Procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs et dispositif pour la mise en aeuvre de ce procédé Le brevet principal a pour objet un procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de cou leur, soit en lumière artificielle soit en lumière natu relle, procédé dans lequel on dispose simultanément dans un champ d'observation plusieurs petits champs colorés de comparaison variable qui diffèrent seule ment faiblement en coloration l'un par rapport à l'autre,
on produit des images multiples d'une seule et même partie d'un échantillon à examiner, de manière que sa couleur soit rendue visible nettement et sans transition à proximité desdits petits champs colorés de comparaison pour former ainsi un champ visuel com biné possédant divers endroits de comparaison de cou leurs séparés,
après quoi les couleurs desdits petits champs colorés des comparaisons sont modifiées succes sivement - en faisant varier les trois grandeurs caracté ristiques de détermination de la couleur - de façon à permettre d'examiner d'abord la couleur de l@échan- tillon en ce qui concerne sa ressemblance éventuelle avec un petit champ coloré dudit champ visuel com biné en vérifiant si ce petit champ coloré de compa raison et l'image colorée de ladite partie de l'échan tillon se fondent l'une dans l'autre d'une manière évi dente à cet endroit d'égalisation grossière,
et ensuite de comparer entre eux les degrés de dissemblances aux différents autres endroits de comparaison, et de modi fier encore le réglage jusqu'à ce qu'enfin les di-s.em- blances restantes, réduites au minimum pouvant être atteint, soient perçues comme étant équivalentes,
tandis que le maintien ou le dépassement d'un domaine de tolérance de couleur 'tridimensionelle fixé pour une couleur d'échantillon donnée est déterminé par l'éva luation de la nature et du sens de la déviation de cou leur de l'échantillon par rapport aux valeurs prescrites observés dans le champ visuel combiné lorsque les trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur de l'échantillon se trouvent à l'intérieur dudit domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle, tandis que, par contre,
des contrastes d'une force de plus en plus marquée et dans un seul sens sont observés lorsque l'une des couleurs limites des trois espaces de tolérances fixées pour chacune des trois grandeurs caractéristiques de détermination des couleurs est dépassée.
Le brevet principal a également pour objet un dis- positif pour la mise en oeuvre de ce procédé, ce dispo sitif comprenant un plan multiple interrompu, formant le champ visuel combiné pour l'observation simultanée de la couleur de l'échantillon et de plusieurs couleurs de comparaison, un élément multiple déviant la lumière pour la production des images multiples d'une seule et même partie d'un échantillon, et des moyens pour modifier successivement les couleurs dudit champ visuel combiné -en faisant varier des couleurs de test et en réglant la lumière incidente.
La présente invention a pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on rend. invi sible, momentanément, pendant la modification des couleurs dans un champ visuel combiné, soit les images d'une seule et même partie de l'échantillon, soit les champs colorés de comparaison, en au moins un endroit d'égalisation, de manière que ce champ visuel combiné soit coloré dans sa totalité, soit par des cou leurs desdits champs colorés de comparaison, soit par la couleur desdites images de l'échantillon,
et qu'on modifie ensuite de façon arythmique la position des lignes limites entre les couleurs desdits champs colorés de comparaison et la couleur des images. de l'échantillon, et qu'on remplace enfin, momentané ment, après la modification des couleurs dans ledit champ visuel combiné, soit les images d'une seule et même partie de l'échantillon, soit les champs colorés de comparaison, de manière que les endroits respectifs dudit champ visuel combiné soient colorés gris neutre.
La présente invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, com prenant trois boutons de réglage manuel pour déplacer trois écrans mobiles qui sont arrangés sur la partie do antérieure d'un boîtier possédant un écran fixe, et en ce que 1_a lumière d'une source lumineuse éclairant ledit boîtier de -l'extérieur est .renvoyée par deux éléments renvoyant la lumière vers une première et une seconde surfaces de couleurs de test, composées d'un choix de couleurs chromatiques et disposées sur un support commun,
ce support portant également des échelles associées à chaque surface et permettant -de repérer leurs .couleurs de façon que lesdites -surfaces soient mobiles solidairement et en commun avec leurs échelles, et en ce qu'un élément renvoyant la lumière est disposé dans l'intérieur d'une pièce, interchangeable qui peut se glisser dans un évidement de la partie arrière dudit boîtier, ledit élément renvoyant la lumière incidente vers l'échantillon, mais sous divers -.angles définis pour l'illumination dépendant de la position dudit élément, ledit échantillon étant visible sous divers angles définis pour l'observation, dépendant de la position d'un miroir qui est disposé dans ladite pièce interchangeable,
et en ce qu'il comprend à l'intérieur dudit boîtier plusieurs surfaces réfléchissantes qui sont mobiles solidairement et qui présentent -plusieurs inter- ruptions pour permettre un passage transversal de la lumière venant de l'échantillon, lesdites surfaces réfléchissantes étant interchangeables par rotation et disposées de façon à être inclinées par rapport au trajet des rayons en provenance desdites première et seconde surfaces de couleurs de test, formant .dans le parcours :
des rayons, conjointement avec deux -éléments multiples déviant la lumière, l'un du type réfléchissant, l'autre du type réfringent, qui sont agencés de façon à pouvoir être interposés l'un après l'autre dans le par cours des rayons, ledit champ visuel combiné pour l'observation simultanée des couleurs de test et de la couleur de l'échantillon au moyen de plusieurs ocu laires pour deux personnes, et des moyens permettant d'interrompre momentanément ladite observation simultanée.
Dans une forme d'exécution préférée, ce dispositif comprend, pour le réglage de la lumière incidente, plu sieurs écrans mobiles et un écran fixe qui possèdent des zones transparentes et des zones opaques disposées sur le parcours des rayons d'une source lumineuse et en ce que chacune des zones transparentes est associée à un élément renvoyant la lumière, de telle manière que deux des éléments renvoyant la lumière sont dis posés de manière à renvoyer la lumière vers une pre mière et une seconde surfaces de couleurs de test,
deux autres éléments sont disposés de manière a renvoyer la lumière vers une troisième et une quatrième surfaces de couleurs de test et un élément renvoyant la lumière est disposé de manière à renvoyer la lumière vers un support pour l'échantillon à examiner, un dispositif optique pour la mélange de lumière étant associé en commun aux première et seconde surfaces de couleurs de test, chacune des troisième et quatrième surfaces de couleurs de test étant associée à un dispositif optique séparé pour le mélange de lumières,
et il comprend en outre des éléments optiques pour dévier les trajets des rayons et ledit plan multiple interrompu -en position inclinée par rapport au trajet des rayons formant dans le parcours des rayons, conjointement avec ledit élément multiple déviant la lumière, le champ visuel combiné pour l'observation simultanée des couleurs de test et de la couleur. de l'échantillon.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution particulière -du -dispositif -faisant l'objet de l'invention avec ses parties constitutives caractéristiques.
La fig. 1 montre, en perspective, le montage schématique d'un dispositif pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs. Le sens de l'en trée de la lumière est indiqué par des flèches (21 à 26 et 44).
La fia. 2 montre, à -titre .d'exemple, une forme d'exécution pour un boîtier correspondant au montage schématique de la fia. 1. La fig. 3 montre le boîtier de la fig. 2 vu de l'arrière. La fig. 4 et le fia. 5 montrent des coupes verticales suivant les lignes A-B et C-D des fig. 2 et 3.
La fig. 6 représente une coupe verticale suivant la ligne G-H de la fig. 55, représentant une pièce inter changeable 48a'.
La fig. 7 montre une coupe horizontale suivant la ligne E F des fig.2 et 3.
La fig. 8 montre une vue de face d'un dispositif avec écrans en une matière opaque.
La fig. 9 montre un écran en matière transparente, avec une plage opaque et une feuille colorée, en plan et en coupe.
La fig. 10 montre des :écrans en matière transpa rente, dont les plages opaques sont en une matière en feuille rapportée.
La fig. 11 montre un exemple d'exécution pour un di ,positif -avec filtres .colorés -incorporés :dans les ouver tures du boîtier, avec les éléments renvoyant la lumière.
La<B>fi-.</B> 12 montre, en perspective, des écrans rec tangulaires en verre, avec des parties de surface (pointes) opaques, ainsi que . des -parties d'échelles -gra- duées, un diagramme et des traits allongés qui $e croi sent.
La fig. 13 montre, en perspective, des écrans circu- laires en verre portant en outre un diagramme et des traits de graduation allongés. La fig. 14 représente des écrans opaques, pouvant se déplacer dans différents guides inclinés.
Les fi-. 15 à 22 représentent des parties agrandies de la figure -schématique -1 et la fig. 15 -représente :en fait un élément diffusant (sens d'entrée de la lumière _ sens de la flèche, comme: dans la fig. 1).
La fig. 16 -montre, comme élément -renvoyant la lumière, en prisme à réflexion totale avec une face perpendiculaire dépolie.
Dans la fig.17, une face perpendiculaire d'un prisme à réflexion totale et décalée par gradins.
La fi-. 18 représente un prisme à réflexion totale possédant une face perpendiculaire convexe.
La fi-. 19 montre un prisme à réflexion totale, dont la face hypothénuse est constituée par trois plans. La fig. 20 montre un élément renvoyant la lumière, composé d'une surface réfléchissante et d'une plaque absorbante.
La fig. 21 montre l'un des éléments renvoyant -la lumière, précédé d'une lentille convergente.
La fig. 22 représente une disposition pour l'éclaire ment par transparence de .couleurs de comparaison ou de référence.
La fig. 23 -représente en une vue en plan, .deux vues de profil et une coupe diagonale A-B, un élément renvoyant la lumière qui possède un corps -cylindrique, une forme prismatique, ries -gradins décalés, une face hypothénuse en trois plans et .une face perpendiculaire convexe et en forme de calotte. La fia. 24 représente un =élément cylindrique -ren voyant la lumière de la fia. 23, dans la position de fonctionnement.
La fia. 25 montre un élément renvoyant -la lumière de la fia.<B>23,</B> avec un guide de centrage cylindrique creux représenté comme une partie découpée du boî tier.
La fia. 26 représente, dans une vue en plan-et une coupe verticale, un élément renvoyant la lumière, simi laire à celui de la fig. 23, mais dont la face hypothé- nuse a la forme d'un miroir creux à réflexion totale.
La fia. 27 montre un support de couleurs de réfé rence rotatif, pouvant un même temps se déplacer axialement, pour un intervalle -constant de deux éche lons de teinte ou nuances.
Les fia. 28 et 28a représentent la position de tra vail du support des couleurs de référence de la fia. 27, avant et -après un .déplacement axial d'une largeur d'anneau.
La fia. 29 montre un support de couleurs de réfé rence rotatif et pouvant se déplacer axialement, pour un changement de largeur d'intervalle d'un à -deux échelons de teinte ou nuances, vu partiellement en coupe, avec deux crans d'arrêt.
Les 6g.30 à 33 représentent diverses formes d'exécution de supports de couleurs de référence (en perspective et dans la position de la fia. 1).
La fia. 30 montre un support de couleurs de réfé rence en forme de bande.
La fia. 31 montre un support de couleurs de réfé rence en forme de disque rotatif.
La fia. 32 montre un support de couleurs de réfé rence en forme de cône creux, avec positions angu laires modifiées en conséquence des -éléments 27 et 28 renvoyant la lumière.
La fia.<B>33</B> montre des surfaces colorées de réfé rence sur les faces latérales de deux corps prismati ques, subdivisés en plateaux.
La fia. 34 représente la combinaison, visible par l'oculaire, des grandeurs caractéristiques des couleurs en position de lecture.
La fig. 35 montre, comme variante de .la fia. 34, une impression en négatif des valeurs des échelles gra duées inférieures à zéro.
La fia. 36 montre deux surfaces colorées de réfé- r2nce blanches -et -dépolies, .:assemblées en une pièce mobile devant un support de couleurs de référence, dans un position correspondant au schéma de la fia. 1.
La fig. 37 montre, dans une vue en plan et deux coupes, une forme de réalisation d'un élément multiple déviant la lumière, dont les faces légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre sont réglables individuelle ment au moyen de vis.
La fia.<B>38</B> montre, dans une vue en plan et deux coupes, une forme de réalisation d'un élément multiple déviant la lumière dont les surfaces légèrement incli nées l'une par rapport à l'autre, et réglables au moyen de vis, sont courbées suivant deux directions (tori- ques). La fia. 39 montre un élément multiple déviant la lumière, avec une surface courbe, représentée en pers pective. La fia. 40 montre un élément multiple déviant la lumière, avec une surface courbe et une face plane.
