Procédé de fabrication de feuilles de caoutchouc présentant des ouvertures et feuille de caoutchouc vulcanisée obtenue par ce procédé. La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication de feuilles de caout chouc perforées, pouvant être utilisées en particulier pour la construction des accumu lateurs électriques.
On a déjà proposé d'utiliser dans certains types d'accumulateurs électriques soit des feuilles de caoutchouc durci perforées ou en taillées mécaniquement, soit des feuilles en caoutchouc dit "filé", entre la plaque d'ac cumulateur et la plaque séparatrice en bois ou en une autre matière, qui sépare les pla ques négatives et positives. De tels sépara teurs supplémentaires en caoutchouc peuvent avoir la forme d'une feuille placée entre l'une des plaques de l'accumulateur, généra lement la plaque positive seulement, et le séparateur habituel, ou bien ces séparateurs supplémentaires peuvent avoir la forme. d'une enveloppe séparatrice entourant la plaque po sitive.
Un tel séparateur en caoutchouc sert à maintenir la matière active dans la plaque et ceci a une importance spéciale pour les batteries soumises à de dures conditions de travail, par exemple soumises à des vibra tions, comme c'est le cas sur les trains, les plaques de ces batteries nécessitant d'être protégées contre l'arrachement de la matière active afin d'augmenter la durée de service de ces batteries. De plus, lorsque le sépara teur habituel est en bois, le séparateur en caoutchouc sert à protéger le bois contre l'action oxydante énergique de la matière très active de la plaque positive.
La feuille de caoutchouc doit être extrêmement mince afin de ne pas diminuer d'une manière exces sive la capacité de l'accumulateur, et les per forations ou les fentes de cette feuille doi vent être suffisamment petites ou étroites pour retenir effectivement la matière active dans la plaque. En outre, la feuille doit être suffisamment poreuse pour ne pas augmenter matériellement la résistance interne des cel lules, spécialement dans le cas de batteries pour le démarrage de voitures automobiles, cas dans lesquels de très forts courants sont nécessaires pendant le lancement du moteur.
Les conditions énoncées ci-dessus et le coût excessif des matières en feuilles fabriquées par le' procédés connus jusqu'ici, ont sérieu sement entravé, si ce n'est complètement em pêché, l'emploi de telles matières pour la construction des batteries d'accumulateurs.
Le procédé selon l'invention permet d'ob tenir des feuilles de caoutchouc qui peuvent être utilisée. parmi bien d'autres usages, comme enveloppe ou comme séparateur en veloppant pour plaques d'accumulateurs ou comme séparateur en feuille entre la plaque d'accumulateur et le séparateur habituel qui sépare les plaques positives des plaques né gatives. L'invention comprend également la nouvelle matière en feuille fabriquée par ce procédé et destinée en particulier à être uti lisée dans des batteries d'accumulateurs.
Dans le procédé selon la présente inven tion, on utilise comme matière première une feuille de caoutchouc présentant de petites perforations disposées régulièrement en co lonnes et en rangées, pratiquement perpen diculaires les unes aux autres, les colonnes s'étendant de préférence généralement selon la longueur de la feuille, et les rangées selon la largeur de la. feuille. De préférence, les perforations sont circulaires et ont un dia mètre compris entre<B>0,076</B> et 0,33 mm et sont au nombre de 155 à<B>1.550</B> par cm'. Une telle matière peut être fabriquée par le pro cédé décrit et revendiqué au brevet anglais no 419015 ou par un autre procédé permet tant de fabriquer une feuille présentant les perforations en nombre et en dimension re quis.
Cette matière est étirée, au moins prin cipalement dans la direction des colonnes, de manière à augmenter le pourcentage de la surface des vides de la feuille, et de telle sorte qu'on obtienne une feuille présentant des rangées pratiquement parallèles d'ouver tures allongées ne se touchant pas, ayant leur grande dimension disposée transversalement à la direction de la rangée, rangées dans les quelles des ouvertures adjacentes sont sépa rées les unes .des autres par de minces cor dons de caoutchouc, les rangées adjacentes d'ouvertures étant séparées les unes des au tres par de', bandes de caoutchouc relative ment larges.
