Produits photographiques comprenant des émulsions sensibilisées
et constituées de grains tabulaires.
La présente invention concerne des produits photographiques avec au moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent, comprenant des grains d'halogénures d'argent tabulaires et un milieu dispersant.
a. Rapidité, granularité et sensibilisation
La photographie au moyen d'halogénures d'argent utilise des émulsions sensibles aux radiations, qui comprennent un milieu de dispersion, en général de la gélatine, dans lequel sont incorporés des microcristaux (désignés sous le nom de grains) d'halogénures d'argent sensibles aux radiations. Au cours de l'exposition photographique, on forme, par absorption seulement d'un petit nombre de quanta de radiations, des centres d'image latente qui rendent un grain entier sélectivement développable. C'est cette propriété qui confère précisément à la photographie aux halogénures d'argent ses possibilités exceptionnelles en rapidité, par comparaison avec beaucoup d'autres moyens de formation d'image.
Une recherche continue poursuivie pendant plus d'un siècle a permis d'améliorer la sensibilité des émulsions aux halogénures d'argent. On a ainsi développé différents types de sensibilisation chimique, par exemple au moyen de métaux nobles tels que l'or, au moyen de chalcogènestels que le soufre et/ou le sélénium et la sensibilisation par réduction. Ces sensibilisations, utilisées seules ou en combinaison, permettent d'améliorer la sensibilité des émulsions aux halogénures d'argent. Lorsqu'on pousse la sensibilisation chimique au delà d'un niveau optimal, on obtient des gains de rapidité relativement faibles, qui sont en outre accompagnés par une baisse brutale de la discrimination d'image (densité maximum moins densité minimum). Cette baisse résulte d'une augmentation du voile (densité minimum) .
La sensibilisation chimique optimale consiste donc à trouver le meilleur compromis entre la rapidité, la discrimination d'image et la densité minimum, pour une application photographique déterminée.
En général, quand "on sensibilise chimiquement les émulsions aux halogénures d'argent, l'extension de sensibilité qu'on obtient au delà de la région spectrale de sensibilité naturelle, est tout à fait négligeable. Pour sensibiliser les émulsions aux halogénures d'argent sur tout le spectre visible et même au delà, on utilise des sensibilisateurs spectraux qui sont des colorants méthiniques. La sensibilité de l'émulsion est étendue à partir de la région de sensibilité naturelle en fonction de la concentration de colorant sensibilisateur spectral et ceci jusqu'à atteindre un optimum au delà duquel en général cette sensibilité décroît ensuite rapidement (conf. Mees, Theory of the Photographic Process, Macmillan, 1942, pp. 1067-1069).
Dans l'intervalle des dimensions que présentent les grains d'halogénures d'argent des produits photographiques courants, la rapidité maximale qu'on peut obtenir pour une sensibilisation optimale augmente de façon linéaire avec l'augmentation de la taille des grains. On peut considérer que le nombre de quanta qu'un grain doit absorber pour devenir développable est indépendant de sa taille. Toutefois, la densité qu'un nombre donné de grains forme lors du développement est liée directement à la taille de ces grains. Si l'objectif poursuivi est de produire une densité maximale de 2 par exemple, il faut moins
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té. Au total, moins de rayonnement a été nécessaire pour rendre développable un plus petit nombre de grains.
Malheureusement, la densité produite est concentrée sur un nombre de sites plus restreint et les variations ponctuelles de densité sont plus importantes. Celui qui examine l'image en tire une perception qui est dénommée le grain
de l'image. La mesure objective de ces mêmes variations constitue la granularité. Bien que les mesures quantitatives de granularité aient pu être faites de différentes façons, la mesure la plus courante est celle dite de la granularité RMS (root mean square) qu'on peut définir comme l'écart-
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Dès lors que la granularité maximale acceptable a été déterminée pour une émulsion donnée, la rapidité maximale qu'on peut obtenir avec cette émulsion est aussi déterminée.
D'après ce qui précède, on conçoit que le problème n'est pas en général d'atteindre une rapidité maximale au sens absolu, mais plutôt d'atteindre la rapidité maximale avec la sensibilisation optimale, tout en obtenant la granularité demandée pour le cas pratique considéré. Les améliorations réelles, en ce qui concerne la sensibilité des émulsions, sont celles qui permettent d'améliorer la rapidité sans sacrifier la granularité, ou de diminuer la granularité sans sacrifier la rapidité, ou qui permettent d'améliorer à la fois la rapidité et la granularité.
Le vocabulaire usuel de la technologie a résumé cette définition de l'amélioration de la sensibilité dans l'expression : amélioration de la relation rapidité/granularité d'une émulsion La figure 1 représente schématiquement un graphique de la variation de la rapidité en fonction de la granularité pour cinq émulsions aux halogénures d'argent 1, 2, 3, 4 et 5 de même composition qui diffèrent chacune par la taille de grains, tout en étant par ailleurs sensibilisées, couchées et traitées de façon identique. Les émulsions présentent respectivement une rapidité maximale et une granularité différentes, mais il existe entre ces émulsions une relation linéaire prévisible, comme le montre la ligne
A représentant la variation de la rapidité en fonction de
la granularité. Toutes les émulsions dont les points représentatifs peuvent être alignés sur la ligne A présentent la même relation rapidité/granularité. Les émulsions dont
la sensibilité est réellement améliorée, ont un point représentatif situé au-dessus de la ligne A. Par exemple,
les émulsions 6 et 7 dont le point représentatif est situé sur la courbe rapidité/granularité B ont une relation rapidité/granularité meilleure que celle de n'importe laquelle des émulsions 1 à 5. L'émulsion 6 présente une rapidité supérieure à celle de l'émulsion 1, mais sa granularité
n'est pas plus forte. La rapidité de l'émulsion 6 est identique à celle de l'émulsion 2, mais avec une granularité
très inférieure. L'émulsion 7 présente une rapidité supérieure à celle de l'émulsion 2, mais sa granularité est inférieure à celle de l'émulsion 3 qui, elle-même, présente une rapidité inférieure à celle de l'émulsion 7. L'émulsion
8, dont le point représentatif est situé au-dessous de la ligne A présente la relation rapidité/granularité la plus mauvaise de la figure 1. L'émulsion 8 présente en effet
la rapidité photographique la plus élevée de toutes les émulsions représentées, mais cette rapidité ne peut être réalisée qu'au prix d'une augmentation disproportionnée
de la granularité.
Etant donné l'importance de la relation rapidité/ granularité en photographie, des efforts importants ont été consentis en vue d'être en mesure de déterminer dans tous les cas cette relation de façon quantitative. Comparer avec préci-
<EMI ID=3.1> qui diffèrent par une seule caractéristique, par exemple la taille des grains d'halogénures d'argent,constitue normalement un problème facile. On a souvent comparé les
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5 les courbes caractéristiques sont similaires. Toutefois,
des comparaisons quantitatives de relations rapidité/granude produits photographiques n'ont pas été réalisées d'une façon générale puisque de telles comparaisons présentent un caractère subjectif qui s'accentue au fur-et-à-mesure
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différentes. En outre, des comparaisons de relations rapi-
granularité
dité/, . entre des produits photographiques formant des images argentiques, par exemple, des produits pour la photographie en noir et blanc, et des produits qui forment
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sensibilité. En effet, les substances responsables de la formation de densité et par conséquent responsables de la granularité, sont d'origine et de nature très différentes. En ce qui concerne les mesures de granularité dans les
systèmes de formation d'image argentique et d'image en couleurs, on peut consulter: "Understanding Graininess and
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qu'on peut se procurer chez Eastman Kodak Company, Rochester New-York 14650 ; Zwick, "Quantitative Studies of Factors Affecting Granularity", Photographic Science and Engineering, Vol. 9, N[deg.] 3, Mai-Juin 1965 ; Ericson et Marchant, "RMS Granularity of Monodisperse Photographic Emulsions", Photographic Science and Engineering, Vol. 16, N[deg.] 4, Juillet-Août 1972, pp. 253-257 ; et Trabka "A Random-Sphere Model Dye Clouds", Photographie Science and Engineering
Vol. 21, N[deg.] 4, Juillet-Août 1977, pp. 183-192.
Les émulsions d'halogénures d'argent comprenant d'autres halogénures que les bromoiodures d'argent ont une utilité limitée pour les produits photographiques devant présenter la sensibilité pour prise de vue. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069 décrit une émulsion de bromoiodure d'argent dont la teneur en iodure est comprise entre 1 et
10% en mole et qui possède une relation rapidité/granularité tout à fait exceptionnelle pour la formation d'images argentiques (c'est-à-dire d'images en noir et blanc).Sauf indication contraire, tous les pourcentages en halogénure sont donnés par rapport à l'argent présent dans l'émulsion, le grain ou la partie de grain considérée. Par exemple, un grain de bromoiodure d'argent contenant 40% en mole d'iodure comprend 60% en mole de bromure. L'émulsion est sensibilisée au soufre, au sélénium ou au tellure.
L'émulsion est appliquée en couche sur un support à raison de 33 à
110 mg d'argent par décimètre carré, puis elle est exposée dans un sensitomètre à échelle d'intensité et traitée à
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p-aminophénol et au sulfate d'hydroquinone) pendant 5 minutes. Dans ces conditions, l'émulsion fournit un logarithme de rapidité de 280 à 400.0 autre part, l'indice calculé en soustrayant la valeur de la granularité du logarithme de la rapidité, est compris entre 180 et 220. De préférence, on utilise l'or en combinaison avec le sensibilisateur appartenant au groupe du soufre et on opère la précipitation des halogénures d'argent en présence de thiocyanate. Toutefois, si on le désire, ce thiocyanate peut être ajouté à l'halogénure d'argent à n'importe quel moment avant le lavage. L'utilisation de thiocyanate durant la précipitation et la sensibilisation des halogénures d'argent est décrite dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 221 805, 2 222 264' et 2 642 361. Les émulsions du brevet des Etats-Unis
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dité/granu/ exceptionnelles pour la photographie en couleurs, bien que les valeurs de granularité pour les images de colorant ne soient pas disponibles.
Dans un petit nombre de cas, on a étudié quel;les étaient les rapidités photographiques les plus élevées que l'on pouvait atteindre à des niveaux de granularité plus élevés que ceux utilisés d'habitude. Dans "The
Speed
Relationship Between/and Grain Size", The Journal of Photographie Science, vol. 17, 1969, pp. 116-125, Farnell rend compte de travaux concernant la rapidité dans le bleu
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diamètre de 0,8 �m), Farnell observe que la rapidité n'augmente plus lorsque la taille de grains augmente, comme on pouvait normalement s'y attendre si l'on retient l'hypothèse que le nombre de quanta absorbés nécessaire pour obtenir un grain développable est indépendant de la taille de ce grain; en fait,une diminution de rapidité en fonction de l'accroissement de la taille de grain est indiquée. Farnell attribue la diminution de sensibilité des gros grains au fait que leur diamètre est grand par rapport à la distance de diffusion moyenne des électrons formés par voie photochimique, et nécessaires pour produire les sites d'image latente , qui est limitée. Plus de quanta lumineux doivent être absorbés par un gros grain que par un petit afin de former un site d'image latente.développable.
Un autre auteur, Tani, dans "Factors Influencing Photographie Sensitivity", Journal Soc. Photogr. Sci. Technol. Japan, vol. 43, N[deg.] 6, 1980 pp. 335-346, formule
les mêmes conclusions que Farnell et poursuit la discussion concernant la diminution de sensibilité des grains d'halogénures d'argent de grande taille en la rattachant à d'autres causes liées à la présence des colorants servant à la sensibilisation spectrale. Selon Tani, la sensibilité d'une émulsion sensibilisée spectralement dépend en outre (1) du rendement quantique relatif de la sensibilisation spectrale,
(2) de la desensibilisation due aux colorants et (3) de l'absorption de la lumière causée par les colorants. Tani observe que le paramètre (1) est très proche de l'unité et n'est par conséquent pas susceptible dans la pratique d'être encore amélioré. Tani indique encore que l'absorption de la lumière par des grains recouverts par des molécules de colorant est proportionnelle au volume du grain lorsque le grain est exposé à la lumière bleue et proportionnelle à
la surface du grain lorsque le grain est exposé à la lumière du minus bleu. Ainsi, l'importance de l'accroissement de la sensibilité dans le minus bleu est en général plus faible que l'accroissement de la sensibilité dans le bleu lorsque la taille des grains de l'émulsion augmente. Si l'on essaie d'augmenter l'absorption de lumière simplement en augmentant la quantité de colorant recouvrant le grain, ceci n'entraîne pas nécessairement un accroissement de sensibilité à cause de la désensibilisation causée par le colorant au fur-et-àmesure que la quantité de ce dernier augmente. La désensibilisation est attribuée davantage à une moins bonne formation de l'image latente qu'à une diminution de la formation des électrons engendrés par voie photo-chimique. Tani suggère qu'une possibilité, pour améliorer la relation
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taille, serait de préparer des émulsions à coeur et à coque afin d'éviter la désensibilisation. (Le dopage interne des grains d'halogénures d'argent en vue de permettre l'utilisation de quantités de colorants qui autrement entraîneraient un effet désensibilisateur, est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 979 213).
b. Netteté
La granularité, à cause de sa relation avec la rapidité, constitue souvent un point sur lequel se concentre la discussion concernant la qualité d'image ; toutefois , la question de la netteté de l'image peut être considérée de façon indépendante. Certains facteurs qui influencent la netteté de l'image, par exemple la diffusion latérale causée par les produits formateurs d'images durant le traitement, sont reliés aux produits formateurs d'images et aux traitements davantage qu'aux grains d'halogénures d'argent euxmêmes. Toutefois, étant donné qu'ils diffusentla lumière, les grains d'halogénures d'argent exercent aussi une influence directe sur la netteté au moment de l'exposition photographique. On sait par exemple, qu'avec les grains d'halogénures d'argent dont le diamètre est compris entre 0,2 et 0,6 �m,la diffusion de la lumière visible est maximale.
La diminution de netteté d'une image causée par la diffusion de la lumière augmente en général lorsque l'épaisseur de la couche d'émulsion aux halogénures d'argent augmente. L'explication de ce phénomène illustrée par le schéma de la fig. 2, est la suivante. Si un photon lumineux 1 est dévié en un point 2 par un grain d'halogénure d'argent sous un angle 0 mesuré par rapport à la direction de son trajet original et si ce photon est ensuite absorbé par un deuxième grain d'halogénure d'argent, en un point 3,
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l'enregistrement photographique du photon subit cette fois un déplacement latéral 2x. On comprend donc que plus grand
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d'argent dans un produit photographique, plus grand est le risque d'une baisse de la netteté d'image par diffusion de la lumière. Bien entendu, la figure 2 est un schéma de principe représentant le phénomène dans un cas très simple ; dans la pratique, un photon subissant la réflexion de plusieurs grains successivement avant d'être réellement absorbé, il est nécessaire de recourir à des méthodes statistiques pour prédire quel peut être son point final d'absorption.
Dans le cas des produits pour la photographie en couleurs, contenant au moins trois couches d'émulsion aux halogénures d'argent superposées, le risque de perte de netteté d'image est accru puisque les grains d'halogénures d'argent sont répartis sur au moins trois épaisseurs de couche. Dans certains cas, le déplacement résultant de cette épaisseur est encore accru par la présence d'éléments supplémentaires, c'est-à-dire, soit de substances qui contribuent à augmenter l'épaisseur des couches d'émulsion elles-mêmes, par exemple lorsque des substances formatrices d'image de colorant sont incorporées aux couches d'émulsion, soit de couches supplémentaires intercalées entre les couches d'émulsion aux halogénures d'argent, qui contribuent aussi à augmenter la déviation due à l'épaisseur ;
de telles couches supplémentaires sont, par exemple, les couches distinctes et adjacentes aux couches d'émulsion contenant les substances pour consommer le développateur oxydé ou les substances formatrices d'image de colorant. En outre, dans les produits pour la photographie en couleurs, on trouve au moins trois éléments superposés contenant chacun au moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent. Cette caractéristique constitue une cause importante de perte de netteté d'image par diffusion de la lumière. Les phénomènes de diffusion causés par les différentes couches d'émulsions superposées s'ajoutant les uns aux autres, les couches d'émulsion les plus éloignées de la source d'exposition peuvent présenter des diminutions de netteté particulièrement importantes.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 402 046 décrit un moyen pour obtenir des images claires et nettes dans la couche d'émulsion sensible au vert d'un produit pour la photographie en couleurs. Dans un tel produit, la couche d'émulsion sensible au vert est disposée sous la couche d'émulsion sensible au bleu et cette disposition respective des deux couches est responsable d'une perte de netteté dans la couche sensible au vert. Selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 402 046, on propose de réduire la diffusion de la lumière en utilisant, dans la couche d'émulsion supérieure sensible au bleu, des grains d'halogénures
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pour le diamètre de grains entraînant une diffusion maximale.
c. Séparation des rapidités dans le bleu et le minus
bleu
La sensibilité naturelle des émulsions de bromure d'argent et de bromoiodure d'argent dans la partie bleus du
spectre est suffisante pour permettre à ces émulsions d'enregistrer la lumière bleue sans l'aide de sensibilisation spectrale dans le bleu. Lorsque ces émulsions sont utilisées pour enregistrer des expositions à la lumière verte et/ou rouge (minus bleu), elles sont sensibilisées spectralement
en conséquence. En ce qui concerne la photographie en noir
et blanc et la photographie monochromatique (chromogène),
la sensibilisation orthochromatique ou panchromatique qui
en résulte est avantageuse.
En ce qui concerne la photographie en couleurs, on tire profit avantageusement de la sensibilité naturelle du bromure d'argent et du bromoiodure d'argent pour les émulsions
servant à enregistrer la lumière bleue. Toutefois, lorsqu'on utilise ces halogénures d'argent dans les couches d'émulsion prévues pour enregistrer la lumière des parties verte et rouge du spectre, la sensibilité naturelle dans le bleu devient un inconvénient. En effet, dans ces couches d'émulsion, les
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ou à la lumière bleue et à la lumière rouge, vont altérer la teinte de l'image en couleurs qu'on cherche à reproduire.
Dans la conception des produits pour la photographie en couleurs utilisant des émulsions au bromure d'argent ou au bromoiodure d'argent, la question de l'altération des couleurs peut être analysée de deux façons différentes. La première façon consiste à considérer la différence entre la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion enregistrant
le vert ou le rouge et les rapidités respectives dans le vert ou le rouge de ces mêmes couches d'émulsion. La seconde façon d'aborder le problème consiste à considérer la différence entre la rapidité dans le bleu de chaque couche d'émulsion enregistrant le bleu et la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion correspondantes enregistrant le vert ou le rouge. En général, pour obtenir un produit destiné à la photographie en couleurs, capable d'enregistrer exactement des images en couleurs par exposition à la lumière du jour (c'est-à-dire à 55000K), il faut ménager une différence d'environ 1,0 log E entre la rapidité dans le bleu de chaque couche d'émulsion enregistrant le bleu et les rapidités dans le bleu des couches d'émulsion correspondantes enregistrant le vert ou le rouge.
Il est connu qu'on ne peut pas réaliser de tels écarts de rapidité avec des émulsions de bromure d'argent ou de bromoiodure d'argent, à moins de les utiliser en combinaison avec un ou plusieurs moyens connus pour diminuer l'altération des couleurs. Et même dans ce cas, on n'est pas toujours en mesure d'obtenir un produit dans lequel les rapidités sont séparées par un écart d'un
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de rapidité a pu être obtenu, un accroissement supplémentaire de la séparation entre les rapidités dans le bleu et le minus bleu permettra corrélativement d'obtenir une diminution de l'enregistrement du bleu par les couches devant enregistrer le minus bleu.
Le moyen qui est de loin le plus courant pour diminuer les effets de l'exposition au bleu des couches d'émulsion
de bromure d'argent et de bromoiodure d'argent sensibilisées spectralement pour le rouge et le vert, c'est-à-dire
en fait de diminuer leur rapidité dans le bleu, consiste
à disposer cas couches d'émulsion derrière une couche fil-trante jaune, c'est-à-dire une couche absorbant le bleu.
Des colorants filtres jaunes ou de l'argent colloïdal jaune sont en général utilisés indifféremment à cet effet. Dans un produit type à plusieurs couches pour la photographie en couleurs, toutes les couches d'émulsion sont constituées de bromure ou de bromoiodure d'argent. Les couches d'émulsion destinées à enregistrer le vert et le rouge, sont disposées derrière un filtre jaune,tandis que la couche
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trer la lumière bleue sont disposées devant la couche filtre.
Une telle disposition présente un certain nombre d'inconvénients qui sont bien connus. pi l'exposition à la lumière bleue des couches d'émulsion enreqistrant le vert et le rouqe est réduite à un niveau tolérable, l'utilisation du filtre jaune impose un ordre dans la disposition des couches qui n'est pas idéal. Les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge reçoivent une lumière qui a déjà traversé à la fois la couche d'émulsion sensible au bleu et le filtre jaune. Cette lumière a subi une certaine diffusion et, par conséquent, la netteté de l'image s'en trouve altérée.
Etant donné que la couche d'émulsion enregistrant le bleu fournit de loin l'enregistrement qui contribue le moins à l'impression visuelle, le fait que cette couche soit disposée de façon à être la plus proche de la source d'exposition ne constitue pas pour la netteté de l'image un facteur aussi favorable que celui qu'on pourrait obtenir en disposant à la même place les couches d'émulsion sensibles au rouge ou au vert. En outre, le filtre jaune est lui-même imparfait et absorbe en fait une petite partie de la lumière verte du spectre, ce qui entraîne une perte de la rapidité dans le vert. La substance servant à constituer le filtre jaune, en particulier si cette substance est de l'argent colloïdal jaune, accroît le coût des produits et oblige à remplacer plus fréquem-ment les solutions de traitement, notamment les solutions
de blanchiment et de blanchiment-fixage.
Séparer dans un produit photographique la ou les couches d'émulsion sensibles au bleu et les couches d'émulsion sensibles au rouge ou au vert en intercalant un filtre jaune, présente l'inconvénient supplémentaire d'entraîner une diminution de la rapidité de la couche d'émulsion sensible au bleu. Ceci est dû au fait que la couche filtre jaune absorbe la lumière bleue qui traverse la ou les couches d'émulsion sensibles au bleu,alors qu'en l'absence de la couche filtre jaune, cette lumière bleue serait réfléchie
et renforcerait l'exposition. Un moyen pour augmenter la rapidité consiste à déplacer la couche filtre jaune de telle façon qu'elle ne soit pas disposée immédiatement sous la couche d'émulsion sensible au bleu. Un tel moyen est décrit dans le brevet anglais 1 560 963 ; toutefois, ce brevet reconnaît que l'amélioration de la rapidité dans le bleu est effectivement obtenue, mais au prix d'un déséquilibre dans la reproduction des couleurs dans les couches d'émulsion sensibilisées au vert et au rouge qui sont disposées sur la couche filtre jaune.
Différents moyens ont été suggérés pour supprimer l'utilisation des filtres jaunes ; chaque solution proposée comporte ses propres inconvénients. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 344 084 propose de disposer une couche de chlorure d'argent ou de chlorobromure d'argent sensibilisée spectralement pour le vert ou le rouge dans la position la plus proche de la source d'exposition , étant donné que la sensibilité naturelle de ces halogénures d'argent dans le bleu
est négligeable. La sensibilité naturelle du bromure d'argent dans le bleu étant élevée, il n'est pas utilisé dans la couche d'émulsion la plus proche de la source d'exposition, mais forme une couche d'émulsion sous-jacente destinée à enregistrer la lumière bleue.
Selon les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 388 859 et 2 456 954, on propose d'éliminer la contamination due à la lumière bleue dans les couches d'émulsion enregistrant
le vert et le rouge en conférant à ces couches une sensibilité respectivement 50 fois et 10 fois plus faible que celle de la couche d'émulsion enregistrant le bleu. Sur ces couches d'émulsion, on dispose la couche filtre jaune, de façon à ajuster les sensibilités des couches d'émulsion enregistrant le bleu, le vert et le rouge pour les lumières bleue, verte et rouge respectivement et à accroître la séparation des rapidités dans le bleu et le minus bleu des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu.
Ce moyen permet d'appliquer les couches d'émulsion dans n'importe quel ordre, mais son inconvénient est de nécessiter la présence d'un filtre jaune ; il comporte en outre d'autres inconvénients. Afin d'obtenir sans utilisation d'un filtre jaune des différences de sensibilité entre les couches enregistrant le bleu et le minus bleu, selon les enseignements des brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 388 859 et 2 456 954, on utilise des grains de bromure d'argent ou de bromoiodure d'argent de taille plus grande dans la couche d'émulsion enregistrant le bleu.
Mais si l'on tente d'obtenir les différences de sensibilité recherchées, uniquement en jouant sur les différences de taille de grains, on est conduit à utiliser des couches d'émulsion sensibles au bleu présentant un grain excessif et/ou des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu dont la taille de grains est trop petite et qui sont
par conséquent d'une rapidité relativement faible. Pour remédier à cette difficulté, il est connu que l'on peut augmenter la proportion d'iodure dans les grains de la couche enregistrant le bleu ; de cette façon, on peut augmenter la sensibilité dans le bleu sans augmenter la taille de grains. Mais là encore, si le but recherché est d'obtenir des couches
une d'émulsion enregistrant le minus bleu, qui possèdent / rapidité photographique excédant un niveau très moyen, l'obtention d'une couche d'émulsion enregistrant le bleu, dont la rapidité serait au moins dix fois supérieure, n'est pas pos-sible en maintenant un niveau de grain acceptable, même
en augmentant le pourcentage en iodure dans la couche d'émulsion enregistrant le bleu.
Les filtres jaunes, bien qu'ils soient utilisés pour diminuer la proportion de lumière bleue qui atteint les couches d'émulsion sous-jacentes, ne permettent en aucune façon d'éliminer la transmission de la lumière bleue. Ainsi, même dans le cas où l'on utilise des filtres jaunes, on peut espérer des améliorations supplémentaires par une meilleure séparation des sensibilités dans le bleu et le minus bleu des couches d'émulsion de bromure et de bromoiodure d'argent destinées à enregistrer le minus bleu du spectre.
Comme celà est indiqué dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 344 084, on peut utiliser du chlorure et du chlorobromure d'argent dans les couches enregistrant le minus bleu d'un produit pour la photographie en couleurs sans faire intervenir la protection d'un filtre jaune ; toutefois, il faut comprendre que ces émulsions aussi absorbent les radiations bleues, même si cette absorption est inférieure à celle d'autres émulsions. Dans certaines applications, cette absorption de la partie bleue du spectre (souvent désignée par le terme "queue d'absorption") par les émulsions contenant du chlorure d'argent peut constituer un inconvénient, même si elle n'excède pas un faible niveau. Par exemple, si pour une prise de vue, on désire utiliser avec la rapidité adéquate, un produit photographique comprenant une couche d'émulsion
au chlorure d'argent, en exposant à une radiation n'appartenant pas à la partie bleue du spectre, c'est-à-dire une radiation verte, rouge ou infrarouge et si ensuite on traite le produit photographique en présence de lumière bleue, les couches d'émulsion peuvent présenter une sensibilité naturelle dans le bleu suffisante pour que ce traitement à la
une
lumière provoque dans le fond d'image / augmentation de densité ou de voile. La sensibilité dans le bleu d'une émulsion contenant du chlorure représente une petite partie de la sensibilité à la radiation utilisée durant l'exposition ; mais la durée de l'exposition à la lumière pendant le traitement est considérablement plus longue et par suite, une diminution de la sensibilité dans le bleu des émulsions au chlorure et au chlorobromure d'argent par rapport à leur sensibilité dans une autre région du spectre peut être aussi avantageuse.
d. Grains d'halogénures d'argent tabulaires Différentes formes de grains, régulières et irrégulières, ont été observées dans les émulsions photographiques aux halogénures d'argent.Les grains réguliers sont souvent de forme cubique ou octaédrique. Les arêtes des grains peuvent être arrondies par suite d'effets de maturation et, en présence d'agents de maturation forts tels que l'ammoniac., les grains peuvent même être sphériques ou présenter la forme de tablettes épaisses presque sphériques, comme celà est décrit par exemple dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique
3 894 871 et par Zelikman et Levi dans "Making and Coating Photographie Emulsions", Focal Press, 1964, pp. 221-223. On a fréquemment observé dans des proportions variables des grains en forme de bâtonnets ou de forme tabulaire associés avec des grains d'autre forme, notamment lorsque le pAg
(c'est-à-dire le logarithme négatif de la concentration en ion argent) des émulsions a été modifié pendant la précipitation,comme celà est le cas par exemple dans les procédés de précipitation à simple jet.
Les grains de bromure d'argent tabulairesont donné lieu à des études nombreuses, mais les grains ainsi étudiés étaient souvent des grains de grande taille sans utilité photographique. Ce que, dans la présente description on entend par grain tabulaire est un grain délimité par deux faces cristallines parallèles ou pratiquement parallèles qui ont chacune une surface notablement plus grande que toute autre face du cristal constituant le grain. L'indice de forme, c'est-à-dire le rapport du diamètre à l'épaisseur d'un grain tabulaire, est donc nettement supérieur à 1:1.
Des émulsions de bromure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé ont été décrites par De Cugnac et Chateau dans "Evolution of the Morphology of Silver Bromide Crystals During Physical Ripening", Science et Industries Photographiques Vol. 33, N[deg.] 2 (1962), pp. 121-125.
De 1937 jusque vers les années 1950, la firme Eastman Kodak Company a vendu un film pour radiographie dénommé "Duplitized" et dont la référence était "No Screen X-ray
Code 5133". Ce produit comprenait sur chacune des faces d'un support de film une émulsion de bromure d'argent sensibilisée au soufre. Les émulsions étant destinées à une exposition directe aux rayons X, elles n'étaient pas sensibilisées spectralement. Les grains étaient tabulaires et avaient un indice de forme moyen de 5 à 7:1 et ces grains tabulaires représentaient plus de 50% de la surface projetée, alors que les grains non-tabulaires représentaient plus de 25% de la surface projetée. En repréparant ces émulsions plusieurs fois, on constate que dans l'émulsion où l'indice de forme est le plus
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de 7:1. D'autres reproductions de ces émulsions ont fourni
des grains plus épais et de plus petit diamètre qui ont un indice de forme moyen plus faible.
Aucune des émulsions à grains tabulaires de bromoiodure d'argent décrites dans la technique antérieure ne présente en fait un indice de forme moyen élevé. La question des grains tabulaires de bromoiodure d'argent est discutée
par Duffin, Photographie Emulsion Chemistry, Focal Press, 1966, pp. 66-72 et par Trivelli and Smith, dans "The Effect of Silver Iodide Upon The Structure of Bromo-Iodide Precipitation Series", dans The Photographie Journal, Vol. LXXX,
July 1940, pp. 285-288. Selon Trivelli et Smith, on observe une diminution marquée de la taille de grains et de l'indice de forme au fur-et-à-mesure qu'on introduit de l'iodure.
Gutoff, dans "Nucleation and Growth Rates During the Precipitation of Silver Halide Photographie Emulsions", Photographie Sciences and Engineering Vol. 14, N[deg.] 4, JuilletAoût 1970, pp. 248-257, décrit la préparation d'émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent par un procédé à simple jet au moyen d'un appareil de précipitation en continu.
Des procédés pour préparer des émulsions constituées en majeure partie d'halogénures d'argent sous forme de grains tabulaires ont récemment été décrits dans des publications. Le brevet des Etats-Unis 4 063 951 décrit la formation de cristaux d'halogénures d'argent de forme tabulaire limités
<EMI ID=19.1>
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 067 739 décrit la préparation d'émulsions aux halogénures d'argent constituées
<EMI ID=20.1>
:es cristaux sont formés en préparant d'abord des germes l'ensemencement cristallins qu'on fait ensuite croitre par naturation d'Ostwald en présence d'un solvant des halogénures l'argent et on achève la croissance des grains sans renucléa:ion ou maturation d'Ostwald en contrôlant le pBr (logarithme légatif de la concentration en ion bromure). Les brevets des Etats-Unis d'Amérique 4 150 994, 4 184 877 et 4 184 878, ainsi que le brevet anglais 1 570 581 et les publications de lemande de brevet allemand 2 905 655 et 2 921 077 concernent .a formation de grains d'halogénures d'argent maclés tabu.aires de forme octaédrique à partir de germes d'ensemencelent cristallins dont la teneur en iodure est au moins de <EMI ID=21.1>
,'augmentation du pouvoir couvrant et l'on indique que les mulsions obtenues sont utiles pour les films de prise de rues en noir et blanc et en couleurs. Selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 063 951, la limite supérieure de l'indice de forme de ces grains tabulaires est de 7:1 ;
mais, d'après les indices de forme très bas obtenus dans les exemples (2:1), cette limite supérieure de 7:1 apparaît surestimée. Il est clair,comme le montre la reproduction
des exemples et l'examen des photomicrographies publiées.
que les indices de forme des grains obtenus selon les/références ci-dessus sont eux aussi inférieurs à 7:1. La
demande de brevet japonais 142 329, publiée le 6 novembre 1980, reprend apparemment les mêmes éléments que ceux du brevet
des Etats-Unis d'Amérique 4 150 994, bien que n'étant pas limitée à l'utilisation de germes d'ensemencement cristallins d'iodure d'argent.
La présente invention a pour objet un produit photographique avec au moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent comprenant des grains d'halogénures d'argent tabulaires et un milieu de dispersion. Ces produits photographiques permettent d'obtenir une netteté améliorée avec en même
temps une meilleure séparation des rapidités entre les
régions du spectre où les grains d'halogénures d'argent
ont une sensibilité naturelle et les régions du spectre dans lesquelles ces grains ont été sensibilisés spectralement. On obtient de plus un remarquable accroissement de rapidité lorsqu'on sensibilise ces grains dans la région du spectre
où ils possèdent leur sensibilité naturelle. Selon un mode
de réalisation préféré, ces produits ont en outre une meilleure relation rapidité/granularité.
Les produits photographiques selon l'invention sont caractérisés en ce que lesgrains tabulaires d'halogénures d'argent qu'ils contiennent sont sensibilisés chimiquement
et spectralement et ont une épaisseur de moins de 0,5 um,
<EMI ID=22.1>
supérieur à 8:1 et représentent au moins 50% de la surface totale projetée des grains d'halogénures d'argent.
L'indice de forme est le rapport du diamètre de grain
0 sur l'épaisseur de grain et le diamètre de grain est le diamètre du cercle dont la surface est égale à la surface projetée du grain.
La présente invention permet d'obtenir des avantages significatifs par rapport à la technique antérieure. La netteté des images photographiques peut être améliorée
au moyen des produits photographiques de la présente invention, en particulier si l'on utilise des grains de diamètre moyen important. Lorsqu'on les sensibilise spectralement en dehors de la partie du spectre où elles possèdent leur sensibilité naturelle, les émulsions utilisées selon la présente invention présentent une séparation nette entre la sensibilité dans la région bleue du spectre où elles possèdent leur sensibilité naturelle et la sensibilité dans la région de sensibilisation spectrale.
Les émulsions de bromure d'argent et de bromoiodure d'argent sensibilisées pour le minus bleu utilisées selon la présente invention sont beaucoup moins sensibles à la lumière bleue qu'à la lumière du minus bleu et ne nécessitent aucune protection par filtre pour obtenir des enregistrements du minus bleu lorsqu'on les expose avec de la lumière neutre, par exemple avec la lumière du jour à
<EMI ID=23.1>
et en particulier les émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent présentent une relation rapidité/granularité améliorée, par comparaison avec celle des émulsions à grains tabulaires connues et par comparaison avec les meilleures relations rapidité/granularité obtenues jusqu'à présent d'une façon générale avec les émulsions d'halogénure d'argent de même composition. Avec les émulsions de bromure d'argent et de bromoiodure d'argent de la présente invention, on peut encore obtenir des augmentations très importantes de rapidité dans
le bleu par comparaison avec la sensibilité naturelle dans le bleu, à condition d'utiliser des sensibilisateurs spectraux pour le bleu.
Les émulsions selon la présente invention sont aussi utiles pour réaliser des produits radiographiques portant une couche sur chaque face d'un support transparent aux radiations, et dans lesquels on contrôle l'exposition de chaque couche à travers le support. Si l'on compare des produits radiographiques comprenant des émulsions selon l'invention avec des produits radiographiques semblables mais réalisés avec des émulsions classiques, on constate que cette exposition parasite à travers le support peut être réduite grâce à l'utilisation des émulsions selon l'invention et avec des titres en argent plus faibles.
Des produits photographiques selon l'invention sous forme d'éléments pour la photographie par transfert d'image permettent d'obtenir une meilleure rapidité photographique en fonction d'un titre en argent donné (le titre en argent est la quantité d'halogénure d'argent par unité de surface de couche), un accès plus rapide à l'image transférée visible et un meilleur contraste de l'image transférée pour un temps de développement plus court.
Les figures 1, 5 et 6 sont des graphiques représentant des variations de la rapidité en fonction de la granularité.
Les figures 2 et 4 sont des schémas relatifs aux phénomènes de diffusion de la lumière et, La figure 3 est une photomicrographie d'une émulsion constituée de grains tabulaires présentant un indice de forme élevé.
a. Emulsions tabulaires et préparation de ces émulsions Selon la présente invention, le terme "indice de forme élevé" présente la signification suivante : il s'applique à des grains d'halogénures d'argent dont l'épaisseur est inférieure à 0,5 �m (inférieure à 0,3 �m dans certains modes préférés de réalisation) et dont le diamètre est au moins de
<EMI ID=24.1>
à 8:1 et ils représentent au moins 50% de la surface projetée totale des grains d'halogénures d'argent.
Les grains tabulaires d'halogénure d'argent préférés selon la présente invention sont ceux dont l'épaisseur est
<EMI ID=25.1>
moyen est supérieur à 12:1 et de préférence à 20:1. De préférence, les grains d'halogénures d'argent qui présentent les caractéristiques de diamètre et d'épaisseur indiquées cidessus représentent au moins 70% et de préférence au moins
90% de la surface projetée totale des grains d'halogénure d'argent.
Plus les grains tabulaires représentant un pourcentage donné de la surface projetée sont minces, plus élevé est l'indice de forme moyen de l'émulsion. En général, l'épaisseur
<EMI ID=26.1>
dans les films photographiques par transfert d'image, il peut être souhaitable d'utiliser des grains tabulaires plus épais
<EMI ID=27.1>
utiliser des épaisseurs moyennes de grains jusqu'à 0,5 �m à propos de l'enregistrement de la lumière bleue. Toutefois, pour obtenir des indices de forme élevés sans accroître exagérément le diamètre des grains, on considère que normaLement l'épaisseur moyenne des grains tabulaires selon
<EMI ID=28.1>
Lement mises en évidence par des procédés bien connus dans La technique. Ainsi qu'on l'a indiqué, l'expression "indice ie forme" désigne le rapport du diamètre du grain à l'épaisseur de ce grain . Le terme "diamètre" lui-même est défini :omme le diamètre d'un cercle ayant une surface égale à la surface projetée du grain telle qu'il apparaît sur une pho-tomicrographie ou sur un cliché de microscopie électronique de l'échantillon d'émulsion. A partir des ombres portées d'un cliché de microscopie électronique d'une émulsion, il est possible de déterminer l'épaisseur et le diamètre de chaque grain et d'identifier ceux des grains tabulaires dont
<EMI ID=29.1>
données, l'indice de forme de chacun de ces grains tabulaires peut être calculé et les indices de forme de tous les grains tabulaires de l'échantillon dont l'épaisseur est inférieure
<EMI ID=30.1>
qui constitue l'indice de forme moyen. Selon cette définition, l'indice de forme moyen est la moyenne des indices de forme de chaque grain. En pratique, il est généralement plus simple d'obtenir une épaisseur moyenne et un diamètre moyen des grains tabulaires ayant une épaisseur de moins
<EMI ID=31.1>
le rapport de ces deux moyennes. Quelle que soit la méthode d'évaluation choisie, et compte-tenu des tolérances des mesures granulométriques, les valeurs obtenues pour l'indice de forme moyen ne diffèrent pas notablement.
On peut faire la somme des surfaces projetées des grains tabulaires d'halogénures d'argent qui satisfont aux conditions d'épaisseur et de diamètre puis séparément, on peut faire la somme des surfaces des autres grains d'halogénures d'argent de la photomicrographie ; à partir de ces deux sommes respectives, on peut obtenir le pourcentage de la surface projetée totale occupée par les grains tabulaires d'halogénures d'argent dont l'épaisseur et le diamètre satisfont aux conditions exprimées ci-dessus.
Pour les évaluations ci-dessus, un grain tabulaire de référence a été choisi ; ce grain a une épaisseur de moins
<EMI ID=32.1>
tabulaires de faible épaisseur des grains tabulaires plus épais dont les caractéristiques photographiques sont infé-
<EMI ID=33.1>
référence étant donné que pour des diamètres plus faibles, il n'est pas toujours possible de distinguer les grains qui sont tabulaires de ceux qui ne le sont pas.
Le terme "surface projetée" est utilisé dans le même sens que les termes "aire projective" ou "aire de projection", couramment utilisés dans la technique (voir par exemple James & Higgins, Fundamentals of Photographie Theory, Morgan & Morgan New-York, p. 15) La figure 3 représente une photomicrographie typique d'une émulsion selon la présente invention qu'on a choisie pour illustrer les différents grains qui peuvent être présents. Le grain 101 constitue un exemple de g:ain tabulaire dont l'épaisseur et le diamètre remplissent les conditions exprimées ci-dessus. Il est clair que la grande majorité des grains présents sur le cliché de la figure 1 sont des grains tabulaires dont l'épaisseur et le diamètre remplissent ces conditions. L'indice de forme moyen de ces grains est de
18:1.
Mais, dans cette photomicrographie , on constate aussi la présence d'un petit nombre de grains dont l'épaisseur et le diamètre ne remplissent pas les conditions ci-dessus. Le grain 103, par exemple, constitue un exemple de grain qui <EMI ID=34.1>
Le grain 105 constitue un exemple de grain fin qui ne remplit pas les conditions relatives au diantre. Le grain 107 est un grain tabulaire épais qui remplit la condition concernant le diamètre, mais ne remplit pas la condition concernant l'épaisseur. En fonction des conditions de la préparation d'émulsion, qu'on examinera plus en détail ci-dessous, des populations secondaires de grains non tabulaires, de grains fins ou de grains tabulaires épais peuvent être présents à côté des grains possédant les caractéristiques souhaitées. Il est en outre possible que d'autres grains non tabulaires présentant par exemple la forme de bâtonnets, soient
<EMI ID=35.1> aussi présents. On cherche en général à obtenir un maximum de grains tabulaires remplissant les conditions relatives
à l'épaisseur et au diamètre ; toutefois, la présence de ces populations secondaires de grains ne fait pas sortir une émulsion du cadre de la présente invention à partir du moment où cette émulsion présente un indice de forme élevé tel qu'on l'a défini ci-dessus.
Un mode préféré de réalisation de la présente invention, qui permet d'obtenir un grand nombre des avantages observés, consiste à utiliser des émulsions au bromoiodure d'argent d'indice de forme élevé. De telles émulsions ne sont pas mentionnées dans la technique antérieure. Elles peuvent être préparées de la façon suivante. Dans un réacteur classi.que pour la précipitation des halogénures d'argent, équipé d'un dispositif d'agitation approprié, on introduit un milieu de dispersion. En général, le milieu de dispersion introduit ainsi initialement dans le réacteur représente au moins environ 10% et de préférence de 20 à 80% de la masse totale
du milieu de dispersion qui sera présent dans l'émulsion de bromoiodure d'argent à la fin de la précipitation. Le milieu de dispersion peut être évacué du réacteur par ultrafiltra-
<EMI ID=36.1>
suivant les indications du brevet belge 886 645 et du-brevet français 2 471 620 ; toutefois, le volume de milieu de dispersion présent au départ dans le réacteur peut être égal ou même légèrement supérieur au volume de l'émulsion de bromoiodure d'argent qui se trouvera dans le réacteur à la fin de la précipitation des grains. De préférence, le milieu de dispersion introduit au départ est constitué d'eau ou d'une dispersion de peptisant dans de l'eau contenant éventuelle-
agents de maturation et/ou
<EMI ID=37.1>
métalliques,décrits plus en détail ci-dessous. Lorsqu'un agent peptisant est présent au départ, sa concentration représente au moins 10% et de préférence au moins 20% du total d'agent peptisant présent à la fin de la précipitation du bromoiodure d'argent. Une quantité supplémentaire du milieu de dispersion est ajoutée au réacteur avec le sel d'argent et les halogénures et éventuellement par le moyen d'un jet distinct. De façon courante, on ajuste la proportion de milieu de dispersion, en particulier afin d'augmenter la proportion d'agent peptisant, une fois que l'addition des sels est terminée.
Une petite partie, en général moins de 10% en masse du bromure servant à former des grains de bromoiodure d'argent, est présente au départ dans le réacteur pour ajuster la concentration en ions bromure au commencement de la précipitation de bromoiodure d'argent. En outre, au début de la précipitation le milieu de dispersion contenu dans
le réacteur ne doit en principe pas contenir d'ions iodure ; en effet, la présence d'ions iodure avant l'introduction du sel d'argent et du bromure favorise la formation de grains épais et qui ne sont pas tabulaires. Lorsque dans
la présente description, on indique que le réacteur ne contient en principe pas d'ions iodure, ceci signifie, au regard des ingrédients présents dans le réacteur, que si les ions iodure sont présents dans le réacteur, leur concentration par rapport aux ions bromure est insuffisante pour causer la précipitation d'une phase distincte d'iodure d'argent. C'est pourquoi, en pratique, on préfère maintenir la concentration en iodure dans le réacteur en dessous de 0,5% en mole par rapport à la quantité totale d'halogénures présents dans le réacteur avant l'introduction du sel d'argent. Si le pBr du milieu de dispersion est initialement trop élevé, les grains tabulaires de bromoiodure d'argent que l'on produit seront comparativement épais et auront par conséquent un indice de forme faible. On veille donc
à maintenir le pBr initial du réacteur à une valeur égale ou inférieure à 1,6 et de préférence inférieure à 1,5. D'autre part, si le pBr est trop faible,cela favorise la formation de grains de bromoiodure d'argent qui ne sont pas tabulaires; c'est pourquoi il faut maintenir le pBr égal ou supérieur à 0,6 et de préférence supérieur à 1,1. On rappelle que le pBr est le logarithme négatif de la concen-
<EMI ID=38.1>
sont respectivement définis de la même façon pour les concentrations en ions hydrogène, chlorure, iodure et argent.
Pendant la précipitation les sels d'argent, le bromure et l'iodure sont ajoutés au réacteur selon des techniques bien connues. En général, on introduit dans le réacteur une solution d'un sel d'argent soluble, par exemple, une solution de nitrate d'argent, en même temps que des solutions de bromure et d'iodure. Le bromure et l'iodure sont aussi introduits sous forme de solution aqueuse d'un ou plusieurs sels d'ammonium ou de métaux alcalins, par exemple de sodium ou de potassium, ou de sels de métaux alcalino-terreux, par exemple des sels de magnésium ou de calcium. Le sel d'argent, au moins au début, est introduit dans le réacteur par un jet distinct de celui de l'iodure. L'iodure et le bromure peuvent être ajoutés au réacteur séparément ou sous forme d'un mélange.
Lorsqu'on introduit un sel d'argent dans le réacteur, on déclenche la phase de nucléation du processus de formation des grains. On forme une population de germes capables de constituer des sites de précipitation pour le bromure d'ar-
<EMI ID=39.1>
dition du sel d'argent, de bromure et d'iodure se poursuit.
<EMI ID=40.1>
germes existants constitue la phase de croissance de la formation des grains. L'indice de forme des grains tabulaires formés selon la présente invention est moins influencé par la concentration en iodure et en bromure durant la phase de croissance que durant la phase de nucléation. C'est pourquoi pendant la phase de croissance, il est possible d'augmenter la latitude de fixation du pBr de façon à avoir durant l'introduction des sels un.pBr compris environ entre 0,6 et 2,2 et de préférence entre 0,8 et 1,6. Ce dernier intervalle est particulièrement préféré lorsque le rythme de formation des germes se poursuit de façon appréciable pendant l'introduction des sels, comme cela est le cas dans la préparation des émulsions à polydispersité élevée. Si le pBr s'élève
au dessus de 2,2 pendant la croissance des grains tabulaires, ceci entraîne la formation de grains plus épais, mais il existe dans beaucoup de cas une tolérance qui permet d'obtenir encore des indices de forme supérieurs à 8:1.
Une variante pour l'introduction des sels d'argent,
du bromure et de l'iodure consiste à introduire ces sels
au départ ou dans la phase de croissance, sous forme de grains fins d'halogénures d'argent en suspension dans un milieu de dispersion. Le diamètre des grains est tel que leur maturation d'Ostwald sur des germes plus gros est possible dès qu'ils sont introduits dans le réacteur,si de tels germes sont présents. Le diamètre de grain maximum utile dépend des conditions spécifiques régnant dans le réacteur, par exemple la température et la présence d'agent de solubilisation ou de maturation. On peut ainsi introduire des grains de bromure d'argent, - d'iodure d'argent et/ou de bromoiodure d'argent ; étant donné que le bromure et/ou l'iodure précipite de façon préférentielle au chlorure, il est aussi possible d'utiliser des grains de chlorobromure d'argent et de chlorobromoiodure d'argent ; ces grains d'halogénures d'argent sont de préférence très petits, c'est-à-
<EMI ID=41.1>
Sous réserve des conditions relatives au pBr énoncées ci-dessus, la concentration et le débit des jets de sels d'argent de bromure et d'iodure peuvent être réalisés sous des formes appropriées classiques. Les sels d'argent et les halogénures sont de préférence introduits à raison de concentrations comprises entre 0,1 et 5 moles par litre, bien que des intervalles plus larges puissent être envisagés allant de 0,01 mole par litre à la saturation. Les techniques de pré-cipitation préférées sont celles qui permettent d'obtenir les temps de précipitation les plus courts en accroissant les quantités de sels{d'argent et d'halogénure introduites durant la précipitation. Cette augmentation peut être obtenue
en augmentant soit le débit, soit la concentration des jets de sels. Onpréfère augmenter le débit des jets, mais
en le maintenant en dessous d'un seuil à partir duquel la formation de nouveaux germes serait favorisée, c'est-àdire à partir duquel il se produirait une renucléation selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 672 900, 3 650 757, 4 242 445, ainsi qu'à la publication de la demande de brevet allemand 2 107 118, à la demande de brevet européen 80102242 et par Wey dans Photographie Science
<EMI ID=42.1>
l'étape de croissance, on peut obtenir des populations relativement monodispersées de grains tabulaires d�halogénure d'argent. Des émulsions dont les coefficients de variation sont inférieurs à environ 30% peuvent être préparées. On rappelle que le coefficient de variation est l'écart-type du diamètre de grain multiplié par cent et divisé par le diamètre moyen de grain . Si on favorise délibérément la renucléation pendant la phase de croissance, on peut bien entendu former des émulsions polydispersées.dont le coefficient de variation est sensiblement plus élevé.
On peut contrôler la concentration en iodure dans les émulsions de bromoiodure d'argent selon la présente invention en agissant sur l'introduction de l'iodure.On peut utiliser toute concentration classique en iodure. Même des concentrations très faibles, par exemple aussi faibles que 0,5 mole pour cent, peuvent être, cela est connu, avantageuses. De préférence, les émulsions selon l'invention contiennent environ au moins 0,1% en mole d'iodure. L'iodure
<EMI ID=43.1> limite de solubilité de l'iodure d'argent dans le bromure d'argent à la température de formation des grains. Ainsi, pour des températures de précipitation de 90[deg.]C, la concentration en iodure d'argent peut atteindre 40% en mole dans les grains tabulaires de bromoiodure d'argent. En pratique, la température de précipitation peut être abaissée presque jusqu'à la température ambiante, c'est-à-dire jusqu'à 30[deg.]C, mais en général, on préfère réaliser la précipitation à des
<EMI ID=44.1>
des applications photographiques, la concentration maximale en iodure est limitée à environ 20% et de préférence n'excède pas environ 15%.
Les quantités respectives d'iodure et de bromure introduites dans le réacteur pendant la précipitation peuvent être maintenues dans un rapport fixe, de façon à obtenir des grains tabulaires de bromoiodure d'argent dont la concentration en iodure présente un profil uniforme, mais on peut faire varier ce profil pour obtenir divers effets photographiques.On peut obtenir des avantages particuliers en accroissant la proportion d'iodure dans une région annulaire ou périphérique des grains de bromoiodure d'argent à indice de forme élevée ; ceci signifie que dans ces régions du grain tabulaire, la concentration en iodure est supérieure à ce qu'elle est dans le centre du grain.
La concentration en iodure dans le centre du grain peut être comprise entre 0 et 5% en mole et, au moins dans une région annulaire périphérique, la concentration en iodure peut aller jusqu'à la limite de solubilité de l'iodure d'argent dans le bromure d'argent ; de préférence,la concentration en iodure peut atteindre jusqu'à
20% en mole, et d'une façon optimale jusqu'à environ 15% en mole.dans cette région annulaire.
Une variante consiste à arrêter l'addition d'iodure de l'addition de bromure et d'iodure avant d'arrêter l'addition de sel d'argent, de telle sorte que l'excès d'halogénures réagit avec le sel d'argent. Par suite, on forme une coque de bromure d'argent sur les grains tabulaires de bromoiodure d'argent. Il est donc clair que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent selon l'invention peuvent présenter des profils de concentration en iodure uniformes ou variables et que cette variation peut être contrôlée si on le désire pour favoriser une concentration en iodure plus élevée soit à
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laires de bromoiodure d'argent.ou sur cette surface.
La préparation des émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé a été décrite en se référant à un procédé fournissant des émulsions qui sont neutres ou non-ammoniacales ; mais la présente invention n'est pas limitée à ce procédé particulier. Un autre procédé constitue une amélioration de celui décrit dans le brevet des Etats-Unis 4 150 994, ainsi que dans les publications des demandes allemandes 2 985 655 et 2 921 077. Selon une forme préférée, on abaisse la concentration en iodure d'argent dans le réacteur en dessous de 0,05 mole par litre et le diamètre maximum des grains d'iodure d'argent initialement
<EMI ID=46.1>
Des émulsions de bromure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé sans iodure peuvent être préparées par le procédé décrit en détail ci-dessus modifié de façon
à ne pas utiliser d'iodure.
Des émulsions de bromure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé peuvent aussi être préparées suivant un procédé basé sur les indications données par De Cugnac et Chateau dans la publication citée ci-dessus.
Des émulsions de bromure d'argent à indice de forme élevé,constituées de grains carrés et rectangulaires peuvent être préparées selon un procédé consistant à utiliser des grains d'ensemencement de forme cubique dont l'arête est in-
<EMI ID=47.1>
grains d'ensemencement entre 5,0 et 8,0, on réalise la maturation de l'émulsion en l'absence d'agent complexant de l'ion argent autre que les halogénures, de façon à former des grains tabulaires de bromure d'argent dont l'indice de forme moyen est au moins de 8:1. Les exemples ci-dessous fournissent d'autres modes de préparation d'émulsions de bromure
d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé sans iodure.
Certains des avantages que permet d'obtenir la présente invention, notamment la netteté et les avantages relatifs aux applications radiographiques et aux procédés par transfert d'image, sont indépendants de la composition en halogénures des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé.
La diversité des émulsions qui peuvent être utilisées selon l'invention peut être illustrée par le fait qu'on peut préparer des grains tabulaires de chlorure d'argent, dont l'intérieur ne contient pratiquement ni iodure d'argent ni bromure d'argent. A cet effet, on met en oeuvre un procédé
de précipitation à double jet selon lequel on introduit en même temps du chlorure et un sel d'argent dans un réacteur contenant un milieu de dispersion en présence d'ammoniac. Pendant l'introduction du chlorure, le pAg dans le milieu de dispersion est maintenu entre 6,5 et 10 et le pH entre 8 et
10. A haute température, la présence d'ammoniac tend à provoquer la formation de grains épais. C'est pourquoi la
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des émulsions de chlorure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé.
Il est en outre possible de préparer des grains tabulaires contenant au moins 50% en mole de chlorure et, dont deux faces cristallines opposées sont dans des plans cris-
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mode de réalisation préféré étant parallèle à un vecteur cristallographique <211> dans le plan de l'une des faces principales. De telles émulsions à grains tabulaires peuvent être préparées en faisant réagir des solutions aqueuses de sel d'argent et d'halogénures contenant du chlorure en présence d'une quantité d'un aminoazaindène à raison d'une quantité propre à modifier la forme cristalline et d'un agent peptisant contenant un pont thioéther.
On peut aussi préparer les émulsions à grains tabulaires dans lesquelles les grains contiennent du chlorure et du bromure au moins dans une région annulaire du grain et de préférence dans tout le grain. Les régions des grains tabulaires contenant de l'argent, du chlorure et du bromure sont formées en maintenant le rapport molaire du chlorure au bromure entre 1,6:1 et 260:1 et en maintenant la concentration totale en ions halogénures dans le réacteur entre 0,10 et 0,90 N pendant l'introduction du sel d'argent,du chlorure et du bromure et éventuellement de l'iodure, dans le réacteur. Le rapport molaire du bromure d'argent au chlorure d'argent dans les grains tabulaires est compris entre 1:99 et 2,3.
