CA2044789C - Procede de realisation, a flanc de montagne, d'une structure semi-enterree et structure ainsi-realisee - Google Patents

Abstract

L' invention a pour objet un procédé de réalisation d'une structure semi-enterrée pour la protection d'une plateforme réalisée à flanc de montagne et couvre également la structure ainsi réalisée. Conformément à l'invention, la structure est entièrement constituée d'éléments préfabriqués en béton formant une suite de tronçons adjacents, constituéés chacun de trois éléments préfabriqués, respectivement un élément supérieur de couverture prenant appui, par l'intermédiaire d'articulations longitudinales, sur deux éléments de côté comprenant, respectivement, une paroi pleine du côté amont et au moins un pilier au côté aval, et munis chacun d'une semelle élargie permettant à l'élément d'être simplement posé sur le sol et d'une partie supérieure en forme de longrine sur laquelle sont ménagées des parties longitudinales d'appui articulé du bord latéral correspondant de l'élément de couverture. L'invention s'applique spécialement à la protection de chaussées ou voies ferrées en site montagneux.

Description

PROCÉDÉ DE REALISATION,, Ä FLANC DE MONTAGNE, D'UNE STRUCTURE
SEMI-ENTERRÉE ET STRUCTURE AINSI-RÉALISÉE
L' invention a pour objet un procd de ralisation d'une structure serai-enterre formant une galerie de protection de chausse ou de voie ferre ralise flanc de montage et couvre galement les structures ainsi ralises.

On est sauvent amen, en terrain accident, raliser l a plateformE~ d' une chausse ou d' une voie ferre en corniche ou au F>i.ed d'un terrain fortement inclin, parfois mme, une falaise verticale, par exemple, 1.a Sortie d'un tunnel.

Une telle structure est destine essentiellement protger la chausse contre les boulements ou l.es avalanches. Elle doit donc tre constitue, du ct amont, par une paroi pleine qui se raccorde une couverture permettant de retenir 1_es boulements ou les avalanches ou bien de les faire passer par-dessus la chausse. En revanche, du ct aval, la couverture s' appuie gnralement sur une paroi perce d'orifices, souvent une srie de pip fers, de faon permettre u n clairage naturel de la chausse et ne pas allonger in utilement le tunnel.

La couvE:cture doit pouvoir rsister des chocs trs importants dus, par exemple, la chute de gros blocs et on prfre souvent lui donner la forme d'une vote. En outre, e:~le est, de prfrence, recouverte d'un remblai qui. permet d'amortir les chocs.

Mais une telle structure doit aussi pouvoir supporter des efforts 7 atraux importants dus aux boulements et aux avalanches.

On connait depuis longtemps de telles structures.
Le brevet. US-A-3 282 056 décr it, par exemple, de telles galeries de protection mais celles-ci sont réalisées entièrement: au moyen de panneaux métal.l iques en tôle ondulée qui doivent être maintenus par des tirants.

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2 De tels panneaux n'ont pas la même résistance qu'une paroi en béton armé mais, surtout, l.es risques de corrosion ne donnent pas aux ouvrages ainsi réalisés une pérennité
suffisante. C'est pourquoi, on préfère, normalement utiliser le béton armé ou précontraint. Par exemple, la revue "Route et Circulation Routière" N° 6 du 2 juin 1967 montre une galerie de protection constituée d'une paroi voutée en béton, encastrée dans le sol. du côté amont et reposant sur une série de piliers du côté aval.
Le brevet' suisse n° 402.919 montre également une telle gale.r ie compor tant une dall e de couverture ancrée dans la paroi rocheuse du côté amont et reposant, du côté aval, sur une paroi munie de panneaux mobiles permettant d'absorber la dépression due au passage d'une avalanche.
Jusqu'à présent, de telles structures étaient réalisées par les techniques habituelles du béton armé, c'est-à-dire par moulage en place, en utilisant des coffrages et des cintres. Ces procédés sont relativement longs et coûteux.
Or, en terrain montagneux, la saison favorable aux constructions est très courte. De plus, le personnel. et 1.e matériel ne sont pas totalement protégés contre l.es chutes de pierres ou les éboulements qui peuvent se produire pendant la construction.
L'invention a pour objet de rësoudre ces difficultës grâce à un nouveau procédé permettant de construire de telles galeries de protection très rapidement et en toute sécurité.
L°invention concerne donc, d'une façon générale, la réalisation d'une structure semi-enterrée pour 1.a protection d'une pl:ateforme s'étendant à flanc de montagne suivant un axe longitudinal et comprenant une couverture prenant appui, du côté amont, sur une paroi fermée et du côté aval. sur une paroi ouverte, par exemple

