Procédé permettant d'effectuer la combustion de combustible huileux et dispositif pour sa mise en couvre. La présente invention comprend un pro cédé et un dispositif permettant d'effectuer la combustion sans mèche de combustible huileux, tel que du pétrole et ses produits (dérivés) par exemple.
Les procédés de- combustion d'huile, qui ont été principalement employés jusqu'à ce jour, ont compris les uns comme les autres l'atomisation ou la vaporisation préliminaire de l'huile. Dans ce dernier cas, lorsque le brûleur a atteint sa température de travail, la chaleur, provenant par conduction ou ra diation de la flamme transforme l'huile en vapeur, soit par évaporation, soit par évapo ration combinée avec une décomposition par tielle et la vapeur est ensuite brûlée avec de l'air.
Le point auquel la vapeur prend feu dans des brûleurs du type à évaporation peut être prés ou relativement éloigné de celui auquel la vaporisation est effectuée, mais la vaporisation ou volatilisation est un phéno mène qui doit être distingué de l'évaporation de surface qui a lieu lorsqu'une masse d'huile brûle à l'air libre dans un récipient en forme de soucoupe. Les procédés par atomisation ou pulvérisation comme les procédés par vaporisation présentent des désavantages bien connus, que la présente invention a pour but d'éviter.
Si on laisse brûler librement une nappe ou un film d'huile à sa surface dans un récipient ouvert, par exemple dans une bassine à fond plat ouverte à l'air, on obtient une flamme avec beaucoup de fumée, inuti lisable pour des buts pratiques de chauffage.
Le procédé selon l'invention est caracté risé en ce qu'on dispose une masse de com bustible huileux de sorte qu'elle se présente sous forme d'une nappe relativement peu large, que l'on allume et en ce qu'on envoie sur cette nappe un flux d'air homogène, de manière à balayer transversalement toute la surface enflammée et à en écarter, au fur et à mesure de leur formation, les produits de la combustion ayant lieu à cette surface, la largeur de cette nappe et la vitesse du flux d'air étant telles que ce dernier balaye tout entière ladite surface enflammée et qu'il ne se produise, pratiquement, ni volatilisation, ni atomisation dudit combustible.
Le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé est caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un récipient au-dessus duquel est disposé un déflecteur, des moyens étant prévus pour :amener du combustible huileux dans ce récipient, dont la forme est telle que le combustible se présente à son intérieur, sous l'aspect d'une nappe de lar geur relativement faible, des moyens étant prévus en outre pour guider un flux d'air homogène au moyen du déflecteur de sorte qu'il balaye transversalement toute la surface enflammée de la nappe, la vitesse de l'air étant telle que la combustion soit limitée à la partie de la nappe non recouverte par le déflecteur, et qu'il ne se produiàe pratique ment ni atomisation,
ni volatilisation du combustible et que les produits de la com bustion de ce dernier soient éloignés de la surface de la nappe au fur et à mesure de leur formation.
Le dessin annexé représente schématique ment, à - titre d'exemple, diverses formes d'exécution du dispositif.
Fig. 1 est une coupe verticale trans versale d'une première forme d'exécution; Fig. 2 est un plan du dispositif ou brû leur représenté à la fié. 1; Fig. 3 est une coupe verticale transver sale d'une seconde forme d'exécution; Fig. 4 est une coupe verticale transver sale d'un four à moufle muni d'un dispositif ou brûleur qui est une variante de celui selon fié. 3; Fig. b est une coupe verticale longitudi nale du four représenté à la fié. 4; Fig. 6_ représente, en coupe verticale, une autre forme d'exécution du dispositif.
Le dispositif représenté aux fié. 1 et 2, qui constitue un brûleur, comprend un récipient ou auge 1 ayant très sensiblement la forme d'un demi-cylindre droit à axe horizontal. A son intérieur se trouve une certaine quantité de combustible huileux 6, qui, étant donnée la forme du récipient, se présente sous l'aspect d'une nappe de largeur relativement faible (5 à 8 cmpar exemple) par rapport à sa longueur.
Ce combustible est amené par un conduit S dont l'extrémité de sortie 81, est recourbée vers le bas par dessus le bord postérieur du récipient 1, en dessous d''un déflecteur 14 constitué par une plaque incurvée ayant pratiquement une largeur égale à la langueur du récipient 1. Ce déflecteur présente une partie recourbée vers le bas au-dessus du bord postérieur du récipient 1 de sorte que le bord inférieur 141, qui termine sa partie antérieure se trouve à peu de distance au-dessus de la nappe 6 et qu'un espace existe entre la face interne de la paroi postérieure du récipient et lui.