Les émulsions à grains tabulaires selon la présente invention peuvent présenter des indices de forme très élevés. On peut augmenter ces indices de forme en augmentant le diamètre de grains. On peut ainsi obtenir des avantages en ce qui concerne la netteté, mais le diamètre maximum des grains est en général limité par des considérations de granularité pour une application photographique donnée. Les indices de forme peuvent être augmentés en diminuant l'épaisseur moyenne des grains. Lorsque le titre en argent est maintenu constant, la diminution de l'épaisseur des grains tabulaires conduit généralement à une amélioration de la granularité en proportion directe de l'augmentation de l'indice de forme. Par suite, l'indice de forme moyen maximum des émulsions à grains tabulaires selon l'invention dépend du diamètre moyen maximum acceptable pour l'application photo-
de
<EMI ID=50.1>
peut obtenir. Les indices de forme maximum qu'on a pu observer sont variables en fonction des techniques de précipita-tion utilisées. Les indices de forme les plus élevés qu'on
a observéssont de 500:1 pour les grains tabulaires présentant encore des diamètres de grains utiles d'un point de vue photographique ; ces grains ont été obtenus par maturation d'Ostwald de grains de bromoiodure d'argent ; on a obtenu des indices de 100:1, 200:1 ou davantage avec des techniques
de précipitation par double jet. La présence d'iodure conduit généralement à une diminution des indices de forme moyens maximum qu'on peut obtenir, mais on peut encore préparer des émulsions à grains tabulaires de bromoiodure d'argent dont les indices de forme atteignent 100:1, et même
200:1 ou davantage. On peut préparer des grains tabulaires de chlorure d'argent contenant éventuellement du bromure et/ou de l'iodure, dont les indices de forme atteignent
50:1 ou même 100:1.
Des agents de modification peuvent être présents pendant la précipitation des grains tabulaires, soit initialement dans le réacteur, soit ajoutés en même temps qu'un ou plusieurs des sels, selon les procédés classiques. Ces agents de modification peuvent être des composés de cuivre, de thallium, de plomb, de bismuth, de cadmium, de zinc, de chalcogène moyen (c'est-à-dire le soufre, le sélénium et
le tellure), de l'or et des métaux nobles du groupe VIII, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 1 195 432, 1 951 933, 2 448 060, 2 628 167,
2 950 972, 3 488 709, 3 737 313, 3 772 031, 4 269 927 et dans la revue Research Disclosure, volume 134, juin 1975 publication 13452. La revue Research Disclosure et le titre qui l'a précédé,Product Licensing Index, sont publiés par Industrial Opportunities Limited ; Homewell, Havant ; Hampshire, P09 ; 1EF ; Royaume-Uni. Les émulsions à grains tabulaires peuvent être sensibilisées par réduction à l'intérieur des grains pendant la précipitation, comme décrit par Moisar et collaborateurs ; Journal of Photographie Science, Volume 25, 1977 pages 19 à 27.
On peut ajouter les sels d'argent et les halogénures dans le réacteur au moyen de tubes d'amenée en surface ou sous la surface, par alimentation par gravité ou à l'aide d'appareils qui permettent la régulation de la vitesse d'addition ainsi que du pH, du pBr et/ou du pAg du contenu du réacteur, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 821 002 et 3 031 304 et par Claes dans Photographische Korrespondenz, volume 102, n[deg.] 10, 1967, page 162. Pour obtenir une répartition rapide des réactifs dans le réacteur, on peut utiliser des dispositifs de mélange spécialement adaptés tels que ceux décrits aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 996 287, 3 342 605, 3 415 650,
3 785 777, 4 147 551 et 4 171 224, à la demande de brevet britannique 2 022 431A, aux demandes de brevet allemand
2 555 364 et 2 556 885 et dans Research Disclosure, volume
166, février 1978, publication 16662.
Pour précipiter des émulsions à grains tabulaires,
un milieu dispersant est initialement présent dans le réacteur. D'une façon avantageuse, le milieu dispersant est formé d'une suspension aqueuse de peptisant. La concentration en peptisant peut être comprise entre 0,2 et environ 10% en masse par rapport à la masse totale des constituants de l'émulsion dans le réacteur. Il est courant de maintenir la concentration en peptisant dans le réacteur en dessous d'environ 6%
de la masse totale, avant et pendant la formation de l'halogénure d'argent, et d'ajuster plus tard à des valeurs plus élevées la concentration en véhicule de l'émulsion (le terme véhicule englobant le liant et le peptisant), par des additions supplémentaires de véhicule, pour obtenir les caractéristiques de couchage optimales. L'émulsion initialement formée peut contenir environ de 5 à 50 g de peptisant par mole d'halogénure d'argent, de préférence environ de 10 à
30 g par mole d'halogénure d'argent. On peut ajouter plus tard un véhicule supplémentaire pour porter la concentration jusqu'à 1000 g/mole d'halogénure d'argent. Avantageusement dans l'émulsion terminée, on trouve plus de 50 g de véhicule par mole d'halogénure d'argent. Une.fois couché et séché dans un produit photographique, le véhicule forme environ
30 à 70% en masse de la couche d'émulsion.
On peut choisir les véhicules parmi les substances habituellement employées dans les émulsions d'halogénures d'argent à cet effet. Les peptisants préférés sont les colloïdes hydrophiles qui peuvent être utilisés seuls ou en association avec les substances hydrophobes. Les véhicules hydrophiles appropriés comprennent des substances telles que les protéines, les dérivés de protéine, les dérivés
de cellulose par exemple les esters cellulosiques, la gélatine, par exemple la gélatine traitée par un agent alcalin (de la gélatine de peau ou d'os) ou de la gélatine traitée par un agent acide (gélatine de peau de porc), des dérivés de la gélatine, par exemple de la gélatine acétylée et de la gélatine phtalylée. Ces substances ainsi que d'autres véhicules sont décrits dans Research Disclosure vol. 176 décembre 1978, publication 17643, section IX.
Les véhicules en particulier les colloïdes hydrophiles, ainsi que les substances hydrophobes utiles combinées avec eux peuvent être utilisés non seulement dans les couches d'émulsion des éléments de produit photographique de l'invention, mais aussi dans d'autres couches, telles que des surcouches, des intercouches et des couches placées en dessous des couches d'émulsion.
La préparation des émulsions aux halogénures d'argent selon l'invention peut comprendre une étape de maturation des grains et la manière préférée consiste à réaliser la naturation des grains dans le réacteur pendant au moins la formation des grains d'halogénure d'argent. On utilise des solvants des halogénures d'argent connus pour favoriser la naturation, tels que par exemple un excès d'ion bromure dans le réacteur. Il est connu par exemple que la solution de
<EMI ID=51.1> la maturation. On peut aussi utiliser d'autres agents de maturation, qui peuvent être entièrement incorporés au
milieu dispersant dans le réacteur avant l'addition de sel d'argent et d'halogénure,ou qui peuvent être introduits dans le réacteur en même temps qu'un ou plusieurs des sels d'argent, des halogénures ou du peptisant. Selon un autre mode
de réalisation, on peut introduire l'agent de maturation indépendamment pendant l'addition de l'halogénure et du sel d'argent. Bien que l'ammoniac soit un agent de maturation connu, il ne constitue pas un moyen de maturation préféré
pour les émulsions selon l'invention dont la relation rapidité/granularité est la plus élevée. De préférence, les émulsions selon l'invention ne sont pas ammoniacales, ou sont neutres.
Des agents de maturation avantageux sont ceux qui contiennent du soufre. On peut utiliser des thiocyanates sous forme de sels de métal alcalin, habituellement du sodium et
du potassium, et des thiocyanates d'ammonium. On peut utiliser des quantités classiques de thiocyanate, mais les concentrations avantageuses sont comprises en général entre environ
0,1 et 20 g de thiocyanate par mole d'halogénure d'argent. L'utilisation de thiocyanate comme agent de maturation est décrite aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 222 264,
2 448 534 et 3 320 069. On peut aussi utiliser de façon classique, des thioéthers, tels que ceux décrits aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 271 157, 3 574 628 et 3 737 313.
Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé sont de préférence lavées pour éliminer les sels solubles, par des techniques connues telles que la décantation, la filtration et/ou par prise en gelée et filtration, comme cela
est décrit dans Research Disclosure, Vol. 176, décembre 1978 ; publication 17643, section II. Il est particulièrement avantageux selon la présente invention de terminer la maturation des grains tabulaires par un lavage après la fin de la précipitation, pour éviter l'augmentation de leur épaisseur, la réduction de leur indice de forme et/ou l'augmentation excessive de leur diamètre. Les émulsions avec ou sans sensibilisateur, peuvent être séchées et conservées avant d'être utilisées.
Une fois que les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé ont été formées, on peut les entourer d'une coque pour obtenir une émulsion à coeur et à coque, par des procédés bien connus dans la technique photographique.
On peut utiliser n'importe quel sel d'argent photographiquement utile pour la formation d'une coque sur les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé préparées par le présent procédé. Des techniques de formation de coques de sel d'argent sont décrites aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 367 778, 3 206 313, 3 317 322 et 4 150 994. Les techniques classiques de formation de la coque ne favorisant pas la formation de grains tabulaires d'indice de forme élevé, l'indice de forme moyen de l'émulsion diminue au
fur et à mesure de la croissance de la coque. Si les conditions dans le réacteur sont favorables à la formation de grains tabulaires pendant la précipitation de la coque, la croissance de la coque se produit de façon préférentielle
sur les bords extérieurs des grains de telle sorte que l'indice de forme ne diminue pas. Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé et comportant un coeur et une coque, sont particulièrement utiles pour former des images latentes internes, et peuvent être utilisées pour obtenir des produits à effet négatif ou positif-direct.
Les procédés de préparation de grains tabulaires décrits ci-dessus permettent d'obtenir des émulsions dans lesquelles les grains tabulaires répondant aux critères d'épaisseur et de diamètre nécessaires pour obtenir un indice de forme élevé, représentent au moins 50% de la surface totale projetée de la population totale de grains d'halogénure d'argent ; mais on peut obtenir des avantages supplémentaires en augmentant la proportion des grains tabulaires. Il est avantageux qu'au moins 70% (et de façon optimale, au moins
90%) de la surface totale projetée soit représenté par
des grains d'halogénure d'argent tabulaires répondant aux critères d'épaisseur et de diamètre. Bien que la présence
de faibles quantités de grains non tabulaires soit entièrement compatible avec la plupart des applications photographiques, on peut augmenter la proportion de grains tabulaires pour obtenir les avantages complets des grains tabulaires. On peut séparer mécaniquement les grains d'halogénure d'argent tabulaires de plus grande taille des grains plus petits qui ne sont pas tabulaires dans une population mélangée de grains, en utilisant des moyens de séparation classiques, par exemple une centrifugeuse ou un hydrocyclone. Une séparation par hydrocyclone est illustrée au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 326 641.
b. Sensibilisation
Les émulsions d'halogénures d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, selon la présente invention, sont sensibilisées chimiquement. Elles peuvent être sensibilisées chimiquement avec de la gélatine active, comme cela est indiqué par T.H. James, The Theory of the Photographic Process 4ème Ed., Macmillan, 1977, pp. 67-76 ; on peut aussi effectuer la sensibilisation chimique avec des sensibilisateurs
au soufre, au sélénium, au tellure, à l'or, au platine, au palladium, à l'iridium, à l'osmium, au rhodium, au rhénium,
ou au phosphore ou avec des combinaisons de ces différents sensibilisateurs et un pAg compris par exemple entre 5 et 10 et un pH compris entre 5 et 8, et à une température comprise
<EMI ID=52.1>
Research Disclosure, Vol. 120 - Avril 1974 - $ 12008, Research Disclosure, Vol. 134 - Juin 1975 - $ 13452,
aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 1 623 499, 1 673 522, 2 399 083, 2 642 361, 3 297 447, 3 297 446 ; au brevet anglais 1 315 755 ; aux brevets des Etats-Unis d'Amérique
3 772 031, 3 761 267, 3 857 711, 3 565 633, 3 901 714 et 3 904 415 et au brevet anglais 1 396 696 ; la sensibilisation chimique est éventuellement réalisée en présence de thiocyanates, comme cela est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 642 361, en présence de composés contenant du soufre tels que ceux décrits aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 521 926, 3 021 215 et 4 054 457. Les émulsions peuvent être sensibilisées chimiquement en présence de modificateurs de sensibilisation chimique, c'est-à-dire de composés connus pour leur aptitude à supprimer le voile et
à augmenter la rapidité dans ces conditions ; de tels composés sont par exemple des aza.indènes, des azapyridazines, des azapyrimides, des sels de benzothiazolium et des sensibilisateurs ayant un ou plusieurs noyaux hétérocycliques. Des exemples de modificateur sont donnés dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 131 038, 3 411 914, 3 554 757,
3 565 631, 3 901 714 ainsi qu'au brevet canadien 778 723 et par Duffin dans Photographie Emulsion Chemistry, Focal Press
(1966), New York, pp. 138-143. En plus des différentes sensibilisations chimiques définies ci-dessus, ou à titre d'alternative à ces sensibilisations, les émulsions peuvent être en outre sensibilisées par réduction, par exemple avec de l'hydrogène, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 891 446 et 3 984 249, ou encore en les soumettant à des conditions réunissant un bas pAg, par exemple inférieur à 5 etr/pu un pH élevé, par exemple supérieur à
8 ou au moyen de différents agents réducteurs tels que le chlorure stanneux, le dioxyde de thiourée, les polyamines
et les amines boranes, comme cela est décrit aux brevets
des Etats-Unis d'Amérique 2 983 609, 2 518 698, 2 739 060,
2 743 182, 2 743 183, 3 026 203, 3 361 564, ainsi que dans Research Disclosure, Vol. 136 août 1975, $ 13654. On peut réaliser une sensibilisation chimique en surface ou une sensibilisation chimique dans une zone située immédiatement sous la surface, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 917 485 et 3 966 476.
Outre la sensibilisation chimique, les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé de la présente invention sont aussi sensibilisées spectralement. Avec les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention et avec d'autres émulsions également mentionnées dans la présente description, il est prévu d'utiliser des colorants sensibilisateurs spectraux qui présentent une absorption maximum dans le bleu et le minus bleu, c'est-àdire dans le rouge et dans le vert du spectre visible. En outre, pour certaines utilisations particulières, on peut utiliser des colorants sensibilisateurs spectraux qui améliorent la réponse spectrale dans la région du spectre située au-delà de la partie visible. On peut par exemple utiliser des sensibilisateurs spectraux absorbant dans la région infrarouge.
Les émulsions aux halogénures d'argent peuvent être sensibilisées spectralement avec des colorants appartenant
à diverses classes, notamment les cyanines, les mérocyanines, les cyanines et les mérocyanines complexes (tri-, tétra-,
ou polynucléaires), des oxonols, des hémioxonols, des colorants styryliques, mérostyryliques et des streptocyanines.
Les colorants sensibilisateurs spectraux du type cyanine comprennent deux noyaux hétérocycliques à caractère basique reliés par une liaison méthinique ; ces noyaux hétérocycliques dérivent par exemple des noyaux quinolinium,
<EMI ID=53.1>
oxazolium, cxazolinium, thiazolinium, thiazolium, sélénazolium, sélénazolinium, imidazolium, imidazolinium, benzoxazolium, benzothiazolium, benzosélénazolium, benzimidazolium, naphtoxazolium, naphtothiazolium, naphtosélénazolium, dihydronaphtothiazolium, pyrylium et imidazopyrazinium.
Les colorants sensibilisateurs spectraux du type mérocyanine comprennent, reliés par une liaison méthinique, un noyau à caractère basique du type de ceux qu'on trouve dans la formule des cyanines et un noyau acide dérivé par exemple de l'acide barbiturique, l'acide 2-thiobarbiturique, la rhodanine, l'hydantolne, la 2-thiohydantolne, la 4-thiohydantolne, la 2-pyrazoline-5-one, la 2-isoxazoline-5-one, l'indan-1,3-dione, la cyclohexane-1,3-dione, la 1,3-dioxane4,6-dione, la pyrazolin-3,5-dione, la pentane-2,4-dione, l'alkylsulfonyl acétonitrile, le malononitrile, l'isoquinolin-4-one et la chroman-2,4-dione.
On peut utiliser un ou plusieurs colorants sensibilisateurs spectraux. On connaît des colorants avec des maxima de sensibilisation pour des longueurs d'onde distribuées sur toute l'étendue du spectre visible et fournissant des courbes de sensibilité spectrale de formes très différentes. Le choix et les proportions relatives de colorants dépend de la région du spectre à laquelle on désire sensibiliser les grains et
de la forme de courbe de sensibilité spectrale qu'on désire obtenir. Des colorants dont les courbes de sensibilité spectrale se recouvrent partiellement fournissent souvent, lorsqu'on les utilise en combinaison, une courbe telle que la sensibilité, à chaque longueur d'onde dans la zone de recouvrement, correspond approximativement à la somme des sensibilités de chacun des colorants. Ainsi, il est possible d'utiliser des combinaisons de colorants possédant différents maxima, pour obtenir une courbe de sensibilité spectrale présentant un maximum situé entre les maxima de sensibilisation de chacun des colorants.
Certaines combinaisons de colorants sensibilisateurs spectraux produisent un effet de sursensibilisation, c'està-dire fournissent dans une région du spectre, une sensibilisation spectrale supérieure à celle résultant de l'utilisation d'un des colorants seul à n'importe quelle concentration,
ou résultant de l'addition des effets des colorants. La sursensibilisation peut être obtenue avec des combinaisons choisies de colorants sensibilisateurs spectraux et d'autres additifs tels que des stabilisants, des antivoiles, des accélérateurs de développement ou des inhibiteurs, des adjuvants de couchage, des agents d'avivage optique et
des antistatiques. Des mécanismes permettant d'expliquer
la sursensibilisation et des composés permettant de l'obtenir, sont décrits par Gilman dans "Review of the Mechanisms of Supersensitization",' Photographie Science
and Engineering, Vol. 18, 1974, pp. 418-430.
Les colorants sensibilisateurs spectraux peuvent encore exercer d'autres actions sur les émulsions. Ces colorants peuvent aussi jouer le rôle d'antivoile, de stabilisants, d'accélérateurs de développement ou d'inhibiteurs, d'accepteurs d'halogène ou d'accepteurs d'électrons, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 131 038 et 3 930 860.
Pour la sensibilisation spectrale des grains d'halogénures d'argent non tabulaires ou d'indice de forme faible, on peut utiliser les quantités classiques de colorants. Pour tirer un parti maximum des avantages offerts par la présente invention, il est préférable d'adsorber une quantité optimale de colorants sensibilisateurs sur la surface des grains tabulaires d'indice de forme élevé. Par quantité optimale, on entend la quantité suffisante pour atteindre au moins 60% de la rapidité photographique maximale qu'il est possible d'atteindre avec ces grains dans les conditions prévues pour l'exposition. La quantité de colorant à utiliser dépend de la nature du colorant ou de la combinaison de colorants choisis, ou encore de la taille et de l'indice de forme des grains. Il est connu dans la technique photographique qu'on peut obtenir une sensibilisation spectrale optimale avec
des colorants organiques lorsque ces colorants sont utilisés à raison d'une quantité qui permet de réaliser une monocouche sur environ 25% ou davantage de la surface totale disponible du grain d'halogénure d'argent à sensibilité superficielle, comme cela est décrit par exemple par West dans "The Adsorption of Sensitizing Dyes in Photographic <EMI ID=54.1>
par Spence et al. dans "Desensitization of Sensitizing Dyes", Journal of Physical and Colloid Chemistry, vol. 56 n[deg.] 6,
Juin 1948, pp. 1090-1103 ; et par Gilman et al. dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 979 213. Les quantités et les concentrations optimales de colorants peuvent être déterminées par les procédés indiqués par Mees, dans Theory of
the Photographie Process pp. 1067-1069, déjà cité.
Pour enregistrer l'exposition à la lumière bleue dans les couches d'émulsion, on se contente en général d'utiliser la sensibilité naturelle dans le bleu du bromure ou du bromoiodure d'argent ; mais suivant un aspect spécifique de la présente invention, on peut obtenir des avantages appréciables en utilisant des sensibilisateurs spectraux, même avec des sensibilisateurs dont l'absorption principale est située dans la région du spectre où ces émulsions possèdent leur sensibilité naturelle. Par exemple, la présente invention concerne particulièrement l'obtention d'avantages spécifiques liés à l'utilisation de colorants sensibilisateurs spectraux pour
le bleu. Même quand les émulsions de la présente invention sont constituées de grains à indice de forme élevé de bromure et de bromoiodure d'argent, on peut obtenir des augmentations importantes de rapidité en utilisant des colorants sensibilisateurs spectraux pour le bleu. Lorsqu'on prévoit d'exposer les émulsions de la présente invention dans la région de leur sensibilité naturelle, on peut obtenir des gains de sensibilité en accroissant l'épaisseur des grains tabulaires. Par exemple, il est avantageux d'augmenter l'épaisseur des grains dans le cas des produits photographiques pour transfert d'image. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les émulsions sont constituées de bromure d'argent et de bromoiodure d'argent sensibilisés pour le bleu, dont les
<EMI ID=55.1>
supérieur à 8:1, de préférence supérieur à 12:1 et ces grains représentent au moins 50% de la surface projetée totale des grains d'halogénures d'argent présents dans l'émulsion ; ce pourcentage est de préférence égal à 70% et, suivant un mode de réalisation optimal, à au moins 90%.
Pour sensibiliser spectralement dans le bleu les émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, on peut choisir des colorants dans toutes les classes connues de colorants sensibilisateurs spectraux. Les sensibilisateurs spectraux pour le bleu, qui sont préférés appartiennent à la classe des colorants polyméthiniques tels que les cyanines, les mérocyanines, les hémicyanines, les hémioxonols, les mérostyryles. En général, on peut choisir des sensibilisateurs spectraux pour le bleu, utiles dans ces classes de colorants en fonction des caractéristiques d'absorption, c'est-à-dire en fonction de
la teinte. On a établi toutefois avec les caractéristiques
de structure des corrélations qui peuvent servir de guide pour une sélection avantageuse des sensibilisateurs pour le bleu. En principe, plus courte est la chaîne méthinique, plus courte est la longueur d'onde de la sensibilisation maximale. Les noyaux exercent aussi une influence sur l'absorption. L'addition de cycles accolés au noyau tend à favoriser l'absorption vers les plus grandes longueurs d'ondes. Les substituants peuvent aussi modifier les caractéristiques d'absorption. Dans les formules qui sont données ci-dessous et
à moins que l'on donne d'autres précisions, les groupes alkyle contiennent de 1 à 20 atomes de carbone et de préférence de 1 à 8 atomes de carbone. Les groupes aryle contiennent de 6 à 15 atomes de carbone et sont de préférence des groupes phényle ou naphtyle.
Les sensibilisateurs spectraux pour le bleu appartenant à la classe des cyanines sont de préférence des cyanines monométhiniques ; toutefois, des cyanines utiles peuvent être choisies parmi celles représentées par la formule I ci-dessous :
<EMI ID=56.1>
<EMI ID=57.1>
sentent chacun les éléments pour compléter un radical cyclique dérivant de composés hétérocycliques azotés basiques tel
que l'oxazoline, l'oxazole, le benzoxazole, les naphtoxazoles,
<EMI ID=58.1>
et le napht/1,2-d7oxazole), la thiazoline, le thiazole, le benzothiazole, les naphtothiazoles (par exemple, le naphto-
<EMI ID=59.1>
noyaux peuvent porter un ou plusieurs substituants tels que hydroxy, halogéno (par exemple, fluoro, chloro, bromo, et iodo), alkyle ou alkyle substitué (par exemple, méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, octyle, dodécyle, octadécyle, 2-hydroxyéthyle, 3-sulfopropyle, carboxyméthyle, 2-cyanoéthyle et trifluorométhyle), aryle ou aryle substitué
(par exemple, phényle, 1-naphtyle, 2-naphtyle, 4-sulfophényle, 3-carboxyphényle et 4-biphényle), aralkyle (par exemple, benzyle et phénéthyle), alcoxy (par exemple, méthoxy, éthoxy et isopropoxy), aryloxy (par exemple, phénoxy'et 1-naphtoxy), alkylthio (par exemple, méthylthio et éthylthio) , arylthio
(par exemple, phénylthio, p-tolylthio, 2-naphtylthio), méthylènedioxy, cyano, 2-thiényle, styryle, amino, amino substitué (par exemple, aniline, diméthylamino, diéthylamino et morpholino),
acyle tel que carboxy (par exemple, acétyle, benzoyle) et sulfo ;
<EMI ID=60.1>
représentent des groupes alkyle, aryle, alcényle ou aralkyle, avec ou sans substituants (par exemple, carboxyméthyle, 2-hydorxyéthyle, 3-sulfopropyle, 3-sulfobutyle, 4-sulfobutyle, 4-sulfophényle, 2-méthoxyéthyle, 2-sulfatoéthyle, 3-thiosulfatopropyle, 2-phosphonoéthyle, chlorophényle et bromophényle) ;
<EMI ID=61.1>
R 4 et R 5 représentent l'hydrogène ou un groupe aryle de 1 à 4 atomes de carbone ;
<EMI ID=62.1>
ne sont pas en même temps égaux à 1 ;
est égal à 0 ou 1, mais quand m est égal à 1, [pound] et [pound]
<EMI ID=63.1>
l'imidazoline, l'oxazoline, la thiazoline ou la sélénazoline ;
A est un groupe anionique ;
B est un groupe cationique et
<EMI ID=64.1>
représentent ensemble les atomes pour compléter un pont alkylène.
Quelques exemples de colorants cyanine sensibilisateurs dans le bleu sont donnés au tableau I.
<EMI ID=65.1>
1. Bromure de 3,3'-diéthylthiacyanine
<EMI ID=66.1>
<EMI ID=67.1>
<EMI ID=68.1>
<EMI ID=69.1>
cyanine
<EMI ID=70.1>
4. Sel de triéthylamine de l'hydroxyde d'anhydro
<EMI ID=71.1>
thiacvanine.
<EMI ID=72.1>
<EMI ID=73.1>
carbocyanine.
<EMI ID=74.1>
<EMI ID=75.1>
zolocyanine.
<EMI ID=76.1>
<EMI ID=77.1>
benzothiazolinium.
<EMI ID=78.1>
8. Sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-5,5'-
<EMI ID=79.1>
<EMI ID=80.1>
Les mérocyanines préférées utiles comme sensibilisa-
<EMI ID=81.1>
fois des mérocyanines utiles peuvent être choisies parmi les colorants définis par la formule 2.
<EMI ID=82.1>
où :
<EMI ID=83.1>
Formule 1 ci-dessus ;
R4 et R5 représentent l'hydrogène, un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe aryle (par exemple, phényle ou naphtyle) ;
G<1> représente un groupe alkyle ou alkyle substitué, un groupe aryle ou aryle substitué, un groupe aralkyle, un groupe alcoxy, un groupe aryloxy, un groupe hydroxy, un groupe amino ou amino substitué ; par exemple,les groupes indiqués pour la formule 1 ;
G2 peut représenter n'importe lequel des groupes
<EMI ID=84.1>
cycle à caractère acide tels que ceux dérivés de la 2,4oxazolidione (par exemple, la 3-éthyl-2,4-oxazolidindione), de la 2,4-thiazolidindione (par exemple, la 3-méthyl-2,4thiazolidindione), de la 2-thio-2,4-oxazolidindione (par exemple la 3-phényl-2-thio-2,4-oxazolidindione), de la rhodanine, tel que la 3-éthylrhodanine, la 3-phénylrhodanine, la 3-(3-di-méthylaminopropyl)rhodanine et la 3-carboxyméthylrhodanine, de l'hydantolne (par exemple, la 1,3-diéthylhydan-
<EMI ID=85.1>
hydantoîne), de la 2-pyrazolin-5-one, telle que la 3-méthyl1-phényl-2-pyrazolin-5-one, la 3-méthyl-1-(4-carboxybutyl)2-pyrazolin-5-one, et la 3-méthyl-2-(4-sulfophényl)-2-pyrazolin-5-one, de la 2-isoxa2olin-5-one (par exemple, la 3-phényl-2-isoxazolin-5-one), de la 3,5-pyrazolidindione
(par exemple , la 1,2-diéthyl-3,5-pyrazolidindione et la
<EMI ID=86.1> de la 1,3-dioxane-4,6-dione, de la 1,3-cyclohexanedione, de l'acide barbiturique, (par exemple, l'acide 1-éthylbarbiturique et l'acide 1,3-diéthylbarbiturique) et l'acide 2-thiobarbiturique (par exemple, l'acide 1,3-diéthyl-2-thiobarbiturique et l'acide 1,3-bis(2-méthoxyéthyl)-2-thiobarbiturique);
r et n peuvent chacun être égaux à 0 ou 1, mais quand n est égal à 1, en général soit Z ne représente que l'imidazoline, l'oxazoline, la sélénazoline, la thiazoline, l'imidazoline, l'oxazole ou le benzoxazole, soit G <1> et G2 ne représentent pas un système cyclique. Quelques exemples de colorants mérocyanines utiles comme sensibilisateurs spectraux dans le bleu sont donnés au Tableau II.
TABLEAU II
1. 5-(3-éthyl-2-benzoxazolinylidène)-3-
phénylrhodanine..
<EMI ID=87.1>
<EMI ID=88.1>
<EMI ID=89.1>
3. Sel de potassium de la 4-(3-éthyl-2-benzothiazol-
<EMI ID=90.1>
5-one.
<EMI ID=91.1>
4. 3-carboxyméthyl-5-(5-chloro-3-éthyl-2-
benzothiazolinylidëne)rhodanine
<EMI ID=92.1>
<EMI ID=93.1>
<EMI ID=94.1>
Das colorants hémicyanine utiles comme sensibilisateurs dans le bleu comprennent ceux représentés par la formule 3.
<EMI ID=95.1>
où
<EMI ID=96.1>
la formule 2 ; G <3> et G 4 peuvent être identiques ou différents et peuvent représenter alkyle, alkyle substitué, aryle, aryle substitué ou aralkyle comme pour les substituants des cycles dans la formule 1,ou G <3> et G 4 représentent ensemble les atomes pour compléter un système cyclique dérivé d'une amine secondaire cyclique, tel que la pyrrolidine, la 3-pyrroline, la pipéridine, la pipérazine (par exemple, la 4-méthyl-pipérazine et la 4-phénylpipérazine), la morpholine,
<EMI ID=97.1>
représenter les éléments pour compléter un pont alkylène carbocyclique;
n est 0 ou 1 ; et
A et k ont la même définition que dans la formule 1.
Quelques exemples de colorants hémicyanine utiles comme sensibilisateurs dans le bleu sont donnés au Tableau III.
TABLEAU III
<EMI ID=98.1>
<EMI ID=99.1>
<EMI ID=100.1>
<EMI ID=101.1>
<EMI ID=102.1>
<EMI ID=103.1>
Des colorants hemioxonols utiles sensibilisateurs dans le bleu comprennent ceux représentés par.la formule 4.
<EMI ID=104.1>
où :
G<1> et G <2> ont la même signification que dans la formule 2 ;
<EMI ID=105.1>
dans la formule 3, et
<EMI ID=106.1>
sateurs dans le bleu sont donnés au Tableau IV.
TABLEAU IV
<EMI ID=107.1>
diéthyl-2-thiobarbiturique.
<EMI ID=108.1>
<EMI ID=109.1>
<EMI ID=110.1>
<EMI ID=111.1>
<EMI ID=112.1>
Des colorants mérostyryle sensibilisateurs dans le bleu comprennent ceux représentés par la formule 5.
<EMI ID=113.1>
où :
<EMI ID=114.1>
formule 4.
Quelques exemples de colorants mérostyryle sensibi-
<EMI ID=115.1>
TABLEAU V
<EMI ID=116.1>
2-pentanone.
<EMI ID=117.1>
<EMI ID=118.1>
<EMI ID=119.1>
<EMI ID=120.1>
<EMI ID=121.1>
On peut réaliser la sensibilisation spectrale à toute étape de la préparation de l'émulsion qui a été reconnue utile à cet effet. Habituellement, on réalise la sensibilisation spectrale après la fin de la sensibilisation chimique. Toutefois, on peut réaliser la sensibilisation spectrale, soit en même temps que la sensiblisation chimique, soit entièrement avant la sensibilisation chimique, et même
on peut la commencer avant la fin de la précipitation des grains d'halogénures d'argent, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 628 960 et 4 225 666. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 225 666 prévoit de façon spécifique d'introduire le colorant sensibilisateur spectral dans l'émulsion par étapes, de façon à ce qu'une partie de ce colorant soit présent avant la sensibilisation chimique, tandis qu'une autre partie est introduite après
la sensibilisation chimique. A la différence de ce qui est indiqué dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 225 666, il est possible selon la présente invention d'ajouter le sensibilisateur spectral après que 80% de l'halogénure d'argent ait été précipité. On peut améliorer la sensibilisation en ajustant le pAg, y compris par des variations cycliques, pendant la sensibilisation chimique et/ou la sensibilisation spectrale. Un exemple précis de réglage du pAg est donné dans Research Disclosure, volume 181, mai 1979 publication 18155.
Les émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, sensibilisées chimiquement et spectralement, présentent une relation rapidité/ granularité meilleure que celles obtenuesjusqu'à présent
avec des émulsions classiques de même composition en halogénure d'argent. Il est bien connu que ce sont les émulsions au bromoiodure d'argent qui fournissent les meilleures relations rapidité/granularité. C'est pourquoi ces émulsions servent pour les produits destinés à la prise de vue. Les émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'in-dice de forme élevé, lorsqu'elles sont sensibilisées spectralement et chimiquement de façon optimale, présentent en outre une relation rapidité/granularité améliorée par rapport aux meilleures relations rapidité/granularité obtenues jusqu'à présent.
D'une façon plus générale, lorsqu'on les expose dans une région où elles sont sensibilisées spectralement, ces émulsions présentent des relations rapidité/granularité améliorées, par comparaison avec celles d'émulsions classiques dont la composition en halogénure est semblable. Ces améliorations de la relation rapidité/granularité sont particulièrement remarquables pour les émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent selon l'invention qui sont sensibilisées spectralement dans le vert et/ou le rouge et exposées aux radiations de cette partie du spectre. Dans la partie du spectre correspondant à la sensibilité naturelle, (par exemple, dans la partie bleue du spectre), on peut aussi en utilisant des colorants sensibilisateurs spectraux pour le bleu, avec les émulsions selon l'invention, améliorer la
<EMI ID=122.1>
obtient avec des émulsions classiques c'est-à-dire à indice de forme faible, tabulaires, ou non, et sensibilisées de la même façon et constituées de grains dont les volumes individuels sont comparables.
Selon un mode de réalisation avantageux, on incorpore les sensibilisateurs spectraux dans les émulsions de l'invention avant la sensibilisation chimique. On a aussi obtenu dans certains cas des résultats semblables en introduisant d'autres substances adsorbables, telles que des agents modificateurs de maturation dans les émulsions avant la sensibilisation chimique.
Indépendamment de l'incorporation préalable de substances a.dsorbables, il est avantageux d'utiliser des thiocyanates pendant la sensibilisation chimique à des concentrations comprises entre environ 0,002 et 2% en mole par rapport à l'argent, comme cela est décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 642 361 déjà cité. On peut utiliser d'autres agents de maturation pendant la sensibilisation chimique.
Un troisième moyen qu'on peut utiliser seul ou en combinaison avec un seul ou deux des moyens indiqués cidessus, consiste à ajuster la concentration en argent et/ou
<EMI ID=123.1>
dant la sensibilisation chimique. On peut introduire des sels d'argent solubles, tels que l'acétate d'argent, le trifluoroacétate d'argent et le nitrate d'argent, ainsi
que des sels pouvant précipiter sur la surface des grains, tels que le thiocyanate d'argent, le phqsphate d'argent,
le carbonate d'argent, etc. On peut introduire des grains d'halogénure d'argent fins (c'est-à-dire du bromure, de l'iodure et/ou du chlorure d'argent) capables de subir
une maturation d'Ostwald sur les surfaces des grains tabulaires Par exemple, on peut introduire une émulsion Lippmann pendant la sensibilisation chimique. La sensibilisation chimique d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé sensibilisée spectralement peut s'effectuer sur un ou plusieurs sites distincts des grains tabulaires. On pense que l'adsorption préférentielle des colorants sensibilisateurs spectraux sur les surfaces cristallographiques formant les faces principales des grains tabulaires permet à la sensibilisation chimique de se produire sélectivement sur des surfaces de.ces grains,autres que cristallographiques.
Les sensibilisations chimiques avantageuses pour obtenir les meilleures relations rapidité/granularité sont la sensibilisation à l'or et au soufre, la sensibilisation
à l'or et au sélénium, et la sensibilisation à l'or , au soufre et au sélénium. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, les émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé contiennent un chalcogène, tel que le soufre et/ou le sélénium, qui peut ne pas être décelable, et de l'or qui est décelable. Les émulsions contiennent aussi habituellement des quantités décelables de thiocyanate, bien que la concentration en thiocyanate dans l'émulsion finale puisse être beaucoup réduite par des techniques de lavage connues.
Dans les divers modes de réalisation indiqués ci-dessus, la surface des grains tabulaires de bromure ou de bromoiodure d'argent peut comprendre un autre sel d'argent tel qu'un thiocyanate d'argent, ou un autre halogénure d'argent différent (par exemple du chlorure d'argent ou du bromure d'argent) bien que cet autre sel d'argent puisse être présent à raison de quantités non décelables.
Bien que ce ne soit pas nécessaire pour obtenir tous leurs avantages, les émulsions définies selon l'invention sont de préférence sensibilisées chimiquement et spectralement de façon optimale, conformément aux pratiques courantes de fabrication. Ceci signifie que leur rapidité représente au moins 60% du maximum du logarithme de la rapidité qu'on peut attendre des grains dans la région spectrale de sensibilisation et dans les conditions prévues d'utilisation et de traitement. Le logarithme de la rapidité est défini comme étant égal à 100 (1-log E), où E est mesuré en lux. seconde à une densité de 0,1 au-dessus du voile.
Une fois qu'on a caractérisé les grains d'halogénure d'argent d'un produit, il est possible d'estimer, à partir d'autres analyses faites sur le produit et de l'évaluation de ses performances, si une couche d'émulsion de ce produit a été sensibilisée chimiquement et spectralement de façon optimale, par comparaison avec d'autres produits commerciaux comparables. Pour obtenir les avantages de netteté présentés par les produits suivant l'invention, il est sans importance que les émulsions aux halogénures d'argent aient été sensibilisées chimiquement ou spectralement de façon efficace ou non efficace.
c. Formation d'images argentiques.
Une fois qu'on a produit des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé par les procédés de précipitation, qu'on les a lavées et sensibilisées comme il a été décrit ci-dessus, on peut terminer la préparation en incorporant des additifs photographiques classiques, et on peut les utiliser dans des applications photographiques nécessitant la production d'une image d'argent, par exemple la photographie classique en noir et blanc.
Les produits photographiques selon l'invention destinés à former des images d'argent peuvent être tannés suffisamment pour éviter d'avoir à utiliser des tannants supplémentaires pendant le traitement. Ceci permet d'augmenter le pouvoir couvrant, par comparaison avec des produits photographiques tannés et traités de façon semblable, mais contenant des émulsions à grains non tabulaires. En particulier,il est possible de tanner les couches d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé et les autres couches colloïdes hydrophiles d'un produit photographique en noir et blanc suffisamment pour réduire le gonflement des couches à moins de 200%. On détermine le pourcentage de gonflement (a) en faisant incuber le produit photo-
<EMI ID=124.1>
tive de 50%, (b) en mesurant l'épaisseur de la couche, (c) en immergeant le produit photographique dans l'eau distillée
<EMI ID=125.1>
d'épaisseur de la couche. Il est notamment préférable de tanner les produits photographiques prévus pour former des images d'argent dans la mesure où l'addition de tannants dans les solutions de traitement n'est pas nécessaire, mais les émulsions utilisées selon la présente invention peuvent être soumises aux tannages de différente force couramment utilisés. Il est en outre spécifiquement prévu d'incorporer les tannants dans les solutions de traitement, comme décrit par exemple dans Research Disclosure vol. 184, août 1979,
<EMI ID=126.1>
le traitement des produits radiographiques.
Des tannants incorporés,ou prétannants,habituellement utiles sont décrits dans Research Disclosure, Volume 176, décembre 1978, item 17643, Section X.
On peut prévenir l'instabilité qui augmente la densité minimale dans les couches.d'émulsion du type négatif c'est-à-dire le voile, ou qui augmente la densité minimale ou diminue la densité maximale dans les couches d'émulsion positives-directes, en incorporant des agents stabilisants, des antivoiles, des agents inhibant les effets des contraintes mécaniques, des agents stabilisant l'image latente et des additifs semblables dans l'émulsion et les couches adjacentes avant le couchage, comme cela est décrit dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978, item 17643, Section VI. La plupart des antivoiles efficaces dans les émulsions peuvent être aussi utilisés dans les révélateurs, et on peut les classer dans quelques catégories générales, comme cela a été proposé par C.E.K.
Mees, dans The Theory of the Photographie Process, 2ème édition, MacMillan, 1954, pages 677 à 680.
Quand on utilise des tannants du type aldéhyde, on peut protéger des couches d'émulsion par des antivoiles classiques.
En plus des sensibilisateurs, des tannants, des antivoiles et des stabilisants, on peut ajouter divers autres additifs photographiques classiques. Le choix des additifs dépend de la nature exacte de l'application photographique et est à la portée du technicien. Divers additifs utiles sont décrits dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978, publication 17643. On peut introduire des agents d'avivage optique, tels que décrits dans la publication 17643 au paragraphe V. On peut utiliser dans les couches d'émulsion ou dans les couches distinctes des produits photographiques selon l'invention, des substances absorbantes et diffusantes, décrites au paragraphe VIII.
On peut ajouter des adjuvants de couchage décrits au para-graphe XI, et des plastifiants et des lubrifiants décrits au paragraphe XII. On peut ajouter des couches antistatiques décrites au paragraphe XIII. Des procédés d'introduction des additifs sont décrits au paragraphe XIV. On peut incorporer des agents de matage décrits au paragraphe XVI. On peut, si on le souhaite, incorporer des développateurs et des modificateurs de développement décrits aux paragraphes XX et XXI. Quand les produits photographiques selon l'invention doivent servir pour des applications en radiographie, l'émulsion
et les autres couches du produit radiographique peuvent prendre toutes les formes décrites dans Research Disclosure publication 18431, citée ci-dessus. Des couches d'émulsion décrites ici ainsi que les autres couches d'émulsion classique aux halogénures d'argent, des intercouches, des surcouches et des substratum.si le produit selon l'invention en contient,peuvent être appliquées et séchées comme cela est décrit dans Research Disclosure, Volume 176, décembre 1978, publication 17643, paragraphe XV.
Selon une pratique courante dans la technique, il est prévu de mélanger les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé de la présente invention soit avec une autre telle que celles décrites ci-dessus, soit avec une émulsion classique, pour obtenir des caractéristiques spécifiques. Par exemple, il est connu de mélanger des émulsions pour ajuster la courbe caractéristique d'un produit photographique dans un but déterminé. On peut utiliser le mélange pour augmenter ou diminuer les densités maximales obtenues par exposition et traitement, pour diminuer ou augmenter la densité minimale, et pour ajuster la forme de la courbe caractéristique entre le pied et l'épaule.
On peut mélanger les émulsions utilisées selon l'invention avec des émulsions classiques aux halogénures d'argent telles que celles décrites dans Research Disclosure volume 176, décembre 1979, publication 17643, paragraphe I, particulièrement à l'alinéa F du paragraphe I.
Quand on mélange une émulsion au chlorure d'argent à grains relativement fins avec les émulsions de la présente invention, ou qu'on introduit cette émulsion au chlorure d'argent dans une couche adjacente, on obtient une augmentation supplémentaire de contraste et/ou de sensibilité, c'est-à-dire qu'on améliore la relation rapidité/granularité de l'émulsion, comme cela est décrit aux brevets des EtatsUnis d'Amérique 3 140 179 et 3 152 907.
Dans la forme la plus simple, les produits photographiques selon l'invention sont formés d'une seule couche d'émulsion contenant une émulsion d'halogénures d'argent à grains plats d'indice de forme élevé et un support photographique. Bien entendu, ils peuvent comprendre plus d'une couche d'émulsion aux halogénures d'argent ainsi qu'une surcouche, un substratum et des intercouches. Au lieu de mélanger les émulsions comme on l'a indiqué plus haut, on peut
en général obtenir le même résultat en appliquant les émulsions à mélanger sous forme de couches distinctes. L'application de couches distinctes pour obtenir la latitude d'exposition est bien connue.dans la technique et a été décrite par Zelikman et Levi, "Making and Coating Photographic Emulsions", Focal Press, 1964, pages 234 à 238 et au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 662 228 et au brevet britannique
923 045. Il est en outre bien connu qu'on peut augmenter la rapidité photographique quand on applique dans des couches distinctes des émulsions rapides et des émulsions lentes,
au lieu de les mélanger. Habituellement, on applique la couche d'émulsion rapide plus près de la source de radiation d'exposition que la couche d'émulsion lente. On peut étendre ce moyen à au moins trois couches d'émulsion superposées. De tels arrangements de couches sont prévus dans la réalisation des produits selon l'invention.
On peut appliquer les couches des produits photographiques sur divers supports. Les supports photographiques typiques comprennent les films polymères, la fibre de bois, par exemple du papier, des plaques et des feuilles métalliques, des supports de verre et de céramique, munis d'un
ou plusieurs substratums pour améliorer les propriétés adhésives, antistatiques, dimensionnelles, abrasives, antihalo, les caractéristiques de dureté et de friction, et/ou les autres propriétés superficielles du support. Ces supports sont bien connus dans la technique. Voir par exemple Research Disclosure volume 176, décembre 1978, publication 17643, Section XVII.
On applique en général la ou les couches d'émulsion sous forme de couches continues sur des supports ayant des surfaces principales planes opposées, mais ce n'est pas toujours le cas. On peut appliquer les couches d'émulsion sous forme de segments de couches latéralement espacées sur la surface d'un support plat. Quand la ou les couches d'émulsion sont segmentées, on utilise de préférence un support microcellulaire. De tels supports sont décrits à la demande de brevet PCT W080/01614 publiée le 7 août 1980 et au
brevet belge correspondant 881 513 ainsi qu'au brevet des Etats-Unis d'Aémrique 4 307 165. La largeur des microcellules
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applications ordinaires de photographie en noir et blanc, particulièrement quand l'image photographique doit être agrandie.
On peut exposer photographiquement les produits photographiques selon l'invention de toute manière habituelle. Voir en particulier Research Disclosure publication
17643, citée ci-dessus, paragraphe XVIII. La présente invention est particulièrement avantageuse quand l'exposition photographique est réalisée avec un rayonnement électromagnétique appartenant à la région du spectre dans laquelle les sensibilisateurs spectraux inclus présentent des maxima d'absorption. Quand les produits photographiques sont prévus pour enregistrer des expositions bleue , verte , rouge ou infrarouge , des sensibilisateurs spectraux absorbant dans les parties bleue , verte , rouge ou infrarouge du spectre sont présents.
Pour la formation d'images en noir et blanc, il est avantageux que les produits photographiques soient sensibilisés orthochromatiquement ou panchromatiquement, pour étendre la sensibilité dans tout le spectre visible. L'énergie rayonnante utilisée pour l'exposition peut être non cohérente ou cohérente, c'est-à-dire en phase, par exemple produite par des lasers.
Dans les limites de réponse utile déterminées par des techniques sensitométriques classiques, on peut utiliser des expositions photographiques dans des conditions de température et/ou de pression ambiante,élevée,ou réduite, des expositions de faible ou de forte intensité, des expositions continues ou intermittentes, des durées d'exposition allant de l'ordre de la minute jusqu'à des durées relativement courtes de l'ordre de la milliseconde ou de la microseconde, des expositions par solarisation, comme cela est décrit par T.H. James, The Theory of the Photographic Process, 4ème édition, MacMillan, 1977, Chapitres 4, 6, 17, 18 et 23.
Après l'exposition, on peut traiter de façon classique l'halogénure d'argent photosensible contenu dans les produits photographiques pour former une image visible,en mettant en contact cet halogénure d'argent avec un milieu alcalin aqueux en présence d'un développateur contenu dans le milieu ou
dans le produit.
Une fois l'image d'argent formée dans le produit photographique, il est de pratique courante de fixer l'halogénure d'argent non développé. Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé de l'invention sont particulièrement avantageuses en ce qu'elles permettent de réaliser le fixage plus rapidement, ce qui permet d'obtenir des durées de traitement plus courbes.
d. Formation d'images de colorant
Les produits photographiques et les techniques décrites ci-dessus pour produire des images d'argent peuvent être facilement adaptés à la production d'images en couleurs, par l'utilisation de colorants. Le moyen probablement le plus simple pour obtenir une image en couleurs projetable est d'incorporer un colorant classique dans le support d'un produit photographique, et de former une image d'argent comme il a été décrit ci-dessus. Dans les zones où se forme l'image d'argent, le produit ne peut plus transmettre la lumière, et dans les zones restantes, la lumière est transmise avec une couleur correspondant à la couleur du support. On peut facilement former une image colorée de cette façon. On peut aussi obtenir les mêmes résultats en utilisant conjointement avec un produit contenant un support transparent,une couche ou un produit distinct contenant un filtre coloré.
On peut former des images de colorant dans les produits photographiques aux halogénures d'argent par destruction ou formation sélective de colorant. On peut utiliser des révélateurs contenant des formateurs d'image de colorant tels que les coupleurs décrits dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978, publication 17643, section XIX, paragraphe D. Le révélateur contient un développateur chromogène (par exemple une amine primaire aromatique) qui est capable sous sa forme oxydée de réagir avec le coupleur pour former le colorant.
On peut aussi,d'une manière classique, incorporer
les coupleurs formateurs de colorant dans les produits photographiques. On peut les incorporer en diverses quantités pour obtenir différents résultats photographiques. Par exemple, on peut limiter la concentration en coupleur par rapport au titre en argent à des valeurs inférieures à celles normalement utilisées dans des couches d'émulsion de sensibilité intermédiaire ou de sensibilité élevée.
On choisit en général des coupleurs formateurs de colorant non diffusibles incolores et capables de former des couleurs soustractives primaires, c'est-à-dire du jaune, du magenta et du bleu-vert. On peut utiliser des coupleurs formateurs de colorant ayant des vitesses de réaction différentes dans des couches distinctes ou dans une seule couche, pour obtenir les résultats souhaités dans des applications photographiques spécifiques.
Les coupleurs formateurs de colorant peuvent libérer au moment du couplage des groupes à effets photographiques, tels que des inhibiteurs ou des accélérateurs de développement, des accélérateurs de blanchiment, des développateurs, des solvants des halogénures d'argent, des agents modificateurs de tonalité, des tannants, des agents voilants, des antivoiles, des coupleurs concurrents, des sensibilisateurs chimiques ou spectraux et des désensibilisateurs. Les coupleurs libérant un inhibiteur de développement (DIR) sont bien connus dans la technique. On connaît aussi des coupleurs formateurs de colorant et des composés ne formant pas de colorant qui, par couplage, libèrent divers groupes à effet photographique. On peut aussi utiliser des composés DIR qui ne forment pas de colorant par réaction avec les développateurs chromogènes oxydés.
On peut aussi utiliser des composés DIR qui se coupent par oxydation. On a utilisé des émulsions aux halogénures d'argent relativement insensibles à la lumière, telles que les émulsions Lipmann,
comme intercouches, et surcouches, pour empêcher ou régler la migration des groupes inhibiteurs de développement.
Dans les produits photographiques, on peut incorporer des coupleurs chromogènes colorés tels que ceux utilisés
pour former des masques intégraux pour des images en couleurs négatives, et/ou des coupleurs concurrents.Les produits photographiques peuvent en outre contenir des stabilisants classiques pour l'image de colorant. Tout ce qui vient d'être indiqué est décrit dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978, publication 17643, Section VII.
On peut former ou renforcer des images de colorant par des procédés qui consistent à associer à un agent réducteur formateur d'image en couleurs, un agent oxydant sous
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un peroxyde.
Onpeut produire des images en couleurs dans les produits photographiques selon l'invention par destruction sélective de colorants ou de précurseurs de colorant, par exemple par des procédés de blanchiment de colorants à l'argent.
Pour former des images en couleurs dans des produits photographiques aux halogénures d'argent, on élimine habituellement l'argent développé par blanchiment. On peut améliorer le blanchiment par incorporation d'un accélérateur de blanchiment ou d'un précurseur d'accélérateur de blanchiment dans la solution de traitement ou dans une couche du produit. Dans certains cas, la quantité d'argent formé par développement est faible par rapport à la quantité de colorant produit, particulièrement dans les procédés comprenant un renforcement de l'image de colorant, tels que décrits ci-dessus, et on peut supprimer le blanchiment de l'argent sans effet visuel important. Dans d'autres applications, on garde l'image d'argent et on produit une image de colorant pour augmenter ou compléter la densité fournie par l'image d'argent.
Quand on souhaite améliorer l'image d'argent par un colorant, on préfère habituellement former un colorant neutre ou une association de colorants qui ensemble produisent une image neutre.
e. Développement partiel des grains
Il est connu que certains photo-détecteurs ont, pour la détection des quanta d'énergie, une efficacité supérieure à celle des produits aux halogénures d'argent. L'étude des propriétés fondamentales des halogénures d'argent montre
que cela est dû en grande partie au caractère binaire du fonctionnement des grains d'halogénures d'argent plutôt qu'à une faible sensibilité aux quanta. On trouve des commentaires à ce sujet dans "Multilevel Grains and the Ideal Photographie Detector" par Shaw, Photographie Sc.& Engineer. Vol. 16, N[deg.] 3, Mai/Juin 1972, pages 192-200.
Le fonctionnement des grains d'halogénures d'argent est qualifié de binaire (ou "tout ou rien"), parce que,
une fois un centre d'image latente formé sur un grain, ce grain devient entièrement développable. En général, le développement est indépendant de la quantité de lumière reçue par le grain, au-dessus d'un seuil qui correspond à la quantité nécessaire à la formation de l'image latente.
Le grain d'halogénure d'argent produit exactement le même résultat, qu'il ait absorbé de nombreux photons et que plusieurs centres d'image latente aient été formés, ou qu'il ait absorbé seulement le nombre minimum de photons et qu'un seul centre d'image latente ait été formé.
Lors de l'exposition à la lumière, des centres d'image latente sont formés dans et sur les grains à indice de forme élevé selon l'invention. Certains grains peuvent avoir seulement un centre d'image latente, d'autres en ont beaucoup et d'autres n'en ont aucun.
Toutefois, le nombre de centres d'image latente formés est fonction de la quantité de lumière reçue au moment de l'exposition. Les grains tabulaires ont un diamètre important et leur relation rapidité/granularité peut être élevée, particulièrement dans le cas du bromoiodure d'argent sensibilisé chimiquement et spectralement de façon optimale ; dans ces conditions, la rapidité de ces grains tabulaires peut être relativement élevée. Etant donné que le nombre de centres d'image latente présents dans ou sur chaque grain est directement fonction de la quantité de lumière reçue lors de l'exposition, les conditions sont réunies pour une grande efficacité de détection des quanta.
Selon un mode préféré, chaque centre d'image latente est développé de façon à accroître sa taille sans développer complètement les grains d'halogénures d'argent. Ceci peut être réalisé en interrompant le développement des halogénures d'argent, nettement avant la limite habituelle pour un développement optimal dans une application ordinaire. Une autre technique consiste à utiliser un coupleur DIR et un développateur chromogène. L'inhibiteur libéré lors du couplage
peut servir à empêcher le développement complet des halogénures d'argent. La manière préférée de mettre en oeuvre cette technique est d'utiliser un développateur auto-inhibiteur.
Un tel développateur déclenche le développement des halogénures d'argent, mais arrête de lui-même le développement avant que les grains n'aient été complètement développés. Les révélateurs préférés sont des révélateurs auto-inhibiteurs contenant des para-phénylène diamines, tels que ceux décrits par Neuberger et al dans "Anomalous Concentration Effect : An inverse Relationship Between the Rate of Development and
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Photographic Science and Engineering, Vol. 19, N[deg.] 6, Nov.-Dec. 1975, pp. 327-332. En interrompant le développement ou en développant en présence de coupleurs DIR, on peut empêcher complètement le développement des grains dont la période d'induction au développement est plus longue que celle des grains développables adjacents. Toutefois, le révéléteur auto-inhibiteur présente l'avantage que le développement d'un grain d'halogénure d'argent est empêché seulement après que le développement de ce grain ait commencé.
Le renforcement du développement des centres d'image latente conduit à la formation de centres d'argent métallique. La dimension et le nombre de ces centres métalliques sont proportionnels au degré d'exposition de chaque grain. Dans la mesure où les révélateurs auto-inhibiteurs préférés contiennent des développateurs chromogènes, le développateur oxydé qui se forme peut réagir avec un coupleur forma-teur de colorant pour donner une image de colorant. Cependant, seule une partie limitée de l'halogénure d'argent est développée et la quantité de colorant ainsi formée est donc limitée également.
Pour remédier à cette limitation, sans affecter la proportionalité entre la densité de colorant et le degré d'exposition, on peut utiliser une réaction d'oxydoréduction catalysée par l'argent fonctionnant avec un peroxyde ou un complexe d'un métal de transition, et un réducteur chromogène, par exemple un développateur chromogène, comme cela est décrit dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 748 138, 3 826 652, 3862 842,3 989 526,
3 765 891, 3 674 490, 3 822129, 3 834 907,3 902 905,
3 847 905, 3 847 619, 3 904 413 et dans Research Disclosure vol. 116, item 11160 et vol. 148, items 14836, 14846 et
14847. Selon les indications fournies dans ces publications, là où les grains d'halogénures d'argent forment des centres d'image latente superficiels, les centres peuvent eux-mêmes fournir suffisamment d'argent pour catalyser une réaction
de renforcement de l'image de colorant. Par conséquent, le renforcement de l'image latente par développement n'est pas essentiel, bien qu'il constitue une variante préférée.