3 une série de piliers espacés.
Conformément à l'invention, la structure de protection est entièrement constituée d'él.éments préfabriqués en béton couvrant chacun une partie de 1.a S section transversale et formant une suite de tronçons adjacents placés les uns à la suite des autres suivant L'axe longitudina.l., et constitués chacun de trois éléments préfabriqués, respectivement un élément supérieur de couverture prenant appui, par L'intermédiaire d'articulations l.ongitudinal.es, sur deux êl.éments de côté
comprenant, respectivement, une paroi pleine du côté amont et au moins un pilier du côté aval., et munis chacun d'une base en forme de semelle élargie à face inférieure plane permettant à L'élément d'être simplement posé sur Le sol 1S et d'une partie supérieure en forme de longrine sur laquelle sont ménagêes des parties longitudinales d'appui articulé du bord latéral. correspondant de L'élément de co uve r ture .
Pour construire, selon 1.' invention, une tel.l.e structure:
on réal ise à 7 ' avance, dans un chantier de préfabrication, trois séries d'éî.éments prêfabriqués, respectivement des éléments de côté amont comprenant une paroi plane s'étendant entre une base élargie et une longrine supérieure, des élëments de côté aval comprenant au moins un pilier s'étendant entre une base élargie et une longrine supérieurè, et des éléments supérieurs de couverture constitués chacun d'un voile rigide s'étendant entre deux bords latéraux paral.l èl.es, sur Lesquel.l.es sont ménagées des parties d'appui longitudinales susceptibles de coopérer avec des parties longitudinales conjuguées ménagées sur 7.a face supérieure des longrines des ëléments de cté de façon à former des appuis articul és, - on réalise au moins une partie de phateforme aplanie au niveau voulu,

