Machine enregistreuse. On connaît déjà. des machines enregis treuses, caisses enregistreuses ou machines comptables, pouvant enregistrer à volonté, oit des ventes simples, soit des ventes à articles multiples, tout en -donnant le total de ces dernières. Généralement, les machines en question sont prévues, de façon qu'au début d'un cycle d'enregistrement multiples (dési gné pour simplifier, dans ce qui suit, par .,accolade"), l'opérateur ait à enfoncer une touche de vendeur et une touche de transac tion et que ces touches restent verrouillées jusqu'à la. fin du cycle d'enregistrement, c'est-à-dire jusqu'au total de l'accolade.
En effet, une vente à articles multiples, la ma chine donnant le total à payer par un client pour l'achat de plusieurs articles, est généra hment faite par le même vendeur et n'in téresse qu'un seul et même genre de transac tion au eomptunt ou à. crédit par exemple. Le., machines dont il s'agit comportent en outre des compteurs d'opérations prévus pour chaque touche de vendeurs et/ou de transac tions, lesquels compteurs avancent d'une unité une seule fois par cycle d'accolade, par exemple au moment où l'.on en tire le total.
Il est parfois. désirable que le ticket émis par la machine dans les opérations d'acco lade (ticket portant, entre autres, le détail des sommes partielles et le total à payer) in dique non seulement le numéro de vendeur et le genre de la transaction, mais aussi la catégorie du ou des articles vendus.
Des tou ches de catégorie sont donc prévues à. cet effet, ainsi quo des compteurs d'opérations pour ces touches, mais, contrairement à ce qui se passe pour les touches et les compteurs de vendeurs et de transactions, il faut qu'au cours id'une vente à articles multiples,, -on puisse changer à volonté d'articles. Il n'est donc pas possible, pour ce genre .d'opération, d'appliquer aux touches et aux compteurs d'opérations, concernant les catégories, les dispositifs de verrouillage de touches et d'avancement des compteurs que l'on a.. jus qu'à présent, utilisés pour les touches de ven deurs et de transactions.
La, présente invention a pour objet une machine enregistreuse pouvant enregistrer à volonté des ventes simples et des ventes à articles multiples tout en donnant le total de ces dernières et dans laquelle les touches de vendeurs eùou de transactions enfoncées au début: d'un cycle d'enregistrement. d'articles multiples restent verrouillées pendant:
tout le cycle. caractérisée en ce qtte. pendant les cycles d'enregistrement d'articles multiples, les touches de sélection des catégories sont libérées à la fin de chaque enregistrement partiel formant un cycle, de manière à pou voir être rappelées l'une par l'autre, et en ce que le compteur d'opérations. correspon dant à la touche de catégorie utilisée, avance d'une unité à chacun desdits enregistrements partiels.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple. une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention.
Fig. 1 est nue vue en perspective de l'en semble de la machine; Fig. 2 est une vue latérale d'une coupe suivant une rangée de l'ouches de montants et montrant les dispositifs de verrouillage des touches de sélection et des compteurs d'opé ration; Fi-. 3 est une vue latérale d'une coupe suivant nue rangée de touches de vendeurs et montrant les dispositifs de verrouillage de ces touches; Fi-. 4 est une vue latérale d'une coupe suivant une rangée de touches d'accolade et montrant leur, dispositifs de verrouillage;
Fi-.. .i est une. vue latérale du mécanisme de commande de la libération des touches et de l'avancement ries compteurs d'opération: Fig. fi est une coupe passant par le méca nisme de verrouillage des touches; Fig. î est une vue de face du dispositif de rappel des touches: Fig. 8 est une vue de face des compteurs d'opération et de leur mécanisme (le sélection et d'avancement:
Fig. 9 est un développement d'un tambour susceptible de débrayer l'avancement de cer tains compteurs d'opération.