La fia. 41 montre l'élément multiple déviant la lumière, de la fia. 39, dans une vue en plan et quatre coupes.
La fia. 42 montre une exécution circulaire d'un élément multiple déviant la lumière, avec une surface courbe, représenté dans .une vue .en plan -et deux coupes.
La fia. 43 représente un élément multiple déviant la lumière, dont les diverses faces inclinées l'une par rapport à l'autre présentent en outre chacune une légère courbure, dans une vue -en plan et quatre coupes.
La fia. 44 montre dans urne vue en plan et -quatre coupes, un élément multiple déviant la lumière, dont les diverses faces inclinées l'un par rapport à l'autre por tent .chacune, sur la face opposée, une face convexe propre.
La fig. 45 montre une exécution circulaire -d'un élément multiple déviant la lumière, dont les diverses faces inclinées l'une par rapport à l'autre portent cha cune, du côté opposé, une face convexe propre, dans une vue en plan et deux coupes.
La fia. 46 montre un disque incliné, consistant en plusieurs faces multiples interrompues et assemblées en une seule pièce.
Les fia. 47 et 48 montrent en perpective, et vue de dessus, une surface multiple interrompue pouvant se déplacer contre la résistance d'un ressort.
La fia. 49 montre en coupe un disque horizontal avec plusieurs surfaces multiples interrompues, pou vant se déplacer contre la résistance d'un ressort.
La fia. 50 montre une surface multiple interrompue sur un tiroir de recouvrement pouvant se déplacer vers l'arrière.
La fig. 51 montre un tiroir de recouvrement pou vant se déplacer vers l'arrière.
La fia.<B>52</B> montre la face arrière découpée plu sieurs fois d'un boîtier avec une pièce rapportée inter changeable.
La fig.53 montre un boîtier suivant la fia. 2, recouvert d'une enveloppe U. V. découpée, une lampe à tube de quartz et un ventilateur de refroidissement découpé.
Les fia. 54 à 62 montrent des croquis de principe à côté de vues en perspective de pièces interchangeables pour les différents types d'échantillons. La fia. 54 montre une disposition pour surfaces d'échantillons éclairées sous une incidence de 45' et observées sous un angle de 90 .
La fia. 55 représente une disposition pour surface d'échantillons éclairées sous une incidence de 90 et observées sous un angle de 45'.
La fia.<B>56</B> représente une disposition pour surface d'échantillons éclairés sous une incidence de 60 et observées sous un angle de 60 à travers un élément diffusant (détermination du brillant).
La fia. 57 montre une disposition pour un éclairage sous une incidence de 45' vers le haut et une observa tion sous un angle de 90 (détermination de la pous sière) voir fia. 1.
La fia.<B>58</B> montre une disposition pour l'éclairage d'une cuvette sous une incidence de 0 et un angle d'observation de 0 également.
La fia.<B>59</B> montre une disposition pour un triple éclairement par transparence d'une cuvette.
La fia.<B>60</B> montre une pièce détachée interchan- P <I>a</I> able pour la détermination des couleurs fluores - centes.
La fia.<B>61</B> illustre une disposition pour l'éclaire ment vertical par transparence de gouttes de liquide sur des plaques en verre de microscope.
La fia.<B>62</B> montre une pièce détachée interchan- geable pour l'éclairage de surfaces échantillons avec lumière réfléchie par une surface, par exemple de la lumière ultraviolette.
La fig.63 représente un boîtier recouvert d'une enveloppe U. V., une source lumineuse à tube de quartz et un ventilateur de refroidissement.
La fia. 64 montre, dans une vue en perspective à plus grande échelle, des éléments de fixation moulés ser rant un élément optique.
La fia. 65 montre, dans une vue en plan, une vue de dessus et une coupe, l'élément de fixation de la fig. 64.
La fig.66 montre la partie mobile 165 de la fig. 64, présentant des faces opposées et des mâchoires de serrage.
Dans les figures, 1 désigne les axes des écrans mobiles 2, 3 et 4 présentant un alésage 5; l'écran fixe 6 se trouvant derrière les écran:; mobiles 2, 3 et 4, pos sède des plages transparentes 7, 8, 9, 10 et 11, ainsi qu'une fenêtre de lecture 12 avec des graduations 13. L'écran 2 possède une plage opaque 14 et l'échelle graduée associée 15 (fig.10). L'écran 3 possède la plage opaque 16 et l'échelle graduée associée 17 (fig. 10), l'écran 4 possède deux plages opaques 18 et 19.
Les flèches 21 à 26 indiquent le sens d'entrée de la lumière, tandis que les éléments renvoyant celle-ci sont désignés par les numéros de référence 27 à 31. 32 et 33 dé ignent les surfaces de comparaison ou de réfé rence colorées, 34 et 35 désignent les surfaces de référence gris-neutre et 36 désigne l'échantillon. Le jeu de plaque de verre 37 se trouve entre les surfaces de référence 32 et 33. 38 désigne un jeu de plaque en verre associé à la surface de référence 34. 39 désigne le jeu de plaque en verre associé à la surface de réfé rence 35.
Des miroirs réfléchissants 40 et 41 sont prévus pour dévier les trajets des rayons lumineux. Les valeurs de la graduation sont amenées, dans le sens de la flèche 44, dans le trajet des rayons lumineux, à l'in tervention. des miroirs réfléchissants 45 et 46 et du miroir de lecture 47.
Les écrans 2', 3', et 4' sont, dans une première forme d'exécution, en une matière opaque non fragile, par injection ou pression. Les plages transparentes sont telle qu'une matière synthétique pouvant se façonner formées par des évidements 71, 72, 73, 74, 75 et 76 (fig. 8); les échelles graduées 77, 78, 79 se trouvent dans les zones marginales et éventuellement moulées en une seule pièce avec les écrans. Comme organes de manoeuvre, on a prévu des griffes en forme d'oreilles 80, 81 et 82.
Comme dans plusieurs applications par exemple dans les appareils de contrôle pour la sur veillance de la fabrication, les écrans doivent rester e, réglé= sur des valeurs numériques déterminées pendant un temps prolongé, il est opportun de prévoir au moins une ouverture 84 en formre de fente, dans lesquelles passe une vis de serrage 85 dont la manoeuvre permet d'assurer les écrans contre un déplacement accidentel. Les écrans en matière synthétique de ce genre sont mieux indiqués que des plaques en verre pour l'usage à l'atelier.
Comme dans les plaques en verre, on enre gistre des pertes de lumière par ab-orption et réflexion spéculaire superficielle, les écrans en matière synthé- -ique sont utilisés avec avantage quand les plages transparentes doivent être incolores.
Si toutefois les plages transparentes exigent une coloration, les plaques en verre sont plus avantageuses. Suivant l'arplica\ion, par exemple l'adaptation d'après un système trichromatique, il est recommandé de prévoir aux endroits transparents des écrans des feuilles minces colorées (des feuilles pour filtre), par exemple 86, pour les plages transparentes associées au trajet des rayons lumineux éclairant les couleurs de référence, tandis qu'à proximité des plages transpa rentes associées au trajet des rayons lumineux venant de l'échantillon, aucun filtre n'est prévu.
Le réglage de la lumière colorée au moyen de zones filtrantes sur les écrans, par exemple en vue d'un mélange de couleurs suivant le principe additif , peut également s'obtenir en plaçant sur les écrans en verre, des feuilles filtrantes supplémentaires découpées de manière appropriée, par exemple en forme de coins (fig. 10), de sorte que. lors du mouvement des écrans, les zones filtrantes en question 87, 88, 89, intervien nent successivement par recouvrement et on peut régler le passage de la lumière, dans sa composition entre le blanc et une couleur pure.
Pour autant que les écrans ne reçoivent pas leur échelle graduée, par exemple 15, par un procédé photographique, il est avantageux, surtout pour des exécutions à meilleur marché, d'employer une matière de support transpa rente, par exemple du Cellon , sur laquelle est imprimée la graduation. Les échelles graduées mêmes peuvent, le cas échéant, être également colorées, ce qui favorise opportunément la lecture.
Une autre possibilité de construire l'appareil en employant trois couleurs de base, consiste à adjoindre un filtre coloré à chacun de plusieurs éléments ren voyant la lumière et à incorporer ces filtres avec ces éléments dans les ouvertures du boîtier (fig. 11). Dans ce cas, les éléments renvoyant la lumière peuvent éga lement être, dans leur totalité, de la même matière que le filtre, c'est-à-dire un verre coloré, de sorte que pour chaque ouverture de boîtier, on n'a à nouveau besoin que d'une seule pièce à encastrer (fig. 25).
Dans les cas indiqués, on peut donc employer aussi bien des écrans en verre que des écrans en matière synthétique. Si donc on doit équiper, par exemple des appareils tri chromatiques, d'écrans pouvant être fixés, on emploiera avantageusement des. écrans en matière syn thétique, avec des éléments. renvoyant la lumière en matière pour filtres.
En vue de recherches dans le domaine psycholo gique, par exemple des recherches au sujet de la per ception des couleurs et des contrastes, on désire sou vent que la personne soumise à l'essai, qui assure elle même les réglages de l'appareil, ne puisse juger de l'importance des modifications de couleurs ainsi obte nues, en se basant sur l'amplitude du mouvement des organes de manoeuvre de celui-ci, par exemple des boutons.
Si les plages transparentes 7 à 11 de l'écran fixe 6 et les diverses plages non translucides (opaques ou colorées) 14 à 19 des fige. 1, 8, 10, 11 et 13, sont de forme et de grandeur irrégulières, tout en étant harmo nisées l'une avec l'autre, pour un mouvement uniforme de chacun des divers écrans, la lumière pour chacune des. plages transparentes peut être réglée à volonté, par exemple avec une intensité changeant de manière irré gulière, croissant, diminuant et croissant immédiate ment à nouveau. La personne soumise à l'essai continue, par exemple à faire tourner le bouton de réglage manuel dans le même sens et a ainsi l'intention de provoquer une augmentation uniforme vers le rouge.
Ceci n'est toutefois pas le cas, ma?s il se produit par exemple d'abord une petite augmentation, puis ensuite une diminution d'égale valeur, de sorte que la personne ne peut apprécier et régler que d'après, l'im pression de couleur effectivement perçue. On aura éga lement avantage à ne pas employer comme valeurs de la graduation les valeurs déterminées à l'étalonnage de l'appareil pour l'ouverture effective des écrans, mais bien une série numérique continue. La combinaison de nombres lue pour chaque réglage sera convertie plus tard à l'aide d'un tableau, pour obtenir les grandeurs caractéristiques réelles.
Dans le brevet principal, il est indiqué que les plages transparentes 7, 8, 10 et 11 de l'écran fixe 6, sont recouvertes alternativement par les plages non translucides 14 à 19 des écrans mobiles 2, 3 et 4. Si chaque mouvement d'un organe de réglage avait pour résultat une modification de la grandeur des écrans proportionnelle à ce mouvement, ceci ne serait, comme on le sait, que de peu d'utilité, car on doit s'efforcer de suivre l'allure de sensibilité de l'appareil visuel humain (oeil et cerveau). On a donc constaté qu'il est avanta geux de ne pas dégager sur toute leur surface les ouvertures d'entrée de la lumière dans le boîtier, ou les éléments mêmes renvoyant la lumière.
Les efforts faits pour arriver à une échelle à divisions régulières, ont donné la forme et l'allure de la transition des plages non translucides aux plages translucides laissant passer la lumière des divers écrans. Il est prévu ici que les plages opaques des écrans 2, 3, 4 et 6 seront interpo sées sur le passage respectif des rayons lumineux, sous la forme de figures, de dents, de pointes, de hachures, da points, etc. (fig. 12). Un mouvement uniforme des écrans ou de leurs organes de manoeuvre correspond alors à une modification progressive de l'arrivée de la lumière.
Les écrans mobiles 2, 3 et 4 sont guidés dans des plans parallèles contigus. Leur mouvement s'effectue de préférence avec une réduction de vitesse assurée par des roues à friction 93, 94, 95 (fig. 2), qui s'appliquent aux écrans mobiles 2, 3 et 4. Dans une forme d'exécu tion représentée à la fig. 1, les écrans. mobiles 2, 3 et 4 sont montés rotativement, de préférence autour d'un axe commun à tous ceux-ci, et la périphérie de ces écrans est avantageusement, tout au moins en partie, circulaire. Les écrans centraux sont opportunément construits de manière qu'il leur manque deux segments de cercle. De cette façon, on peut disposer l'axe commun 1 plus près du fond du boîtier, ce qui offre éventuellement des avantages.
