CA2141507C - Dispositif code d'identification d'un objet ou d'une personne, et procede pour realiser un tel dispositif - Google Patents

Abstract

Dispositif codé d'identification d'un objet ou d'une personne, comprenant un support (10) d'informations réalisé en une matière résistant aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques, et des informations (14) gravées sous forme de symboles graphiques sur une face (12) du support, ces informations étant préalablement cryptées ou chiffrées à l'aide d'un code public à clés réservées.

Description

DISPOSITIF CODE D'IDENTIFICATION D'UN OBJET OU D'UNE
PERSONNFt.,, ET F~Rn~~n~ pnm RÉALTSER UN TEL DISPOSITIF
L'inventi.on concerne un dispositif codé d'identifica-tion d'un objet tel par exemple qu'un véhicule ou un bien meuble, ou d'une pE~rsonne.
I1 existe des situations dans lesquelles des pièces habituelles d'identification de biens ou de personnes peuvent être détruites ou rendues illisibles, soit de façon volontaire, soit de façon involontaire, comme par exemple dans les cas de vol d'un véhicule ou d'accident (chute d'avion, explosion, incendie de véhicule ou d'immeuble, etc) I1 arrive également que des pièces d'identification soient l'objet de tentatives de modification ou de falsification, facilitées par le fait que les informations figurant sur ces ;pièces sont le plus souvent "en clair" et directement lisibles et compréhensibles par les personnes.
I1 se pore donc un besoin de dispositifs ou de pièces d'identification d'objets ou de personnes, qui résistent bien aux risques de destruction et aux tentatives de modification ou de falsification.
L'invent_Lon a pour objet un dispositif d'identifica-tion qui réponde à ce besoin.
L'invention a également pour objet un dispositif de ce type, qui comprenne des informations protégées accessibles uniquement à des personnes autorisées ou habilitées.
La présente invention vise un dispositif codé
d'identification d'un objet ou d'une personne, comprenant:
- un support d' informations réalisé en une matière possédant des caractéristiques élevées de résistance aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques; et - des zones localisés du support pour porter des informations de ~=açon inaltérable, ces informations étant d'abord cryptées ou chiffrées au moyen d'un code d'un type dit "public" à clés réservées à des personnes habilitées, et étant

2 ensuite portées sur le support sous forme de symboles graphiques lisibles par des moyens de lecture automatique, les informations étant cryptées ou chiffrées à l'aide d'un algorithme de codage faisant correspondre des codes numériques à des signes alphanumériques comprenant des lettres de l'alphabet et des chiffres de 0 à 9, puis transformant ces codes numériques par une fonction non polynomiale complète.
La présente invention vise aussi un procédé pour réaliser un dispositif codé d'identification d'un objet ou l0 d'une personne, comprenant les étapes suivantes:
- réalise:r un support d'informations en une matière possédant des caractéristiques élevés de résistance aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques, le support ayant des zones localisés pour porter des informations de façon inaltérable;
- crypter ou chiffrer ces informations au moyen d'un code d'un type dit "public" à clés réservées à des personnes habilitées, les informations étant cryptées ou chiffrées à
l'aide d'un algorithme de codage faisant correspondre des codes 20 numériques à des signes alphanumériques comprenant des lettres de l'alphabet et des chiffres de 0 à 9, puis transformant ces codes numériques pair une fonction non polynomiale complète; et - porter les informations cryptées ou chiffrées sur le support sous forme de symboles graphiques lisibles par des moyens de lecture automatique.
Le dispos>itif selon l'invention offre les avantages combinés:
- de résister aux agressions mécaniques, chimiques et thermiques, 30 - d'être totalement illisible et incompréhensible à
l'oeil nu, - de protéger efficacement les informations qu'il contient contre les tentatives de modification et de falsifi-cation, - d'être lisible par des moyens de lecture auto-matique, 2a - et de réserver l'accès aux informations qu'il contient à des personnes habilitées munies d'un matériel approprié de lecture et de traitement de l'information.
De préférence, les symboles graphiques sont ceux d'un code à barres d'ur.~ type évolué tel que celui connu sous la dénomination PDF 417.
Un tel code à barres permet de représenter sous forme codée un nombre relativement important de données dans un espace réduit (par exemple 1000 caractères ou signes alpha-lo numériques dans une: surface de quelques centimètres carrés).
De préférence, selon une autre caractéristique de l'invention, les informations sont chiffrées à l'aide d'un algorithme de codage faisant correspondre des codes numériques aux signes alphanumériques comprenant les lettres de l'alphabet et les chiffres de 0 à 9, puis transformant ces codes numériques par une fonction non polynomiale complète.
Cette fonction peut être du type a=b~mod(d.e), où a est l'information chiffrée, b le code numérique d'un signe à
,.~,; ffrcr n cc1- "n nnmt,rP nhni ~i arbitrairement x'1.4-150'

