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REVENDICATIONS
1. Dispositif destiné à rappeler à l'opérateur d'une machine de se munir d'un matériel de protection mis à sa disposition, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe destiné à supporter le matériel de protection et capable de se déplacer sous le poids de celui-ci pour couper le circuit électrique d'alimentation de la machine aussi longtemps qu'il est chargé du matériel.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe est constitué par un plateau permettant d'y poser le matériel de protection.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe est constitué par un crochet permettant d'y suspendre le matériel de protection.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe est constitué par le fond d'une boîte destinée à contenir le matériel de protection.
L'on sait qu'il existe un important arsenal en matériel de protection mis à la disposition de l'homme appelé à travailler avec des machines, qu'il s'agisse de machines-outils, de machines de chantier ou de véhicules, par exemple. Or, l'un des problèmes réside à obliger l'homme de se munir de ce matériel, l'homme habitué à une machine ayant trop facilement tendance à négliger sa sécurité personnelle.
L'on connaît un certain nombre de dispositifs de protection reliés au circuit électrique de la machine en question, de façon à pouvoir contrôler l'utilisation du matériel de protection.
Ainsi des presses à découper et à emboutir sont munies d'un câble reliant leur coulisseau à un bracelet de façon à ce que les mains de l'opérateur de la presse soient retirées de force de la zone dangereuse lors de la course du coulisseau; ce dispositif est relié à un circuit électrique ayant pour but de contrôler que les deux poignets de l'opérateur soient bien reliés au câble (cf.
brevet français 1 163 229).
Dans ce même domaine d'application, l'on connaît un dispositif électrique consistant simplement en autant de paires de boutons interrupteurs qu'il y a d'opérateurs pour une même machine, le coulisseau ne pouvant s'abaisser qu'au moment où tous les opérateurs de la presse ont placé leurs deux mains sur les boutons, situés en dehors de la zone dangereuse.
Dans un tout autre domaine, celui de la circulation routière, il existe des dispositifs semblables ayant pour but de contrôler si l'automobiliste et ses passagers ont bien mis leur ceinture de sécurité (cf. par exemple les brevets US 3 200 370 et 3 519 771).
Tous ces dispositifs électriques ne sont efficaces que du fait que l'homme est relié à la machine lors du fonctionnement de celle-ci: poignets attachés à un câble relié au coulisseau de la presse; mains appuyées sur les boutons interrupteurs intégrés au circuit de la machine; corps retenu au siège par la ceinture de sécurité. - Mais il existe beaucoup de matériel de protection que l'on doit considérer comme étant strictement individuel du fait qu'il n'est pas possible ou du moins pas souhaitable de le relier à la machine lors du fonctionnement de celle-ci. L'on pense à des coquilles d'oreille protégeant l'ouie des travailleurs commandant une machine de chantier ou une machine (par ex.
machine-outil) à l'usine; à des gants ou casques de protection par ex. pour motocyclistes ou conducteurs de véhicules de chantier. Il est évident que des dispositifs du genre décrit cidessus sont alors inutilisables: il ne permettent pas de contrôler l'emploi d'un matériel qui a la particularité de n'être pas relié à la machine parce qu'étant strictement individuel.
Le but de la présente invention est de proposer un dispositif permettant d'assurer l'emploi d'un tel matériel de protection individuel. Le dispositif selon invention est caractérisé par le fait qu'il comporte un organe destiné à supporter le matériel de protection et capable de se déplacer sous le poids de celui-ci pour couper le circuit électrique d'alimentation de la machine aussi longtemps qu'il est chargé du matériel.
L'on va décrire ci-après, à titre d'exemple, trois formes d'exécution destinées à divers types de matériel de protection et dont la première comprend un plateau apte à supporter le matériel de protection, la deuxième un crochet auquel on peut le suspendre, la troisième un récipient le contenant. Deux de ces formes de réalisation sont représentées dans le dessin annexé, dans lequel:
la fig. 1 se rapporte à la première forme d'exécution, vue en perspective;
la fig. 2 en montre le schéma électrique;
la fig. 3 se rapporte à la deuxième forme d'exécution, vue en perspective, chargée d'un casque de protection;
la fig. 4 en montre le schéma électrique.
Selon la première forme d'exécution des fig. 1 et 2, le dispositif se compose d'un boîtier 1 surmonté d'un plateau 3.
Ce plateau est mobile à la manière d'un plateau de balance, c'est-à-dire que, destiné à supporter le matériel de protection, il s'abaissera sous le poids de ce dernier, puis reprendra sa position de repos haute sitôt que cessera la pression. A cet effet, il est guidé dans le boîtier par des tiges 4 et soutenu par des ressorts, de préférence de force réglable.