L'axe commun lui- même est un corps creux, dont l'alésage 5 sert au cen trage de l'appareil sur une source de lumière. Les roues à friction 93, 94, 95 qui s'appliquent à la péri phérie des écrans mobiles 2, 3 et 4 sont en liaison avec les boutons de réglage manuels B, C et D (fig. 3). Les pivots 99 (fig. 5) de ces boutons sont subdivisés trans versalement, s'emboîtent élastiquement à la manière de griffes par les faces de partage 100 .et portent les, roues de friction 93, 94, 95 à leur extrémité (fig. 3 et 4). Ces pivots subdivisés transversalement permettent d'ouvrir un boîtier sans aucun démontage. Les roues de friction restent dans la moitié avant du boîtier et les boutons de réglage restent à l'arrière.
La force des ressorts de compression 101 est réglée avantageusement au moyen d'ailettes. A la fermeture du boîtier, les boutons de réglage B, C et D reculent élastiquement et s'engagent à nouveau, après une petite rotation, par les faces de division 100 des pivots 99.
Dans une autre forme d'exécution, les écrans 2, 3 et 4 sont rectangulaires .et déplacés latéralement en res tant parallèles l'un à l'autre.
Si pour des raisons de simplification, on choisit des écrans de forme carrée, comme les écrans en oeil de chat bien connus., il est avantageux de disposer les bords coopérants des écrans 2", 3", 4", suivant deux directions à peu près perpendiculaires l'une à l'autre. Afin de pouvoir toutefois déplacer parallèlement les écrans mobiles, il est prévu pour les divers écrans 2", 3" et 4", différents guides fortement inclinés 109 et 104. En ce qui concerne le déplacement même, on uti lise des pièces connues pour le mouvement longitudinal (fig. 12 et 14).
Dans tous les cas où l'on utilise comme écrans mobiles des plaques en verre rectangulaires 2"', 3"', 4"', qui offrent des avantages par rapport aux plaques en verre rondes, surtout au point de vue de la tech nique de production, on guide celles-ci par exemple comme des coulisses.
Les organes de manoeuvre, par exemple les bou tons de réglage manuel déjà évoqués B, C et D peu vent être en liaison avec de petites roues dentées au lieu de roues à friction, lorsqu'on munit d'une denture les bords des écrans en matière synthétique moulée par injection ou par pression. Si l'on munit en outre égale ment de dents les boutons de réglage B, C et D, on peut faire revenir les écrans vers l'arrière à l'aide de touches et de cliquets, chose qui est bien connue en mécanique. Pour beaucoup d'applications du procédé décrit ici, il peut être avantageux de déplacer simple ment les écrans par une pression du doigt, vers l'avant ou vers l'arrière, par exemple sur la largeur de tolé rance exigée, au lieu de leur imprimer un mouvement continu.
Dans le brevet principal on a décrit un élément renvoyant la lumière, qui utilise à cet effet la réflexion diffuse de matières dépolies. Les éléments renvoyant la lumière décrits ici sont en outre combinés avec des surfaces diffusantes et des surfaces réfléchissantes ou miroitantes supplémentaires. Les surfaces réfléchis santes 27 à 31, en matières diffusantes non sélectives, une matière synthétique par exemple, sont exécutées comme des surfaces miroitées 105 et combinées avec des éléments diffusants., par exemple une vitre dépolie ou une plaque de verre opale 106, fig. 15. On peut ainsi également utiliser l'appareil, même dans de mau vaises conditions d'éclairage.
Dans une autre forme d'exécution, la surface réfléchissante et la vitre dépolie 106 forment une seule pièce 107 de forme prismatique, tandis qu'une face perpendiculaire 108 est dépolie et que la face hypothé- nuse 110 assure la réflexion totale, fig. 16. La face perpendiculaire dépolie 108 peut être avantageusement subidivisée et se présenter en gradins décalés, de sorte que les rayons lumineux peuvent passer sans être gênés par les bords de l'élément renvoyant la lumière, très près de celui-ci (fig. 17).
Dans les éléments renvoyant la lumière, l'une des face du prisme, par exemple la face perpendiculaire 109' (fig. 18) ou la face hypothénuse 110' (fig.26) peut être convexe. Dans la fig. 26, cette face forme à peu près un miroir creux incliné, à réflexion totale qui, pour cette raison, ne doit pas absolument recevoir une couche miroitée extérieure.
Il est très avantageux éga- lemnent de subdiviser la face hypothénuse <B>110"</B> en trois plans 110a", 110b" et 110c", légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre, à la manière de facettes, qui conduisent la lumière des zones marginales vers le centre des plages de sortie de celle-ci (fia. 19).
Pour la fixation d'éléments renvoyant la lumière, qui présentent la forme de prismes cylindriques et pour conduire la lumière en évitant une réflexion ou une dif fusion gênante, on prévoit des guides de centrage ou d'ajustement cylindriques creux 113 (fia. 25), qui sont d'une pièce avec la partie avant 155 du boîtier, sont avantageusement moulés par un procédé d'injection et présentent une ouverture latérale 114 pour la sortie de la lumière.
La forme cylindrique de ces guides de cen trage ou d'ajustement comporte en même temps la possibilité de construire un élément renvoyant la lumière de manière qu'il puisse tourner autour d'un axe parallèle à la direction d'entrée de celle-ci (indi- quée par la flèche).
<B>Il</B> existe diverses possibilités pour l'éclairage en couleurs de l'échantillon 36. Son élément renvoyant la lumière 31 qui, suivant le brevet principal, possède une face réfléchissante en une matière diffusante, est équipé au lieu de celle-ci d'une face dépolie<B>116</B> colorée, par exemple dans l'une des teintes pures, intenses de l'un des cercles colorimétriques connus (fig.62). Pour l'éclairage de l'échantillon 36 en lumière ultra violette, l'élément renvoyant la lumière 31 est équipé d'une face réfléchissante 155 en alumi nium pur, qui est avantageusement dépolie, ou décapée, ou traitée au jet de sable.
Il est toutefois encore possible de construire l'un des éléments diffu- sants ou réfléchissants 105, 106 d'un élément 31 ren voyant la lumière en une matière à action sélective, par exemple en verre pour filtre (fia. 15, 20 et 21). De même, tout le corps cylindrique 112 par exemple, peut être en verre de filtre façonné (fia. 23 à 26).
Dans chacun des cas indiqués, l'échantillon 36 est éclairé par une lumière colorée, de préférence complémentaire de la couleur de cet échantillon, de sorte que dans le cas de plusieurs échantillons qui sont par exemple colorés de la même teinte, mais avec des intensités dif férentes et qui ne présentent que de faibles différences de saturation, la différence apparaît plus clairement grâce à l'éclairage couleur complémentaire. Pour l'éclairage de l'échantillon 36 en lumière ultraviolette, on fabriquera normalement le corps cylindrique 112 par exemple en verre à base de quartz façonné.
Pour la détermination des couleurs et des tolé rances de couleurs, des surfaces de comparaison ou de référence, colorées et non colorées (gris neutre) sont nécessaires et celles-ci étaient fabriquées sous forme de plaques pouvant s'introduire à la manière de diaposi tives. Un choix complet de couleurs de référence est désormais placé en permanence dans l'appareil. Etant protégées contre l'encrassement et l'action de la lumière, les couleurs de référence peuvent être mani pulées commodément avec un organe de réglage commun, suivant une succession continue. La disposi tion avantageuse des couleurs de référence est subor donnée aux conditions suivantes.
Chaque .surface de référence individuelle doit être visible en même temps que chaque surface de référence portant le numéro de l'échelon de teinte ou de la nuance immédiatement supérieur, afin que ces deux surfaces puissent se super poser optiquement et qu'on puisse les voir mélangées pour former des couleurs intermédiaires (positions décimales des numéros de nuances). En outre, sur les deux côtés de chaque surface de référence, leurs teintes voisines du système colorimétrique en question (cercle colorimétrique) doivent être visibles simultanément, comme l'exige un champ visuel simultané.
Pour beau coup de déterminations, on doit toutefois pouvoir aper cevoir alternativement soit les couleurs de référence immédiatement voisines, espacées chacune d'une nuance, soit chacune de deux couleurs de référence plus éloignées, par exemple avec une différence de deux nuances (des deux côtés, donc avec au total une différence de quatre nuances), et cela autant que pos sible dans un changement rapide avec les couleurs voi sines plus rapprochées.
On a donc ainsi le schéma exigé suivant, pour la surface de référence colorée 32: <I>Exemple 1</I> Position de base (différence d'une nuance vers la gauche et vers la droite) Nuance 2 Nuance 3 Nuance 4 Pour la superposition optique aux couleurs inter médiaires 2,1 à 2,9 - 3,1 à 3,9 et 4,1 à 4,9, les nuances immédiatement supérieures respectives doivent se trou ver sur la deuxième surface colorée de référence 33:
EMI0006.0043
<I>Exemple <SEP> 11</I>
<tb> Surface <SEP> colorée <SEP> Surface <SEP> colorée
<tb> de <SEP> référence <SEP> 32 <SEP> de <SEP> référence <SEP> 33
<tb> Nuance <SEP> 2 <SEP> Nuance <SEP> 3
<tb> Nuance <SEP> 3 <SEP> Nuance <SEP> 4
<tb> Nuance <SEP> 4 <SEP> Nuance <SEP> 5 <I>Exemple III</I> L'intervalle est augmenté à deux nuances, par rap port à l'exemple 1.
Surface colorée de référence 32 Nuance 1 Nuance 3 Nuance 5 La nuance 3 avait été conservée comme base. Comme pour l'exemple 2, en vue d'une superposition optique aux couleurs intermédiaires 1,1 à 1,9 - 3,1 à 3,9 - et 5,1 à 5,9, il est nécessaire d'amener les nuances suivantes sur la deuxième surface colorée de référence 33:
EMI0006.0049
<I>Exemple <SEP> IV</I>
<tb> Surface <SEP> ,colorée <SEP> Surface <SEP> colorée
<tb> de <SEP> référence <SEP> 32 <SEP> de <SEP> référence <SEP> 33
<tb> Nuance <SEP> 1 <SEP> Nuance <SEP> 2
<tb> Nuance <SEP> 3 <SEP> Nuance <SEP> 4
<tb> Nuance <SEP> 5 <SEP> Nuance <SEP> 6 Comme -on peut le voir,-suivant l'importance des parties superposées, les nuances 1 et 2 se mélangent aux positions décimales 1,1 - 1,2 - 1,3 - 1,4 -. 1,5 1,6 - 1,7 - 1,8 - 1,9, et de la même manière les nuan ces 3 et 4 se mélangent aux positions décimales 3,1 à 3,
9 tandis que les nuances 5 et 6 se mélangent aux cou leurs intermédiaires 5,1 à 5,9.
La disposition pratique des couleurs de. référence 1 à 24, par exemple de l'un des cercles colorimétriques connus, pour la réalisation de l'exemple II est relative, ment simple. On place les couleurs dans l'ordre des numéros de nuance, sous la forme de bandes juxtapo sées sur un support commun 116. La disposition se présente avantageusement dans un plan (fia. 1) ou sur une bande 1.17 (fig. 30). On peut également prévoir des supports prismatiques 118 (fig. 36) avec bandes de couleur de référence en forme d'anneaux colorés 119.
L'exigence d'un intervalle de deux nuances com plique par contre la disposition. Elle s'obtient, dans une forme d'exécution, grâce à une présentation spé ciale des longueurs des couleurs de référence, par une modification de l'ordre de succession et un changement systématique de l'emplacement des couleurs de la sur face colorée de comparaison 33 à la place de la sur face colorée de référence 32. L'exemple V montre le principe de la disposition pour un intervalle de deux nuances.
EMI0007.0002
<I>Exemple <SEP> V</I>
<tb> Surface <SEP> colorée <SEP> Surface <SEP> colorée
<tb> de <SEP> référence <SEP> 32 <SEP> de <SEP> référence <SEP> 33
<tb> Nuance <SEP> 1 <SEP> Nuance <SEP> 2 <SEP> (Nuance <SEP> 3)
<tb> Nuance <SEP> 3 <SEP> Nuance <SEP> 4 <SEP> (Nuance <SEP> 5)
<tb> Nuance <SEP> 5 <SEP> Nuance <SEP> 6 <SEP> (Nuance <SEP> 7) De la position de base de l'exemple V, les couleurs de référence sont maintenant glissées ensemble parallè lement, de sorte que les échelons de teintes 1, 3 et 5 qui servaient jusqu'ici comme surface de comparaison 32 sont déplacés hors de la zone de travail.