Comme on le verra facilement de la des cription ,détaillée ci-après, la valeur de l'étire ment à donner à la. feuille dans une ou plu sieurs directions peut varier selon la forme et la dimension des trous que l'on désire ob tenir et selon le pourcentage de la surface des vide, (lue l'on désire avoir dans le produit fini. Evidemment, le pourcentage de la sur face des vides variera également selon la dimension et la densité de distribution des perforations dans la matière initiale. La feuille est vulcanisée pendant qu'elle est éti rée de manière à conserver les ouvertures allongées produites par l'étirement.
Les 11eo- lonne.s" de perforations sont considérées ici comme étant les lignes de trous s'étendant dans la direction des longs axes des ouver tures allongées de la. feuille terminée. Comme on le verra du dessin, ces colonnes s'étendent généralement dans le sens de la longueur de la feuille et il en sera ainsi dans la présente description, mais si on le désire, l'étirement ou l'étirement le plus fort peut être selon la largeur de la feuille; dans ce cas, les colonnes de perforations s'étendront selon la largeur de la feuille et les "rangées" de per forations selon la longueur de la feuille.
Si les colonnes et les rangées s'étendent diago- nalement par rapport à la feuille employée, l'étirement. ou l'étirement le plus fort sera alors réalisé pour avoir lieu diagonalement par rapport à la feuille, dans la direction des colonnes de perforations, les colonnes étant considérées, comme habituellement, être dans la direction des longs axes des ouver tures allongées de la feuille terminée et, dans ce cas, les rangées de perforations s'étendent diagonalement, perpendiculaire ment aux colonnes.
L'étirement dans la direction des colonnes des perforations diminue l'espace latéral des perforations, de telle sorte que des, ouver tures allongées voisines d'une rangée, for mées par l'étirement, sont séparées les unes des autres par de minces cordons allongés de caoutchouc, tandis que les rangées @d'ou- vertures sont séparées des rangées adjacentes par des bandes de caoutchouc relativement larges,
de largeur légèrement augmentée dans la direction de la longueur de la feuille. Lorsque la feuille n'est étirée que dans le sens longitudinal et qu'elle est libre de se déplacer dans le sens latéral, il ee produit. perpendiculairement à la. .direction d'étire ment, une contraction du caoutchouc et une diminution correspondante de la largeur de la feuille.
Pour augmenter encore la surface de" vides -de la feuille et par la même occa sion pour obtenir une matière plus large et une surface plus importante de feuilles ter minées, la feuille reçoit de préférence un éti rement supplémentaire dans le sens de la largeur ou dans la direction des rangées, mais cet étirement supplémentaire est. beaucoup moins important en quantité que l'étirement dans la direction de la longueur de la feuille ou des colonnes de perforations, et il est de préférence pas plus intense que celui qui est nécessaire pour ramener la feuille à sa lar geur originale;
en d'autres termes, cet étire ment supplémentaire peut simplement empê cher la contraction latérale de la feuille. La feuille peut être maintenue étirée dans l'une ou dans les deux directions pour être vulca nisée en l'enroulant étroitement autour d'un tambour et la vulcanisation est exécutée de manière à avoir lieu pendant que la feuille reste ainsi étirée et enroulée.
La feuille est de préférence vulcanisée jusqu'à ce que son caoutchouc soit dur, lorsqu'elle est destinée à être utilisée dans des accumulateurs, comme décrit ci-.dessus, mais, si on le désire, elle peut être vulcanisée à un degré où le caout chouc reste mou, pendant qu'elle est main tenue étirée sur le rouleau; dans ce dernier cas, elle peut être également utilisée dans des batteries d'accumulateurs. Pour la vulcani sation du caoutchouc, que ce dernier reste mou ou devienne dur (ébonite), on peut mé- langer la. feuille de caoutchouc avec plus ou moins de soufre, comme il est bien connu.