4 - on pose successivement sur ladite partie de pl.ateforme, au moins un élément de côté amont, un élément de côté aval et un élément de voûte.
L'invention met à profit les progrès récents de la préfabrication qui permettent de réaliser des éléments préfabriqués de grande résistance et présentant des dimensions importantes. En particulier, L'inventeur avait déjà proposé dans le brevet EP 081.402, une technique de construction d'ouvrages souterrains tels que des buses ou des ponts au moyen d'él.éments préfabriqués posês sur 1.e fond d'une tranchée et recouverts ensuite d'un remblai.
Dans ce procédé connu, on utilise aussi des éléments de côté munis à leur base d'une partie de stabilisation leur permettant d'être simplement posés sur le sol en se tenant droits sans échafaudage et en supportant un élément supérieur en forme de voûte incurvée qui se raccorde tangentiellement aux é7.éments de côté de façon que 7.es charges appliquées se transmettent par effet de voûte sur les éléments de côté et jusqu'à un radier p7 an permettant de répartir les contraintes sur une grande surface.
De ce fait, les éléments préfabriqués décrits dans le brevet EP 081.402 étaient prévus pour transmettre tangentiel.l eurent 7.es efforts et non pas pour supporter des contraintes latérales importantes. C'est pourquoi il.s ne pouvaient pas être utilisês sans adaptation pour la réa7.isation de structures serai-enterrées à flanc de montagne.
En particu7.ier, chaque é1 ément de couverture est constitué d'un voile en forme d e secteur cylindrique associé à au moins une nervure transversale de raidissement ménagée sur l'intrados dudit voile et s'étendant suivant un plan perpendiculaire à 1°axe, l'ensemble formant une pièce rigide sensiblement o~~~~~
indéformable, moulée en une seule pièce en béton armé ou précontraint.
De la sorte, on ~nserve la forme voutée de 1.a couverture qui permet de mieux encaisser la charge du remblai et l.es chocs provenant des éboulements, mais la rigidité confèrée par la nervure permet de maintenir l'écartement des bords latéraux et de transmettre les charges aux éléments de côté suivant des directions essentiellement verticales par l'intermédiaire des appuis articulés qui sont ménagés sur des faces horizontales en regard de l'élément supérieur et des longrines d°appui.
Une telle structure en portique articulé
résiste mieux aux efforts latéraux qui s'exercent occasionnellement en cas d'éboulements ou d'avalanches.
Cependant, les bords latéraux de L'élément de couverture sont soumis à des efforts verticaux importants et doivent donc pouvoir être ferraill.és en conséquence.
A cet effet, chaque élément de couverture peut être muni, 1.e long de ses deux bords longitudinaux 2p parall.èl.es, respectivement de deux longerons de renforcement prenant appui sur l.es longrines supérieures des éléments de côté et les appuis l..ongitudinaux articul..és sont constitués de parties conjuguées ménagées, respectivement en creux et en saillie, sur les faces horizontales en regard des longerons de 1°él.ément de couverture et des longrines des éléments de côté.
I1. est également avantageux que l'élément de côtê amont soit constitué d'une paroi incurvée se raccordant tangentiellement au voile cylindrique de l'élément de couverture. Dans ce cas, 1.a paroi incurvée est munie, à son extrémité supérieure et du côté de l'extrados, d'une partie é7.argie à section triangulaire comportant une face horizontale sur laquelle est ménagée 1.a partie correspondante de L'appui articulé.
Etant donné que l'él.ément de couverture est simplement posé sur les longrines supérieures, des éléments de côté, sa 7.argeur n'est pas nécessairement limitée à L'écartement desdites longrines et il peut avantageusement être prolongé, au moins du côté aval., par une partie s'étendant en porte-à-faux à partir du bord latéral d' appui cor respondant et comprenant une section de voile cylindrique associée à au moins une nervure de raidissement s'ëtendant entre les extrados de 1.'ëlément supérieur et dudit prolongement, perpendiculairement à
l'axe et de part et d'autre dudit bord latéral d'appui.
De préférence, l'espace compris entre le terrain naturel et l'élément de côté placé vers 7_a crête est rempli d'un matériau de remblayage relativement souple et L'ensemble est recouvert de terre végétale jusqu'au bord latéral. opposé de l'élément supérieur.
Mais l'invention sera mieux comprise par 1.a description suivante d'un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés.
2g - 1.a figure 1 est une vue générale, en coupe transversale, d'une structure réalisée selon l'invention;
- 1a figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1;
- 7.a figure 3 est une vue en coupe sel on III-III de la figure 1;
- la figure 4 est une vue schématique, en coupe transversale, d'une chaussée réalisée à flanc de montagne sur une plateforme aplanie et tassée 4.
La structure représentée sur la figure 1 Comprend un élément supérieur 1 placé sur deux éléments de côté, respectivement amont 2 et aval 3 reposant sur 7.e sol chacun par l'intermédiaire d'une semelle 21, 31. 'fous l.es éléments sont réalisés en béton armé ou précontraint.
Aucun ancrage dans 7 e sol et aucun travail de fondation ne sont nécessaires, les deux éléments de côté 2 et 3 étant simplement posés sur 1a plateforme 4 par l'intermédiaire de leurs semelles 21, 31, qui sont prévues pour leur permettre de se tenir droits sans échafaudage.