Selon le mode de réalisation préféré, tout l'argent visible restant dans le produit photographique après y avoir formé l'image de colorant est éliminé par blanchiment, de la façon usuelle.
L'image photographique obtenue est une image de colorant dont la densité de colorant ponctuelle est proportionnelle à la quantité de lumière reçue lors de l'exposition. Par suite, l'efficacité de détection des quanta du produit photographique est élevée. On peut facilement obtenir des rapidités photographiques élevées, bien que les réactions d'oxydation décrites plus haut puissent contribuer à augmenter la granularité.
La granularité peut être diminuée en utilisant un support micro-cellulaire comme celui décrit à la demande PCT WO 80/01614, déjà citée. La sensation de granularité est donnée non seulement par la taille des particules de colorant individuelles constituant l'image, mais aussi par le caractère aléatoire de leurs dispositions. En appliquant l'émulsion sous forme d'un réseau de microcellules formées sur le support, et en étalant le colorant formé dans chaque micro-cellule de façon à le répartir uniformément, on réduit la sensation de granularité.
Bien qu'on ait évoqué la question du développement partiel des grains par référence à la formation d'images
de colorants, ce qui a été indiqué s'applique aussi à la formation des images argentiques. En développant pour former une image argentique visible, la granularité peut être diminuée en arrêtant le développement avant que les grains contenant les sites d'image latente aient été complètement développés.Etant donné qu'un plus grand nombre de centres d'argent métallique peut être produit par développement partiel des grains que par développement complet, la sensation de granularité pour une densité donnée est diminuée.
De même, une diminution de granularité peut aussi être obtenue en formant des images de colorant avec des coupleurs incorporés dont la concentration est limitée de façon à être inférieure à la valeur habituelle qui est basée sur la réaction stoechiométrique avec les halogénures d'argent. Bien que les titres en argent dans le produit photographique doivent être initialement plus forts pour permettre le développement partiel des grains et l'obtention de densités maximales comparables à celles résultant d'un développement complet, l'halogénure d'argent qui n'est pas développé peut être éliminé par fixage et récupéré ; la consommation d'argent n'est donc pas augmentée.
Avec la technique du développement argentique partiel et en utilisant des produits photographiques à support microcellulaire, il est possible de diminuer la granularité de L'image argentique de la façon décrite ci-dessus pour les images de colorant. Par exemple, si une émulsion d'halogénure d'argent selon l'invention sert à garnir le réseau de microcellules d'un support et est ensuite exposée et développée partiellement, on produit des centres d'argent métallique,
en proportion des quanta de radiations reçus lors de l'exposition et des sites d'image latente formés. Le pouvoir couvrant des centres d'argent métallique est faible par comparaison avec ce qu'on obtiendrait par développement complet, mais on peut augmenter ce pouvoir couvrant en fixant l'halogénure d'argent qui n'a pas été développé, en rehalogénant l'argent formé dans les microcellules et en réalisant ensuite le développement physique de cet argent sur une couche uniforme de germes de développement physique contenue dans les micro-cellules. Puisque l'argent obtenu par développement physique sur des germes fins peut fournir une densité beaucoup plus forte que l'argent obtenu par développement chimique, une densité maximum beaucoup plus élevée est facilement obtenue.
De plus, l'argent formé par développement physique fournit une densité uniforme dans chaque microcellule. Ceci permet de diminuer la granularité, car la disposition aléatoire de l'argent est remplacée par la disposition régulière du réseau de micro-cellules.
f. La sensibilité en fonction de la région du spectre Lorsque les émulsions à grains tabulaires selon l'invention sont sensibilisées de façon optimale conformément
aux indications données ci-dessus dans une région déterminée du spectre, et que la sensibilité de l'émulsion dans cette région du spectre est comparée à sa sensibilité dans
une région où l'émulsion est supposée posséder une sensibilité naturelle en raison de sa composition en halogénure, on
a observé une plus grande différence de sensibilité que celles généralement observées avec les émulsions classiques. Dans
la photographie en couleurs, la mauvaise séparation des sensibilités du bromure et du bromoiodure d'argent dans le bleu le vert ou le rouge constitue depuis longtemps un inconvénient.
Les avantages résultant des différences de sensibilité spectrale que présentent les émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent selon l'invention sont illustrés dans le cas des produits pour la photographie en couleurs. Les différences de sensibilité spectrale accrues que présentent les émulsions selon l'invention ne sont pas limitées au cas du bromoiodure ou du bromure d'argent ou aux émulsions pour la photographie en couleurs. On peut aussi observer ces différences dans le cas des produits à une seule couche d'émulsion. En outre, on peut obtenir ces avantages dans
le cas d'applications diverses réalisées avec des émulsions présentant toute composition en halogénures reconnue utile en photographie. Par exemple, le chlorure et le chlorobromure d'argent sont connus pour posséder une sensibilité naturelle dans le bleu, suffisamment faible pour leur permettre d'enregistrer le vert et le rouge dans les produits pour la photographie en couleurs, sans la protection contre la lumière bleue, mais , dans d'autres applications, il y a avantage à augmenter la différence de sensibilité entre les différentes régions du spectre.
En particulier, si une émulsion de chlorure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé est sensibilisée à l'infrarouge, et exposée dans la région de sensibilité spectrale, elle peut ensuite être traitée à la lumière avec moins d'augmentation de la densité minimum par suite de la faible sensibilité des émulsions selon l'invention dans les régions du spectre où il n'y a pas eu sensibilisation spectrale.
g. Photographie en couleurs
La présente invention peut servir à obtenir des images en couleurs. D'une façon générale, tout produit pour la photographie en couleurs de type classique contenant au moins une couche d'émulsion d'halogénures d'argent, peut être amélioré simplement en ajoutant à cette couche d'émulsion
(ou en la remplaçant par),une couche d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé, conformément à la présente invention. La présente invention trouve ainsi application dans la photographie en couleurs, indifféremment par synthèse trichrome additive ou soustractive.
En ce qui concerne la formation d'image en couleurs par synthèse additive, une application de l'invention consiste à utiliser les réseaux de filtres élémentaires, bleu, vert et rouge en combinaison avec un produit photographique conforme à la présente invention et capable de fournir une image argentique. A travers ce réseau de filtres primaires additifs, on expose photographiquement un produit photographique comprenant une couche sensibilisée de façon panchromatique et constituée d'une émulsion selon la présente invention, c'est-à-dire à grains tabulaires d'indice de forme élevé. Après le traitement et le développement d'une image argentique, l'examen de cette image argentique à travers le réseau de filtres permet d'observer une image en couleurs. La meilleure façon d'exploiter ces images est de les examiner par projection.
Ainsi, à la fois le produit photographique et le reseau de filtres ont le même support transparent en commun.
En appliquant l'invention au produit pour la photographie en couleurs par synthèse soustractive de colorants, on peut obtenir d'autres avantages particuliers. Ce type de produit photographique comprend un support et en général un ensemble de trois couches superposées d'émulsions aux halogénures d'argent pour enregistrer séparément le bleu, le vert et le rouge, en fournissant des images de colorant respectivement jaune, magenta et bleu-vert. La présente invention s'applique à tout produit photographique de ce type et concerne donc tout produit photographique de ce type comprenant au moins une couche d'émulsion à grains d'halogénures d'argent tabulaires d'indice de forme élevé. Toutefois, on obtient des avantages supplémentaires lorsqu'on utilise des émulsions à grains tabulaires d'indice
de forme élevé constituées de bromure et de bromoiodure d'argent. Par suite, la description qui suit concerne plus particulièrement certains modes de réalisation dans lesquels on utilise des émulsions de bromure et de bromoiodure d'arfent, mais si on le désire, on pourra utiliser à la place ides halogénures d'argent à indice de forme élevé de toute composition. Sauf quand on l'indiquera expressément, les produits pour la photographie en couleurs présentent les caractéristiques des produits photographiques décrits précédemment.
Suivant un mode de réalisation préféré, une émulsion de bromure ou de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, sensibilisée pour le minus bleu, conforme aux indications données ci-dessus, forme au moins l'une des couches destinées à enregistrer la lumière verte ou la lumière rouge dans un ensemble de trois couches d'émulsion servant à enregistrer le bleu, le vert et le rouge d'un produit pour la photographie en couleurs ; en outre, cette émulsion à grains tabulaires est disposée pour recevoir, pendant l'exposition du produit photographique à une lumière neutre à 5500[deg.]K, de la lumière bleue en plus de la lumière que l'émulsion est destinée à enregistrer. La relation entre la lumière bleue et la lumière du minus bleu que la couche reçoit, peut être expri-
<EMI ID=130.1>
<EMI ID=131.1>
log ET représentant le logarithme de l'exposition à la lumière verte ou la lumière rouge selon ce que l'émulsion à grains tabulaires enregistre et
log EB représentant le log de l'exposition à la lumière bleue que ces grains tabulaires reçoivent également. (Dans chaque cas, E est exprimé en lx.s à moins qu'on ne donne d'autres indications).
En pratique, selon la présente invention, une valeur de
<EMI ID=132.1>
encore d'obtenir une reproduction acceptable d'un sujet poly-chrome. Ceci constitue un fait surprenant si l'on considère la proportion élevée de grains de l'émulsion selon l'inven-
un
<EMI ID=133.1>
émulsion d'halogénures d'argent comparable, mais non tabulaire ou constituée de grains dont l'indice de forme est inférieur, le rendu des couleurs est perturbé d'une façon plus importante et est inacceptable en général. Il est connu dans la technique que les aberrations dans le rendu des couleurs provenant des émulsions sensibilisées dans le vert et dans le rouge peuvent être diminuée en utilisant des grains de diamètre moyen inférieur. Toutefois, ces résultats sont obtenus au prix d'une limitation des rapidités photographiques maximales qu'on peut ainsi obtenir. Avec les émulsions de la présente invention, on peut non seulement obtenir une séparation avantageuse des rapidités dans le bleu et dans le minus bleu, mais en outre, on peut conserver cet avantage sans aucune limitation en ce qui concerne les rapidités maximales qu'on peut obtenir dans le minus bleu.
Suivant un mode spécifique et préféré de réalisation, un produit selon l'invention comprend une série de trois émulsions enregistrant le bleu, le vert et le rouge dont au moins celles enregistrant le minus bleu sont des émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent conformes à la présente invention. La couche d'émulsion enregistrant le bleu de cette série de trois émulsions peut aussi avantageusement être une émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon
la présente invention. Selon un mode de réalisation préféré, les grains tabulaires présents dans chacune des couches d'émulsion de cette série de trois éléments possèdent une
<EMI ID=134.1>
vant encore une forme préférée de la présente invention, les produits pour la photographie en couleurs présentent un Indice de sensibilité ISO au moins égal à 180.
Les produits pour la photographie en couleurs selon la présente invention n'ont pas besoin de couche filtrante jaune disposée entre la source d'exposition et les couches d'émulsion sensibles au vert et/ou au rouge pour protéger ces couches de l'exposition à la lumière bleue. Toutefois, une telle couche filtre jaune peut être présente et dans ce cas, sa densité peut être réduite à une valeur inférieure à celle de tout autre couche filtrante jaune qu'on a pu utiliser jusqu'à présent pour protéger les couches d'émulsion sensibles au vert et au rouge dans les produits photographiques destinés à être exposés à la lumière du jour. Suivant un mode de réalisation préféré, il n'y a pas de couches d'émulsions enregistrant le bleu entre les couches d'émulsion enregistrant le vert et/ou le rouge et la source de radiations servant à l'exposition.
C'est pourquoi, le produit photographique ne contient en pratique pas de substances absorbant le bleu entre les couches d'émulsion sensible au vert et sensible au rouge et la radiation incidente de l'exposition.
Bien qu'il soit nécessaire qu'une seule des couches d'émulsion de bromure ou de bromoiodure d'argent enregistrant le vert ou le rouge soit constituée de grains tabulaires d'indice de forme élevé, le produit pour la photographie en couleurs contient au moins trois émulsions distinctes pour enregistrer le bleu, le vert et le rouge respectivement. Les autres émulsions, c'est-à-dire les émulsions autres que celles constituées de grains à indice de forme élevé,peuvent être des émulsions classiques de forme quelconque. Différents types d'émulsions classiques sont décrits dans Research Disclosure, publication 17643 cité ci-dessus,$ I. Suivant un mode de réalisation préféré de la présente invention, toutes les couches d'émulsion contiennent des grains de bromure ou de bromoiodure d'argent.
En particulier, au moins une couche d'émulsion enregistrant le vert et au moins une couche d'émulsion enregistrant le rouge sont constituée de grains tabulaires à indice de forme élevé, conformément à la présente invention. Si le produit comprend plus d'une couche d'émulsion pour enregistrer le vert et/ou le rouge, le mode de réalisation préféré consiste à ce qu'au moins la couche d'émulsion la plus rapide
<EMI ID=135.1>
élevé, conformément aux indications ci-dessus. Bien entendu, toutes les couches d'émulsion enregistrant le bleu, le
vert et le rouge d'un produit photographique peuvent d'une façon avantageuse être constituées de grains tabulaires tels que ceux décrits ci-dessus, bien que cela ne soit pas nécessaire pour la mise en oeuvre de la présente invention.
La présente invention s'applique parfaitement aux produits pour la photographie en couleurs tels que décrits cidessus dans lesquels la rapidité et le contraste des couches d'émulsion enregistrant le bleu, le vert et le rouge peuvent être très variables. Etant donné que les couches d'émulsion
de bromure ou de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, sensibilisées spectralement dans le vert ou le rouge,présentent une rapidité dans le bleu relativement faible, il est possible de disposer ces couches d'émulsion enregistrant le vert et/ou le rouge à n'importe quelle place dans un produit pour la photographie en couleurs, sans tenir compte des couches d'émulsion restantes et sans prendre les précautions classiques pour empêcher l'exposition de ces couches d'émulsion à la lumière bleue.
La présente invention s'applique en particulier aux produits pour la photographie en couleurs destinés à la reproduction des couleurs par exposition à la lumière du
jour. Des produits photographiques de ce type sont caractérisés en ce qu'ils fournissent des enregistrements des expositions bleue, verte et rouge dont les contrastes sont à peu près harmonisés et dont les rapidités présentent des variations limitées lorsqu'on les expose à une source de
<EMI ID=136.1> harmonisé" signifie que le contraste des enregistrements bleu, vert et rouge diffèrent de moins de 20% et de préférence de moins de 10% par rapport à la valeur du contraste de l'enregistrement dans le bleu. Les variations limitées
de rapidité des enregistrements dans le bleu, le vert et
le rouge peuvent être exprimées sous forme d'une variation
A log E qui est inférieure à 0,3 log E. La variation de rapidité est la plus grande des différences entre la rapidité des enregistrements vert ou rouge et la rapidité de l'enregistrement bleu.
On peut déterminer les mesures de contraste et de logarithme de rapidité nécessaires pour l'établissement de ces relations dans un produit photographique selon l'invention en exposant ce produit photographique à une température
<EMI ID=137.1>
tralement non sélective (densité neutre), par exemple un objet témoin en carbone, puis en traitant le produit photo-
<EMI ID=138.1>
respondant à celles de l'usage auquel on le destine. On mesure les densités dans le bleu, le vert et le rouge, par transmission de la lumière bleue à une longueur d'onde de
435,8 nm, de la lumière verte à une longueur d'onde de
546,1 nm et de la lumière rouge à une longueur d'onde de
643,8 nm, comme cela est décrit dans la norme américaine PH2.1-1952 publiée par American National Standards Institute
(ANSI), 1430 Broadway, New York, N.Y. 10018 ; on obtient ainsi les courbes caractéristiques dans le bleu, le vert et le rouge du produit photographique. Si le produit photographique a un support réflecteur plutôt qu'un support transparent, on effectue à la place des mesures de densité par réflexion. A partir des courbes caractéristiques bleu, verte et rouge, on peut déterminer par des procédés bien connus la rapidité et le contraste.
Les techniques particulières de mesures de la rapidité et du contraste ne présentent aucun intérêt spécifique à partir du moment où chacun des enregis-trements bleu, vert et rouge fait l'objet de mesures identiques afin de permettre des comparaisons. De nombreuses techniques de mesures sensitométriques normalisées pour les produits photographiques en couleurs destinées à différentes applications ont été publiées par ANSI. Ce sont par exemple les normes American Standard PH2.21-1979,PH2.47-1979 et PH2 .27-1979
Les produits pour la photographie en couleurs selon la présente invention permettent la reproduction des couleurs lorsqu'on les expose à la lumière du jour et ils fournissent des avantages particuliers par rapport aux produits classiques présentant ces caractéristiques. Dans les produits photographiques selon l'invention, la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion de bromure ou de bromoiodure d'argent tabulaires et sensibilisées spectralement dans le vert et
le rouge, est limitée et on peut utiliser cette rapidité limitée pour séparer la rapidité dans le bleu de la couche d'émulsion enregistrant le bleu et la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu. En fonction de l'application considérée, l'utilisation de grains tabulaires dans les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge peut par elle-même fournir une séparation suffisante des réponses dans le bleu des couches d'émulsion enregistrant le bleu et le minus bleu.
Pour certaines applications, il peut-être souhaitable d'augmenter encore la séparation entre la rapidité dans le bleu des couches enregistrant le bleu et des couches enregistrant le minus bleu ; pour cela, on a recours aux techniques de séparation classiques qui viennent ainsi s'ajouter aux possibilités de séparation obtenues en utilisant les grains tabulaires à indice de forme élevé selon la présente invention. Par exemple, dans un produit photographique, on peut disposer la couche d'émulsion enregistrant le vert la plus rapide dans la position la plus proche par rapport à la source de radiation et la couche d'émulsion enregistrant
le bleu qui est la plus rapide dans la position la plus éloignée par rapport à la source d'exposition ; dans ce cas, la séparation des rapidités dans le bleu des émulsions enregistrant le bleu et le vert, bien qu'étant égale à 1,0 log E lorsque ces émulsions sont appliquées en couches séparées et exposées séparément, peut être effectivement diminuée par l'arrangement des couches ; en effet, la couche d'émulsion enregistrant le vert reçoit toute la lumière bleue durant l'exposition, mais cette couche enregistrant le vert et les autres couches qui sont au-dessus peuvent absorber
ou réfléchir une partie de la lumière bleue avant qu'elle n'atteigne la couche d'émulsion enregistrant le bleu. Dans
un tel cas, augmenter la proportion d'iodure dans la couche d'émulsion enregistrant le bleu peut aider à augmenter la séparation des rapidités dans le bleu des couches enregistrant le bleu et le minus bleu qui est déjà obtenue en utilisant les grains tabulaires. Quand on dispose une couche d'émulsion enregistrant le bleu dans une position plus proche de la source de radiation servant à l'exposition que la couche d'émulsion enregistrant le minus bleu, on peut utiliser une couche filtre jaune de densité limitée entre
les couches d'émulsion enregistrant le bleu et le minus bleu afin d'augmenter la séparation entre le bleu et le minus bleu. Toutefois, il n'est jamais nécessaire d'utiliser l'une quelconque de ces techniques classiques de séparation des rapidités de/façon qu'elles sont utilisées dans la technique antérieure pour obtenir un écart de 1 log E ou quelque chose d'approchant pour la séparation de la rapidité dans le bleu. Toutefois, ceci reste possible si l'on désire une séparation exceptionnelle des rapidités dans le bleu et dans le minus bleu, pour une application déterminée.
Ainsi, la présente invention permet d'atteindre les objectifs qui, dans la photographie en couleurs, conditionnent la reproduction exacte des couleurs dans des conditions d'éclairement équilibrées, tout en permettant un choix plus large dans la réalisation du produit photographique, par rapport aux possibilités antérieures.
Les produits pour la photographie en couleurs sont souvent décrits de façon à mettre.en évidence les différents éléments de couches formateurs de couleurs qui les composent. Le plus souvent, ces produits contiennent trois de ces éléments superposés contenant chacun au moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent capable d'enregistrer une exposition correspondant à un tiers distinct
du spectre et de produire en même temps l'image de colorant soustractive primaire complémentaire. De cette façon, les éléments enregistrant le bleu, le vert et le rouge fournissent respectivement des images de colorant jaune, magenta et cyan. Il n'est pas nécessaire que les substances formatrices de colorant d'image soient dans les éléments formateurs de colorant ; elles peuvent être fournies entièrement à partir des solutions de traitement. Lorsque les substances formatrices de colorants sont incorporées aux produits photographiques, elles peuvent être disposées dans une couche d'émulsion ou dans une couche destinée à recueillir un développateur oxydé ou un agent de transfert d'électrons oxydé en provenance d'une couche d'émulsion adjacente du même élément formateur de colorant.
De façon à empêcher la migration de développateurs oxydés ou d'agents de transfert d'électron oxydés entre deux éléments formateurs de colorant et d'éviter ainsi l'altération des couleurs qui en résulte, une pratique courante consiste à utiliser des substances qui réagissent avec ces produits d'oxydation. De telles substances peuvent être incorporées aux couches d'émulsion elles-mêmes, selon les indications du brevet des Etats-Unis d'Amérique
2 937 086, et/ou dans des intercouches entre chaque élément formateur de colorant, selon les indications du brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 336 327.
Chaque élément formateur de couleur peut ne contenir qu'une seule couche, mais le plus souvent il en contient 2, 3 ou davantage, présentant différentes rapidités photographiques. Lorsque l'ordre des couches ne permet pas de disposer cet ensemble de couches d'émulsion de rapidités différentes dans un seul élément, il est courant de réaliser un produit photographique avec plusieurs (ordinairement 2 ou 3) éléments enregistrant le bleu, le vert et/ou le rouge.
Selon la présente invention, au moins une couche d'émulsion enregistrant le vert ou le rouge contenant des grains tabulaires de bromure ou de bromoiodure d'argent conformes à l'invention, est disposée dans le produit photographique de façon à recevoir une proportion plus forte de lumière bleue durant l'exposition. Cette proportion plus forte de lumière bleue qui atteint la couche d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé est la conséquence d'une absorption plus faible de la lumière bleue par le filtre jaune superposé ou bien résulte simplement de l'élimination de ce filtre jaune. La proportion plus forte de lumière bleue qui atteint la couche d'émulsion tabulaire peut aussi résulter d'une nouvelle disposition de l'élément formateur de colorant qui se trouve plus près de la source d'exposition.
Par exemple, des éléments enregistrant le rouge et le vert et contenant des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé enregistrant le vert et le rouge, peuvent être disposés plus près de la source d'exposition par rapport à l'élément enregistrant le bleu.
Les produits pour la photographie en couleurs selon
la présente invention peuvent présenter toute forme compatible avec les conditions définies ci-dessus. N'importe laquelle des six structures présentées dons "Spectral Studies of the Photographie Process" (tableau 27-a, p. 211), Focal ress, New York, peut être utilisée. En vue de fournir un exemple simple, il est possible pendant la préparation d'un produit classique aux halogénures d'argent pour la photographie en couleurs, de lui ajouter une ou plusieurs couches d' émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé.
sensibilisées au minus bleu et disposées de façon à recevoir l'exposition avant les autres couches d'émulsion. Toutefois, dans la plupart des cas, on préfère remplacer une ou plusieurs couches d'émulsions classiques enregistrant le minus bleu par des couches correspondantes constituées de grains tabulaires à indice de forme élevé, éventuellement en modifiant l'ordre des couches.
Pour illustrer l'invention, on a représenté ci-dessous un certain nombre de structures préférées.
Structure I
<EMI ID=139.1>
Structure II
<EMI ID=140.1>
Structure III
<EMI ID=141.1>
Structure IV
<EMI ID=142.1>
Structure V
<EMI ID=143.1>
Structure VI
<EMI ID=144.1>
Structure VII
<EMI ID=145.1>
Structure VIII
<EMI ID=146.1>
Structure IX
<EMI ID=147.1>
<EMI ID=148.1>
enregistrant le bleu, le vert et le rouge d'un type classique quelconque.
<EMI ID=149.1>
sion contiennent des grains tabulaires d'indice de forme élevé.
F, en préfixe, signifie que la couche présente une rapidité plus forte que celle d'au moins un autre élément qui, dans la structure enregistre la lumière dans la même partie du spectre.
<EMI ID=150.1>
plus lente, c'est-à-dire présente une rapidité plus faible que celle d'au moins un autre élément de la structure enregistrant la lumière dans la même partie du spectre.
I,désigne une intercouche contenant une substance pour réagir avec les produits d'oxydation, mais pratiquement sans filtre jaune.
Chaque élément rapide ou lent peut présenter une rapidité photographique différente de celle d'un autre élément de la structure qui enregistre la lumière dans le même tiers du spectre, par suite de sa disposition dans la structure, de ses propriétés inhérentes ou de l'association de ces deux facteurs.
Dans les structures 1 à IX, on n'a pas représenté la place du support. En général, le support est le plus éloigné par rapport à la source d'exposition, c'est-à-dire que sur les schémas il se trouverait sous les couches d'émulsion. Si le support est incolore et transmet la lumière non diffusée,c'est-à-dire s'il est transparent, il peut être disposé entre la source d'exposition et les, couches. D'une
façon plus générale, le support peut être disposé entre la la source d'exposition et n'importe quelle couche formatrice de couleur enregistrant une radiation pour laquelle le support est transparent.
Dans la structure I, on constate qu'il n'y a pas de filtre jaune. Toutefois, conformément à la pratique, dans les produits qui contiennent un filtre jaune, l'élément formateur de couleur enregistrant le bleu est disposé le plus proche de la source d'exposition. Dans sa forme la plus simple, chaque élément de ce produit est constitué d'une couche unique d'émulsion aux halogénures d'argent. Dans les variantes, chaque élément formateur de couleur peut contenir 2 ou 3 couches différentes d'émulsion aux halogénures d'argent ou davantage.
Dans le cas d'ensembles de 3 couches d'émulsion, on compare les couches qui dans chaque élément ont la rapidité la plus forte, on harmonise de préférence les contrastes et dans ce cas, les rapidités photographiques des couches enregistrant le vert et le rouge diffèrent de la rapidité de la couche enregistrant le bleu par un écart inférieur à 0,3 log E. Quand, dans chaque élément, il y a 2 ou 3 couches d'émulsion de rapidité différente ou davantage, il y a aussi de préférence 2 ou 3 ensembles de trois couches d'émulsion ou davantage
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dont les rapidités présentent cette relation.L'absence
de filtre jaune en desssous de l'élément enregistrant le bleu augmente la rapidité photographique de cet élément.
L'absence de filtre jaune dans les intercouches n'est pas absolument nécessaire dans le cas de la structure I. On peut disposer entre les éléments enregistrant le bleu et le vert un filtre jaune, à raison d'une quantité inférieure à la normale classique, sans s'écarter du cadre de la présente invention. En outre,l'intercouche séparant les éléments enregistrant le vert et le rouge peut de la même façon contenir aussi un filtre jaune à raison d'une quantité pouvant aller jusqu'à celle utilisée de façon classique.
Lorsqu'on utilise de telles quantités de filtre jaune, il n'est pas nécessaire de limiter la composition de l'élément enregistrant le rouge aux grains tabulaires de bromure et de bromoiodure d'argent, comme on l'a indiqué ci-dessus, mais on peut utiliser n'importe quelle forme de grains classique compatible avec les considérations requises de contraste et de rapidité.
On ne reviendra pas sur les aspects communs des structures II à IX. Les explications qui suivent concernent uniquement les aspects spécifiques à chacune des structures. Dans la structure II, le bleu, le vert et le rouge sont enregistrés chacun par deux éléments distincts au
lieu d'incorporer les couches d'émulsion lentes et rapides enregistrant respectivement le bleu, le rouge ou le vert dans de mêmes éléments. Il est seulement nécessaire que les couches d'émulsion des éléments les plus rapides soient constituées de grains tabulaires de bromure d'argent ou de bromoiodure d'argent selon l'invention. Les éléments les plus lents enregistrant le vert et le rouge, à cause de leur rapidité plus faible, et de la présence de la couche enregistrant le bleu plus rapide qui se trouve au-dessus, bénéficient d'une protection appropriée contre l'exposition à la lumière bleue, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un filtre jaune.
L'utilisation d'émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé dans les couches d'émulsion des éléments de faible rapidité enregistrant le vert et le rouge n'est pas exclue. Si l'on place l'élément le plus rapide enregistrant le rouge sur l'élément le plus lent enregistrant le vert, on peut augmenter la rapidité selon les indications du brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 184 876 ainsi qu'aux publications de demande allemande 2 704 797, 2 622 923, 2 622 924 et 2 704 826.
<EMI ID=152.1>
rérences suivantes :
L'élément enregistrant le bleu est le plus éloigné de la source d'exposition. Par suite, l'élément enregistrant le vert est le plus proche de la source d'exposition et l'élément enregistrant le rouge est plus proche de la source d'exposition que dans le cas classique. Cette disposition est très avantageuse pour obtenir des images
en couleurs de grande netteté et dont la qualité des couleurs est excellente. L'élément enregistrant le vert dont la contribution à l'impression visuelle de l'image en couleurs est la plus importante, se trouvant le plus près de la source d'exposition, il peut fournir une image de grande netteté, puisqu'il ne se trouve aucune couche interposée pour diffuser la lumière. L'élément enregistrant le rouge, gui vient en second pour la contribution à l'impression visuelle d'une image en couleurs, reçoit une lumière qui
a traversé seulement l'élément enregistrant le vert et qui par conséquent n'a pas été diffusée par un élément enregistrant le bleu. Bien entendu, l'élément enregistrant le bleu subit, par comparaison avec la structure I, une perte de netteté, mais cet inconvénient n'est pas significatif en regard des avantages résultant de la disposition des éléments enregistrant le vert et le rouge, car la contribution de l'élément enregistrant le bleu à l'impression visuelle de l'image en couleurs est de loin la moins importante.
La structure IV dérive de la structure III ; elle comprend des éléments distincts, rapides et lents pour enregistrer le rouge, constitués d'émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé.
La structure V diffère de la structure IV par la présence d'un élément supplémentaire enregistrant le bleu, disposé sur les éléments de faible rapidité enregistrant
le vert, le rouge et le bleu. L'élément enregistrant le bleu le plus rapide comprend une émulsion de bromure ou de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé. Dans ce cas, l'élément enregistrant le bleu le plus rapide contribue à absorber la lumière bleue et par suite
à atténuer la transmission de la lumière bleue sur les éléments enregistrant le vert et le rouge de rapidité plus faible. Une modification de structure consiste à ne pas utiliser d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé dans les éléments enregistrant le vert et le rouge, de plus faible rapidité.
La structure VI diffère de la structure IV par la présence d'un élément à grains tabulaires enregistrant le bleu, entre les éléments enregistrant le vert et le rouge et la source d'exposition. Ainsi qu'on l'a indiqué cidessus, l'élément à grains tabulaires enregistrant le bleu peut être constitué d'une ou plusieurs couches à grains tabulaires enregistrant le bleu et quand il y a ainsi plusieurs couches d'émulsion enregistrant le bleu, leur rapidité peut être différente. Pour contrebalancer les effets de la position moins favorable occupée par l'élément enregistrant le rouge, la structure VI prévoit un deuxième élément rapide enregistrant le rouge qui est disposé entre l'élément à grains tabulaires enregistrant le bleu et la source d'exposition.
A cause de sa disposition favorable, ce deuxième élément rapide enregistrant le rouge est plus rapide que le premier élément rapide enregistrant le rouge, ceci dans la mesure où ces deux éléments sont constitués d'émulsions identiques. Bien entendu, ce premier et ce deuxième éléments rapides enregistrant le rouge peuvent être constitués d'émulsions identiques ou différentes dont les rapidités relatives peuvent être ajustées par les techniques connues. Au lieu d'utiliser deux éléments rapides enregistrant le rouge, on peut remplacer le deuxième élément rapide enregistrant le rouge par un deuxième élément rapide enregistrant le vert.
La structure VII est identique à la structure VI, excepté qu'elle prévoit à la fois un deuxième élément rapide enregistrant le rouge et un deuxième élément rapide enregistrant le vert disposé entre la source d'exposition et l'élément à grains tabulaires enregistrant le bleu. Les structures VIII et IX sont du type classique où une intercouche avec un filtre jaune est disposée sous la couche enregistrant le bleu. Toutefois, dans ces structures, on utilise une émulsion d'halogénures d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé dans les couches d'émulsion les plus proches de la source d'exposition. Ces émulsions à grains tabulaires peuvent être sensibilisées pour enregistrer la lumière rouge ou pour enregistrer la lumière verte, ou peuvent être sensibilisées par paires pour enregistrer respectivement les lumières rouge et verte.
Beaucoup d'autres structures intéressantes sont aussi
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seulement des exemples. Dans chacune de ces structures, la position des éléments enregistrant le vert et le rouge peut être échangée : la position des éléments les plus rapides enregistrant le rouge et le vert peut être échangée dans les différentes structures et/ou il peut en être de même pour les éléments les plus lents enregistrant le vert et le rouge.
En général, pour la photographie en couleurs, les émulsions sont disposées de façon à former un ensemble de couches superposées contenant des substances formatrices de colorants incorporés, par exemple des coupleurs, mais ceci n'est pas indispensable.
Trois constituants chromogènes contenant chacun une émulsion aux halogénures d'argent enregistrant la lumière correspondant à un tiers du spectre et un coupleur formant le colorant soustractif primaire complémentaire, peuvent être disposés ensemble dans une couche unique d'un produit pour la photographie en couleurs. Des exemples de produits de ce type sont donnés aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 698 794 et 2 843 489.
C'est grâce à la séparation relativement importante entre les sensibilités dans le bleu et le minus bleu des éléments enregistrant le vert et le rouge et constitués d'émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent à grains tabulaires, qu'on peut diminuer la quantité de filtre jaune ou même éliminer ces filtres jaunes et/ou - disposer les couches suivant de nouvelles structures. Pour mesurer
la réponse relative des éléments enregistrant le vert et le rouge à la lumière bleue dans un produit pour la photographie en couleurs, une technique consiste à exposer un échantillon d'un tel produit à travers une échelle de densité avec une lumière neutre, c'est-à-dire avec une
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traiter l'échantillon. On expose ensuite un deuxième échantillon de la même façon, mais en intercalant un Filtre Wratten 98 qui transmet la lumière seulement entre 400 et
490 nm ; on traite ensuite le produit de la même façon que précédemment. En utilisant les densités par transmission dans le bleu, le vert et le rouge, déterminées suivant la norme américaine PH2.1-1952 mentionnée ci-dessus, on peut tracer trois courbes caractéristiques pour chaque échantillon. Les différences A et A'entre la rapidité dans le bleu du ou des éléments enregistrant le bleu et les rapidités dans le bleu respectivement du ou des éléments enregistrant le vert et le rouge, peuvent être déterminées à partir des relations suivantes :
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dans lesquelles :
BW98 est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu exposé à travers un filtre Wratten 98 ;
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gistrant le rouge, exposé à travers le filtre Wratten 98 ;
BN est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu, exposé à la lumière neutre ;
VN est la rapidité dans le vert de l'élément enregistrant le vert exposé à la lumière neutre et ;
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gistrant le rouge, exposé à la lumière neutre.
Dans la présente description, on admet que les densités dans le bleu, le vert et le rouge sont dues uniquement aux éléments enregistrant respectivement le bleu, le vert et le rouge, ce qui revient à négliger les absorptions spectrales parasites des colorants jaune, magenta et bleuvert. De fait, l'importance de ces absorptions parasites est rarement suffisante pour exercer un effet pratique sur les résultats obtenus dans les applications mentionnées.
Les éléments enregistrant le bleu des produits pour la photographie en couleurs selon l'invention présentent en l'absence de tout filtre jaune, une rapidité dans le bleu qui est au moins égale à six fois, de préférence au moins à huit fois, et suivant le mode de réalisation optimal au moins à dix fois, la rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert et/ou le rouge constitués d'émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé conformes aux indications ci-dessus.
A titre de comparaison, on donne ci-dessous un exemple montrant que, dans un produit classique pour la photographie en couleurs, en l'absence de filtre jaune, la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu est inférieure à quatre fois
(0,55 log E) la rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert par comparaison avec le facteur 10 (0,95 log E) indiqué ci-dessus pour un produit comparable conforme à l'invention. Cette comparaison illustre l'avantage en ce qui concerne la diminution de rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert, lorsqu'on utilise des émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent constituées de grains tabulaires à indice de forme élevé.
On peut mesurer d'une autre façon la séparation entre les sensibilités dans le bleu et dans le minus bleu d'un produit pour la photographie en couleurs selon l'invention. Cette autre mesure consiste à comparer la rapidité dans
le vert d'un élément enregistrant le vert, ou la rapidité dans le rouge d'un élément enregistrant le rouge, avec la rapidité dans le bleu de ces mêmes éléments. Les techniques d'exposition et de traitement décrites ci-dessus sont encore utilisées, avec cette différence qu'au lieu d'une exposition à la lumière neutre, on utilise une exposition au minus bleu en intercalant un filtre Wratten 9 qui transmet la lumière seulement au delà de 490 nm. On détermine ainsi les diffé-
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gistrant le rouge exposé à travers le filtre Wratten 9.
De même que précédemment, l'absorption spectrale parasite produite par les colorants, rarement significative, est négligée.
Les éléments enregistrant le rouge et le vert et contenant des émulsions de bromure ou de bromoiodure d'argent tabulaires selon les indications ci-dessus, ont des rapidités dans le bleu et dans la région du spectre où elles sont sensibilisées spectralement qui sont au moins dans un rapport 10 (1,0 log E) et de préférence, au moins dans un rapport 20 (1,3 log E). Ceci exprime la différence entre
les rapidités dans le bleu et les rapidités dans le minus bleu. On donne ci-dessous un exemple dans lequel les rapidités sont dans un rapport supérieur à 20 (1,35 log E), alors que dans un produit classique pour la photographie en couleurs comparable et ne contenant pas de filtre jaune, les rapidités sont dans un rapport inférieur à 10 (0,95 log E).
Si l'on compare les relations A et B et les relations C et D pour un même produit, les résultats ne sont pas identiques, même si les éléments enregistrant le vert et le rouge sont identiques, sauf en ce qui concerne la longueur d'onde de leur sensibilisation spectrale. En effet, dans la plupart des cas, l'élément enregistrant le rouge reçoit une lumière qui a déjà traversé l'élément enregistrant le vert. Toutefois, si l'on prépare un deuxième produit identique
au premier, mais dans lequel on a échangé la position des éléments enregistrant le vert et le rouge, on constate que l'élément enregistrant le rouge du second produit présente
pour les relations B et D des valeurs pratiquement identiques <EMI ID=161.1>
éléments enregistrant le vert du premier produit. En d'autres termes, le choix de la sensibilisation spectrale dans le vert par opposition à la sensibilisation spectrale dans le rouge n'a pas d'effet déterminant sur les valeurs quantitatives obtenues avec les relations ci-dessus. C'est pourquoi il est d'usage de ne pas distinguer les rapidités dans le vert et dans le rouge lorsqu'on les compare à la rapidité dans le bleu, mais de les désigner d'une façon générique sous le nom de rapidité dans le minus bleu.
h. Diffusion aux grands angles
Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention sont avantageuses, parce que, par rapport aux émulsicns non tabulaires ou d'indice de forme plus faible, elles permettent de diminuer la diffusion de la lumière aux grands angles. Comme on l'a déjà indiqué ci-dessus dans les commentaires relatifs à la figure 2, il est bien connu que la netteté de l'image diminue lorsque s'accroît l'épaisseur d'une ou plusieurs couches d'émulsions aux halogénures d'argent. Toutefois, la figure 2 montre aussi que la composante latérale de la diffusion
(x et 2x) croît directement avec l'accroissement de l'angle
0. Tant que l'angle 0 reste faible, le déplacement latéral résultant de la diffusion reste faible et la netteté de l'image demeure bonne.
Les avantages caractéristiques qu'on peut obtenir
en ce qui concerne la netteté, en utilisant les grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, résultent de la diminution de la diffusion aux grands angles. On peut donner de ceci une démonstration quantitative. Selon ce qui est représenté à la figure 4, un échantillon d'émulsion 1, conforme à la présente descrip-
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1,08 g d'argent par mètre carré. De préférence, l'émulsion et son support sont plongés dans un liquide (non représenté à la figure) ayant un indice de réfraction approprié pour diminuer les effets de la réflexion de Fresnel sur la surface du support et de l'émulsion. La couche d'émulsion est exposée dans une direction perpendiculaire au plan du support a� moyen d'une source de lumière 5 collimatée. A partir de la source, la lumière suit un trajet matérialisé par la ligne en pointillé 7, formant un axe optique, qui rencontre l'émulsion au point A. La lumière qui traverse le support et l'émulsion peut être détectée à une distance constante de l'émulsion sur une surface de détection hémisphérique 9.
En un point B qui se trouve à l'intersection de la prolongation du chemin optique et de la surface de détection, on détecte un maximum d'intensité lumineuse.
On choisit arbitrairement un point C sur la surface de détection. La ligne en pointillé reliant A et C forme un angle � avec la couche de l'émulsion. En déplaçant le point C sur la surface de détection, on peut faire varier l'angle 0 de 0 à 90[deg.]. En mesurant l'intensité de lumière diffusée en fonction de �, il est possible, à cause de la symétrie de la diffusion de lumière autour de l'axe optique 7, de déterminer la distribution de lumière cumulative en fonction de �. En ce qui concerne cette distribution, on peut consulter DePalma and Gasper, "Determining the Optical Properties of Photographic Emulsions by the Monte Carlo Method", Photographie Science and Engineering, Vol. 16, N[deg.]3, Mai-Juin 1971, pp. 181-191.
Après avoir déterminé la distribution de lumière cumulative en fonction de � pour des valeurs de 0 à 90[deg.] dans le cas de l'émulsion 1 selon l'invention, on reprend le même procédé dans le cas d'une émulsion classique constituée de grains dont le volume moyen est le même et appliquée avec le même titre en argent sur une autre partie du support 3. On compare les distributions de lumière cumu-
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pour des valeurs de 0 allant jusqu'à 70[deg.] et dans certains
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que la quantité de lumière diffusée est plus faible avec les émulsions selon l'invention. Dans la figure 4, l'angle
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à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, présentent une moins grande diffusion aux grands angles. Etant donné que la diffusion aux grands angles contribue notablement à diminuer la netteté de l'image, les émulsions selon l'invention permettent dans chaque cas d'augmenter cette netteté.
Dans la présente description, le terme "angle de captage" désigne la valeur de l'angle 6 pour laquelle la moitié de la lumière qui atteint la surface de détection est contenue dans une surface sous-tendue par un cône formé par la rotation de la ligne AC autour de l'axe polaire de
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la surface de détection se trouve dans la partie restante de la surface.
Les considérations de caratère théorique qui suivent
à propos de la diminution de la diffusion aux grands angles, ne peuvent limiter la présente invention.
On suppose que les faces principales d'un cristal plat, d'indice de forme élevé, ainsi que l'orientation des grains dans la couche sont responsables des améliorations
de netteté. On a observé que les grains tabulaires présents dans les couches d'émulsion aux halogénures d'argent sont approximativement alignés parallèlement avec la surface plane du support sur lequel la couche est appliquée. Ainsi, la lumière, dont la direction est perpendiculaire au produit photographique, présente une incidence également perpendiculaire à l'une des faces principales des cristaux. La faible épaisseur des grains tabulaires, de même que leur orientation dans la couche, permet aux émulsions selon l'invention d'être appliquées en couches plus minces que les émulsions classiques, ce qui contribue aussi à améliorer la netteté. Toutefois, les couches d'émulsion d'un produit selon l'invention voient leur netteté améliorée, même quand leur épaisseur est comparable à celle des couches d'émulsion classiques.
Selon un mode de réalisation spécifique de l'invention qui est aussi préféré, les couches d'émulsion sont constituées de grains tabulaires d'indice de forme élevé dont le
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encore de 2 �m. En augmentant le diamètre moyen des grains, on peut obtenir à la fois une meilleure rapidité et une meilleure netteté. Bien que les diamètres moyens de grains maximum puissent varier selon la granularité tolérable dans une application déterminée, les diamètres moyens maximum des grains à indice de forme élevé des émulsions selon
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En plus des avantages relatifs à la netteté indiqués ci-dessus pour les diamètres moyens mentionnés, on peut
avec les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé éviter un certain nombre d'inconvénients dont souffrent les émulsions classiques constituées de grains ayant un diamètre moyen de cet ordre. Tout d'abord, il est difficile de préparer des émulsions classiques non tabulaires dont
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ainsi que l'a noté Farnell dans la publication citée plus haut, on observe une diminution des caractéristiques de rapidité lorsque le diamètre moyen des grains est supérieur
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de grains de diamètre moyen important, un plus grand volume d'argent est présent dans chacun des grains, par comparaison avec des grains tabulaires de diamètre comparable. Par conséquent, à moins de réaliser des couches d'émulsion classique dont le titre en argent est plus élevé, ce qui cons-titue un inconvénient pratique indéniable ; la granularité obtenue avec une émulsion classique constituée de grains de diamètre moyen important, est supérieur à celle obtenue avec des émulsions selon l'invention constituées de grains dont
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classiques à gros grains sont utilisées avec ou sans augmentation du titre argentique, ceci conduit à préparer des couches plus épaisses pour tenir compte des épaisseurs importantes de ces grains de grand diamètre. Au contraire, l'épaisseur des couches à grains tabulaires peut rester très faible même quand les diamètres dépassent les valeurs indiquées pour obtenir les avantages en ce qui concerne la netteté.
Ces avantages de netteté qu'on peut obtenir avec les grains tabulaires résultent en partie de la forme des grains indépendamment de leur diamètre moyen et c'est pourquoi ces grains permettent d'améliorer la netteté par comparaison
avec les grains non tabulaires classiques.
Bien qu'il soit possible de diminuer la diffusion
aux grands angles avec des monocouches d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, ceci
ne signifie pas nécessairement que la diffusion aux grands angles soit diminuée dans les couches d'un produit pour la photographie en couleurs.Dans certains assemblages de
couches pour la photographie en couleurs, les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention peuvent en effet provoquer une altération de la netteté
des couches sous jacentes.
Dans la structure I, on constate que la couche d'émulsion enregistrant le bleu se trouve la plus proche
de la source de radiation servant à l'exposition, alors
que la couche d'émulsion sous-jacente enregistrant le vert est constituée d'une émulsion à grains tabulaires selon l'invention. Cette couche d'émulsion enregistrant le vert
est elle-même au-dessus de la couche d'émulsion enregistrant le rouge. Si la couche d'émulsion enregistrant le bleu contient des grains dont le diamètre moyen est compris
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beaucoup d'émulsions non tabulaires, on observera une diffusion maximale de la lumière passant à travers cette couche avant d'atteindre les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge. Malheureusement, si la lumière
a déjà été diffusée avant d'atteindre la couche d'émulsion
à grains tabulaires d'indice de forme élevé formant la couche enregistrant le vert, les grains tabulaires peuvent diffuser davantage qu'une émulsion classique la lumière
qui les traverse pour atteindre la couche enregistrant le rouge. Par conséquent, le choix des émulsions et la disposition des couches entraînent dans ce cas particulier une dégradation significative de la netteté de la couche d'émulsion enregistrant le rouge, dégradation qui est - plus importante que celle qui serait observée si ce produit ne comprenait pas d'émulsion selon l'invention.
Afin d'obtenir au mieux les avantages de la présente invention en ce qui concerne la netteté, dans une couche d'émulsion qui se trouve sous une couche à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, il est souhaitable que cette couche à grains tabulaires soit disposée de telle façon qu'elle reçoive une lumière pratiquement non diffusée. En d'autres termes, dans les produit photographiques selon
la présente invention, on obtient des améliorations de netteté dans les couches d'émulsion disposées sous les couches d'émulsion à grains tabulaires seulement si ces couches d'émulsion à grains tabulaires ne sont pas ellemêmes disposées sous une couche dont la turbidité provoque une diffusion de la lumière. Par exemple, si une couche d'émulsion enregistrant le vert, constituée de grains à indice de forme élevé, selon l'invention est disposée
sur une couche d'émulsion enregistrant le rouge et sous une couche d'émulsion Lippmann et/ou une couche d'émulsion
�
enregistrant le bleu à grains tabulaires à indice de forme élevé selon l'invention, la netteté de la couche enregistrant le rouge sera améliorée par la présence des couches d'émulsion à grains tabulaires qui se trouvent au-dessus. Si l'angle de captage de la couche ou des couches se trouvant sur la couche d'émulsion enregistrant le vert qui comprend des grains tabulaires d'indice de forme élevé
est inférieur à environ 10[deg.], on peut obtenir une amélioration de la netteté de la couche enregistrant le rouge. Il est bien sur sans importance que la couche enregistrant
le rouge soit elle-même une couche à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, au moins en ce qui concerne les effets des couches se trouvant au-dessus sur la netteté de la couche enregistrant le rouge.
Dans un produit pour la photographie en couleurs contenant plusieurs éléments formateurs de couleurs disposés les uns au dessus des autres, il est préférable qu'au moins la couche d'émulsion destinée à être la plus proche de la source de radiation servant à l'exposition, soit constituée d'une émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé, afin de profiter des avantages procurés par cette invention en ce qui concerne la netteté de l'image. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de la présente invention, chaque couche d'émulsion qui est disposée de façon à être la plus proche d'une source de radiation par rapport à une autre couche d'émulsion, est constituée d'une émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé.
Les dispositions de couches II à IX décrites cidessus constituent des exemples de produits pour la photographie en couleurs qui,selon la présente invention,permettent d'obtenir une amélioration significative de la netteté des couches d'émulsion sous-jacentes.
On s'est servi des produits pour la photographie en couleurs pour illustrer les avantages que les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé permettent <EMI ID=174.1>
d'obtenir en ce qui concerne la netteté ; mais on peut aussi améliorer la netteté des produits à plusieurs couches pour la photographie en noir et blanc, c'est-à-dire des produits formant des images argentiques. D'une façon courante, on sépare les émulsions formant des images en noir et blanc en couches rapides et en couches lentes. Si on utilise les émulsions à grains tabulaires selon la présente invention dans les couches disposées le plus près des sources d'exposition, on améliore la netteté des couches d'émulsion sousjacentes.
Les exemples suivants illustrent l'invention. Exemples illustrant la relation entre la rapidité et la granularité.
Suivant les indications données ci-dessous, on prépare une série d'émulsions de bromoiodure d'argent présentant différents indices de forme. Dans chacun des exemples suivants, on agite vigoureusement le contenu du réacteur pendant tout le temps où l'on introduit les sels d'argent et les halogénures. Les pourcentages sont exprimés en masse
à moins d'une autre indication. Le terme M exprime la concentration molaire. Toutes les solutions sont aqueuses à moins d'une autre indication. La description des caractéristiques physiques des émulsions est présentée au tableau IV ci-dessous, après la description du mode opératoire pour préparer l'émulsion n[deg.] 7.
A. Préparation et sensibilisation des émulsions
Emulsion 1 (Exemple)
Par la technique du double jet et en agitant, on ajoute en 2 mn des solutions 2,2 M de bromure de potassium et 2,0 M de nitrate d'argent à 5,5 litres d'une solution à 1,5% de gélatine à 80[deg.]C, contenant 0,17 M de bromure de potassium ; ce faisant, on maintient le pBr à une valeur
de 0,8 (on consomme 0,56% de la quantité totale d'argent utilisé). On arrête l'addition de la solution de bromure
et l'on continue l'addition de la solution de nitrate d'argent pendant 3 mn (on consomme 5,52% de la quantité totale d'argent utilisée). Les solutions de bromure et de nitrate d'argent sont ensuite ajoutées ensemble en maintenant le pBr à 1,0 , en 13 mn et par la technique des débits accélérés, les débits étant multipliés par 2,2, entre le début et la fin de la précipitation (on consomme 34,8% de la quantité totale d'argent utilisé). On arrête l'addition de la solution de bromure et on poursuit l'addition de la solution de nitrate d'argent pendant 1,7 mn (ce qui consomme 6,44% de la quantité totale d'argent utilisé). On ajoute par double jet la solution d'argent et une solution de 1,8 M de bromure de potassium contenant en outre 0,24 M
d'iodure de potassium ; on réalise cette addition en
15,5 minutes avec des débits accélérés, les débits étant multipliés par 1,6 entre le début et la fin de la précipitation,en maintenant le pBr à 1,6 ; on consomme ainsi 45,9% de la quantité totale d'argent utilisé. On arrête l'addition des deux solutions et on réalise une digestion de 5 mn au moyen de 1,5 g de thiocyanate de sodium par mole d'argent. Par double jet et avec des débits égaux, on ajoute ensuite une solution 0,18 M d'iodure de potassium et la solution de nitrate d'argent jusqu'à obtenir un pBr de 2,9 ce qui consomme 6,8% de la quantité d'argent total utilisé. Au total on a utilisé environ 11 moles d'argent.
On refroidit l'émulsion à 30[deg.]C et on la lave par coagulation selon la technique décrite au brevet des Etats-Unis d'Amérique N[deg.] 2 614 929. L'émulsion étant à la
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au bout de 20 mn,on ajuste le pAg à 8,4. A cette émulsion, on ajoute 3,5 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et 1,5 mg/mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium. On ajuste le pAg à 8,1 et on chauffe l'émul- <EMI ID=176.1>
tion de bromure de potassium.
Emulsion 2 (Exemple)
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dont le pH est 5,9 et contenant 0,17 M de bromure de potassium, on ajoute par double jet et en agitant, des solutions 2,1 M de bromure de potassium et 2,0 M de nitrate d'argent ; on réalise cette addition en deux minutes en maintenant le pBr à 0,8 ce qui consomme 0,53% de la quantité totale d'argent utilisé. On arrête l'addition de la solution de bromure en poursuivant pendant 4,6 minutes l'addition de la solution de nitrate d'argent (on consomme 8,6% de la solution totale d'argent utilisé). En 13,3 minutes, on ajoute ensuite en même temps les solutions de bromure et de nitrate d'argent avec des débits accélérés (on multiplie les débits par 2,5 entre le début et la fin de l'addition), en maintenant le pBr à 1,2,ce qui consomme 43,6% de la quantité d'argent utilisé. On arrête l'addition de la solution de bromure
et on poursuit pendant une minute l'addition de la solution de nitrate d'argent, ce qui consomme 4,7% de la quantité d'argent utilisé.
En 13,3 minutes et par double jet avec débits accélérés (on multiplie les débits par 1,5 entre le début et
la fin de la précipitation), on ajoute une solution 2,0 M de bromure de potassium contenant en outre 0,30 M
d'iodure de potassium et la solution de nitrate d'argent, en maintenant le pBr à 1,7, ce qui consomme 35,9% de la quantité d'argent total utilisé. A cette émulsion, on ajoute 1,5 g par mole d'argent de thiocyanate de sodium
et on conserve ainsi le mélange pendant 25 mn. Par double jet et avec des débits constants et égaux, on ajoute en
5 minutes une solution 0,35 M d'iodure de potassium et la solution de nitrate d'argent jusqu'à atteindre un pBr de 3,0,ce qui consomme environ 6,6% de la quantité totale d'argent utilisé. On a ainsi consommé au total environ 11 moles d'argent.
On ajoute ensuite une solution de 350 g de gélatine phtalylée dans 1,2 litre d'eau, on refroidit l'émulsion à
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sensibilise chimiquement et spectralement de façon optimale cette émulsion d'une manière analogue à celle décrite pour l'émulsion 1.
Emulsion 3 (Exemple)
Par double jet et en agitant, on ajoute une solution contenant 1,2 M de bromure de potassium et une solution contenant 1,2 M de nitrate d'argent à 30,0 litres d'une solution à 0,8% de gélatine à 75[deg.]C contenant 0,10 M de bromure de potassium ; on réalise cette addition en 5 mn en maintenant le pBr à 1,0 (on consomme 2,1% de la quantité totale d'argent utilisé). On ajoute ensuite 5 litres d'une solution contenant 17,6% de gélatine phtalylée et on laisse reposer l'émulsion pendant 1 mn. On ajoute ensuite à l'émulsion la quantité de la solution de nitrate d'argent nécessaire pour obtenir un pBr de 1,35 ce qui consomme 5,24% de la quantité totale d'argent utilisé. Par double jet et avec des débits accélérés (les débits étant multipliés par deux, entre le début et la fin de l'opération), on ajoute une solution 1,06 M de bromure de potassium contenant en outre
de nitrate
0,14 M d'iodure de potassium et la solution/d'argent, en maintenant le pBr à 1,35 (ce qui consomme 92,7% de la quantité totale d'argent utilisé). On a ainsi utilisé au total environ 20 moles d'argent.
On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on la lave par coagulation et on la sensibilise de façon optimale, spectralement et chimiquement de la façon décrite pour l'émulsion 1.