Clarier. - Le clavier de la machine 11 est. constitué entre autres par un ,groupe de touches de montant lit. une rangée de touches de sélection 11. 12, correspondant à des totalisateurs de catégories, une rangée de touches-clés 13 pour les vendeurs et une ratt,gée de touches 14 à 18 correspondant aux ,genres de transactions. A chacune des tou che, là. lfi, <B>17</B> prévues pour les transactions "Versement", "Crédit" et .,Dépense" respec tivement, correspond un totalisateur indivi duel.
Pour les transactions faites au "Comp tant", aucune touche n'est prévue, mais la machine comprend cependant un totalisateur enregistrant les ventes faites au comptant, totalisateur enregistrant les ventes faites au comptant, totalisateur qui est disposé dans le rn@me groupe que les totalisateurs "Verse- rtieIlt", "Crédit", "Dépense". <B>Pour</B> ext-ratre <B>le</B> totalisateur "Comptant", on utilise une tou che ,14.
Lorsqu'il s'agit d'enregistrer une vente à articles multiples, on enfonce l'une des trois touches 21, 22 ou 23, qui sélectionnent le totalisateur d'accolade se trouvant sur le même groupe que les totalisateurs de transac tions. Une fois que toutes les sommes indivi duelles ont été enregistrées, ce totalisateur est remis à zéro pour que le total qui correspond -tu montant à payer par le client soit indiqué et!ou imprimé.
La. touche 21, en plus de l'embrayage du totalisateur d'accolade, com mande aussi l'émission d'un ticket. tandis que les touches 22 et 23 assurent l'impression sur une fiche introduite dans la machine. La touche 22 est utilisée lorsqu'on veut imprimer nue fiche séparée pour chacun des différents articles d'une accolade et aucune fiche pour le total, tandis que, par l'utilisation de la touche 23, on imprime une fiche au total de l'accolade seulement.
Comme on le voit, la rangée de touches de commande 21 à 23 comporte en outre une touche 25 qui permet de débrayer purement et simplement l'émission du ticket pour les ventes normales au comptant. On remarquera toutefois que pour les transactions ,Verse ment", "Crédit", "Dépense", le ticket est automatiquement émis, même si cette touche est enfoncée. On remarque enfin, dans la mîIme rangée, une serrure 26 qui, par sa ro tation à gauche, commande une opération de lecture ou sous-total X et par sa rotation à droite, une opération de total ou de remise à zéro Z.
Enfin, une touche motrice 28 est prévue pour mettre la machine en marche. <I>Verrouillage et</I> libération <I>des touches. -</I> Sur un arbre 200 (fig. 2 et 6) est monté ro tatif un étrier 400 muni d'évidements 431 dans lesquels sont engagés des ergots<I>432a</I> de crochets 432 également montés fou sur l'arbre 200. Un de ces crochets d'arrêt 432 est disposé dans chaque rangée de touches de montant 10, ainsi que dans chaque rangée de touches de catégorie 1.1, 12, et ce dans le plan de targettes élastiques 433 prévues dans lesdites rangées de touches pour maintenir ces dernières dans leur position enfoncée.
Lors qu'on enfonce une de ces touches, un goujon qu'elle présente déplace tout d'abord la tar gette 433 vers le haut et, une fois que la touche est complètement enfoncée, la. targette revient en position de retenue de la touche. Chacune des targettes 433 comporte un épau lement 434 sur le trajet duquel le crochet d'arrêt 432 correspondant peut se placer lors que l'étrier 400 est. animé d'un mouvement de rotation dans le sens senestrorsum, mouve ment qui est provoqué, par des moyens. con nus, lors de l'enfoncement de la touche mo trice 28.
De ce fait, une fois que la machine est enclenchée, la. targette 433 ne peut plus être déplacée, de sorte que ni les touches de montants 10, ni les touches de catégories 11, 1 2 ne peuvent être utilisées, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent, à partir de cet instant, être ni enfoncées, ni rappelées. A la fin de l'opération, au moment où l'étrier 400 re vient à. sa position initiale dans le sens dex- trorsum, les touches sont a nouveau libérées.
