Moule <B>à chocolat.</B> Pour fabriquer du chocolat en tablettes, on verse ce dernier dans des moules plats qui sont ensuite insérés dans des cadres appro priés. Ces cadres sont glissés dans des châssis soumis à des secousses au moyen d'installa tions vibratoires appropriées.
Le chocolat versé dans les moules doit être soumis à des vibrations extrêmement rapides pendant qu'il se refroidit. La fréquence de ces vibrations peut atteindre facilement 3000 par minute. Il en résulte que les cadres et les moules sont soumis à des efforts très impor tants. On a donc été amené à donner aux moules une grande rigidité.
Les cadres ont, en général, des dimensions standardisées en' sorte que, quelle que soit la longueur de la tablette de chocolat qu'on dé sire fabriquer, la longueur du moule destiné à être inséré dans le cadre doit être toujours la même.
On a considéré jusqu'à présent, en raison des grands efforts que doivent supporter les moules et des risques importants de déforma tion auxquels ils sont soumis, qu'il était indis pensable de n'admettre aucun orifice dans toute la surface du moule.
C'est ainsi que dans le cas des tablettes dont la longueur est à peine égale à la moitié de la longueur disponible dans le cadre et qui, par conséquent, en raison de ce qui précède, n'occuppent que la moitié de la longueur du moule, on a considéré comme nécessaire de remplir avec de la tôle les portions du moule qui n'étaient pas occupées par les plateaux destinés à former la tablette.
Dans ces conditions, le plateau logé dans son armature était muni d'épaulements qui remplissaient les portions du moule non occu pées par le plateau, en sorte que l'intégralité de l'espace délimité par l'armature était rem-, pli.
Or, la demanderesse a découvert qu'en don nant au cadre une rigidité suffisante, on pou vait se dispenser de remplir avec de la tôle les portions du moule non occupées par les . plateaux. Il en résulte une économie considé rable en ce qui concerne la matière et la main- d'oeuvre. En outre, le moule est beaucoup plus léger sans rien perdre de sa rigidité.
D'autre part, les portions du moule non, occupées par les plateaux présentent l'avan tage suivant: la coulée du chocolat dans le plateau est calculée pour ne durer que le temps de son passage sous le distributeur, mais, en fait, cette coulée se continue souvent par une légère queue et les gouttes de choco lat qui en résultent tombent par ces portions non. occupées directement dans le récipient de récupération de trop-plein disposé sous la chaîne des moules, alors qu'auparavant ces gouttes restaient sur le moule, ce qui en ren dait nécessaire le nettoyage.
Le moule suivant l'invention est caracté risé en ce qu'il est constitué par une arma- ture formée par tm élément métallique plat refermé sur lui-même et à l'intérieur duquel est soudé au moins un plateau de profondeur appropriée à la tablette à mouler, ce plateau ne remplissant qu'une partie de l'espace déli mité par l'armature qui comporte ainsi des vides de chaque côté de ce plateau.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution et une va riante du moule objet de l'invention.
La fig.1 représente cette forme d'exécu tion dans laquelle la hauteur de l'armature est uniforme sur toute son étendue.
La fig. 2 représente une variante du moule de la fig.1 dans laquelle l'armature est plus large sur la màjeure partie de son étendue et comporte à ses extrémités un dégagement qui permet. son introduction dans le cadre destiné à être inséré dans le châssis soumis aux vibra tions, ce cadre étant le même que celui utilisé pour le moule de la fig.1.
Les fig.3 et 4 représentent schématique ment et en coupe le mode. de mise en place dans le cadre correspondant des moules des fig.1. et 2. <B>-</B> Dans la forme d'exécution représentée à la fig.1, l'armature 1 est constituée par un méplat en acier, replié de faon à former un rectangle. La hauteur 2 de ce méplat est la même sur toute son étendue: Les petits côtés 3 de l'armature 1 ont été renforcés, par exem ple en soudant sur eux une plaquette métal lique 3a qui s'étend sur toute leur longueur.
Un plateau 4 est soudé à l'intérieur du rec tangle formé par l'armature 1. On voit que des deux côtés dii plateau 4, en 5 et en 6, on a laissé des vides, alors que dans les moules antérieurement utilisés, ces vides auraient été remplis par des épaulements dont le plateau 4 aurait été muni.
Comme on l'a déjà dit, l'expérience a mon tré à la demanderesse qu'il suffisait de don ner à l'armature 1 une épaisseur suffisante et de renforcer d'une manière suffisante les petits côtés 3 du rectangle formé par l'arma ture 1 pour obtenir un moule- au moins aûssi rigide qu'un moule ne comportant pas d'es paces libres 5 et 6.
Dans la variante selon la fig.2, le pla teau 7 est beaucoup plus profond, ce qui né cessite une armature 8 plus haute. Comme d'autre part, les cadres 9 (fig.3 et 4) des châssis dont il a été question plus haut ont des dimensions standardisées, on a dû prévoir aux extrémités des grands côtés 10 de l'arma ture 8 des découpes 11 et donner aux petits côtés 12 de l'armature 8 la même hauteur que celle des petits côtés 3 de l'armature 1 du moule de la fig.1 pour pouvoir introduire le moule dans le cadre 9.
Dans ces conditions, comme le montre la fig. 4, le moule de la fig. 2 est recul dans le cadre 9 exactement comme celui de la fig. 1. (fig. 3).
Naturellement, le plateau 4 ou 7 comporte sur son fond tous dessins en creux ou relief destinés à être moulés sur la tablette. Il peut notamment être divisé en alvéoles, comme re présenté au dessin.
Suivant une variante non représentée, cha que moule comporte plusieurs plateaux, 4 ou 7, soudés sur l'armature.