La valeur de l'étirement qui est donné à la feuille pratiquement dans la direction des colonnes des perforations dépend de la matière première spéciale et .du produit final que l'on désire obtenir.
Au début de l'étire ment et jusqu'à l'étirement optimum, l'aug mentation -de l'allongement de la feuille, comme un tout, produit une augmentation relativement plus grande dans le sens de la longueur des ouvertures, une petite augmen tation seulement se produisant dans la di mension longitudinale des. larges bandes transversales:; il s'ensuit par conséquent une augmentation effective du pourcentage de la surface des vides de la feuille.
On a trouvé cependant qu'au delà d'une certaine valeur optimum da l'étirement, la dimensionolongi- tudinale des bandes. larges entre les rangées d'ouvertures, augmente à un taux relative ment plus grand que celui de la longueur des perforations, de telle sorte qu'en poursuivant l'étirement, on diminue plutôt que l'on aug mente le pourcentage de la surface des vides de la feuille.
Par conséquent, pour obtenir la surface maximum de, vides dans la feuille, l'étirement dans la direction des, colonnes. doit être d'une valeur telle qu'un étirement sup plémentaire dans: cette direction diminuerait, au lieu d'augmenter, le pourcentage de la surface ries vides de la feuille.
On a en outre trouvé que si la feuille est traitée avec un agent organique gonflant le caoutchouc, tel que par exemple le tétra chlorure de carbone, avant, pendant ou après l'étirement, et qu'au moins un peu de cet agent gonflant est retenu par la feuille au moment de la vulcanisation, la feuille termi- née présentera un plus fort pourcentage de la surface .des vides que dans le cas d'une matière étirée -de la même quantité mais non traitée avec du tétrachlorure de carbone. Un tel traitement, pour un même étirement,
donne des bandes entre les rangées. d'ouvertures al longées, de plus petite largeur et de plus grande épaisseur, et les bandes étroites s6pa- rant les ouvertures voisines des rangées de plus petite largeur et de plus petite épais seur que sans un tel traitement.
Le dessin annexé représente une forme d'exécution d'un appareil pour l'exécution du procédé de l'invention et plusieurs formes d'exécution de feuilles de caoutchouc obte nues selon ce procédé.
Les fig. 1 et 2 représentent, schématique ment, une élévation et un plan de cet ap pareil : La fig. 3 est une coupe selon la ligne 3---3 de la fi-. 2: La fig. 4 est une vue, à très grande échelle, d'une feuille de caoutchouc qui est utilisée comme matière première;
Les fi-. 6, 8 et 10 sont des vues, à très grande échelle, de trois exemples de feuilles de caoutchouc selon la présente invention, fabriquées en partant de la matière repré sentée à la. fig. 4, et les fi-. 5, 7, 9 et 11 sont des coupes selon les lignes 5-5, 7-7, 9-9 et 11-11 des fig. 4, 6, 8 et 10 respectivement.
Dans l'appareil représenté, la matière première perforée. en feuille, est étirée lon gitudinalement et également latéralement d'une petite valeur, la feuille étant traitée avec, du tétrachlorure de carbone avant vul canisation. La, matière de départ perforée 21 est retirée d'un rouleau 20, passe sous un rouleau de guidage 22 et sur un rouleau 23 lui appliquant du solvant, ce rouleau 23 trempant clans un récipient. 24 contenant du tétrachlorure de carbone.
Le rouleau 23 tourne en sens opposé de celui de déplace ment de la feuille de matière perforée pas sant sur lui, de manière à assurer une dis tribution et une absorption uniforme du té trachlorure de carbone sur la surface, de la feuille. La feuille passe ensuite entre des rou leaux de pression 25 et 26, puis est enroulée sur un tambour 27. Le tambour 27 repose sur un cylindre 28 et est entraîné par ce dernier. Le cylindre d'entraînement 28 tourne à une vitesse constante lénèrement plus ra pide que celle des cylindres de pression \? 5 et 26. de telle sorte que la. matière 21 est.