L'extrémité inférieure de la targette élas- tique 433 est normalement en contact avec un étrier de rappel 444 qui s'étend sur toute la largeur ,du clavier et qui est fixé sur un arbre de rappel 445 (voir également fig. 7). L'extrémité de droite de cet arbre 445 porte un levier 446 (fig. 5 et 7) dont un goujon inférieur 447 est en prise avec un levier coudé 448 dont l'autre branche 449 est en contact, sous l'effet :d'un ressort 450, avec, un rivet 451 porté par un coulisseau 452 solidaire d'une touche de rappel 453.
Lorsqu'on en fonce cette touche de rappel 453, les pièces décrites font tourner l'arbre 445 dans le sens senestrorsum de façon que l'étrier 444 (fig. 2) soulève les différentes targettes 433 et libère lest touches. 10, 11, 12, qui remontent sous l'action de leur propre ressort.
Le levier 446 (fig. 5 et 7) porte un autre goujon 455 qui se trouve normalement à l'extrémité gauche d'une boutonnière prati quée dans une bielle 456 articulée, d'autre part, à un levier 457. Ce dernier (sous l'effet d'un ressort 459 agissant sur la bielle 456) est en contact, par un galet 458, avec une came 460 solidaire d'une roue dentée 59a fixée sur un arbre principal 50. Vers la fin de chaque opération, la came 460 déplace la bielle 456 vers la 'droite, ce qui fait tourner l'arbre .de rappel 445 dans le sens -senestror- sum et rappelle automatiquement les touches enfoncées.
Quant aux touches de vendeurs 13 et de transactions 14 à 18, les rangées correspon dantes comportent également chacune une targette élastiques 435 (fig. 3 et 6) coopérant respectivement avec des crochets d'arrêt 436, 437 reliés entre eux par un étrier 438.
Un ergot 436a du crochet d'arrêt 436, c'est-à-dire celui qui se trouve dans la rangée des touches de vendeurs, n'emplit pas complètement l'évi dement 431 de l'étrier 400 (fig. 3) et l'espace libre ainsi ménagé est suffisant pour que, dans certains cas que l'on exposera plus loin, l'étrier de déclenchement 400 bascule -sans entraîner les crochets d'arrêt 436 et 437.
Le crochet d'arrêt 436 de la rangée des touches de vendeurs comporte un goujon biseauté 439 retenu normalement. par un cliquet élastique 441, comme représenté en fi-. 3. l'ergot 4:36n étant. à gauche de l'évidement 431 de l'étrier 400. . Quand on abaisse la. touche motrice, l'étrier de déclenchement 41111 bascule dans le sens senestrorsurn et entraîne:
l'err;ot 436a ainsi que les deux crochets d'arrêt 436 (tou ches de vendeurs) et 437 (touches de transa.c- tions). ce qui verrouille les touches pendant toute l'opération. Quand le crochet d'arrêt .43(; de la. rangée des touches de vendeurs bascule dans le sens senvsfrorsuin. son<B>-011'</B> biseauté 439 vient:
se placer à, gauche <B>(lit</B> cli- quet =141 qui retient les deux crochets 43(i, 437 dans cette nouvelle position, même quand l'étrier de déclenchement 40() revient, à la fin de l'opération, à, sa, position normale.
Il est nécessaire de retenir les touches de vendeurs 13 et de transactions 14 à 18. pendant les enregistrements partiels d'une opération d'ac- eolade, car une vente à articles multiples n'in téresse qu'un seul vendeur et qu'un genre de transaction ("Comptant" ou "Crédit" par exemple).
Une fois qu'on a. tiré le total d'une acco lade, de même qu'après l'enregistrement d'un montant isolé. les touches de catégorie 11, ]2# celles des vendeurs 13 et des transactions 1-1 à. 18.
doivent être libérées et rappelées. Ceci est effectué grâce à un arbre 92 qui, ii la manière connue, tourne d'un certain angle (laits le sens senestror@sum, mais seulement lors des enregistrements de montants isolés et lors d'un total d'une vente à articles multi ples. Cet arbre 92 (fig. 5) porte un levier 117 relié. par une bille 463 et par un levier 464 et une bielle intermédiaire 465. à un levier condé 466 pivotant en 467.