La face inférieure du plateau 3 est munie d'un bras 5 dont l'extrémité 6 prend appui sur la lame à ressort mobile 7 d'un rupteur électrique, c'est-à-dire d'un dispositif ayant la propriété de revenir de lui-même à sa position initiale au moment où cesse la contrainte mécanique ou autre, l'ayant obligé à passer à la position opposée. Ce rupteur est branché entre des bornes électriques 8 et 9.
Dans la position dessinée du plateau soulevé parce que déchargé, la lame mobile 7 du rupteur prend appui contre le contact 10 et ferme le circuit passant par 8 et 9. Au contraire, si le plateau est chargé du fait que le matériel de protection n'en aura pas été enlevé, il occupera sa position basse (non représentée), dans laquelle il est facile de concevoir que la lame 7 prendra appui sur la butée 11 et que le circuit entre 8 et 9 sera interrompu.
Il suffira donc de relier les bornes 8 et 9 du dispositif à un circuit dont la fermeture seule permet de mettre en marche la machine considérée, le dispositif pouvant être indépendant, c'est-à-dire extérieur à la machine ou, au contraire, incorporé à cette dernière.
Le plateau 3 pourra par exemple recevoir des gants, une coquille de protection des oreilles, un écran de protection, etc.
Dans la forme d'exécution selon les fig. 3 et 4, l'organe mobile 3 est constitué d'un crochet en forme de patère. Il sert à y suspendre le matériel de protection 2, ce qui le fait osciller d'une position supérieure à une position inférieure.
Ce faisant (fig. 4), il abaisse un piston (analogue au bras 5) contre l'action d'un ressort, ce qui a pour effet, par l'intermédiaire de l'extrémité 6 du piston, d'abaisser la lame mobile 7 d'un rupteur intercalé comme dans l'exemple précédent, entre des bornes 8 et 9.
Le fonctionnement est identique au précédent; à patère chargée et abaissée, le circuit est ouvert.
Une telle patère recevra par exemple un casque, comme représenté à la fig. 3, ou tout autre matériel de protection plus facile à suspencre qu'à être posé.
Le dispositif sera relié à une machine, comme indiqué plus haut.
Dans le cas de lunettes de protection, objet plus délicat, on pourra utiliser une forme d'exécution dans laquelle lesdites
lunettes sont contenues dans une boîte p.ex. transparente, dont le fond s'abaisse sous leur poids et remplit les mêmes fonctions que le plateau 3 du premier exemple.
Le dispositif selon invention n'oblige pas l'opérateur d'une machine de se munir du matériel de protection. Mais il l'oblige à l'enlever de l'organe mobile avant de pouvoir enclencher la machine. Il atteint de ce fait le but d'obliger l'opérateur à effectuer un geste conscient qui consiste à se saisir du matériel de protection qui lui est destiné. Matériel en main, l'opérateur sera nécessairement amené à s'en munir et en prendre l'habitude. S'en dessaisir pour le poser de côté reviendrait à refuser sciemment de se soumettre à des mesures de protection prévues dans l'intérêt même de l'opérateur; celui-ci ne peut se permettre de prendre le risque de se voir opposer en cas d'accident une preuve facile de sa négligence impardonnable.
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CLAIMS
1. Device intended to remind the operator of a machine to bring protective equipment made available to him, characterized in that it comprises a member intended to support the protective equipment and capable of moving under the weight of it to cut the electrical power supply circuit of the machine as long as it is loaded with the material.
2. Device according to claim 1, characterized in that the member is constituted by a plate for placing the protective material.
3. Device according to claim 1, characterized in that the member is constituted by a hook for suspending the protective material.
4. Device according to claim 1, characterized in that the member is constituted by the bottom of a box intended to contain the protective material.
We know that there is a large arsenal of protective equipment made available to man called upon to work with machines, whether they are machine tools, construction machines or vehicles, for example. example. However, one of the problems lies in forcing man to bring this equipment, man accustomed to a machine too easily tending to neglect his personal safety.
A certain number of protection devices are known connected to the electrical circuit of the machine in question, so as to be able to control the use of the protection equipment.
Thus, cutting and stamping presses are provided with a cable connecting their slide to a strap so that the hands of the operator of the press are forcibly removed from the danger zone during the travel of the slide; this device is connected to an electrical circuit designed to check that the operator's two wrists are properly connected to the cable (cf.
French patent 1,163,229).