Le fonctionnement de ce dispositif ou brûleur est le suivant: du combustible hui leux, tel que du pétrole par exemple, se trouvant dans le récipient 1, on l'allume. L'allumage peut être obtenu à l'aide d'un morceau de papier enflammé plongeant dans le combustible de faon à agir temporairement comme une mèche.
La flamme produite s'étend rapidement sur toute la nappe 6. Les gaz résultant de la combustion ainsi produite créent du fait de leur température une dépression sur la nappe, due au tirage ou à l'appel d'air exis- tarit dans la cheminée d'évacuation.
Ceci a pour effet de produire l'arrivée d'un flux d'air selon les flèches, qui s'engage sous le déflecteur et est guidé par ce dernier en le quittant, de façon à venir frapper transver salement la nappe 6 après avoir passé sous son bord inférieur 14u. La vitesse de ce flux doit être telle que, étant donnée la lar geur de la nappe, cette dernière soit entiè rement balayée par cet air, sans toutefois qu'il se produise ni atomisation, ni projection du liquide hors du récipient 1.
Ce flux d'air a pour but, d'une part, d'éloigner de la nappe 6 les produits de la combustion qui a lieu dans son voisinage au fur et à mesure de leur formation, et, d'autre part, d'empêcher que la nappe tout entière ne se vaporise, et cela en empêchant cette nappe et le récipient la contenant d'atteindre une température supérieure â celle correspondant à son ébullition.
Des expériences ont montré que la com bustion du pétrole par exemple peut être ob tenue pratiquement sans production de fumée lorsqu'on utilise le dispositif selon l'invention, contrairement à ce qui a lieu ordinairement lorsque ce liquide brûle à l'air libre, car, dans les conditions mentionnées plus haut, on a remarqué qu'il se produit, au voisinage de la nappe, une combustion partielle, dont les produits sont éloignés par le flux d'air, qui n'est pas utilisé entièrement pour cette combustion, la combustion totale de ces pro duits ayant lieu à une certaine distance de la nappe lorsqu'ils se sont mélangés avec l'air les entraînant.
Ainsi on évite qu'une combustion totale ait lieu au voisinage de la nappe, ce qui produirait rapidement l'encras sement du dispositif par les produits de la carbonisation du combustible et le dépôt de l'asphalte que ce dernier contient et tout cela avec un abondant dégagement de fumée noire.
IL n'est pas indispensable que la vitesse du flux d'air soit la même en tous points, il suffit que cette vitesse soit pratiquement constante, au cour du temps, en un point quelconque.
Par flux d'air on entend ici une masse d'air pratiquement continue, par opposition à un courant d'air qui serait formé de plusieurs ,jets.
Un tel flux d'air ne doit pas être con trarié dans son déplacement au voisinage ou au contact de la nappe 6 par des obstacles disposés sur son trajet ou par des courants de sens inverse, ce qui occasionnerait des remous et nuirait au bon fonctionnement du dispositif.
Une condition nécessaire pour l'obtention d'une combustion sans fumée est que la pression régnant sur la surface de la nappe ne soit pas supérieure de façon sensible à la pression de-l'air ambiant, comme cela pour rait arriver par exemple dans le cas où la cheminée ou le canal d'évacuation des pro duits de la combustion serait trop étroit, car alors il se produirait un échauffement rapide du liquide et du récipient, l'air ne balayant plus convenablement la nappe, et cette der nière prendrait feu tout entière.
Il est donc essentiel de donner aux con duits d'évacuation des gaz des dimensions suffisantes.
Il est à remarquer que, du fait de la coupe semi-circulaire du récipient, la masse ou la pellicule d'huile contenue est obligée à tout instant d'essayer de monter vers la surface qui est balayée par l'air. Si on em ploie un récipient à fond plat, une partie de l'huile aura tendance à atteindre une région du récipient où elle se trouvera en dehors du passage de l'air, avec risque de carboni sation. Un tel résultat accentue l'importance d'obliger l'air à balayer au-dessus de toute la surface en feu et à être en contact avec cette surface de la masse ou du film d'huile à l'intérieur du récipient.
Comme l'extrémité 81, du conduit d'ali mentation 8 débouche en dessous du déflec teur, le liquide peut gagner l'intérieur du récipient sans être volatilisé, vu la tempéra ture régnant en cet endroit, où le flux d'air frais passe.