Sur un pivot 468 du levier coudé 466 est monté un double levier 469 dont: la partie inférieure porte un goujoir 469a engagé clans une boutonnière prévue dans un levier 471 pivotant en 470. Ce levier 471 est d'autre part relié, par une bielle 172. à un levier coudé 473 monté sur un arbre <B>475.</B> Le levier coudé 473 porte un goujon <B>,173a.</B> normalement en contact, comme repré senté en fig. 5. avec l'extrémité supéri^>ure d'une boutonnière d'une bielle 474 articulée à un levier 476 monté sur l'arbre de rappel des touches 445. Un manchon 477 (fig. 7) relie le levier 476 à un étrier de rappel 478.
Un ressort 479 (fig. 5), attaché au goujon 469a, maintient le tringlage décrit dans la position représentée en fig. 5. Le double- levier 469 porte en outre un galet 481 disposé dans le plan, mais normalement hors du trajet d'une came 480.
Paris les opérations pour lesquelles l'arbre 92 reste stationnaire, c'est-à-dire pendant les enregistrements partiels d'une accolade, le levier coudé 466 ne pivote pas et le galet 481 reste hors du trajet de la came 480, de sorte (trie l'étrier de rappel 478 ne fonctionne pas non plus.
Par contre, lors de l'enregistrement (le montants isolés ou lors du total d'une acco lade, l'arbre 92 fait basculer le levier coudé 16(i dans le sens senestrorsum, ce qui fait pivoter, dans le sens senestrorsum, le' levier 469 autour de son goujon 469a momentané- tuent fixe (le manière à amener le galet 481 sur le trajet de la came 480.
Vers la fin de l'opération, un bossage de la came fait bas culer le dorzlile-levier- 469 dans le sens dex- trorsurn autour, cette fois, du pivot 468. Ce mouvement est transmis par la bielle 472, le levier 473 et la bielle 474, au bras 476 et l'étrier de rappel 478. Un goujon 478a (fig. 7), disposé à l'extrémité de gauche de l'étrier 478, soulève la targette 433 de la ran gée des touches de catégories 11, 12 qui se trouvent ainsi rappelées.
La targette 433 de la rangée des touches de catégories 11, 12 est libérée, à la fin de chaque opération, exactement comme celles des rangées de louches de montants, et ce même dans le cas d'un enregistrement partiel d'une accolade. Cette libération se fait par le crochet 432 correspondant. De cette manière, il est possible, au cours d'une accolade, de elranger de touches de catégorie.
Il y a lieu de noter, toutefois, que le rappel de la touche de catégorie n'est pas automatique après les enregistrements partiels; on peut corriger une touche par l'enfoncement d'une autre dans la même rangée. Ce n'est qu'au total de l'acco lade (comme pendant l'enregistrement de montants isolés) que les touches de catégories sont rappelées automatiquement par l'étrier 478.
L'étrier de rappel 478 est relié à deux leviers de rappel 484 et 486 (fig. 7), le pre mier (484) servant à libérer les touches de vendeurs 13 et le second (486) à libérer les touches de transactions 14 à 18 (fi-.<B>3</B> et<B>7).</B> Comme on l'a indiqué plus haut, lorsqu'on enfonce la. touche motrice, l'étrier de déclen chement 400 amène les crochets d'arrêts 436 et 437 au devant des épaulements 435a des targettes 435 correspondantes et les crochets sont retenus dans cette position par le cliquet 441, même lorsque l'étrier de déclenchement 400 revient à sa position normale.