In this same field of application, an electrical device is known consisting simply of as many pairs of switch buttons as there are operators for the same machine, the slide being able to be lowered only when all the operators of the press placed both hands on the buttons, located outside the danger zone.
In an entirely different field, that of road traffic, there are similar devices intended to check whether the motorist and his passengers have put on their seat belts (see for example US Patents 3,200,370 and 3,519 771).
All these electrical devices are only effective because the man is connected to the machine during operation of the latter: wrists attached to a cable connected to the slide of the press; hands pressing the switch buttons integrated into the machine circuit; body secured to the seat by the seat belt. - But there is a lot of protective equipment which must be regarded as strictly individual because it is not possible or at least not desirable to connect it to the machine during the operation of the latter. We think of ear shells protecting the hearing of workers controlling a construction machine or machine (eg.
machine tool) at the factory; protective gloves or helmets eg. for motorcyclists or drivers of construction vehicles. It is obvious that devices of the type described above are then unusable: they do not make it possible to control the use of equipment which has the particularity of not being connected to the machine because it is strictly individual.
The aim of the present invention is to provide a device making it possible to ensure the use of such personal protective equipment. The device according to the invention is characterized by the fact that it comprises a member intended to support the protective equipment and capable of moving under the weight of the latter to cut off the electrical power supply circuit of the machine as long as it is responsible for the material.
There will be described below, by way of example, three embodiments intended for various types of protective equipment and the first of which comprises a plate capable of supporting the protective equipment, the second a hook which can be hang it up, the third a container containing it. Two of these embodiments are shown in the accompanying drawing, in which:
fig. 1 relates to the first embodiment, perspective view;
fig. 2 shows the electrical diagram;
fig. 3 relates to the second embodiment, perspective view, loaded with a protective helmet;
fig. 4 shows the electrical diagram.
According to the first embodiment of FIGS. 1 and 2, the device consists of a housing 1 surmounted by a plate 3.
This plate is movable in the manner of a weighing plate, that is to say that, intended to support the protective material, it will lower under the weight of the latter, then return to its high rest position as soon as possible. that the pressure will cease. For this purpose, it is guided in the housing by rods 4 and supported by springs, preferably of adjustable force.
The underside of the plate 3 is provided with an arm 5 whose end 6 rests on the movable spring blade 7 of an electrical breaker, that is to say of a device having the property of returning from itself in its initial position at the moment when the mechanical or other constraint ceases, having forced it to pass to the opposite position. This breaker is connected between electrical terminals 8 and 9.
In the drawn position of the platform raised because unloaded, the movable blade 7 of the breaker bears against the contact 10 and closes the circuit passing through 8 and 9. On the contrary, if the platform is loaded because the protective material is not will not have been removed, it will occupy its low position (not shown), in which it is easy to imagine that the blade 7 will rest on the stop 11 and that the circuit between 8 and 9 will be interrupted.
It will therefore suffice to connect the terminals 8 and 9 of the device to a circuit whose closure alone makes it possible to start the machine in question, the device being able to be independent, that is to say external to the machine or, on the contrary, incorporated into the latter.
The plate 3 could for example receive gloves, a protective ear shell, a protective screen, etc.
In the embodiment according to FIGS. 3 and 4, the movable member 3 consists of a hook in the form of a coat hook. It is used to suspend the protective material 2 from it, which makes it oscillate from a higher position to a lower position.
In doing so (fig. 4), he lowers a piston (similar to arm 5) against the action of a spring, which has the effect, through the end 6 of the piston, of lowering the blade. mobile 7 of a breaker interposed as in the previous example, between terminals 8 and 9.
The operation is identical to the previous one; with the hook loaded and lowered, the circuit is open.
Such a hook will for example receive a helmet, as shown in FIG. 3, or any other protective material that is easier to suspend than to install.
The device will be connected to a machine, as indicated above.
In the case of protective glasses, which is a more delicate object, an embodiment can be used in which said
glasses are contained in a box, eg transparent, the bottom of which drops under their weight and fulfills the same functions as the plate 3 of the first example.
The device according to the invention does not require the operator of a machine to equip himself with protective equipment. But he forces him to remove it from the movable member before being able to engage the machine. It thus achieves the goal of forcing the operator to perform a conscious gesture which consists in grabbing the protective equipment intended for him. Equipment in hand, the operator will necessarily have to take it and get used to it. To relinquish it and set it aside would amount to knowingly refusing to submit to protective measures provided for in the very interest of the operator; the latter cannot afford to take the risk of being opposed in the event of an accident with easy proof of his unforgivable negligence.