La forme d'exécution décrite est repré sentée appliquée à un foyer domestique. Elle pourrait naturellement servir à d'autres usages.
Fig. 3 représente une deuxième forme d'exécution du dispositif disposée par exem ple à la partie inférieure d'un four, d'un chauffoir, d'un bouilleur; etc.
Le récipient 2 du brûleur a la forme d'une cuve ou auge annulaire, de section transversale semi-circulaire,etprésentant une ouverture 5 à sa partie centrale, dont la paroi est constituée par la partie intérieure 3 du récipient. Cette ouverture sert à amener l'air nécessaire à la combustion.
Le déflecteur est constitué par une pièce 14 ayant la -forme d'une cloche ou d'une coupe renversée, dont le diamètre a une valeur comprise entre celles des diamètres intérieur (partie 8) et extérieur (partie 4) du récipient 2 et dont le bord circulaire 141, se trouve à peu de distance au-dessus d'une nappe 6 de combustible huileux, relativement peu large par rapport à sa longueur. L'ali mentation en combustible se fait au moyen d'un conduit 8, dont l'extrémité 8a passe à travers l'orifice 5 et est coudée vers le bas de manière que son orifice de sortie se trouve dans l'espace compris entre le déflec teur 14 et la partie 3 du récipient, afin de permettre au liquide de gagner la nappe 6 sans être vaporisé.
Le déflecteur est porté par des bras 15, de section transversale allongée, disposés de façon à constituer un très minime obstacle, pratiquement négligeable, à la circulation du flux d'air montant à travers l'orifice 5 et envoyé par le déflecteur vers le bas, radia lement vers l'extérieur, balayer toute la sur face de la nappe 6 après avoir passé sous son bord 14 , dans le même but et pour obtenir les mêmes résultats que dans la première forme d'exécution.
Les gaz résultant de la combustion gagnent la partie 16a, qui peut être par exemple la partie inférieure d'un chauffoir, Dans cette forme d'exécution, comme dans la précédente et celles qui seront dé crites plus bas, les dimensions du déflecteur et sa forme dépendent de la forme et des dimensions du récipient ainsi que de la vi tesse et du débit du flux d'air, ces deux derniers facteurs dépendant eux-mêmes du tirage et des dimensions des canaux d'évacuation des gaz.
Quoiqu'il en soit, que le flux d'air soit produit par le tirage ou autrement, le déflec teur devra être disposé, pour obtenir de bons résultats, de sorte que, du fait de la vitesse du flux d'air, la combustion se produise à la surface de la nappe de façon que les flam mes se forment au-dessus de la partie du déflecteur voisine de son bord 14#,, mais pratiquement pas en dessous de lui. D'autre part, comme vu plus haut, la vitesse de l'air et la largeur de la nappe devront, dans tous .les cas, être telles que toute l'étendue de cette nappe soit, balayée régulièrement par l'air sans qu'il se produise atomisation, vapo risation du liquide ou projection de ce dernier hors du récipient. .
La fig: 4 montre, en coupe transversale axiale, une variante du brûleur montré en fig. 3, appliquée à un four à moufle. La fig. 5 montre cette variante et le four, en coupe longitudinale. Cette variante diffère de la forme d'exécution précédemment décrite par le fait que le récipient 2 n'est pas circulaire, mais est de forme allongée. Il a également la forme d'une auge continue de section transversale semi-circulaire et présente, à sa partie centrale, une ouverture 5.
En outre, le déflecteur, dont la forme est également allongée, est porté par des bras 16 constitués par des barres coopérant avec un dispositif 17 les supportant et permettant de les déplacer verticalement de façon à faire varier la distance existant entre le bord inférieur 14a et la nappe 6.
Le fonctionnement de cette variante est en principe le même que celui de la forme d'exécution précédente.
Avec un tel brûleur appliqué à un four à moufle tel que représenté, on a obtenu, au cours d'essais, une température d'approxi- mativement <B>11000</B> C à l'intérieur de la chambre du moufle 18, en moins d'une demi-heure après l'allumage du combusti ble.
La fig. 6 représente une coupe verticale d'une autre forme d'exécution du dispositif comprenant un récipient ou auge 2 de forme analogue à celle du récipient montré à la fig. 3, muni de pieds 111. Cette forme d'exé cution diffère de celle représentée à la fig. 3 en ce sens que le déflecteur est constitué par une pièce annulaire 12, ouverte à sa partie centrale et dont le bord inférieur 121, se trouve à proximité de la partie périphé rique 4 du récipient 2. Des bras 11 fixés au bord externe du récipient 2 supportent le déflecteur.