Au cours des différentes opérations que comprend un cycle d'accolade, lesdites targettes, celles qui assurent le verrouillage des touches de ven deurs et des touches de transactions, restent en position de verrouillage pendant tout le cycle. En effet, d'une part, les crochets d'ar rêts 436, 437 sont maintenus en position active par le cliquet 441 et, d'autre part, l'étrier 478 ne reçoit aucun mouvement sus ceptible de libérer les touches. Le levier de rappel 484 porte un galet 484a (fi-.<B>3)</B> en contact avec une arête inclinée d'un levier coudé 485 dont un goujon 485a se trouve dans le plan du crochet d'arrêt 436 corres pondant aux touches de vendeurs.
Un bec 436b du crochet 436 vient, lorsque ce dernier bascule dans le sens senestrorsum, sur le tra: jet du goujon 485a-, de telle sorte que, lorsque Ie levier de libération 484 est entraîné par l'étrier<B>478</B> dans le sens senestrorsum, au cours d'une opération donnée, le galet 484a fait pivoter le levier 485 qui, à son tour, ra mène les crochets 436 et 437 dans leur posi tion inactive, contre l'action du cliquet de retenue 441. Le verrouillage des targettes 435 se trouve ainsi levé.
Lors. ,du mouvement sub séquent de l'étrier de rappel 478, les leviers 484 et 486 soulèvent les targettes 435 qui libèrent les touches de vendeurs et de tran sactions.
Pendant les opérations d'accolade, on ne doit pas pouvoir changer de touches de com- mande 21, 22, 23 (fig. 1 et 4).. C'est pourquoi on a prévu un dispositif qui verrouille ces touches pendant le cycle et ne les libère qu'au total de l'accolade. Dans cette rangée des tou ches 21 à 23 se trouve une targette 488 qui maintient, comme les précédentes, la touche enfoncée dans cette position.
Pendant l'opé ration, les touches d'accolade sont verrouil lées par -le fait qu'un levier -de verrouillage 489 vient se placer au-dessous d'un talon 488a de la. targette 488. Ce levier de verrouillage 489 est relié par une bielle 491 à un étrier 492 monté fou sur 'l'arbre .de rappel 445 et, à son tour, l'étrier 492 est relié par une biel- lette 493 à un levier 402.
Ce dernier est relié rigidement par un manchon 403 (fig. 6) à l'étrier de, libération 400, .de sorte que le levier 489 vient en position initiale à la fin de l'opération. L'extrémité inférieure :de la targette 488 est sur le trajet .d'un goujon 478b (fi-. 7) de l'étrier 478 qui, on l'a vu, reste stationnaire pendant les enregistrements partiels d'une accolade. Il en résulte que la targette 488 n'est pas non plus soulevée pour ces enregistrements-là et que la touche 21, 22 ou 23 enfoncée reste en position.
Au mo ment où l'on enfonce une de ces touches. 21 à 22 3, une autre targette 120 (fig. 4) est dépla- cée vers le haut et vient, par ses arêtes 12.0a, au-dessous.des. touches non enfoncées qui se trouvent ainsi également verrouillées dans leurs positions relevées. Il n'est donc pas possible, au cours de l'accolade,
de changer de touche 21 à 23.
La bielle 456 (fi-. 5) mentionnée plus haut est déplacée longitudinalement à chaque opération. Elle porte un organe d'accouple ment 495 relié par une biellette 496 à un double-levier 497 monté fou sur l'arbre -le rappel 445. Le levier 497 est articulé à son tour à un coulisseau 498 disposé dans la rangée des, touches de commande 21 à 23.
Ce coulisseau comporte une denture 498a, en prise avec un pignon 269 (fi-. 4) de la ser rure 26, de sorte qu'il peut donc être posi tionné, par ladite serrure, de-façon que l'or gane d'accouplement 495 présente, lorsque la serrure est en position d'addition, une portion évidée au trajet. du levier 476.
