CH349570A - Profilé métallique de section à contour fermé et son procédé de fabrication - Google Patents

Description

  Profilé     métallique    de section à contour fermé  et son procédé de     fabrication       Le présent brevet se rapporte à un profilé métal  lique de section à contour fermé ainsi qu'à son pro  cédé de fabrication.  



  On sait que, à l'heure actuelle, les profilés de sec  tion à contour fermé obtenus, par exemple, à     partir     d'une bande d'acier, sont maintenus fermés par sim  ple agrafage (rabattement ou sertissage) de leurs  bords longitudinaux.  



  Le profilé métallique de section à     contour    fermé,  objet de l'une des inventions, est     caractérisé    en ce  que les bords longitudinaux de la bande dont il est       formé    sont reliés l'un à l'autre par agrafage et par  une soudure continue reliant les     surfaces    en regard  des bords agrafés.  



  Le procédé de fabrication de ce profilé est carac  térisé en ce que l'on applique, en continu, au moins  sur les bords destinés à être agrafés, une matière  soudable à chaud, après quoi on exerce, en     continu,     une pression sur les bords agrafés en même temps  que l'on procède, également en continu, à un apport  de chaleur pour fondre la matière soudable et assu  rer le soudage sous l'action de la pression.  



  Un exemple de mise en     aeuvre    du procédé est  décrit ci-après en référence au dessin annexé, sur  lequel  La     fig.    1 est une vue en perspective montrant le  profilé à la fin du formage.  



  La     fig.    2 est une vue en perspective montrant le  profilé dont les bords agrafés sont soudés.  



  La     fig.    3 est une vue en bout d'un profilé dont  les bords d'agrafage passent entre deux molettes pres  seuses assurant le soudage et la finition des bords  d'agrafage.    La     fig.    4     enfin,    est une vue en. plan montrant le  dispositif de     finition    du profilé.  



  Sur la     fig.    1, 1 désigne un profilé de section à  contour     fermé    obtenu au moyen d'une machine de  formage à galets, à partir d'un feuillard en acier  protégé par un dépôt, par exemple du     zinc,        profilé     dont les bords devant constituer le joint d'agrafage  sont désignés par la et lb, le bord lb étant à replier  sur lui-même pour emprisonner le bord la.  



  Au moment du repliement du bord lb, on intro  duit entre celui-ci et le bord la- un fil de soudure 2  dont la température de fusion est inférieure à celle  du revêtement protecteur.  



  On comprime et     l'on    chauffe à la température  requise la zone du joint, de manière à faire fondre  la soudure 2 et à serrer l'un contre l'autre les bords  la et lb, ce qui     permet    d'obtenir le profilé étanche  représenté à la     fig.    2     sur    laquelle on a désigné par  2a la liaison soudée.  



  La fusion de la soudure et le serrage des bords  du joint sont avantageusement     réalisés    entre deux  molettes de serrage 3 et 4     (fig.    3) qui forment simul  tanément électrodes chauffantes par résistance au  point de contact avec le profilé.  



  De préférence, le soudage est effectué à la sortie  du profilé hors de la machine à galets 5     (fig.    4),  donc à la même     vitesse    que le formage     (vingt    à  trente mètres par minute). L'apport de chaleur est  avantageusement obtenu au moyen de     trois    paires  de molettes<I>3a - 4a, 3b - 4b, 3c - 4c</I>     alimentées    en  courant triphasé, molettes qui     assument    le     chauffage     par effet Joule et simultanément le serrage des sur  faces en contact du profilé.

             Les    trois paires de molettes peuvent être alimen  tées séparément en courant électrique, de manière à  fractionner l'apport de chaleur et à permettre le con  trôle et le réglage faciles de la température.  



  Au lieu d'introduire un fil de soudure entre les  lèvres du joint, au moment du formage de     ce    dernier,  on peut également revêtir les bords du joint d'une  couche de soudure, le soudage du joint     s'opérant     alors toujours sous pression et à chaud mais sans       apport    de soudure supplémentaire.  



  Dans le cas d'un     apport    de soudure, celle-ci peut  être amenée non seulement sous forme de fil, mais  également sous forme de ruban, de boudin (pâte),  de poudre, etc.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Profilé métallique de section à contour fermé, caractérisé en ce que les bords longitudinaux de la bande dont il est formé sont reliés l'un à l'autre par agrafage et par une soudure continue reliant les sur faces en regard des bords agrafés. II.

   Procédé de fabrication du profilé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'on applique, en continu, au moins sur les bords destinés à être agrafés, une matière soudable à chaud, après quoi on exerce, en continu, une pression sur les bords agrafés en même temps que l'on procède, égale ment en continu, à un apport de chaleur pour fondre la matière soudable et assurer le soudage sous l'ac tion de la pression. SOUS-REVENDICATIONS 1. Profilé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins intérieurement, un revêtement protecteur. 2.

   Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que l'on introduit la matière soudable entre les bords destinés à être agrafés, avant le rabattement du bord extérieur sur le bord intérieur. 3. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que les bords destinés à être agrafés sont revêtus d'une couche de soudure, avant le formage, le soudage des bords s'opérant sans apport supplé mentaire de soudure. 4. Procédé suivant la sous-revendication 3, ca ractérisé en ce que, dans le cas où le profilé com porte un revêtement protecteur de nature à assurer par lui-même le soudage des bords destinés à être agrafés, ledit revêtement est lui-même utilisé comme matière de soudure, le soudage s'effectuant alors sans apport supplémentaire de soudure. 5.

   Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que, dans le cas où le profilé est réalisé à partir d'une bande métallique munie d'un revêtement protecteur constitué par un dépôt métallique ne ser vant pas au soudage, on utilise une soudure dont le point de fusion est inférieur à celui du revêtement protecteur. 6. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que l'apport de chaleur est assuré par les moyens mêmes qui exercent la pression sur les bords agrafés. 7. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que l'apport de chaleur est fractionné, de ma nière à permettre le réglage de la température de soudage. 8.

   Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce que, dans le cas où le profilé est réalisé en continu sur une machine à galets, on fait usage, pour l'apport de chaleur et pour exercer la pression sur les bords agrafés, de trois paires de molettes pres seuses disposées en aval de la machine à galets et qui assurent le chauffage par effet Joule.