3 et d et e sont des nombres premiers choisis arbitraire-ment.
Un tel mode de chiffrement des informations est extrêmement sûr et résiste aux tentatives de déchif-frement. Par ailleurs, il permet un accès rapide aux in-formations à toutes les personnes qui disposent des clés de codage.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le :support précité est en céramique et/ou en métal, et les informations chiffrées sont gravées dans le support par exemple au moyen d'un faisceau laser ou par usinage.
Le dispositif selon l'invention a de nom-breuses applications .
- il peut constituer une plaque d'identification d'un véhicule, qui est alors fixée de façon indémontab.Le sur un élément non démontable du véhi-cule, - il peut constituer une plaque d'identification d'une personne, les informations portées sur le support comprenant alors au moins le nom de cette personne et, par exemple, ses date et lieu de naissance, son adresse, et éventuellement son signalement et une photographie de aon visage, - il peut également constituer une plaque d'identification d'un bien meuble, par exemple d'un ta-bleau, d'un objet de valeur, d'un élément de mobilier, etc.
Le dispositif selon l'invention est donc es-sentiellement destiné à faciliter l'identification d'un objet ou d'une ;personne qui ont été soumis à des condi-tions extrêmes telles que celles qui peuvent résulter d'un accident, d'une explosion, d'un incendie, d'un choc violent, etc.
Il peut aussi être utilisé pour préserver le secret sur l'identité d'une personne sur laquelle on a prélevé du sang ou un organe, lorsqu'il accompagne un ré-?~14-i50'~

4 cipient contenant le sang ou l'organe prélevé.
L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci appa-raitront plus cl<~irement à la lecture de la description qui suit, faite ,~ titre d'exemple en référence aux des-sins annexés dans lesquels .
la fi~3ure 1 est une vue schématique de côté
d'un dispositif selon l'invention;
la fiç~ure 2 est une vue schématique de dessus de ce dispositif, représenté à plus petite échelle, la fiç~ure 3 représente schématiquement les ré-flectances diffu:~es des barres et des espaces du code utilisé dans le dispositif de la figure 2.
Le dispositif représenté en figure 1 a la forme d'une plaçuette 10 rectangulaire ou carrée, dont l'épaisseur est typiquement de l'ordre de quelques milli mètres et dont la surface est de quelques centimètres carrés par exemple.
Cette plaquette peut être réalisée en une cé
ramique, par exemple du type non-oxyde telle que Si3N4, résistant à des températures supérieures à 1500'C envi ron.
La surface de cette céramique peut être gravée au moyen d'un faisceau laser, permettant de porter loca-lement la surfacE~ du matériau à très haute température et de l'oxyder. Un refroidissement rapide du matériau peut ensuite se traduire par une trempe provoquant une vitri-fication, l'oxydation et/ou la vitrification se tradui-sant par un chanç~ement de couleur.
Ce traitement permet ainsi de former sur la surface 12 de lai plaquette 10 des zones très localisées 14 dont la coup=_ur peut contraster assez fortement avec celle du reste dE~ la surface 12 de la plaquette.
On pE~ut également utiliser une plaquette de céramique, du type oxyde ou non-oxyde, sur laquelle on dépose une couche mince d'un matériau, réfléchissant ou non, de couleur différente. Un usinage ponctuel permet _ 214-150 alors d'élimine:r localement cette couche mince et d'arriver au mêmes résultat que précédemment.
En variante, la plaquette 10 peut être en mé
tal et est alors revêtue de préférence d'une couche mince