L'élément supérieur de couverture 1 est constitué d'un voile en béton en forme de secteur de cylindre de révo7.ution centré sur un axe longitudinal 10 et muni, sur son intrados 11a, de deux nervures transversales 12 qui s'étendent suivant des plans perpendiculaires à l'axe longitudinal 10. En outre, 7.e long de ses deux bords latêraux 13, 13' parallèles à l'axe 10, l'élément supérieur 1 est muni de deux longerons de renforcement 51, 52 prenant appui respectivement sur des longrines 22, 32 ménagées sur l.es extrémités supérieures des êléments de côté 2 et 3, par l'intermédiaire d'organes d'appui longitudinaux articulés 5 (5').
Dans le mode de réalisation représenté, sur les figures, chaque élément de côté amont 2 est constitué
d'une paroi pleine incurvée vers l'intêrieur et s'étendant, suivant une direction sensiblement vertica7.e, à partir de 7.a base 21.
La courbure. de la paroi incurvée 2, au moins à son extrémité supérieure, est égale à ce7l.e du voile cylindrique 1 de façon que les éléments se raccordent tangentie77.ement.
Cependant, pour permettre la reprise par l'élément de côté 2 des efforts verticaux app7.iqués sur des appuis 5, 1.°extrémité supérieure de 1'é7ément 2 est élargie du côté de l'extrados par une partie 22 présentant une face supérieure horizontale 23 et dans laquelle peut être placé 1.e ferraillage nécessaire pour encaisser les efforts app7.iqués, L'extrémité supérieure 22 formant ainsi une longrine de renforcement à section sensiblement triangulaire.
Normalement, 1.a longrine 22 sera moulée en une seule pièce avec l'élément de côté 2. Elle pourrait, cependant, être constituée d'une poutre rapportée, posée et scellée sur 7.'extrémit:é supérieure de l'él.ément 2.
Chaque ~:~rcane d'appui S est constitué de deux parties conjuguées 53, 54, ménagées respectivement, en saillie et en creux, s!ar les faces en regard des longerons 51, 52, et des longrines 22, 32, ou inversement.
Par exemp7 e, la f: ace infér ieure de chaque longeron S1, 52, de l'élément de couverture est munie d'une nervure 53 à profil arrondi convexe s'engageant dans une rainure 54 ménagée sur la face supérieure 23 de la longrine 2c. (32) de :1 ' é lément de côté 2 (3) .
Des joints d'étanchéité 55 (55'), par exemple en néoprène, peuvent être p1 acés avantageusement entre l.es deux parties 53, 54, prenant appui l'une sur l'autre.
L'élément= supérieur: l, raidi par les nervures 12 et les longerons _-1, S2, constitue un ensemble rigide, s ens iblement i ndéformabl e , moul é en une seul e pièce . Par conséquent,. même lorsqu' il est r_hargé d' un remblai , 1.' élément supér: ieur 1. ne transmet aux é7 éments de côté 2 2G et 3 que des efforts verticaux passant par les plans médians P, P' des organes d'appui S, S'.
L'ensemble de 1.a structure forme ainsi un portique articulé reposant sur les semelles 21, 31 qui peuvent être calculées pour résister occasionnellement aux 2y efforts horizontaux rE=sultant d'éboulements ou du passage d'aval_anches, les efforts verticaux étant prépondérants.
Ainsi, la partie interne 21a de la semelle 21 de l'élément de côté 2 peut s'étendre suffisamment vers l'intérieur à partir du plan d'appui P pour assurer 1.a 30 stabilité de l'élément 2. En outre, la partie externe 21b de la semelle 21 peut avantageusement être largement prolongée vers l'extérieur. de façon à participer à la stabil i té de l' é1 ément 2 par eff et de bêche 1 orsqu' e1 7 e est chargée d'un remblai 43 .
On notera auss i que, lorsque 1 es é1 éments 2 ~~4~~~9 sont incurvés, la longrine 22 permet de repousser vers L'extérieur le plan d'application P des efforts d'appui.
La couverture 1 peut recouvrir simplement l'espace compris entre les éléments de côté 2 et 3. Les longerons 51 et S2 sont alors identiques. Cependant, dans le mode de réalisation prëférentiel représenté sur les figures, L'élément supérieur 1 est muni sur un côté d'un prolongement de couverture 6 constitué d'un voile incurvé
61 s'étendant en porte-à-faux à partir du longeron 52. Le voile 61 peut avoir la forme d'un secteur cylindrique de même rayon que le voile 11 de façon que les naissances des deux voûtes forment un ensemble symétrique par rapport au longeron d'appui 52.
Par ailleurs, une ou plusieurs nervures transversales 63, perpendiculaires à L'axe longitudinal Z0, sont ménagées vers 1.e haut, entre 1 es extrados llb et 61b, de façon à relier entre elles les deux voûtes 11 et 61. L'élément supérieur 1 constitue ainsi un ensemble rigide qui est moulé en une seule pièce en béton armé ou précontraint et qui comprend la voute 11 et son prolongement 6, l.es nervures 12 et 63 et les longerons 51 et 52. Les caractéristiques dimensionnelles des voiles cylindriques et de leurs nervures, ainsi que les ferraillages sont déterminés de faqon à former un ensemble à 1.a fois rigide et léger susceptible de supporter sans déformation son poids propre et le poids d'un talus d'ëpaisseur limitée.
L'organe d'appui longitudinal 5' du longeron 52 de l'él.ément supérieur sur l'él.ément de côté 3 est e9alement symétrique par rapport au plan ,vertical P', la rainure 54' étant ménagée sur 1a face supérieure 33 du longeron 32 qui n' a donc pas besoin d' être élargi comme 1 e longeron 22 de l'élément de côté 2.
La structure qui vient d'être décrite est particulièrement adaptée à la réalisation d'une route en corniche, comme on l'a représenté sur 1a figure 4.
Les éléments préfabriqués l, 2, 3 peuvent avantageusement être réal isés dans une usine de préfabrication éventuellement éloignée du site de