De cette ma nière, au moment où la bielle 456 est déplacée vers la droite, bien que l'organe d'accouple ment 495 soit entraîné, ce dernier n'exerce aucune action sur le levier 476 qui, à son tour, n'actionne pas l'étrier de rappel 478. Si., au contraire, la serrure 26 est placée sur l'une des positions "X" ou "Z", le coulisseau -I98 soulève ou abaisse l'organe d'accouple ment 495 qui, dans les deux cas, présente une arête active 495a au goujon 499 porté par le levier 476.
Il en résulte qu'au déplacement de la bielle 456, l'organe d'accouplement 495 entraîne le levier 476, lequel, à son tour, ac tionne l'étrier de rappel 478. Grâce it la cons truction décrite dans les opérations de sous- total ou de lecture (position X) et de total (position Z), les touches de catégories, de vendeurs et de transactions sont rappelées à la fin de chaque opération.
<I>Compteur</I> d'opér-adioras. - Les compteurs d'opération sont des petits compteurs reliés de façon appropriée à chaque touche de caté gories, de vendeurs, de transactions, ete... et qui avancent d'une unité chaque fois que l'une de ces touches est utilisée. Ces _omp- teurs indiquent par conséquent le nombre d'opérations affectant une catégorie, un ven deur ou une transaction déterminée.
Les dif férents compteurs d'opération sont portés par un axe 530 (fi;-. 2 et 8) et leurs chiffres sont. visibles à travers une fenêtre, ainsi que cela est représenté en fig. 1. Le groupe de comp teurs qui se trouve à gauche comprend neuf compteurs<I>D. F.
H, .7,</I> (i. N, <I>S, T,</I> T", corres pondant aux neuf touches de catégories 11, 1.2. Le groupe immédiatement voisin T'1. ;I'_, I'.,, T\.@. T% correspond aux vendeurs, chaque compteur donnant ainsi le nombre de clients servis par chacun des vendeurs.
Le troisième groupe comprend les compteurs de transac tions .,Comptant", .,Versement", "Crédit", "Délnse". Enfin, ii droite, se trouve un compteur général (Total).
Les molettes chiffrées<B>531</B> (fig. 2 et 8) r des compteurs d'opération sont solidaire d'un rochet d'avancement 532 coopérant avec un cliquet 533 qui, à la manière connue, avance les molettes d'une unité (voir égale ment fig. 3 et 5).
La sélection de celui ou de ceux des compteurs d'opérations qui doivent avancer d'une unité au cours d'une opération donnée est assurée par un mécanisme de com mande des cliquets d'avancement 533 et qui va être décrit dans ce qui suit: Chaque cliquet d'avancement 533 des compteurs d'opérations relatifs aux catégo ries est porté par un étrier 534 relié par une biellette 535 articulée à une bielle 536 qui, de son côté, porte une tige 537a (fig. 2, :) cet 8).
Cette tige est, d'autre part, supportée par deux bras<I>538a.</I> fixés :sur l'arbre 475 dont l'autre extrémité porte un bras 541 (fig. 5') relié, par une bielle 542, à un double-levier 543 pivotant en 545 à l'extrémité d'une des branches d'un levier coudé 544 pivotant en 547. Un ressort 546, agissant sur la bielle :i42, tend à maintenir un galet 543a, porté par le, levier ,543, en contact avec la périphé rie de la came 460 susmentionnée.
Une bielle 548 relie le levier coudé 544 à un levier 549 pivotant en 550 et dans le plan duquel se trouve un doigt d'arrêt 552 fixé sur un arbre 60. Ce dernier est, à chaque opération, animé d'un mouvement oscillant, d'abord dans le sens dextrorsum, ce qui amène le doigt 55? sur le trajet du levier 549.
Les deux biellettes 535 et 536 sont reliée. par leur point d'articulation 554. à une troi sième bielle 555 dont un goujon 556 peut se déplacer dans une boutonnière<B>557</B> (fig. et 5) pratiquée dans une paroi intermédiaire 558 et disposée radialement par rapport l'arbre 560. Dans le plan de chacun des gou jons 556a correspondant aux neuf compteur..
de catégories se trouve l'un des bossages 561 à 569 (fig. 2), ces bossages étant disposés suivant une hélice sur un manchon 570a. Le manchon 570a. est fixé sur l'arbre 560 et porte, à son extrémité de droite, une roue dentée 571a (fi-. 8) engrenant avec une roue 572a solidaire d'un arbre 573a.