5 de matière très cure que l'on usine ou l'on grave locale ment de la façon précitée.
Les informations qui sont portées sur la sur-face 12 de la plaquette 10 sont d'abord chiffrées ou cryptées, puis transformées en symboles graphiques du genre code à barres, de préférence d'un type évolué, pour être lisibles par des moyens de lecture automatique.
Le chiffrement des informations peut s'effectuer de la façon suivante .
- on remplace chaque caractère alphanumérique des informations (une lettre de l'alphabet, un chiffre compris entre 0 et 9, un signe de ponctuation ou d'écriture) par un code numérique en utilisant par exemple le code ~~SCII universellement répandu, - on applique ensuite à ces codes numériques une fonction de codage qui peut être une fonction non po lynomiale complète du type bCmod(d.e) où b est une infor mation numérique à chiffrer, c est un nombre choisi arbi trairement, d et e sont des nombres premiers choisis arbitrairement.
Soit par exemple le mot CAFE à chiffrer .
sa toansformation numérique en code ASCCI est par exemple la suivante .
C = ~E3; A = 41; F = 46; E = 45.
On applique à ces codes numériques la fonction de codage précitée, en choisissant par exemple c - 3, d 5 et e - 11 et l'on obtient ainsi les informations chif frées al, a2, a3 et a4 suivantes .
al - 433 modulo 55 - 32 a2 - 413 modulo 55 - 06 a3 - 463 modulo 55 - 41 a4 - 453 modulo 55 = 45 Le m.ot CAFE s'écrit donc sous forme chiffrée - 214-150'7

6 de la façon suivante . 32064145 Le déchiffrement de cette information codée n' est possible que si l' on dispose des clés de codage c, d et e. A défaut, les tentatives de déchiffrement dure-s raient un très grand nombre de siècles, en supposant que l'on utilise les moyens informatiques les plus puissants.
La for.~ction de codage peut donc être connue ou publique, mais la connaissance des clés sera réservée à
des personnes autorisées ou habilitées. Ces clés de co dage peuvent d'ailleurs être fournies aux personnes habi litées, non pas sous forme directement lisible ou compré-hensible, mais enregistrées dans des mémoires perma-nentes, de façon à ce qu'elles puissent être utilisées par les personnes habilitées sans que celles-ci aient réellement connaissance des clés de codage. Bien entendu, il est possible d'utiliser des clés différentes pour chiffrer un ensemble d' informations, ces clés étant asso-ciées à des nive~iux différents d'habilitation. Ainsi, une personne habilit~~e au niveau le plus faible n'aura la connaissance ou .La disposition que d'une clé, permettant de déchiffrer une partie d'un message crypté, une per-sonne habilitée à un niveau intermédiaire aura la connaissance ou la disposition de deux clés, permettant le déchiffrement de deux parties du message, et une per-sonne habilitée au niveau le plus élevé aura la connais-sance ou la disposition de toutes les clés de codage, lui permettant de déchiffrer la totalité du message.
Les informations ainsi chiffrées sont ensuite transformées en :symboles graphiques du type code à barres qui sont gravé; ou inscrits de façon indélébile et inaltérable sur l.a surface de la plaquette 10.
On peut notamment utiliser un code à barres ou code graphique tel que celui connu sous la dénomination PDF417, qui a été développé par la Société SYMBOL
TECHNOLOGIES, N.Y., USA, et qui permet de représenter plus de mille caractères alphanumériques sur une surface de quelques ceni~imètres carrés tout en garantissant la 214150'