Dans ce cas l'air est envoyé vers la surface 6 dans le sens des flèches, de sorte qu'il traverse l'espace 13 compris entre la face externe du déflecteur et la face interne de la partie 4 du récipient, pour passer ensuite sous le bord inférieur 121, du déflec teur et venir frapper et balayer transversa lement toute la surface 6. Contrairement à ce qui a lieu dans le cas de la fig. 3, le flux d'air se dirige de l'extérieur vers le centre, à l'intérieur du récipient. A part cela le fonctionnement est le même.
L'alimenta tion en liquide combustible a lieu au moyen d'un conduit 8 relié à un réservoir 7 ; ce conduit présente un robinet de contrôle 9 et uùe visière<B>10;</B> son extrémité de sortie 81, passe par l'ouverture centrale 5 du récipient de même façon qu'en fig. 3. L'évacuation des produits de la combustion a lieu par l'intérieur de la pièce tubulaire 12.
Dans certaines formes d'exécution, des moyens pourraient être prévus pour déplacer latéralement la position du déflecteur relati vement au récipient, de faon à concentrer plus ou moins la flamme, à volonté, d'un côté ou dans une certaine direction.
L'air nécessaire à la combustion pourrait être amené sur la surface 6 autrement que grâce au tirage dû à la combustion, quoique dans la plupart des applications domestiques, auxquelles l'application de l'objet de l'inven tion n'est naturellement pas limitée, le tirage suffise.
Suivant le cas ' et la forme des récipients employés, un seul déflecteur pourrait servir à guider l'air nécessaire à plusieurs de ces récipients.
Le combustible pourrait être amené à l'intérieur du récipient autrement que de la façon indiquée.
Il n'est pas prudent d'employer des huiles contenant de l'asphalte dans les cas où le tirage disponible est inférieur à 1.6 mm de hauteur d'eau. Avec des tirages variant de 1,6 à 6 mm de hauteur d'eau, la teneur en asphalte de l'huile ne doit de préférence pas dépasser 5 %. Avec des aspirations plus fortes, des huiles contenant de plus hauts pourcentages d'asphalte peuvent être brûlées.
Method for carrying out the combustion of oily fuel and device for its covering. The present invention comprises a process and a device for carrying out wick-free combustion of oily fuel, such as petroleum and its products (derivatives) for example.
The oil combustion processes, which have been mainly employed to date, have both included the atomization or preliminary vaporization of oil. In the latter case, when the burner has reached its working temperature, the heat, coming by conduction or radiation of the flame transforms the oil into vapor, either by evaporation or by evaporation combined with a partial decomposition and the steam is then burnt with air.
The point at which vapor ignites in evaporative type burners may be near or relatively far from that at which vaporization is effected, but vaporization or volatilization is a phenomenon which must be distinguished from surface evaporation which takes place. when a mass of oil burns in the open in a saucer-shaped container. The processes by atomization or spraying like the processes by vaporization have well-known disadvantages, which the present invention aims to avoid.
If a slick or a film of oil is allowed to burn freely on its surface in an open container, for example in a flat-bottomed basin open to the air, a flame is obtained with a lot of smoke, useless for practical purposes. of heating.
The process according to the invention is characterized in that there is a mass of oily fuel so that it is in the form of a relatively small sheet, which is ignited and sent. on this sheet a homogeneous air flow, so as to sweep transversely the entire inflamed surface and to move away, as they are formed, the combustion products taking place at this surface, the width of this sheet and the speed of the air flow being such that the latter completely sweeps said inflamed surface and that practically no volatilization or atomization of said fuel occurs.
The device for implementing this method is characterized in that it comprises at least one receptacle above which is placed a deflector, means being provided for: bringing oily fuel into this receptacle, the shape of which is such that the fuel is present inside it, under the appearance of a sheet of relatively small width, means being further provided to guide a homogeneous air flow by means of the deflector so that it sweeps transversely all the inflamed surface of the sheet, the air speed being such that combustion is limited to the part of the sheet not covered by the deflector, and that practically no atomization occurs,
nor volatilization of the fuel and that the products of combustion thereof are removed from the surface of the slick as and when they are formed.
The accompanying drawing shows schematically, by way of example, various embodiments of the device.