étirée entre les cylindres 25 et 26 et le tain- bour 27 d'enroulement et s'accumule sur ce tambour 27 avec un rapport d'étirement cons tant. Pour étirer la matière dans le sens de la largeur, un châssis tendeur 29 est utilisé aux bords de la feuille entre les rouleaux 25 et 26 et le tambour 27.
Ce châssis tendeur est un appareil présentant une série de mâ choires 30, représentées en détail à la fig. 3, reliées entre elles par une chaîne 31 qui passe sur des roues 32 et 33, pivotées en 34 et 35, de manière à se déplacer .le long d'un bord de la feuille.
Une série semblable de mâ- choires, articulées ensemble en une chaîne 40 qui passe sur des roues 36 et 37, pivotées en 38 et 39, s'étend le long du bord opposé de la feuille. Les chaînes 31 et 40 sont espacées à, l'extrémité voisine du côté de sortie des rouleaux 25 et 26 de telle sorte que les côtés de la matière sont placés de manière à pas ser à travers les ouvertures des mâchoires 30.
Chaque mâchoire 30, comme représenté à la fig. 3. comporte un doigt 41 pivoté en 42 sur un bras 43. Un .ressort 44 sur le pivot 42 tend à appuyer l'extrémité du doigt. 41 contre la base 45 de la mâchoire, base qui est portée par la chaîne 31 se déplaçant dans une rai nure du support 46 du bâti tendeur. Lorsque le bord de la. matière 21 est saisi dans la mâchoire 30, on verra que plus la.
traction de la matière est forte, plus le serrage par la mâchoire est intense. Une came 47 presse contre les doigts 41 pour ouvrir les mâchoires 30 au moment où elles viennent en place pour saisir la feuille 21 lorsque celle-ci quitte les rouleaux 25 et 26. Lorsque les doigts pas sent la. surface de came et sont libérés par elle, les ressorts 44 pressent les doigts contre les bases de mâchoire pour fermer les mâ choires en vue de saisir les bords de la ma tière pour l'étirage.
Une came semblable 48 ouvre les mâchoires sur le côté opposé de la chaîne 40 au moment où elles viennent en position correcte pour saisir les bords de la matière. Les chemins suivis par les chaînes 31 et 40 forment un angle avec le chemin suivi par la matière et de cette manière la matière est graduellement étirée.
Lorsque la matière a été étirée de la valeur désirée, des cames 49 et 50 semblables aux cames 47 et 48 ouvrent les mâchaires 30 pour libérer la matière étirée de manière qu'elle puisse être enroulée sur le tambour 27 et après que la matière a été libérée, les ressorts 44 permet tent d'appuyer les doigts 41 contre les bases 45 des mâchoires pour fermer les mâchoires en vue de leur déplacement à vide entre les cames 49 et 50 jusqu'aux cames 47 et 48.
La longueur du tambour 27 est choisie de ma nière que la matière étirée déborde de préfé rence des bords du tambour sur une petite distance, par exemple sur 12 mm pour une feuille ayant 60 cm de, large, pour arrêter latéralement .la feuille enroulée et pour l'em pêcher -de @se retirer avant. ou pendant la vul canisation. L'étirement latéral peut être omis en supprimant le cadre tendeur. Le traite ment de gonflement peut être également omis si l'on ne .dé ire pas augmenter la surface des vides résultant de ce traitement.
Los fig. 4 et 5 représentent une matière spéciale de,départ qui peut être transformée par les diverses méthodes de la présente in vention, comme décrit ci-dessus, en diverses matières finies, comme représenté aux fig. 6 et 7, aux fig. 8 et 9, aux fig. 10 et 11.
La matière -de départ des fig. 4 et 5, qui repré sentent simplement une forme d'exécution préférée de cette matière, a été fabriquée se lon le procédé du brevet suisse no 178623 sur une trame d'étoffe ayant environ 58 fils de trame et 58 fils de chaîne par pouce et qui a été caoutchoutée sans cacher le tissu sur sa surface avant ou de dépôt, mais avec un film imperméable -et continu sur son dos pour permettre le soufflage pendant le<I>sé-</I> chage des films de latex étendus sur la sur face de dépôt.