7 possibilité de lecture par des moyens automatiques.
L'aspE~ct visuel des informations codées par le PDF417 est représenté schématiquement à titre d'exemple en figure 2.
Le code PDF417, dont les caractéristiques sont connues de l'homme du métier et ne seront rappelées ici que brièvement, permet d'inclure dans une représentation graphique telle ~xue celle de la figure 2, un nombre de rangées de données codées compris entre 3 et 90 et un nombre de colonnes de données codées compris entre 1 et 30.
La densité maximale de caractères codés est, selon les modes de compression de données utilisés, de l'ordre de 100 à 300 octets environ par centimètre carré.
Cela permet de graver, sur une surface de quelques centi-mètres carrés, toutes les informations nécessaires à
l'identification d'un objet tel qu'un véhicule automobile par exemple, ou d'une personne. I1 est même possible de faire figurer dans cette surface la représentation codée d'une photograph~_e du visage d'une personne (ce qui cor-respond, après compression, à environ une centaine d'octets).
I1 est bien sûr nécessaire qu'un symbole gra phique tel que cE~lui de la figure 2, gravé sur la surface 12 d'une plaquei~te 10 de céramique ou de matière ap propriée, puisse être lu de façon sûre et rapide par des moyens de lecture automatique. Il faut pour cela que la surface gravée 12 de la plaquette présente certaines ca ractéristiques optiques qui vont être décrites en réfé
rence à la figure 3.
Cette figure est un graphe représentant sché-matiquement les variations de réflectance diffuse de la surface gravée 12 de la plaquette 10, le long d'une di-rection de bala~Tage ou de lecture, en supposant que la réflectance diffuse des surfaces gravées 14 est infé-rieure à celle dE~s parties non gravées de la surface 12.
Cette réflectance diffuse est définie par 1e 214.150' s rapport du rayonnement rétrodiffusé par la surface étu-diée et du rayonnement rétrodiffusé par un matériau éta-lon, par exemple d'oxyde de magnésium ou de sulfate de baryum, les deux rayonnements rétrodiffusés étant mesurés dans les mêmes conditions d'éclairage et d'observation, les axes d'éclairage et d'observation étant en principe à
45' l'un de l'autre, l'un de ces axes étant perpendicu-laire à la surface éclairée.
La courbe de réflectance R représentée en fi Bure 3 montre que, pour garantir une lecture fiable et rapide des symboles graphiques, la réflectance des par ties gravées 14 de la surface 12 doit rester entre des valeurs limites prédéterminées R1 et R2, et que la ré
flectance diffusE~ des parties non gravées de cette sur face doit également rester entre des valeurs limites pré-déterminées R3 et R4, la différence minimale de réflec-tance entre les parties gravées et non gravées devant de plus être supérieure à une valeur prédéterminée.
I1 faut en outre que la variation maximale de réflectance sur une surface gravée ou sur une surface non gravée reste inférieure à une fraction de cette diffé
rence minimale cle réflectance entre les parties gravées et non gravées. I1 faut encore que la variation maximale de réflectance sur l'ensemble des surfaces gravées reste inférieure à une=_ fraction de cette différence minimale entre surfaces gravées et non gravées et que de même, la variation maximale de réflectance sur l'ensemble des sur faces non gravées reste inférieure à une fraction de cette différence minimale de réflectance entre surfaces gravées et non gravées .
Par exemple, et en supposant que la réflec-tance diffuse est mesurée en pour cent, on aura R1 - 25~, R2 - 30~, R3-R2 > 20 ou 35~ en fonction de la taille des espaces gravés, la variation maximale de ré-flectance sur une surface gravée ou sur une surface non gravée devant être inférieure à 1/4 de cette différence R3-R2, la variation maximale de réflectance sur ~l4iSA'~