Fig. 1 is a transverse vertical section of a first embodiment; Fig. 2 is a plan of the device or their burner shown at fié. 1; Fig. 3 is a transverse vertical section of a second embodiment; Fig. 4 is a vertical cross section of a muffle furnace provided with a device or burner which is a variant of that according to fié. 3; Fig. b is a longitudinal vertical section of the furnace shown at fié. 4; Fig. 6_ shows, in vertical section, another embodiment of the device.
The device shown in fié. 1 and 2, which constitutes a burner, comprises a container or trough 1 having very substantially the shape of a straight half-cylinder with a horizontal axis. Inside it is a certain quantity of oily fuel 6, which, given the shape of the container, has the appearance of a web of relatively small width (5 to 8 cm for example) in relation to its length.
This fuel is fed through a duct S, the outlet end 81 of which is curved downward over the rear edge of the container 1, below a deflector 14 formed by a curved plate having practically a width equal to the width. languor of the container 1. This deflector has a portion curved downward above the rear edge of the container 1 so that the lower edge 141, which ends its anterior part is located a little distance above the web 6 and that a space exists between the internal face of the rear wall of the container and him.
The operation of this device or burner is as follows: oily fuel, such as petroleum for example, being in the receptacle 1, it is ignited. Ignition can be achieved by using a flaming piece of paper dipping into the fuel so as to temporarily act as a wick.
The flame produced spreads rapidly over the entire layer 6. The gases resulting from the combustion thus produced create, because of their temperature, a negative pressure on the sheet, due to the draft or to the draft in the chimney. evacuation.
This has the effect of producing the arrival of an air flow according to the arrows, which engages under the deflector and is guided by the latter when leaving it, so as to strike the sheet 6 dirtily after having passed under its lower edge 14u. The speed of this flow must be such that, given the width of the sheet, the latter is entirely swept by this air, without, however, taking place either atomization or projection of the liquid out of the receptacle 1.
The purpose of this air flow is, on the one hand, to remove the products of the combustion which takes place in its vicinity from the sheet 6 as they are formed, and, on the other hand, to prevent the entire web from vaporizing, and this by preventing this web and the receptacle containing it from reaching a temperature above that corresponding to its boiling.
Experiments have shown that the combustion of petroleum, for example, can be obtained practically without the production of smoke when the device according to the invention is used, unlike what ordinarily takes place when this liquid burns in the open air, because , under the conditions mentioned above, it was noticed that there occurs, in the vicinity of the slick, a partial combustion, the products of which are removed by the air flow, which is not used entirely for this combustion, the total combustion of these products taking place at a certain distance from the web when they have mixed with the air entraining them.
This prevents total combustion from taking place in the vicinity of the slick, which would rapidly cause the device to become fouled by the products of carbonization of the fuel and the deposition of the asphalt that the latter contains and all this with a copious amounts of black smoke.
It is not essential that the speed of the air flow be the same at all points, it is sufficient that this speed is practically constant, over time, at any point.
By air flow is meant here a practically continuous mass of air, as opposed to an air current which would be formed of several jets.
Such an air flow must not be restricted in its movement in the vicinity of or in contact with the sheet 6 by obstacles placed in its path or by currents in the opposite direction, which would cause eddies and impair the proper functioning of the device.
A necessary condition for obtaining smoke-free combustion is that the pressure prevailing on the surface of the web is not appreciably greater than the pressure of the ambient air, as could happen, for example, in the chamber. case where the chimney or the evacuation channel for the products of combustion would be too narrow, because then the liquid and the receptacle would heat up rapidly, the air no longer sweeping the tablecloth properly, and the latter would catch fire whole.
It is therefore essential to give the gas discharge pipes sufficient dimensions.
It should be noted that, due to the semicircular section of the container, the mass or the film of oil contained is obliged at all times to try to rise towards the surface which is swept by the air. If a container with a flat bottom is used, some of the oil will tend to reach an area of the container where it is outside the air passage, with the risk of carbonization. Such a result emphasizes the importance of forcing the air to sweep over the entire burning surface and to be in contact with that surface of the mass or film of oil inside the container.
As the end 81 of the supply duct 8 opens below the deflector, the liquid can reach the interior of the receptacle without being volatilized, given the temperature prevailing in this place, where the flow of fresh air passes. .
The embodiment described is shown applied to a domestic hearth. It could of course be used for other uses.
Fig. 3 shows a second embodiment of the device disposed for example in the lower part of an oven, a heater, a boiler; etc.