Emulsion 4 (Exemple)
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nant 0,17 M de bromure de potassium à 55[deg.]C et à pH 5,6 , on ajoute par double jet et en agitant., une solution 1,8 M de bromure de potassium et 2,0 M de nitrate d'argent ;
chacune des deux solutions est ajoutée en une minute en maintenant des débits égaux et constants et un pBr de 0,8 , ce qui consomme 0,7% de la quantité d'argent utilisé. En
7 mn et en maintenant le pBr à 0,8 , on ajoute ensuite en
bromure
même temps la solution de/.'la solution de nitrate d'argent et une solution 0,26 M d'iodure de potassium,avec des débits égaux et constants,ce qui consomme 4,8% de la quantité d'argent utilisé. Cette addition par triple jet est ensuite poursuivie pendant une période supplémentaire de
37 mn en maintenant le pBr à 0,8 avec des débits accélérés
(multipliés par 4, entre le début et la fin de l'opération), ce qui consomme 94,5% de la quantité totale d'argent utilisé< On a ainsi utilisé au total environ 5 moles d'argent.
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d'eau contenant 200 g de gélatine phtalylée, on la lave par coagulation. On sensibilise ensuite l'émulsion de façon optimale, spectralement et chimiquement,d'une façon semblable à celle décrite pour l'émulsion 1.
Emulsion 5 (Témoin)
On précipite cette émulsion suivant la technique décrite au brevet des Etats-Unis d'Amériaue 4 184 877.
A une solution à 5% de gélatine dans 17,5 1 d'eau à
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et 4,7 M de nitrate d'argent ; l'addition est réalisée en 3 minutes par double jet avec des débits constants et
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22% de l'argent utilisé pour préparer les germes. On ajuste ensuite le débit des deux solutions de façon à consommer en 15 minutes environ 78% de la quantité totale de l'argent utilisé pour la préparation des germes. On arrête ensuite l'addition de la solution d'iodure d'ammonium tout en continuant l'addition de la solution de nitrate
<EMI ID=183.1> comme émulsion d'ensemencement pour la suite de la précipitation décrite ci-dessous. Le diamètre moyen des germes
<EMI ID=184.1>
On chauffe à 65[deg.]C 15 litres d'une solution de gélatine à 5% contenant 4,1 moles de l'émulsion d'iodure d'argent pré-
<EMI ID=185.1>
des débits égaux et constants, on ajoute en 7,1 mn une solu-
une solution
tion 4,7 M de bromure d'ammonium et/4,7 M de nitrate d' argent, en maintenant le pBr à 4,7 ce qui consomme 40,2% de la quantité totale d'argent utilisé pour la précipitation sur les germes. On poursuit l'addition de la solution de bromure d'ammonium seule jusqu'à obtenir un pBr d'environ 0,9 et on arrête alors le jet de bromure d'ammonium. On ajoute ensuite 2,7 litres d'une solution 11,7M d'hydroxyde d'ammonium et on laisse reposer pendant 10 mn. On ajuste le pH à 5,0 avec
de l'acide sulfurique et on reprend pendant 14 minutes l'addition par double jet des solutions de bromure d'ammonium et de nitrate d'argent en maintenant le pBr à environ 0,9 et avec un débit consommant 56,8% de la quantité totale d'argent utilisé. On ajuste alors le pBr à 3,3 et on refroidit
<EMI ID=186.1>
d'argent.
On ajoute une solution contenant 900 g de gélatine phtalylée et on lave l'émulsion par coagulation.
On ajuste le pAg de l'émulsion à 8,8 et on ajoute
4,2 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et 0,6 mg par mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium. L'émulsion est ensuite chauffée pendant
16 minutes à 80[deg.]C, refroidie à 40[deg.]C, puis on lui ajoute un sensibilisateur spectral pour le vert, le sel de sodium
de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5'-phényl-3'-
(3-sulfobutyl)-3-(3-sulfopropyl)-oxacarbocyanine. On laisse reposer l'émulsion pendant 10 mn. La sensibilisation chimique et spectrale est optimale compte tenu des sensibilisateurs utilisés.
Emulsion 6 (Témoin)
Cette émulsion est du type décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069.
A 42,0 litres d'une solution portée à une tempéra-
<EMI ID=187.1>
double jet, en agitant et en maintenant des débits égaux et constants, une solution 1,32 M de bromure de potassium contenant en outre 0,11 M d'iodure de potassium et une solution 1,43 M de nitrate d'argent. Cette addition est réalisée environ en 40 minutes. La précipitation consomme
21 moles d'argent. On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C et on la lave par coagulation selon la technique décrite au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 925.
On ajuste le pAg de l'émulson à 8,1 et on ajoute ensuite 5,0 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et 2,0 mg/mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium. On chauffe ensuite l'émulsion à 65[deg.]C ; on
<EMI ID=188.1>
d'un sensibilisateur spectral pour le vert qui est le sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5'-
<EMI ID=189.1>
on laisse reposer l'émulsion pendant 10 mn. La sensibilisation chimique et la sensibilisation spectrale sont optimales pour les sensibilisateurs utilisés.
Emulsion 7 (Témoin)
Cette émulsion est du type décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069.
A 42,0 litres d'une solution portée à une température de 68[deg.]C et contenant 1,25% de gélatine phtalylée, 0,050 M de bromure de potassium, 0,012 M d'iodure de potassium et 0,051 M de thiocyanate de potassium, on ajoute par double jet, en agitant et en maintenant des débits égaux et constants une solution 1,37 M de bromure
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de potassium contenant en outre 0,053 M d'iodure de potassium et une solution 1,43 M de nitrate d'argent. Cette addition est réalisée environ en 40 minutes. La précipitation consomme 21 moles d'argent. On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C et on la lave par coagulation de la même manière que l'émulsion 6.
On ajuste le pAg de l'émulsion à 8,8 et on lui ajoute
10 mg/mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté
et 2,0 mg/mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium.
On chauffe ensuite l'émulsion à 55[deg.]C, puis on la refroidit
<EMI ID=190.1>
on laisse enfin reposer l'émulsion pendant 10 mn. La sensibilisation chimique et la sensibilisation spectrale sont optimales pour les sensibilisateurs utilisés.
<EMI ID=191.1>
<EMI ID=192.1>
<EMI ID=193.1>
Les émulsions 1 à 4 sont des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé dans les limites définies selon l'invention. Des grains dont le diamètre est
<EMI ID=194.1>
diamètre moyen des grains tabulaires dans cet exemple et les exemples suivants sauf lorsqu'il est expressément noté qu'ils ont été exclus mais le nombre de ces grains tabulaires de petit diamètre était insuffisant pour affecter les résultats de façon significative.
Pour obtenir un indice de forme représentatif pour les grains de l'émulsion témoin, on compare leur diamètre moyen avec leur épaisseur moyenne. La surface projetée des quelques grains tabulaires remplissant les conditions du
<EMI ID=195.1>
par examen visuel que ces grains, s'il y en a, forment une faible population par rapport à la population totale des grains de l'émulsion témoin.
B. Relation rapidité /granularité des produits photographiques à couche unique avec coupleur incorporé
Les émulsions sensibilisées chimiquement et spectralement (émulsions 1 à 7) sont appliquées séparément en couche pour former chaque fois un produit à couche unique magenta sur support de film en triacétate de cellulose. Chaque produit comprend une émulsion d'halogénures d'argent à rai-
<EMI ID=196.1>
a ajouté auparavant une dispersion dans un solvant d'un coupleur formateur d'image magenta, la 1-(2,4-diméthyl-6-
<EMI ID=197.1>
pyrazolone, à raison de 0,75 g de coupleur par mètre carré, 3,2 g par mole d'argent de 5-sec-octadécyl-hydroquinone sulfonate de potassium et 3,6 g par mole d'argent d'un anti-
<EMI ID=198.1>
applique ensuite une surcouche comprenant 0,88 g de gélatine par mètre carré, et un tannant,le bis-(vinylsulfonylméthyl)- <EMI ID=199.1>
éther à raison de 1,75% par rapport à la masse totale de gélatine.
Avec une source au tungstène de 3000 *K d'une puissance de 600 W, on expose chaque produit pendant 1/100ème s en intercalant une échelle de densités, de 0 à 3,0 et en intercalant un filtre Wratten N[deg.] 9 et un filtre neutre d'une densité de 1,26. On traite le produit à 37,7[deg.]C suivant un procédé du type décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979, p. 204-206. On fait varier les temps de développement de façon à obtenir les densités de voile de 0,10. La sensibilité relative dans le vert et la granularité rms sont déterminées pour chacun des produits photographiques
(la granularité rms est mesurée par la technique décrite par H.C. Schmitt, Jr. and J.H. Altman, Applied Optics, 9,
pp. 871-874, Avril 1970).
On représente les relations rapidité/granularité de ces couches en représentant conformément à la Fig. 5 la variation du logarithme de la rapidité dans le vert en fonction de la granularité rms x 10. La Fig. 5 montre que les émulsions de bromoiodure d'argent à indice de forme élevé qu'on a sensibilisées de façon optimale chimiquement et spectralement, présentent une relation rapidité/granularité bien meilleure que celle des émulsions de bromoiodure d'argent dont l'indice de forme est plus bas.
Il faut noter que cette expérimentation, faite sur des couches des produits à couche unique dans lesquels toutes les émulsions aux halogénures d'argent sont au même titre argentique et présentent un rapport argent/coupleur courant, constitue la meilleure façon d'illustrer la relation rapidité/granularité d'une émulsion aux halogénures d'argent sans introduire d'interaction perturbatrice.
C. Amélioration de la relation Rapidité/granularité dans
un produit à plusieurs couches avec coupleur incorporé
On prépare un produit à coupleurs incorporés pour la photographie en couleurs en appliquant dans l'ordre les couches suivantes sur un support de film en triacétate <EMI ID=200.1>
de cellulose :
Couche 1 Couche bleu-vert lente ou de faible rapidité
comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent, sensibilisée au rouge, de la gélatine, un coupleur formateur d'image bleu-vert, un coupleur coloré et un coupleur DIR.
Couche 2 : Couche bleu-vert rapide comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent sensibilisée dans le rouge plus rapide que celle de la couche 1, de la gélatine, un coupleur formateur d'image bleu-vert, un coupleur coloré et un coupleur libérant un inhibiteur de développement (coupleur DIR).
Couche 3 : Intercouche comprenant de la gélatine et un
agent contre le voile jaune, la 2,5-di-secdodécylhydroquinone.
Couche 4 : Couche magenta lente comprenant une émulsion de
bromoiodure d'argent sensibilisée au vert
(1,48 g d'argent et 1,21 g de gélatine par mètre carré) 0,88 g par mètre carré d'un coupleur formateur de magenta, la 1-(2,4,6-tri-
<EMI ID=201.1>
benzamido7-5-pyrazolone, 0,10 g par mètre carré d'un coupleur coloré, la 1-(2,4,6-trichlorophényl)-3-/a-(3-tert-butyl-4-hydroxyphénoxy)tétradécanamido-2-chloroanilino7-4-(3,4diméthoxy)-phénylazo-5-pyrazolone , 0,02 g par
<EMI ID=202.1>
lone et 0,09 g par mètre carré de 5-sec-octadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium
(agent contre le voile jaune).
Couche 5 : Couche magenta rapide comprenant une émulsion
de bromoiodure d'argent sensibilisée au vert plus rapide (1,23 g d'argent et 0,88 g de gélatine par mètre carré), 0,12 g par mètre carré d'un coupleur magenta, la 1-(2,4,6-
<EMI ID=203.1>
tamido)-benzamido7-5-pyrazolone, 0,03 g par mètre carré de coupleur coloré (la 1-(2,4,6-
<EMI ID=204.1>
0,05 g par mètre carré de 5-sec-octadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium.
Couche 6 : Intercouche comprenant de la gélatine et un
agent empêchant le voile jaune.
Couche 7 : Couche filtre jaune comprenant de l'argent colloldal jaune et la gélatine.
Couche 8 : Couche jaune lente comprenant une émulsion de
bromoiodure d'argent sensibilisée dans le bleu, un coupleur formateur de colorant jaune et un agent pour empêcher le voile jaune, le 5-secoctadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium. Couche 9 : Couche jaune rapide comprenant une émulsion de
bromoiodure d'argent sensibilisée dans le bleu plus rapide, un coupleur formateur de jaune et un agent empêchant le voile jaune.
Couche 10: Couche absorbant le rayonnement UV comprenant
de la gélatine et un composé pour absorber le rayonnement UV,le 3-(di-n-hexylamino)allylidènemalononitrile.
Couche 11: Surcouche protectrice comprenant de la gélatine
et du bis-vinylsulfonyléthyléther.
<EMI ID=205.1>
Dans chaque couche formatrice d'image, les émulsions aux halogénures d'argent sont constituées de grains polydispersés, d'indice de forme faible du type décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069. Toutes les émulsions sont sensibilisées de façon optimale au soufre et à l'or en présence de thiocyanate et sensibilisées spectralement aux régions appropriées du spectre visible. L'émulsion utilisée dans la couche magenta rapide est une émulsion de bromoiodure d'argent à 12% d'iodure en mole,
<EMI ID=206.1>
de forme est faible (environ 3:1) ; cette émulsion a été préparée d'une manière semblable à l'émulsion n[deg.] 6 décrite ci-dessus.
On prépare un second produit pour la photographie
en couleurs de la même façon, excepté que dans la couche magenta rapide, on utilise à la place de l'émulsion à
faible indice de forme, une émulsion de bromoiodure d'argent à 8,4% en mole d'iodure constituée de grains tabulaires. Les grains de cette émulsion ont une taille moyenne d'envi-
<EMI ID=207.1>
un indice de forme moyen supérieur à 20:1 et leur surface projetée mesurée selon les indications données ci-dessus représente plus de 75% de la surface projetée totale. Les émulsions à indice de forme élevé et faible reçoivent la même sensibilisation optimale, spectrale et chimique, selon la présente invention.
On expose chaque produit photographique pendant 1/50ème de sec. à la lumière d'une source de tungstène de
<EMI ID=208.1>
densités colorées de 0 à 3,0 (avec en outre une densité neutre de 0,60). On traite ensuite pendant 3 mn 1/4 dans
un révélateur chromogène du type décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979 p. 204-206. Les résultats sensitométriques sont présentés au tableau VII ci-dessous.
<EMI ID=209.1>
<EMI ID=210.1>
<EMI ID=211.1>
Les résultats présentés dans le tableau VII montrent que les grains tabulaires de la présente invention permettent d'obtenir un accroissement de la sensibilité dans le vert avec en même temps une très faible augmentation de granularité.
D. Relation rapidité/granularité des produits pour la
Photographie en noir et blanc.
Pour illustrer les avantages de l'invention en ce qui concerne la photographie en noir et blanc, on prépare cinq produits à partir des émulsions sensibilisées chimiquement et spectralement préparés ci-dessus (émulsions
<EMI ID=212.1>
sur un support de film en poly téréphtalate d'éthylène. Chaque produit comprend une émulsion aux halogénures d'argent à raison par mètre carré, de 3,21 g d'argent et 4,16 g de gélatine à laquelle on a ajouté auparavant 3,6 g de 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3a-7-tétraazaindène (antivoile) par mole d'argent. Sur chaque émulsion, on applique une surcouche comprenant 0,88 g de gélatine par mètre carré et un tannant, le bis-(vinyl)sulfométhyl)-éther à raison de 1,75% par rapport à la masse totale de gélatine.
Chaque produit photographique est exposé 1/100ème de seconde à une source de lumière au tungstène de 30000K d'une puissance de 600 watts et à travers une échelle de
<EMI ID=213.1>
et au sulfate de N-méthyl-p-aminophénol (révélateur Kodak DK50), pendant 5 mn en ce qui concerne les émulsions à indice de forme faible et pendant 3 mn 1/2 pour celles à indice de forme élevé, de façon à obtenir des courbes corrigées comparables. Les mesures de rapidité et de granularité sont reportées sue le graphique de la figure 6 avec en abscisse la granularité rms multiplié par dix et en ordonnée le logarithme de la rapidité dans le vert. Les relations rapidité/granularité des émulsions témoins 5, 6
et 7 sont inférieures à celles des émulsions 1 et 4 conformes à la présente invention.
Exemple concernant des émulsions à grains tabulaires dopés par un métal noble du Groupe VIII de la classification périodique.
EMULSION A
<EMI ID=214.1>
décrite au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069, on prépare une émulsion de bromoiodure d'argent (à 1% en mole
<EMI ID=215.1>
et un indice de forme faible (inférieur à 3:1) ; la formation des cristaux d'halogénures d'argent est réalisée en présence de 0,12 mg d'hexachlororhodate (III) d'ammonium par mole d'argent. On sensibilise ensuite l'émulsion à 60[deg.]C pendant 23 mn avec 4,4 mg de thiosulfate de sodium pentahydraté par mole d'argent, 1,75 mg de tétrachloroaurate de potassium par mole d'argent et 250 mg de 4-hydroxy-6-méthyl-
<EMI ID=216.1>
sensibilisation chimique, on sensibilise spectralement l'émulsion avec 87 mg par mole d'argent d'hydroxyde d'anhydro5,6-dichloro-1,3'-diéthyl-3-(3-sulfopropyl)benzimidazoloxacarbocyanine.
Cette émulsion de bromoiodure d'argent à indice de
forme faible est ensuite appliquée en couche à raison de
1,75 g d'argent et 4,84 g de gélatine par mètre carré sur
une couche de dioxyde de titane et de gélatine (10:1) ellemême appliquée sur un support en papier. L'émulsion contient 4,65 g de 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3a-7-tétraazaindène par mole d'argent. On applique ensuite sur cette couche d'émulsion une surcouche comprenant 0,85 g de gélatine par mètre carré.
EMULSION B
Par double jet, on ajoute des solution 2,34 M de
bromure de potassium et 2,0 M de nitrate d'argent à 4,5 litres d'une solution aqueuse à 1,5% de gélatine à 55[deg.]C contenant en outre 0,17 M de bromure de potassium. Cette addition
est réalisée en 2 mn en maintenant le pBr à 0,8, ce qui consomme 1,6% de la quantité totale d'argent utilisé. On arrête le jet de la solution de bromure et on poursuit l'addition de nitrate d'argent pendant environ 11 mn avec un débit tel qu'on consomme 8,5% de la quantité totale d'argent utilisé et jusqu'à atteindre un pBr de 1,1 ; 8 mn après le début de l'addition, on ajoute 0,1 mg d'hexachlororhodate d'ammonium par mole d'argent (par rapport à la masse d'argent finale) dans le réacteur.
Lorsque le pBr atteint une valeur de 1,1, on ajoute
par la technique du double jet la solution de nitrate d'argent et une solution 2,14 M de bromure de potassium qui est en outre 0,022 M en iodure de potassium ; on réalise cette addition environ en 22 mn en maintenant le pBr à 1,1 et en accélérant les débits de telle façon qu'ils soient multipliés par 4,3 entre le début et la fin de l'opération ; on consomme ainsi 77,9% de la quantité totale d'argent utilise.On ajoute à l'émulsion une solution 2,0 M de nitrate d'argent jusqu'à ce qu'on obtienne un pBr de 1,7, ce qui consomme 12,0% de la quantité totale d'argent utilisé. On a ainsi utilisé au total
<EMI ID=217.1>
lui ajoute une solution de 200 g de gélatine phtalylée dans 1,0 1 d'eau et on lave l'émulsion par coagulation.
On a ainsi obtenu une émulsion de bromoiodure d'argent à 1% en mole d'iodure constituée de grains tabulaires d'un diamètre moyen de 1,5 �m et d'une épaisseur moyenne de
<EMI ID=218.1>
forme moyen de 19:1 et ces grains représentent 90% de la surface projetée de la totalité des grains.
Cette émulsion à grains tabulaires est ensuite sensibilisée chimiquement pendant 10 minutes à 65[deg.]C avec 5 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et 5 mg par mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium, de façon à obtenir une finition optimale. On sensibilise ensuite l'émulsion spectralement avec 150 mg par mole d'argent d'hydroxyde d'anhydro-5,6-dichloro-1,3'-diéthyl-3-
(3-sulfopropyl)benzimidazoloxacarbocyanine. On applique cette émulsion à grains tabulaires (émulsion B) sous forme d'une couche, de la même façon que l'émulsion A.
Exposition et traitement
Les deux couches décrites ci-dessus sont exposées
<EMI ID=219.1>
Grier, en utilisant une échelle de densité de 0 à 3,0 et un filtre d'une densité neutre de 0,85.
Après exposition, les deux couches sont développées dans un révélateur noir et blanc à l'hydroquinone et à la 1-phényl-3-pyrazolidone, puis elles sont fixées, lavées et examinées par densitométrie. Les résultats obtenus sont présentés au tableau VIII ci-dessous.
<EMI ID=220.1>
<EMI ID=221.1>
Les résultats du tableau VIII montrent que les émulsions à grains tabulaires de bromoiodure d'argent dopées au rhodium, dont le titre en argent est inférieur, présentent par rapport au témoin une densité maximale supérieure de 0,23 et une rapidité supérieure de 109 unités de rapidité relative (0,32 log E). Le contraste des deux produits est pratiquement équivalent.
Exemples illustrant l'accroissement de séparation des rapidités entre les régions de sensibilisation spectrale et des régions de sensibilité naturelle.
On prépare quatre produits pour la photographie en couleurs désignés ci-après sous le nom de structures 1 à 4; excepté pour les caractéristiques de structure expressément identifiées ci-dessous, la structure de ces éléments est la même.
<EMI ID=222.1>
SC est une surcouche de gélatine ;
<EMI ID=223.1>
colloïdal jaune servant de filtre jaune et les autres abréviations sont identiques à celles déjà indiquées pour
<EMI ID=224.1>
le bleu (B), le vert (V) et le rouge (R) dont l'indicatif ne comprend pas la lettre T sont constitués avec des émulsions de bromoiodure d'argent à faible indice de forme, préparées selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069 (les couches correspondantes dans les différentes structures présentent la même teneur en iodure, à moins qu'il ne soit spécifié autrement.
L'émulsion rapide à grains tabulaires sensibilisés dans le vert (identifiée avec la lettre T dans les chémas ci-dessus, est préparée de la façon suivante.
A 2,25 1 d'une solution aqueuse à 1,5% en masse de gélatine d'os contenant du bromure de potassium (0,17 M,
<EMI ID=225.1>
simultanément par double jet en deux minutes et à débit constant, des solutions aqueuses de bromure de potassium
(2,19 M, solution B-1) et de nitrate d'argent (2,0 M, solution C-1) (on a ainsi consommé 0,61% du nitrate d'argent).
Au bout de deux minutes, on arrête l'introduction
de la solution B-1, mais on poursuit l'introduction de la solution C-1 jusqu'à atteindre un pBr de 1,00 à 80[deg.]C (on a ainsi consommé 2,44% du nitrate d'argent). On ajoute
0,4 1 d'une solution de gélatine phtalylée à 20% en masse contenant 0,10 M de KBr (solution D), à pBr 1,0 et 80[deg.]C.
Par double jet on ajoute ensuite en 24 minutes les solutions B-1 et C-1 au réacteur en utilisant des débits accélérés (multipliés par 4,0 entre le début et la fin
de la préparation). On a ainsi consommé 44% de la quantité totale de nitrate d'argent. Au bout de 24 minutes, on arrête le jet de la solution B-1 et on poursuit l'addition
<EMI ID=226.1>
Par double jet, on ajoute ensuite au réacteur la solution C-1 et une solution B-2 de bromure de potassium
(2,17 M) et d'iodure de potassium (0,03 M) ; on réalise cette addition en 12 minutes avec des débits accélérés
(multipliés par 1,37 entre le début et la fin de la précipitation) en consommant 50,4% du nitrate d'argent total.
Par double jet, on ajoute ensuite des solutions aqueuses d'iodure de potassium (0,36 M, solution B-3) et de nitrate d'argent (2,0 M, solution C-3). On réalise cette
<EMI ID=227.1>
pBr de 2,16, ce qui consomme 2,59% du nitrate d'argent total.
Au total, 6,57 moles de nitrate d'argent ont été utilisées pour préparer cette émulsion.
On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on la mélange avec 0,30 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée
(à 13,3% en masse de gélatine) et on la lave deux fois par coagulation.
La couche d'émulsion sensible au vert la plus rapide contient des grains de bromoiodure d'argent tabulaires dont
<EMI ID=228.1>
ron 90% de l'aire projetée du total des grains et selon la technique décrite ci-dessus on mesure un indice de forme moyen d'environ 45:1 pour les grains de cette population. Les couches sensibles au vert et au rouge les plus rapides
<EMI ID=229.1>
alors que les couches d'émulsion tabulaires sensibles au vert et au rouge les plus rapides des structures III et IV contiennent respectivement 1,5 et 1,2% en mole d'iodure.
L'émulsion de grains tabulaires sensible au vert la plus rapide est ensuite sensibilisée spectralement et chimiquement de façon optimale par addition de 350 mg par mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-
<EMI ID=230.1> carbocyanine, 101 mg/mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-11-éthyl-1,1'-bis(3-sulfopropyl)-napht-
<EMI ID=231.1>
cyanate de sodium, 6 mg/mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et 3 mg/mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium.
L'émulsion de grains tabulaires sensible au rouge la plus rapide est préparée et sensibilisée de façon opti-
<EMI ID=232.1>
au chlorobromure d'argent tabulaire sensibilisée pour le vert décrite immédiatement ci-dessus, avec cette seule différence qu'on utilise comme sensibilisateurs spectraux
144 mg par mole d'argent d'hydroxyde d'anhydro 5,6-dichlo-
<EMI ID=233.1>
d'hydroxyde d'anhydro-5,5'-dichloro-3,9-diéthyl-3'-(3-sulfobutyl)thiacarbocyanine.
On peut trouver d'autres détails concernant les structures I à IV dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique
4 184 876.
Les structures I à IV sont soumises à une exposition neutre identique au moyen d'une source de 2850[deg.]K d'une puissance de 600 watts en intercalant un filtre pour lumière du jour 5 et une échelle de densité de 0 à 4 avec des plages de 0,20. On expose d'autres échantillons des structures I à IV comme on l'a mentionné ci-dessus, mais en intercalant
en plus un filtre Wratten 98 de façon à obtenir les résultats de l'exposition au bleu. On expose d'autres échan-
<EMI ID=234.1>
en intercalant en plus un filtre Wratten 9, de façon à obtenir les résultats de l'exposition au minus bleu. On traite tous les échantillons de la même façon par le procédé de traitement des négatifs couleur C-41 décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979, p. 204. Les courbes obtenues pour les différents échantillons sont comparées après harmonisation des niveaux de densité minimum,c'est-à-dire en superposant les parties de courbes correspondant aux densités minimales. Les résultats sont rassemblés au tableau IX.
<EMI ID=235.1>
<EMI ID=236.1>
<EMI ID=237.1>
le bleu de l'élément chromogène enregistrant le bleu et le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le vert ; cette différence est exprimée
<EMI ID=238.1>
té dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le bleu et le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le rouge ; cette différence est exprimée par l'équation B indiquée ci-dessus ;
<EMI ID=239.1>
est la différence entre le logarithme de la rapidité dans le vert de l'élément chromogène enregistrant le vert et le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le vert ; cette différence est exprimée
<EMI ID=240.1>
dité dans le rouge de l'élément enregistrant le rouge et le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le rouge, exprimée par l'équation D ci-
<EMI ID=241.1>
La comparaison des structures I et III montre que la séparation des rapidités est meilleure avec la structure
III qui est réalisée avec des grains tabulaires conformes à la présente invention. Dans la structure III, la séparation des rapidités n'atteint pas la valeur de la structure I, mais la structure III n'utilise pas de filtre jaune et par suite elle n'entraîne pas les inconvénients déjà évoqués à propos de l'utilisation de ces filtres. La structure IV utilise
un filtre jaune en quantité plus importante que celle requise pour les produits photographiques conformes à la présente invention, mais on constate que dans cette structure IV une séparation des rapidités supérieure à celle de la structure III pourrait être obtenue si on le désirait même avec des densités de filtre jaune petites.
On prépare un produit monochrome en appliquant sur
un support de film la composition de la couche d'émulsion
à grains tabulaires sensibilisée pour le vert la plus rapide décrite ci-dessus, puis en appliquant sur cette couche une surcouche protectrice de gélatine. On détermine la séparation entre la rapidité dans le bleu et la rapidité dans le minus bleu de ce produit au moyen des techniques d'exposition et de traitement déjà décrites. L'expression quantitative
de cette séparation est donnée par l'équation (C) :
<EMI ID=242.1>
résultats montrent qu'une séparation appropriée des rapidités dans le bleu et le minus bleu peut être réalisée conformément à l'invention lorsqu'une couche d'émulsion tabulaire à indice de forme élevé enregistrant le minus bleu est disposée de façon à être la couche la plus proche de la source d'exposition et sans bénéficier de la protection d'une surcouche absorbant la lumière bleue.
Exemples concernant l'amélioration de la netteté de l'image dans les produits photographiques à plusieurs couches contenant des émulsions à grains tabulaires.
Les trois exemples qui suivent montrent comment on améliore la netteté de l'image en utilisant des émulsions
à grains tabulaires d'indice de forme élevé. Dans ces exemples, les produits témoins sont réalisés avec des émulsions de bromoiodure d'argent à faible indice de forme du type de celles décrites au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069. Ces émulsions à indice de forme faible sont désignées dans ce qui suit sous le nom d'émulsions classiques et leurs caractéristiques physiques sont présentées au tableau X ci-dessous.
<EMI ID=243.1>
<EMI ID=244.1>
On prépare quatre émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires (indice de forme élevé) par des techniques semblables à celles décrites ci-dessus dans l'exemple relatif à l'amélioration de la relation rapidité/granularité. Les caractéristiques physiques de ces émulsions sont présentées au tableau XI.
<EMI ID=245.1>
<EMI ID=246.1>
Les émulsions de bromoiodure d'argent décrites ci-dessus C1 à C6 et T1 à T4 sont utilisées pour préparer une série de produits à plusieurs couches. Les variations sont notées dans le tableau des résultats. Bien que ces émulsions soient sensibilisées chimiquement et spectralement, une telle sensibilisation n'est pas essentielle pour obtenir les résultats observés en ce qui concerne la netteté.
Structure de base A
<EMI ID=247.1>
EXPOSITION ET TRAITEMENT
Les échantillons sont exposés et développés comme précédemment. Les mesures de netteté sont faites en déterminant les fonctions de transfert de modulation. Ce procédé est connu et décrit par exemple dans Journal of Applied Photographie Engineering, 6 (1) : 1-8, 1980.
On obtient les fonctions de transfert de modulation
en lumière rouge par exposition des produits à plusieurs couches pendant 1/15ème de seconde (60% modulation) à travers un filtre Wratten 29 et un filtre neutre d'une densité de 0,7. Les fonctions de transfert de modulation pour la lumière verte sont obtenues de la même façon, mais en utilisant un filtre Wratten 99.
<EMI ID=248.1>
moyen du procédé C-41 pour produit négatif couleur, décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979; p. 204. Après le traitement, à partir des courbes de transfert de modulation, on réalise des mesures d'acutance par transfert de modulation en cascade (CMT), au grandissement utilisé pour le film de 16 mm de largeur.
RESULTATS
La composition des échantillons témoins et des échantillons conformes à l'invention ainsi que les valeurs d'acutance pour les expositions dans le rouge et dans le vert sont présentées au tableau XII.
<EMI ID=249.1>
<EMI ID=250.1>
D'une façon surprenante, les résultats du tableau XII montrent que l'utilisation d'émulsions à grains tabulaires dans des couches d'un produit à plusieurs couches pour la photographie en couleurs peut entraîner une diminution de netteté. Si l'on considère l'acutance dans le rouge, on constate que l'échantillon 2 contenant deux couches à grains tabulaires est moins net (-1,0 netteté CMT) que le témoin 1 qui ne comprend que des émulsions classiques. De même, l'échantillon 3 avec quatre couches à grains tabulaires, est moins net (-1,3 unité CMT) que l'échantillon 4 qui ne contient que trois couches à grains tabulaires et il est aussi moins net (-0,4 unité CMT) que l'échantillon 5 qui contient deux couches à grains tabulaires.
Cependant, les échantillons 6 et 7 montrent qu'avec une disposition appropriée des émulsions à grains tabulaires (on note que l'acutance CMT dans le rouge de l'échantillon 6 est supérieure de 1,3 unité à celle de l'échantillon 4)dans des couches les plus proches de la source de radiation servant à l'exposition, on obtient des améliorations très significatives par rapport aux échantillons témoin ne comprenant que des émulsions classiques. Comme le montre le tableau ci-dessus, l'acutance CMT dans le vert de l'échantillon 6 est supérieure de 6,3 unités CMT à celle de l'échantillon 1 et l'acutance CMT dans le vert de l'échantillon 7 est supérieure à 6,6 unités à celle de l'échantillon 1.
Structure
<EMI ID=251.1>
On exposa les produits de structure �. et on les traite
<EMI ID=252.1>
<EMI ID=253.1>
<EMI ID=254.1>
Les données du tableau XIII montrent que la netteté est améliorée lorsque les émulsions à grains tabulaires sont disposées dans les couches les plus proches de la source de radiation servant à l'exposition ; la netteté est modifiée
de façon défavorable lorsque les émulsions à grains tabulaires sont disposées dans des couches intermédiaires elle-mêmes placées sous des couches diffusant la lumière.
Structure C
<EMI ID=255.1>
On prépare deux produits monochromes en appliquant sur un support des compositions pour couches magenta rapide et lente.
TABLEAU XIV
<EMI ID=256.1>
On mesure ensuite la netteté des produits monochromes suivant la technique décrite ci-dessus et l'on obtient les résultats suivants :
TABLEAU XV
<EMI ID=257.1>
Exemple montrant la diminution de la diffusion de la lumière sous grand angle par l'utilisation de grains tabulaires
On utilise le procédé de détection quantitatif de diffusion angulaire de la lumière décrit ci-dessus avec référence à la figure 4 pour illustrer de façon spécifique la diminution de diffusion sous grand angle que permettent d'obtenir les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé suivant l'invention, par comparaison avec une émulsion à grains non tabulaires de même volume moyen. Les émulsions selon l'invention sont essentiellement constituées d'un milieu de dispersion et de grains tabulaires dont le diamètre
<EMI ID=258.1>
indice de forme moyen de 23,5:1. Les grains tabulaires représentent plus de 90% de la surface totale projetée des grains
<EMI ID=259.1>
de même volume, c'est-à-dire des sphères équivalentes, signifient que les deux émulsions ont approximativement le même diamètre de grain). Pour les deux émulsions, la transmittance totale est de 90% lorsqu'on les plonge dans un liquide présentant un index de réfraction approprié. Chaque émulsion est appliquée sur un support transparent à raison de 1,08 g d'argent par mètre carré.
Comme le montre plus particulièrement le tableau cidessous, le pourcentage de lumière transmise totale reçue
sur l'ensemble de la surface de détection sous-tendue par un angle � ayant jusqu'à une valeur de 84[deg.], est plus faible avec les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé qu'avec l'émulsion témoin dont le volume de grain moyen est
de captage
<EMI ID=260.1>
pour les deux émulsions est inférieur à environ 6[deg.]. Par suite, aucune de ces deux émulsions ne peut être considérée comme présentant des caractéristiques diffusantes entraînant une réelle turbidité. Lorsque l'angle �est de 70[deg.], l'émulsion selon l'invention présente une diffusion de la lumière sous grand angle qui est seulement la moitié de celle au témoin.
TABLEAU XVI
<EMI ID=261.1>
<EMI ID=262.1>
Exemple illustrant la sensibilisation spectrale dans le bleu de l'émulsion à grains tabulaires A
On prépare une émulsion tabulaire de bromoiodure d'argent à 3% d'iodure en mole, de la façon suivante :
A 3,0 litres-d'une solution à 1,5% de gélatine, à la
<EMI ID=263.1>
sium, on ajoute par double jet et en agitant, une solution
<EMI ID=264.1>
<EMI ID=265.1>
<EMI ID=266.1>
la quantité totale d'argent utilisée. On arrête l'addition de la solution de bromure et l'on poursuit l'addition
de la solution de nitrate d'argent pendant 1,8 mn jusqu'à atteindre un pBr de 1,3 ce qui consomme 4,3% de l'argent utilisé. On ajoute ensuite simultanément la solution de nitrate d'argent et une solution de gélatine à 6% contenant 4,0 M de bromure de potassium et 0,12 M d'iodure de potassium ; on réalise cette addition en 24,5 mn avec des débits accélérés (en multipliant le débit par 2,0 entre le début et la fin de l'opération) et en maintenant le pBr à 1,3 , ce qui consomme 87,1% de l'argent total utilisé. On arrête l'addition de la solution de bromure et l'on poursuit l'addition de la solution de nitrate d'argent pendant 1,6 mn avec un débit consommant 3,8% de l'argent total utilisé et jusqu'à atteindre un pBr de 2,7.
On refroidit ensuite l'émulsion à 35[deg.]C, on lui ajoute 279 g de gélatine phtalylée dissoute dans 1 litre d'eau distillée et on la lave par coagulation. On a ainsi obtenu une émulsion de bromoiodure d'argent à 3% en mole
<EMI ID=267.1>
<EMI ID=268.1>
un indice de forme 10:1. Ces grains tabulaires représentent plus de 85% de la surface projetée du total des grains d'halogénures d'argent présents dans la couche d'émulsion.
On sensibilise l'émulsion chimiquement avec du thiocyanate de sodium, du thiosulfate de sodium et du tétrachloroaurate de potassium.
<EMI ID=269.1>
Un échantillon de cette émulsion sensibilisée chimiquement est appliqué sur un support de film en triacétate de cellulose. La couche d'émulsion obtenue comprend l'émulsion tabulaire de bromoiodure d'argent à raison par mètre carré de 1,8 g d'argent et 2,9 g de gélatine à laquelle on a ajouté un coupleur formateur de colorant magenta, la
<EMI ID=270.1>
sulfohydroquinone (1,69 g/mole d'argent) et du 4-hydroxy6-méthyl-1,3,3a,7-tétraazaindène (3,62 g/mole d'argent). COUCHE N[deg.] 2
Un deuxième échantillon de l'émulsion tabulaire de bromoiodure d'argent est sensibilisé spectralement au bleu par addition de 3 x 10 -4 mole par mole d'argent du sel de la triéthylamine de l'hydroxyde d'anhydro-5,6-diméthoxy-5-
<EMI ID=271.1>
Comme précédemment, on applique ensuite en couche cette émulsion sensibilisée spectralement, avec le même coupleur formateur de colorant magenta que dans la couche 1. On expose chaque produit pendant 1/25ème de seconde à travers une échelle de densité de 0 à 3,0 , en utilisant une source de
<EMI ID=272.1>
traite pendant 3 mn dans un révélateur chromogène du type décrit dans British Journal of Photocraphy Annual, 1979
p. 204-206.
Le produit n[deg.] 2 présente une rapidité photographique 0,42 log E plus élevée que celle du produit 1, ce qui montre la contribution de la sensibilisation dans le bleu à l'accroissement de la rapidité.
Sensibilisation d'une émulsion de chlorure d'argent à grains d'indice de forme élevé.
Une émulsion de chlorure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé est préparée de la façon suivante :
Dans un réacteur , on introduit 2,0 1 d'une solution contenant 0,63% d'un copolymère de méthacrylate de 3-thiapentyle, d'acide acrylique et d'acide 2-méthacryloyloxyéthyl-1sulfonique sous forme de sels de sodium et 0,35% d'adénine. La solution est aussi - 0,5 M en chlorure de calcium et 0,0125 M en bromure de sodium. On ajuste le pH à 2,6 , à la température de 55[deg.]C. On ajoute ensuite dans le réacteur par double jet à débits constants, une solution 2,0 M de chlorure de calcium et une solution 2,0 M de nitrate d'argent ; on réalise cette addition en 1 mn ce qui consomme 1,2% du nitrate d'argent total utilisé. On poursuit l'addition des solutions pendant 15 mn avec des débits accélérés, en multipliant les débits par 2,33 entre le début et la fin de l'opération ; on consomme ainsi 28,9% de la quantité totale du nitrate d'argent utilisée.
On maintient le pCl pendant toute la préparation à la valeur lue dans le réacteur 1 mn après le commencement de l'addition. On poursuit l'addition des solutions pendant encore 26 mn à débit constant en consommant 70% du nitrate d'argent total utilisé. On ajoute lentement une solution d'hydroxyde de sodium 0,2 M pendant le premier tiers de la précipitation pour maintenir le pH à 2,6 à 55[deg.]C. Au total, on a précipité 2,6 moles d'argent.
Les grains tabulaires de cette émulsion ont un diamètre moyen de 4,0 à 4,5 �m et une épaisseur moyenne de
<EMI ID=273.1>
environ un indice de forme moyen 15:1 et représentant au moins 80% de la surface projetée totale des grains. Ces grains tabulaires sont apparemment de forme dodécaédrique, ce qui suggère la présence d'arêtes {110} et {111}.
Cette émulsion de chlorure d'argent à grains tabulaires est séparée en quatre parties. La partie A n'est sensibilisée ni chimiquement, ni spectralement, et est appliquée sur un support de film en polyester à raison de 1,07 g d'argent de 4,3 g de gélatine par mètre carré.
La partie B est sensibilisée ainsi : On lui ajoute 1,0 mg par mole d'argent de sulfure d'or, puis on la maintient 5 mn à 65[deg.]C. L'émulsion est sensibilisée spectralement
<EMI ID=274.1>
d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro9-éthyl-5'-phényl-3,3'-di(3-sulfopropyl)oxacarbocyanine, puis on applique l'émulsion en couche comme la partie A. Les sensibilisations chimiques et spectrales sont optimales pour les sensibilisateurs utilisés.
Les parties C et D sont sensibilisées de façon optimale.A la partie C, on ajoute 0,75 mmole/mole d'argent d'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5'-phényl-3,3'-bis-
(3-sulfopropyl)oxacarbocyanine sous forme de sel de sodium
<EMI ID=275.1>
ajoute une solution à 3,0% en mole de bromure de sodium par rapport au total des halogénures, puis on chauffe
<EMI ID=276.1>
mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté, 1600 mg/mole d'argent de thiocyanate de sodium, 5 mg par mole d'argent de tétrachloroaurate de potassium et on chauffe
<EMI ID=277.1>
La partie D est sensibilisée comme la partie C, excepté qu'on utilise 10 mg/mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté.
On expose chaque couche pendant 1/50ème de seconde
<EMI ID=278.1>
puissance de 600 W puis on traite pendant 8 mn à 20[deg.]C dans un révélateur superficiel au sulfate de N-méthyl-p-aminophénol et à l'acide ascorbique. Les résultats sensitométriques sont présentés au tableau ci-dessous.
<EMI ID=279.1>
<EMI ID=280.1>
<EMI ID=281.1>
Le tableau XVII montre la rapidité supérieure des émulsions sensibilisées de façon optimale conformément à 1 ' invention .
Emulsion constituée des grains tabulaires à image latente interne
A 5,0 litres d'une solution à 0,9% de gélatine à 80[deg.]C et dont le pBr est ajusté à 1,3 avec du bromure de sodium qui contient 2,44 x 10'4 mole de germes d'ensemencement
<EMI ID=282.1>
double jet une solution 1,25 M de nitrate d'argent et une solution 1,25 M de bromure de sodium ; on réalise cette addition en 1 mn avec un débit consommant 0,1% du nitrate d'argent total utilisé dans cette précipitation. Tout en maintenant le pBr à 1,3 , on ajoute les solutions de bromure de sodium et de nitrate d'argent pendant 10,9 mn avec des débits accélérés (les débits sont multipliés par 29,4 entre le début et la fin de l'opération) ce qui consomme 17,2% du. nitrate d'argent total utilisé. En maintenant le pBr à 1,3 on ajoute une solution 5,0 M de bromure de sodium et 5,0 M de nitrate d'argent par double jet en 13,9 mn et avec des débits accélérés (les débits étant multipliés par 2,2 entre le début et la fin de l'opération) et on consomme 68,8% du nitrate d'argent total utilisé.
On ajuste ensuite le pBr à 2,8 en ajoutant en 4 mn une solution 5,0 M de nitrate d'argent ce qui consomme 11,0% du nitrate d'argent total utilisé. On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C et on ajuste le
<EMI ID=283.1>
total utilisé). Au total, on a engagé environ 4 moles de nitrate d'argent pour précipiter ces grains.
Les grains tabulaires de l'émulsion de bromoiodure
<EMI ID=284.1>
d'environ 31:1.
On sensibilise chimiquement cette émulsion de la façon suivante. A 35[deg.]C, on ajuste son pH à 4,0 et son pAg à 6,0. On ajoute ensuite, par mole d'argent, 3,0 mg de thiosulfate de sodium pentahydraté et 3,0 mg de tétra-
<EMI ID=285.1>
de gélatine à 0,4% contenant 0,20 mole d'argent del'émulsion de bromoiodure d'argent à grains tabulaires décrite
<EMI ID=286.1>
pBr à 1,6. En maintenant le pBr à cette valeur, on ajoute une solution 2,5 M de bromure de sodium et une solution
2,5 M de nitrate d'argent ; on réalise cette addition par double jet en 28 mn avec des débits accélérés (les débits étant multipliés par 6,6 entre le début et la fin de l'opération) ; on consomme ainsi 78,7% de la quantité totale
de nitrate d'argent engagée dans cette précipitation. On ajoute ensuite la solution de nitrate d'argent à débit constant pendant 9,5 mn jusqu'à obtenir un pBr de 3,0 , ce qui consomme 21,3% du nitrate d'argent total utilisé. Au total on a environ utilisé 0,8 mole de nitrate d'argent dans cette précipitation.
On refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on lui ajoute 30 g
de gélatine phtalylée et on la lave deux fois par coagulation.
On a obtenu une émulsion de bromoiodure d'argent à grains tabulaires possédant une sensibilité interne ; le
<EMI ID=287.1>
ron de 40:1. Les grains tabulaires représentent au moins
85% de la surface projetée totale des grains d'halogénures d'argent.
On sensibilise ensuite spectralement cette émulsion en lui ajoutant 502 mg/mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro 5-chloro-9-éthyl-5'-phényl-3'-(3sulfobutyl)-3-(3-sulfopropyl)-oxacarbocyanine et 144 mg
par mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro- <EMI ID=288.1>
cyanine. En outre, on ajoute à cette solution sensibilisée spectralement une solution à 3,0% en mole d'iodure par rapport à la quantité totale d'halogénures d'argent.
On applique cette émulsion tabulaire à sensibilité interne sur un support de film en polyester à raison de 2,15 g d'argent et de 10,4 g de gélatine par mètre carré. On expose pendant 1/100ème de seconde à travers une échelle de densités continue de 0 à 4,0, en intercalant un filtre Wratten 12 et en utilisant une source à lumière au tungs-
<EMI ID=289.1>
aminophénol et à l'hydroquinone contenant en outre de l'iodure de potassium. L'image négative interne présente une bonne discrimination avec une densité minimale de 0,20 et une densité maximale de 1,36.
Exemple
A. Préparation des émulsionsau bromure d'argent
Emulsion 1
A 8,0 litres d'une solution de gélatine d'os à 1,5% en masse bien agitée, et contenant 0,14 M de bromure de potassium, on ajoute par double jet et avec des débits constants une solution 1,15 M de bromure de potassium et une solution 1,0 M de nitrate d'argent. On réalise cette précipitation en 2 minutes à pBr 0,85 et à 60[deg.]C et on consomme 2,3% de l'argent total. On ajoute ensuite une solution 2,0 M de nitrate d'argent à débit constant et environ en 5 minutes, jusqu'à atteindre un pBr de 1,2 à 60[deg.]C ; on consomme ainsi 5,7% de l'argent total utilisé. Par double jet et avec des débits accélérés (multipliés par 5,6 entre le début et la fin de la précipitation), on ajoute une solution 2,3 M de bromure de potassium et une solutbn 2,0 M de nitrate d'argent.
On réalise cette addition en 25,6 mn à 60[deg.]C en réglant le pBr à 1,2 et on consomme 49,4% de l'argent total utilisé. A débit constant on ajoute une solution de nitrate d'argent 2,0 M ; on effectue cette addition en 5,4 mn à 60[deg.]C jusqu'à atteindre un pAg de 8,25, en consommant 7,7% de l'argent total utilisé. Par double jet, et à débits constants,on ajoute une solution
2,3 M de bromure de potassium et une solution 2,0 M de nitrate d'argent. On effectue cette addition en 49,4 mn et à 60[deg.]C
en réglant le pAg à 8,25 ce qui consomme 34,9% de l'argent total utilisé. Au total, on a consommé environ 11,3 moles d'argent pour la préparation de cette émulsion.
<EMI ID=290.1>
et on lui ajoute 2,2 litres d'une solution de gélatine phtalylée à 15,3% en masse. On lave l'émulsion par coagulation selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. Puis, on ajoute 1,9 litre d'une solution de gélatine d'os à 13,5% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,2 à 40[deg.]C.
Les grains tabulaires de bromure d'argent obtenus ont un diamètre moyen de 1,67 um, une épaisseur moyenne de
<EMI ID=291.1>
projetée. L'indice de forme moyen est 16,7:1.
Emulsion 2
A 6,0 litres d'une solution aqueuse bien agitée de gélatine d'os à 1,5% en masse, contenant 0,14 M de bromure de potassium, on ajoute par double jet une solution 1,15 M KBr et une solution 1,0 M de nitrate d'argent ; on effectue cette addition en 2 mn à débit constant en maintenant un
<EMI ID=292.1>
utilisé. Après 0,5 mn à pBr 0,85 à 65[deg.]C, on ajoute une solution 2,0 M de nitrate d'argent en approximativement
7,5 mn jusqu'à atteindre un pBr de 1,23 à 65[deg.]C, ce qui consomme 6,0% de l'argent total utilisé. Des solutions 2,3 M de bromure de potassium et 2,0 M de nitrate d'argent sont ajoutées en réglant le pBr à 1,23 à 65[deg.]C ; on effectue cette addition en 25,5 mn par double jet avec des débits accélérés (multipliés par 5,6 entre le début et la fin de l'addition), ce qui consomme 29,8% de l'argent total utilisé. On ajoute une solution 2,0 M de nitrate d'argent à débit constant en environ 6,5 mn jusqu'à atteindre un pAg de 8,15 à 65[deg.]C, ce qui consomme 6,4% de l'argent total utilisé. Puis, on ajoute une solution 2,3 M de bromure de potassium et une solution 2,0 M de nitrate d'argent ; on effectue cette addition en 70,8 mn par double jet avec des débits constants pAg 8,15 et à 65[deg.]C, en consommant 56,2% de l'argent total utilisé.
On a utilisé environ 10 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation de l'émulsion on la refroidit
à 40[deg.]C et on lui ajoute 1,65 litre de gélatine phtalylée
(solution à 15,3% en masse), puis on la lave deux fois par coagulation selon le procédé décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute ensuite 1,55 litre de gélatine d'os (solution à 13,3% en masse) et on ajuste
le pH à 6,5 et le pAg à 8,3 à 40[deg.]C.
Les grains tabulaires de bromure d'argent obtenus ont
<EMI ID=293.1>
occupent plus de 95% de la surface projetée.
Emulsion 3
A 8,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os
(1,5% en masse) bien agitée contenant 0,14 M de bromure de potassium, on ajoute une solution 1,15 M de KBr et une solution 1,0 M de AgN03 ; on effectue cette addition en 2 mn par double jet et avec des débits constants, en maintenant le pBr à 0,85 à 60[deg.]C, ce qui consomme 3,6% de l'argent total utilisé. On ajoute ensuite à débit constant en 5 mn une solution de 2,0 M de AgN03 jusqu'à atteindre un pBr de 1,2
à 60[deg.]C ce qui consomme 8,8% de l'argent total utilisé. Par double jet et avec des débits accélérés (multipliés par 5,6 entre le début et la fin de l'addition), on ajoute une solution 2,3 M de KBr et une solution 2,0 M de AgN03 ; on effectue cette addition en 25,5 mn en maintenant le pBr à 1,2 à
60[deg.]C, ce qui consomme 75,2% de l'argent total utilisé.
On ajoute ensuite en 5,73 mn une solution 2,0 M de AgN03 à débit constant jusqu'à atteindre un pAg de 7,8 à 60[deg.]C, ce qui consomme 12,4% de l'argent total utilisé.
On a utilisé environ 7,4 moles d'argent au total pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 40[deg.]C et on ajoute 1,4 litre de gélatine phtalylée (solution à
15,3% en masse). On lave l'émulsion par coagulation selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 919, puis on ajoute 1,3 litre d'une solution de gélatine d'os à
13,5% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,2 à
40[deg.]C.
Les grains tabulaires de bromure d'argent obtenus ont
<EMI ID=294.1>
plus de 95% de la surface projetée.
Emulsion 4
A 4,5 litres d'une solution aqueuse bien agitée de gélatine d'os (0,75% en masse), contenant 0,14 M de KBr,
on ajoute une solution 0,39 M de KBr et une solution 0,10 M de AgN03 : on effectue cette addition en 8 mn avec des débits constants en maintenant le pBr à 0,85 à 55[deg.]C, ce qui consomme 3,4% de l'argent total utilisé. L'émulsion est maintenue pendant 0,5 mn à pBr 0,85 et à 55[deg.]C, après quoi on lui ajoute une solution AgN03 2,0 M en 18 mn et à débit constant jusqu'à atteindre un pBr de 1,23 à 55[deg.]C, ce qui consomme
15,4% de l'argent total utilisé. Par double jet et avec des débits accélérés (multipliés par 5,6 entre le début et la fin de l'addition), on ajoute en 27 mn une solution KBr 2,3 M et une solution AgN03 2,0 M en maintenant le pBr à 1,23 à 55[deg.]C, ce qui consomme 64,1% de l'argent total utilisé.
On ajoute ensuite une solution 2,0 M de AgN03 à débit constant en 8 mn environ jusqu'à atteindre un pAg de 8,0 à 55[deg.]C, ce qui consomme 17,1% de l'argent total utilisé.
On a utilisé environ 4,7 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
<EMI ID=295.1>
on lui ajoute 0,85 litre de gélatine phtalylée (solution à
15,3% en masse) et on la lave deux fois par coagulation selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique
2 614 929. On ajoute ensuite 0,8 litre d'une solution de gélatine d'os à 13,3% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et
<EMI ID=296.1>
forme moyen de 26,1:1 et ils occupent plus de 95% de la surface projetée totale.
Emulsion 5
A 6,0 litres d'une solution aqueuse bien agitée de gélatine d'os à 1,5% en masse, contenant 0,14 M de KBr, on ajoute par double jet à débits constants, une solution
1,15 M de KBr et une solution 1,10 M de AgN03 ; on effectue cette addition en 16 mn en maintenant le pBr à 0,85 à 55[deg.]C, ce qui consomme 3,4% de l'argent total utilisé.On ajoute ensuite par double jet une solution 2,3 M de KBr et une solution 2,0 M de AgN03 ; on effectue cette addition en 25 mn environ, avec des débits accélérés (multipliés par 5,0 entre le début et la fin), en maintenant le pBr à 0,85 à 55[deg.]C, ce qui consomme 64,4% de l'argent total utilisé.
On ajoute à débit constant, en 15 mn environ, une solution 2,0 M de nitrate d'argent, jusqu'à ce que le pAg atteigne 8,0 à 55[deg.]C, ce qui consomme 32,2% de l'argent total utilisé.
On a utilisé au total 4,66 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
<EMI ID=297.1>
et on lui ajoute 0,85 litre d'une solution de gélatine phtalylée à 15,3% en masse, puis on la lave par coagulation selon le procédé du brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929.
On ajoute ensuite 0,8 litre d'une solution de gélatine d'os
à 13,3% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,1 à
40[deg.]C.
Les grains tabulaires de bromure d'argent obtenus ont
<EMI ID=298.1>
95% de la surface projetée totale.
Emulsion A (témoin)
A 2,2 litres d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée à 4,54% en masse, bien agitée, à pH 5,6, on ajoute par
<EMI ID=299.1>
de AgN03 ; on effectue cette addition en maintenant la tem-pérature à 70[deg.]C et le pAg à 8,3. Les solutions d'halogénure et de nitrate sont ajoutées par étapes, selon le procédé décrit à la demande de brevet allemande 2 107 118 ; on effectue l'addition en sept étapes de 4 mn, en accroissant les débits suivant la progression X, (pas d'accélération des débits), 2,3 X ; 4 X ; 6,3 X ; 9 X ; 12,3 X et 16 X ml/mn, entre le début et la fin de l'addition.
On a utilisé environ 7,0 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on ajoute 0,4 litre d'une
<EMI ID=300.1>
et on lave l'émulsion deux fois par coagulation, selon le procédé du brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute ensuite 2,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os à 10,5% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg
à 8,5 à 40[deg.]C.
Emulsion B (témoin)
A 2,0 litres d'une solution aqueuse contenant 1,25% en masse de gélatine d'os et 3,75% en masse de gélatine phtalylée, on ajoute 558 g (0,6 mole) de l'émulsion A et on agite à pH 5,8.
On ajoute ensuite par double jet une solution 3,5 M
de KBr et une solution 3,5 M de AgN03 ; on effectue cette addition à 70[deg.]C, en maintenant le pAg à 8,3. Les solutions d'halogénure et de nitrate sont ajoutées par étapes, selon le procédé décrit à la demande de brevet allemand 2 107 118 ; on effectue l'addition en sept étapes de 4 mn en accroissant les débits suivant la progression X ; 1,2 X ; 1,5 X ; 1,8 X ; 2,0 X ; 2,4 X et 2,7 X ml/mn entre le début et la fin de l'addition.