Un latex de la composition suivante (les parties étant en poids) Caoutchouc (latex écrémé deux fois, contenant 60 % de matières solides) 100,0 Ammoniac . . . . . . . . . 0;
5 Eau . . . . . . . . . . . 62,5 Cyclohexanol . . . . . . . . 1,0 Oléate d'ammonium . . . . . . 1,0 Eau 2,0 Accélérateur (mercaptobenzothiazal) 2,0 Antioxydant (N. N'-di-beta-naph- thylph6nylènediamine) . . . . 1,0 Oxyde de zinc . . . . . . . 0,5 Cyclohexanol . . . . . . . . . 1,0 Oléate d'ammonium . . . . . 1,0 Eau . . . . . . . . . . . 21,0 Soufre . . . . . . . . . . 45,0 Agent dispersant @("Darvan") . . . 1,35 Eau . . . . . . . . . . .
27,0 Eau additionnelle en quantité suffi sante pour que le tout renferme 54% de matières solides a été répandu sur la surface de dépôt, en une couche d'épaisseur suffisante pour for mer un film sec ayant 0,076 mm d'épaisseur et le latex a été séché en faisant passer la courroie supportant le dépôt à travers de l'air en circulation se trouvant à une tem pérature d'environ<B>110'</B> C.
Les perforations ont ,été produites pendant le séchage, par la dilatation .des petites bulles d'air enfermées par le film de latex étendu, dans les trous ou cavités entre lies fils de la surface -de dé pôt.
Les opérations d'étendage et de séchage ont été répétées de cette manière jusqu'à ce qu'une matière d'environ 0,558 mm d'épais seur soit formée et cette matière présentait environ 500 trous par cm, chaque trou ayant environ 0,127 mm de diamètre, comme repré- ,senté aux fig. 4 et 5. Comme on le voit faci lement de la composition ci-des,su s,, le latex est composé de manière à former du caout chouc dur (ébonite).
Bien qu'une légère vul canisation de la matière première perforée et en feuille se produise pendant le séchage, la. vulcanisation du produit final en ébonite, pour conserver à la feuille son étirement, ne doit pas avoir lieu avant le chauffage pour la vulcanisation après étirement.
La vulca- nisation en caoutchouc -dur d'une feuille fa briquée avec la composition de latex indi quée ci-dessus peut être terminée, par exem ple, par un chauffage à 157 C pendant deux heures, de préférence dans de la vapeur à la pression ordinaire.
Evidemment, si on le désire, la matière de départ peut être com- posée de manière que, le caoutchouc vulca- nisé reste mou après étirement, mais pour l'utilisation des feuilles dans des accumula teurs, il est préférable que le caoutchouc soit dur, c'est-à-dire soit. de l'ébonite.
La matière représentée à la fig. f; a. é t(, obtenue en étirant la matière première repré sentée à la fig. 4, dans le sens de la longueur de la feuille et en laissant se produire libre ment le retrait dans le sens de la largeur de la feuille, de telle sorte. que la. feuille termi née était ?,8 fois plus longue que la feuille originale et avait 0, 7 fois sa largeur.
La ina- tière de la fig. 8 a. été obtenue en étirant la matière première de 1a fig. 4, dans le sens de la longueur, de la même quantité que la matière de la fig. 6, mais, en plus, cette ma tière de la fig. 8 a été étirée dans le sens (le la largeur légèrement plus que sa largeur originale, de t6;116 sorte que la feuille termi née était. ?,8 fois plus longue que la feuille ori-inale et 1,15 fois plus large que la feuille originale.
