Revêtement pour ouvrages du génie civil et du bâtiment. Les revêtements métalliques comprenant des tôles métalliques, connus jusqu'à présent, nécessitent différents éléments de fixation, tels que des rivets, des agrafes ou la soudure. Alors que les. rivets et les agrafes ne condui saient ni à un revêtement étanche, ni à une protection suffisante contre les agents de corrosion, tels que l'humidité ou les. infiltra tions d'eau, la soudure, qui pouvait garantir l'étanchéité, entraînait une série d'autres inconvénients, consistant dans des corrosions locales, un travail coûteux, difficile à accom plir dans des espaces réduits et, de ce fait, était impropre à éliminer les ondulations indésirables de la tôle posée.
La présente invention a pour but de faire disparaître ces inconvénients par l'adoption de moyens de fixation différents et d'appor ter une série d'avantages, qui étaient absents clans les revêtements étanches connus jus qu'ici, ainsi que d'offrir une protection ther mique et anticorrosive supplémentaire.
L'invention a pour objet un revêtement pour ouvrages du génie civil et du bâtiment, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche de métal, maintenue par adhé rence à.l'aide d'un liant bitumineux, destinée à rendre étanche, imputrescible et insensible au vieillissement le revêtement, tout en assu rant sa stabilité physico-chimique.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, différentes formes d'exécution du revêtement faisant l'objet de l'invention. La fig. 1 représente une section transver sale d'une première forme d'exécution com- prenant-un support, une couche métallique et un liant bitumineux avec les moyens de fixa tion à l'extrémité, un support en mortier de liège bitumineux ou. en béton poreux, servant à l'isolation thermique et à donner une pente au revêtement.
La fig. 2 représente une section transver sale d'une deuxième forme d'exécution ana logue à la fig. 1, avec des moyens de fixation aux extrémités, mais sans support de mor tier.
La fig. 3 représente une section transver sale d'une troisième forme ,d'exécution avec voiles de fibres de verre ou d'amiante et des moyens de fixation aux extrémités sur cor niche.
La; fig. 4 représente une section transver sale d'une forme d'exécution destinée à obte nir l'étanchéité au voisinage d'un écoulement..
Pour assurer l'étanchéité du revêtement, celui-là comporte une couche métallique, qui. est maintenue par adhérence au moyen d'une couche de liant bitumineux.
Dans une première forme d'exécution, le liant bitumineux est superposé à la couche métallique, serrant et maintenant cette der nière lorsqu'il est durci. Ce mode de fixation est essentiel, car il ne nécessite aucun travail de ferblanterie, donc ni soudure, ni agrafage, ni rivetage, tout en aboutissant à un revête ment étanche. Il peut exister d'autres va riantes où la couche métallique est située, par exemple, à la surface du revêtement, alors que le liant bitumineux retient la couche mé tallique par adhérence depuis le côté inté rieur.
La majeure partie de la couche métallique, qui est généralement constituée par de la tôle ductile, est maintenue au moyen d'un liant bittunineux. Ledit liant pourra contenir ou être composé entièrement de brai, d'un bi tume ou d'un asphalte visqueux et durcis sant. Le liant est rendu plus fluide, en le chauffant préalablement, de sorte qu'il épouse bien la forme de la couche métallique pour y adhérer fortement après durcissement.. Pour assurer cette adhérence, la tôle métal lique pourra être lisse ou gaufrée.
La tôle gaufrée est particulièrement avantageuse, si elle est posée comme couche superficielle et si elle doit adhérer par sa face intérieure seulement, par exemple pour des construc tions légères, lorsque la tôle est utilisée comme écran.
La couche métallique peut consister en une feuille de métal laminé ou être obtenue par projection de métal pulvérisé sous pres sion.
Le revêtement peut présenter une va riante, comportant comme support une couche 9 de mortier de liège bitumineux ou de béton poreux, qui est essentiellement des tiné à l'isolation thermique. Pour des revête ments qui doivent servir à l'écoulement de l'eau, on peut utiliser cette couche 9 de mor tier bitiunineux comme support pour donner lute faible pente, l'épaisseur à l'une des extrémités étant inférieure à celle de l'autre extrémité.
Comme tôle métallique, on utilise, de pré férence, de la tôle d'aluminitun suffisamment pur pour résister à la corrosion. On peut employer également d'autres tôles métal liques assez ductiles ou souples, qui se prê tent au recouvrement et qui s'emploient déjà en ferblanterie, telles que la tôle de plomb ou de cuivre.