Une autre roue dentée<I>574a,</I> goupillée sur cet arbre, est reliée par une roue intermédiaire 57.5a à un secteur denté 576a monté .sur tin pivot fixe 94c. Le secteur 576a. est relié par une bie.l- lette 577a <I>à</I> un bras 578a solidaire d'une roue dentée 89a qui occupe, à chaque opération, une position angulaire correspondant à celle des touches de catégories qui est enfoncée, position qui est transmise, par la chaîne mé canique décrite, au manchon<I>5 7</I> Oa de façon que le goujon 556a correspondant soit. amené sur le trajet d'un des bossages 561 à 569.
Une fois que le compteur d'opération a été ainsi sélectionné suivant la touche de ca tégorie enfoncée, l'avancement d'une unité est effectué par le moyen de la. came 460 (fig. 5), à la condition toutefois qu'il s'agisse d'une opération d'addition.
En effet, dans les addi tions, l'arbre 60 tourne dans le sens .d.extror- sum et le doigt d'arrêt 552 vient se placer sur le trajet -du double-levier 549, empêchant tout mouvement du levier coudé 544 dans le sens senestrorsum. Lorsque la came 460 dé place le galet 543a vers la gauche, le double- levier 543 pivote dans le sens senestrorsum autour du pivot 545 qui est fixe momentané ment, de sorte que la bielle 542 peut entraî ner l'arbre 475 et la tige 537a (fig. 2, 3, 5, 8) dans le sens senestrorsum. De ce fait,
toutes les biellettes 536 des compteurs d'opération sont actionnées, mais restent sans action pour tous ceux des compteurs dont les goujons 556a ne sont pas retenus par un des bossages<B>561</B> à 569 et qui se déplacent à vide dans les bou- f.onniéres 557. Les cliquets d'avancement 533 de ceux des compteurs d'opératien dont les goujons 556a. sont retenus par un des bos sages<B>561</B> à. 569 sont par contre entraînés par l'arbre 475, par .suite de la rigidité de l'en semble des biellettes 535, 536, 537, et le compteur correspondant avance d'une unité.
])ans le cas où l'arbre 60 (fig. 5) ne tourne pas dans le sens. dextrorsum, ce qui se produit pa.r exemple lors de l'extraction du total d'une accolade, le double levier 549, la bielle 548 et le levier-coudé 544 restent provisoirement. dans la, position de fi-.<B>5</B> sous l'action -d'un ressort faible 559, et quand la came 460 agit sur le galet 543c,, le levier 543 peut basculer autour de son goujon infé rieur, point d'articulation avec la bielle 542.
Il résulte de cette disposition que le comp- teur d'opération correspondant à une touche de catégorie ne peut avancer d'une unité que pendant les additions, c'est-à-dire pendant l'enregistrement des. montants isolés et des montants partiels des accolades. Le total des nombres indiqués par ces compteurs corres pond à la somme du nombre d'opérations affectant les. catégories D à V.
Les compteurs .d'opération Vl à V6 cor respondant aux vendeurs sont construits exac tement de la même façon et les pièces qui constituent le mécanisme portent les mêmes numéros de référence, mais avec l'indice "c \, que ceux des pièces des compteurs d'opéra tion des catégories. La tige<B>537e</B> (fig. 8), prévue pour l'actionnement de ces compteurs, est supportée par deux bras<B>538e</B> fixés sur un tube 580.
L'extrémité de droite de ce tube porte le levier coudé 473 déjà mentionné plus haut et qui est actionné par l'arbre 92 seulement lors des enregistrements de mon tants isolés et lors: du total d'une accolade. Les bossages<B>581</B> à 585 .sélectionnant les compteurs et coopérant avec les goujons<B>556e</B> sont disposés suivant une hélice sur un man chon 570e et sont amenés en position propor tionnellement à la touche de vendeur enfon cée.