La matière de la fig. 10 a. été pro duite en étirant la matière première de la fig. 4 dans le, sens de la longueur, tout en limitant fortement la contraction latérale ou dans le sens de la largeur, et par traitement avec du tétrachlorure de carbone. comme re présenté aux fig. 1 et 2 .du dessin. Dans ce cas, le produit fini est 4,7 fois plus long que la feuille originale et a. 0,85 fois -a largeur.
Il est évident que suivant la. nature de la matière première et le genre de proci@lé d'é tirement, 1e produit fini présentera des ran gées de perforations allongées séparées par des bandes qui ne sont pas nécessairement exactement parallèles ou qui n'ont pas exac tement la même largeur, mais en général un étirement longitudinal de la feuille produira des perforations allongées. dont l'axe le plus grand sera. dans le sens de la longueur de la feuille et les rangée.; de ces perforations se ront séparées longitudinalement par des bandes approximativement parallèles de lar geur pratiquement égale.
Dans certains buts, on peut désirer fabri quer une matière finie dans laquelle les ran- gée; d'ouvertures allongées s'étendent plus ou moins en diagonale à travers la feuille, c'est- à-dire en formant par rapport è la longueur de la feuille un angle qui ne soit pas un angle droit, ou une matière dans laquelle les colonnes ainsi que les, rangées d'ouvertures ;'étendent en biais.
Dans ce dernier cas, 1a feuille perforée initiale peut être préparée sur une trame coupée en biais. Dans le pre- inier casa la feuille perforée initiale présen tant des colonnes et -des rangées de perfora tions pratiquement dans le sen> de la lon gueur et dans le sens de la largeur de la feuille, peut.
être fournie aux rouleaux de pression tri et ?-6 en ayant un des bords de la feuille conduisant l'autre bord, c'est-à-dire que la feuille sera soumise à une distorsion longitudinale de cisaillement.
Tout étirement de ce genre, dans le sens de la, longueur de la feuille, est désigné comme étant dans une direction "pratiquement" longitudinale ou "pratiquement" dans la direction des colon nes de perforations, et tout étirement de ce genre. dans le sens de la largeur de la feuille, est désigné par analogie comme étant dans une direction "pratiquement" dans le sens de la largeur ou "pratiquement" dans la di rection (les rangées de perforations.
Les dimensions moyennes des perfora tions, les largeurs moyennes a et les épais seurs moyennes b des cardons minces qui sé parent latéralement les perforations, ainsi que les largeurs moyennes c et les épaisseurs moyennes d des larges bandes qui séparent les rangées de perforations, et la porosité des produits finis, varient grandement dans les différents cas,
comme on peut s'en rendre compte facilement du tableau suivant qui donne les dimensions de la matière de dé part de la fig. 4 et des exemples des nou velles matières selon la. présente invention, telles qu'elles sont représentées aux fig. 6, 8 et 10.
Dans le cas des matières étirées, la largeur des trous est mesurée au point maxi mum. Evidemment, la longueur des minces cordons est égale à celle des perforations allongées.
EMI0007.0001
Matières <SEP> Nombre <SEP> des <SEP> trous <SEP> Dimensions <SEP> des <SEP> trous <SEP> en <SEP> mm
<tb> par <SEP> centimètre <SEP> latérale- <SEP> longitudi latérale- <SEP> longitudi- <SEP> par <SEP> cm <SEP> ment <SEP> nalement
<tb> ment <SEP> nalement
<tb> Fig.4 <SEP> 22 <SEP> 22 <SEP> 500 <SEP> 0,127 <SEP> 0,127
<tb> Fig.6 <SEP> 31 <SEP> 8 <SEP> 250 <SEP> 0,127 <SEP> 0,762
<tb> Fig.8 <SEP> 20 <SEP> 8 <SEP> 155 <SEP> 0,305 <SEP> 1,016
<tb> Fig.10 <SEP> 26 <SEP> 4,7 <SEP> 125 <SEP> 0,
305 <SEP> 1,651
EMI0007.0002
Matières <SEP> Cordons <SEP> minces <SEP> Bandes <SEP> larges <SEP> Surface
<tb> approxima largeur <SEP> épaisseur <SEP> largeur <SEP> épaisseur <SEP> tive <SEP> des
<tb> en <SEP> mm <SEP> <I>(a)</I> <SEP> en <SEP> mm <SEP> <I>(b)</I> <SEP> en <SEP> mm <SEP> (C) <SEP> en <SEP> mm <SEP> <I>(d)</I> <SEP> vides
<tb> Fig. <SEP> 4 <SEP> 0,3175 <SEP> 0,5588 <SEP> 0,3175 <SEP> 0,5588 <SEP> <B>50/0</B>
<tb> Fig.