On a utilisé environ 6,4 moles d'argent en plus des grains d'ensemencement, pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on ajoute à 40[deg.]C 0,65 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée à 10% en masse et on lave l'émulsion deux fois par coagulation selon le procédé du brevet 2 614 929. On ajoute ensuite 2,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os à 10,5% en masse
<EMI ID=301.1>
Emulsion C (témoin)
A 2,0 litres d'une solution aqueuse contenant 2,8%
en masse de gélatine d'os et 2,2% en masse de gélatine phtalylée, on ajoute 1169 g (1,3 mole) de l'émulsion B et on agite à pH 5,7.
On ajoute ensuite par double jet une solution 3,5 M de
<EMI ID=302.1>
génure et de nitrate sont ajoutées par étapes selon le procédé de la demande de brevet allemand 2 107 118 ; on effectue l'addition en douze étapes de 4 mn en accroissant les débits suivant la progression X ; 1,2 X ; 1,3 X ; 1,5 X ; 1,6 X ; 1,8 X ; 1,9 X ; 2,1 X ; 2,3 X ; 2,5 X ; 2,7 X et 2,9 X ml/mn entre le début et la fin.
On a utilisé 5,7 moles d'argent, en plus des grains d'ensemencement pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on ajoute à 40[deg.]C 0,96 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée à 10% en masse et on Lave l'émulsion deux fois par coagulation selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute ensuite 2,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os à 10,5% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,5 à 40[deg.]C.
Emulsion D (témoin)
A 1,3 litre d'une solution aqueuse de gélatine d'os
(5,07% en masse) on ajoute 1395 g (1,4 mole) de l'émulsion C et on agite à pH 5,3. On ajoute ensuite par double jet, en maintenant le pAg à 8,3 à 70[deg.]C, une solution 3,5 M de KBr et une solution 3,5 de AgN03. Les solutions d'halogénure et de nitrate sont ajoutées pendant 60 mn avec des débits accélérés
(multipliés par 1,86 entre le début et la fin), ce qui consomme 89% de l'argent total utilisé. On ajoute ensuite les solutions d'halogénure et de nitrate à débit constant pendant 5 mn, ce qui consomme 11% de l'argent total utilisé.
On a utilisé environ 2,1 moles d'argent en plus des grains d'ensemencement pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on ajoute 0,70 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée (10% en masse) à
40[deg.]C et on lave l'émulsion deux fois par coagulation suivant le procédé du brevet des'Etats-Unis d'Amérique 2 614 929.
On ajoute ensuite 1,0 litre d'une solution aqueuse de gélatine d'os (10,5% en masse) et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,5 à 40[deg.]C.
Les caractéristiques physiques des émulsions à grains tabulaires et des émulsions témoins sont rassemblées au Tableau XVIII.
<EMI ID=303.1>
<EMI ID=304.1>
<EMI ID=305.1>
B. Sensibilisation des émulsions
Les émulsions AgBr à grains tabulaires et les émulsions AgBr témoins à grains octaédriques sont sensibilisées de façon optimale, chimiquement, puis spectralement dans le vert selon ce qui est précisé au Tableau XIX ci-dessous.
Les valeurs sont exprimées en mg de sensibilisateur par mole d'argent.
<EMI ID=306.1>
<EMI ID=307.1>
<EMI ID=308.1>
C. Couches d'émulsion
On applique les émulsions à grains tabulaires et les émulsions témoins en couche unique sur support de triacétate de cellulose, à raison par mètre carré de 1,07 g d'argent
et 2,15 g de gélatine. Les couches contiennent en outre, une dispersion en solvant d'un coupleur formateur d'image magenta,
<EMI ID=309.1>
antivoile,le 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3a,7-tétraazaindène
(sel de sodium), à raison de 3,6 g/mole d'argent et 3,5 g/mole d'argent de 5-sec-octadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium.
On applique une surcouche de gélatine (0,51 g/m<2>) et
on tanne avec 1 % de bis(vinylsulfonylméthyléther) par
rapport à la gélatine totale.
D. Comparaison des relations rapidité/granularité
Au moyen d'une source de lumière au tungstène de
<EMI ID=310.1>
couches pendant 1/100ème s à travers un ensemble constitué par une échelle de densités de 0 à 3,0, un filtre Wratten
N[deg.] 9 et un filtre neutre d'une densité de 1,2. On traite avec des durées différentes, échelonnées entre 1,5 mn et
6 mn à 37,7[deg.]C dans un révélateur du type décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979, page 204, (révélateur chromogène), de façon à obtenir des niveaux de voile harmonisés.
Les mesures de rapidité relative et de granularité sont faites indépendamment à 0,25 unités de densité au-dessus du voile. La variation du logarithme de la rapidité dans le vert, en fonction de la granularité rms X 10<3> est représentée à la figure 7. Le logarithme de la rapidité est égal à 100 (1-log E), où E représente l'exposition en lx.s à. une densité de 0,25 au dessus du voile. On constate que les émulsions à grains tabulaires de bromure d'argent ont une relation rapidité/granularité meilleure que celle des émulsions témoins non tabulaires.
E. Séparation de la rapidité dans le bleu et de la rapidité
dans le minus bleu
Les émulsions à grains tabulaires N[deg.] 1, 3, 4 et 5, sont comparées avec les émulsions à grains non tabulaires A, B et D, en ce qui concerne la séparation des rapidités dans le bleu et dans le minus bleu. On sensibilise les émulsions chimiquement et spectralement, de façon optimale. On les applique en couches et on les expose pendant 1/100ème s dans la région bleue du spectre en utilisant une source de lumière au tungstène de 5500[deg.]K d'une puissance de 600 watts et un ensemble constitué par une échelle de densités de 0 à 3,0 et un filtre Wratten N[deg.] 36 + 38 A. L'exposition dans le minus bleu est réalisé de la même façon mais avec un filtre Wratten N[deg.] 9 à la place du filtre Wratten N[deg.] 36 + 38 A.
Les sensibilisations chimique et spectrale ont été faites comme décrit ci-dessus.
Les échantillons sont ensuite traités de la même
façon que pour l'essai relatif à l'évaluation de la rapidité/ granularité.
Les valeurs de la rapidité relative sont mesurées
à 0,25 unité de densité au-dessus du voile. Les résultats sensitométriques sont rassemblés au tableau XX.
<EMI ID=311.1>
<EMI ID=312.1>
Les résultats du tableau XX montrent que dans le cas des émulsions AgBr à grains tabulaires, la séparation de la rapidité dans le bleu et de la rapidité dans le minus bleu est meilleure. Des émulsions AgBr à grains tabulaires d'indice de forme élevé qui ont été sensibilisées de façon optimale dans le minus bleu présentent donc une séparation de sensibilité dans le minus bleu et le bleu, meilleure que celle d'émulsions AgBr à grains non tabulaires qui ont été sensibilisées de façon optimale.
Exemples illustrant les propriétés des bromoiodures d'argent dont la distribution en iodure est uniforme
A. Préparation d'émulsions
Emulsion 1
A 30,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os à 0,8% en masse et contenant 0,10 M de KBr, bien agitée, on ajoute par double jet et à débits constants une solution
<EMI ID=313.1>
total utilisé. On ajoute ensuite 2,4 litres d'une solution à
20% en masse de gélatine phtalylée dans le réacteur et l'on agite pendant 1 mn à 75[deg.]C. On ajoute ensuite la solution de nitrate d'argent à débit constant pendant environ 5 mn
<EMI ID=314.1>
de l'argent total utilisé. Par double jet, on ajoute ensuite une solution aqueuse 1,06 M de KBr contenant en outre 0,14 M
<EMI ID=315.1>
tion avec des débits accélérés, multipliés par 2,4 entre le début et la fin de l'addition, à pBr 1,36 et à 75[deg.]C, en
50 mn jusqu'à épuisement de la solution de nitrate d'argent, ce qui consomme 92,8% de l'argent total utilisé.
On a utilisé au total environ 20 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on lui ajoute 350 g de gélatine phtalylée, on agite et on lave trois fois par coagulation selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute ensuite
2,0 litres d'une solution de gélatine d'os à 12,3% en masse
<EMI ID=316.1>
plus de 85% de la surface projetée totale des grains de bromoiodure d'argent présents dans l'émulsion.
Emulsion 2
A 7,5 litres d'une solution à 0,8% en masse de gélatine d'os bien agitée, contenant en outre 0,10 M de KBr�on ajoute par double jet une solution 1,20 M de KBr et 1,20 M de AgN03; on effectue cette addition à débit constant en 5 mn à un
<EMI ID=317.1>
utilisé. On ajoute une solution aqueuse de gélatine phtalylée
(0,7 litre , 17,1% en masse) puis on agite l'émulsion pendant 1 mn à 65[deg.]C. On ajoute ensuite une solution 1,20 M de nitrate d'argent à 65[deg.]C jusqu'à atteindre un pBr de 1,36, ce qui consomme 4,1% de l'argent total utilisé.
Par double jet, on ajoute ensuite une solution 1,06 M de KBr contenant aussi 0,14 M de KI et une solution 1,20 M de AgN03.
On effectue cette addition avec des débits accélérés multipliés par deux entre le début et la fin de l'addition, en 52 mn à pBr 1,36 et 65[deg.]C ce qui consomme 93,5% de l'argent total utilisé.
On a utilisé au total environ 5,0 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on ajuste le pH à 3,7 et on lave selon le procédé du brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute ensuite
0,5 litre d'une solution de gélatine phtalylée à 17,6% ; puis, après avoir agité pendant 5 mn on refroidit de nouveau l'émulsion à 35[deg.]C (pH 4,1) et on la lave par le même procédé que précédemment. On ajoute 0,7 litre d'une solution aqueuse <EMI ID=318.1>
de gélatine d'os à 11,4% en masse, puis on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8, 3 à 40[deg.]C.
Les grains tabulaires de bromoiodure d'argent obtenus
<EMI ID=319.1>
moyenne de 0,11 �m, un indice de forme moyen de 20:1 ; ils occupent plus de 85% de la surface projetée totale des
grains de bromoiodure d'argent présents dans l'émulsion.
Emulsion 3
A 7,5 litres d'une solution bien agitée de gélatine d'os à 0,8% en masse, contenant 0,10 M de KBr, on ajoute
une solution 1,20 M de KBr et une solution 1,20 M de AgN03 ; on effectue cette addition par double jet avec des débits constants, en 5 mn à pBr 1,0 et à 55[deg.]C, ce qui consomme 2,40% de l'argent total utilisé.
Après avoir ajouté 0,7 litre d'une solution aqueuse
de gélatine phtalylée à 17,1%, et agité pendant 1 mn à 55[deg.]C, on ajoute à débits constants une solution 1,20 M de AgN03 jusqu'à atteindre un pBr de 1,36,ce qui consomme 4,1% de l'argent total utilisé. Par double jet et avec des débits accélérés (multipliés par deux entre le début et la fin de l'addition), on ajoute en 52 mn une solution 1,06 M de KBr contenant 0,6 M de KI et une solution 1,20 M de AgN03 ; on effectue cette addition à pBr 1,36 et 55[deg.]C, ce qui consomme
93,5% de l'argent total utilisé.
On a utilisé environ 5,0 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on ajuste le pH à 3,7 et on lave selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute 0,5 litre d'une solution de gélatine phtalylée à 17,6% en masse et
après avoir agité pendant 5 mn, on refroidit à nouveau à
35[deg.]C (pH 4,1) et on lave comme précédemment. On ajoute ensuite 0,7 litre d'une solution aqueuse de gélatine d'os
à 11,4% en masse, on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,3 à
40[deg.]C.
L'émulsion de bromoiodure d'argent obtenue (88:12) comprend des grains tabulaires dont le diamètre moyen est de
<EMI ID=320.1>
forme moyen de 15,5:1 ; ces grains tabulaires occupent plus de 85% de la surface projetée totale des grains de bromoiodure d'argent présents dans l'émulsion.
Emulsion 4
A 7,5 litres d'une solution bien agitée de gélatine d'os à 0,8% en masse contenant 0,10 M de KBr, on ajoute
une solution 1,20 M de KBr et une solution 1,20 M
de AgN03. On effectue cette addition par double jet et
avec des débits constants en 2,5 mn à pBr 1,0 et à 55[deg.]C,
ce qui consomme 2,40% de la quantité totale d'argent utilisée.
On ajoute 0,7 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée à 17,1% en masse, et on agite pendant 1 mn à 55[deg.]C, puis on ajoute une solution 1,20 M de nitrate d'argent à débit constant, jusqu'à ce que le pBr atteigne 1,36 , ce qui consomme 4,1% de l'argent total utilisé.
On ajoute une solution d'halogénure contenant 1,06 M
de KBr et 0, 14 M de KI et une solution contenant 1, 20 M de AgN03. On effectue cette addition par double jet avec des débits accélérés multipliés par deux entre le début et la
fin de l'addition, en 52 mn à pBr 1,36 et à 55[deg.]C, ce qui consomme 93,5% de l'argent total utilisé.
Au total, on a utilisé environ 5,0 moles d'argent pour préparer cette émulsion.
Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 35[deg.]C, on ajuste le pH à 3,7 et on lave selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 614 929. On ajoute
0,5 litre d'une solution de gélatine phtalylée à 17,6% en masse et on redisperse l'émulsion à pH 6,0 et à 40[deg.]C.
Après avoir agité pendant 5 mn, on refroidit de nouveau l'émulsion à 35[deg.]C (pH 4,1) et on la lave comme précédemment. On ajoute 0,7 litre d'une solution aqueuse de gélatine d'os
à 11,4% en masse et on ajuste le pH à 5,5 et le pAg à 8,3 à 40[deg.]C.
L'émulsion obtenue comprend des grains tabulaires
de bromoiodure d'argent (88:12) dont le diamètre moyen est
<EMI ID=321.1>
forme moyen de 10:1. Ces grains tabulaires occupent plus de
55% de la surface projetée totale des grains de bromoiodure d'argent présents dans l'émulsion.
Emulsion A (témoin)
9 litres d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée à 1,7% en masse, contenant 0,045 M de KBr, 0,01 M de KI et 0,11 M de thiocyanate de sodium sont introduits dans un réacteur et agités. On ajuste la température à 60[deg.]C. On ajoute, par double jet, une solution 1,46 M de KBr contenant 0,147 M de KI et une solution 1,57 M de AgN03 ; on effectue cette addition en 40 mn à 60[deg.]C et avec des débits constants, ce qui consomme 4,0 moles d'argent. Environ 1 mn avant la fin de l'addition, on arrête le jet d'halogénure. Après la précipitation, on refroidit l'émulsion à 33[deg.]C et on lave deux fois selon le procédé décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique
2 614 929. On ajoute ensuite 680 ml d'une solution de gélatine
<EMI ID=322.1>
Emulsion B (témoin)
Le mode opératoire est identique à celui utilisé pour préparer l'émulsion A, excepté que la température est abaissée à 50[deg.]C et la durée totale d'addition est abaissée à 20 mn.
Emulsion C (témoin)
Le mode opératoire est identique à celui utilisé pour préparer l'émulsion A, excepté que la température est abais-
<EMI ID=323.1>
Emulsion D (témoin)
Le mode opératoire est identique à celui utilisé pour préparer l'émulsion A, excepté que la température est élevée à 75[deg.]C. La durée totale de l'addition est de 40 mn.
Les caractéristiques physiques des émulsions à grains tabulaires et des émulsions témoins sont rassemblées au Tableau XXI.
<EMI ID=324.1>
<EMI ID=325.1>
<EMI ID=326.1>
B. Formation d'images en couleurs
Les émulsions à grains tabulaires de bromoiodure d'argent et les émulsions témoins sont sensibilisées chimi-
<EMI ID=327.1>
tions fournies au Tableau XXII. Les émulsions à grains tabulaires sont sensibilisées spectralement à pAg 9,95 à
<EMI ID=328.1>
émulsions témoins sont sensibilisées spectralement après la sensibilisation chimique et sans ajuster le pAg. Toutes les valeurs de quantité de sensibilisateur sont exprimées en mg/mole d'argent.
<EMI ID=329.1>
<EMI ID=330.1>
<EMI ID=331.1>
Les différences qui apparaissent dans la sensibilisation, au tableau XXII, sont nécessaires pour obtenir la sensibilisation optimale dans chacune des émulsions. Si les émulsions témoins avaient été sensibilisées chimiquement et spectralement d'une manière identique à celle des émulsions
à grains tabulaires, leurs performances relatives ne seraient pas optimales.
Pour montrer les résultats d'une sensibilisation identique des émulsions témoins et des émulsions à grains tabulaires, des échantillons de l'émulsion 2 et de l'émulsion C, appelés ci-après émulsion 2x et émulsion Cx, sont sensibilisés chimiquement et spectralement d'une manière identique de la façon suivante : On sensibilise spectralement chaque émulsion avec 900 mg de colorant A par mole d'argent, à pAg 9,95 à 40[deg.]C ; on ajuste le pAg à 8,2 à 40[deg.]C, puis on sensibilise chimiquement pendant 20 mn à 65[deg.]C, 4,0 mg de tétrachloroaurate de potassium par mole d'argent, 12,0 mg de thiosulfate de sodium pentahydraté par mole d'argent et 100 mg
de thiocyanate de sodium par mole d'argent.
On applique séparément sur un support de film en triacétate de cellulose les émulsions à grains tabulaires et les témoins pour obtenir deux produits à une seule couche magenta, à raison de 1,07 g d'argent par mètre carré et 2,15 g de gélatine par mètre carré. Les produits contiennent aussi une dispersion, dans un solvant, d'un coupleur formateur de
<EMI ID=332.1>
(3-n-pentadécylphénoxy)-butyramido7-5-pyrazolone à raison de 0,75 g par mètre carré, un antivoile, le sel de sodium de 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3a,7-tétraazaindène à raison de 3,6 g par mole d'argent et un agent inhibant la coloration parasite, le 5-sec-octadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium à raison de 3,5 g par mole d'argent. On recouvre les couches d'une couche de gélatine (0,51 g/m<2>) et on tanne avec du bis(vinylsulfonylméthyl)éther (1,5% par rapport à la masse totale de gélatine).
<EMI ID=333.1>
1,5 mn et 6 mn pour obtenir des niveaux de voile concordants, par un révélateur chromogène du type décrit dans The British Journal of Photography Annual, 1979, pages 204 à 206.
On mesure indépendamment la granularité et la rapidité relative, pour une densité de 0,25 au dessus du voile. La figure 8 donne le logarithme de la rapidité dans le vert en fonction de la granularité RMS multipliée par 10 . Comme on peut le voir, les émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires présentent une relation rapidité/granularité supérieure à celle des émulsions témoins.
On doit particulièrement comparer la relation rapidité / granularité des émulsions 2x et Cx donnée à la figure 8. En sensibilisant les émulsions 2x et Cx, chimiquement et spectralement, d'une manière identique (contrairement aux sensibilisations chimiques et spectrales optimales obtenues individuellement dans le cas des émulsions 2 et C), on obtient, pour l'émulsion 2x (grains tabulaires) une relation rapidité/granularité encore supérieure à celle de émulsion Cx (témoin). C'est particulièrement surprenant puisque les émulsions 2x et Cx présentent des volumes moyens de grain
<EMI ID=334.1>
vement.
On compare les séparations relatives entre les rapidités dans le minus bleu et le bleu des émulsions selon l'invention et témoin. Pour cela, on expose les émulsions sensibilisées et couchées, comme indiqué précédemment, à la région bleue du spectre pendant 1/100ème de seconde à une source de lumière au tungstène de 600 W et 3000[deg.]K derrière une échelle de densités de 0 à 3,0 (plages de densité 0,15), un filtre Wratten N[deg.] 36+38A et un filtre neutre de densité 1,0. L'exposition au minus bleu a lieu de la même façon avec, cependant, l'utilisation de filtres différents
(filtre Wratten n[deg.] 9 et filtre neutre de densité 1,8). On traite les produits par un révélateur chromogène du type décrit dans The British Journal of Photography Annual, 1979,
<EMI ID=335.1>
des durées variables (1,5 mn à 6 mn). On obtient des courbes donnant la rapidité en fonction du voile et on enregistre les rapidités relatives dans le bleu et le minus bleu, pour une densité de 0,2 au-dessus du voile. Le tableau XXIII donne les résultats sensitométriques.
TABLEAU XXIII
<EMI ID=336.1>
* 30 unités de rapidité relative = 0,30 Log E
** A (rapidité) = rapidité dans le minus bleu moins
rapidité dans le bleu.
Comme le montre le tableau XXIII, les émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires présentent une séparation entre les rapidités dans le minus bleu et le
bleu et le bleu nettement supérieure à celle des émulsions témoins ayant la même composition en halogénure. Ces résultats montrent que des émulsions AgBr I à grains tabulaires d'indice de forme élevé sensibilisées d'une manière optimale présentent en général une sensibilité accrue dans la
région du spectre considérée, par rapport à celle d'émul-
<EMI ID=337.1>
optimale. Si la teneur en iodure diminue, on obtient une beaucoup plus grande séparation entre les rapidités dans
le minus bleu et le bleu, comme cela a déjà été montré dans des exemples précédents.
On compare la netteté des émulsions 1, 2 et 3 et
celle des émulsions témoins A, B, C et D. La sensibilisation, le couchage et le traitement de ces émulsions sont ceux indiqués précédemment. On obtient les fonctions de transfert de modulation pour une exposition dans le vert en exposant
<EMI ID=338.1>
seconde, à une modulation de 60% en utilisant un filtre Wratten n[deg.] 99. Après traitement, on détermine, à partir des courbes de transfert de modulation, les taux d'acutance par transfert de modulation en cascade (CMT) au grossissement utilisé pour un film de 16 mm de largeur.
L'acutance CMT pour l'exposition dans le vert des émulsions selon l'invention est comprise entre 98,6 et 93,5 :
celle des émulsions témoins est comprise entre 93,1 et 97,6. Les valeurs de l'acutance CMT dans le vert des émulsions 2 et C, qui ont des volumes par grain pratiquement similaires, sont données au tableau XXIV.
TABLEAU XXIV
<EMI ID=339.1>
C. Formation d'images argentiques
On ajuste le pH des émulsions témoins à 6,2 et le pAg
à 8,2 , à 40[deg.]C. On les sensibilise dans les conditions indiquées au tableau XXV. On les sensibilise chimiquement d'une manière optimale par addition de tétrachloroaurate
de potassium et de thiosulfate de sodium pentahydraté et
on maintient les émulsions à une température et pendant une durée indiquées au tableau XXV. �a sensibilisation spectrale a lieu en ajoutant du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-
<EMI ID=340.1>
pyl)oxacarbocyanine (colorant A) et de l'hydroxyde d'anhydro3-éthyl-9-méthyl-3'-(3-sulfobutyl)thiocarbocyanine (colorant B) en quantités indiquées au tableau XXV.
On sensibilise spectralement les émulsions à grains tabulaires par addition des colorants A et B à pAg 9,95 à
<EMI ID=341.1>
sation spectrale par addition de thiocyanate de sodium, de thiosulfate de sodium pentahydraté et de tétrachloroaurate de potassium, les conditions de température et de durée étant données au tableau XXV.
<EMI ID=342.1>
<EMI ID=343.1>
<EMI ID=344.1>
On applique les émulsions sur un support de film à raison de 4,3 g d'argent par mètre carré et 7,53 g de gélatine par mètre carré. Toutes les couches sont tannées avec de l'acide mucochlorique (1,0% en masse par rapport à la gélatine). On enduit chaque couche d'une couche de gélatine
(0,89 g/m<2>).
La méthode pour obtenir les fonctions de transfert de modulation est décrite dans Journal of Applied Photographic Engineering, 6 (1) : 1-8, 1980.
On obtient les fonctions de transfert de modulation par
<EMI ID=345.1>
60% en utilisant un filtre neutre de densité 1,2. On traite, pendant 6 mn, à 20[deg.]C, dans un révélateur au sulfate de Nméthyl-p-aminophénol et à l'hydroquinone (Révélateur Kodak D-76). Après traitement, on détermine, à partir des courbes de transfert de modulation, les taux d'acutance par transfert de modulation en cascade (CMT) au grossissement utilisé pour un film de 35 mm de largeur (voir tableau XXV).
Les résultats donnés au tableau XXV montrent clairement que l'on obtient une meilleure netteté avec un produit noir et blanc contenant une émulsion à grains tabulaires.
Pour comparer les relations rapidité/granularité des images argentiques, on expose des échantillons distincts des couches décrites précédemment, pendant 1/100ème de seconde, à une source de lumière au tungstène de 600 W et
<EMI ID=346.1>
4,0. On traite les échantillons pendant 4 mn, 6 mn et 8 mn,
à 20[deg.]C dans un révélateur au sulfate de N-méthyl-p-aminophénol et à l'hydroquinone (Révélateur Kodak D-76). On mesure les rapidités relatives pour une densité de 0,30 au-dessus du voile et on détermine la granularité semispéculaire rms
(dans le vert) pour une densité de 0,6 au-dessus du voile.
La figure 9 donne le logarithme de la rapidité en fonction de la granularité semispéculaire rms (X10 ) pour 6 mn de développement. Les relations rapidité/granularité des <EMI ID=347.1>
rieures à celles des émulsions AgBr I témoins. Avec des durées de développement de 4 mn et 8 mn, on obtient des résultats similaires. Dans les cas où les contrastes ne
sont pas concordants, les émulsions à grains tabulaires ont des contrastes plus élevés. Ceci montre que les émulsions
à grains tabulaires de contraste plus élevé ont une granularité supérieure à celle qui serait obtenue si les contrastes des émulsions étaient concordants. Ainsi, bien que la figure 9 montre que les émulsions à grains tabulaires sont <EMI ID=348.1>
où les émulsions à grains tabulaires présentent des contrastes plus élevés que ceux des émulsions témoins, toute la supériorité de leur relation rapidité/granularité ne peut être démontrée.
Exemple d'une émulsion ayant un indice de forme de 175:1
On utilise dans cet exemple une émulsion de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé. Les
<EMI ID=349.1>
d'environ 175:1. Ces grains représentent plus de 95% de la surface totale projetée des grains de bromoiodure d'argent présents.
On sensibilise chimiquement et spectralement l'émulsion
<EMI ID=350.1>
cyanate de sodium (150 mg par mole d'argent), de sel de triéthylamine de l'hydroxyde d'anhydro-5,5-dichioro-3,3'-bis-
(3-sulfopropyl)thiacyanine (850 mg par mole d'argent), de thiosulfate de sodium pentahydraté (1,50 mg par mole d'argent) et de tétrachloroaurate de potassium (0,75 mg par mole d'argent) .
On associe à l'émulsion ainsi sensibilisée un coupleur
<EMI ID=351.1>
amido)-acétanilide (0,91 g par mètre carré), du 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3a,7-tétraazaindène (3,7 g par mètre carré), et
<EMI ID=352.1>
(3,4 g par mole d'argent). On couche l'émulsion sur un support de polyester à raison de 1,35 g d'argent par mètre carré et 2,58 g de gélatine par mètre carré. On applique
sur l'émulsion une surcouche de gélatine (0,54 g/m<2>) contenant du bis(vinyl-sulfonylméthyl)éther (1,0% de la masse totale de gélatine).
On expose le produit sec, pendant 1/100ème de seconde,
à une source de lumière au tungstène de 500 W et 5500[deg.]K, derrière une échelle de densités graduée associée à un filtre neutre de densité 1,0 et un filtre Wratten 2B. On traite le produit pendant 4,5 mn à 37,8[deg.]C dans un révélateur chromogène du type décrit dans The British Journal of Photography Annual 1979, pages 204 à 206. Le produit a une densité minimale de 0,13 , une densité maximale de 1,45 et un contraste de 0,56.
REVENDICATIONS
1. Produit photographique avec au moins une couche d'émulsion comprenant des grains tabulaires d'halogénures d'argent et un milieu de dispersion, caractérisé en ce qu'au moins 50% de la surface projetée totale des grains d'halogénures d'argent est constituée de grains tabulaires sensibilisés chimiquement et spectralement, dont
<EMI ID=353.1>
de 8:1, l'indice de forme étant le rapport du diamètre à l'épaisseur du grain et le diamètre du grain étant le diamètre d'un cercle dont la surface est égale à la surface projetée du grain.
Photographic products comprising sensitized emulsions
and made up of tabular grains.
The present invention relates to photographic products with at least one silver halide emulsion layer, comprising tabular silver halide grains and a dispersing medium.
at. Speed, granularity and awareness
Silver halide photography uses radiation-sensitive emulsions, which include a dispersing medium, usually gelatin, into which microcrystals (referred to as grains) of silver halides are incorporated. sensitive to radiation. During the photographic exposure, latent image centers are formed by absorption of only a small number of quanta of radiation which make a whole grain selectively developable. It is this property that precisely gives silver halide photography its exceptional speed, compared to many other imaging means.
Continuous research continued for more than a century has improved the sensitivity of emulsions to silver halides. Various types of chemical sensitization have thus been developed, for example by means of noble metals such as gold, by means of chalcogens such as sulfur and / or selenium and by reduction sensitization. These sensitizations, used alone or in combination, make it possible to improve the sensitivity of the emulsions to silver halides. When the chemical sensitization is pushed beyond an optimal level, relatively small gains in speed are obtained, which are further accompanied by a sharp drop in image discrimination (maximum density minus minimum density). This decrease results from an increase in the haze (minimum density).
Optimal chemical sensitization therefore consists in finding the best compromise between speed, image discrimination and minimum density, for a determined photographic application.
In general, when "the silver halide emulsions are chemically sensitized, the sensitivity extension that is obtained beyond the spectral region of natural sensitivity is quite negligible. To sensitize the silver halide emulsions over the entire visible spectrum and even beyond, spectral sensitizers are used which are methine dyes. The sensitivity of the emulsion is extended from the region of natural sensitivity as a function of the concentration of spectral sensitizer dye and this up to to reach an optimum beyond which in general this sensitivity then decreases rapidly (conf. Mees, Theory of the Photographic Process, Macmillan, 1942, pp. 1067-1069).
In the range of dimensions of the silver halide grains of common photographic products, the maximum speed that can be achieved for optimal sensitization increases linearly with increasing grain size. We can consider that the number of quanta that a grain must absorb to become developable is independent of its size. However, the density that a given number of grains forms during development is directly related to the size of these grains. If the objective is to produce a maximum density of 2 for example, less is needed
<EMI ID = 1.1>
you. In total, less radiation was necessary to make a smaller number of grains developable.
Unfortunately, the density produced is concentrated on a smaller number of sites and the point variations in density are greater. The one who examines the image draws a perception which is called the grain
of the image. The objective measurement of these same variations constitutes granularity. Although the quantitative granularity measurements could have been made in different ways, the most common measurement is that known as RMS (root mean square) granularity which can be defined as the deviation-
<EMI ID = 2.1>
Once the maximum acceptable granularity has been determined for a given emulsion, the maximum speed that can be obtained with this emulsion is also determined.
From the above, it is understood that the problem is not generally to achieve maximum speed in the absolute sense, but rather to reach maximum speed with optimal awareness, while obtaining the granularity required for the case practice considered. The real improvements, as regards the sensitivity of the emulsions, are those which make it possible to improve the speed without sacrificing the granularity, or to decrease the granularity without sacrificing the speed, or which make it possible to improve both the speed and the granularity.
The usual vocabulary of technology has summarized this definition of the improvement of the sensitivity in the expression: improvement of the relation speed / granularity of an emulsion Figure 1 schematically represents a graph of the variation of speed as a function of granularity for five silver halide emulsions 1, 2, 3, 4 and 5 of the same composition which each differ in grain size, while also being sensitized, coated and treated identically. The emulsions have respectively a maximum speed and a different granularity, but there exists between these emulsions a predictable linear relationship, as the line shows
A representing the variation of the speed as a function of
granularity. All emulsions whose representative points can be aligned on line A have the same speed / granularity relationship. Emulsions including
the sensitivity is really improved, have a representative point located above the line A. For example,
emulsions 6 and 7 whose representative point is located on the speed / granularity curve B have a better speed / granularity relationship than that of any of emulsions 1 to 5. Emulsion 6 has a speed greater than that of l emulsion 1, but its granularity
is not stronger. The speed of emulsion 6 is identical to that of emulsion 2, but with a granularity
very inferior. The emulsion 7 has a speed greater than that of the emulsion 2, but its granularity is less than that of the emulsion 3 which, itself, has a speed less than that of the emulsion 7. The emulsion
8, the representative point of which is located below line A has the worst speed / granularity relationship in FIG. 1. The emulsion 8 indeed has
the highest photographic speed of all the emulsions represented, but this speed can only be achieved at the cost of a disproportionate increase
granularity.
Given the importance of the speed / granularity relationship in photography, significant efforts have been made to be able to determine this relationship in all cases quantitatively. Compare with
<EMI ID = 3.1> which differ in only one characteristic, for example the size of the silver halide grains, is normally an easy problem. We have often compared the
<EMI ID = 4.1>
5 the characteristic curves are similar. However,
quantitative comparisons of relationships between speed and scale of photographic products have not generally been carried out since such comparisons have a subjective character which becomes more pronounced
<EMI ID = 5.1>
different. In addition, quick relationship comparisons
granularity
deity /,. between photographic products forming silver images, for example, products for black and white photography, and products which form
<EMI ID = 6.1>
sensitivity. Indeed, the substances responsible for the formation of density and therefore responsible for the granularity, are of very different origin and nature. Regarding the granularity measures in the
analogue and color image formation systems, see: "Understanding Graininess and
<EMI ID = 7.1>
available from the Eastman Kodak Company, Rochester New York 14650; Zwick, "Quantitative Studies of Factors Affecting Granularity", Photographic Science and Engineering, Vol. 9, N [deg.] 3, May-June 1965; Ericson and Marchant, "RMS Granularity of Monodisperse Photographic Emulsions", Photographic Science and Engineering, Vol. 16, N [deg.] 4, July-August 1972, pp. 253-257; and Trabka "A Random-Sphere Model Dye Clouds", Photography Science and Engineering
Flight. 21, N [deg.] 4, July-August 1977, pp. 183-192.
Silver halide emulsions comprising halides other than silver bromoiodides are of limited use for photographic products which must exhibit sensitivity for shooting. U.S. Patent 3,320,069 describes a silver bromoiodide emulsion with an iodide content between 1 and
10% by mole and which has a very exceptional speed / granularity relationship for the formation of silver images (i.e. black and white images). Unless otherwise indicated, all the halide percentages are given in relation to the silver present in the emulsion, the grain or the part of grain considered. For example, a grain of silver bromoiodide containing 40% by mole of iodide comprises 60% by mole of bromide. The emulsion is sensitized to sulfur, selenium or tellurium.
The emulsion is applied in a layer on a support at a rate of 33 to
110 mg of silver per square decimeter, then it is exposed in an intensity scale sensitometer and treated with
<EMI ID = 8.1>
p-aminophenol and hydroquinone sulfate) for 5 minutes. Under these conditions, the emulsion provides a logarithm of rapidity from 280 to 400.0 on the other hand, the index calculated by subtracting the value of the granularity from the logarithm of rapidity, is between 180 and 220. Preferably, the or in combination with the sensitizer belonging to the sulfur group and the silver halides are precipitated in the presence of thiocyanate. However, if desired, this thiocyanate can be added to the silver halide at any time before washing. The use of thiocyanate during precipitation and sensitization of silver halides is described in US Patents 2,221,805, 2,222,264 'and 2,642,361. Emulsions in the United States Patent
<EMI ID = 9.1>
dity / granu / exceptional for color photography, although granularity values for dye images are not available.
In a small number of cases, it was investigated which were the highest photographic speeds that could be achieved at higher levels of granularity than those usually used. In "The
Speed
Relationship Between / and Grain Size ", The Journal of Photography Science, vol. 17, 1969, pp. 116-125, Farnell reports on work concerning speed in blue
<EMI ID = 10.1>
diameter of 0.8 (m), Farnell observes that the speed no longer increases when the grain size increases, as one would normally expect if one retains the hypothesis that the number of quanta absorbed necessary to obtain a developable grain is independent of the size of this grain; in fact, a decrease in speed as the grain size increases is indicated. Farnell attributes the decrease in sensitivity of large grains to the fact that their diameter is large compared to the average diffusion distance of electrons formed by photochemical means, and necessary to produce the latent image sites, which is limited. More light quanta must be absorbed by a large grain than by a small one in order to form a latent image site.
Another author, Tani, in "Factors Influencing Photography Sensitivity", Journal Soc. Photogr. Sci. Technol. Japan, vol. 43, N [deg.] 6, 1980 pp. 335-346, formula
the same conclusions as Farnell and continue the discussion concerning the reduction in sensitivity of large silver halide grains by relating it to other causes linked to the presence of dyes used for spectral sensitization. According to Tani, the sensitivity of a spectrally sensitized emulsion also depends (1) on the relative quantum yield of spectral sensitization,
(2) desensitization due to dyes and (3) absorption of light caused by dyes. Tani observes that the parameter (1) is very close to unity and is therefore not likely in practice to be further improved. Tani also indicates that the absorption of light by grains covered by dye molecules is proportional to the volume of the grain when the grain is exposed to blue light and proportional to
the grain surface when the grain is exposed to light from the blue minus. Thus, the importance of the increase in sensitivity in the blue minus is generally lower than the increase in sensitivity in the blue when the grain size of the emulsion increases. If one tries to increase the absorption of light simply by increasing the quantity of dye covering the grain, this does not necessarily lead to an increase in sensitivity because of the desensitization caused by the dye as and when the quantity of the latter increases. The desensitization is attributed more to a less good formation of the latent image than to a decrease in the formation of the electrons generated by photochemical way. Tani suggests that one possibility, to improve the relationship
<EMI ID = 11.1>
size, would be to prepare heart and shell emulsions in order to avoid desensitization. (The internal doping of silver halide grains in order to allow the use of quantities of dyes which would otherwise cause a desensitizing effect, is described in US Patent 3,979,213).
b. Sharpness
Granularity, because of its relationship to speed, is often a point on which the discussion regarding image quality focuses; however, the issue of image clarity can be considered independently. Some factors that influence image clarity, such as lateral scattering caused by image forming products during processing, are related to image forming products and processing more than the silver halide grains themselves. However, since they scatter light, the silver halide grains also have a direct influence on the sharpness at the time of the photographic exposure. We know for example, that with silver halide grains whose diameter is between 0.2 and 0.6 m m, the diffusion of visible light is maximum.
The decrease in sharpness of an image caused by light scattering generally increases as the thickness of the silver halide emulsion layer increases. The explanation of this phenomenon illustrated by the diagram in fig. 2, is as follows. If a light photon 1 is deflected at a point 2 by a grain of silver halide at an angle 0 measured with respect to the direction of its original path and if this photon is then absorbed by a second grain of halide money, at point 3,
<EMI ID = 12.1>
the photon recording of the photon undergoes a lateral displacement 2x. So we understand that bigger
<EMI ID = 13.1>
of silver in a photographic product, the greater the risk of a reduction in image clarity by scattering of light. Of course, Figure 2 is a block diagram showing the phenomenon in a very simple case; in practice, a photon undergoing the reflection of several grains successively before being actually absorbed, it is necessary to use statistical methods to predict what may be its final point of absorption.
In the case of products for color photography, containing at least three layers of superimposed silver halide emulsion, the risk of loss of image clarity is increased since the silver halide grains are distributed over the minus three layer thicknesses. In certain cases, the displacement resulting from this thickness is further increased by the presence of additional elements, i.e., substances which contribute to increasing the thickness of the emulsion layers themselves, for example when dye image-forming substances are incorporated into the emulsion layers, that is, additional layers interposed between the silver halide emulsion layers, which also contribute to increasing the deviation due to the thickness;
such additional layers are, for example, the separate layers adjacent to the emulsion layers containing the substances for consuming the oxidized developer or the dye image-forming substances. In addition, in color photography products, there are at least three superimposed elements each containing at least one layer of silver halide emulsion. This characteristic constitutes an important cause of loss of image clarity by scattering of light. Since the diffusion phenomena caused by the different layers of superimposed emulsions being added to each other, the emulsion layers furthest from the exposure source can exhibit particularly significant decreases in sharpness.
U.S. Patent 3,402,046 describes a means for obtaining clear, crisp images in the green-sensitive emulsion layer of a product for color photography. In such a product, the green-sensitive emulsion layer is placed under the blue-sensitive emulsion layer and this respective arrangement of the two layers is responsible for a loss of sharpness in the green-sensitive layer. According to US Patent 3,402,046, it is proposed to reduce the scattering of light by using, in the upper emulsion layer sensitive to blue, grains of halides
<EMI ID = 14.1>
for the grain diameter resulting in maximum diffusion.
vs. Separation of velocities in blue and minus
blue
The natural sensitivity of the silver bromide and silver bromoiodide emulsions in the blue part of the
spectrum is sufficient to allow these emulsions to record blue light without the aid of spectral sensitization in blue. When these emulsions are used to record exposures to green and / or red light (blue minus), they are spectrally sensitized
Consequently. Regarding black photography
and white and monochromatic (chromogenic) photography,
orthochromatic or panchromatic awareness which
the result is advantageous.
With regard to color photography, advantage is taken advantage of the natural sensitivity of silver bromide and silver bromoiodide for emulsions
used to record blue light. However, when these silver halides are used in the emulsion layers intended to record the light of the green and red parts of the spectrum, the natural sensitivity in blue becomes a drawback. Indeed, in these emulsion layers, the
<EMI ID = 15.1>
or with blue light and red light, will alter the hue of the color image that we are trying to reproduce.
In the design of products for color photography using silver bromide or silver bromoiodide emulsions, the question of color alteration can be analyzed in two different ways. The first way is to consider the difference between the speed in the blue of the emulsion layers recording
the green or the red and the respective rapidities in the green or the red of these same emulsion layers. The second way to approach the problem is to consider the difference between the speed in blue of each emulsion layer recording blue and the speed in blue of the corresponding emulsion layers recording green or red. In general, to obtain a product intended for color photography, capable of recording exactly color images by exposure to daylight (i.e. at 55000K), it is necessary to provide a difference of approximately 1.0 log E between the speed in blue of each emulsion layer recording blue and the speed in blue of the corresponding emulsion layers recording green or red.
It is known that such speed differences cannot be achieved with silver bromide or silver bromoiodide emulsions, unless they are used in combination with one or more known means for reducing the color alteration. . And even in this case, we are not always able to obtain a product in which the velocities are separated by a difference of one
<EMI ID = 16.1>
speed could be obtained, a further increase in the separation between the speeds in blue and the blue minus will correlatively obtain a decrease in the recording of blue by the layers to record the blue minus.
By far the most common way to reduce the effects of exposure to blue emulsion layers
silver bromide and silver bromoiodide spectrally sensitized for red and green, i.e.
in fact to decrease their speed in the blue, consists
to have emulsion layers behind a yellow wire layer, that is to say a blue absorbing layer.
Yellow filter dyes or yellow colloidal silver are generally used interchangeably for this purpose. In a typical multi-layer product for color photography, all of the emulsion layers are made of bromide or silver bromoiodide. The emulsion layers intended to record the green and the red, are placed behind a yellow filter, while the layer
<EMI ID = 17.1>
very blue light are arranged in front of the filter layer.
Such an arrangement has a number of drawbacks which are well known. pi the exposure to blue light of the emulsion layers recording green and red is reduced to a tolerable level, the use of the yellow filter imposes an order in the arrangement of the layers which is not ideal. The emulsion layers recording green and red receive light which has already passed through both the blue sensitive emulsion layer and the yellow filter. This light has undergone a certain diffusion and, consequently, the sharpness of the image is affected.
Since the emulsion layer recording blue provides by far the recording which contributes the least to the visual impression, the fact that this layer is arranged so as to be closest to the source of exposure does not constitute for image clarity a factor as favorable as that which could be obtained by placing in the same place the emulsion layers sensitive to red or green. In addition, the yellow filter is itself imperfect and in fact absorbs a small part of the green light in the spectrum, which results in a loss of speed in the green. The substance used to constitute the yellow filter, in particular if this substance is yellow colloidal silver, increases the cost of the products and makes it necessary to replace treatment solutions more frequently, in particular the solutions
bleaching and bleaching-fixing.
Separating in a photographic product the emulsion layer (s) sensitive to blue and the emulsion layers sensitive to red or green by inserting a yellow filter, has the additional disadvantage of causing a reduction in the speed of the layer d emulsion sensitive to blue. This is due to the fact that the yellow filter layer absorbs the blue light which passes through the blue-sensitive emulsion layer (s), while in the absence of the yellow filter layer, this blue light would be reflected
and would enhance exposure. One way to increase the speed is to move the yellow filter layer so that it is not placed immediately under the blue-sensitive emulsion layer. Such a means is described in English patent 1,560,963; However, this patent recognizes that the improvement of the speed in the blue is effectively obtained, but at the cost of an imbalance in the reproduction of the colors in the emulsion layers sensitized to the green and to the red which are arranged on the filter layer. yellow.
Various ways have been suggested to eliminate the use of yellow filters; each proposed solution has its own drawbacks. US Patent 2,344,084 proposes to have a layer of silver chloride or silver chlorobromide spectrally sensitized for green or red in the position closest to the source of exposure, being given that the natural sensitivity of these silver halides in blue
is negligible. Since the natural sensitivity of silver bromide in blue is high, it is not used in the emulsion layer closest to the source of exposure, but forms an underlying emulsion layer intended to record the blue light.
According to the patents of the United States of America 2 388 859 and 2 456 954, it is proposed to eliminate the contamination due to blue light in the emulsion layers recording
green and red by giving these layers a sensitivity 50 times and 10 times lower respectively than that of the emulsion layer recording blue. On these emulsion layers, there is the yellow filter layer, so as to adjust the sensitivities of the emulsion layers recording blue, green and red for the blue, green and red lights respectively and to increase the separation of the velocities in the blue and the blue minus of the emulsion layers recording the blue minus.
This means allows the emulsion layers to be applied in any order, but its disadvantage is that it requires the presence of a yellow filter; it also has other drawbacks. In order to obtain, without the use of a yellow filter, differences in sensitivity between the layers recording the blue and the blue minus, according to the teachings of the patents of the United States of America 2 388 859 and 2 456 954, grains are used. silver bromide or larger silver bromide in the blue recording emulsion layer.
But if we try to obtain the desired differences in sensitivity, only by playing on the differences in grain size, we are led to use emulsion layers sensitive to blue with excessive grain and / or layers of emulsion recording the blue minus whose grain size is too small and which are
therefore relatively slow. To remedy this difficulty, it is known that the proportion of iodide in the grains of the layer registering blue can be increased; this way you can increase the sensitivity in blue without increasing the grain size. But then again, if the goal is to get layers
an emulsion recording the blue minus, which have / photographic speed exceeding a very average level, obtaining a layer of emulsion recording the blue, whose speed would be at least ten times greater, is not pos- sible while maintaining an acceptable grain level, even
increasing the percentage of iodide in the emulsion layer recording the blue.
Yellow filters, although they are used to decrease the proportion of blue light reaching the underlying emulsion layers, do not in any way eliminate the transmission of blue light. Thus, even in the case where yellow filters are used, one can hope for further improvements by better separation of the sensitivities in the blue and the blue minus of the bromide emulsion and silver bromoiodide layers intended to record. the blue minus of the spectrum.
As indicated in US Patent 2,344,084, silver chloride and chlorobromide can be used in layers recording the blue minus of a product for color photography without requiring protection a yellow filter; however, it should be understood that these emulsions also absorb blue radiation, even if this absorption is less than that of other emulsions. In certain applications, this absorption of the blue part of the spectrum (often designated by the term "absorption tail") by emulsions containing silver chloride can constitute a drawback, even if it does not exceed a low level. For example, if for a shooting, it is desired to use with adequate speed, a photographic product comprising an emulsion layer
with silver chloride, by exposing to radiation not belonging to the blue part of the spectrum, that is to say a green, red or infrared radiation and if then the photographic product is treated in the presence of blue light, the emulsion layers may have a natural sensitivity in the blue sufficient for this treatment to
a
light causes in the background / increased density or haze. The blue sensitivity of a chloride-containing emulsion represents a small part of the sensitivity to radiation used during exposure; but the duration of the exposure to light during the treatment is considerably longer and as a result, a decrease in the sensitivity in blue of the silver chloride and chlorobromide emulsions compared to their sensitivity in another region of the spectrum. can also be beneficial.
d. Tabular silver halide grains Different grain patterns, regular and irregular, have been observed in photographic silver halide emulsions. Regular grains are often cubic or octahedral in shape. The grain edges can be rounded due to ripening effects and, in the presence of strong ripening agents such as ammonia., The grains can even be spherical or have the form of thick, almost spherical tablets, as is described for example in the patent of the United States of America
3,894,871 and by Zelikman and Levi in "Making and Coating Photography Emulsions", Focal Press, 1964, pp. 221-223. Stick-shaped or tabular-shaped grains have frequently been observed in varying proportions associated with grains of other shapes, especially when pAg
(ie the negative logarithm of the silver ion concentration) of the emulsions was modified during precipitation, as is the case, for example, in single-jet precipitation processes.
Tabular silver bromide grains have been the subject of numerous studies, but the grains thus studied were often large grains without photographic utility. What, in the present description, is understood to be a tabular grain is a grain delimited by two parallel or practically parallel crystalline faces which each have a significantly larger surface than any other face of the crystal constituting the grain. The shape index, i.e. the ratio of the diameter to the thickness of a tabular grain, is therefore clearly greater than 1: 1.
Tabular-grain silver bromide emulsions of high shape index have been described by De Cugnac and Chateau in "Evolution of the Morphology of Silver Bromide Crystals During Physical Ripening", Science and Photographic Industries Vol. 33, N [deg.] 2 (1962), pp. 121-125.
From 1937 until around the 1950s, the Eastman Kodak Company sold a film for radiography called "Duplitized" and whose reference was "No Screen X-ray
Code 5133 ". This product included on each side of a film support a sulfur-sensitized silver bromide emulsion. Since the emulsions were intended for direct exposure to X-rays, they were not spectrally sensitized. were tabular and had an average shape index of 5 to 7: 1 and these tabular grains represented more than 50% of the projected surface, while the non-tabular grains represented more than 25% of the projected surface. several times, we find that in the emulsion where the shape index is the most
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7: 1. Other reproductions of these emulsions have provided
thicker, smaller-diameter beans that have a lower average shape index.
None of the tabular grain emulsions of silver bromoiodide described in the prior art actually have a high average shape index. The question of tabular grains of silver bromoiodide is discussed
by Duffin, Photographie Emulsion Chemistry, Focal Press, 1966, pp. 66-72 and by Trivelli and Smith, in "The Effect of Silver Iodide Upon The Structure of Bromo-Iodide Precipitation Series", in The Photography Journal, Vol. LXXX,
July 1940, pp. 285-288. According to Trivelli and Smith, a marked decrease in grain size and shape index is observed as iodide is introduced.
Gutoff, in "Nucleation and Growth Rates During the Precipitation of Silver Halide Photography Emulsions", Photography Sciences and Engineering Vol. 14, N [deg.] 4, JulyAugust 1970, pp. 248-257, describes the preparation of bromide and silver bromoiodide emulsions by a single jet process using a continuous precipitation apparatus.
Methods for preparing emulsions consisting mainly of silver halides in the form of tabular grains have recently been described in publications. U.S. Patent 4,063,951 describes the formation of limited tabular silver halide crystals
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U.S. Patent 4,067,739 describes the preparation of silver halide emulsions consisting of
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: Crystals are formed by first preparing seeds for the crystalline sowing which is then grown by Ostwald naturation in the presence of a silver halide solvent and the growth of the grains is completed without renucléa: ion or Ostwald maturation by controlling the pBr (legislative logarithm of the bromide ion concentration). United States patents 4,150,994, 4,184,877 and 4,184,878, as well as English patent 1,570,581 and German patent application publications 2,905,655 and 2,921,077 relate to grain formation. octahedral twinned silver halides of octahedral form from seed seed crystals with an iodide content of at least <EMI ID = 21.1>
, 'increase in covering power and it is indicated that the emulsions obtained are useful for black and white and color street shooting films. According to United States patent 4,063,951, the upper limit of the shape index of these tabular grains is 7: 1;
but, according to the very low shape indices obtained in the examples (2: 1), this upper limit of 7: 1 appears to be overestimated. It is clear, as shown in the reproduction
examples and review of published photomicrographs.
that the grain shape indices obtained according to the above references are also less than 7: 1. The
Japanese patent application 142,329, published on November 6, 1980, apparently incorporates the same elements as those of the patent
from the United States of America 4,150,994, although not limited to the use of crystal seed seeds of silver iodide.
The subject of the present invention is a photographic product with at least one layer of silver halide emulsion comprising tabular silver halide grains and a dispersion medium. These photographic products make it possible to obtain an improved sharpness with at the same time
time a better separation of the velocities between the
regions of the spectrum where the silver halide grains
have a natural sensitivity and the regions of the spectrum in which these grains have been spectrally sensitized. A remarkable increase in speed is also obtained when these grains are sensitized in the region of the spectrum.
where they have their natural sensitivity. According to a mode
of preferred embodiment, these products also have a better speed / granularity relationship.
The photographic products according to the invention are characterized in that the tabular grains of silver halides which they contain are chemically sensitized
and spectrally and have a thickness of less than 0.5 µm,
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greater than 8: 1 and represent at least 50% of the total projected area of the silver halide grains.
The shape index is the ratio of the grain diameter
0 on the grain thickness and the grain diameter is the diameter of the circle whose surface is equal to the projected surface of the grain.
The present invention provides significant advantages over the prior art. Sharpness of photographic images can be improved
by means of the photographic products of the present invention, in particular if grains of large average diameter are used. When they are sensitized spectrally outside the part of the spectrum where they have their natural sensitivity, the emulsions used according to the present invention exhibit a clear separation between the sensitivity in the blue region of the spectrum where they have their natural sensitivity and the sensitivity in the spectral awareness region.
The silver bromide and silver bromoiodide sensitized emulsions for blue minus used according to the present invention are much less sensitive to blue light than to blue minus light and do not require any filter protection to obtain recordings. blue minus when exposed with neutral light, for example with daylight to
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and in particular the silver bromide and silver bromide emulsions have an improved speed / granularity relationship, compared with that of known tabular grain emulsions and by comparison with the best speed / granularity relationships obtained so far. general with silver halide emulsions of the same composition. With the silver bromide and silver bromoiodide emulsions of the present invention, very large increases in speed can still be achieved.
blue by comparison with the natural sensitivity in blue, provided that spectral sensitizers are used for blue.
The emulsions according to the present invention are also useful for producing radiographic products carrying a layer on each face of a support transparent to radiation, and in which the exposure of each layer is controlled through the support. If one compares radiographic products comprising emulsions according to the invention with similar radiographic products but produced with conventional emulsions, it is found that this parasitic exposure through the support can be reduced thanks to the use of emulsions according to invention and with lower silver titles.
Photographic products according to the invention in the form of elements for image transfer photography make it possible to obtain better photographic speed as a function of a given silver grade (the silver grade is the quantity of halide of silver per unit area of layer), faster access to the visible transferred image and better contrast of the transferred image for a shorter development time.
Figures 1, 5 and 6 are graphs showing variations in speed as a function of granularity.
Figures 2 and 4 are diagrams relating to light scattering phenomena and, Figure 3 is a photomicrograph of an emulsion consisting of tabular grains having a high shape index.
at. Tabular emulsions and preparation of these emulsions According to the present invention, the term "high shape index" has the following meaning: it applies to silver halide grains the thickness of which is less than 0.5%. 65533; m (less than 0.3 dans m in certain preferred embodiments) and whose diameter is at least
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at 8: 1 and they represent at least 50% of the total projected area of the silver halide grains.
The preferred silver halide tabular grains according to the present invention are those whose thickness is
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medium is greater than 12: 1 and preferably 20: 1. Preferably, the silver halide grains which have the characteristics of diameter and thickness indicated above represent at least 70% and preferably at least
90% of the total projected surface of the silver halide grains.
The thinner the tabular grains representing a given percentage of the projected surface, the higher the average shape index of the emulsion. In general, the thickness
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in photographic films by image transfer, it may be desirable to use thicker tabular grains
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use average grain thicknesses up to 0.5 à m when recording blue light. However, to obtain high shape indices without excessively increasing the grain diameter, it is considered that normally the average thickness of the tabular grains according to
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Slowly demonstrated by methods well known in the art. As indicated, the expression "index ie shape" designates the ratio of the diameter of the grain to the thickness of this grain. The term "diameter" itself is defined: as the diameter of a circle having an area equal to the projected area of the grain as it appears on a photomicrograph or on an electron micrograph of the sample d 'emulsion. From the shadows cast by an electron microscopy image of an emulsion, it is possible to determine the thickness and diameter of each grain and to identify those of the tabular grains whose
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data, the shape index of each of these tabular grains can be calculated and the shape indices of all the tabular grains of the sample whose thickness is less
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which is the average shape index. According to this definition, the average shape index is the average of the shape indices of each grain. In practice, it is generally easier to obtain an average thickness and an average diameter of the tabular grains having a thickness of less
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the ratio of these two means. Whatever the evaluation method chosen, and taking into account the tolerances of the particle size measurements, the values obtained for the average shape index do not differ significantly.
One can add up the projected surfaces of the tabular grains of silver halides which satisfy the conditions of thickness and diameter then separately, one can add up the surfaces of the other grains of silver halides of the photomicrography; from these two respective sums, one can obtain the percentage of the total projected surface occupied by the tabular grains of silver halides whose thickness and diameter satisfy the conditions expressed above.
For the above assessments, a reference tabular grain was chosen; this grain has a thickness of less
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thin tabular grains of thicker tabular grains with inferior photographic characteristics
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reference given that for smaller diameters, it is not always possible to distinguish the grains which are tabular from those which are not.