5 construction. En effet, on peut 1 imiter leurs dimensions, dans l e sens l ongi tudinal , à 1a l argeur d' une remorque routière pcur permettre leur transport. La chaussée, qui peut avoir deux voies parai l èles A et B, est pi acée sur une plateforme 40 réalisée à flanc de montagne.
10 Pour 1a construction de la galerie, après avoir réalisé la plateforme 4, éventuellement sur une longueur réduite pour diminuer les risques d'éboulements, on pose d'abord un certain nombre d'éléments amont 2 en 1 es al ignant, puis 1 es él éments aval 3 et enf in 1 es éléments de couverture 1.
Le côtë de la pi ateforme 4 tourné vers la crête peut être creusé en débl ais et si l a nature du sol 1 e permet, la face amont 41 peut être sensiblement verticale de faÇon à limiter l'emp=ise et 1e volume de déblais. En effcJi- l.e personnel bénéficie, dès la pose des éléments amont 2, d''une certaine protection contre les éboulements qui se nloquent entre la montagne 41 et l'élément ?. Cette protection est encore améliorée par la forme incurvée de la paroi 2. Lorsque la structure a été
2~~ construite sur une certaine longueur, la chaussée peut être réal isée à l' abr i.
Pour un E: chaussée à deux voies, 1 ' é7 émeut aval 3 est placé sensiblement au mil ieu de la pi ateforme 4. Cependant, du fait que les fondations sont supprimées 3« et que la G. 'narge est bien rëparti.e par la semelle 31, l'élément de cité 3 F>ourrait être placé, dans le cas d'une voie étroite, très près du bord aval 45 de la plateforme 4.
La chaussée 46 est realisée de façon classique, les parties internes des semelles 21 et 31 pouvant constituer un encastrement et supporter, éventuellement, des trottoirs.
Bien entendu, l'invention ne se limite pas au seul mode de réalisation qui vient d'être décrit et qui pourrait taire 7.'objet de variantes. Par exemple, l'él.ément de côté 2 placé vers la crête est avantageusement incurvé pour mieux résister à 7a poussée des terres et pour protéger un trottoir mais i1 pourraà.t aussi être constitué â'une paroi plane s'étendant ver ticalement à partir de la semel le 21.
Les dimensions et le ferraillage des différents éléments sont déterminés pour résister aux efforts et en particulier pour donner à l'élément supérieur 1 la rigidité voulue sans en augmenter exagérément 1.e poids. En particulier, comme on l'a Z5 représenté sur les figures, 7.a face inférieure 14 de la nervure 12 peut être incurvée pour alléger l'ensemble et dégager un p7.us grand gabarit de passage. Toutefois, dans certaines applications, par exemple des bâtiments d'habitation ou industrie7.s, la face infêrieure 14 pourrait être horizontale de façon à faciliter 7.a pose d' un plafond, les nervures 12 pouvant, alors, être p1 us minces.
On pourrait aussi ménager dans Jes nervures 12 des orifices 15 permettant le passage de gaines, canalisations et circuits divers.
Par ail? eurs, l a structure sel on 1 ° invention pourrait faire L'objet d'autres applications, par exemple pour la réalisation de parois de protection contre le bruit, en site urbain, dans ce cas, 7a réalisation d'un remblai et d'un talus en terre végétale au-dessus de la structure resterait intéressante pour son effet d'amortissement des bruits et d'un point de vue esthétique.
Une structure de même type pourrait aussi être utilisée pour 7a réalisation de bâtiments semi-enterrés, par exemple à flanc de coteaux dans des sites touristiques, de tels bâtiments, éventue77ement recouverts de jardins, s'intégrant bien au paysage et étant bien protégés contre des éboulements éventuels ou des avalanches en hiver.