Les.<I>éche-</I> lons de teintes 2, 4 et 6 employés dans l'exemple V comme surface de comparaison 33 sont ainsi amenés à l'endroit de la surface 32, tandis que les teintes 3, 5 et 7 qui se trouvaient jusqu'ici à droite, en dehors des deux zones de travail, sont amenées dans la zone de travail à l'endroit même de la surface 33. Le tableau VI illustre la situation modifiée après le glissement paral lèle.
EMI0007.0005
<I>Exemple <SEP> VI</I>
<tb> Surface <SEP> colorée <SEP> Surface <SEP> colorée
<tb> de <SEP> référence <SEP> 32 <SEP> de <SEP> référence <SEP> 33
<tb> (Nuance <SEP> 1) <SEP> Nuance <SEP> 2 <SEP> Nuance <SEP> 3
<tb> (Nuance <SEP> 3) <SEP> Nuance <SEP> 4 <SEP> Nuance <SEP> 5
<tb> (Nuance <SEP> 5) <SEP> Nuance <SEP> 6 <SEP> Nuance <SEP> 7 Pour l'exécution pratique, on choisit avantageuse ment un support rotatif cylindrique 120 (fig. 27) pou vant en même temps se déplacer axialement (fig. 28 et 28a). Les couleurs de référence sont disposées en bandes parallèles à l'axe et forment des anneaux à la périphérie du support.
La disposition pour un inter valle constant de deux nuances consiste, suivant le principe des exemples III à VI en un anneau de cou leurs de référence 119a, qui est constitué par toutes les nuances de nombres impairs et suivi par un deuxième anneau quelque peu plus large 119c, avec les nuances de nombres pairs manquantes. Au deuxième anneau 119c fait suite un troisième anneau 119e, du même type que le premier anneau 119a, mais ce troisième anneau 119e est décalé rotativement d'une largeur de bande de couleurs de référence (fig. 27).
Si l'on doit maintenant régler successivement les diverses nuances d'un cercle colorimétrique à 24 divi sions comme couleur centrale de la surface de compa raison 32 (et donc comme champ coloré central de référence d'un champ visuel .combiné) l'opération sui vante est nécessaire pour le support 120 des couleurs de référence:
EMI0007.0012
Position <SEP> de <SEP> base <SEP> de <SEP> la <SEP> - <SEP> position <SEP> supérieure <SEP> du
<tb> nuance <SEP> 1 <SEP> support <SEP> 120 <SEP> (fig. <SEP> 28)
<tb> Changement <SEP> de <SEP> la <SEP> nuance <SEP> - <SEP> glissement <SEP> axial
<tb> 1 <SEP> à <SEP> la <SEP> nuance <SEP> 2 <SEP> (fig. <SEP> 28a)
<tb> Changement <SEP> de <SEP> la <SEP> nuance <SEP> - <SEP> mouvement <SEP> de <SEP> recul
<tb> 2 <SEP> à <SEP> la <SEP> nuance <SEP> 3 <SEP> axial <SEP> (fig. <SEP> 28) <SEP> et <SEP> rotation
<tb> du <SEP> support <SEP> de <SEP> la <SEP> largeur
<tb> d'une <SEP> nuance.
<tb> Changement <SEP> de <SEP> la <SEP> nuance <SEP> - <SEP> glissement <SEP> axial
<tb> 3 <SEP> à <SEP> la <SEP> nuance <SEP> 4 <SEP> (fig.
<SEP> 28a)
<tb> Changement <SEP> de <SEP> la <SEP> nuance <SEP> - <SEP> mouvement <SEP> de <SEP> recul
<tb> 4 <SEP> à <SEP> la <SEP> nuance <SEP> 5 <SEP> axial <SEP> (fig. <SEP> 28) <SEP> et
<tb> rotation <SEP> du <SEP> support <SEP> de
<tb> la <SEP> largeur <SEP> d'une <SEP> nuance.
<tb> Etc... La disposition est infiniment compliquée aussitôt qu'on exige un changement rapide de la largeur de l'intervalle d'une nuance à deux nuances. A cet effet, cinq anneaux colorés de référence 119â à 119e' sont placés l'un à côté de l'autre (fig. 29).
La périphérie du support 120' doit maintenant recevoir un nombre double de bandes de couleurs de référence, de sorte que celles-ci n'ont que la moitié de la largeur. On peut toutefois rendre visibles les couleurs de référence dans le champ visuel simultané avec la même dimension que dans le cas de l'emploi d'intervalles de nuances dou bles, en disposant une lentille 21 sur le trajet des rayons lumineux venant des couleurs de référence (fig. 1).
Le déplacement axial est également augmenté dans une mesure correspondante. La succession des diverses nuances est visible à la fig. 29. Le premier anneau de couleurs de référence 119' (anneau infé rieur) porte, comme dans le cas de l'intervalle de deux nuances suivant l'exemple V, douze nuances de numéros impairs, mais deux garnitures de ce genre sont toutefois nécessaires pour pouvoir fermer l'ean- neau qui est maintenant subdivisé en 24 parties. Dans les fig. 27 et 29, ne sont indiquées que les couleurs de référence de la moitié supérieure visible du support.
Le premier anneau 119a' est maintenant suivi d'un anneau 119b', avec toutes les 24 couleurs en succes sion normale continue (1, 2, 3, ... jusqu'à 24). Le troisième anneau 119c, l'anneau central, porte les numéros de nuances pairs 2, 4, 6, 8, etc. jusqu'à 24 et encore une fois 2, 4, 6, 8, etc. jusqu'à 24, parce que, comme indiqué, on a besoin de la double garniture pour fermer l'anneau comportant maintenant 24 subdi visions. Le quatrième anneau 119d' comporte à nou veau toutes les 24 couleurs dans la succession normale continue, mais toutefois ce quatrième anneau, par ana logie avec ce qu'on peut voir dans l'exemple II, !est décalé d'urne nuance par rapport au deuxième annau 119b'.
Le cinquième anneau ou anneau supérieur 119e' correspond exactement, quant à sa composition chromatique, au premier anneau 119â mais il est décalé d'une nuance par rapport à ce dernier, comme on peut le voir normafement dans l'exemple V.
Aux cinq anneaux 119â à 119e' portant les cou leurs de comparaison, correspondent maintenant trois positions _de travail possibles du support 120'. Les positions représentées schématiquement aux fig. 28 et 28a, suivant les exemples V et VI, de même qu'une position centrale entre celles-ci, dans laquelle les anneaux 119b et 119d' sont utilisés dans la succession normale des couleurs sans déplacement axial.
La posi tion supérieure (fig. 28) correspond également, dans le support 120' avec cinq anneaux colorés de référence, à l'exemple V; les nuances impaires de l'anneau inférieur 119a' servent comme surface colorée de comparaison 32 et les nuances paires de l'anneau intermédiaire 119c' servent comme surface colorée de référence 33. Si l'on effectue un déplacement axial du support 120' sur une largeur de deux anneaux (dans la position infé rieure comme à la fig. 28a) cette position de travail correspond maintenant à l'exemple VI. Les nuances paires de l'anneau central 119c' servent comme sur face colorée de référence 32 et les nuances impaires du cinquième anneau 119e servent comme surface colorée de référence 33.
Si maintenant les diverses nuances d'un cercle colorimétrique à 24 divisions sont réglées successivement comme couleurs centrales de la surface de référence 32 (et ainsi comme champ coloré central de comparaison d'un champ visuel combiné) la même opération que celle décrite dans le cas de l'intervalle de nuance double est nécessaire:
EMI0008.0005
Position <SEP> de <SEP> base <SEP> de <SEP> la <SEP> Position <SEP> supérieure <SEP> du
<tb> nuance <SEP> 1 <SEP> support <SEP> des <SEP> couleurs <SEP> de
<tb> référence <SEP> l20' <SEP> (similaire <SEP> à
<tb> la <SEP> fig. <SEP> 28) <SEP> les <SEP> anneaux
<tb> 119a' <SEP> et <SEP> 119c <SEP> sont <SEP> dans
<tb> la <SEP> position <SEP> de <SEP> travail.
<tb> Passage <SEP> de <SEP> la <SEP> teinte <SEP> Déplacement <SEP> axial <SEP> (simi 1 <SEP> à <SEP> la <SEP> teinte <SEP> 2 <SEP> laire <SEP> à <SEP> la <SEP> fig.
<SEP> 28a) <SEP> mais <SEP> sur
<tb> une <SEP> distance <SEP> double, <SEP> de
<tb> sorte <SEP> que <SEP> les <SEP> anneaux
<tb> <I>119e</I> <SEP> et <SEP> 119e' <SEP> parviennent
<tb> en <SEP> position <SEP> de <SEP> travail.
<tb> Passage <SEP> de <SEP> la <SEP> teinte <SEP> Mouvement <SEP> de <SEP> recul <SEP> axial
<tb> 2 <SEP> à <SEP> la <SEP> teinte <SEP> 3 <SEP> (similaire <SEP> à <SEP> la <SEP> fig. <SEP> 28) <SEP> et
<tb> rotation <SEP> du <SEP> support <SEP> de <SEP> la
<tb> largeur <SEP> d'une <SEP> nuance.
<tb> Passage <SEP> de <SEP> la <SEP> teinte <SEP> Déplacement <SEP> axial <SEP> (simi 3 <SEP> à <SEP> la <SEP> teinte <SEP> 4 <SEP> laire <SEP> à <SEP> la <SEP> fig.
<SEP> 28a)
<tb> Passage <SEP> de <SEP> la <SEP> teinte <SEP> Mouvement <SEP> de <SEP> recul <SEP> axial
<tb> 4 <SEP> à <SEP> la <SEP> teinte <SEP> 5 <SEP> (similaire <SEP> à <SEP> la <SEP> fig. <SEP> 28) <SEP> et
<tb> rotation <SEP> du <SEP> support <SEP> sur <SEP> la
<tb> largeur <SEP> d'une <SEP> nuance.
<tb> Etc... L'opération décrite ci-dessus donne, de manière analogue, un intervalle constant de deux nuances.
Le changement de la largeur de l'intervalle sur une distance d'une nuance a pour conséquence que le sup port 120' est amené dans la position centrale. Dans cette position, les nuances du deuxième anneau for ment la surface colorée de comparaison 32, tandis que les nuances du quatrième anneau 119d' servent comme surface colorée de référence 33 (fig. 29). Si les diverses nuances d'un cercle colorimétrique en 24 parties doi vent être réglées l'une après l'autre comme couleur moyenne de la surface colorée de comparaison 32 (et par conséquent comme la surface colorée centrale de comparaison d'un champ visuel simultané) il suffit de faire tourner le support 120' sans déplacement axial.
Pour maintenir le support 120' dans chacune des trois positions de travail, sans toutefois. empêcher la rotation autour de son axe longitudinal, on prévoit des crans d'arrêt qui, lors du déplacement, s'engagent dans des gradins annulaires 122. La fig.29 montre une coupe avec des billes 123 appuyées par des ressorts, qui se trouvent dans des trous d'un pivot fixe 124, qui sert d'axe au support 120'. L'un des deux crans d'arrêt est supprimé dans l'exécution du support 120 pour un intervalle constant de deux nuances, suivant la fig. 27.
Pour des intervalles constants d'une ou de deux nuances, on utilisera pour la comparaison des tein- teures de textile, de soie par exemple, les couleurs de référence sous la forme de bandes 117 de la matière originale, comme indiqué à la fig. 30. Un support de couleurs de comparaison 125, en forme de cône creux (fig. 32), est également avantageux lorsque celui-ci est introduit dans l'appareil avec des échantillons de cou leurs normalisées propres à l'entreprise; ce support peut être changé très rapidement. Il est également pos sible de choisir d'une manière quelconque l'angle sous lequel la surface colorée de référence est disposée par rapport au trajet des rayons lumineux.
Ceci peut être dé irable lorsqu'il s'agit de couleurs de référence avec surface brillante, par exemple de vernis pour le contrôle interne des fabrications., etc.