The term "projected area" is used in the same sense as the terms "projective area" or "projection area", commonly used in the art (see for example James & Higgins, Fundamentals of Photography Theory, Morgan & Morgan New-York , p. 15) FIG. 3 represents a typical photomicrography of an emulsion according to the present invention which has been chosen to illustrate the various grains which may be present. The grain 101 constitutes an example of a tabular grain whose thickness and diameter meet the conditions expressed above. It is clear that the vast majority of the grains present on the photograph in FIG. 1 are tabular grains whose thickness and diameter meet these conditions. The average shape index of these grains is
18: 1.
But, in this photomicrography, we also note the presence of a small number of grains whose thickness and diameter do not meet the above conditions. Grain 103, for example, is an example of grain that <EMI ID = 34.1>
Grain 105 is an example of a fine grain that does not meet the requirements for the diameter. The grain 107 is a thick tabular grain which fulfills the condition concerning the diameter, but does not fulfill the condition concerning the thickness. Depending on the conditions of the emulsion preparation, which will be examined in more detail below, secondary populations of non-tabular grains, fine grains or thick tabular grains may be present alongside the grains having the desired characteristics. It is also possible that other non-tabular grains, for example in the form of sticks, are
<EMI ID = 35.1> also present. We generally seek to obtain a maximum of tabular grains satisfying the relative conditions
thickness and diameter; however, the presence of these secondary grain populations does not leave an emulsion outside the scope of the present invention from the moment when this emulsion has a high shape index as defined above.
A preferred embodiment of the present invention, which achieves many of the benefits observed, is the use of high form index silver bromoiodide emulsions. Such emulsions are not mentioned in the prior art. They can be prepared as follows. A dispersion medium is introduced into a reactor which is conventional for the precipitation of silver halides, equipped with an appropriate stirring device. In general, the dispersion medium thus initially introduced into the reactor represents at least about 10% and preferably from 20 to 80% of the total mass
dispersion medium which will be present in the silver bromoiodide emulsion at the end of the precipitation. The dispersion medium can be removed from the reactor by ultrafiltra-
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according to the indications of the Belgian patent 886,645 and the French patent 2,471,620; however, the volume of dispersion medium present at the start in the reactor can be equal to or even slightly greater than the volume of the silver bromoiodide emulsion which will be in the reactor at the end of the precipitation of the grains. Preferably, the dispersion medium introduced at the start consists of water or of a dispersion of peptizer in water possibly containing-
ripening agents and / or
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metal, described in more detail below. When a peptizing agent is present at the start, its concentration represents at least 10% and preferably at least 20% of the total peptizing agent present at the end of the precipitation of silver bromoiodide. An additional quantity of the dispersion medium is added to the reactor with the silver salt and the halides and optionally by means of a separate jet. Usually, the proportion of dispersing medium is adjusted, in particular in order to increase the proportion of peptizing agent, once the addition of the salts is complete.
A small part, generally less than 10% by mass of the bromide used to form grains of silver bromoiodide, is present at the start in the reactor to adjust the concentration of bromide ions at the beginning of the precipitation of silver bromoiodide. In addition, at the start of precipitation, the dispersion medium contained in
the reactor should in principle not contain iodide ions; in fact, the presence of iodide ions before the introduction of silver salt and bromide promotes the formation of thick grains which are not tabular. When in
the present description, it is indicated that the reactor does not in principle contain iodide ions, this means, with regard to the ingredients present in the reactor, that if the iodide ions are present in the reactor, their concentration relative to the bromide ions is insufficient to cause precipitation of a distinct phase of silver iodide. This is why, in practice, it is preferred to maintain the iodide concentration in the reactor below 0.5 mol% relative to the total amount of halides present in the reactor before the introduction of the silver salt. If the pBr of the dispersion medium is initially too high, the tabular grains of silver bromoiodide produced will be comparatively thick and therefore have a low shape index. So we watch
maintaining the initial pBr of the reactor at a value equal to or less than 1.6 and preferably less than 1.5. On the other hand, if the pBr is too low, this promotes the formation of silver bromoiodide grains which are not tabular; this is why it is necessary to maintain the pBr equal to or greater than 0.6 and preferably greater than 1.1. Recall that pBr is the negative logarithm of the concen-
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are respectively defined in the same way for the concentrations of hydrogen, chloride, iodide and silver ions.
During precipitation the silver salts, bromide and iodide are added to the reactor according to well known techniques. In general, a solution of a soluble silver salt, for example a solution of silver nitrate, is introduced into the reactor, together with solutions of bromide and iodide. Bromide and iodide are also introduced in the form of an aqueous solution of one or more ammonium or alkali metal salts, for example sodium or potassium, or alkaline earth metal salts, for example magnesium or calcium. The silver salt, at least initially, is introduced into the reactor by a separate jet from that of the iodide. The iodide and bromide can be added to the reactor separately or as a mixture.
When a silver salt is introduced into the reactor, the nucleation phase of the grain formation process is started. We form a population of germs capable of constituting precipitation sites for arom bromide.
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silver salt, bromide and iodide salt continues to be added.
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existing germs constitutes the growth phase of grain formation. The shape index of the tabular grains formed according to the present invention is less influenced by the concentration of iodide and bromide during the growth phase than during the nucleation phase. This is why during the growth phase, it is possible to increase the latitude for fixing the pBr so as to have, during the introduction of the salts un.pBr of between approximately 0.6 and 2.2 and preferably between 0 , 8 and 1.6. This latter interval is particularly preferred when the rate of germ formation continues appreciably during the introduction of the salts, as is the case in the preparation of emulsions with high polydispersity. If the pBr rises
above 2.2 during the growth of the tabular grains, this leads to the formation of thicker grains, but there is in many cases a tolerance which makes it possible to still obtain shape indices greater than 8: 1.
A variant for the introduction of silver salts,
to introduce bromide and iodide
at the start or in the growth phase, in the form of fine grains of silver halides suspended in a dispersion medium. The diameter of the grains is such that their maturation of Ostwald on larger seeds is possible as soon as they are introduced into the reactor, if such seeds are present. The maximum useful grain diameter depends on the specific conditions prevailing in the reactor, for example the temperature and the presence of a solubilizing or maturing agent. It is thus possible to introduce grains of silver bromide, of silver iodide and / or of silver bromide; since bromide and / or iodide preferentially precipitates over chloride, it is also possible to use grains of silver chlorobromide and silver chlorobromoiodide; these silver halide grains are preferably very small, that is to say
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Subject to the conditions relating to pBr set out above, the concentration and the flow rate of the jets of bromide silver salts and of iodide can be produced in suitable conventional forms. The silver salts and the halides are preferably introduced at a concentration of between 0.1 and 5 moles per liter, although wider intervals can be envisaged ranging from 0.01 mole per liter to saturation. The preferred precipitation techniques are those which allow the shortest precipitation times to be obtained by increasing the quantities of silver salts and halide introduced during precipitation. This increase can be obtained
by increasing either the flow rate or the concentration of the salt jets. We prefer to increase the flow rate of the jets, but
by keeping it below a threshold from which the formation of new germs would be favored, that is to say from which there would be a renenucleation according to the indications given to the patents of the United States of America 3,672,900, 3,650,757, 4,242,445, as well as the publication of the German patent application 2,107,118, the European patent application 80102242 and by Wey in Photographie Science
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In the growth stage, relatively monodispersed populations of tabular grains of silver halide can be obtained. Emulsions with coefficients of variation of less than about 30% can be prepared. Remember that the coefficient of variation is the standard deviation of the grain diameter multiplied by one hundred and divided by the average grain diameter. If deliberately promoting renucleation during the growth phase, it is of course possible to form polydispersed emulsions whose coefficient of variation is significantly higher.
The concentration of iodide in the silver bromoiodide emulsions according to the present invention can be controlled by acting on the introduction of iodide. Any conventional iodide concentration can be used. Even very low concentrations, for example as low as 0.5 mole percent, may be known to be advantageous. Preferably, the emulsions according to the invention contain approximately at least 0.1 mol% of iodide. Iodide
<EMI ID = 43.1> limit of solubility of silver iodide in silver bromide at the grain formation temperature. Thus, for precipitation temperatures of 90 [deg.] C, the concentration of silver iodide can reach 40 mol% in the tabular grains of silver bromoiodide. In practice, the precipitation temperature can be lowered almost to room temperature, i.e. up to 30 [deg.] C, but in general, it is preferred to carry out precipitation at
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in photographic applications, the maximum iodide concentration is limited to about 20% and preferably does not exceed about 15%.
The respective amounts of iodide and bromide introduced into the reactor during precipitation can be maintained in a fixed ratio, so as to obtain tabular grains of silver bromoiodide whose iodide concentration has a uniform profile, but it is possible to do vary this profile to obtain various photographic effects. Special advantages can be obtained by increasing the proportion of iodide in an annular or peripheral region of the silver bromoiodide grains with a high shape index; this means that in these regions of the tabular grain, the iodide concentration is higher than it is in the center of the grain.
The iodide concentration in the center of the grain can be between 0 and 5 mol% and, at least in a peripheral annular region, the iodide concentration can go up to the solubility limit of silver iodide in silver bromide; preferably the iodide concentration can reach up to
20% by mole, and optimally up to approximately 15% by mole. In this annular region.
A variant consists in stopping the addition of iodide from the addition of bromide and iodide before stopping the addition of silver salt, so that the excess of halides reacts with the salt of silver. As a result, a shell of silver bromide is formed on the tabular grains of silver bromoiodide. It is therefore clear that the tabular grains of silver bromoiodide according to the invention can have uniform or variable iodide concentration profiles and that this variation can be controlled if desired to favor a higher iodide concentration either at
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silver bromoiodide laires. or on this surface.
The preparation of silver tabular grain bromoiodide emulsions of high shape index has been described with reference to a process providing emulsions which are neutral or non-ammoniacal; but the present invention is not limited to this particular process. Another method is an improvement on that described in US patent 4,150,994, as well as in the publications of German applications 2,985,655 and 2,921,077. In a preferred form, the concentration of silver iodide is lowered in the reactor below 0.05 mole per liter and the maximum diameter of the silver iodide grains initially
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Tabular-grain silver bromide emulsions of high form index without iodide can be prepared by the method described in detail above modified
do not use iodide.
High bromide tabular grain silver bromide emulsions can also be prepared according to a method based on the indications given by De Cugnac and Chateau in the publication cited above.
High shape index silver bromide emulsions consisting of square and rectangular grains can be prepared by a method of using cubic shaped seed grains with an indentation
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seed grains between 5.0 and 8.0, the emulsion is matured in the absence of a complexing agent of the silver ion other than the halides, so as to form tabular grains of bromide silver with an average shape index of at least 8: 1. The examples below provide other methods of preparing bromide emulsions.
silver with tabular grains of high form index without iodide.
Some of the advantages of the present invention, notably the sharpness and the advantages relating to radiographic applications and image transfer processes, are independent of the halide composition of tabular grain emulsions with a high shape index.
The variety of emulsions which can be used according to the invention can be illustrated by the fact that tabular grains of silver chloride can be prepared, the interior of which contains practically neither silver iodide nor silver bromide. To this end, a process is implemented
double-jet precipitation method according to which chloride and a silver salt are introduced at the same time into a reactor containing a dispersion medium in the presence of ammonia. During the introduction of the chloride, the pAg in the dispersion medium is maintained between 6.5 and 10 and the pH between 8 and
10. At high temperatures, the presence of ammonia tends to cause the formation of thick grains. This is why the
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silver chloride emulsions with tabular grains of high shape index.
It is also possible to prepare tabular grains containing at least 50 mol% of chloride and, of which two opposite crystalline faces are in crystalline planes.
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preferred embodiment being parallel to a crystallographic vector <211> in the plane of one of the main faces. Such tabular grain emulsions can be prepared by reacting aqueous solutions of silver salt and halides containing chloride in the presence of an amount of an aminoazaindene in an amount suitable for modifying the crystalline form and a peptizing agent containing a thioether bridge.
It is also possible to prepare tabular grain emulsions in which the grains contain chloride and bromide at least in one annular region of the grain and preferably throughout the grain. The regions of the tabular grains containing silver, chloride and bromide are formed by maintaining the molar ratio of chloride to bromide between 1.6: 1 and 260: 1 and maintaining the total concentration of halide ions in the reactor between 0.10 and 0.90 N during the introduction of the silver salt, chloride and bromide and optionally iodide, into the reactor. The molar ratio of silver bromide to silver chloride in the tabular grains is between 1:99 and 2.3.
The tabular grain emulsions according to the present invention can have very high shape indices. These shape indices can be increased by increasing the grain diameter. One can thus obtain advantages as regards sharpness, but the maximum diameter of the grains is generally limited by considerations of granularity for a given photographic application. Shape indices can be increased by decreasing the average grain thickness. When the silver title is kept constant, the reduction in the thickness of the tabular grains generally leads to an improvement in the granularity in direct proportion to the increase in the shape index. As a result, the maximum average shape index of the tabular grain emulsions according to the invention depends on the maximum average diameter acceptable for the photo-
of
<EMI ID = 50.1>
can get. The maximum shape indices that we have observed are variable depending on the precipitation techniques used. The highest form indices that
observed are 500: 1 for the tabular grains which still have grain diameters useful from a photographic point of view; these grains were obtained by Ostwald ripening of silver bromoiodide grains; indices of 100: 1, 200: 1 or more have been obtained with techniques
double jet precipitation. The presence of iodide generally leads to a reduction in the maximum average shape indices that can be obtained, but it is also possible to prepare emulsions with tabular grains of silver bromoiodide whose shape indices reach 100: 1, and even
200: 1 or more. Tabular silver chloride grains may be prepared, possibly containing bromide and / or iodide, the shape indices of which reach
50: 1 or even 100: 1.
Modifiers may be present during precipitation of the tabular grains, either initially in the reactor, or added along with one or more of the salts, according to conventional methods. These modifiers can be compounds of copper, thallium, lead, bismuth, cadmium, zinc, medium chalcogen (i.e. sulfur, selenium and
tellurium), gold and noble metals of group VIII, according to the indications given to the patents of the United States of America 1 195 432, 1 951 933, 2 448 060, 2 628 167,
2,950,972, 3,488,709, 3,737,313, 3,772,031, 4,269,927 and in the journal Research Disclosure, volume 134, June 1975 publication 13452. The journal Research Disclosure and the title that preceded it, Product Licensing Index , are published by Industrial Opportunities Limited; Homewell, Havant; Hampshire, P09; 1EF; United Kingdom. Tabular grain emulsions can be sensitized by reduction inside the grains during precipitation, as described by Moisar et al; Journal of Photographie Science, Volume 25, 1977 pages 19 to 27.
The silver salts and the halides can be added to the reactor by means of surface or sub-surface supply tubes, by gravity feed or by means of devices which allow the rate of addition to be regulated. as well as the pH, pBr and / or pAg of the contents of the reactor, according to the indications given to the patents of the United States of America 3 821 002 and 3 031 304 and by Claes in Photographische Korrespondenz, volume 102, n [deg .], 10, 1967, page 162. To obtain a rapid distribution of the reactants in the reactor, it is possible to use specially adapted mixing devices such as those described in the patents of the United States of America 2 996 287, 3 342 605, 3,415,650,
3,785,777, 4,147,551 and 4,171,224, to British patent application 2,022,431A, to German patent applications
2,555,364 and 2,556,885 and in Research Disclosure, volume
166, February 1978, publication 16662.
To precipitate tabular grain emulsions,
a dispersing medium is initially present in the reactor. Advantageously, the dispersing medium is formed of an aqueous suspension of peptizer. The concentration of peptizer can be between 0.2 and about 10% by mass relative to the total mass of the constituents of the emulsion in the reactor. It is common to keep the peptizer concentration in the reactor below around 6%
of the total mass, before and during the formation of the silver halide, and later to adjust the vehicle concentration of the emulsion to higher values (the term vehicle including the binder and the peptizer), by additional vehicle additions to achieve optimal sleeping characteristics. The emulsion initially formed can contain approximately from 5 to 50 g of peptizer per mole of silver halide, preferably approximately from 10 to
30 g per mole of silver halide. An additional vehicle can be added later to bring the concentration up to 1000 g / mole of silver halide. Advantageously, in the finished emulsion, there are more than 50 g of vehicle per mole of silver halide. Once coated and dried in a photographic product, the vehicle forms approximately
30 to 70% by mass of the emulsion layer.
Vehicles can be chosen from the substances usually used in silver halide emulsions for this purpose. The preferred peptizers are hydrophilic colloids which can be used alone or in combination with hydrophobic substances. Suitable hydrophilic vehicles include substances such as proteins, protein derivatives, derivatives
cellulose, for example cellulose esters, gelatin, for example gelatin treated with an alkaline agent (skin or bone gelatin) or gelatin treated with an acid agent (pigskin gelatin), derivatives gelatin, for example acetylated gelatin and phthalylated gelatin. These and other vehicles are described in Research Disclosure vol. December 176, 1978, publication 17643, section IX.
Vehicles in particular hydrophilic colloids, as well as useful hydrophobic substances combined with them can be used not only in the emulsion layers of the photographic product elements of the invention, but also in other layers, such as overlays , interlayers and layers placed below the emulsion layers.
The preparation of the silver halide emulsions according to the invention can comprise a step of maturation of the grains and the preferred way consists in carrying out the naturation of the grains in the reactor during at least the formation of the silver halide grains. Solvents of known silver halides are used to promote naturation, such as for example an excess of bromide ion in the reactor. It is known for example that the solution of
<EMI ID = 51.1> maturation. Other ripening agents can also be used, which can be fully incorporated into the
dispersing medium in the reactor before the addition of silver salt and halide, or which can be introduced into the reactor at the same time as one or more of the silver salts, halides or peptizer. According to another mode
In one embodiment, the curing agent can be introduced independently during the addition of the halide and the silver salt. Although ammonia is a known ripening agent, it is not a preferred ripening medium.
for the emulsions according to the invention whose speed / granularity relationship is the highest. Preferably, the emulsions according to the invention are not ammoniacal, or are neutral.
Advantageous ripening agents are those which contain sulfur. Thiocyanates can be used in the form of alkali metal salts, usually sodium and
potassium, and ammonium thiocyanates. Conventional amounts of thiocyanate can be used, but the preferred concentrations are generally between about
0.1 and 20 g of thiocyanate per mole of silver halide. The use of thiocyanate as a ripening agent is described in US Patents 2,222,264,
2,448,534 and 3,320,069. Thioethers such as those described in US Patents 3,271,157, 3,574,628 and 3,737,313 can also be used conventionally.
The tabular grain emulsions with a high shape index are preferably washed to remove the soluble salts, by known techniques such as decantation, filtration and / or by jelling and filtration, like this
is described in Research Disclosure, Vol. 176, December 1978; publication 17643, section II. It is particularly advantageous according to the present invention to complete the maturation of the tabular grains by washing after the end of precipitation, to avoid increasing their thickness, reducing their shape index and / or excessive increase in their diameter. Emulsions with or without a sensitizer can be dried and stored before use.
Once the tabular grain emulsions of high shape index have been formed, they can be surrounded by a shell to obtain a core and shell emulsion, by methods well known in the photographic art.
Any photographically useful silver salt may be used for the formation of a shell on the tabular grain emulsions of high shape index prepared by the present process. Techniques for forming silver salt hulls are described in US Patents 3,367,778, 3,206,313, 3,317,322 and 4,150,994. Conventional hull formation techniques do not promote the formation of tabular grains with a high shape index, the average shape index of the emulsion decreases with
as the hull grows. If the conditions in the reactor are favorable for the formation of tabular grains during the precipitation of the hull, the growth of the hull occurs preferentially
on the outer edges of the grains so that the shape index does not decrease. Tabular grain emulsions with a high shape index and having a core and a shell are particularly useful for forming internal latent images, and can be used to obtain products with a negative or positive-direct effect.
The methods of preparing tabular grains described above make it possible to obtain emulsions in which the tabular grains meeting the criteria of thickness and diameter necessary to obtain a high shape index, represent at least 50% of the total surface projected of the total silver halide grain population; but additional benefits can be obtained by increasing the proportion of tabular grains. It is advantageous that at least 70% (and optimally, at least
90%) of the total projected area is represented by
tabular silver halide grains meeting the thickness and diameter criteria. Although the presence
small amounts of non-tabular grains is fully compatible with most photographic applications, the proportion of tabular grains can be increased to obtain the full benefits of tabular grains. Larger, tabular silver halide grains can be mechanically separated from smaller, non-tabular grains in a mixed grain population using conventional separation means, such as a centrifuge or hydrocyclone. Separation by hydrocyclone is illustrated in US Patent 3,326,641.
b. Sensitization
The tabular-grain silver halide emulsions of high form index, according to the present invention, are chemically sensitized. They can be chemically sensitized with active gelatin, as indicated by T.H. James, The Theory of the Photographic Process 4th Ed., Macmillan, 1977, pp. 67-76; chemical sensitization can also be carried out with sensitizers
sulfur, selenium, tellurium, gold, platinum, palladium, iridium, osmium, rhodium, rhenium,
or with phosphorus or with combinations of these different sensitizers and a pAg of, for example, between 5 and 10 and a pH of between 5 and 8, and at a temperature of
<EMI ID = 52.1>
Research Disclosure, Vol. 120 - April 1974 - $ 12008, Research Disclosure, Vol. 134 - June 1975 - $ 13452,
to patents of the United States of America 1,623,499, 1,673,522, 2,399,083, 2,642,361, 3,297,447, 3,297,446; English Patent 1,315,755; to United States of America patents
3,772,031, 3,761,267, 3,857,711, 3,565,633, 3,901,714 and 3,904,415 and English patent 1,396,696; chemical sensitization is optionally carried out in the presence of thiocyanates, as described in patent of the United States of America 2,642,361, in the presence of compounds containing sulfur such as those described in the patents of United States of America 2 521,926, 3,021,215 and 4,054,457. Emulsions can be chemically sensitized in the presence of chemical sensitization modifiers, i.e. compounds known for their ability to suppress haze and
to increase the speed under these conditions; such compounds are for example aza.indènes, azapyridazines, azapyrimides, benzothiazolium salts and sensitizers having one or more heterocyclic rings. Examples of modifiers are given in U.S. Patents 2,131,038, 3,411,914, 3,554,757,
3,565,631, 3,901,714 as well as Canadian patent 778,723 and by Duffin in Photographie Emulsion Chemistry, Focal Press
(1966), New York, pp. 138-143. In addition to the various chemical sensitizations defined above, or as an alternative to these sensitizations, the emulsions can also be sensitized by reduction, for example with hydrogen, as described in the United States patents. 'America 3 891 446 and 3 984 249, or by subjecting them to conditions bringing together a low pAg, for example less than 5 etr / pu a high pH, for example greater than
8 or by means of various reducing agents such as stannous chloride, thiourea dioxide, polyamines
and borane amines, as described in the patents
from the United States of America 2,983,609, 2,518,698, 2,739,060,
2,743,182, 2,743,183, 3,026,203, 3,361,564, as well as in Research Disclosure, Vol. August 136, 1975, $ 13654. Surface chemical sensitization or chemical sensitization can be carried out in an area immediately below the surface, as described in U.S. Patents 3,917,485 and 3,966,476.
In addition to chemical sensitization, the high form index tabular grain emulsions of the present invention are also spectrally sensitized. With the tabular grain emulsions of high shape index according to the invention and with other emulsions also mentioned in the present description, provision is made to use spectral sensitizing dyes which exhibit maximum absorption in blue and minus blue, that is to say in the red and in the green of the visible spectrum. In addition, for certain specific uses, spectral sensitizing dyes can be used which improve the spectral response in the region of the spectrum situated beyond the visible part. One can for example use spectral sensitizers absorbing in the infrared region.
Silver halide emulsions can be spectrally sensitized with dyes belonging
to various classes, including cyanines, merocyanines, cyanines and complex merocyanines (tri-, tetra-,
or polynuclear), oxonols, hemioxonols, styryl, merostyryl dyes and streptocyanines.
Spectral sensitizing dyes of the cyanine type comprise two heterocyclic rings of basic character linked by a methine bond; these heterocyclic nuclei are derived for example from quinolinium nuclei,
<EMI ID = 53.1>
oxazolium, cxazolinium, thiazolinium, thiazolium, selenazolium, selenazolinium, imidazolium, imidazolinium, benzoxazolium, benzothiazolium, benzosélénazolium, benzimidazolium, naphtoxazolium, naphtothiazolium, naphtoselenazoliumazaphiniumaziazide
The spectral sensitizing dyes of the merocyanine type comprise, linked by a methine bond, a nucleus of basic character of the type found in the formula of cyanines and an acid nucleus derived for example from barbituric acid, acid 2 -thiobarbiturate, rhodanine, hydantoline, 2-thiohydantolne, 4-thiohydantolne, 2-pyrazoline-5-one, 2-isoxazoline-5-one, indan-1,3-dione, cyclohexane -1,3-dione, 1,3-dioxane4,6-dione, pyrazolin-3,5-dione, pentane-2,4-dione, alkylsulfonyl acetonitrile, malononitrile, isoquinolin-4- one and chroman-2,4-dione.
One or more spectral sensitizing dyes can be used. Dyes are known with sensitization maxima for wavelengths distributed over the entire extent of the visible spectrum and providing spectral sensitivity curves of very different shapes. The choice and relative proportions of dyes depends on the region of the spectrum to which the grains are to be sensitized and
of the shape of the spectral sensitivity curve that we want to obtain. Dyes with partially overlapping spectral sensitivity curves often provide, when used in combination, a curve such that the sensitivity at each wavelength in the overlap region is approximately the sum of the sensitivities of each dyes. Thus, it is possible to use combinations of dyes having different maxima, in order to obtain a spectral sensitivity curve having a maximum situated between the sensitization maxima of each of the dyes.
Certain combinations of spectral sensitizing dyes produce an oversensitizing effect, that is to say provide in a region of the spectrum, a spectral sensitization greater than that resulting from the use of one of the dyes alone at any concentration,
or resulting from the addition of the effects of dyes. Oversensitization can be achieved with selected combinations of spectral sensitizing dyes and other additives such as stabilizers, anti-stars, development accelerators or inhibitors, coating aids, optical brightening agents and
anti-static drugs. Mechanisms to explain
oversensitization and compounds to achieve it, are described by Gilman in "Review of the Mechanisms of Supersensitization", 'Photography Science
and Engineering, Vol. 18, 1974, pp. 418-430.
Spectral sensitizing dyes can also exert other actions on emulsions. These dyes can also play the role of anti-veil, stabilizers, development accelerators or inhibitors, halogen acceptors or electron acceptors, as described in the United States patents. America 2,131,038 and 3,930,860.
For the spectral sensitization of grains of non-tabular silver halides or of weak shape index, the conventional amounts of dyes can be used. To take full advantage of the advantages offered by the present invention, it is preferable to adsorb an optimal quantity of sensitizing dyes on the surface of the tabular grains of high shape index. By optimum quantity is meant the quantity sufficient to reach at least 60% of the maximum photographic speed which it is possible to achieve with these grains under the conditions provided for the exposure. The amount of dye to be used depends on the nature of the dye or the combination of dyes chosen, or on the size and shape index of the grains. It is known in the photographic technique that one can obtain an optimal spectral sensitization with
organic dyes when these dyes are used in an amount which makes it possible to produce a monolayer on approximately 25% or more of the total available surface of the silver halide grain with surface sensitivity, as described for example by West in "The Adsorption of Sensitizing Dyes in Photographic <EMI ID = 54.1>
by Spence et al. in "Desensitization of Sensitizing Dyes", Journal of Physical and Colloid Chemistry, vol. 56 n [deg.] 6,
June 1948, pp. 1090-1103; and by Gilman et al. in U.S. Patent 3,979,213. Optimal amounts and concentrations of dyes can be determined by the methods indicated by Mees, in Theory of
the Photography Process pp. 1067-1069, already cited.
In order to record the exposure to blue light in the emulsion layers, it is generally sufficient to use the natural sensitivity in the blue of bromide or silver bromoiodide; but according to a specific aspect of the present invention, appreciable advantages can be obtained by using spectral sensitizers, even with sensitizers whose main absorption is located in the region of the spectrum where these emulsions have their natural sensitivity. For example, the present invention particularly relates to obtaining specific advantages linked to the use of spectral sensitizing dyes for
blue. Even when the emulsions of the present invention consist of grains having a high form index of bromide and silver bromoiodide, significant increases in speed can be achieved by using spectral blue dyes. When it is intended to exhibit the emulsions of the present invention in the region of their natural sensitivity, gains in sensitivity can be obtained by increasing the thickness of the tabular grains. For example, it is advantageous to increase the thickness of the grains in the case of photographic products for image transfer. According to a preferred embodiment of the invention, the emulsions consist of silver bromide and silver bromoiodide sensitized for blue, the
<EMI ID = 55.1>
greater than 8: 1, preferably greater than 12: 1 and these grains represent at least 50% of the total projected surface of the silver halide grains present in the emulsion; this percentage is preferably equal to 70% and, according to an optimal embodiment, at least 90%.
To sensitize spectrally in blue the emulsions of silver bromide and bromoiodide with tabular grains of high shape index, it is possible to choose dyes from all known classes of spectral sensitizing dyes. The spectral sensitizers for blue, which are preferred, belong to the class of polymethine dyes such as cyanines, merocyanines, hemicyanins, hemioxonols, merostyryls. In general, it is possible to choose spectral sensitizers for blue, useful in these classes of dyes according to the absorption characteristics, that is to say according to
the tint. It was established however with the characteristics
structure of correlations which can serve as a guide for an advantageous selection of blue sensitizers. In principle, the shorter the methine chain, the shorter the wavelength of the maximum sensitization. The nuclei also have an influence on absorption. The addition of cycles attached to the nucleus tends to favor absorption towards the longer wavelengths. The substituents can also modify the absorption characteristics. In the formulas which are given below and
unless otherwise specified, the alkyl groups contain from 1 to 20 carbon atoms and preferably from 1 to 8 carbon atoms. The aryl groups contain from 6 to 15 carbon atoms and are preferably phenyl or naphthyl groups.
The spectral sensitizers for blue belonging to the class of cyanines are preferably monomethine cyanines; however, useful cyanines can be chosen from those represented by formula I below:
<EMI ID = 56.1>
<EMI ID = 57.1>
each feel the elements to complete a cyclic radical deriving from basic nitrogen heterocyclic compounds such
that oxazoline, oxazole, benzoxazole, naphthoxazoles,
<EMI ID = 58.1>
and naphth / 1,2-d7oxazole), thiazoline, thiazole, benzothiazole, naphthothiazoles (e.g. naphtho-
<EMI ID = 59.1>
nuclei can carry one or more substituents such as hydroxy, halo (for example, fluoro, chloro, bromo, and iodo), alkyl or substituted alkyl (for example, methyl, ethyl, propyl, isopropyl, butyl, octyl, dodecyl, octadecyl, 2-hydroxyethyl, 3-sulfopropyl, carboxymethyl, 2-cyanoethyl and trifluoromethyl), aryl or substituted aryl
(for example, phenyl, 1-naphthyl, 2-naphthyl, 4-sulfophenyl, 3-carboxyphenyl and 4-biphenyl), aralkyl (for example, benzyl and phenethyl), alkoxy (for example, methoxy, ethoxy and isopropoxy), aryloxy (for example, phenoxy 'and 1-naphthoxy), alkylthio (for example, methylthio and ethylthio), arylthio
(for example, phenylthio, p-tolylthio, 2-naphthylthio), methylenedioxy, cyano, 2-thienyl, styryl, amino, substituted amino (for example, aniline, dimethylamino, diethylamino and morpholino),
acyl such as carboxy (e.g. acetyl, benzoyl) and sulfo;
<EMI ID = 60.1>
represent alkyl, aryl, alkenyl or aralkyl groups, with or without substituents (for example, carboxymethyl, 2-hydroxyethyl, 3-sulfopropyl, 3-sulfobutyl, 4-sulfobutyl, 4-sulfophenyl, 2-methoxyethyl, 2-sulfatoethyl, 3 -thiosulfatopropyl, 2-phosphonoethyl, chlorophenyl and bromophenyl);
<EMI ID = 61.1>
R 4 and R 5 represent hydrogen or an aryl group of 1 to 4 carbon atoms;
<EMI ID = 62.1>
are not equal to 1 at the same time;
is 0 or 1, but when m is 1, [pound] and [pound]
<EMI ID = 63.1>
imidazoline, oxazoline, thiazoline or selenazoline;
A is an anionic group;
B is a cationic group and
<EMI ID = 64.1>
together represent the atoms to complete an alkylene bridge.
Some examples of cyanine sensitizing dyes in blue are given in Table I.
<EMI ID = 65.1>
1. 3,3'-diethylthiacyanine bromide
<EMI ID = 66.1>
<EMI ID = 67.1>
<EMI ID = 68.1>
<EMI ID = 69.1>
cyanine
<EMI ID = 70.1>
4. Triethylamine salt of anhydro hydroxide
<EMI ID = 71.1>
thiacvanine.
<EMI ID = 72.1>
<EMI ID = 73.1>
carbocyanine.
<EMI ID = 74.1>
<EMI ID = 75.1>
zolocyanine.
<EMI ID = 76.1>
<EMI ID = 77.1>
benzothiazolinium.
<EMI ID = 78.1>
8. Sodium salt of anhydro hydroxide-5.5'-
<EMI ID = 79.1>
<EMI ID = 80.1>
The preferred merocyanines useful as sensitizers
<EMI ID = 81.1>
times useful merocyanines can be chosen from the dyes defined by formula 2.
<EMI ID = 82.1>
or :
<EMI ID = 83.1>
Formula 1 above;
R4 and R5 represent hydrogen, an alkyl group of 1 to 4 carbon atoms or an aryl group (for example, phenyl or naphthyl);
G <1> represents an alkyl or substituted alkyl group, an aryl or substituted aryl group, an aralkyl group, an alkoxy group, an aryloxy group, a hydroxy group, an amino or substituted amino group; for example, the groups indicated for formula 1;
G2 can represent any of the groups
<EMI ID = 84.1>
acidic rings such as those derived from 2,4oxazolidione (for example, 3-ethyl-2,4-oxazolidindione), from 2,4-thiazolidindione (for example, 3-methyl-2,4thiazolidindione), 2-thio-2,4-oxazolidindione (for example 3-phenyl-2-thio-2,4-oxazolidindione), rhodanine, such as 3-ethylrhodanine, 3-phenylrhodanine, 3- ( 3-di-methylaminopropyl) rhodanine and 3-carboxymethylrhodanine, hydantoline (for example, 1,3-diethylhydan-
<EMI ID = 85.1>
hydantoin), 2-pyrazolin-5-one, such as 3-methyl1-phenyl-2-pyrazolin-5-one, 3-methyl-1- (4-carboxybutyl) 2-pyrazolin-5-one, and 3-methyl-2- (4-sulfophenyl) -2-pyrazolin-5-one, 2-isoxa2olin-5-one (for example, 3-phenyl-2-isoxazolin-5-one), 3,5-pyrazolidindione
(e.g. 1,2-diethyl-3,5-pyrazolidindione and
<EMI ID = 86.1> of 1,3-dioxane-4,6-dione, 1,3-cyclohexanedione, barbituric acid, (for example, 1-ethylbarbituric acid and acid 1, 3-diethylbarbituric) and 2-thiobarbituric acid (for example, 1,3-diethyl-2-thiobarbituric acid and 1,3-bis (2-methoxyethyl) -2-thiobarbituric acid);
r and n can each be equal to 0 or 1, but when n is equal to 1, in general either Z represents only imidazoline, oxazoline, selenazoline, thiazoline, imidazoline, oxazole or the benzoxazole, i.e. G <1> and G2 do not represent a cyclic system. Some examples of merocyanine dyes useful as blue spectral sensitizers are given in Table II.
TABLE II
1. 5- (3-ethyl-2-benzoxazolinylidene) -3-
phenylrhodanine ..
<EMI ID = 87.1>
<EMI ID = 88.1>
<EMI ID = 89.1>
3. Potassium salt of 4- (3-ethyl-2-benzothiazol-
<EMI ID = 90.1>
5-one.
<EMI ID = 91.1>
4. 3-carboxymethyl-5- (5-chloro-3-ethyl-2-
benzothiazolinylidene) rhodanin
<EMI ID = 92.1>
<EMI ID = 93.1>
<EMI ID = 94.1>
Hemicyanin dyes useful as blue sensitizers include those represented by Formula 3.
<EMI ID = 95.1>
or
<EMI ID = 96.1>
formula 2; G <3> and G 4 may be the same or different and may represent alkyl, substituted alkyl, aryl, substituted aryl or aralkyl as for the substituents of the rings in formula 1, or G <3> and G 4 together represent the atoms to complete a ring system derived from a cyclic secondary amine, such as pyrrolidine, 3-pyrroline, piperidine, piperazine (for example, 4-methyl-piperazine and 4-phenylpiperazine), morpholine,
<EMI ID = 97.1>
represent the elements to complete a carbocyclic alkylene bridge;
n is 0 or 1; and
A and k have the same definition as in formula 1.
Some examples of hemicyanin dyes useful as blue sensitizers are given in Table III.
TABLE III
<EMI ID = 98.1>
<EMI ID = 99.1>
<EMI ID = 100.1>
<EMI ID = 101.1>
<EMI ID = 102.1>
<EMI ID = 103.1>
Useful hemioxonol dyes sensitizers in blue include those represented by Formula 4.
<EMI ID = 104.1>
or :
G <1> and G <2> have the same meaning as in formula 2;
<EMI ID = 105.1>
in formula 3, and
<EMI ID = 106.1>
sants in blue are given in Table IV.
TABLE IV
<EMI ID = 107.1>
diethyl-2-thiobarbituric.
<EMI ID = 108.1>
<EMI ID = 109.1>
<EMI ID = 110.1>
<EMI ID = 111.1>
<EMI ID = 112.1>
Blue sensitizing merostyryl dyes include those represented by Formula 5.
<EMI ID = 113.1>
or :
<EMI ID = 114.1>
formula 4.
Some examples of sensitive merostyryl dyes
<EMI ID = 115.1>
TABLE V
<EMI ID = 116.1>
2-pentanone.
<EMI ID = 117.1>
<EMI ID = 118.1>
<EMI ID = 119.1>
<EMI ID = 120.1>
<EMI ID = 121.1>
Spectral sensitization can be carried out at any stage of the preparation of the emulsion which has been recognized to be useful for this purpose. Usually, spectral sensitization is carried out after the end of chemical sensitization. However, spectral sensitization can be carried out, either at the same time as chemical sensitization, or entirely before chemical sensitization, and even
it can be started before the precipitation of the silver halide grains, according to the indications given to the patents of the United States of America 3 628 960 and 4 225 666. The patent of the United States of America 4 225 666 specifically provides for introducing the spectral sensitizing dye into the emulsion in stages, so that part of this dye is present before the chemical sensitization, while another part is introduced after
chemical awareness. Unlike what is shown in US Patent 4,225,666, it is possible according to the present invention to add the spectral sensitizer after 80% of the silver halide has been precipitated. Sensitization can be improved by adjusting the pAg, including through cyclic variations, during chemical sensitization and / or spectral sensitization. A specific example of pAg adjustment is given in Research Disclosure, volume 181, May 1979 publication 18155.
Silver bromoiodide emulsions with tabular grains of high shape index, chemically and spectrally sensitized, have a better speed / granularity relationship than those obtained so far
with conventional emulsions of the same composition in silver halide. It is well known that it is silver bromoiodide emulsions which provide the best speed / granularity relationships. This is why these emulsions are used for products intended for shooting. Silver bromoiodide emulsions with tabular grains of high in-dice shape, when they are optimally spectrally and chemically sensitized, moreover exhibit an improved speed / granularity relationship compared to the best speed / granularity relationships obtained up to 'now.
More generally, when exposed in a region where they are spectrally sensitized, these emulsions exhibit improved speed / granularity relationships, compared with those of conventional emulsions with a similar halide composition. These improvements in the speed / granularity relationship are particularly remarkable for the silver bromide and bromoiodide emulsions according to the invention which are spectrally sensitized in green and / or red and exposed to radiation from this part of the spectrum. In the part of the spectrum corresponding to the natural sensitivity ((for example, in the blue part of the spectrum), it is also possible, by using spectral sensitizing dyes for blue, with the emulsions according to the invention, to improve the
<EMI ID = 122.1>
obtained with conventional emulsions, that is to say with low shape index, tabular or not, and sensitized in the same way and consisting of grains whose individual volumes are comparable.
According to an advantageous embodiment, the spectral sensitizers are incorporated into the emulsions of the invention before chemical sensitization. Similar results have also been obtained in some cases by introducing other adsorbable substances, such as curing modifiers into the emulsions before chemical sensitization.
Independently of the prior incorporation of a.sorbable substances, it is advantageous to use thiocyanates during chemical sensitization at concentrations of between approximately 0.002 and 2 mol% relative to silver, as described in the patent of United States of America 2,642,361 previously cited. Other curing agents can be used during chemical sensitization.
A third means which can be used alone or in combination with only one or two of the means indicated above, consists in adjusting the silver concentration and / or
<EMI ID = 123.1>
during chemical sensitization. Soluble silver salts can be introduced, such as silver acetate, silver trifluoroacetate and silver nitrate, as well
only salts which can precipitate on the surface of the grains, such as silver thiocyanate, silver phosphate,
silver carbonate, etc. Fine silver halide grains (i.e. bromide, iodide and / or silver chloride) can be introduced capable of undergoing
Ostwald maturation on the surfaces of the tabular grains For example, a Lippmann emulsion can be introduced during chemical sensitization. Chemical sensitization of spectrally sensitized high index tabular grain emulsion can be carried out at one or more sites distinct from the tabular grains. It is believed that the preferential adsorption of spectral sensitizing dyes on the crystallographic surfaces forming the main faces of the tabular grains allows chemical sensitization to occur selectively on surfaces of these grains, other than crystallographic.
Advantageous chemical sensitizations to obtain the best speed / granularity relationships are awareness of gold and sulfur, awareness
with gold and selenium, and awareness of gold, sulfur and selenium. In an advantageous embodiment of the invention, the tabular-grain silver bromide and bromoiodide emulsions with high shape index contain a chalcogen, such as sulfur and / or selenium, which may not be detectable , and gold that is detectable. Emulsions also usually contain detectable amounts of thiocyanate, although the concentration of thiocyanate in the final emulsion can be greatly reduced by known washing techniques.
In the various embodiments indicated above, the surface of the tabular grains of silver bromide or bromoiodide can comprise another silver salt such as a silver thiocyanate, or another different silver halide ( e.g. silver chloride or silver bromide) although this other silver salt may be present in undetectable amounts.
Although it is not necessary to obtain all their advantages, the emulsions defined according to the invention are preferably sensitized chemically and spectrally in an optimal manner, in accordance with current manufacturing practices. This means that their speed represents at least 60% of the maximum of the logarithm of the speed that can be expected from the grains in the spectral region of sensitization and under the intended conditions of use and treatment. The logarithm of speed is defined as 100 (1-log E), where E is measured in lux. second at a density of 0.1 above the veil.
Once the silver halide grains of a product have been characterized, it is possible to estimate, from other analyzes carried out on the product and from the evaluation of its performance, whether a layer d The emulsion of this product was sensitized chemically and spectrally in an optimal way, by comparison with other comparable commercial products. To obtain the advantages of clarity presented by the products according to the invention, it does not matter that the silver halide emulsions have been sensitized chemically or spectrally in an effective or ineffective manner.
vs. Formation of silver images.
Once tabular grain emulsions of high shape index have been produced by the precipitation processes, washed and sensitized as described above, the preparation can be completed by incorporating additives conventional photographic images, and they can be used in photographic applications requiring the production of a silver image, for example conventional black and white photography.
The photographic products according to the invention intended to form silver images can be tanned sufficiently to avoid having to use additional tanning agents during processing. This makes it possible to increase the covering power, in comparison with photographic products tanned and treated in a similar manner, but containing emulsions with non-tabular grains. In particular, it is possible to tan the tabular grain emulsion layers of high shape index and the other hydrophilic colloid layers of a black and white photographic product sufficiently to reduce the swelling of the layers to less than 200%. The percentage of swelling (a) is determined by incubating the photo-
<EMI ID = 124.1>
50%, (b) by measuring the thickness of the layer, (c) by immersing the photographic product in distilled water
<EMI ID = 125.1>
layer thickness. It is particularly preferable to tan the photographic products intended to form silver images since the addition of tanning agents in the processing solutions is not necessary, but the emulsions used according to the present invention can be subjected to tanning. of different strength commonly used. It is also specifically planned to incorporate the tanning agents in the processing solutions, as described for example in Research Disclosure vol. 184, August 1979,
<EMI ID = 126.1>
processing of radiographic products.
Usually useful tanning agents, or pre-tanning agents, are described in Research Disclosure, Volume 176, December 1978, item 17643, Section X.
One can prevent the instability which increases the minimum density in the layers of emulsion of the negative type that is to say the haze, or which increases the minimum density or decreases the maximum density in the layers of positive emulsion- direct, incorporating stabilizing agents, anti-stars, agents inhibiting the effects of mechanical stresses, agents stabilizing the latent image and similar additives in the emulsion and the adjacent layers before coating, as described in Research Disclosure , volume 176, December 1978, item 17643, Section VI. Most anti-stars effective in emulsions can also be used in developers, and can be classified into a few general categories, as proposed by C.E.K.
Mees, in The Theory of the Photography Process, 2nd edition, MacMillan, 1954, pages 677 to 680.
When tanning agents of the aldehyde type are used, it is possible to protect emulsion layers with conventional anti-stars.
In addition to sensitizers, tanning agents, anti-stars and stabilizers, various other conventional photographic additives can be added. The choice of additives depends on the exact nature of the photographic application and is within the reach of the technician. Various useful additives are described in Research Disclosure, volume 176, December 1978, publication 17643. Optical brightening agents can be introduced, as described in publication 17643 in paragraph V. They can be used in the emulsion layers or in the separate layers of the photographic products according to the invention, of the absorbent and diffusing substances, described in paragraph VIII.
Coating adjuvants described in paragraph XI, and plasticizers and lubricants described in paragraph XII can be added. Antistatic layers described in paragraph XIII can be added. Methods of introducing the additives are described in paragraph XIV. Matting agents described in paragraph XVI can be incorporated. It is possible, if desired, to incorporate developers and development modifiers described in paragraphs XX and XXI. When the photographic products according to the invention are to be used for radiography applications, the emulsion
and the other layers of the radiographic product can take any of the forms described in Research Disclosure publication 18431, cited above. Emulsion layers described here as well as the other conventional silver halide emulsion layers, interlayers, overlays and substratum. If the product according to the invention contains them, can be applied and dried as described. in Research Disclosure, Volume 176, December 1978, publication 17643, paragraph XV.
According to a common practice in the art, provision is made to mix the tabular grain emulsions with a high shape index of the present invention either with another such as those described above, or with a conventional emulsion, to obtain characteristics. specific. For example, it is known to mix emulsions to adjust the characteristic curve of a photographic product for a specific purpose. The mixture can be used to increase or decrease the maximum densities obtained by exposure and treatment, to decrease or increase the minimum density, and to adjust the shape of the characteristic curve between the foot and the shoulder.
The emulsions used according to the invention can be mixed with conventional silver halide emulsions such as those described in Research Disclosure volume 176, December 1979, publication 17643, paragraph I, particularly in paragraph F of paragraph I.
When a relatively fine grain silver chloride emulsion is mixed with the emulsions of the present invention, or when this silver chloride emulsion is introduced into an adjacent layer, an additional increase in contrast and / or sensitivity, that is to say that the relationship between speed and granularity of the emulsion is improved, as described in US Patents 3,140,179 and 3,152,907.
In the simplest form, the photographic products according to the invention are formed from a single layer of emulsion containing an emulsion of silver halides with flat grains of high shape index and a photographic support. Of course, they can comprise more than one layer of silver halide emulsion as well as an overlay, a substratum and interlayers. Instead of mixing the emulsions as indicated above, one can
in general to obtain the same result by applying the emulsions to be mixed in the form of distinct layers. The application of separate layers to obtain the latitude of exposure is well known in the art and has been described by Zelikman and Levi, "Making and Coating Photographic Emulsions", Focal Press, 1964, pages 234-238 and the United States Patent. United States of America 3,662,228 and British patent
923 045. It is also well known that the photographic speed can be increased when rapid emulsions and slow emulsions are applied in separate layers,
instead of mixing them. Usually, the fast emulsion layer is applied closer to the source of exposure radiation than the slow emulsion layer. This means can be extended to at least three superimposed layers of emulsion. Such layer arrangements are provided in the production of the products according to the invention.
The layers of the photographic products can be applied on various supports. Typical photographic supports include polymer films, wood fiber, for example paper, metal plates and sheets, glass and ceramic supports, provided with a
or several substrates to improve the adhesive, antistatic, dimensional, abrasive, antihalo, hardness and friction characteristics, and / or the other surface properties of the support. These supports are well known in the art. See for example Research Disclosure volume 176, December 1978, publication 17643, Section XVII.
The emulsion layer or layers are generally applied in the form of continuous layers on supports having opposite planar main surfaces, but this is not always the case. The emulsion layers can be applied as segments of laterally spaced layers on the surface of a flat support. When the emulsion layer or layers are segmented, a microcell support is preferably used. Such supports are described in PCT patent application W080 / 01614 published on August 7, 1980 and in
corresponding Belgian patent 881 513 as well as the United States of America patent 4,307,165. The width of the microcells
<EMI ID = 127.1>
ordinary black and white photography applications, especially when the photographic image needs to be enlarged.
The photographic products according to the invention can be exhibited photographically in any usual manner. See in particular Research Disclosure publication
17643, cited above, paragraph XVIII. The present invention is particularly advantageous when the photographic exposure is carried out with electromagnetic radiation belonging to the region of the spectrum in which the included spectral sensitizers have absorption maxima. When photographic products are intended to record blue, green, red or infrared exposures, spectral sensitizers absorbing in the blue, green, red or infrared parts of the spectrum are present.
For the formation of black and white images, it is advantageous that the photographic products are sensitized orthochromatically or panchromatically, in order to extend the sensitivity throughout the visible spectrum. The radiant energy used for the exposure can be non-coherent or coherent, that is to say in phase, for example produced by lasers.
Within the useful response limits determined by conventional sensitometric techniques, photographic exposures under conditions of ambient temperature and / or pressure, high or reduced, low or high intensity exposures, continuous or intermittent exposures can be used , exposure times ranging from about one minute to relatively short durations of the order of a millisecond or microsecond, solarization exposures, as described by TH James, The Theory of the Photographic Process, 4th edition, MacMillan, 1977, Chapters 4, 6, 17, 18 and 23.
After exposure, the photosensitive silver halide contained in photographic products can be treated in a conventional manner to form a visible image, by bringing this silver halide into contact with an aqueous alkaline medium in the presence of a contained developer. in the middle or
in the product.
Once the silver image has formed in the photographic product, it is common practice to fix the undeveloped silver halide. The high form index tabular grain emulsions of the invention are particularly advantageous in that they allow fixing to be carried out more quickly, which makes it possible to obtain more curved treatment times.
d. Dye imaging
The photographic products and techniques described above for producing silver images can be readily adapted to the production of color images, through the use of colorants. Probably the simplest way to obtain a projectable color image is to incorporate a conventional dye into the support of a photographic product, and to form a silver image as described above. In the areas where the silver image is formed, the product can no longer transmit light, and in the remaining areas, the light is transmitted with a color corresponding to the color of the support. One can easily form a colored image this way. The same results can also be obtained by using in conjunction with a product containing a transparent support, a layer or a separate product containing a color filter.
Dye images can be formed in silver halide photographic products by selective destruction or formation of dye. Developers containing dye image formers can be used such as the couplers described in Research Disclosure, volume 176, December 1978, publication 17643, section XIX, paragraph D. The developer contains a chromogenic developer (for example an aromatic primary amine ) which is capable in its oxidized form of reacting with the coupler to form the dye.
One can also, in a conventional manner, incorporate
dye-forming couplers in photographic products. They can be incorporated in various quantities to obtain different photographic results. For example, it is possible to limit the concentration of coupler relative to the silver content to values lower than those normally used in emulsion layers of intermediate sensitivity or of high sensitivity.
In general, colorless non-diffusible dye-forming couplers are chosen which are capable of forming primary subtractive colors, that is to say yellow, magenta and blue-green. Dye-forming couplers having different reaction rates in separate layers or in a single layer can be used to achieve the desired results in specific photographic applications.
Dye-forming couplers can liberate at the time of coupling photographic effect groups, such as inhibitors or development accelerators, bleaching accelerators, developers, silver halide solvents, tone modifiers, tanning agents, veiling agents, anti-stars, competing couplers, chemical or spectral sensitizers and desensitizers. Couplers releasing a development inhibitor (DIR) are well known in the art. Dye-forming couplers and non-dye-forming compounds are also known which, by coupling, release various photographic effect groups. It is also possible to use DIR compounds which do not form a dye by reaction with oxidized chromogenic developers.
It is also possible to use DIR compounds which cut through oxidation. Relatively light-insensitive silver halide emulsions such as Lipmann emulsions,
as interlayers, and overlays, to prevent or control the migration of development inhibitor groups.
In photographic products, color chromogenic couplers such as those used can be incorporated.
to form full face masks for negative color images, and / or competing couplers. Photographic products may further contain conventional stabilizers for the dye image. All that has just been described is described in Research Disclosure, volume 176, December 1978, publication 17643, Section VII.
Dye images can be formed or enhanced by methods which involve combining with a color image-reducing reducing agent, an oxidizing agent under
<EMI ID = 128.1>
a peroxide.
Color images can be produced in the photographic products according to the invention by selective destruction of dyes or dye precursors, for example by bleaching processes for silver dyes.
To form color images in silver halide photographic products, the developed silver is usually removed by bleaching. The bleaching can be improved by incorporating a bleaching accelerator or a bleaching accelerator precursor into the treatment solution or into a layer of the product. In some cases, the amount of silver formed by development is small compared to the amount of dye produced, particularly in processes including enhancement of the dye image, as described above, and bleaching can be suppressed money with no significant visual effect. In other applications, the silver image is kept and a dye image is produced to increase or supplement the density provided by the silver image.
When it is desired to enhance the silver image with a dye, it is usually preferred to form a neutral dye or a combination of dyes which together produce a neutral image.
e. Partial grain development
It is known that certain photo-detectors have, for the detection of energy quanta, a higher efficiency than that of silver halide products. The study of the fundamental properties of silver halides shows
that this is due in large part to the binary nature of the functioning of the silver halide grains rather than to a low sensitivity to quanta. Comments on this can be found in "Multilevel Grains and the Ideal Photography Detector" by Shaw, Photography Sc. & Engineer. Flight. 16, N [deg.] 3, May / June 1972, pages 192-200.
The functioning of silver halide grains is called binary (or "all or nothing"), because,
once a latent image center is formed on a grain, this grain becomes fully developable. In general, the development is independent of the quantity of light received by the grain, above a threshold which corresponds to the quantity necessary for the formation of the latent image.
The silver halide grain produces exactly the same result, whether it has absorbed many photons and whether several latent image centers have been formed, or whether it has absorbed only the minimum number of photons and one only latent image center has been formed.
Upon exposure to light, latent image centers are formed in and on the high shape index grains according to the invention. Some grains may have only a latent image center, others have many and others have none.
However, the number of latent image centers formed is a function of the amount of light received at the time of exposure. The tabular grains have a large diameter and their speed / granularity relationship can be high, particularly in the case of silver bromoiodide sensitized chemically and spectrally optimally; under these conditions, the speed of these tabular grains can be relatively high. Since the number of latent image centers present in or on each grain is a direct function of the quantity of light received during the exposure, the conditions are met for high quantum detection efficiency.
According to a preferred mode, each latent image center is developed so as to increase its size without fully developing the silver halide grains. This can be achieved by interrupting the development of the silver halides, well before the usual limit for optimal development in an ordinary application. Another technique is to use a DIR coupler and a chromogenic developer. The inhibitor released during coupling
can be used to prevent the complete development of silver halides. The preferred way of implementing this technique is to use an auto-inhibitory developer.
Such a developer triggers the development of silver halides, but stops development by itself before the grains have been fully developed. Preferred developers are auto-inhibitor developers containing para-phenylene diamines, such as those described by Neuberger et al in "Anomalous Concentration Effect: An inverse Relationship Between the Rate of Development and
<EMI ID = 129.1>
Photographic Science and Engineering, Vol. 19, N [deg.] 6, Nov.-Dec. 1975, pp. 327-332. By interrupting development or by developing in the presence of DIR couplers, it is possible to completely prevent the development of grains whose development induction period is longer than that of adjacent developable grains. However, the auto-inhibiting developer has the advantage that the development of a silver halide grain is prevented only after the development of that grain has started.
Strengthening the development of latent image centers leads to the formation of metallic silver centers. The size and number of these metal centers are proportional to the degree of exposure of each grain. Since the preferred auto-inhibitory developers contain chromogenic developers, the oxidized developer which forms can react with a dye-forming coupler to give a dye image. However, only a limited part of the silver halide is developed and the quantity of dye thus formed is therefore also limited.
To remedy this limitation, without affecting the proportionality between the dye density and the degree of exposure, it is possible to use a redox reaction catalyzed by silver operating with a peroxide or a complex of a transition metal, and a chromogenic reducer, for example a chromogenic developer, as described in the patents of the United States of America 3,748,138, 3,826,652, 3,862,842.3 989,526,
3,765,891, 3,674,490, 3,822,129, 3,834,907.3 902,905,
3,847,905, 3,847,619, 3,904,413 and in Research Disclosure vol. 116, item 11160 and vol. 148, items 14836, 14846 and
14847. According to the indications provided in these publications, where the silver halide grains form surface latent image centers, the centers themselves can provide sufficient silver to catalyze a reaction
strengthening the dye image. Therefore, strengthening the latent image by development is not essential, although it is a preferred variant.