Claims (11)

1. Structure couverte semi-enterrée de protection d'une plateforme s'étendant à flanc de montagne suivant un axe longitudinal et présentant un côté fermé du côté amont et un côté ouvert du côté aval, ladite structure étant réalisée en béton et comprenant une couverture prenant appui, du côté amont, sur une paroi pleine et du côté aval sur une série de piliers espacés, caractérisée par le fait qu'elle est entièrement constituée d'éléments préfabriqués en béton couvrant chacun une partie de la section transversale et formant une suite de tronçons adjacents placés les uns à
la suite des autres suivant l'axe longitudinal, et constitués chacun de trois éléments préfabriqués, respectivement un élément supérieur de couverture prenant appui, par l'intermédiaire d'articulations longitudinales, sur deux éléments de côté comprenant, respectivement, une paroi pleine du côté amont et au moins un pilier du côté
aval, et munis chacun d'une base en forme de semelle élargie à face inférieure plane permettant à l'élément d'être simplement posé sur le sol et d'une partie supérieure en forme de longrine sur laquelle sont ménagées des parties longitudinales d'appui articulé du bord latéral correspondant de l'élément de couverture.

2. Structure couverte selon la revendication 1, caractérisée par le fait que chaque élément de couverture est constitué d'un voile en forme de secteur cylindrique associé à au moins une nervure transversale de raidissement ménagée sur l'intrados dudit voile et s'étendant suivant un plan perpendiculaire à l'axe, l'ensemble formant une pièce rigide sensiblement indéformable, moulée en une.seule pièce.

3. Structure couverte selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que chaque élément de couverture est muni, le long de deux bords longitudinaux parallèles, respectivement de deux longerons prenant appui sur les longrines supérieures des éléments de côté et dont les dimensions et le ferraillage sont déterminés en fonction des efforts d'appui.

4. Structure couverte selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que les appuis longitudinaux articulés sont constitués de parties conjuguées ménagées, respectivement en creux et en saillie, sur les faces en regard des bords longitudinaux de l'élément de couverture et des longrines supérieures des éléments de côté.

5. Structure couverte selon la revendication 2, caractérisée par le fait que chaque élément de côté
amont est constitué d'une paroi incurvée se raccordant tangentiellement au voile cylindrique de l'élément de couverture et est muni à son extrémité supérieure et du côté de l'extrados, d'une partie élargie à section triangulaire comportant une face horizontale sur laquelle est ménagée la partie correspondante de l'appui articulé.

6. Structure couverte selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que l'élément supérieur (1) est muni , au moins un côté, d'un prolongement de couverture (6) s'étendant en porte-à-faux à partir du bord latéral d'appui correspondant (13') et comprenant une section de voile cylindrique (61) associée à au moins une nervure de raidissement (63) s'étendant entre les extrados (11b, 61b) de l'élément supérieur et dudit prolongement, perpendiculairement à l'axe (10) et de part et d'autre dudit bord latéral d'appui (13').

7. Structure couverte selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que les dimensions des éléments préfabriqués, dans le sens parallèles à l'axe longitudinal de la plateforme, sont limitées au gabarit de circulation sur chaussée ou sur voie ferrée pour permettre le transport des éléments depuis le chantier de préfabrication jusqu'au site de construction.

8. Structure couverte selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que l'espace (43) compris entre l'élément de côté (2) placé
vers la crête et le terrain naturel (41) est rempli d'un matériau de remblayage (43) et l'ensemble est recouvert de terre végétale (44) jusqu'au bord latéral opposé de l'élément supérieur (1).

9. Procédé de réalisation d'une structure couverte semi-enterrée pour la protection d'une plateforme s'étendant à flanc de montagne suivant un axe longitudinal, ladite structure étant réalisée en béton et comprenant une couverture prenant appui, du côté amont, sur une paroi fermée et du côté aval, sur une série de piliers espacés, caractérisé par le fait que:
- on réalise à l'avance, dans un chantier de préfabrication, trois séries d'éléments préfabriqués, respectivement des éléments de côté amont comprenant une paroi plane s'étendant entre une base élargie et une longrine supérieure, des éléments de côté aval comprenant au moins un pilier s'étendant entre une base élargie et une longrine supérieure, et ces éléments supérieurs de couverture constitués chacun d'un voile rigide s'étendant entre deux bords latéraux parallèles, sur lesquelles sont ménagées des parties d' appui longitudinales susceptibles de coopérer avec des parties longitudinales conjuguées ménagées sur la face supérieure des longrines des éléments de côté de façon à former des appuis articulés, - on réalise au moins une partie de plateforme aplanie au niveau voulu, - on pose successivement sur ladite partie de plateforme, au moins un élément de côté amont, un élément de côté aval et un élément de voûte.

10. Application d'une structure couverte selon l'une des revendications 1 à 8 à la réalisation d'un ouvrage de protection contre les éboulements ou les avalanches.

11. Application d'une structure couverte selon l'une des revendications 1 à 8, à la réalisation d'un bâtiment semi-enterré.