On utilise de préférence la tôle d'alumi nium, du fait qu'on peut la munir d'une couche superficielle par oxydation anodique ou autre traitement chimique, ce qui permet. en outre d'obtenir les effets esthétiques vou lus par des polis et des teintes variés.
La couche métallique étant. maintenue par le liant, on peut utiliser différents moyens de fixation des extrémités de la. tôle. Par la fig. 1, on a représenté une variante de fixa tion, qui met l'extrémité de métal à l'abri de l'eau ruisselant le long d'un mur et de l'action du soleil. Le coin de mur, à l'endroit où la tôle est repliée vers le haut, est mugi d'un petit talus sur lequel la tôle peut s'ap puyer sur une petite étendue avant de s'ap puyer sur le mur vertical. L'ensemble du revêtement est appliqué sur un support 1, par exemple de béton armé.
La tôle métallique 2 est étendue sur la surface totale. Dans le mur vertical est ménagé ou pratiqué tut espace servant essentiellement à héberger le talus 3 et une plinthe 4 maintenant la tôle serrée contre le mur vertical. Cette plinthe 4 peut être à gorge. Elle est posée dès que le talus 1 du coin a été formé et que la tôle a été étendue. Un solin 6 abrite la plinthe 4 de l'eau coulant de haut en bas du mur. Par sa face inclinée, il éloigne l'eau des inters tices, où elle pourrait s'infiltrer pour s'atta quer au métal, ce qui entraînerait sa dégra dation.
La plinthe 4 et le solin 6 sont séparés par un joint de dilatation pour éviter des efforts dus aux déformations statiques et, thermiques de l'ouvrage.
Le liant bitimzineux est réparti sur toute la surface entre les moyens de fixation, ad hérant à la tôle métallique et l'abritant de l'humidité et des variations brusques de tem pérature, fixant la tôle dans une position invariable, sans possibilité de déformation ultérieure. L'ondulation indésirable de la tôle est rendue impossible, même dans le cas où elle est placée sur la face extérieure, du fait que le liant, par sa viscosité, peut suivre dans uüe certaine mesure les variations de température, sans produire des vides entre la tôle et le volume quelque peu variable du liant.
A la place d'une plinthe, on peut uti liser dans une autre forme d'exécution, repré- sentée par la fig. 2, une couvertine 5 sur la quelle surplombe un solin 6, un joint de dilatation séparant ce solin de la couvertine.
Pour appliquer le revêtement sur une corniche, on peut dans une autre forme d'exécution, suivant la fia. 3, protéger les extrémités de la couche métallique par une couvertine 8. La couche métallique est pro tégée par des voiles de fibres de verre, d'amiante ou de feutre bituminé 8a, 8b.
Le revêtement, en raison de son étan chéité, se prête à entourer des écoulements, comme représenté par la fia. 4. La-couche métallique 2b est directement. jointe au tuyau d'écoulement surmonté, par exemple, d'une corbeille à gravier 9. Le liant bitumi neux 7b entoure directement le cadre de la corbeille à gravier. La pose d'un tel écoule ment peut donc s'effectuer sans travaux de ferblanterie.
Suivant la nature du métal employé, on utilise des couches protectrices contre la cor rosion électrolytique, par exemple par des agents contenus dans le liant bitumineux. Cette protection n'est pas indispensable pour obtenir un revêtement étanche, mais elle est avantageuse pour prolonger la durée du revêtement. Comme protection, on emploie (fia. 3) des voiles de fibres d'amiante ou de verre 8a, 8b, qui ont l'avantage d'être impu trescibles et d'offrir un contact intime avec le liant. bitumineux, mais on pourrait égale ment se servir de feutre, de carton ou de jute imprégnés de bitume.
Le choix des ma tières dépend essentiellement des conditions climatiques, spécialement de la température, de l'insolation, de l'humidité, ainsi que de la qualité du support et de la garantie<B>dé-</B> sirée.
Pour atténuer les effets climatiques sur le revêtement, on peut recouvrir les surfaces horizontales, par exemple de sable, de gra vier ou de mâchefer. S'il est demandé une forte résistance au revêtement, par exemple, s'il est destiné à la circulation, tels que les terrasses, les ponts, les tunnels, les routes, le revêtement proprement dit pourra être com plété par des dalles de mortier de ciment armé ou par un tapis de mortier bitumineux. Ces couches superficielles peuvent, en outre, être destinées à réfléchir ou à absorber les rayons calorifiques, la lumière, les vibrations sonores, donc à préserver le liant bitumineux des influences extérieures.