Quand on désire pour un champ visuel simultané des surfaces colorées de comparaison disposées en sec teurs ou en zones concentriques, il est avantageux de prévoir un support 126 enforme de disque (fig.31). Pour autant que la chose paraisse avantageuse (par exemple pour de très faibles différences de couleurs ou pour des essais de perception des couleurs) les diverses couleurs des surfaces colorées de référence 32 et 33 peuvent être portées sur des faces latérales (par exemple k, 1, m, n, o, p) de deux corps prismatiques 127 et 127' subdivisés en plateaux (fig. 33).
Les divers plateaux peuvent être construits de la manière la plus simple, afin de pouvoir les déplacer individuellement, en les munissant d'alésages 128, 128' avec des rai nures 129,<B>129'</B> et en associant aux axes respectifs 130 et 130' des ressorts de courte longueur 131, comme le montre la fig. 3.3.
Les surfaces colorées de référence peuvent toute fois être formées par une matière pour filtre transpa rente. Dans ce cas, les surfaces colorées de référence, par exemple 32', sont traversées par des faisceaux de rayons lumineux venant des éléments renvoyant la lumière, associés, par exemple 27' (fig. 22). Dans ce cas également, on associe aux surfaces colorées de référence 32' un élément diffusant, par exemple une face perpendiculaire dépolie 132, en vue d'assurer une illumination uniforme.
Les échelles graduées 133 pour les numéros de nuances (fig. 1) des formes d'exécution des fig. 27 et 29 sont avantageusement portées directement sur le support mobile 120 ou 120', soit sur sa partie supé rieure 134,à côté du dernier anneau coloré 119e ou 119e'; ces échelles graduées comportent les numéros de toutes les couleurs de référence qui peuvent arriver à l'endroit de la surface colorée 32.
On lit sur l'échelle graduée le numéro de nuance de la couleur visible dans la zone centrale d'un champ visuel simultané. Dans le cas d'une disposition des couleurs de référence en forme de cône creux, on portera les numéros de nuance sur le bord ou sur l'enveloppe du cône, près de la base de celui-ci et on les amènera, par une position modifiée du miroir 135 (fig.1), sur le passage des rayons renvoyés par les miroirs 46 et 47.
Comme indiqué à la fig. 34, les diverses échelles graduées sont visibles l'une à côté de l'autre dans la fenêtre 12, avec les traits de lecture 13. Les, échelles graduées peuvent être lues sans écartez l'oeil de l'ocu- Taire, en faisant pivoter le miroir de lecture mobile 47 dans le trajet des rayons lumineux, par une rotation du levier SK.
Toutes les grandeurs caractéristiques des couleurs sont visibles ensemble, par l'oculaire, dans l'ordre normalisé par exemple: nuance, position déci male de la nuance, degré de saturation (proportion de blanc), degré d'opacité (proportion de noir), de façon que le résultat de la mesure peut être saisi d'un coup d'oeil comme une combinaison compacte de nombres.
Les échelles graduées pour la saturation et le degré d'opacité s'étendent, suivant le brevet principal, de moins 100 jusqu'à zéro et se poursuivent jusqu'à plus <B>100.</B> Les valeurs négatives signifient que le réglage de la lumière ne s'effectue pas dans le trajet des. rayons lumineux venant des couleurs de référence, mais bien dans le trajet des rayons venant de l'échantillon, car la couleur de celui-ci est plus intense (plus pure) que celle de la couleur de référence présente.
Pour per mettre de distinguer nettement les valeurs mesurées négatives, la série des valeurs mesurées positives est disposée, conformément à l'usage, dans des nomo- grammes à droite des traits de subdivision des échelles graduées, tandis que la série des; valeurs négatives est indiquée à gauche (fig. 34). Grâce à ce symbolisme, on évite également les erreurs de signes lors de la lecture. Il existe en outre d'autres possibilités permettant de construire les échelles graduées pour les diverses. appli cations de manière extrêmement avantageuse.
Tout d'abord, les valeurs négatives évoquées peuvent égale ment être imprimées en négatif (chiffres blancs sur fond noir) (fig.35). Pour des opérations techniques déterminées, comme par exemple le mélange de matières colorantes, il est avantageux de prévoir, outre les échelles graduées 15-17, d'autres échelles graduées par exemple en pour cent.
De même des échelles 15'-17' servant à la lecture des quantités de lumière ou des ouvertures d'écrans et qui présentent une subdivision à peu près logarithmique, peuvent se révéler comme un complément précieux (fig. 10). Un complément particulièrement utile consiste à porter sur les écrans une représentation graphique, par exemple un diagramme triangulaire.
Suivant une forme d'exécu tion, les diagrammes de ce genre ne comportent pas seulement les zones habituelles, jusqu'ici dans les sys tèmes colorimétriques avec les nombres positifs, mais également toutes les zones dans lesquelles l'une des deux mesures est négative, ou même les deux valeurs mesurées présentent chacune un signe négatif pour les grandeurs caractéristiques des couleurs.
La possibilité de voir ici sans aucune manipulation supplémentaire, l'emplacement de la couleur indiquée directement dans un diagramme, offre de grands avantages. L'écran fixe 6-6"' porte la trame du diagramme 136 ou 137, tandis que les deux écrans mobiles 3 et 4 ou 3"' et 4"' présentent en plus de longs traits de graduation 138 et 139, ou 138' et 139', qui se croisent au-dessus du diagramme, et, suivant leur position, caractérisent l'emplacement de la couleur déterminée de l'échan tillon comme point d'intersection des longs traits.
Pour les écrans qui sont guidés parallèlement, la fig.12 représente une forme d'exécution, tandis que la fig. 13 montre une forme d'exécution pour des écrans qui sont montés de manière à pouvoir tourner autour d'un axe commun. Dans la fig. 13, on emploie une partie d'un système de coordonnées polaires avec division logarith mique. Le cercle concentrique utilisé pour la caractéri sation du point d'intersection est repéré par un trait 138' recoupant les prolongements des arcs de cercle à l'extérieur du diagramme.
Sur la circonférence ainsi repérée, l'emplacement de la couleur déterminée pour l'échantillon est repéré par le point d'intersection avec le long trait 139' de l'écran associé, 4 par exemple. Ce diagramme porté directement sur l'appareil facilite la compréhension des relations et montre clairement toute la méthode de la détermination des couleurs. C'est précisément dans le domaine de la détermination des couleurs que l'on rencontre en pratique diverses impré cisions. Même dans une seule et même langue, on n'emploie pas des expressions normalisées.
Il est prévu ici, en raison des difficultés linguistiques internatio nales, de n'employer sur l'appareil aucune plaque indi quant la façon de se servir de celui-ci, mais d'utiliser à cet effet des symboles colorés compréhensibles .sans explications. Tous les boutons de réglage manuel à l'aide desquels on apporte une modification dans la qualité des teintes des couleurs de référence aperçues par l'oeil (les boutons A et B) sont exécutés en rouge (par exemple en matière synthétique).
Le bouton de réglage manuel C, avec lequel on règle la saturation (mélange de blanc), est fabriqué en une matière syn thétique blanche ou en aluminium, tandis que le bouton D, avec lequel on règle le degré d'opacité (mélange de noir), .est exécuté en une matière synthé tique noire ou en ébonite.
De cette manière, la destina tion et la manoeuvre des organes de commande sont caractérisées sans erreur possible, et réellement com préhensibles pour tout le monde, même pour les pro- fanes. Aussi simple et évidente que paraisse cette idée, il faut regretter qu'on ne l'ait jamais mise en pratique jusqu'ici, au grand dommage de la pratique, à laquelle on a toujours offert beaucoup de théorie, mais rare ment des outils efficaces.
On a l'habitude de vérifier chaque appareil de mesure en ce qui concerne sa position de zéro. En ce qui concerne les colorimètres, on a l'habitude de rap porter toutes les valeurs à une surface blanche et dépolie. Dans le cas de la présente forme d'exécution, il est prévu une surface blanche et dépolie 140 et 140' devant chacune des surfaces colorées de référence 32 et 33 (fig.36) et il en est de même éventuellement devant les surfaces 34 et 35. Les deux surfaces blan ches 140 et 140' pour les surfaces colorées de réfé rence 32 et 33 sont avantageusement réunies en une seule pièce, qui est disposée parallèlement aux couleurs de référence, par exemple avec un espacement d'un anneau coloré, et qui peut être raccordé par un fondu.
Lorsque l'appareil n'est pas en service, l'évidement 141 dégage la surface 32 entre les deux surfaces blan ches et dépolies 140 et 140'. La vérification de la posi tion zéro s'effectue. en amenant les deux surfaces blan ches et dépolies 140 et 140' devant les. surfaces colo rées de référence 32 et 33 et en prenant une surface blanche et dépolie du même genre comme échantillon 36.
Les écrans mobiles 2, 3 et 4 sont réglés sur zéro, la position du support des couleurs de référence, par exemple le prisme à douze faces 118 représenté à la fig.36, restant inchangée parce que ce .support est complètement caché par les surfaces dépolies 140 et 140' se fondant l'une dans 'l'autre.. .Lorsque l'appareil fonctionne correctement, tout le champ visuel -combiné apparaît d'une luminosité uniforme.
Les présentes formes d'exécution présentent égale ment des éléments multiples déviant la lumière. Lors de la fabrication de ces éléments suivant le brevet principal, les angles des..surfaces légèrement -inclinées l'une par rapport à l'autre doivent être maintenus exactement. Pour un grand nombre .de pièces,, on fera donc fabriquer des outils spéciaux de grande qualité et d'une haute précision.
Pour de petites séries par contre, ces surfaces seront ajustées, car c'est surtout pour des appareils particuliers destinés à des applica tions spéciales (par -exemple .des -.échantillons de types divers à des distances différentes dans, ou devant l'ap pareil, un agrandissement différent de l'échantillon, etc.) que ces surfaces. doivent pouvoir être amenées dans toutes position angulaire désirée.
A cette fin, sui vant la forme d'exécution représentée à la fig. 37, les diverses surfaces 42a à 42i, légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre, de l'élément multiple déviant la lumière 42 sont dépendantes l'une de l'autre, mais peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre, grâce à des entailles 65, 65'. Dans une forme d'exécution pour neuf endroits d'égalisation (fig. 37), l'une des surfaces. de chaque -groupe, par -exemple la surface b. du groupe abc est rendue solidaire d'un support commun 66. - Ce support 66 possède des moyens de réglage, par exemple des vis sans tête 67, pour régler l'inclinaison nécessaire des surfaces marginales du groupe en ques tion, par exemple a et c.
Les groupes mêmes, par exemple le groupe a, b, c et le groupe g, h, i, peuvent également s'ajuster l'un par rapport à l'autre au moyen d'organes de réglage, par exemple des vis 67' passant dans une tringle 68.
Si l'on -se trouve en présence d'une très ,petite sur face d'échantillon, ou si l'on emploie un champ visuel combiné où les divers champs colorés de comparaison sont disposés au milieu d'une grande surface d'échan tillon, des éléments optiques connus destinés à l'agran dissement, par exemple une lentille 69 ou 69', sont disposés sur le trajet des rayons lumineux, devant ou derrière les surfaces légèrement inclinées l'une par rap port à l'autre des éléments multiples déviant la lumière 42 ou 49 (fig. 1 -et 46).
Les diverses surfaces légère ment inclinées l'une par rapport à l'autre, par exemple 42a à 42i, présentent en outre l'une par rapport à l'autre une inclinaison d'autant plus faible que la dis tance focale de l'élément optique d'agrandissement ci-dessus est plus courte et deviennent éventuellement parallèles l'une à l'antre. Dans ce cas particulier de la construction, l'élément multiple est remplacé par un élément simple déviant la lumière, soit un prisme, soit un miroir 70 (fig. 1), ou bien cet élément peut être complètement supprimé dans une forme d'exécution où l'on ne prévoit aucune déviation du trajet des rayons lumineux.
Suivant une autre forme. d'exécution de l'invention, on décrira ci-après -un groupe de pièces constitutives de type nouveau, possédant aussi bien des propriétés de déviation multiple de la lumière que des propriétés d'agrandissement. Si des surfaces particulières, d'un élément multiple déviant la lumière sont légèrement courbées, on obtient ainsi une convergence des divers rayons de chacun des faisceaux lumineux (neuf) consi- déré individuellement -et .en outre une.convergence .des axes (par exemple 9) de ces faisceaux.
Dans la fig. 38, il s'agit en principe d'un élément multiple 42" qui, comme l'élément 37, consiste en pièces métalliques réfléchissantes suivant le .brevet principal, mais où toutefois les pièces métalliques réfléchissantes 42a" à .42i." sont légèrement convexes (par exemple en forme de miroir creux torique).
