Manche de chemise munie d'un dispositif pour régler sa longueur La présente invention a pour objet une manche de chemise munie d'un dispositif pour régler sa longueur.
Les chemises et en particulier les chemises de sport sont fabriquées à l'heure actuelle en grande série par utilisation d'une longueur de manche stan dard unique égale le plus souvent à 85 cm. De nombreuses personnes qui normalement achèteraient des chemises ayant une longueur de manches égale à 80 ou 82,5 cm, si elles pouvaient en trouver chez les chemisiers, sont obligées de se contenter de che mises à manches plus longues puisque la longueur en question est la seule qui soit disponible.
La manche de chemise, objet de l'invention, obvie à cet inconvénient. A cet effet, elle est carac térisée en ce que son dispositif pour régler sa lon gueur comporte un ruban souple dont une extrémité est fixée à demeure à l'intérieur de ladite manche, de façon que le ruban s'étende longitudinalement à la manche, des moyens de fixation étant disposés sur le ruban à différentes distances de ladite extré mité, alors qu'un organe de fixation complémentaire est monté à l'intérieur de la manche, de façon à pouvoir coopérer avec l'un ou l'autre desdits moyens de fixation, ce qui permet de régler la longueur effective de la manche en fronçant plus ou moins l'étoffe de celle-ci, disposée entre ladite extrémité du ruban et ledit organe de fixation complémentaire.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de la manche faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective d'une partie d'une chemise pourvue d'une première forme d'exé cution de la manche selon l'invention, représentée avec un arrachement pour mettre en évidence les détails de construction de son dispositif de réglage et la façon dont il est appliqué sur cette manche pour agir sur elle.
La fig. 2 est une vue en élévation latérale, des sinée à plus grande échelle, du dispositif de réglage représenté par la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en élévation latérale du dispositif de réglage d'une seconde forme d'exécution de la manche, et la fig. 4 est une vue fragmentaire de l'extrémité inférieure d'une troisième forme d'exécution de la manche, les traits mixtes représentant son dispositif de réglage.
Dans la fig. 1 est représentée une chemise dési gnée dans son ensemble par 10 et dont la manche gauche 11 est supposée déchirée pour mettre en évidence le dispositif de réglage de sa longueur. L'extrémité inférieure de la manche 11 est munie d'une manchette 12 qui est maintenue fermée par un bouton de manchette 13.
La manche 11 est fixée au corps de la chemise 10 par des rangées de points 14 qui forment la piqûre d'aisselle ou d'emmanchure. A partir de cette piqûre s'étendent des rangées de points 15 qui for ment la couture intérieure de la manche 11 de la chemise. La forme d'exécution de la manche repré sentée par les fig. 1 et 2 comprend un dispositif de réglage de sa longueur. Ce dispositif de réglage com prend un bouton 16 fixé à l'intérieur de la manche 11 entre ses extrémités, au droit de sa couture intérieure 15. Il s'agit là de ce qu'on appelle l'organe de fixation complémentaire du dispositif.
Celui-ci comporte, en outre, un ruban d'étoffe 17 qui se divise en deux branches à partir d'une de ses extré mités et sur une partie de sa longueur. Les extré mités 18 et 19 de ces deux branches, qui constituent l'une des extrémités du ruban, sont assujetties au bord de l'emmanchure, de préférence par les rangées de points 14 qui forment la piqûre d'emmanchure.
Toutefois, si le dispositif de réglage est monté dans la manche lorsque la confection de celle-ci est déjà terminée, une piqûre supplémentaire (non repré sentée) peut être prévue pour fixer les deux extré mités 18 et 19 des branches du ruban 17 à l'em manchure. Dans sa partie non divisée en deux branches, le ruban a une largeur double.
Dans cette partie sont ménagées des boutonnières 20, 21 et 22 disposées à différentes distances des extrémités 18 et 19 et régulièrement espacées, constituant des moyens de fixation. Le ruban 17 est en réalité constitué par un ruban replié, comme indiqué en 23, pour former une extrémité pointue à deux épais seurs.
Les deux branches du ruban 17, comprises entre la boutonnière supérieure 22 et la piqûre d'emman chure 14, s'étendent symétriquement par rapport à la couture intérieure 15. Quand le bouton 16 est libre, la manche 11 a la longueur maximum. Comme le montre la fig. 2, la boutonnière inférieure 20 permet à la manche 11 d'avoir toute sa longueur, mais maintient en même temps le ruban 17 à l'intérieur de la manche, de sorte qu'il ne risque pas de se déplacer librement en rond et de gêner la personne qui porte la chemise comme cela pourrait se produire autrement.
Il suffit d'introduire le bouton 16 dans la boutonnière 21 située un peu plus haut pour raccourcir la manche. La partie flottante de l'étoffe qui est ainsi obtenue se trouve alors entre le bouton 16 et la piqûre d'emmanchure 14 voisine de l'aisselle de la personne qui porte la chemise, c'est-à-dire à un endroit où l'on ne peut la remarquer.
Il doit être entendu que si le dessin ne montre que trois boutonnières 20, 21 et 22, il peut en être prévu un plus grand nombre si l'on a besoin de disposer d'une gamme glus grande de réglages ou de donner aux possibilités de réglages une portée plus vaste ou pour les deux raisons à la fois.
On conçoit, en outre, que dans une variante de la man che, les deux extrémités 18 et 19 des branches du ruban 17 peuvent être fixées à la couture 24 symé triquement par rapport à la couture intérieure 15 sur le bord supérieur de la manchette 12 afin que la partie flottante de la manche soit placée entre le bord supérieur de la manchette 12 et le bouton 16.
Dans tous les cas, la partie flottante de la manche 11 se trouve principalement du côté interne de celle- ci. Les efforts appliqués au dispositif de réglage de la longueur de la manche sont transmis directement par le bouton 16 à la couture intérieure 15. Les extrémités 18 et 19 des branches du ruban 17 trans mettent directement les efforts en question soit à 6o l'emmanchure par la piqûre 14, soit à la manchette par sa piqûre 24.
Dans la forme d'exécution qui est représentée dans la fig. 3, le ruban 25 n'est pas divisé en deux branches sur une partie de sa longueur. L'extrémité supérieure de ce ruban 25 est reliée à la chemise à la hauteur de la piqûre d'emmanchure 14, le ruban 25 se plaçant en largeur 'symétriquement par rapport à la couture intérieure 15. Trois boutonnières 26, 27 et 28, constituant les moyens de fixation, sont ménagées dans le ruban 25 en vue d'y permettre un engagement sélectif du bouton 16, constituant l'organe de fixation complémentaire.
Dans la fig. 4 est représentée encore une autre forme d'exécution de la manche selon l'invention. Le dispositif de réglage de cette manche comprend un morceau de ruban en étoffe 35 d'un seul tenant, dont une extrémité est fixée à l'intérieur de la man che 11 à l'extrémité supérieure de la patte de man chette 36. Un bouton 37 constituant l'organe de fixation complémentaire est fixé à l'intérieur de la manche 11, directement au-dessus de l'extrémité supérieure de la patte de manchette 36. Le ruban 35 est muni de moyens de fixation constitués par quatre boutonnières 38, 39, 40 et 41 pour l'engage ment sélectif du bouton 37.
Il est évident, en outre, qu'une pattelette pourvue d'une boutonnière peut remplacer le bouton consti tuant l'organe de- fixation complémentaire et que des boutons peuvent être substitués aux boutonnières constituant les moyens de fixation disposés sur le ruban.