Le procédé d'obtention du revêtement est des plus simples. Sur un support approprié, on peut poser d'abord, suivant la foi-ne d'exécution pour laquelle on aura opté selon le but recherché, d'abord une couche de liant suivie de la tôle métallique ou directe ment la tôle métallique suivie d'une couche de liant bitumineux. Pour le cas on la couche métallique est intercalée, elle est enveloppée de couches de protection, par exemple d'un voile d'amiante ou de feutre bitumé-, qui pourra se trouver sur les deux côtés ouï simplement sur celui qui reçoit le liant bitu mineux.
Le liant bitumineux est appliqué à chaud; préchauffé ou à froid, suivant la composition, qui doit être en rapport avec, les conditions de durcissement, qui sont dictées par les conditions climatiques et par les pos sibilités de travail.
Le revêtement décrit s'applique aux ter rasses, balcons, toitures, ponts, tunnels, routes, trottoirs, bassins, constructions sou terraines, et en principe aux ouvrages du génie civil et du bâtiment, qui présentent des surfaces cohérentes et qu'il y a lieu de ren dre étanches, tout en obtenant en même temps différents autres avantages, qui con cernent la stabilité, l'isolation thermique et phonique.
Coating for civil engineering and building works. Metal coatings comprising metal sheets, known until now, require different fasteners, such as rivets, staples or welding. While the. rivets and staples do not lead to a waterproof coating or sufficient protection against corrosion agents, such as moisture or. water infiltration, welding, which could guarantee the watertightness, entailed a series of other drawbacks, consisting of local corrosions, costly work, difficult to perform in small spaces and, therefore, was unsuitable to eliminate the undesirable undulations of the laid sheet.
The object of the present invention is to eliminate these drawbacks by adopting different fixing means and to provide a series of advantages which were absent in the waterproof coatings known hitherto, as well as to offer a additional thermal and anticorrosive protection.
The subject of the invention is a coating for civil engineering and building works, characterized in that it comprises at least one layer of metal, maintained by adhesion using a bituminous binder, intended to seal , rot-proof and insensitive to aging the coating, while ensuring its physico-chemical stability.
The appended drawing represents, by way of example, various embodiments of the coating forming the subject of the invention. Fig. 1 shows a cross section of a first embodiment comprising a support, a metal layer and a bituminous binder with the fixing means at the end, a bituminous cork mortar support or. porous concrete, used for thermal insulation and to give a slope to the coating.
Fig. 2 shows a cross section of a second embodiment similar to FIG. 1, with fixing means at the ends, but without mor tier support.
Fig. 3 shows a transverse cross section of a third form, of execution with webs of glass fibers or asbestos and means for fixing at the ends on a niche horn.
The; fig. 4 shows a cross section of an embodiment intended to obtain the seal in the vicinity of a flow.
To ensure the waterproofing of the coating, this has a metal layer, which. is maintained by adhesion by means of a layer of bituminous binder.
In a first embodiment, the bituminous binder is superimposed on the metal layer, clamping and maintaining the latter when it is hardened. This method of fixing is essential because it does not require any tinwork, therefore no welding, no stapling or riveting, while resulting in a waterproof coating. There may be other alternatives where the metallic layer is located, for example, on the surface of the coating, while the bituminous binder retains the metallic layer by adhesion from the inside.
Most of the metal layer, which is generally made of ductile sheet metal, is held together by means of a bittuninous binder. Said binder may contain or be composed entirely of pitch, a cement or a viscous and hardened asphalt. The binder is made more fluid by heating it beforehand so that it conforms to the shape of the metal layer in order to adhere strongly thereto after hardening. To ensure this adhesion, the metal sheet may be smooth or embossed.
The embossed sheet is particularly advantageous if it is laid as a surface layer and if it has to adhere from its inner face only, for example for light constructions, when the sheet is used as a screen.
The metallic layer may consist of a sheet of rolled metal or be obtained by spraying metal sprayed under pressure.
The coating may have a variant, comprising as a support a layer 9 of bituminous cork mortar or porous concrete, which is essentially used for thermal insulation. For coatings which are to be used for the flow of water, this layer 9 of bituminous mortar can be used as a support to give the low slope, the thickness at one end being less than that of the other end.