Dans d'autres éléments multiples déviant la lumière suivant le brevet principal, l'élément en matière déviant la lumière peut désormais., suivant une forme d'exécution, avoir l'une .de ses -surfaces convexes (fig. 39 et 41), à travers laquelle passent tous les fais ceaux lumineux, placés devant ou derrière les surfaces légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre 49a à 4-9i. La fi-. 42 -représente un exemple d'exécution :ana logue, de forme ronde, avec les surfaces planes 58.
La fig. 40 représente un autre exemple d'exécution. Ici la surface convexe est formée par l'une des faces perpendiculaires d'un -élément multiple déviant la lumière suivant la fi,-. 8 du brevet principal.
Si l'on désire -un élément plan d'un seul côté et si l'on admet des frais d'outillage plus élevés, chacune des diverses surfaces légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre 49a'' -à 49i.", est munie en supplé ment d'une légère courbure (fig. 43).
Une variante :qui présente des avantages en ce qui concerne des défauts de formation de l'image consiste de l'image, :consiste à associer à chacune des ,diverses surfaces légèrement inclinées l'une -par :rapport à -l'autre -49a"' à=49i''' une surface convexe propre 55a à 551 (fig. 44). La 6g.45 représente une exécution ronde -analogue 57", .dans laquelle une surface convexe 56 est associée -à chaque surface plane 58.
Ces surfaces convexes -associées aux diverses sur faces légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre peuvent, chacune pour soi, être placées sur des lentilles propres, mais on -peut toutefois également disposer toutes ces surfaces directement sur les surfaces de l'élément déviant la lumière.
Si un élément multiple diffractant la lumière suivant le brevet .principal est construit, suivant les princpes exposés ici, la surface plane qui se trouve.placée sous un angle aigu-par rap port au trajet des rayons lumineux peut,- par exemple, sorter la surface convexe. \Si, d'autre part, un élément multiple déviant la lumière suivant le brevet principal est construit, conformément aux principes exposés -ici, dans ce cas, une face perpendiculaire est munie de la surface convexe. D'autres variantes peuvent être cons truites sans difficulté, en se basant sur les exemples d'exécution décrits jusqu'ici.
La surface multiple interrompue 43,-de-préférence réfléchissante, qui détermine la -forme et la division.du champ visuel combiné, se trouve, suivant -le -but -de l'application, -soit incorporée dans une position fixe à l'appareil, soit montée de manière à être interchan geable. Il faut voir ici la fréquence avec laquelle se produit ce changement.
Pour des changements très fréquents:, il est :recommandé de prévoir un plateau oblique 142, portant .quelques :surfaces multiples inter rompues 43, de construction différente (conformément aux formes d'exécution -décrites .dans le :brevet :prin cipal) (fia. 46).
Il peut parfois -être avantageux, par exemple pour des essais.de perception des couleurs, de munir diver--es surfaces .43' d'une -teinte de préférence mate,(fig.:52). Des surfaces multiples interrompues -43', :
interchan geables individuellement, se présentant sous la forme de bandes coulissantes (fig.52), peuvent être très précieuses en vue -des -essais de perception des .cou leurs, quand il s'agit de personnes voulant simuler une impossibilité de distinguer les couleurs qui, pour cette raison, se. sont mises au courant des formes d'exécu- tion des -champs visuels combinés incorporés à l'appa reil, et que l'on :veut vérifier de ce fait avec un nou veau champ visuel combiné ayant un' aspect tout. à fait différent.
Si l'emploi de plusieurs :surfaces multiples inter rompues, disposées sur un plateau incliné 142, doit être combiné avec la possibilité d'introduire une seule bande 43', on devra prévoir, outre les guides de la partie arrière 156 du boîtier, une découpure 143, de .la dimension d'un champ visuel, dans le plateau incliné 14.2 (fig. 46).
On ne peut exécuter des .formes de construction déterminées pour :des champs -visuels combinés dans le plateau incliné 142 décrit. -Pour des champs visuels combinés de ce genre, (par exemple pour des arrange ments suivant les fig. 14, 14a, 15 et 16 du brevet prin cipal, il se recommande d'utiliser un plateau horizontal 144, muni éventuellement d'une découpure 145 (fig. 1), pour une combinaison avec une surface mul tiple interrompue 43'- coulissante. La fig. 49 représente une -coupe -verticale dans un plateau horizontal 144.
Pour la mise en oeuvre des différents stades supplé mentaires du procédé suivant les principes exposés ici, par exemple pour la modification des lignes-limites .entre les couleurs de comparaison au de référence et la cou leur échantillon dans un champ visuel combiné, on dis posera la surface multiple interrompue 43, par exemple sur un organe de support 146, de manière qu'elle puisse se, déplacer, contre la résistance d'un élément élastique 14.7, sur une fraction de la largeur du champ visuel. Les fig. 47 et .48 représentent une disposition de ce genre, dans laquelle le déplacement est: obtenu par la maoeuvre d'un bouton-poussoir 148 (fig. 3).
Pour autant qu'au lieu d'une .seule surface multiple .interrompue 43, l'on utilise un plateau hori zontal 144, déjà mentionné, pouvant tourner autour d'un axe 149 (fig. 1) qui est représenté en coupe dans l'exemple de la fig. 49, où il est complètement exécuté en une matière transparente, et qui, porte plusieurs sur faces multiples interrompues 43, on montera le support mobile .15.0 de l'axe 149 .de manière analogue, de façon qu'il puisse se déplacer .au moyen d'un bouton- poussoir 1.48', contre la résistance d'un élément élas tique, par exemple un ressort de.compression 147'.
Il s'agit simplement ici que la disposition puisse provo quer un mouvement dans le champ visuel combiné, pour lequel un millimètre suffit la plupart du temps.
Pour la mise en oeuvre de tout stade du procédé où la couleur de l'échantillon, ou la couleur de com parai on, est rendue momentanément invisible dans le champ visuel combiné, on prévoit un tiroir de recou vrement 151, représenté -schématiquement à la fig. 50 et:qui est par exemple déplacé vers l'arrière, au moyen d'un levier 152 du type des interrupteurs basculants bien connus..
Pour autant que l'on.désire, par exemple que le champ visuel combiné apparaisse momentané ment comme coloré entérement de l'unique couleur de l'échantillon, ..on montera la :surface multiple inter rompue 43 directement sur le tiroir 1:51 (fig. 50). Lors qu'on manoeuvre le levier 152, la surface 43 -saute hors du trajet des-rayons lumineux et les surfaces Zolo- rées de référence qu'elle -réfléchit normalement Aispa- raissent du champ visuel.
Pour la mise en oeuvre de tout stade du procédé où la couleur échantillon ou bien la couleur de compa raison est remplacée momentanément par une impres sion vi=nelle de couleur -différente, par :exemple -une impression visuelle achromatique, on .emploie égale ment un tiroir de recouvrement 15l', .similaire à celui décrit précédemment, et qui est .disposé, par .exemple, sur le trajet des rayons lumineux .venant de l'échan tillon, sous la surface multiple interrompue 43, . ou sous le plateau horizontal 144 (fig. 1), ou sous -le plateau incliné 142 (fi-. 46).
La surface du tiroir<B>151'</B> est munie de la couleur de remplacement désire. La manoeuvre du levier 152' .dégage la vue de .l'échan tillon, ou recouvre celui-ci avec la -teinte de rempla cement. Si au lieu .de cela, c'est le trajet des rayons lumineux venant des couleurs de référence qui est interrompue, il faut prévoir une disposition du même genre entre l'installation optique pour le mélange de la lumière, par exemple le jeu de plaques en verre 38, et le miroir réfléchissant 40, de préférence dans un plan normal au trajet des rayons lumineux.
Pour la mise en oeuvre de tout procédé où s'effec tuent des vérifications du champ visuel .combiné ren forçant les contrastes, afin de percevoir plus clairement les petites différences de couleur, il est prévu des -pla teaux 153 avec filtres colorés 154 dispo-és dans le trajet des rayons lumineux, entre la surface multiple interrompue 43 et les oculaires Oc I à Oc Il:I (fig. 1 .et 3). Afin de pouvoir construire un grand nombre d'ap pareils avec l'uniformité requise, on a apporté une attention particulière à la construction du boîtier.
Dans la, fabrication .d'un -.grand nombre de pièces, il faut tenir compte que les appareils présentent entre eux des divergences conduisant à des valeurs mesurées diffé rentes. Si l'on fabrique des appareils optiques avec les méthodes ordinaires de la fine mécanique, une grande précision de fabrication est nécessaire et un ajustage soigneux est en outre indispensable. L'ajustage est une opération. coûteuse et une .entrave dans la production d'un grand nombre de pièces.
Suivant les principes exposés ici, on a donc main tenu le trajet des rayons lumineux dans un seul plan, de sorte qu'il est possible de disposer tous les éléments optiques dans un même plan et de les fixer dans un plan parallèle à celui-ci.
Le boîtier G est donc fait en deux parties: 155 et 156 de dimensions à peu près identiques (fig. 52 et 53) et séparées approximativement dans le plan 157 du trajet des rayons lumineux.
Les deux parties de boîtier 155 -et 156 sont cons truites strictement suivant les -directives pour la fabri cation de pièces moulées -en matière synthétique et peuvent se fabriquer chacune avec un outil <B>de</B> presse consistant simplement en un poinçon et une chemise (sans parties mobiles telles que mâchoires, coulisseaux etc.), tant en résine synthétique qu'en métal léger extrudé.
Les deux parties du boîtier 155 et 156 sont percées de trous pour les.organes .de réglage se trou vant - à Eextérieur . et les . oculaires et protègent les organes et les pièces en mouvement se trouvant à l'in térieur, non seulement contre une lumière gênante, mais également contre la poussière. Les divers éléments de fixation pour les pièces optiques se trou vant directement sur le trajet -des rayons lumineux se trouvent tous sur la partie arrière 156 et sont moulés en même temps, sous une forme de type nouveau, de sorte que l'on peut garantir le maintien précis des diverses positions angulaires et des distances des pièces optiques, même pour une fabrication en grande série.
En partant des mêmes points de vue, les éléments ren voyant la lumière 27 à 30 ont été disposés dans leurs guides cylindriques de centrage ou de réglage 113, dans la partie avant 155 avec laquelle ils ont été moulés d'une pièce. De cette façon, la position et la distance correctes de chacun des divers éléments ren voyant la lumière 27 à 30 sont également garanties sans ajustage en série. Grâce à ces mesures consistant à diviser les éléments du trajet des rayons lumineux en deux groupes et à les disposer alternativement sur la partie avant et sur la partie arrière du boîtier, les divers éléments de la construction sont facilement accessibles pour le montage.
L'espace existant autour des divers éléments suffit pour pouvoir éventuellement automatiser leur production et leur montage.
On peut ainsi utiliser complètement pour la pre mière fois tous les avantages d'un moulage et d'un montage rapides pour la fabrication d'un appareil des tiné à la détermination des couleurs.
En ce qui concerne les miroirs, les plaques de verre et les pièces optiques similaires, il est prévu, suivant une forme d'exécution, des éléments de fixation 160 étagés, moulés en même temps:, avec écrous enrobés 161 (ou avec filets taillés simultanément sur une machine multibroche). En face de chaque élément de fixation 160, se trouvent des saillies 162 à surfaces de guidage obliques 163 et 163' avec lesquelles coopèrent des contrefaces obliques 164 et 164' d'une petite plaque de recouvrement 165 (fig. 66).
La plaque 165 s'appuie élastiquement sur un pla teau 166 en caoutchouc mousse et est fixée au moyen d'une vis 167. Lorsqu'on visse cette dernière, les contrefaces 164 et 164' glissent en descendant sur les surfaces de guidage inclinées 163 et 163' et la mâchoire de serrage 168 fixe l'élément optique à main tenir en place, par exemple une plaque de verre 37 (fig. 64).
Afin de réduire les risques <B>de</B> casse, on aug mentera quelque peu les distances entre l'élément de fixation 160 et la mâchoire de serrage 168 et l'on introduira entre ceux-ci des pièces intercalaires, en caoutchouc mince, en carton souple, en matière syn thétique élastique, etc.