The vessel 2 of the burner has the shape of an annular vessel or trough, of semicircular cross section, and having an opening 5 at its central part, the wall of which is formed by the inner part 3 of the vessel. This opening serves to bring in the air necessary for combustion.
The deflector is formed by a part 14 having the -form of a bell or an inverted cup, the diameter of which has a value between those of the inner (part 8) and outer (part 4) diameters of the container 2 and of which the circular edge 141, is located a short distance above a sheet 6 of oily fuel, relatively small compared to its length. The fuel is supplied by means of a duct 8, the end of which 8a passes through the orifice 5 and is bent downwards so that its outlet orifice is in the space between the deflector 14 and part 3 of the container, in order to allow the liquid to reach the web 6 without being vaporized.
The deflector is carried by arms 15, of elongated cross section, arranged so as to constitute a very minimal obstacle, practically negligible, to the circulation of the air flow rising through the orifice 5 and sent by the deflector downwards. , radially outward, sweep the entire surface of the web 6 after having passed under its edge 14, for the same purpose and to obtain the same results as in the first embodiment.
The gases resulting from the combustion reach the part 16a, which can be for example the lower part of a heater, In this embodiment, as in the previous one and those which will be described below, the dimensions of the deflector and its shape depend on the shape and dimensions of the container as well as on the speed and flow rate of the air flow, the latter two factors themselves depending on the draft and the dimensions of the gas discharge channels.
Regardless, whether the air flow is produced by draft or otherwise, the deflector must be arranged, to achieve good results, so that, due to the speed of the air flow, the combustion occurs at the surface of the web so that the flames form above the part of the deflector near its edge 14 # ,, but hardly below it. On the other hand, as seen above, the speed of the air and the width of the sheet must, in all cases, be such that the entire extent of this sheet is swept regularly by the air without qu 'atomization occurs, vaporization of the liquid or projection of the latter out of the container. .
Fig: 4 shows, in axial cross section, a variant of the burner shown in fig. 3, applied to a muffle furnace. Fig. 5 shows this variant and the oven, in longitudinal section. This variant differs from the embodiment previously described in that the container 2 is not circular, but is of elongated shape. It also has the shape of a continuous trough of semi-circular cross section and has, in its central part, an opening 5.
In addition, the deflector, the shape of which is also elongated, is carried by arms 16 formed by bars cooperating with a device 17 supporting them and allowing them to be moved vertically so as to vary the distance existing between the lower edge 14a and tablecloth 6.
The operation of this variant is in principle the same as that of the previous embodiment.
With such a burner applied to a muffle furnace as shown, a temperature of approximately <B> 11000 </B> C was obtained during tests inside the chamber of the muffle 18. , in less than half an hour after igniting the fuel.
Fig. 6 shows a vertical section of another embodiment of the device comprising a container or trough 2 of similar shape to that of the container shown in FIG. 3, provided with feet 111. This embodiment differs from that shown in FIG. 3 in that the deflector is formed by an annular part 12, open at its central part and the lower edge 121 of which is located near the peripheral part 4 of the container 2. Arms 11 fixed to the outer edge of the container 2 support the deflector.
In this case the air is sent to the surface 6 in the direction of the arrows, so that it passes through the space 13 between the external face of the deflector and the internal face of the part 4 of the container, to then pass under the lower edge 121 of the deflector and strike and sweep transversely the entire surface 6. Contrary to what takes place in the case of FIG. 3, the air flow goes from the outside to the center, inside the container. Other than that the operation is the same.
The fuel liquid is supplied by means of a pipe 8 connected to a reservoir 7; this conduit has a control valve 9 and a visor <B> 10; </B> its outlet end 81, passes through the central opening 5 of the container in the same way as in FIG. 3. The evacuation of the combustion products takes place through the inside of the tubular part 12.
In certain embodiments, means could be provided for laterally moving the position of the deflector relative to the container, so as to concentrate the flame more or less, at will, to one side or in a certain direction.
The air necessary for combustion could be supplied to the surface 6 other than by the draft due to combustion, although in most domestic applications, to which the application of the object of the invention is naturally not limited, the print run is sufficient.
Depending on the case and the shape of the receptacles employed, a single deflector could serve to guide the air necessary for several of these receptacles.
Fuel could be brought into the container other than as shown.
It is not prudent to use oils containing asphalt in cases where the available draft is less than 1.6 mm water depth. With draft varying from 1.6 to 6 mm in water depth, the asphalt content of the oil should preferably not exceed 5%. With stronger aspirations, oils containing higher percentages of asphalt can be burned.