As the metal sheet, use is preferably made of aluminum sheet pure enough to resist corrosion. It is also possible to use other fairly ductile or flexible metal sheets which are suitable for covering and which are already used in tinsmithing, such as lead or copper sheet.
The aluminum sheet is preferably used, since it can be provided with a surface layer by anodic oxidation or other chemical treatment, which allows. in addition to obtain the aesthetic effects desired by polishes and various colors.
The metallic layer being. held by the binder, one can use different means of fixing the ends of the. sheet metal. By fig. 1, a variant of fixing has been shown, which shelters the metal end from water flowing along a wall and from the action of the sun. The corner of the wall, where the sheet is folded up, has a small embankment on which the sheet can rest on a small expanse before resting on the vertical wall. The entire coating is applied to a support 1, for example of reinforced concrete.
The metal sheet 2 is extended over the total surface. In the vertical wall is provided or practiced tut space serving essentially to accommodate the embankment 3 and a plinth 4 holding the sheet tight against the vertical wall. This plinth 4 can be grooved. It is installed as soon as the corner slope 1 has been formed and the sheet has been extended. A flashing 6 houses the plinth 4 from the water flowing up and down the wall. By its inclined face, it keeps water away from intersections, where it could infiltrate to attack the metal, which would lead to its degradation.
The plinth 4 and the flashing 6 are separated by an expansion joint to avoid stresses due to the static and thermal deformations of the structure.
The bituminous binder is distributed over the entire surface between the fixing means, adhering to the metal sheet and protecting it from humidity and sudden variations in temperature, fixing the sheet in an invariable position, without the possibility of subsequent deformation . The undesirable corrugation of the sheet is made impossible, even in the case where it is placed on the outside face, because the binder, by its viscosity, can follow to a certain extent the variations in temperature, without producing voids between the sheet and the somewhat variable volume of the binder.
Instead of a plinth, it is possible to use another embodiment, shown in FIG. 2, a cover 5 on which overhangs a flashing 6, an expansion joint separating this flashing from the cover.
To apply the coating on a cornice, it is possible in another embodiment, depending on the fia. 3, protect the ends of the metal layer by a cover 8. The metal layer is protected by veils of glass fibers, asbestos or bituminous felt 8a, 8b.
The coating, due to its tightness, lends itself to surrounding flows, as represented by the fia. 4. The metal layer 2b is directly. attached to the drain pipe surmounted, for example, by a gravel basket 9. The bituminous binder 7b directly surrounds the frame of the gravel basket. The laying of such a drain can therefore be carried out without tinsmithing work.
Depending on the nature of the metal employed, protective layers are used against electrolytic corrosion, for example by agents contained in the bituminous binder. This protection is not essential to obtain a waterproof coating, but it is advantageous for extending the duration of the coating. As protection, one uses (fia. 3) veils of asbestos fibers or glass 8a, 8b, which have the advantage of being imput trescible and of offering intimate contact with the binder. bituminous, but felt, cardboard or jute impregnated with bitumen could also be used.
The choice of materials essentially depends on climatic conditions, especially temperature, insolation, humidity, as well as the quality of the support and the desired <B> </B> guarantee.
To attenuate the climatic effects on the coating, horizontal surfaces can be covered, for example with sand, gravel or clinker. If a high resistance to the coating is required, for example, if it is intended for traffic, such as terraces, bridges, tunnels, roads, the coating itself can be supplemented with mortar slabs. reinforced cement or a bituminous mortar mat. These surface layers can, moreover, be intended to reflect or absorb heat rays, light, sound vibrations, therefore to preserve the bituminous binder from external influences.
The process for obtaining the coating is very simple. On an appropriate support, one can first lay, depending on the faith-only execution for which one will have opted according to the desired goal, first a layer of binder followed by the metal sheet or directly the metal sheet followed by 'a layer of bituminous binder. In the case where the metal layer is interposed, it is wrapped in protective layers, for example with a veil of asbestos or bitumen felt, which can be found on both sides or simply on the one that receives the binder bitu miners.
The bituminous binder is applied hot; preheated or cold, depending on the composition, which must be related to the curing conditions, which are dictated by the climatic conditions and by the working possibilities.
The coating described applies to terraces, balconies, roofs, bridges, tunnels, roads, sidewalks, basins, underground constructions, and in principle to civil engineering and building works, which have coherent surfaces and which there are instead of making it watertight, while at the same time obtaining various other advantages, which relate to stability, thermal and sound insulation.