Afin de pouvoir manipuler commodément l'appa reil, on a prévu dans le boîtier un oculaire double Oc I et Oc II. Si l'on entoure ce double oculaire d'un écran 170 en caoutchouc mousse (fig.63), l'appareil peut s'utiliser sans enlever les lunettes, ce qui représente une grande facilité pour le porteur de celles-ci. On évi:e en effet ainsi la lumière venant sur les côtés et une réflexion parasite dans les verres de lunettes.. Pour l'emploi alterné des oculaires Oc I et Oc II, il est prévu pour chacun un miroir 171 et 172, fixe et dis posé obliquement, ainsi qu'un miroir rotatif 174 pou vant tourner de 90 en manoeuvrant un organe de réglage 173.
Lorsqu'on emploie des éléments optiques connus comme tels pour la division des rayons lumineux, les deux oculaires peuvent également s'utiliser simultané ment, mass l'intensité lumineuse de l'agencement est réduite de moitié.
Les déterminations de couleurs doivent exiger un temps aussi réduit que possible, surtout dans les contrôles faits à l'usine, parce que les couleurs se tra vaillent dans des états variables et sèchent par exemple pendant la mesure. Comme la décision au sujet de mesures de correction éventuelles doit la plupart du temps être prise par plusieurs personnes, on prévoit ici un troisième oculaire Oc III pour un deuxième observa- Leur. Pour ce troisième oculaire, on pourrait prévoir pour la division des rayons lumineux, une plaque en verre inclinée,
ou un miroir semi-transparent en posi- tion fixe sur le trajet de ceux-ci. Si l'on veut toutefois éviter la perte de lumière à laquelle on s'expose ainsi, on glissera un miroir ordinaire <B>175</B> dans le trajet des rayons lumineux (fig.1). Pendant que le premier observateur travaille aux oculaires Oc I et Oc II et règle la détermination. à l'aide des boutons de réglage manuels A, B et C,
le deuxième observateur peut introduire momentanément son miroir 175 dans le trajet des rayons lumineux et contrôler le réglage. Le miroir 175 se trouve avantageusement avec l'oculaire Oc III sur un support commun 176 qui est déplacé au moyen d'un organe de manoeuvre 177 (fig. 3).
La détermination des couleurs. fluorescentes exige une lampe à tube de quartz fournissant une lumière ultraviolette. Les lampes à tube de quartz de la cons truction ordinaire ne peuvent pas être utilisées, parce que ces lampes dégagent une grande chaleur et que toute la face avant 1 de l'appareil et donc également les couleurs de comparaison, ou de référence, serait éclairée.
On prévoit donc (fig. 63) une enveloppe amo vible 180 avec un. ventilateur de refroidissement 181, ceci permet de ne placer qu'une petite lampe 182 dans cette enveloppe tubulaire<B>180,</B> refroidie par le ventila teur<B>181</B> et de la rapprocher très près, directement devant la plage transparente 7 de la partie avant 155 du boîtier, associée à l'échantillon 36. A l'intérieur du boîtier G est prévue, dans l'ouverture T, une large rai nure 184 (fig. 3) pour un filtre ultraviolet 185 (verre noir).
Des essais ont montré qu'après une durée d'éclairage ininterrompu d'une heure par une lampe en quartz, de ce type 182, adaptée et refroidie, l'enve loppe cylindrique<B>180</B> ne montre, lorsqu'on la touche avec la main nue, qu'une température légèrement supé rieure à celle du corps.
Comme déjà indiqué, la présente description concerne surtout la construction d'un appareil uni versel, pouvant s'appliquer aux échantillons des types les plus divers. C'est pour cette raison que le trajet des rayons lumineux a -été prévu -de telle façon que les rayons venant de l'échantillon passent entre les écrans 2, 3, 4 et 6 et l'élément multiple déviant la lumière 42, dans une pièce spéciale interchangeable à encastrer.
Des pièces de ce genre 48', qui seraient construites de manière similaire à un chargeur, peuvent se glisser dans un évidement<B>186</B> de la partie arrière 156 du boîtier et se fixer à l'aide d'organes de fixation, tels que des vis moletées<B>187</B> et 187', s'engageant dans les trous taraudés l8:8 et 188' (fig. 3 et 52).
Suivant une forme d'exécution, ces pièces interchangeables sont exécutées suivant la consistance ou l'état d'agrégation des échantillons respectifs, tant au point de vue des éléments qui maintiennent l'échantillon à la place décrite pour la détermination, que sous le rapport de la position de l'élément renvoyant la lumière 31. Les diverses pièces 48' se distinguent, d'après leur utilisa tion, par leur orientation inférieure et leur disposition par rapport au trajet des rayons lumineux venant de l'échantillon.
Suivant la position de l'élément renvoyant la lumière 31 disposé dans la pièce interchangeable, les rayons lumineux destinés à l'éclairage de l'échantillon et entrant par la plage transparente 7 et l'ouverture 7' du bolier, sont dirigés verticalement vers le bas, obli- quement vers le bas, obliquement vers le haut ou hori- zontalement sur l'échantillon respectif pour éclairer celui-ci par réflexion ou par transparence.
De cette manière, les angles d'éclairage diversement définis -et en partie déjà normalisés sont réalisables et il en est de même pour toute direction. d'éclairage désirée. Les éléments renvoyant la lumière 31 sont avantageuse ment fixés à demeure dans les différentes pièces inter changeables.
Pour autant que l'on désire des angles d'éclairage variables, l'élément 31 est monté rotativement et la face extérieure de la pièce interchangeable (par exemple 48d' de la fig.52) est munie d'un bouton rotatif 190 et d'une échelle graduée 191. L'angle sous lequel est observé l'échantillon dépend de la position angulaire du miroir réfléchissant 41, qui est dirigé, par rapport au trajet des rayons lumineux venant de l'échantillon, verticalement vers le bas, obliquement vers le bas ou obliquement vers le haut (fig. 1 et 46). De cette façon, on peut réaliser tous les angles d'observation désirés. Si l'on observe direc tement un échantillon, par exemple un liquide 36"' dans une cuvette 193 (fig. 58) le miroir de renvoi 41 est supprimé.
On peut donc envisager toute combinaison sou haitée d'angles d'éclairement quelconques et d'angles d'observation quelconques. On appliquera en général les dispositions d'échantillons représentées aux fig.54 à 62. A côté de chaque pièce 48'à 48h' représentée en perspective, le schéma de principe correspondant montre l'allure du trajet des rayons lumineux à l'inté rieur de la pièce encastrée interchangeable en question.
EMI0013.0016
Eclairage <SEP> à <SEP> 45 <SEP> Observation <SEP> à <SEP> 90 <SEP> (fig. <SEP> 54).
<tb> Telles <SEP> sont <SEP> les <SEP> conditions <SEP> normales <SEP> de <SEP> comparaisons <SEP> normalisées <SEP> dans <SEP> la <SEP> norme <SEP> DIN <SEP> 5033. <SEP> C'est <SEP> la <SEP> couleur
<tb> des <SEP> surfaces <SEP> qui <SEP> est <SEP> observée <SEP> et <SEP> l'effet <SEP> de <SEP> brillance <SEP> est <SEP> éliminé.
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 45 <SEP> Observation <SEP> à <SEP> 90 <SEP> (fig. <SEP> 54 <SEP> et <SEP> 62)
<tb> avec <SEP> lumière <SEP> ultraviolette, <SEP> de <SEP> la <SEP> couleur <SEP> fluorescente <SEP> des <SEP> surfaces..
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 45 <SEP> vers <SEP> le <SEP> haut <SEP> Observation <SEP> à <SEP> 90 <SEP> vers, <SEP> le <SEP> bas <SEP> (fig.
<SEP> 57)
<tb> Ceci <SEP> est <SEP> une <SEP> disposition <SEP> pour <SEP> la <SEP> détermination <SEP> de <SEP> poudres, <SEP> granulés, <SEP> etc. <SEP> ainsi <SEP> que <SEP> pour <SEP> l'observation <SEP> de <SEP> la
<tb> couleur <SEP> superficielle <SEP> des <SEP> liquides, <SEP> tels <SEP> que <SEP> des <SEP> huiles, <SEP> des <SEP> graisses, <SEP> mordants <SEP> pour <SEP> bois, <SEP> etc.
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 45 <SEP> vers <SEP> le <SEP> haut <SEP> Observation <SEP> à <SEP> 90 <SEP> du <SEP> bas <SEP> (fig. <SEP> 57)
<tb> avec <SEP> lumière <SEP> ultraviolette.
<tb> Disposition <SEP> pour <SEP> la <SEP> détermination <SEP> de <SEP> la <SEP> couleur <SEP> fluorescente <SEP> des <SEP> poudres, <SEP> granulés, <SEP> surfaces <SEP> de <SEP> liquide <SEP> etc.. <SEP> .
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 90 <SEP> Observation <SEP> à <SEP> 45' <SEP> (fig.
<SEP> 55)
<tb> Cette <SEP> disposition <SEP> permet <SEP> l'observation <SEP> inclinée <SEP> des <SEP> surfaces.
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 90 <SEP> Observation <SEP> sous <SEP> 45 <SEP> (fig. <SEP> 55)
<tb> avec <SEP> lumière <SEP> ultraviolette.
<tb> Disposition <SEP> pour <SEP> la <SEP> détermination <SEP> des <SEP> couleurs <SEP> fluorescentes <SEP> des <SEP> surfaces <SEP> dans <SEP> l'observation <SEP> inclinée.
<tb> Eclairage <SEP> à <SEP> 60 <SEP> Observation <SEP> sous <SEP> 60, <SEP> (fig. <SEP> 56) Observation du degré de brillance des surfaces. Dans cette disposition, la surface de l'échantillon est observée en intercalant un élément diffusant, par exemple un verre dépoli 196.
On peut également adopter la même disposition sous les angles normalisés indiqués dans la norme DIN 5033 pour la position dite renversée , où la normale à la surface de l'échan tillon est réglée avec un angle de 22,5 par rapport à la direction d'éclairage et d'observation, ce qui permet un angle d'éclairage de 67,5 et un angle d'observation de la même valeur.
Eclairage par transparence sous 0 . Observation sous 0 (fig. 58). Disposition pour l'observation d'échan tillons transparents. Entre l'élément renvoyant la lu mière et l'échantillon, par exemple un liquide 36"' dans une cuvette 193', est placé un élément diffusant, par exemple un verre dépoli 196'.
La cuvette 193' peut s'in.- troduire dans la pièce encastrée 48d' par l'ouverture 200.
EMI0013.0040
Eclairage <SEP> par <SEP> transparence <SEP> sous <SEP> un <SEP> angle <SEP> de <SEP> 15 <SEP> à <SEP> 0 <SEP> Observations <SEP> sous <SEP> 09 <SEP> de <SEP> liquides <SEP> ou <SEP> de <SEP> gaz <SEP> clairs,
<tb> éclairés <SEP> plusieurs <SEP> fois <SEP> par <SEP> transparence <SEP> (fig. <SEP> 59) L'éclairage multiple par transparence augmente l'absorption.
Si l'on devait, par exemple pour un liquide clair,. utiliser une couche plus épaisse, dans cette disposition il suffit -de cuvettes de dimensions normales, avec une épaisseur de couche de 30 à 50 mm qui remplacent par un éclairage par transpa rence multiple une épaisseur de couche trois fois, éven tuellement cinq fois ou même plus, supérieure.
EMI0014.0000
Eclairage <SEP> vertical <SEP> par <SEP> transparence <SEP> sous <SEP> 0 <SEP> Observation <SEP> sous <SEP> 0 <SEP> de <SEP> liquides <SEP> concentrés, <SEP> en <SEP> couche
<tb> très <SEP> mince., <SEP> par <SEP> exemple <SEP> sur <SEP> les <SEP> plaques <SEP> en <SEP> verre <SEP> des
<tb> microscopes <SEP> (fig.
<SEP> 61)
<tb> La <SEP> pièce <SEP> encastrée <SEP> 48g' <SEP> possède <SEP> une <SEP> fente <SEP> 209, <SEP> par <SEP> laquelle <SEP> est <SEP> glissé <SEP> un <SEP> échantillon <SEP> 36"", <SEP> par <SEP> exemple <SEP> une
<tb> goutte <SEP> de <SEP> mordant <SEP> pour <SEP> bois <SEP> se <SEP> trouvant <SEP> entre <SEP> les <SEP> plaques <SEP> en <SEP> verre <SEP> 208 <SEP> et <SEP> 208' <SEP> d'un <SEP> microscope <SEP> (comme <SEP> dans
<tb> les <SEP> chambres <SEP> de <SEP> comptage <SEP> pour <SEP> l'étude <SEP> du <SEP> sang)
.