According to the preferred embodiment, all visible silver remaining in the photographic product after having formed the dye image therein is removed by bleaching, in the usual manner.
The photographic image obtained is a dye image whose point dye density is proportional to the amount of light received during the exposure. As a result, the quantum detection efficiency of the photographic product is high. High photographic speeds can easily be obtained, although the oxidation reactions described above can contribute to increasing the granularity.
The granularity can be reduced by using a microcellular support such as that described in PCT application WO 80/01614, already cited. The feeling of granularity is given not only by the size of the individual dye particles constituting the image, but also by the random nature of their arrangements. By applying the emulsion in the form of a network of microcells formed on the support, and by spreading the dye formed in each micro-cell so as to distribute it uniformly, the feeling of granularity is reduced.
Although the question of partial grain development has been raised with reference to image formation
of dyes, what has been indicated also applies to the formation of silver images. By developing to form a visible silver image, the granularity can be decreased by stopping development before the grains containing the latent image sites have been fully developed. Since more metallic silver centers can be produced by partial development of the grains than by complete development, the feeling of granularity for a given density is reduced.
Likewise, a decrease in granularity can also be obtained by forming dye images with incorporated couplers whose concentration is limited so as to be less than the usual value which is based on the stoichiometric reaction with the silver halides. Although the silver titers in the photographic product must initially be stronger to allow the partial development of the grains and the obtaining of maximum densities comparable to those resulting from a complete development, the silver halide which is not developed can be removed by fixing and recovered; silver consumption is therefore not increased.
With the technique of partial silver development and by using photographic products with microcellular support, it is possible to reduce the granularity of the silver image as described above for the dye images. For example, if a silver halide emulsion according to the invention is used to fill the network of microcells with a support and is then exposed and partially developed, metallic silver centers are produced,
in proportion to the quanta of radiation received during the exhibition and the latent image sites formed. The covering power of metallic silver centers is low in comparison with what one would obtain by complete development, but one can increase this covering power by fixing the silver halide which has not been developed, by rehalogenating the silver formed in the microcells and then carrying out the physical development of this silver on a uniform layer of germs of physical development contained in the micro-cells. Since silver obtained by physical development on fine germs can provide a much higher density than silver obtained by chemical development, a much higher maximum density is easily obtained.
In addition, the silver formed by physical development provides a uniform density in each microcell. This makes it possible to reduce the granularity, since the random arrangement of the money is replaced by the regular arrangement of the network of micro-cells.
f. Sensitivity as a function of the region of the spectrum When the tabular grain emulsions according to the invention are sensitized optimally in accordance
to the indications given above in a determined region of the spectrum, and that the sensitivity of the emulsion in this region of the spectrum is compared with its sensitivity in
a region where the emulsion is supposed to have a natural sensitivity due to its halide composition, we
observed a greater difference in sensitivity than those generally observed with conventional emulsions. In
color photography, the poor separation of the sensitivities of bromide and silver bromoiodide in blue, green or red has long been a drawback.
The advantages resulting from the differences in spectral sensitivity presented by the silver bromide or silver bromoiodide emulsions according to the invention are illustrated in the case of products for color photography. The differences in increased spectral sensitivity presented by the emulsions according to the invention are not limited to the case of bromoiodide or silver bromide or to emulsions for color photography. These differences can also be observed in the case of products with a single emulsion layer. In addition, these benefits can be obtained in
the case of various applications made with emulsions having any halide composition recognized useful in photography. For example, silver chloride and chlorobromide are known to have a natural sensitivity in blue, weak enough to allow them to register green and red in products for color photography, without protection from light blue, but in other applications there is an advantage in increasing the difference in sensitivity between the different regions of the spectrum.
In particular, if a silver chloride emulsion with tabular grains of high shape index is sensitized to infrared, and exposed in the region of spectral sensitivity, it can then be treated with light with less increase in the minimum density as a result of the low sensitivity of the emulsions according to the invention in the regions of the spectrum where there has been no spectral sensitization.
g. Color photography
The present invention can be used to obtain color images. In general, any product for color photography of the conventional type containing at least one layer of silver halide emulsion, can be improved simply by adding to this layer of emulsion
(or by replacing it with), a layer of emulsion with tabular grains of high shape index, in accordance with the present invention. The present invention thus finds application in color photography, either by additive or subtractive three-color synthesis.
With regard to the formation of color images by additive synthesis, an application of the invention consists in using the networks of elementary filters, blue, green and red in combination with a photographic product in accordance with the present invention and capable of providing a silver image. Through this network of additive primary filters, a photographic product is photographically exposed comprising a panchromatic sensitized layer and consisting of an emulsion according to the present invention, that is to say with tabular grains of high shape index. After processing and developing a silver image, examining this silver image through the network of filters allows us to observe a color image. The best way to use these images is to examine them by projection.
Thus, both the photographic product and the filter network have the same transparent support in common.
By applying the invention to the product for color photography by subtractive synthesis of dyes, other particular advantages can be obtained. This type of photographic product includes a support and in general a set of three superimposed layers of silver halide emulsions for separately recording blue, green and red, providing dye images respectively yellow, magenta and blue- green. The present invention applies to any photographic product of this type and therefore relates to any photographic product of this type comprising at least one layer of tabular silver halide grain emulsion of high shape index. However, additional advantages are obtained when using tabular grain emulsions of index
high form consisting of bromide and silver bromoiodide. Consequently, the following description relates more particularly to certain embodiments in which emulsions of bromide and bromoiodide of silver are used, but if desired, silver halides with shape index may be used instead. high of any composition. Unless expressly indicated, the products for color photography have the characteristics of the photographic products described above.
According to a preferred embodiment, an emulsion of silver bromide or bromoiodide with tabular grains of high shape index, sensitized for the blue minus, in accordance with the indications given above, forms at least one of the layers intended recording green light or red light in a set of three emulsion layers for recording blue, green and red of a product for color photography; in addition, this tabular grain emulsion is arranged to receive, during the exposure of the photographic product to a neutral light at 5500 [deg.] K, blue light in addition to the light that the emulsion is intended to record. The relation between the blue light and the light of the blue minus that the layer receives, can be expressed
<EMI ID = 130.1>
<EMI ID = 131.1>
log AND representing the logarithm of the exposure to green light or red light depending on what the tabular grain emulsion records and
log EB representing the log of the blue light exposure that these tabular grains also receive. (In each case, E is expressed in lx.s unless otherwise indicated).
In practice, according to the present invention, a value of
<EMI ID = 132.1>
still to obtain an acceptable reproduction of a poly-chrome subject. This is a surprising fact if we consider the high proportion of grains of the emulsion according to the invention.
a
<EMI ID = 133.1>
emulsion of comparable silver halides, but not tabular or made up of grains whose index of form is lower, the color rendering is more disturbed and is unacceptable in general. It is known in the art that aberrations in the color rendering from sensitized emulsions in green and in red can be reduced by using grains of smaller average diameter. However, these results are obtained at the cost of limiting the maximum photographic speed that can thus be obtained. With the emulsions of the present invention, it is not only possible to obtain an advantageous separation of the speeds in the blue and in the blue minus, but in addition, this advantage can be retained without any limitation as regards the maximum speeds that can be get in the blue minus.
According to a specific and preferred embodiment, a product according to the invention comprises a series of three emulsions recording blue, green and red, at least those recording blue minus are conformal bromide or silver bromoiodide emulsions to the present invention. The emulsion layer recording the blue of this series of three emulsions can also advantageously be an emulsion with tabular grains of high shape index according to
the present invention. According to a preferred embodiment, the tabular grains present in each of the emulsion layers of this series of three elements have a
<EMI ID = 134.1>
Still further a preferred form of the present invention, the products for color photography have an ISO sensitivity index at least equal to 180.
The products for color photography according to the present invention do not need a yellow filtering layer placed between the exposure source and the emulsion layers sensitive to green and / or red to protect these layers from exposure to blue light. However, such a yellow filter layer may be present and in this case, its density may be reduced to a value lower than that of any other yellow filter layer which has been used until now to protect the sensitive emulsion layers. green and red in photographic products intended to be exposed to daylight. According to a preferred embodiment, there are no emulsion layers registering blue between the emulsion layers registering green and / or red and the radiation source used for the exposure.
This is why, in practice, the photographic product does not contain any substances absorbing blue between the layers of emulsion sensitive to green and sensitive to red and the incident radiation from the exposure.
Although only one of the green or red bromide or silver bromoiodide emulsion layers should consist of tabular grains of high shape index, the color photography product contains minus three separate emulsions to record blue, green and red respectively. The other emulsions, that is to say the emulsions other than those consisting of grains with a high shape index, can be conventional emulsions of any shape. Different types of conventional emulsions are described in Research Disclosure, publication 17643 cited above, $ I. According to a preferred embodiment of the present invention, all the emulsion layers contain grains of bromide or silver bromoiodide .
In particular, at least one emulsion layer recording green and at least one emulsion layer recording red consist of tabular grains with a high shape index, in accordance with the present invention. If the product includes more than one emulsion layer to record green and / or red, the preferred embodiment is that at least the fastest emulsion layer
<EMI ID = 135.1>
high, as indicated above. Of course, all the emulsion layers registering blue, the
green and red of a photographic product can advantageously consist of tabular grains such as those described above, although this is not necessary for the implementation of the present invention.
The present invention applies perfectly to products for color photography as described above in which the speed and the contrast of the emulsion layers recording blue, green and red can be very variable. Since the emulsion layers
silver bromide or bromoiodide with tabular grains of high shape index, spectrally sensitized in green or red, have a relatively low speed in blue, it is possible to arrange these emulsion layers recording green and / or red at any place in a product for color photography, without taking into account the remaining emulsion layers and without taking the usual precautions to prevent the exposure of these emulsion layers to blue light.
The present invention applies in particular to products for color photography intended for the reproduction of colors by exposure to light from
day. Photographic products of this type are characterized in that they provide recordings of blue, green and red exposures, the contrasts of which are more or less harmonized and the speed of which presents limited variations when exposed to a source of
<EMI ID = 136.1> harmonized "means that the contrast of the blue, green and red records differ by less than 20% and preferably by less than 10% compared to the value of the contrast of the recording in blue. The variations limited
speed of recording in blue, green and
red can be expressed as a variation
At log E which is less than 0.3 log E. The variation in speed is the greatest of the differences between the speed of green or red recording and the speed of blue recording.
The measurements of contrast and logarithm of rapidity necessary for establishing these relationships can be determined in a photographic product according to the invention by exposing this photographic product to a temperature
<EMI ID = 137.1>
but not selective (neutral density), for example a carbon control object, then by treating the photo-
<EMI ID = 138.1>
corresponding to those of the use for which it is intended. The densities in blue, green and red are measured by transmitting blue light at a wavelength of
435.8 nm, green light at a wavelength of
546.1 nm and red light at a wavelength of
643.8 nm, as described in the American standard PH2.1-1952 published by the American National Standards Institute
(ANSI), 1430 Broadway, New York, N.Y. 10018; the characteristic curves in blue, green and red of the photographic product are thus obtained. If the photographic product has a reflective support rather than a transparent support, density measurements are carried out by reflection. From the characteristic blue, green and red curves, speed and contrast can be determined by well-known methods.
The particular techniques for measuring speed and contrast are of no specific interest from the moment when each of the blue, green and red records is the subject of identical measurements in order to allow comparisons. Many standard sensitometric measurement techniques for color photographic products for different applications have been published by ANSI. These are for example the American Standard PH2.21-1979, PH2.47-1979 and PH2 .27-1979
The products for color photography according to the present invention allow the reproduction of colors when exposed to daylight and they provide particular advantages compared to conventional products having these characteristics. In the photographic products according to the invention, the speed in the blue of the tabular bromide or silver bromoiodide emulsion layers and spectrally sensitized in the green and
red is limited and this limited speed can be used to separate the speed in blue of the emulsion layer recording blue and the speed in blue of emulsion layers recording blue minus. Depending on the application considered, the use of tabular grains in the emulsion layers recording green and red may in itself provide sufficient separation of the responses in blue from the emulsion layers recording blue and blue minus.
For some applications, it may be desirable to further increase the separation between the speed in blue of layers recording blue and layers recording blue minus; for this, use is made of conventional separation techniques which thus add to the separation possibilities obtained using the tabular grains with a high shape index according to the present invention. For example, in a photographic product, the fastest green emulsion layer can be placed in the closest position to the radiation source and the emulsion layer is
the fastest blue in the position farthest from the source of exposure; in this case, the separation of the velocities in the blue of the emulsions recording the blue and the green, although being equal to 1.0 log E when these emulsions are applied in separate layers and exposed separately, can be effectively reduced by the layering; indeed, the emulsion layer registering the green receives all the blue light during the exposure, but this layer registering the green and the other layers which are above can absorb
or reflect some of the blue light before it reaches the blue-recording emulsion layer. In
in such a case, increasing the proportion of iodide in the blue-recording emulsion layer may help to increase the separation of the velocities in the blue from the blue-recording layers and the blue minus which is already obtained by using the tabular grains. When an emulsion layer recording blue is placed closer to the radiation source used for exposure than the emulsion layer recording blue minus, a yellow filter layer of limited density can be used.
emulsion layers recording blue and blue minus to increase the separation between blue and blue minus. However, it is never necessary to use any of these conventional techniques for separating velocities so that they are used in the prior art to obtain a difference of 1 log E or something similar for the separation of speed in blue. However, this remains possible if one wishes an exceptional separation of the velocities in the blue and in the blue minus, for a determined application.
Thus, the present invention achieves the objectives which, in color photography, condition the exact reproduction of colors in balanced lighting conditions, while allowing a wider choice in the production of the photographic product, compared to previous possibilities.
Products for color photography are often described so as to highlight the various elements of color forming layers which compose them. Most often, these products contain three of these superimposed elements each containing at least one layer of silver halide emulsion capable of recording an exposure corresponding to a separate third
of the spectrum and at the same time produce the complementary primary subtractive dye image. In this way, the elements recording blue, green and red respectively provide yellow, magenta and cyan dye images. The dye-forming substances need not be in the dye-forming elements; they can be supplied entirely from the processing solutions. When the dye-forming substances are incorporated into the photographic products, they can be placed in an emulsion layer or in a layer intended to collect an oxidized developer or an oxidized electron transfer agent coming from an emulsion layer adjacent to the same dye-forming element.
In order to prevent the migration of oxidized developers or oxidized electron transfer agents between two dye-forming elements and thus avoid the resulting color alteration, it is common practice to use substances which react with these oxidation products. Such substances can be incorporated into the emulsion layers themselves, as indicated in the patent of the United States of America
2,937,086, and / or in interlayers between each dye-forming element, as described in US Patent 2,336,327.
Each color forming element may contain only one layer, but most often it contains 2, 3 or more, having different photographic speeds. When the order of the layers does not make it possible to have this set of emulsion layers of different speeds in a single element, it is common to produce a photographic product with several (usually 2 or 3) elements recording blue, green and / or red.
According to the present invention, at least one emulsion layer recording green or red containing tabular grains of bromide or silver bromoiodide according to the invention, is arranged in the photographic product so as to receive a higher proportion blue light during the exposure. This higher proportion of blue light reaching the tabular grain emulsion layer of high shape index is the consequence of a lower absorption of blue light by the superimposed yellow filter or is simply the result of the elimination of this yellow filter. The higher proportion of blue light reaching the tabular emulsion layer may also result from a new arrangement of the dye-forming element which is closer to the source of exposure.
For example, elements recording red and green and containing tabular grain emulsions of high shape index recording green and red, may be arranged closer to the source of exposure relative to the element recording the blue.
Products for color photography according to
the present invention may have any form compatible with the conditions defined above. Any of the six structures presented in "Spectral Studies of the Photography Process" (table 27-a, p. 211), Focal ress, New York, can be used. In order to provide a simple example, it is possible during the preparation of a conventional silver halide product for color photography, to add to it one or more layers of tabular grain emulsion of high shape index.
sensitized to the blue minus and arranged to receive the exposure before the other emulsion layers. However, in most cases, it is preferable to replace one or more layers of conventional emulsions recording the blue minus with corresponding layers made up of tabular grains with a high shape index, possibly by modifying the order of the layers.
To illustrate the invention, a number of preferred structures are shown below.
Structure I
<EMI ID = 139.1>
Structure II
<EMI ID = 140.1>
Structure III
<EMI ID = 141.1>
Structure IV
<EMI ID = 142.1>
Structure V
<EMI ID = 143.1>
Structure VI
<EMI ID = 144.1>
Structure VII
<EMI ID = 145.1>
Structure VIII
<EMI ID = 146.1>
Structure IX
<EMI ID = 147.1>
<EMI ID = 148.1>
recording blue, green and red of any conventional type.
<EMI ID = 149.1>
sion contain tabular grains with a high shape index.
F, in prefix, means that the layer has a higher speed than that of at least one other element which, in the structure registers light in the same part of the spectrum.
<EMI ID = 150.1>
slower, that is to say has a lower speed than that of at least one other element of the structure recording light in the same part of the spectrum.
I, denotes an interlayer containing a substance to react with the oxidation products, but practically without a yellow filter.
Each fast or slow element may have a different photographic speed than that of another element of the structure which records light in the same third of the spectrum, due to its arrangement in the structure, its inherent properties or the association of these two factors.
In structures 1 to IX, the place of the support has not been shown. In general, the support is the most distant from the source of exposure, that is to say that in the diagrams it would be under the emulsion layers. If the support is colorless and transmits non-scattered light, that is to say if it is transparent, it can be placed between the exposure source and the layers. Of a
more generally, the support may be disposed between the source of exposure and any color forming layer recording radiation for which the support is transparent.
In structure I, we see that there is no yellow filter. However, in accordance with practice, in products which contain a yellow filter, the blue-forming color forming element is arranged closest to the source of exposure. In its simplest form, each element of this product consists of a single layer of silver halide emulsion. In the variants, each color forming element may contain 2 or 3 or more different layers of silver halide emulsion.
In the case of sets of 3 layers of emulsion, we compare the layers which in each element have the strongest speed, we preferably harmonize the contrasts and in this case, the photographic speeds of the layers recording the green and the red differ from the speed of the blue recording layer by a difference of less than 0.3 log E. When, in each element, there are 2 or 3 layers of emulsion of different speed or more, there are also preferably 2 or 3 sets of three or more emulsion layers
<EMI ID = 151.1>
whose speed presents this relationship.
yellow filter below the blue recording element increases the photographic speed of this element.
The absence of a yellow filter in the interlayers is not absolutely necessary in the case of structure I. It is possible to have between the elements recording the blue and the green a yellow filter, at the rate of a quantity lower than the normal normal , without departing from the scope of the present invention. In addition, the interlayer separating the elements recording the green and the red can likewise also contain a yellow filter at a rate of a quantity which can go up to that used in a conventional manner.
When using such quantities of yellow filter, it is not necessary to limit the composition of the element recording the red to the tabular grains of bromide and silver bromoiodide, as indicated above, but any conventional form of grain can be used compatible with the required considerations of contrast and speed.
We will not return to the common aspects of structures II to IX. The explanations which follow relate only to the aspects specific to each of the structures. In structure II, blue, green and red are each recorded by two distinct elements at the
instead of incorporating the slow and fast emulsion layers recording blue, red or green respectively in the same elements. It is only necessary that the emulsion layers of the fastest elements consist of tabular grains of silver bromide or silver bromoiodide according to the invention. The slower elements registering green and red, because of their slower speed, and the presence of the layer registering the faster blue which is above, benefit from appropriate protection against exposure to blue light, without the need to use a yellow filter.
The use of bromide or silver bromoiodide emulsions with tabular grains of high shape index in the emulsion layers of low speed elements registering green and red is not excluded. If one places the fastest element recording red on the slowest element recording green, one can increase the speed according to the indications of the patent of the United States of America 4,184,876 as well as to the publications German application 2 704 797, 2 622 923, 2 622 924 and 2 704 826.
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following references:
The element recording blue is furthest from the source of exposure. As a result, the green recording element is closest to the exposure source and the red recording element is closer to the exposure source than in the conventional case. This arrangement is very advantageous for obtaining images
in very sharp colors with excellent color quality. Since the element recording green, which contributes the most to the visual impression of the color image, being the closest to the source of exposure, it can provide an image of great clarity, since it does not there is no interposed layer to diffuse the light. The element recording the red, which comes second for the contribution to the visual impression of a color image, receives a light which
passed through only the element registering the green and which consequently was not diffused by an element registering the blue. Of course, the element registering the blue undergoes, by comparison with the structure I, a loss of sharpness, but this drawback is not significant with regard to the advantages resulting from the arrangement of the elements registering the green and the red, because the the contribution of the blue recording element to the visual impression of the color image is by far the least important.
Structure IV derives from structure III; it includes distinct, fast and slow elements for registering red, made up of tabular grain emulsions with a high shape index.
The structure V differs from the structure IV by the presence of an additional element recording the blue, placed on the elements of low speed recording
green, red and blue. The fastest blue recorder includes a tabular-grain silver bromide or bromoiodide emulsion of high shape index. In this case, the fastest blue recording element helps absorb the blue light and therefore
to attenuate the transmission of blue light on the elements recording green and red of lower speed. A structural modification consists in not using emulsion with tabular grains of high shape index in the elements registering green and red, of slower speed.
Structure VI differs from structure IV in the presence of a tabular grain element recording blue, between the elements recording green and red and the source of exposure. As indicated above, the tabular grain element registering the blue may consist of one or more tabular grain layers registering the blue and when there are thus several layers of emulsion registering the blue, their speed may be different. To counterbalance the effects of the less favorable position occupied by the element registering the red, structure VI provides a second rapid element registering the red which is placed between the tabular grain element registering the blue and the source of exposure.
Because of its favorable arrangement, this second rapid element registering the red is faster than the first rapid element registering the red, this insofar as these two elements consist of identical emulsions. Of course, this first and second rapid elements recording the red can be made up of identical or different emulsions, the relative speeds of which can be adjusted by known techniques. Instead of using two rapid elements recording red, the second rapid element recording red can be replaced by a second rapid element recording green.
Structure VII is identical to structure VI, except that it provides both a second rapid element recording red and a second rapid element recording green arranged between the exposure source and the tabular grain element recording blue . Structures VIII and IX are of the classic type where an interlayer with a yellow filter is placed under the layer recording the blue. However, in these structures, a silver halide emulsion with tabular grains of high shape index is used in the emulsion layers closest to the source of exposure. These tabular grain emulsions can be sensitized to register red light or to register green light, or can be sensitized in pairs to register red and green lights respectively.
Many other interesting structures are also
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only examples. In each of these structures, the position of the elements registering green and red can be exchanged: the position of the fastest elements registering red and green can be exchanged in the different structures and / or it can be the same for the slowest elements registering green and red.
In general, for color photography, the emulsions are arranged so as to form a set of superimposed layers containing substances forming dyes incorporated, for example couplers, but this is not essential.
Three chromogenic components each containing a silver halide emulsion recording light corresponding to a third of the spectrum and a coupler forming the complementary primary subtractive dye, can be arranged together in a single layer of a product for color photography. Examples of such products are given in U.S. Patents 2,698,794 and 2,843,489.
It is thanks to the relatively large separation between the sensitivities in the blue and the blue minus of the elements recording the green and the red and made up of emulsions of bromide or silver bromoiodide with tabular grains, that one can decrease the quantity of yellow filter or even eliminate these yellow filters and / or - arrange the layers according to new structures. To measure
the relative response of the elements registering green and red to blue light in a product for color photography, one technique consists in exposing a sample of such a product through a density scale with neutral light, it is that is to say with a
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process the sample. A second sample is then exposed in the same way, but by inserting a Wratten 98 filter which transmits light only between 400 and
490 nm; the product is then treated in the same way as above. Using the transmission densities in blue, green and red, determined according to the American standard PH2.1-1952 mentioned above, three characteristic curves can be plotted for each sample. The differences A and A ′ between the speed in the blue of the element (s) recording the blue and the speed in the blue respectively of the element (s) recording the green and the red, can be determined from the following relationships:
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in which :
BW98 is the speed in blue of the element recording the blue exposed through a Wratten 98 filter;
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registering the red, exposed through the Wratten 98 filter;
BN is the speed in the blue of the element registering blue, exposed to neutral light;
VN is the speed in the green of the element registering the green exposed to neutral light and;
<EMI ID = 157.1>
recording red, exposed to neutral light.
In the present description, it is accepted that the densities in blue, green and red are due only to the elements recording respectively blue, green and red, which amounts to neglecting the parasitic spectral absorptions of the dyes yellow, magenta and Blue green. In fact, the importance of these parasitic absorptions is rarely sufficient to exert a practical effect on the results obtained in the applications mentioned.
The elements recording the blue of the products for color photography according to the invention exhibit, in the absence of any yellow filter, a speed in the blue which is at least equal to six times, preferably at least eight times, and according to the optimal embodiment at least ten times, the speed in the blue of the elements recording the green and / or the red consisting of emulsions with tabular grains of high shape index conforming to the above indications.
By way of comparison, an example is given below showing that, in a conventional product for color photography, in the absence of a yellow filter, the speed in the blue of the element recording the blue is less than four times
(0.55 log E) the speed in the blue of the elements registering green by comparison with the factor 10 (0.95 log E) indicated above for a comparable product according to the invention. This comparison illustrates the advantage with regard to the decrease in speed in the blue of the elements registering the green, when emulsions of bromide or bromoiodide of silver consist of tabular grains with high shape index.
The separation between the sensitivities in blue and in the blue minus of a product for color photography according to the invention can be measured in another way. This other measure is to compare the speed in
the green of an element recording green, or the speed in red of an element recording red, with the speed in blue of these same elements. The exposure and treatment techniques described above are still used, with the difference that instead of exposure to neutral light, exposure to blue minus is used by inserting a Wratten 9 filter which transmits light only beyond 490 nm. We thus determine the different
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registering the red exposed through the Wratten 9 filter.
As before, the parasitic spectral absorption produced by the dyes, which is rarely significant, is neglected.
Elements recording red and green and containing tabular bromide or silver bromoiodide emulsions according to the above indications have velocities in blue and in the region of the spectrum where they are spectrally sensitized which are at least in a ratio 10 (1.0 log E) and preferably at least in a ratio 20 (1.3 log E). This expresses the difference between
the rapidities in the blue and the rapidities in the blue minus. An example is given below in which the velocities are in a ratio greater than 20 (1.35 log E), while in a conventional product for comparable color photography and not containing a yellow filter, the velocities are in a ratio of less than 10 (0.95 log E).
If we compare the relations A and B and the relations C and D for the same product, the results are not identical, even if the elements recording the green and the red are identical, except as regards the length of wave of their spectral awareness. Indeed, in most cases, the element recording the red receives a light which has already passed through the element recording the green. However, if you prepare a second identical product
on the first, but in which we have exchanged the position of the elements recording the green and the red, we note that the element recording the red of the second product presents
for relations B and D practically identical values <EMI ID = 161.1>
elements recording the green of the first product. In other words, the choice of spectral sensitization in green as opposed to spectral sensitization in red has no determining effect on the quantitative values obtained with the above relationships. This is why it is customary not to distinguish speed in green and in red when compared to speed in blue, but to designate them generically under the name of speed in blue minus.
h. Diffusion at wide angles
The emulsions with tabular grains of high index of form according to the invention are advantageous, because, compared to non-tabular emulsifiers or of index of lower form, they make it possible to reduce the scattering of light at large angles. As already indicated above in the comments relating to FIG. 2, it is well known that the sharpness of the image decreases when the thickness of one or more layers of halide emulsions d increases. 'silver. However, Figure 2 also shows that the lateral component of the diffusion
(x and 2x) increases directly with increasing angle
0. As long as the angle 0 remains small, the lateral displacement resulting from the scattering remains low and the sharpness of the image remains good.
The characteristic advantages that can be obtained
as regards sharpness, by using the tabular grains of high shape index according to the invention, result from the reduction of the diffusion at large angles. We can give a quantitative demonstration of this. According to what is shown in FIG. 4, a sample of emulsion 1, in accordance with the present description.
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1.08 g of silver per square meter. Preferably, the emulsion and its support are immersed in a liquid (not shown in the figure) having an appropriate refractive index to reduce the effects of Fresnel reflection on the surface of the support and the emulsion. The emulsion layer is exposed in a direction perpendicular to the plane of the support a � by means of a collimated light source 5. From the source, the light follows a path materialized by the dotted line 7, forming an optical axis, which meets the emulsion at point A. The light which passes through the support and the emulsion can be detected at a constant distance of the emulsion on a hemispherical detection surface 9.
At a point B which is at the intersection of the extension of the optical path and the detection surface, a maximum of light intensity is detected.
An arbitrary point C is chosen on the detection surface. The dotted line connecting A and C forms an angle � with the emulsion layer. By moving point C on the detection surface, you can vary the angle 0 from 0 to 90 [deg.]. By measuring the intensity of scattered light as a function of �, it is possible, because of the symmetry of the scattering of light around the optical axis 7, to determine the cumulative light distribution as a function of �65533;. For this distribution, see DePalma and Gasper, "Determining the Optical Properties of Photographic Emulsions by the Monte Carlo Method", Photography Science and Engineering, Vol. 16, N [deg.] 3, May-June 1971, pp. 181-191.
After determining the cumulative light distribution based on � for values from 0 to 90 [deg.] in the case of emulsion 1 according to the invention, the same process is repeated in the case of a conventional emulsion consisting of grains whose average volume is the same and applied with the same silver title on another part of the support 3. We compare the cumulative light distributions
<EMI ID = 163.1>
for values of 0 up to 70 [deg.] and in some
7 <EMI ID = 164.1>
that the amount of scattered light is lower with the emulsions according to the invention. In Figure 4, the angle
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with tabular grains of high shape index according to the invention, have less diffusion at large angles. Since the wide-angle scattering contributes significantly to reducing the sharpness of the image, the emulsions according to the invention make it possible in each case to increase this sharpness.
In the present description, the term "capture angle" designates the value of the angle 6 for which half of the light which reaches the detection surface is contained in a surface subtended by a cone formed by the rotation of the AC line around the polar axis of
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the detection surface is in the remaining part of the surface.
The following theoretical considerations
about the decrease in wide angle scattering, cannot limit the present invention.
It is assumed that the main faces of a flat crystal, with a high shape index, as well as the orientation of the grains in the layer are responsible for the improvements.
sharpness. It has been observed that the tabular grains present in the silver halide emulsion layers are approximately aligned in parallel with the flat surface of the support on which the layer is applied. Thus, the light, whose direction is perpendicular to the photographic product, has an incidence also perpendicular to one of the main faces of the crystals. The small thickness of the tabular grains, as well as their orientation in the layer, allows the emulsions according to the invention to be applied in thinner layers than conventional emulsions, which also contributes to improving the sharpness. However, the emulsion layers of a product according to the invention see their sharpness improved, even when their thickness is comparable to that of conventional emulsion layers.
According to a specific embodiment of the invention which is also preferred, the emulsion layers consist of tabular grains of high shape index whose
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still 2 � m. By increasing the average grain diameter, you can achieve both better speed and better sharpness. Although the maximum average grain diameters may vary according to the tolerable granularity in a given application, the maximum average diameters of grains with a high form index of emulsions according to
<EMI ID = 169.1>
In addition to the sharpness advantages indicated above for the average diameters mentioned, one can
with emulsions with tabular grains of high shape index avoid a certain number of drawbacks from which conventional emulsions consisting of grains having an average diameter of this order suffer. First of all, it is difficult to prepare conventional non-tabular emulsions which
<EMI ID = 170.1>
as noted by Farnell in the publication cited above, a decrease in the speed characteristics is observed when the mean grain diameter is greater
<EMI ID = 171.1>
grains of large average diameter, a larger volume of silver is present in each of the grains, in comparison with tabular grains of comparable diameter. Therefore, unless you realize conventional emulsion layers with a higher silver titer, which constitutes an undeniable practical disadvantage; the granularity obtained with a conventional emulsion consisting of grains of large average diameter is greater than that obtained with emulsions according to the invention consisting of grains of which
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large coarse grains are used with or without an increase in the silver titer, this leads to the preparation of thicker layers to take account of the large thicknesses of these large diameter grains. On the contrary, the thickness of the tabular grain layers can remain very small even when the diameters exceed the values indicated to obtain the advantages as regards sharpness.
These advantages of sharpness which can be obtained with tabular grains result in part from the shape of the grains independently of their average diameter and this is why these grains make it possible to improve the sharpness by comparison
with conventional non-tabular grains.
Although it is possible to decrease the diffusion
at wide angles with monolayers of emulsion with tabular grains of high shape index according to the invention, this
does not necessarily mean that wide-angle scattering is reduced in the layers of a product for color photography.
layers for color photography, the tabular grain emulsions of high shape index according to the invention can indeed cause an alteration of the sharpness
underlying layers.
In structure I, we see that the emulsion layer recording the blue is the closest
of the radiation source used for the exposure, then
that the underlying emulsion layer recording the green consists of an emulsion with tabular grains according to the invention. This emulsion layer registering green
is itself above the emulsion layer registering red. If the blue emulsion layer contains grains with an average diameter included
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many non-tabular emulsions, we will observe a maximum diffusion of light passing through this layer before reaching the emulsion layers registering green and red. Unfortunately if the light
has already been broadcast before reaching the emulsion layer
tabular grains with a high shape index forming the layer registering green, the tabular grains can diffuse more than a conventional emulsion
which crosses them to reach the layer registering the red. Consequently, the choice of emulsions and the arrangement of the layers entail in this particular case a significant degradation of the sharpness of the emulsion layer registering the red, degradation which is - more important than that which would be observed if this product did not include emulsion according to the invention.
In order to obtain the best advantages of the present invention with regard to sharpness, in an emulsion layer which is located under a tabular grain layer of high shape index according to the invention, it is desirable that this tabular grain layer is arranged so that it receives practically non-scattered light. In other words, in the photographic products according to
the present invention, improvements in sharpness are obtained in the emulsion layers arranged under the tabular grain emulsion layers only if these tabular grain emulsion layers are not themselves disposed under a layer whose turbidity causes diffusion light. For example, if a layer of emulsion recording green, consisting of grains with a high shape index, according to the invention is arranged
on an emulsion layer recording red and under a Lippmann emulsion layer and / or an emulsion layer
�
recording blue with tabular grains having a high shape index according to the invention, the sharpness of the layer registering red will be improved by the presence of the emulsion layers with tabular grains which are located above. If the capture angle of the layer or layers on the emulsion layer recording the green which includes tabular grains of high shape index
is less than about 10 [deg.], an improvement in the sharpness of the layer registering red can be obtained. It is of course unimportant that the recording layer
the red is itself a layer with tabular grains of high shape index according to the invention, at least as regards the effects of the layers lying above on the sharpness of the layer registering the red.
In a product for color photography containing several color forming elements arranged one above the other, it is preferable that at least the emulsion layer intended to be closest to the radiation source used for the exposure , or consists of an emulsion with tabular grains of high shape index, in order to take advantage of the advantages provided by this invention as regards image clarity. According to a particularly preferred embodiment of the present invention, each emulsion layer which is arranged so as to be closest to a radiation source with respect to another emulsion layer, consists of an emulsion with tabular grains with a high form index.
The layering arrangements II to IX described above constitute examples of products for color photography which, according to the present invention, make it possible to obtain a significant improvement in the sharpness of the underlying emulsion layers.
Color photography products have been used to illustrate the benefits that tabular grain emulsions with high form index provide. <EMI ID = 174.1>
to get regarding sharpness; but we can also improve the sharpness of multi-layer products for black and white photography, that is to say products forming silver images. In a common way, we separate the emulsions forming black and white images into fast layers and slow layers. If the tabular grain emulsions according to the present invention are used in the layers closest to the sources of exposure, the sharpness of the underlying emulsion layers is improved.
The following examples illustrate the invention. Examples illustrating the relationship between speed and granularity.
According to the indications given below, a series of silver bromoiodide emulsions with different shape indices are prepared. In each of the following examples, the contents of the reactor are vigorously stirred during the entire time in which the silver salts and the halides are introduced. Percentages are expressed by mass
unless otherwise indicated. The term M expresses the molar concentration. All solutions are aqueous unless otherwise indicated. The description of the physical characteristics of the emulsions is presented in Table IV below, after the description of the procedure for preparing the emulsion n [deg.] 7.
A. Preparation and sensitization of emulsions
Emulsion 1 (Example)
By the double jet technique and with stirring, 2.2 M solutions of potassium bromide and 2.0 M silver nitrate to 5.5 liters of a 1.5% solution of gelatin at 80 [deg.] C, containing 0.17 M potassium bromide; in doing so, we maintain the pBr at a value
0.8 (0.56% of the total amount of money used is consumed). The addition of the bromide solution is stopped
and the addition of the silver nitrate solution is continued for 3 min (5.52% of the total amount of silver used is consumed). The solutions of silver bromide and nitrate are then added together, maintaining the pBr at 1.0, in 13 min and by the accelerated flow technique, the flows being multiplied by 2.2, between the start and the end of precipitation (34.8% of the total amount of money used is consumed). The addition of the bromide solution is stopped and the addition of the silver nitrate solution is continued for 1.7 min (which consumes 6.44% of the total amount of silver used). The silver solution and a 1.8 M solution of potassium bromide containing in addition 0.24 M are added by double jet.
potassium iodide; we carry out this addition in
15.5 minutes with accelerated flow rates, the flow rates being multiplied by 1.6 between the start and the end of the precipitation, maintaining the pBr at 1.6; 45.9% of the total amount of silver used is thus consumed. The addition of the two solutions is stopped and digestion is carried out for 5 min using 1.5 g of sodium thiocyanate per mole of silver. By double jet and with equal flow rates, a 0.18 M solution of potassium iodide and the silver nitrate solution are then added until a pBr of 2.9 is obtained which consumes 6.8% of the amount of total money used. In total, about 11 moles of silver were used.
The emulsion is cooled to 30 [deg.] C and washed by coagulation according to the technique described in United States patent N [deg.] 2,614,929. The emulsion being at
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after 20 min, the pAg is adjusted to 8.4. To this emulsion, 3.5 mg per mole of sodium thiosulfate pentahydrate and 1.5 mg / mole of silver of potassium tetrachloroaurate are added. The pAg is adjusted to 8.1 and the emulsion is heated <EMI ID = 176.1>
tion of potassium bromide.
Emulsion 2 (Example)
<EMI ID = 177.1>
with a pH of 5.9 and containing 0.17 M of potassium bromide, 2.1 M of potassium bromide and 2.0 M of silver nitrate are added with a double jet and with stirring; this addition is carried out in two minutes while maintaining the pBr at 0.8 which consumes 0.53% of the total amount of silver used. The addition of the bromide solution is stopped by continuing the addition of the silver nitrate solution for 4.6 minutes (8.6% of the total silver solution used is consumed). In 13.3 minutes, the bromide and silver nitrate solutions are then added at the same time with accelerated flow rates (the flow rates are multiplied by 2.5 between the start and the end of the addition), maintaining the pBr at 1.2, which consumes 43.6% of the amount of silver used. The addition of the bromide solution is stopped
and the addition of the silver nitrate solution is continued for one minute, which consumes 4.7% of the amount of silver used.
In 13.3 minutes and by double jet with accelerated flows (the flows are multiplied by 1.5 between the start and
at the end of the precipitation), a 2.0 M potassium bromide solution containing 0.30 M is added.
potassium iodide and the silver nitrate solution, keeping the pBr at 1.7, which consumes 35.9% of the total amount of silver used. To this emulsion is added 1.5 g per mole of silver of sodium thiocyanate
and thus the mixture is kept for 25 min. By double jet and with constant and equal flows, we add in
5 minutes a 0.35 M solution of potassium iodide and the silver nitrate solution until a pBr of 3.0 is reached, which consumes approximately 6.6% of the total amount of silver used. A total of about 11 moles of silver were thus consumed.
Then a solution of 350 g of phthalylated gelatin in 1.2 liters of water is added, the emulsion is cooled to
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optimally chemically and spectrally sensitizes this emulsion in a manner analogous to that described for emulsion 1.
Emulsion 3 (Example)
By double jet and with stirring, a solution containing 1.2 M of potassium bromide and a solution containing 1.2 M of silver nitrate containing 30.0 liters of a 0.8% gelatin solution is added. 75 [deg.] C containing 0.10 M potassium bromide; this addition is carried out in 5 min while maintaining the pBr at 1.0 (2.1% of the total amount of silver used is consumed). 5 liters of a solution containing 17.6% of phthalylated gelatin are then added and the emulsion is left to stand for 1 min. The quantity of silver nitrate solution necessary to obtain a pBr of 1.35 is then added to the emulsion, which consumes 5.24% of the total quantity of silver used. By double jet and with accelerated flow rates (the flow rates being multiplied by two, between the beginning and the end of the operation), a 1.06 M solution of potassium bromide is added containing
nitrate
0.14 M potassium iodide and the solution / silver, keeping the pBr at 1.35 (which consumes 92.7% of the total amount of silver used). A total of about 20 moles of silver were thus used.
The emulsion is cooled to 35 [deg.] C, washed by coagulation and it is sensitized optimally, spectrally and chemically as described for emulsion 1.
Emulsion 4 (Example)
<EMI ID = 179.1>
0.17 M of potassium bromide at 55 [deg.] C and at pH 5.6, a solution of 1.8 M of potassium bromide and 2.0 M of nitrate is added by double jet and with stirring. silver ;
each of the two solutions is added in one minute maintaining equal and constant flow rates and a pBr of 0.8, which consumes 0.7% of the amount of silver used. In
7 min and keeping the pBr at 0.8, then adding in
bromide
at the same time the solution of the silver nitrate solution and a 0.26 M solution of potassium iodide, with equal and constant flow rates, which consumes 4.8% of the amount of silver used. This triple-jet addition is then continued for an additional period of
37 min while maintaining the pBr at 0.8 with accelerated flow rates
(multiplied by 4, between the start and the end of the operation), which consumes 94.5% of the total amount of money used <A total of around 5 moles of silver was used.
<EMI ID = 180.1>
of water containing 200 g of phthalylated gelatin, it is washed by coagulation. The emulsion is then sensitized optimally, spectrally and chemically, in a manner similar to that described for emulsion 1.
Emulsion 5 (Witness)
This emulsion is precipitated according to the technique described in the United States of America patent 4,184,877.
To a 5% solution of gelatin in 17.5 1 of water at
<EMI ID = 181.1>
and 4.7 M silver nitrate; the addition is carried out in 3 minutes by double jet with constant flow rates and
<EMI ID = 182.1>
22% of the money used to prepare the sprouts. The flow rate of the two solutions is then adjusted so as to consume in approximately 15 minutes approximately 78% of the total amount of silver used for the preparation of the sprouts. The addition of the ammonium iodide solution is then stopped while continuing the addition of the nitrate solution
<EMI ID = 183.1> as a seeding emulsion for the continuation of the precipitation described below. The average diameter of germs
<EMI ID = 184.1>
15 liters of a 5% gelatin solution containing 4.1 moles of the pre-silver iodide emulsion are heated to 65 ° C.
<EMI ID = 185.1>
equal and constant flows, a solution is added in 7.1 min.
a solution
4.7 M ammonium bromide and / 4.7 M silver nitrate, maintaining the pBr at 4.7 which consumes 40.2% of the total amount of silver used for precipitation on the germs. The addition of the ammonium bromide solution alone is continued until a pBr of approximately 0.9 is obtained and the jet of ammonium bromide is then stopped. 2.7 liters of an 11.7M ammonium hydroxide solution are then added and the mixture is left to stand for 10 minutes. The pH is adjusted to 5.0 with
sulfuric acid and the addition by double jet of the ammonium bromide and silver nitrate solutions is continued for 14 minutes while maintaining the pBr at approximately 0.9 and with a flow rate consuming 56.8% of the total amount of money used. The pBr is then adjusted to 3.3 and cooled
<EMI ID = 186.1>
silver.
A solution containing 900 g of phthalylated gelatin is added and the emulsion is washed by coagulation.
Adjust the pAg of the emulsion to 8.8 and add
4.2 mg per mole of silver sodium thiosulfate pentahydrate and 0.6 mg per mole of silver of potassium tetrachloroaurate. The emulsion is then heated for
16 minutes at 80 [deg.] C, cooled to 40 [deg.] C, then add a spectral sensitizer for green, sodium salt
anhydro-5-chloro-9-ethyl-5'-phenyl-3'- hydroxide
(3-sulfobutyl) -3- (3-sulfopropyl) -oxacarbocyanine. The emulsion is left to stand for 10 min. The chemical and spectral sensitization is optimal taking into account the sensitizers used.
Emulsion 6 (Witness)
This emulsion is of the type described in US Patent 3,320,069.
42.0 liters of a solution brought to a temperature
<EMI ID = 187.1>
double jet, with stirring and maintaining equal and constant flow rates, a 1.32 M solution of potassium bromide further containing 0.11 M potassium iodide and a 1.43 M solution of silver nitrate. This addition is carried out approximately in 40 minutes. Rush consumes
21 moles of silver. The emulsion is cooled to 35 [deg.] C and washed by coagulation according to the technique described in US Patent 2,614,925.
The emulson's pAg is adjusted to 8.1 and then 5.0 mg per mol of silver of sodium thiosulfate pentahydrate and 2.0 mg / mol of silver of potassium tetrachloroaurate are added. The emulsion is then heated to 65 [deg.] C; we
<EMI ID = 188.1>
a spectral sensitizer for the green which is the sodium salt of anhydro-5-chloro-9-ethyl-5'- hydroxide
<EMI ID = 189.1>
the emulsion is left to stand for 10 min. Chemical sensitization and spectral sensitization are optimal for the sensitizers used.
Emulsion 7 (Witness)
This emulsion is of the type described in US Patent 3,320,069.
A 42.0 liters of a solution brought to a temperature of 68 [deg.] C and containing 1.25% of phthalylated gelatin, 0.050 M of potassium bromide, 0.012 M of potassium iodide and 0.051 M of thiocyanate of potassium, we add by double jet, stirring and maintaining equal and constant flow rates a 1.37 M solution of bromide
"�
potassium containing 0.053 M potassium iodide and a 1.43 M solution of silver nitrate. This addition is carried out approximately in 40 minutes. The precipitation consumes 21 moles of silver. The emulsion is cooled to 35 [deg.] C and washed by coagulation in the same way as emulsion 6.
The pAg of the emulsion is adjusted to 8.8 and added to it
10 mg / mole silver sodium thiosulfate pentahydrate
and 2.0 mg / mole silver of potassium tetrachloroaurate.
The emulsion is then heated to 55 [deg.] C, then cooled.
<EMI ID = 190.1>
finally the emulsion is left to stand for 10 min. Chemical sensitization and spectral sensitization are optimal for the sensitizers used.
<EMI ID = 191.1>
<EMI ID = 192.1>
<EMI ID = 193.1>
Emulsions 1 to 4 are emulsions with tabular grains of high shape index within the limits defined according to the invention. Grains whose diameter is
<EMI ID = 194.1>
mean diameter of the tabular grains in this example and the following examples except where it is expressly noted that they were excluded but the number of these tabular grains of small diameter was insufficient to affect the results significantly.
To obtain a representative shape index for the grains of the control emulsion, we compare their average diameter with their average thickness. The projected area of a few tabular grains fulfilling the conditions of
<EMI ID = 195.1>
by visual examination that these grains, if any, form a small population compared to the total population of grains of the control emulsion.
B. Speed / granularity relationship of single-layer photographic products with incorporated coupler
The chemically and spectrally sensitized emulsions (emulsions 1 to 7) are applied separately in a layer to each time form a product with a single magenta layer on a cellulose triacetate film support. Each product includes a silver halide emulsion
<EMI ID = 196.1>
previously added a dispersion in a solvent of a magenta image-forming coupler, 1- (2,4-dimethyl-6-
<EMI ID = 197.1>
pyrazolone, at a rate of 0.75 g of coupler per square meter, 3.2 g per mole of silver 5-sec-octadecyl-hydroquinone potassium sulfonate and 3.6 g per mole of silver of an anti-
<EMI ID = 198.1>
then apply an overcoat comprising 0.88 g of gelatin per square meter, and a tanning agent, bis- (vinylsulfonylmethyl) - <EMI ID = 199.1>
ether at a rate of 1.75% relative to the total mass of gelatin.
With a tungsten source of 3000 * K with a power of 600 W, each product is exposed for 1 / 100th s by inserting a density scale, from 0 to 3.0 and by inserting a Wratten N filter [deg.] 9 and a neutral filter with a density of 1.26. The product is treated at 37.7 ° C. according to a method of the type described in British Journal of Photography Annual, 1979, p. 204-206. The development times are varied so as to obtain the haze densities of 0.10. The relative sensitivity in the green and the rms granularity are determined for each of the photographic products
(the rms granularity is measured by the technique described by H.C. Schmitt, Jr. and J.H. Altman, Applied Optics, 9,
pp. 871-874, April 1970).
The speed / granularity relationships of these layers are represented by representing in accordance with FIG. 5 the variation of the logarithm of the speed in the green as a function of the granularity rms x 10. FIG. 5 shows that the silver bromoiodide emulsions with a high shape index which have been optimally sensitized chemically and spectrally, exhibit a much better speed / granularity relationship than that of silver bromoiodide emulsions whose shape index is lower.
It should be noted that this experiment, carried out on layers of single-layer products in which all the silver halide emulsions have the same silver content and have a silver / current coupler ratio, constitutes the best way of illustrating the speed relationship. / granularity of a silver halide emulsion without introducing a disturbing interaction.
C. Improving the Speed / Granularity Relationship in
a multi-layer product with incorporated coupler
A product with incorporated couplers for color photography is prepared by applying the following layers in order on a triacetate film support. <EMI ID = 200.1>
cellulose:
Layer 1 Slow or slow blue-green layer
comprising a red bromoiodide emulsion sensitized to red, gelatin, a blue-green image-forming coupler, a colored coupler and a DIR coupler.
Layer 2: Fast blue-green layer comprising a silver bromoiodide emulsion sensitized in red faster than that of layer 1, gelatin, a blue-green image-forming coupler, a colored coupler and a releasing coupler a development inhibitor (DIR coupler).
Layer 3: Interlayer comprising gelatin and a
agent against the yellow veil, 2,5-di-secdodécylhydroquinone.
Layer 4: Slow magenta layer comprising an emulsion of
silver bromoiodide sensitized to green
(1.48 g of silver and 1.21 g of gelatin per square meter) 0.88 g per square meter of a magenta-forming coupler, the 1- (2,4,6-tri-
<EMI ID = 201.1>
benzamido7-5-pyrazolone, 0.10 g per square meter of a colored coupler, 1- (2,4,6-trichlorophenyl) -3- / a- (3-tert-butyl-4-hydroxyphenoxy) tetradecanamido- 2-chloroanilino7-4- (3,4dimethoxy) -phenylazo-5-pyrazolone, 0.02 g per
<EMI ID = 202.1>
lone and 0.09 g per square meter of potassium 5-sec-octadecylhydroquinone-2-sulfonate
(agent against yellow veil).
Layer 5: Fast magenta layer comprising an emulsion
faster green-sensitized silver bromoiodide (1.23 g silver and 0.88 g gelatin per square meter), 0.12 g per square meter of a magenta coupler, 1- (2.4 , 6-
<EMI ID = 203.1>
tamido) -benzamido7-5-pyrazolone, 0.03 g per square meter of colored coupler (1- (2,4,6-
<EMI ID = 204.1>
0.05 g per square meter of potassium 5-sec-octadecylhydroquinone-2-sulfonate.
Layer 6: Interlayer comprising gelatin and a
agent preventing yellow veil.
Layer 7: Yellow filter layer comprising yellow colloldal silver and gelatin.
Layer 8: Slow yellow layer comprising an emulsion of
silver bromoiodide sensitized in blue, a coupler forming yellow dye and an agent to prevent yellow veil, potassium 5-secoctadecylhydroquinone-2-sulfonate. Layer 9: Rapid yellow layer comprising an emulsion of
faster bromoiodide silver sensitized in blue, a yellow-forming coupler and an agent preventing yellow veil.
Layer 10: UV absorbing layer comprising
gelatin and a compound for absorbing UV radiation, 3- (di-n-hexylamino) allylidenemalononitrile.
Layer 11: Protective overcoat comprising gelatin
and bis-vinylsulfonylethyl ether.
<EMI ID = 205.1>
In each image-forming layer, the silver halide emulsions consist of polydispersed grains, with a low shape index of the type described in United States patent 3,320,069. All the emulsions are sensitized so optimal with sulfur and gold in the presence of thiocyanate and spectrally sensitized to the appropriate regions of the visible spectrum. The emulsion used in the fast magenta layer is an emulsion of silver bromoiodide with 12% iodide by mole,
<EMI ID = 206.1>
is weak (about 3: 1); this emulsion was prepared in a similar manner to emulsion n [deg.] 6 described above.
We are preparing a second product for photography
in the same color, except that in the fast magenta layer, instead of the emulsion
low shape index, an emulsion of silver bromoiodide at 8.4% by mole of iodide consisting of tabular grains. The grains of this emulsion have an average size of about
<EMI ID = 207.1>
an average shape index greater than 20: 1 and their projected area measured according to the indications given above represents more than 75% of the total projected area. Emulsions with a high and low shape index receive the same optimal, spectral and chemical sensitization, according to the present invention.
Each photographic product is exposed for 1 / 50th of a sec. in the light of a tungsten source of
<EMI ID = 208.1>
color densities from 0 to 3.0 (with a neutral density of 0.60 moreover). Then treat for 3 1/4 minutes in
a color developer of the type described in British Journal of Photography Annual, 1979 p. 204-206. The sensitometric results are presented in Table VII below.
<EMI ID = 209.1>
<EMI ID = 210.1>
<EMI ID = 211.1>
The results presented in Table VII show that the tabular grains of the present invention make it possible to obtain an increase in sensitivity in the green with at the same time a very small increase in granularity.
D. Relation speed / granularity of the products for the
Black and white photography.
To illustrate the advantages of the invention with regard to black and white photography, five products are prepared from the chemically sensitized and spectrally prepared emulsions above (emulsions
<EMI ID = 212.1>
on a polyethylene terephthalate film support. Each product comprises a silver halide emulsion at a rate per square meter, of 3.21 g of silver and 4.16 g of gelatin to which 3.6 g of 4-hydroxy-6-methyl- have been added before. 1,3,3a-7-tetraazaindene (anti-veil) per mole of silver. On each emulsion, an overlay is applied comprising 0.88 g of gelatin per square meter and a tanning agent, bis- (vinyl) sulfomethyl) -ether at a rate of 1.75% relative to the total mass of gelatin.
Each photographic product is exposed 1 / 100th of a second to a 30000K tungsten light source with a power of 600 watts and through a scale of
<EMI ID = 213.1>
and with N-methyl-p-aminophenol sulfate (developer Kodak DK50), for 5 min in the case of emulsions with a low form index and for 3 and a half minutes for those with a high form index, so as to obtain comparable corrected curves. The measures of speed and of granularity are plotted on the graph of FIG. 6 with on the abscissa the granularity rms multiplied by ten and on the ordinate the logarithm of the speed in the green. The speed / granularity relationships of control emulsions 5, 6
and 7 are lower than those of emulsions 1 and 4 according to the present invention.
Example concerning emulsions with tabular grains doped with a noble metal from Group VIII of the periodic table.
EMULSION A
<EMI ID = 214.1>
described in US Patent 3,320,069, an emulsion of silver bromoiodide (1% by mole) is prepared
<EMI ID = 215.1>
and a low form index (less than 3: 1); the formation of silver halide crystals is carried out in the presence of 0.12 mg of ammonium hexachlororhodate (III) per mole of silver. The emulsion is then sensitized at 60 [deg.] C for 23 min with 4.4 mg of sodium thiosulfate pentahydrate per mole of silver, 1.75 mg of potassium tetrachloroaurate per mole of silver and 250 mg of 4 -hydroxy-6-methyl-
<EMI ID = 216.1>
chemical sensitization, the emulsion is spectrally sensitized with 87 mg per mole of silver of anhydro5,6-dichloro-1,3'-diethyl-3- (3-sulfopropyl) benzimidazoloxacarbocyanine hydroxide.
This silver bromoiodide emulsion with an index of
weak form is then applied in a layer at a rate of
1.75 g of silver and 4.84 g of gelatin per square meter on
a layer of titanium dioxide and gelatin (10: 1) itself applied to a paper support. The emulsion contains 4.65 g of 4-hydroxy-6-methyl-1,3,3a-7-tetraazaindene per mole of silver. An overcoat comprising 0.85 g of gelatin per square meter is then applied to this emulsion layer.
EMULSION B
By double jet, 2.34 M solution of
potassium bromide and 2.0 M silver nitrate at 4.5 liters of a 1.5% aqueous gelatin solution at 55 [deg.] C additionally containing 0.17 M potassium bromide. This addition
is carried out in 2 minutes while maintaining the pBr at 0.8, which consumes 1.6% of the total amount of silver used. The jet of the bromide solution is stopped and the addition of silver nitrate is continued for approximately 11 min at a rate such that 8.5% of the total amount of silver used is consumed and until a pBr 1.1; 8 min after the start of the addition, 0.1 mg of ammonium hexachlororhodate is added per mole of silver (relative to the final mass of silver) to the reactor.