l'ensemble des surfaces gravées ou sur l'ensemble des surfaces non gravées devant être inférieure à la moitié
de cette différence R3-R2.
De façon générale, le dispositif selon l'invention est conçu pour résister efficacement aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques, ce qui permet d'une part d'éviter sa destruction lorsqu'il est soumis à des conditions extrêmes résultant par exemple d'un écrasement, d'un incendie ou d'une explosion, et d'autre part d'e:mpêcher sa modification ou sa falsifica-tion.
Étant moins destructible que les biens ou les personnes auxque:Ls il peut être associé, il constitue un identifiant de ces biens ou de ces personnes.
On peut également l'utiliser pour préserver le secret professio:znel . c' est par exemple le cas des dons ou des prélèvements de sang, de substances biologiques, d'organes, etc. Le dispositif selon l'invention peut alors être associé à un récipient contenant le produit ou l'organe prélevé, et comprendre sous forme chiffrée et codée graphiquement l'identité du donneur, celle du méde-cin, du chirurgien ou de l'établissement qui a réalisé le prélèvement, etc. Dans cette application, il est moins nécessaire que l.e support d'informations soit en une ma-tière céramique ou métallique, et il peut plus simplement être en matière plastique, ce qui facilitera d'autant la gravure ou l'impression des informations codées.

Claims (13)

1. Dispositif codé d'identification d'un objet ou d'une personne, comprenant:
- un support d'informations réalisé en une matière possédant des caractéristiques élevées de résistance aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques; et - des zones localisés du support pour porter des informations de façon inaltérable, ces informations étant d'abord cryptées ou chiffrées au moyen d'un code d'un type dit "public" à clés réservées à des personnes habilitées, et étant ensuite portées sur le support sous forme de symboles graphiques lisibles par des moyens de lecture automatique, les informations étant cryptées ou chiffrées à l'aide d'un algorithme de codage faisant correspondre des codes numériques à des signes alphanumériques comprenant des lettres de l'alphabet et des chiffres de 0 à 9, puis transformant ces codes numériques par une fonction non polynomiale complète.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les symboles graphiques correspondent à ceux d'un code à barres d'un type évolué.

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel le code à barres d'un type évolué est celui connu sous la dénomination PD 417.

4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ladite fonction est d'un type a=b c mod(d.e), où a est une information chiffrée, b est un code numérique d'un signe alphanumérique à chiffrer, c est un nombre choisi arbitrairement, et d et e sont des nombres premiers choisis arbitrairement.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-tions 1 à 4, dans lequel les informations chiffrées portées sur le support et le support lui-même ont des réflectances de valeurs prédéterminées, qui diffèrent les unes des autres d'une valeur supérieure à un minimum prédéterminé.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le support est en céramique, en métal ou en céramique et en métal.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les informations cryptées ou chiffrées sont gravées dans le support.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, constituant une plaque d'identification d'un véhicule, fixée de façon indémontable sur un élément non démontable du véhicule.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, constituant une plaque d'identification d'une personne, les informations portées sur le support comprenant au moins un nom de personne.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, constituant une plaque d'identification d'un bien meuble.

11. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel les informations cryptées ou chiffrées sont gravées dans le support au moyen d'un faisceau laser ou par usinage.

12. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel les informations portées sur le support comprennent une date, un lieu de naissance, une adresse et une photographie de visage.

13. Procédé pour réaliser un dispositif codé
d'identification d'un objet ou d'une personne, comprenant les étapes suivantes:
- réaliser un support d'informations en une matière possédant des caractéristiques élevés de résistance aux agressions mécaniques, thermiques et chimiques, le support ayant des zones localisés pour porter des informations de façon inaltérable;
- crypter ou chiffrer ces informations au moyen d'un code d'un type dit "public" à clés réservées à des personnes habilitées, les informations étant cryptées ou chiffrées à
l'aide d'un algorithme de codage faisant correspondre des codes numériques à des signes alphanumériques comprenant des lettres de l'alphabet et des chiffres de 0 à 9, puis transformant ces codes numériques pan une fonction non polynomiale complète; et - porter les informations cryptées ou chiffrées sur le support sous forme de symboles graphiques lisibles par des moyens de lecture automatique.