<tb> On <SEP> peut <SEP> également <SEP> envisager <SEP> la <SEP> même <SEP> disposition <SEP> pour <SEP> les <SEP> films <SEP> en-couleur.
<tb> Eclairage <SEP> direct <SEP> en <SEP> lumière <SEP> ultraviolette <SEP> transversalement <SEP> Observation <SEP> sous <SEP> 0 <SEP> de <SEP> la <SEP> couleur <SEP> fluorescente <SEP> de
<tb> à <SEP> la <SEP> direction <SEP> d'observation. <SEP> liquides <SEP> ou <SEP> de <SEP> gaz <SEP> dans <SEP> des <SEP> cuvettes <SEP> (fig. <SEP> 60) Dans cette disposition, l'élément 31 renvoyant la lumière est supprimé et à sa place, se trouve la cuvette 193"' avec l'échantillon 36"'. Les fig. 54 à 62 et les schémas de principe associés représentent les pièces constitutives suivantes.
Les fig.54 à 61 représentent des éléments ren voyant la lumière, sous la forme de corps cylindriques 112 suivant la fi-. 62 montre une surface réfléchissante oblique 115, 195, 195',<B>195"</B> et 195"' désignent les ouvertures dans la plaque de fond des pièces inter changeables (fia. 54, 55, 56 et 62). La fig. 56 montre un petit verre dépoli 196 et la fig. 58 montre un band verre dépoli 196'. La fig. 57 représente une ouverture d'introduction 197 pour une cuvette 193 avec un échantillon pulvérulent 36"; la cuvette 193 est sup portée par une plaque d'appui 198 avec une ouverture 199.
Les pièces interchangeables 48d, 48e' et 48f' représentées aux fig. 58, 59 et 60 possèdent dans leurs parois arrière de grandes ouvertures 200; 200' et 200" pour l'introduction des cuvettes. A la fi,-.. <B>59,</B> un miroir oblique 201 avec une ouverture 202 ainsi qu'un élément diffusant par exemple une surface dépolie 203, sont placés dans, une pièce interchangeable 4$e', en vue de l'éclairage multiple par transparence d'échan tillons 36"'.
A la fig. 60, la lumière incidente arrive directement sur une cuvette 193"', sans l'emploi d'un élément ren voyant la lumière. Avec la lumière ultraviolette; l'échantillon 36"' montrera un phénomène de fluores cence, observé transversalement à la dirction d'éclai rage contre un arrièrerplan obscur. Dans l'exemple représenté, cet arrière-plan obscur consiste en une chambre 204, noircie intérieurement et munie d'une fenêtre 205.
Pour la disposition décrite à la fig. 61, en vue de la détermination de la couleur de couches minces 36"", outre l'élément renvoyant la lumière 31', un miroir de renvoi 206 et un élément diffusant, par exemple une surface dépolie. 207, sont nécessaires. L'échantillon 36"", se trouvant entre les verres minces d'un micro scope 208 et 208', est observé à travers une fente 209, sur une saillie d'appui 210 avec une ouverture 211, par l'intermédiaire du miroir de renvoi 41.
Comme on peut le voir facilement, toutes les conditions de comparaison habituelles ainsi que d'au tres sont réalisables. L'échange des diverses pièces interchangeables 48' n'exige que peu de manipulations. On peut équiper la plaque de fond 213- de pièces inter changeables, par exemple 48a' (fïg. 6 et 55) avec des éléments permanents 214 coopérant avec une plaque en acier<B>215</B> et retenant les échantillons minces 36 contre la plaque 213 (fi-. 6 et 63).
Au lieu d'une simple cuvette comme 193', on peut employer une cuvette transparente 212, par exemple pour le contrôle de la fabrication de produits à mesurer en mouvement. Si l'on doit faire disparaître la structure gênante des tissus par exemple, on peut équiper une pièce interchangeable d'un vibrateur ou d'un rotor monté sur la plaque 213.
Le domaine de tolérance de couleur tridimension nelle nécessaire pour la détermination des couleurs, qui résulte des trois espaces de tolérances, la plupart du temps de largeurs différentes, pour les différences de teinte, de saturation et de degré d'opacité, constitue en pratique une complication. Six valeurs limites et trois valeurs imposées n'interviennent simultanément dans aucun autre domaine. C'est pour cette raison que l'on prévoit ici une construction du boîtier en vue d'une coopération avec les organes de commande.
A chaque bouton de réglage manuel B, C et D; des butées régla bles sont prévues pour les valeurs limites dé-sirées des diverses espaces de tolérances. La partie arrière 156 du boîtier possède, près des divers boutons de réglage B, C et D; des renfoncements 216 s'étendant oblique- ment (fig. 5).
Les boutons de réglage B, C et D possèdent, dans une certaine forme d'exécution, une série de petites vis 217; disposées par exemple en couronne qui, suivant les besoins, peuvent se dévisser individuellement, ou deux par :deux, de la face arrière 218 par exemple du bouton 5- (fig.5). pour pénétrer à des profondeurs appropriées dans les renfoncements cités 216 et se visser par exemple dans la rainure annulaire: 216' de la partie arrière 156 du boîtier (fig. 52).
Comme les ren forcements 216 ou les rainures annulaires 216' s'éten dent obliquement, on peut régler à volonté, par le choix de l'une des petites vis 217 et leur engagement à des profondeurs différentes, le point auquel la pointe des vis, par une rotation du bouton de réglage B par exemple, rencontre la résistance de la surface 219 du fond de la rainure annulaire 216'.
Pratiquement le réglage s'effectue comme suit. Supposons que les butées doivent être réglées pour un espace de tolérance chromatique de plus ou moins deux dixièmes de nuance pour une couleur 24,2. Les valeurs limites d'une teinte 24,2 0,2 sont donc 24,0 et 24,4. Il faut donc régler au bouton B les repères sur 0,0 @et 0,4, la nuance entière 24 étant réglée séparé ment au moyen du bouton de réglage manuel A.
Le miroir de lecture 27 est amené dans un fondu (au moyen du levier SK) et l'on jette un coup .d'oeil par l'oculaire en faisant tourner le bouton. A, pour amener le nombre 24,0 au repère de lecture 13 (fig. 34 et 35). On fait alors tourner le bouton de réglage manuel B jusqu'à ce que la valeur 24,4 coïncide avec le repère de lecture 13. Ensuite, on fait tourner jusqu'à la butée la petite vis 217 de la fig.52 qui se trouve à droite de la vis inférieure 217' de la couronne se trouvant verti calement en-dessous du bouton B.
La vis 217 est ainsi amenée au contact- de la partie supérieure du fond incliné 219 de la rainure annulaire 216' et ne peut plus tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. On fait tourner maintenant quelque peu le bouton de réglage manuel en sens inverse des aiguilles d'une montre et l'on contrôle si, lors d'une nouvelle rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, la butée est juste et si, en regardant par l'oculaire la valeur limite désirée (dans l'exemple actuel: 24,4) se trouve bien au repère de lecture.
On fait ensuite tourner le bouton de réglage manuel en sens inverse des aiguilles d'une montre, en contrôlant par l'oculaire Oc I ou Oc II, jusqu'à ce que la deuxième valeur limite 24,0 se trouve en face du repère 13. On fait ensuite tourner une deuxième petite visa par exemple 217" (fig. 3) qui se trouve devant la vis mentionnée 217 (considéré en sens inverse des aiguilles d'une montre), jusqu'à la butée. Le réglage est à nouveau contrôlé par une légère rotation dans le sens des aiguilles d'une montre et en sens inverse.
Après une correction fine éven tuelle, les butées sont réglées et le déplacement du bouton de réglage manuel B est limité à 0,2. On effectue la même opération en ce qui concerne les valeurs de tolérance des deux autres échelles graduées pour la saturation et le degré d'opacité, au moyen des boutons de réglage manuels C et D. L'appareil est ainsi réglé sur une combinaison de valeurs de tolérance de couleur.
Si maintenant l'on contrôle une couleur avec l'appareil ainsi réglé, pour voir si elle se trouve encore dans le domaine de tolérance tridimensionnelle admise, on règle d'abord les valeurs imposées, puis on intro duit l'échantillon 36. On cherche maintenant à régler sur l'égalité visuelle la couleur de l'échantillon<B>16,</B> par exemple à l'endroit d'égalisation grossière se trouvant au centre du champ visuel combiné, pour voir si à cet endroit le champ coloré de comparaison et le champ coloré de l'échantillon .se fondent visiblement l'un dans l'autre, de la manière connue.
Si ceci est possible, la couleur essayée se trouve dans le domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle admise. Un réglage exact sur l'égalité n'est pas nécessaire, pour autant qu'aucun des boutons de réglage ne vienne se placer complète ment contre sa butée. Dans le cas où un ou même deux boutons de réglage se trouvent contre l'une de leur butées, quelle que soit celle-ci, la couleur de l'échantillon se trouve entre les limites de tolérance.
Quand par exemple, on ne peut que rester en-dessous de la saturation et qu'aucun dépassement visuel n'est possible, parce que le mouvement du bouton de réglage C est empêché par une de ses butées, c'est que la valeur limite en question pour la saturation est net tement dépassée.
Le contrôle peut s'éffectuer rapidement, d'abord successivement avec chacun des boutons de réglage manuel B, C et D seuls, ensuite deux à deux, en les déplaçant synchroniquement - (dans le sens des aiguilles d'une montre, puis en sens inverse); en les déplaçant ensuite d'eux à deux, en sens contraires, et enfin par le réglage des positions extrêmes (écart de teinte maximum, écart -de saturation maximum, écart de degré d'opacité maximum, dans le sens plus.
et ensuite dans le sens moins .) On peut de cette façon rendre visible continuellement dans le champ visuel combiné toutes. les couleurs admises et toutes les cou leurs se trouvant en dehors des tolérances sont blo quées par les butées :des boutons de réglage manuels et ne peuvent être réglées. Les procédés et l'appareil décrits représentent une contribution importante à l'introduction des normes de couleur dans la pratique.
Le champ visuel combiné complété par des stades supplémentaires du procédé, comme le fait de rendre momentanément des couleurs invisibles, des impressions colorées différentes, le mou vement dans le champ visuel et les vérifications sup plémentaires au moyen de filtrages offrent, par la com- binaison de ces possibilités dans un seul petit appareil, un confort visuel qui n'a pas été atteint jusqu'ici pour l'appareil visuel humain.
Les divers types d'éléments multiples déviant la lumière que l'on a décrit avec grossissement simultané, offrent en outre la possibilité de fabriquer un type de loupe chromatique . Celui qui en pratique devait effectuer jusqu'ici des comparai sons de couleur sans assistance quelconque utilisera volontiers ce nouvel outil qui lui permettra d'obtenir des résultats de mesure précis.
*Les divers types d'écrans que l'on a décrits permet tent l'application pratique du procédé dans tous les buts que l'on peut imaginer. Les diverses exécutions des éléments renvoyant la lumière permettent une adaptation quelconque de la construction, aussi bien en ce qui concerne l'encombrement que les conditions d'éclairage respectives, surtout à la lumière du jour dif fuse normale, et permettent de donner au trajet des rayons lumineux l'allure désirée. Les différents types de supports de couleur de référence permettent toutes les dispositions de celles-ci exigées en pratique, notam ment un changement pratique des, couleurs pendant l'opération de détermination même. Les échelles gra duées et les diagrammes prévus permettent l'emploi des appareils ainsi équipés sans connaissances théori ques.
Le boîtier, pouvant être moulé sous pression, peut se construire rationnellement, le montage est sim plifié par de nouveaux éléments de fixa;ion intégran's et peut également se faire automatiqu ment. Des. pièces rappor:ées interchangeables de types divers permettent l'emploi du procédé pour la détermination de couleurs et de tolérances de couleurs, par des moyens visuels, pour toute matière et toute forme d'échantillon.
Les butées aux boutons de. réglage manuels permettent, pour la première fois, un travail pra'ique avec de- to.'_é- rances chromatiques numériques dans un domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle et permettent le réglage de six valeurs. limites différentes, même directe ment à l'appareil.
Toutes les conditions sont ainsi établies pour per mettre l'entrée dans de nombreux domain.e.# de la détermination et de la normalisation des couleurs, là où celles-ci sont produites, contrôlées, comparées et traitées, mais également dans tous les domaines où les couleurs sont employées comme caractéristique, ou observées comme indice, ou encore utilisées comme test, comme en psychologie.