Procédé de fabrication d'un acier austénitique à fort coefficient de dilatation et acier obtenu par ce procédé. La présente invention comprend un pro cédé de fabrication d'un acier austénitique à fort coefficient de dilatation et l'acier obtenu par ce procédé. Cet acier est plus particu lièrement apte à être utilisé pour la construc tion des machines à combustion interne, par exemple en association avec des alliages légers d'aluminium, présentant un fort coefficient de dilatation.
On connaît des alliages d'acier austéni- tique contenant normalement de 11 à 16 % de nickel, qui exigent un traitement thermique à une basse température de l'ordre de 7000 C, pour acquérir des propriétés physiques opti males, mais il est connu que ces alliages trai tés à chaud sont difficiles à usiner.
On a trouvé que les difficultés d'usinage sont diminuées d'une manière appréciable par une composition appropriée de l'alliage mis en aeuvre et, notamment, par la présence de cuivre.
Le procédé selon la présente invention est caractérisé en ce que l'on soumet. uii alliage de fer contenant au moins <B>0,35%</B> de carbone (par exemple de 0,35 à<B>0,90%),</B> de 3,5 à 6 % de manganèse, de 3 à 7 % de chrome, du nickel en proportion d'au plus 16 % (par exemple de 9 à 16 % ), de 0,5 à 12 % de cuivre et. une faible proportion d'au moins un élé ment apte à former un carbure, à un traite ment thermique à au moins 7000 C.
L'élément apte à former un carbure peut, par exemple, être le vanadium, le tungstène, le titane ou le columbium; il peut être pré sent en quantité comprise entre 0,2 et<B>0,5%.</B>
La quantité de nickel peut, avantageuse ment, être de 11 à 16/0,'. L'alliage peut, en outre, contenir du silicium à raison, par exemple, de 0,2 à 2 %, et de préférence 0,72 %.
Le traitement thermique auquel est, sou mis l'alliage de fer varie selon le service de mandé à l'acier. Dans le cas de fourreaux pour moteurs d'avions par exemple, le traite ment peut comprendre un chauffage pendant environ quatre heures à 700-7500 C, suivi d'un traitement thermique pendant une nou velle période d'environ vingt-quatre heures à 550-600o C. Dans d'autres buts, l'acier peut être chauffé à des températures allant jus qu'à 11500 C, et subir ou non le traitement thermique à basse température de l'ordre de 550 à 6000 C qui vient d'être décrit.
Dans chaque cas, on a trouvé que l'inclusion de cuivre dans l'acier, dans les limites indiquées ci-dessus, rend l'acier plus facile à usiner comparativement à un acier similaire ne con tenant pas de cuivre et soumis au même traitement.
Le métal traité thermiquement est plus facilement usiné lors des opérations méca niques essentielles telles que le tournage, le façonnage, le fraisage, le perçage et le file tage que des alliages similaires ne contenant pas de' cuivre. Par suite de la facilité plus grande d'usinage du métal, les tensions in ternes produites dans le métal pendant les opérations d'usinage sont notablement ré duites, ce qui entraîne une réduction corres pondante de la distorsion dans les pièces usinées.
L'acier amélioré a, en outre, l'avantage qu'il peut être facilement nitxé.
On a, de plus, trouvé que la présence de cuivre dans l'acier améliore la résistance à la fatigue du métal; par exemple, la présence de 2 % de cuivre dans un alliage austénitique contenant 0,49% de carbone,<B>0,72%</B> de sili cium, 5,01% de manganèse, 5,5% de chrome, <B>13,5%</B> de nickel,<B>0,32%</B> de vanadium, aug mente la limite de fatigue du matériel de 109,7 t/cm= à 138,
7 t/m2. Un tel alliage renfermant 2 % de cuivre est un exemple ty pique d'alliages conformes à l'invention. Les proportions des constituants peuvent, toute fois varier dans les limites indiquées.plus haut et le vanadium peut être remplacé par le tungstène, le titane, le coliunbitun.