<SEP> 6 <SEP> 0,1778 <SEP> 0,254 <SEP> 0,508 <SEP> 0,3556 <SEP> 18%
<tb> Fig.8 <SEP> 0,2032 <SEP> 0,1524 <SEP> 0,3556 <SEP> 0,2794 <SEP> 35<B>0/0</B>
<tb> Fig.10 <SEP> 0,076 <SEP> 0,1778 <SEP> 0,508 <SEP> 0,3556 <SEP> 50% On voit facilement que selon le procédé de la présente invention, une matière en feuille perforée ayant une surface de- vide de l'ordre de 5 à, 10 % peut être transformée en une matière perforée ayant une surface de vide allant jusqu'à 50 %.
On remarquera que les minces cordons qui séparent latéralement des ouvertures, adjacentes dans la mâtière étendue ont été réduits -dans chaque cas à la largeur étonnamment petite de moins de 0,254 mm.
L'accroissement relativement grand de la longueur des cordons étroits et l'accroissement relativement faible de la lar geur ou de la dimension longitudinale des bandes transversales:, lorsque la feuille est étirée à une valeur ne dépassant pas l'allon gement optimum, ressort clairement du ta bleau suivant dane lequel les chiffres expri ment l'allongement en pourcent du caout chouc des cordons minces et des larges ban des,
par rapport à la longueur initiale de chacune de ces parties respectivement (longi tudinalement à la feuille)
EMI0007.0021
Allongement <SEP> en <SEP> pourcent
<tb> F''ig.6 <SEP> Fig.8 <SEP> Fig.10
<tb> Cordons <SEP> minces <SEP> <B>500%</B> <SEP> 700 <SEP> % <SEP> 1200
<tb> Bandes <SEP> larges <SEP> <B>60% <SEP> 10%</B> <SEP> 60
<tb> Feuille <SEP> totale <SEP> 1180 <SEP> % <SEP> 180 <SEP> % <SEP> <B>370%</B> L'allongement initial plus.
,grand des cor donminces, par rapport à l'augmentation en dimension longitudinale des bandestrans- versales, produit - une différence entre les épaisseurs des cordons et celles .des bandes, comme on le voit clairement aux fig. 7, 9 et 11, l'épaisseur desi bandes étant plus grande que l'épaisseur des cordons.
L'épaisseur ef fective -des, bandes les plus épaisses dépend évidemment de l'épaisseur -de la matière- de départ et les bandes peuvent facilement n'a voir pas plus que 0,508 mm d'épaisseur, ce qui est l'épaisseur maximum préférée pour l'emploi dans les accumulateurs, comme ma tière séparatrice entre les plaques et le sépa rateur habituel. La largeur maximum des ouvertures allongées, pour un tel emploi, ne doit pas être plus grande que 0,381 mm, au trement. les ouvertures ne retiendraient pas correctement la pâte dans la plaque.
Il est préférable que la largeur des ouvertures al longées soit. au moins élage au diamètre des trous originaux et que la longueur des ouver tures soit au moins cinq fois plus grande que le diamètre des trous originaux.
La présente invention a été décrite ici plus particulièrement en se rapportant à la fabrication de matière en feuilles destinée à être utilisée dans les accumulateurs électri que,, mais la matière en feuille, en caout chouc mou ou en caoutchouc dur, fabriquée selon la présente invention, peut. avoir bien d'autres usages, elle peut servir par exemple d'écran ou autre objet analogue.