Par suite de cette disposition, la touche de vendeur commande son compteur d'opéra tion pour chaque enregistrement de montants isolés et pour le total de l'accolade, mais comme, d'autre part, ledit compteur ne doit avancer d'une unité qu'une seule fois par cycle d'accolade, puisque le vendeur ne sert qu'un client, que la vente soit à un seul arti cle ou à articles multiples, on fait en sorte que le manchon<B>570e</B> portant les bossages 581 à 585 puisse coulisser axialement. A cet effet, un bras 597 est monté entre les bossages 581 et 582 de manière à tourner sans toute fois coulisser sur le manchon.
Ce bras 597 porte un galet 598 coopérant avec la rainure 599e (fig. 9) d'un tambour 599 fixé à l'extré mité de gauche du manchon 573d (fig. 8). Celui-ci est relié, par l'intermédiaire des pièces 574d à 577d, au mécanisme différen tiel commandé par les touches de transac tions. La, rainure 599c.est conformée de façon que le manchon<B>570e</B> occupe sa position de gauche pour les transactions "Comptant" et "Crédit" (position active) et celles de droite pour les transactions "Versement", "Dépense" et "Change." (position inactive).
Pour la posi tion inactive, les bossages 581 à 585 sont hors du plan des goujons<B>556e</B> et les compteurs de vendeurs sont débrayés. Un pignon 571c, fixé sur le manchon 570c, est suffisamment large pour rester en prise avec son pignon de commande<B>572e</B> pour les deux positions extrêmes de tambour. Il résulte de la cons truction décrite que les compteurs d'opération des vendeurs n'avancent d'une unité que pour les transactions "Comptant" et "Crédit" et, en outre, seulement lors de l'enregistrement de montants isolés et pour les totaux d'un cycle d'accolade.
Le total de tous les nombres indiqué: par les compteurs d'opérations des vendeur, correspond au nombre total de clients servis.
La tige<B>537e</B> qui commande les compteurs d'opération des vendeurs est prolongée sur le trajet des compteurs d'opération des transac tions et du compteur général. Comme on l'a indiqué ci-dessus, cette tige ne fonctionne que lors des enregistrements de montants isolés et lors du total des accolades, de sorte que, les compteurs en question n'avancent d'une unité que pendant ces opérations-là.
La. sélection du ou des compteurs se fait exactement comme dans le cas des compteurs de catégories, c'est- à-dire que le mouvement est dérivé des méca- nistnes différentier des transactions par l'in termédiaire des pièces 89d, 5 î lld à<B>577d,</B> le manchon 57(-)d tournant de manière à amener sélectivement les bossages 591 à 594 sur le trajet du goujon 556d du compteur ;ï sélec tionner.
Les compteurs des transactions don nent le nombre d'enregistrement intéressant un genre de transaction donné, dans les opé rations simples et lors des totaux d'nne aec:o- la.de.
Le manchon 570d porte en outre un dis que 595 (fi-. 8) qui, pour chaque opération, se trouve sur le trajet du goujon 556e cor respondant au compteur général (Total). La, commande de ce coniptenr général est égale- ment dérivée de la traverse 537c qui, comme on l'a vu, fonctionne lors des enregistrements simples et du total d'une accolade.
Il en ré sulte que le compteur général donne le nom bre total des enregistrements simples et des totaux d'accolade, c'est-à-dire le nombre total des transactions "Comptant", "Versement", "Crédit" et "Dépense".
Le disque 595 pourrait aussi être con formé de manière à n'actionner le goujon 556e que pour les positions du manchon 570d correspondant à "Comptant" et "Crédit". Suivant cette variante, le compteur général ne compterait par conséquent que les ventes proprement dites, c'est-à-dire qu'il fournirait le nombre effectif des clients servis.