When the pBr reaches a value of 1.1, we add
by the double jet technique the silver nitrate solution and a 2.14 M solution of potassium bromide which is also 0.022 M in potassium iodide; this addition is carried out approximately in 22 min by maintaining the pBr at 1.1 and by accelerating the flow rates so that they are multiplied by 4.3 between the start and the end of the operation; 77.9% of the total amount of silver used is thus consumed. A 2.0 M solution of silver nitrate is added to the emulsion until a pBr of 1.7 is obtained, which consumes 12.0% of the total amount of money used. We used a total of
<EMI ID = 217.1>
a solution of 200 g of phthalylated gelatin in 1.0 l of water is added to it and the emulsion is washed by coagulation.
There was thus obtained an emulsion of silver bromoiodide at 1% by mole of iodide consisting of tabular grains with an average diameter of 1.5 μm and an average thickness of
<EMI ID = 218.1>
average shape of 19: 1 and these grains represent 90% of the projected area of all the grains.
This tabular grain emulsion is then chemically sensitized for 10 minutes at 65 [deg.] C with 5 mg per mole of silver sodium thiosulfate pentahydrate and 5 mg per mole of silver of potassium tetrachloroaurate, so as to obtain a optimal finish. The emulsion is then sensitized spectrally with 150 mg per mole of silver of anhydro-5,6-dichloro-1,3'-diethyl-3- hydroxide.
(3-sulfopropyl) benzimidazoloxacarbocyanine. This tabular grain emulsion (emulsion B) is applied in the form of a layer, in the same way as emulsion A.
Exposure and treatment
The two layers described above are exposed
<EMI ID = 219.1>
Grier, using a density scale from 0 to 3.0 and a filter with a neutral density of 0.85.
After exposure, the two layers are developed in a black and white developer with hydroquinone and 1-phenyl-3-pyrazolidone, then they are fixed, washed and examined by densitometry. The results obtained are presented in Table VIII below.
<EMI ID = 220.1>
<EMI ID = 221.1>
The results of Table VIII show that the tabular grain emulsions of silver bromoiodide doped with rhodium, whose title in silver is lower, have, compared to the control, a maximum maximum density of 0.23 and a greater rapidity of 109 units of relative speed (0.32 log E). The contrast of the two products is practically equivalent.
Examples illustrating the increased separation of velocities between regions of spectral sensitization and regions of natural sensitivity.
Four products for color photography are hereinafter designated under the name of structures 1 to 4; except for the structural characteristics expressly identified below, the structure of these elements is the same.
<EMI ID = 222.1>
SC is an overlay of gelatin;
<EMI ID = 223.1>
colloidal yellow serving as a yellow filter and the other abbreviations are identical to those already indicated for
<EMI ID = 224.1>
blue (B), green (V) and red (R), the code of which does not include the letter T, consist of silver bromoiodide emulsions with low shape index, prepared according to United States patent United States of America 3,320,069 (the corresponding layers in the different structures have the same iodide content, unless otherwise specified.
The rapid emulsion with tabular grains sensitized in green (identified with the letter T in the diagrams above) is prepared as follows.
2.25 1 of a 1.5% by mass aqueous solution of bone gelatin containing potassium bromide (0.17 M,
<EMI ID = 225.1>
simultaneously by double jet in two minutes and at constant flow rate, aqueous solutions of potassium bromide
(2.19 M, solution B-1) and silver nitrate (2.0 M, solution C-1) (0.61% of the silver nitrate was thus consumed).
After two minutes, the introduction is stopped
of solution B-1, but the introduction of solution C-1 is continued until a pBr of 1.00 to 80 [deg.] C is reached (2.44% of the silver nitrate has thus been consumed ). We add
0.4 1 of a phthalylated gelatin solution at 20% by mass containing 0.10 M of KBr (solution D), at pBr 1.0 and 80 [deg.] C.
By double jet, solutions B-1 and C-1 are then added in 24 minutes to the reactor using accelerated flow rates (multiplied by 4.0 between the start and the end
of the preparation). 44% of the total amount of silver nitrate was thus consumed. After 24 minutes, the jet of solution B-1 is stopped and the addition is continued
<EMI ID = 226.1>
By double jet, the solution C-1 and a solution B-2 of potassium bromide are then added to the reactor.
(2.17 M) and potassium iodide (0.03 M); this addition is carried out in 12 minutes with accelerated flow rates
(multiplied by 1.37 between the beginning and the end of the precipitation) by consuming 50.4% of the total silver nitrate.
A double jet then adds aqueous solutions of potassium iodide (0.36 M, solution B-3) and silver nitrate (2.0 M, solution C-3). We realize this
<EMI ID = 227.1>
pBr of 2.16, which consumes 2.59% of the total silver nitrate.
A total of 6.57 moles of silver nitrate were used to prepare this emulsion.
The emulsion is cooled to 35 [deg.] C, it is mixed with 0.30 liter of an aqueous solution of phthalylated gelatin
(13.3% by mass of gelatin) and washed twice by coagulation.
The fastest green sensitive emulsion layer contains tabular silver bromoiodide grains including
<EMI ID = 228.1>
In 90% of the projected area of the total grains and according to the technique described above, an average shape index of about 45: 1 is measured for the grains of this population. The fastest green and red sensitive layers
<EMI ID = 229.1>
whereas the faster green and red sensitive tabular emulsion layers of structures III and IV contain 1.5 and 1.2 mol% iodide respectively.
The fastest green-sensitive tabular grain emulsion is then spectrally and chemically sensitized optimally by the addition of 350 mg per mole of silver in the sodium salt of 5-chlorohydroxide.
<EMI ID = 230.1> carbocyanine, 101 mg / mol of silver of the sodium salt of anhydro-11-ethyl-1,1'-bis (3-sulfopropyl) -naphth- hydroxide
<EMI ID = 231.1>
sodium cyanate, 6 mg / mole silver sodium thiosulfate pentahydrate and 3 mg / mole silver potassium tetrachloroaurate.
The fastest red-sensitive tabular grain emulsion is prepared and sensitized optically
<EMI ID = 232.1>
with tabular silver chlorobromide sensitized for green described immediately above, with the only difference that is used as spectral sensitizers
144 mg per mole of silver anhydro hydroxide 5,6-dichlo-
<EMI ID = 233.1>
anhydro-5,5'-dichloro-3,9-diethyl-3 '- (3-sulfobutyl) thiacarbocyanine hydroxide.
Further details regarding structures I to IV can be found in the United States patent
4,184,876.
The structures I to IV are subjected to an identical neutral exposure by means of a source of 2850 [deg.] K with a power of 600 watts by inserting a filter for daylight 5 and a density scale from 0 to 4 with ranges of 0.20. We expose other samples of structures I to IV as mentioned above, but intercalating
in addition a Wratten 98 filter so as to obtain the results of exposure to blue. Other exhibits are exposed
<EMI ID = 234.1>
by additionally inserting a Wratten 9 filter, so as to obtain the results of exposure to the blue minus. All samples are treated in the same way by the C-41 color negative processing method described in British Journal of Photography Annual, 1979, p. 204. The curves obtained for the different samples are compared after harmonization of the minimum density levels, that is to say by superimposing the parts of curves corresponding to the minimum densities. The results are collated in Table IX.
<EMI ID = 235.1>
<EMI ID = 236.1>
<EMI ID = 237.1>
the blue of the chromogenic element recording blue and the logarithm of the rapidity in blue of the chromogenic element recording green; this difference is expressed
<EMI ID = 238.1>
tee in the blue of the chromogenic element recording the blue and the logarithm of the speed in the blue of the chromogenic element recording the red; this difference is expressed by equation B indicated above;
<EMI ID = 239.1>
is the difference between the logarithm of the rapidity in the green of the chromogenic element recording the green and the logarithm of the rapidity in the blue of the element recording the green; this difference is expressed
<EMI ID = 240.1>
dity in the red of the element recording the red and the logarithm of the speed in the blue of the chromogenic element recording the red, expressed by the equation D ci-
<EMI ID = 241.1>
The comparison of structures I and III shows that the separation of velocities is better with the structure
III which is produced with tabular grains in accordance with the present invention. In structure III, the separation of the velocities does not reach the value of structure I, but structure III does not use a yellow filter and consequently it does not entail the drawbacks already mentioned with regard to the use of these filters. Structure IV uses
a yellow filter in a larger quantity than that required for the photographic products in accordance with the present invention, but it is found that in this structure IV a separation of the velocities greater than that of the structure III could be obtained if it was desired even with densities small yellow filter.
We prepare a monochrome product by applying on
a film support the composition of the emulsion layer
tabular grain sensitized for the fastest green described above, then applying a protective gelatin overlay to this layer. The separation between the speed in blue and the speed in blue minus of this product is determined by means of the exposure and treatment techniques already described. The quantitative expression
of this separation is given by equation (C):
<EMI ID = 242.1>
results show that an appropriate separation of the velocities in the blue and the blue minus can be carried out in accordance with the invention when a tabular emulsion layer with a high shape index recording the blue minus is arranged so as to be the layer closer to the source of exposure and without benefiting from the protection of an overcoat absorbing blue light.
Examples of improving image clarity in multi-layer photographic products containing tabular grain emulsions.
The following three examples show how image clarity is improved using emulsions
with tabular grains of high shape index. In these examples, the control products are produced with silver bromoiodide emulsions with low shape index of the type of those described in US Pat. No. 3,320,069. These emulsions with low shape index are designated in the following under the name of conventional emulsions and their physical characteristics are presented in Table X below.
<EMI ID = 243.1>
<EMI ID = 244.1>
Four silver bromoiodide emulsions with tabular grains (high shape index) are prepared by techniques similar to those described above in the example relating to the improvement of the speed / granularity relationship. The physical characteristics of these emulsions are presented in Table XI.
<EMI ID = 245.1>
<EMI ID = 246.1>
The silver bromoiodide emulsions described above C1 to C6 and T1 to T4 are used to prepare a series of multilayer products. Variations are noted in the results table. Although these emulsions are chemically and spectrally sensitized, such sensitization is not essential to obtain the results observed with regard to sharpness.
Basic structure A
<EMI ID = 247.1>
EXPOSURE AND TREATMENT
The samples are exposed and developed as before. Sharpness measurements are made by determining the modulation transfer functions. This process is known and described for example in Journal of Applied Photography Engineering, 6 (1): 1-8, 1980.
We obtain the modulation transfer functions
in red light by exposure of the products to several layers for 1 / 15th of a second (60% modulation) through a Wratten 29 filter and a neutral filter with a density of 0.7. The modulation transfer functions for green light are obtained in the same way, but using a Wratten 99 filter.
<EMI ID = 248.1>
by means of process C-41 for color negative product, described in British Journal of Photography Annual, 1979; p. 204. After the processing, from the modulation transfer curves, acutance measurements are carried out by cascade modulation transfer (CMT), at the magnification used for the 16 mm wide film.
RESULTS
The composition of the control samples and of the samples in accordance with the invention, as well as the cut-off values for the exposures in red and in green are presented in Table XII.
<EMI ID = 249.1>
<EMI ID = 250.1>
Surprisingly, the results in Table XII show that the use of tabular grain emulsions in layers of a multi-layer product for color photography can lead to a decrease in sharpness. If we consider the acutance in the red, we note that the sample 2 containing two layers with tabular grains is less clear (-1.0 CMT sharpness) than the control 1 which includes only conventional emulsions. Similarly, sample 3 with four tabular grain layers is less clear (-1.3 CMT unit) than sample 4 which contains only three tabular grain layers and is also less clear (-0.4 CMT unit) as sample 5 which contains two tabular grain layers.
However, samples 6 and 7 show that with an appropriate arrangement of tabular grain emulsions (it is noted that the CMT height in the red of sample 6 is 1.3 units greater than that of sample 4) in the layers closest to the radiation source used for the exposure, very significant improvements are obtained compared to the control samples comprising only conventional emulsions. As shown in the table above, the CMT height in the green of sample 6 is 6.3 CMT units higher than that of sample 1 and the CMT height in the green of sample 7 is greater than 6.6 units than that in sample 1.
Structure
<EMI ID = 251.1>
The structural products were exhibited. and we treat them
<EMI ID = 252.1>
<EMI ID = 253.1>
<EMI ID = 254.1>
The data in Table XIII show that the sharpness is improved when the tabular grain emulsions are arranged in the layers closest to the radiation source used for exposure; sharpness is changed
unfavorably when the tabular grain emulsions are arranged in intermediate layers themselves placed under light-scattering layers.
Structure C
<EMI ID = 255.1>
Two monochrome products are prepared by applying compositions for fast and slow magenta layers to a support.
TABLE XIV
<EMI ID = 256.1>
The sharpness of the monochrome products is then measured according to the technique described above and the following results are obtained:
TABLE XV
<EMI ID = 257.1>
Example showing the reduction of light scattering at a wide angle by the use of tabular grains
The quantitative detection method of angular light scattering described above is used with reference to FIG. 4 to specifically illustrate the reduction in wide angle scattering which the tabular grain emulsions with shape index allow to obtain. high according to the invention, by comparison with an emulsion with non-tabular grains of the same average volume. The emulsions according to the invention essentially consist of a dispersion medium and tabular grains whose diameter
<EMI ID = 258.1>
average shape index of 23.5: 1. Tabular grains represent more than 90% of the total projected grain surface
<EMI ID = 259.1>
of the same volume, i.e. equivalent spheres, mean that the two emulsions have approximately the same grain diameter). For both emulsions, the total transmittance is 90% when immersed in a liquid with an appropriate refractive index. Each emulsion is applied to a transparent support at the rate of 1.08 g of silver per square meter.
As shown in the table below, the percentage of total transmitted light received
over the entire detection surface subtended by an angle � with a value of 84 [deg.], is lower with tabular grain emulsions of high shape index than with the control emulsion whose average grain volume is
of capture
<EMI ID = 260.1>
for both emulsions is less than about 6 [deg.]. Consequently, neither of these two emulsions can be considered as having diffusing characteristics resulting in real turbidity. When the angle est is 70 [deg.], The emulsion according to the invention has a wide angle light scattering which is only half that of the witness.
TABLE XVI
<EMI ID = 261.1>
<EMI ID = 262.1>
Example illustrating the spectral sensitization in blue of the tabular grain emulsion A
A tabular silver bromoiodide emulsion containing 3% of iodide by mole is prepared as follows:
To 3.0 liters of a 1.5% gelatin solution,
<EMI ID = 263.1>
yes, we add by double jet and with stirring, a solution
<EMI ID = 264.1>
<EMI ID = 265.1>
<EMI ID = 266.1>
the total amount of money used. The addition of the bromide solution is stopped and the addition is continued
silver nitrate solution for 1.8 min until reaching a pBr of 1.3 which consumes 4.3% of the silver used. The silver nitrate solution and a 6% gelatin solution containing 4.0 M potassium bromide and 0.12 M potassium iodide are then added simultaneously; this addition is carried out in 24.5 min with accelerated flow rates (by multiplying the flow rate by 2.0 between the start and the end of the operation) and maintaining the pBr at 1.3, which consumes 87.1% total money used. The addition of the bromide solution is stopped and the addition of the silver nitrate solution is continued for 1.6 min with a flow rate consuming 3.8% of the total silver used and until reaching a pBr of 2.7.
The emulsion is then cooled to 35 [deg.] C, 279 g of phthalylated gelatin dissolved in 1 liter of distilled water are added to it and washed by coagulation. There was thus obtained an emulsion of silver bromoiodide at 3 mol%
<EMI ID = 267.1>
<EMI ID = 268.1>
a shape index 10: 1. These tabular grains represent more than 85% of the projected surface of the total of the silver halide grains present in the emulsion layer.
The emulsion is sensitized chemically with sodium thiocyanate, sodium thiosulfate and potassium tetrachloroaurate.
<EMI ID = 269.1>
A sample of this chemically sensitized emulsion is applied to a cellulose triacetate film support. The emulsion layer obtained comprises the tabular emulsion of silver bromoiodide at a rate per square meter of 1.8 g of silver and 2.9 g of gelatin to which a coupler forming the magenta dye, the
<EMI ID = 270.1>
sulfohydroquinone (1.69 g / mole of silver) and 4-hydroxy6-methyl-1,3,3a, 7-tetraazaindene (3.62 g / mole of silver). LAYER N [deg.] 2
A second sample of the tabular emulsion of silver bromoiodide is spectrally sensitized to blue by the addition of 3 x 10 -4 mole per mole of silver of the triethylamine salt of 5,6-anhydro hydroxide dimethoxy -5-
<EMI ID = 271.1>
As before, this spectrally sensitized emulsion is then applied in a layer, with the same magenta dye-forming coupler as in layer 1. Each product is exposed for 1 / 25th of a second through a density scale from 0 to 3.0, using a source of
<EMI ID = 272.1>
milk for 3 min in a color developer of the type described in British Journal of Photocraphy Annual, 1979
p. 204-206.
Product n [deg.] 2 has a photographic speed 0.42 log E higher than that of product 1, which shows the contribution of sensitization in blue to the increase in speed.
Sensitization of a silver chloride emulsion with grains of high shape index.
A silver chloride emulsion with tabular grains of high shape index is prepared as follows:
2.0 l of a solution containing 0.63% of a copolymer of 3-thiapentyl methacrylate, acrylic acid and 2-methacryloyloxyethyl-1sulfonic acid in the form of sodium salts are introduced into a reactor. 0.35% adenine. The solution is also - 0.5 M in calcium chloride and 0.0125 M in sodium bromide. The pH is adjusted to 2.6, at a temperature of 55 [deg.] C. Then added to the reactor by double jet at constant flow rates, a 2.0 M solution of calcium chloride and a 2.0 M solution of silver nitrate; this addition is carried out in 1 min which consumes 1.2% of the total silver nitrate used. The addition of the solutions is continued for 15 min with accelerated flow rates, by multiplying the flow rates by 2.33 between the start and the end of the operation; 28.9% of the total amount of silver nitrate used is thus consumed.
The pCl is maintained throughout the preparation at the value read in the reactor 1 min after the start of the addition. The addition of the solutions is continued for a further 26 minutes at a constant flow rate, consuming 70% of the total silver nitrate used. A 0.2 M sodium hydroxide solution is slowly added during the first third of the precipitation to maintain the pH at 2.6 to 55 [deg.] C. In total, 2.6 moles of silver were precipitated.
The tabular grains of this emulsion have an average diameter of 4.0 to 4.5 µm and an average thickness of
<EMI ID = 273.1>
about an average shape index of 15: 1 and representing at least 80% of the total projected surface of the grains. These tabular grains are apparently dodecahedral, which suggests the presence of {110} and {111} edges.
This tabular grain silver chloride emulsion is separated into four parts. Part A is neither chemically nor spectrally sensitized and is applied to a polyester film support at a rate of 1.07 g of silver from 4.3 g of gelatin per square meter.
Part B is sensitized as follows: 1.0 mg per mole of silver of gold sulfide is added thereto, then it is maintained for 5 min at 65 [deg.] C. The emulsion is spectrally sensitized
<EMI ID = 274.1>
silver sodium salt of anhydro-5-chloro9-ethyl-5'-phenyl-3,3'-di (3-sulfopropyl) oxacarbocyanine hydroxide, then apply the emulsion as a layer A. The chemical and spectral sensitizations are optimal for the sensitizers used.
Parts C and D are sensitized in an optimal manner. To part C, 0.75 mmol / mole of silver of anhydro-5-chloro-9-ethyl-5'-phenyl-3,3 is added. '-bis-
(3-sulfopropyl) oxacarbocyanine as sodium salt
<EMI ID = 275.1>
add a solution at 3.0 mol% of sodium bromide relative to the total of halides, then heat
<EMI ID = 276.1>
silver mole of sodium thiosulfate pentahydrate, 1600 mg / silver mole of sodium thiocyanate, 5 mg per silver mole of potassium tetrachloroaurate and heated
<EMI ID = 277.1>
Part D is sensitized like part C, except that 10 mg / mol of silver of sodium thiosulfate pentahydrate is used.
Each layer is exposed for 1 / 50th of a second
<EMI ID = 278.1>
power of 600 W then treated for 8 min at 20 [deg.] C in a surface developer with N-methyl-p-aminophenol sulfate and ascorbic acid. The sensitometric results are presented in the table below.
<EMI ID = 279.1>
<EMI ID = 280.1>
<EMI ID = 281.1>
Table XVII shows the higher speed of the emulsions sensitized optimally in accordance with the invention.
Emulsion consisting of tabular grains with internal latent image
To 5.0 liters of a 0.9% solution of gelatin at 80 [deg.] C and whose pBr is adjusted to 1.3 with sodium bromide which contains 2.44 x 10'4 mole of germs seeding
<EMI ID = 282.1>
double jet a 1.25 M solution of silver nitrate and a 1.25 M solution of sodium bromide; this addition is carried out in 1 min with a flow rate consuming 0.1% of the total silver nitrate used in this precipitation. While maintaining the pBr at 1.3, the sodium bromide and silver nitrate solutions are added for 10.9 min with accelerated flow rates (the flow rates are multiplied by 29.4 between the start and the end of the 'operation) which consumes 17.2% of the. total silver nitrate used. Maintaining the pBr at 1.3, add a 5.0 M solution of sodium bromide and 5.0 M silver nitrate by double jet in 13.9 min and with accelerated flow rates (the flow rates being multiplied by 2 , 2 between the start and the end of the operation) and 68.8% of the total silver nitrate used is consumed.
The pBr is then adjusted to 2.8 by adding a 5.0 M silver nitrate solution over 4 min, which consumes 11.0% of the total silver nitrate used. The emulsion is cooled to 35 [deg.] C and the
<EMI ID = 283.1>
total used). In total, about 4 moles of silver nitrate were used to precipitate these grains.
The tabular grains of the bromoiodide emulsion
<EMI ID = 284.1>
about 31: 1.
This emulsion is chemically sensitized in the following manner. At 35 [deg.] C, its pH is adjusted to 4.0 and its pAg to 6.0. Then added, per mole of silver, 3.0 mg of sodium thiosulfate pentahydrate and 3.0 mg of tetra-
<EMI ID = 285.1>
0.4% gelatin containing 0.20 mole silver of the tabular grain silver bromoiodide emulsion described
<EMI ID = 286.1>
pBr at 1.6. Maintaining the pBr at this value, a 2.5 M solution of sodium bromide and a solution are added.
2.5 M silver nitrate; this addition is carried out by double jet in 28 min with accelerated flow rates (the flow rates being multiplied by 6.6 between the start and the end of the operation); thus consuming 78.7% of the total amount
of silver nitrate involved in this precipitation. The silver nitrate solution is then added at a constant rate for 9.5 min until a pBr of 3.0 is obtained, which consumes 21.3% of the total silver nitrate used. In total, about 0.8 moles of silver nitrate were used in this precipitation.
Cool the emulsion to 35 [deg.] C, add 30 g
phthalylated gelatin and washed twice by coagulation.
A silver bromoiodide emulsion with tabular grains was obtained having internal sensitivity; the
<EMI ID = 287.1>
40: 1 ron. Tabular grains represent at least
85% of the total projected surface of the silver halide grains.
This emulsion is then sensitized spectrally by adding 502 mg / mole of silver to the sodium salt of 5-chloro-9-ethyl-5'-phenyl-3 'anhydro hydroxide - (3sulfobutyl) -3- ( 3-sulfopropyl) -oxacarbocyanine and 144 mg
per mole of silver of the sodium salt of anhydroxide <EMI ID = 288.1>
cyanine. In addition, a 3.0% molar iodide solution based on the total amount of silver halides is added to this spectrally sensitized solution.
This tabular emulsion with internal sensitivity is applied to a polyester film support at the rate of 2.15 g of silver and 10.4 g of gelatin per square meter. It is exposed for 1 / 100th of a second through a continuous density scale from 0 to 4.0, by inserting a Wratten 12 filter and using a tungs light source.
<EMI ID = 289.1>
aminophenol and hydroquinone additionally containing potassium iodide. The internal negative image exhibits good discrimination with a minimum density of 0.20 and a maximum density of 1.36.
Example
A. Preparation of silver bromide emulsions
Emulsion 1
A solution of 1.15 is added to 8.0 liters of a 1.5% by mass, well-stirred bone gelatin solution containing 0.14 M of potassium bromide. M potassium bromide and a 1.0 M solution of silver nitrate. This precipitation is carried out in 2 minutes at pBr 0.85 and at 60 [deg.] C and 2.3% of the total silver is consumed. A 2.0 M solution of silver nitrate is then added at a constant rate and approximately in 5 minutes, until a pBr of 1.2 to 60 [deg.] C is reached; 5.7% of the total money used is thus consumed. By double jet and with accelerated flow rates (multiplied by 5.6 between the beginning and the end of the precipitation), a 2.3 M solution of potassium bromide and a 2.0 M solution of silver nitrate are added.
This addition is carried out in 25.6 min at 60 [deg.] C by adjusting the pBr to 1.2 and 49.4% of the total silver used is consumed. At constant flow, a 2.0 M silver nitrate solution is added; this addition is carried out in 5.4 min at 60 [deg.] C until a pAg of 8.25 is reached, consuming 7.7% of the total silver used. By double jet, and at constant flow rates, a solution is added
2.3 M potassium bromide and a 2.0 M solution of silver nitrate. This addition is carried out in 49.4 min and at 60 [deg.] C
by setting the pAg to 8.25 which consumes 34.9% of the total money used. In total, about 11.3 moles of silver were consumed for the preparation of this emulsion.
<EMI ID = 290.1>
and 2.2 liters of a 15.3% by weight phthalylated gelatin solution are added thereto. The emulsion is washed by coagulation according to the method described in US Patent 2,614,929. Then, 1.9 liters of a 13.5% by weight bone gelatin solution are added and adjusts the pH to 5.5 and the pAg to 8.2 to 40 [deg.] C.
The tabular silver bromide grains obtained have an average diameter of 1.67 μm, an average thickness of
<EMI ID = 291.1>
projected. The average form index is 16.7: 1.
Emulsion 2
To 6.0 liters of a well-stirred aqueous solution of bone gelatin at 1.5% by mass, containing 0.14 M of potassium bromide, a 1.15 M KBr solution and a solution are added by double jet. 1.0 M silver nitrate; this addition is carried out in 2 min at constant flow while maintaining a
<EMI ID = 292.1>
used. After 0.5 min at pBr 0.85 to 65 [deg.] C, a 2.0 M solution of silver nitrate is added in approximately
7.5 min until reaching a pBr of 1.23 to 65 [deg.] C, which consumes 6.0% of the total silver used. 2.3 M solutions of potassium bromide and 2.0 M silver nitrate are added by adjusting the pBr to 1.23 at 65 [deg.] C; this addition is carried out in 25.5 min by double jet with accelerated flow rates (multiplied by 5.6 between the start and the end of the addition), which consumes 29.8% of the total money used. A 2.0 M solution of silver nitrate at constant flow rate is added over approximately 6.5 min until a pAg of 8.15 to 65 [deg.] C is reached, which consumes 6.4% of the total money used. Then, a 2.3 M solution of potassium bromide and a 2.0 M solution of silver nitrate are added; this addition is carried out in 70.8 min by double jet with constant flow rates pAg 8.15 and at 65 [deg.] C, consuming 56.2% of the total silver used.
About 10 moles of silver were used to prepare this emulsion.
After precipitation of the emulsion it is cooled
at 40 [deg.] C and added 1.65 liters of phthalylated gelatin
(15.3% by mass solution), then washed twice by coagulation according to the method described in US Patent 2,614,929. 1.55 liters of bone gelatin are then added ( 13.3% by mass solution) and adjust
the pH at 6.5 and the pAg at 8.3 at 40 [deg.] C.
The tabular silver bromide grains obtained have
<EMI ID = 293.1>
occupy more than 95% of the projected surface.
Emulsion 3
To 8.0 liters of an aqueous solution of bone gelatin
(1.5% by mass) well stirred containing 0.14 M potassium bromide, a 1.15 M solution of KBr and a 1.0 M solution of AgNO 3 are added; this addition is carried out in 2 min by double jet and with constant flow rates, maintaining the pBr at 0.85 at 60 [deg.] C, which consumes 3.6% of the total silver used. A 2.0 M solution of AgN03 is then added at constant flow rate over 5 min until a pBr of 1.2 is reached.
at 60 [deg.] C which consumes 8.8% of the total money used. By double jet and with accelerated flow rates (multiplied by 5.6 between the start and the end of the addition), a 2.3 M solution of KBr and a 2.0 M solution of AgNO 3 are added; this addition is carried out in 25.5 min while maintaining the pBr at 1.2 at
60 [deg.] C, which consumes 75.2% of the total money used.
Then added in 5.73 min a 2.0 M solution of AgN03 at constant flow rate until reaching a pAg of 7.8 to 60 [deg.] C, which consumes 12.4% of the total silver used .
A total of about 7.4 moles of silver was used to prepare this emulsion.
After precipitation, the emulsion is cooled to 40 [deg.] C and 1.4 liters of phthalylated gelatin (solution at
15.3% by mass). The emulsion is washed by coagulation according to the method described in US Patent 2,614,919, then 1.3 liters of a gelatin solution of bone are added.
13.5% by mass and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.2 at
40 [deg.] C.
The tabular silver bromide grains obtained have
<EMI ID = 294.1>
more than 95% of the projected surface.
Emulsion 4
4.5 liters of a well-stirred aqueous solution of bone gelatin (0.75% by mass), containing 0.14 M KBr,
a 0.39 M solution of KBr and a 0.10 M solution of AgN03 are added: this addition is carried out in 8 min with constant flow rates while maintaining the pBr at 0.85 at 55 [deg.] C, which consumes 3.4% of the total money used. The emulsion is maintained for 0.5 min at pBr 0.85 and at 55 [deg.] C, after which a 2.0 M AgN03 solution is added to it in 18 min and at constant flow rate until a pBr of 1.23 to 55 [deg.] C, which consumes
15.4% of the total money used. By double jet and with accelerated flow rates (multiplied by 5.6 between the beginning and the end of the addition), a KBr 2.3 M solution and a 2.0 M AgN03 solution are added in 27 minutes while maintaining the pBr at 1.23 to 55 [deg.] C, which consumes 64.1% of the total money used.
A 2.0 M solution of AgNO 3 is then added at constant flow rate over approximately 8 minutes until a pAg of 8.0 to 55 [deg.] C is reached, which consumes 17.1% of the total silver used.
About 4.7 moles of silver were used to prepare this emulsion.
<EMI ID = 295.1>
0.85 liters of phthalylated gelatin (solution to
15.3% by mass) and washed twice by coagulation according to the process described in the patent of the United States of America
2,614,929. 0.8 liters of a 13.3% by mass bone gelatin solution are then added and the pH is adjusted to 5.5 and
<EMI ID = 296.1>
average form of 26.1: 1 and they occupy more than 95% of the total projected area.
Emulsion 5
To 6.0 liters of a well-stirred aqueous solution of bone gelatin at 1.5% by mass, containing 0.14 M KBr, a solution is added by double jet at constant rates.
1.15 M KBr and 1.10 M solution of AgN03; this addition is carried out in 16 min while maintaining the pBr at 0.85 to 55 [deg.] C, which consumes 3.4% of the total silver used. Then a double solution of 2.3 M solution is added. KBr and a 2.0 M solution of AgN03; this addition is carried out in approximately 25 min, with accelerated flow rates (multiplied by 5.0 between the start and the end), maintaining the pBr at 0.85 to 55 [deg.] C, which consumes 64.4% total money used.
A 2.0 M solution of silver nitrate is added at a constant flow rate, over approximately 15 minutes, until the pAg reaches 8.0 to 55 [deg.] C, which consumes 32.2% of the total money used.
A total of 4.66 moles of silver was used to prepare this emulsion.
<EMI ID = 297.1>
and 0.85 liters of a solution of phthalylated gelatin at 15.3% by mass are added thereto, then it is washed by coagulation according to the method of US Patent 2,614,929.
0.8 liter of bone gelatin solution is then added
at 13.3% by mass and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.1 at
40 [deg.] C.
The tabular silver bromide grains obtained have
<EMI ID = 298.1>
95% of the total projected area.
Emulsion A (control)
To 2.2 liters of an aqueous solution of phthalylated gelatin 4.54% by mass, well stirred, at pH 5.6, the following is added:
<EMI ID = 299.1>
AgN03; this addition is carried out while maintaining the temperature at 70 [deg.] C and the pAg at 8.3. The halide and nitrate solutions are added in stages, according to the process described in German patent application 2 107 118; the addition is carried out in seven stages of 4 min, increasing the flow rates according to the progression X, (no acceleration of the flow rates), 2.3 X; 4 X; 6.3 X; 9 X; 12.3 X and 16 X ml / min, between the start and the end of the addition.
About 7.0 moles of silver were used to prepare this emulsion.
After precipitation, add 0.4 liters of a
<EMI ID = 300.1>
and the emulsion is washed twice by coagulation, according to the method of US patent 2,614,929. 2.0 liters of an aqueous solution of bone gelatin 10.5% are then added. mass and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg
at 8.5 to 40 [deg.] C.
Emulsion B (control)
To 2.0 liters of an aqueous solution containing 1.25% by mass of gelatin of bone and 3.75% by mass of phthalylated gelatin, 558 g (0.6 mol) of emulsion A are added and stirred at pH 5.8.
A 3.5 M solution is then added by double jet.
KBr and 3.5 M AgN03 solution; this addition is carried out at 70 [deg.] C, maintaining the pAg at 8.3. The halide and nitrate solutions are added in stages, according to the process described in German patent application 2 107 118; the addition is carried out in seven stages of 4 min by increasing the flow rates according to the progression X; 1.2 X; 1.5 X; 1.8 X; 2.0 X; 2.4 X and 2.7 X ml / min between the start and the end of the addition.
About 6.4 moles of silver were used in addition to the seed grains to prepare this emulsion.
After the precipitation, 0.65 liters of an aqueous solution of phthalylated gelatin at 10% by mass are added at 40 ° C. and the emulsion is washed twice by coagulation according to the method of patent 2,614,929. then add 2.0 liters of an aqueous solution of bone gelatin at 10.5% by mass
<EMI ID = 301.1>
Emulsion C (control)
A 2.0 liters of an aqueous solution containing 2.8%
by mass of bone gelatin and 2.2% by mass of phthalylated gelatin, 1169 g (1.3 mole) of emulsion B are added and the mixture is stirred at pH 5.7.
A 3.5 M solution of
<EMI ID = 302.1>
genide and nitrate are added in stages according to the method of German patent application 2 107 118; the addition is carried out in twelve steps of 4 min by increasing the flow rates according to the progression X; 1.2 X; 1.3 X; 1.5 X; 1.6 X; 1.8 X; 1.9 X; 2.1 X; 2.3 X; 2.5 X; 2.7 X and 2.9 X ml / min between the start and the end.
5.7 moles of silver were used in addition to the seed grains to prepare this emulsion.
After precipitation, 406 deg C. is added 0.96 liter of an aqueous solution of phthalylated gelatin 10% by mass and the emulsion is washed twice by coagulation according to the method described in the patent of the United States. from America 2,614,929. 2.0 liters of an aqueous solution of bone gelatin at 10.5% by mass are then added and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.5 to 40 [ deg.] C.
Emulsion D (control)
1.3 liters of aqueous gelatin solution
(5.07% by mass) 1395 g (1.4 mol) of emulsion C are added and the mixture is stirred at pH 5.3. Then added by double jet, keeping the pAg at 8.3 at 70 [deg.] C, a 3.5 M solution of KBr and a 3.5 solution of AgNO3. The halide and nitrate solutions are added for 60 min with accelerated flow rates
(multiplied by 1.86 between the beginning and the end), which consumes 89% of the total money used. The halide and nitrate solutions are then added at a constant rate for 5 min, which consumes 11% of the total silver used.
About 2.1 moles of silver were used in addition to the seed grains to prepare this emulsion.
After precipitation, 0.70 liter of an aqueous solution of phthalylated gelatin (10% by mass) is added to
40 [deg.] C and the emulsion is washed twice by coagulation according to the method of the patent of the United States of America 2,614,929.
1.0 liter of an aqueous solution of bone gelatin (10.5% by mass) is then added and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.5 to 40 [deg.] C.
The physical characteristics of the tabular grain emulsions and of the control emulsions are collated in Table XVIII.
<EMI ID = 303.1>
<EMI ID = 304.1>
<EMI ID = 305.1>
B. Awareness of emulsions
The AgBr emulsions with tabular grains and the AgBr control emulsions with octahedral grains are sensitized optimally, chemically, then spectrally in the green according to what is specified in Table XIX below.
The values are expressed in mg of sensitizer per mole of silver.
<EMI ID = 306.1>
<EMI ID = 307.1>
<EMI ID = 308.1>
C. Emulsion layers
The tabular grain emulsions and the control emulsions are applied in a single layer on a cellulose triacetate support, at a rate per square meter of 1.07 g of silver.
and 2.15 g of gelatin. The layers also contain a solvent dispersion of a magenta image-forming coupler,
<EMI ID = 309.1>
anti-veil, 4-hydroxy-6-methyl-1,3,3a, 7-tetraazaindene
(sodium salt), at a rate of 3.6 g / mol of silver and 3.5 g / mol of silver of potassium 5-sec-octadecylhydroquinone-2-sulfonate.
Apply an overlay of gelatin (0.51 g / m <2>) and
tanned with 1% bis (vinylsulfonylmethylether) by
compared to total gelatin.
D. Comparison of the speed / granularity relationships
Using a tungsten light source from
<EMI ID = 310.1>
layers for 1 / 100th s through a set consisting of a density scale from 0 to 3.0, a Wratten filter
N [deg.] 9 and a neutral filter with a density of 1.2. We treat with different durations, staggered between 1.5 min and
6 min at 37.7 [deg.] C in a developer of the type described in British Journal of Photography Annual, 1979, page 204, (chromogenic developer), so as to obtain harmonized haze levels.
Relative speed and granularity measurements are made independently at 0.25 density units above the web. The variation of the logarithm of the speed in the green, as a function of the granularity rms X 10 <3> is represented in figure 7. The logarithm of the speed is equal to 100 (1-log E), where E represents the exposure in lx.s to. a density of 0.25 above the veil. It is found that the tabular grain emulsions of silver bromide have a better speed / granularity relationship than that of the non-tabular control emulsions.
E. Separation of speed in blue and speed
in the blue minus
The emulations with tabular grains N [deg.] 1, 3, 4 and 5 are compared with the emulsions with non-tabular grains A, B and D, with regard to the separation of the velocities in blue and in blue minus. The emulsions are sensitized chemically and spectrally, in an optimal manner. They are applied in layers and exposed for 1 / 100th s in the blue region of the spectrum using a tungsten light source of 5500 [deg.] K with a power of 600 watts and a set consisting of a scale of densities from 0 to 3.0 and a Wratten N filter [deg.] 36 + 38 A. The exposure in the blue minus is carried out in the same way but with a Wratten N filter [deg.] 9 in place of the filter Wratten N [deg.] 36 + 38 A.
The chemical and spectral sensitizations were made as described above.
The samples are then processed the same
so that for the test relating to the evaluation of speed / granularity.
Relative speed values are measured
at 0.25 density unit above the veil. The sensitometric results are collated in Table XX.
<EMI ID = 311.1>
<EMI ID = 312.1>
The results of Table XX show that in the case of AgBr emulsions with tabular grains, the separation of the speed in blue and the speed in blue minus is better. Tabular grain AgBr emulsions of high shape index which have been optimally sensitized in the blue minus therefore exhibit a separation of sensitivity in blue and blue minus, better than that of non-tabular grain AgBr emulsions which have been optimally sensitized.
Examples illustrating the properties of silver bromoiodides with a uniform iodide distribution
A. Preparation of emulsions
Emulsion 1
To 30.0 liters of an aqueous solution of bone gelatin at 0.8% by mass and containing 0.10 M of KBr, well stirred, a solution is added by double jet and at constant flow rates
<EMI ID = 313.1>
total used. 2.4 liters of a solution are then added.
20% by mass of phthalylated gelatin in the reactor and the mixture is stirred for 1 min at 75 [deg.] C. The silver nitrate solution is then added at a constant rate for approximately 5 min.
<EMI ID = 314.1>
total money used. A double jet then adds a 1.06 M KBr aqueous solution additionally containing 0.14 M
<EMI ID = 315.1>
tion with accelerated flow rates, multiplied by 2.4 between the start and the end of the addition, at pBr 1.36 and at 75 [deg.] C, in
50 min until the silver nitrate solution is used up, which consumes 92.8% of the total silver used.
A total of about 20 moles of silver were used to prepare this emulsion.
After precipitation, the emulsion is cooled to 35 [deg.] C, 350 g of phthalylated gelatin is added to it, the mixture is stirred and washed three times by coagulation according to the method described in US Patent 2,614 929. Then we add
2.0 liters of 12.3% w / w gelatin solution
<EMI ID = 316.1>
more than 85% of the total projected surface of the silver bromoiodide grains present in the emulsion.
Emulsion 2
To 7.5 liters of a 0.8% by mass solution of well-stirred bone gelatin, further containing 0.10 M of KBr, a 1.20 M solution of KBr is added by double jet and 1.20 M AgN03; this addition is carried out at constant flow rate in 5 min at a
<EMI ID = 317.1>
used. An aqueous solution of phthalylated gelatin is added
(0.7 liter, 17.1% by mass) then the emulsion is stirred for 1 min at 65 [deg.] C. A 1.20 M solution of silver nitrate at 65 [deg.] C is then added until a pBr of 1.36 is reached, which consumes 4.1% of the total silver used.
By double jet, a 1.06 M KBr solution also containing 0.14 M KI and a 1.20 M solution of AgN03 is then added.
This addition is carried out with accelerated flow rates multiplied by two between the start and the end of the addition, in 52 min at pBr 1.36 and 65 [deg.] C which consumes 93.5% of the total money used .
A total of about 5.0 moles of silver was used to prepare this emulsion.
After precipitation, the emulsion is cooled to 35 [deg.] C, the pH is adjusted to 3.7 and washed according to the method of US Patent 2,614,929. Then added
0.5 liters of a 17.6% phthalylated gelatin solution; then, after having stirred for 5 min, the emulsion is again cooled to 35 [deg.] C (pH 4.1) and washed by the same process as above. 0.7 liters of an aqueous solution are added <EMI ID = 318.1>
of bone gelatin at 11.4% by mass, then the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.3 to 40 [deg.] C.
The tabular grains of silver bromoiodide obtained
<EMI ID = 319.1>
average of 0.11 m, an average shape index of 20: 1; they occupy more than 85% of the total projected area of
silver bromoiodide grains present in the emulsion.
Emulsion 3
To 7.5 liters of a well stirred solution of bone gelatin at 0.8% by mass, containing 0.10 M KBr, is added
1.20 M KBr solution and 1.20 M AgN03 solution; this addition is carried out by double jet with constant flow rates, in 5 min at pBr 1.0 and at 55 [deg.] C, which consumes 2.40% of the total silver used.
After adding 0.7 liters of an aqueous solution
of phthalylated gelatin at 17.1%, and stirred for 1 min at 55 [deg.] C, a 1.20 M solution of AgN03 is added at constant flow rates until a pBr of 1.36 is reached, which consumes 4 , 1% of the total money used. By double jet and with accelerated flow rates (multiplied by two between the start and the end of the addition), a 1.06 M KBr solution containing 0.6 M KI and a 1.20 solution are added in 52 min. M of AgN03; this addition is carried out at pBr 1.36 and 55 [deg.] C, which consumes
93.5% of the total money used.
About 5.0 moles of silver were used to prepare this emulsion.
After precipitation, the emulsion is cooled to 35 [deg.] C, the pH is adjusted to 3.7 and washed according to the method described in US Patent 2,614,929. 0.5 is added. liter of a phthalylated gelatin solution at 17.6% by mass and
after having stirred for 5 min, it is again cooled to
35 [deg.] C (pH 4.1) and washed as above. 0.7 liter of an aqueous solution of bone gelatin is then added.
at 11.4% by mass, the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.3 at
40 [deg.] C.
The silver bromoiodide emulsion obtained (88:12) comprises tabular grains with an average diameter of
<EMI ID = 320.1>
average shape of 15.5: 1; these tabular grains occupy more than 85% of the total projected surface of the silver bromoiodide grains present in the emulsion.
Emulsion 4
7.5 liters of a well-stirred 0.8% w / w gelatin solution containing 0.10 M KBr are added
1.20 M KBr solution and 1.20 M solution
of AgN03. This addition is carried out by double jet and
with constant flow rates in 2.5 min at pBr 1.0 and at 55 [deg.] C,
which consumes 2.40% of the total amount of money used.
0.7 liters of an aqueous solution of phthalylated gelatin at 17.1% by mass are added, and the mixture is stirred for 1 min at 55 [deg.] C, then a 1.20 M solution of silver nitrate is added. at constant flow, until the pBr reaches 1.36, which consumes 4.1% of the total silver used.
A halide solution containing 1.06 M is added
of KBr and 0.14 M of KI and a solution containing 1.20 M of AgN03. This addition is carried out by double jet with accelerated flow rates multiplied by two between the start and the
end of the addition, in 52 min at pBr 1.36 and at 55 [deg.] C, which consumes 93.5% of the total silver used.
In total, about 5.0 moles of silver were used to prepare this emulsion.
After precipitation, the emulsion is cooled to 35 [deg.] C, the pH is adjusted to 3.7 and washed according to the method described in US Patent 2,614,929.
0.5 liters of a phthalylated gelatin solution at 17.6% by mass and the emulsion is redispersed at pH 6.0 and at 40 [deg.] C.
After having stirred for 5 min, the emulsion is again cooled to 35 [deg.] C (pH 4.1) and washed as above. 0.7 liters of an aqueous gelatin solution of bone are added
to 11.4% by mass and the pH is adjusted to 5.5 and the pAg to 8.3 to 40 [deg.] C.
The emulsion obtained comprises tabular grains
silver bromoiodide (88:12) with an average diameter
<EMI ID = 321.1>
10: 1 average shape. These tabular grains occupy more than
55% of the total projected surface of the silver bromoiodide grains present in the emulsion.
Emulsion A (control)
9 liters of an aqueous solution of phthalylated gelatin at 1.7% by mass, containing 0.045 M KBr, 0.01 M KI and 0.11 M sodium thiocyanate are introduced into a reactor and stirred. The temperature is adjusted to 60 [deg.] C. A 1.46 M KBr solution containing 0.147 M KI and a 1.57 M solution of AgN03 is added by double jet; this addition is carried out in 40 min at 60 [deg.] C and with constant flow rates, which consumes 4.0 moles of silver. About 1 min before the end of the addition, the halide jet is stopped. After precipitation, the emulsion is cooled to 33 [deg.] C and washed twice according to the method described in the patent of the United States of America
2,614,929. 680 ml of a gelatin solution are then added.
<EMI ID = 322.1>
Emulsion B (control)
The procedure is identical to that used to prepare emulsion A, except that the temperature is lowered to 50 [deg.] C and the total duration of addition is lowered to 20 min.
Emulsion C (control)
The procedure is identical to that used to prepare emulsion A, except that the temperature is lowered.
<EMI ID = 323.1>
Emulsion D (control)
The procedure is identical to that used to prepare emulsion A, except that the temperature is raised to 75 [deg.] C. The total duration of the addition is 40 min.
The physical characteristics of the tabular grain emulsions and of the control emulsions are collated in Table XXI.
<EMI ID = 324.1>
<EMI ID = 325.1>
<EMI ID = 326.1>
B. Formation of color images
Silver bromoiodide tabular grain emulsions and control emulsions are chemically sensitized.
<EMI ID = 327.1>
provided in Table XXII. Tabular grain emulsions are spectrally sensitized to pAg 9.95 at
<EMI ID = 328.1>
Control emulsions are spectrally sensitized after chemical sensitization and without adjusting the pAg. All values for the amount of sensitizer are expressed in mg / mole of silver.
<EMI ID = 329.1>
<EMI ID = 330.1>
<EMI ID = 331.1>
The differences that appear in the sensitization, in Table XXII, are necessary to obtain the optimal sensitization in each of the emulsions. If the control emulsions had been sensitized chemically and spectrally in a manner identical to that of the emulsions
with tabular grains, their relative performances would not be optimal.
To show the results of identical sensitization of the control emulsions and of the tabular grain emulsions, samples of emulsion 2 and of emulsion C, hereinafter called emulsion 2x and emulsion Cx, are chemically and spectrally sensitized with in an identical manner as follows: Each emulsion is spectrally sensitized with 900 mg of dye A per mole of silver, at pAg 9.95 at 40 [deg.] C; the pAg is adjusted to 8.2 to 40 [deg.] C, then chemically sensitized for 20 min at 65 [deg.] C, 4.0 mg of potassium tetrachloroaurate per mole of silver, 12.0 mg of sodium thiosulfate pentahydrate per mole of silver and 100 mg
sodium thiocyanate per mole of silver.
Tabular grain emulsions and controls are applied separately to a cellulose triacetate film support to obtain two products with a single magenta layer, at a rate of 1.07 g of silver per square meter and 2.15 g of gelatin. per square meter. The products also contain a dispersion, in a solvent, of a coupler forming
<EMI ID = 332.1>
(3-n-pentadecylphenoxy) -butyramido7-5-pyrazolone at a rate of 0.75 g per square meter, an anti-veil, the sodium salt of 4-hydroxy-6-methyl-1,3,3a, 7-tetraazaindene at 3.6 g per mole of silver and a parasitic coloring inhibiting agent, potassium 5-sec-octadecylhydroquinone-2-sulfonate, at 3.5 g per mole of silver. The layers are covered with a layer of gelatin (0.51 g / m <2>) and is tanned with bis (vinylsulfonylmethyl) ether (1.5% relative to the total mass of gelatin).
<EMI ID = 333.1>
1.5 min and 6 min to obtain concordant haze levels, using a color developer of the type described in The British Journal of Photography Annual, 1979, pages 204 to 206.
The granularity and the relative speed are independently measured, for a density of 0.25 above the veil. Figure 8 gives the logarithm of the speed in the green as a function of the RMS granularity multiplied by 10. As can be seen, the silver bromoiodide emulsions with tabular grains have a higher speed / granularity relationship than that of the control emulsions.
We must particularly compare the speed / granularity relationship of the 2x and Cx emulsions given in Figure 8. By sensitizing the 2x and Cx emulsions, chemically and spectrally, in an identical manner (unlike the optimal chemical and spectral sensitizations obtained individually in the case emulsions 2 and C), a speed / granularity relationship even greater than that of emulsion Cx (control) is obtained for the 2x emulsion (tabular grains). This is particularly surprising since the 2x and Cx emulsions have average grain volumes
<EMI ID = 334.1>
vement.
The relative separations between the rapidities in the blue minus and the blue of the emulsions according to the invention and control are compared. For this, the sensitized and coated emulsions, as indicated above, are exposed to the blue region of the spectrum for 1 / 100th of a second to a tungsten light source of 600 W and 3000 [deg.] K behind a density scale of 0 to 3.0 (density ranges 0.15), a Wratten N filter [deg.] 36 + 38A and a neutral filter of density 1.0. The exposure to blue minus takes place in the same way with, however, the use of different filters
(Wratten filter n [deg.] 9 and neutral filter of density 1.8). The products are treated with a chromogenic developer of the type described in The British Journal of Photography Annual, 1979,
<EMI ID = 335.1>
variable durations (1.5 min to 6 min). Curves giving the speed as a function of the veil are obtained and the relative velocities are recorded in blue and the blue minus, for a density of 0.2 above the veil. Table XXIII gives the sensitometric results.
TABLE XXIII
<EMI ID = 336.1>
* 30 units of relative speed = 0.30 Log E
** A (speed) = speed in the minus blue minus
speed in the blue.
As shown in Table XXIII, silver bromoiodide emulsions with tabular grains show a separation between the velocities in the blue minus and the
blue and blue clearly superior to that of the control emulsions having the same halide composition. These results show that optimally sensitized tabular grain AgBr I emulsions of high shape index generally exhibit increased sensitivity in
spectrum region considered, relative to that of emulsion
<EMI ID = 337.1>
optimal. If the iodide content decreases, a much greater separation between the velocities in
blue minus and blue, as has already been shown in previous examples.
We compare the sharpness of emulsions 1, 2 and 3 and
that of the control emulsions A, B, C and D. The sensitization, coating and treatment of these emulsions are those indicated above. The modulation transfer functions for an exposure in the green are obtained by exposing
<EMI ID = 338.1>
second, at a modulation of 60% using a Wratten n [deg.] 99 filter. After processing, the accutance rates by cascade modulation transfer (CMT) are determined from the modulation transfer curves at magnification used for a 16 mm wide film.
The CMT acutance for the exposure in the green of the emulsions according to the invention is between 98.6 and 93.5:
that of the control emulsions is between 93.1 and 97.6. The values of the accutance CMT in the green of emulsions 2 and C, which have practically similar volumes per grain, are given in Table XXIV.
TABLE XXIV
<EMI ID = 339.1>
C. Formation of argentic images
The pH of the control emulsions is adjusted to 6.2 and the pAg
at 8.2, at 40 [deg.] C. They are sensitized under the conditions indicated in Table XXV. They are sensitized chemically in an optimal way by the addition of tetrachloroaurate
potassium and sodium thiosulfate pentahydrate and
the emulsions are maintained at the temperature and for the duration indicated in Table XXV. � A spectral sensitization takes place by adding sodium salt of anhydroxide
<EMI ID = 340.1>
pyl) oxacarbocyanine (dye A) and anhydro3-ethyl-9-methyl-3 '- (3-sulfobutyl) thiocarbocyanine hydroxide (dye B) in amounts indicated in Table XXV.
The emulsions with tabular grains are spectrally sensitized by adding dyes A and B to pAg 9.95 to
<EMI ID = 341.1>
spectral sation by addition of sodium thiocyanate, sodium thiosulfate pentahydrate and potassium tetrachloroaurate, the temperature and duration conditions being given in Table XXV.
<EMI ID = 342.1>
<EMI ID = 343.1>
<EMI ID = 344.1>
The emulsions are applied to a film support at the rate of 4.3 g of silver per square meter and 7.53 g of gelatin per square meter. All the layers are tanned with mucochloric acid (1.0% by mass relative to gelatin). Each layer is coated with a layer of gelatin
(0.89 g / m <2>).
The method for obtaining modulation transfer functions is described in Journal of Applied Photographic Engineering, 6 (1): 1-8, 1980.
The modulation transfer functions are obtained by
<EMI ID = 345.1>
60% using a 1.2 density neutral filter. It is treated, for 6 min, at 20 [deg.] C, in a developer with N-methyl-p-aminophenol sulfate and hydroquinone (Developer Kodak D-76). After processing, the accutance rates by cascade modulation transfer (CMT) at the magnification used for a 35 mm wide film are determined from the modulation transfer curves (see table XXV).
The results given in Table XXV clearly show that better clarity is obtained with a black and white product containing a tabular grain emulsion.
To compare the speed / granularity relationships of analog images, separate samples of the layers described above are exposed for 1 / 100th of a second to a 600 W tungsten light source and
<EMI ID = 346.1>
4.0. The samples are treated for 4 min, 6 min and 8 min,
at 20 [deg.] C in a developer with N-methyl-p-aminophenol sulfate and hydroquinone (Developer Kodak D-76). The relative velocities are measured for a density of 0.30 above the veil and the semispecular granularity rms is determined.
(in the green) for a density of 0.6 above the veil.
Figure 9 gives the logarithm of the speed as a function of the semispecular granularity rms (X10) for 6 min of development. The speed / granularity relationships of <EMI ID = 347.1>
lower than those of control AgBr I emulsions. With development times of 4 min and 8 min, similar results are obtained. In cases where the contrasts do not
are inconsistent, tabular grain emulsions have higher contrasts. This shows that the emulsions
Tabular grains with higher contrast have a greater granularity than would be obtained if the contrasts of the emulsions were consistent. So although Figure 9 shows that tabular grain emulsions are <EMI ID = 348.1>
where tabular grain emulsions present higher contrasts than those of control emulsions, all the superiority of their speed / granularity relationship cannot be demonstrated.
Example of an emulsion with a shape index of 175: 1
In this example, an emulsion of silver bromoiodide with tabular grains of high shape index is used. The
<EMI ID = 349.1>
about 175: 1. These grains represent more than 95% of the total projected surface of the silver bromoiodide grains present.
The emulsion is chemically and spectrally sensitized
<EMI ID = 350.1>
sodium cyanate (150 mg per mole of silver), triethylamine salt of anhydro-5,5-dichioro-3,3'-bis- hydroxide
(3-sulfopropyl) thiacyanine (850 mg per mole of silver), sodium thiosulfate pentahydrate (1.50 mg per mole of silver) and potassium tetrachloroaurate (0.75 mg per mole of silver).
A coupler is associated with the emulsion thus sensitized.
<EMI ID = 351.1>
amido) -acetanilide (0.91 g per square meter), 4-hydroxy-6-methyl-1,3,3a, 7-tetraazaindene (3.7 g per square meter), and
<EMI ID = 352.1>
(3.4 g per mole of silver). The emulsion is coated on a polyester support at a rate of 1.35 g of silver per square meter and 2.58 g of gelatin per square meter. We apply
on the emulsion an overlay of gelatin (0.54 g / m <2>) containing bis (vinyl-sulfonylmethyl) ether (1.0% of total gelatin mass).
The dry product is exposed for 1 / 100th of a second,
to a tungsten light source of 500 W and 5500 [deg.] K, behind a graduated density scale associated with a neutral filter of density 1.0 and a Wratten 2B filter. The product is treated for 4.5 min at 37.8 [deg.] C in a chromogenic developer of the type described in The British Journal of Photography Annual 1979, pages 204 to 206. The product has a minimum density of 0.13, a maximum density of 1.45 and a contrast of 0.56.
CLAIMS
1. Photographic product with at least one emulsion layer comprising tabular grains of silver halides and a dispersion medium, characterized in that at least 50% of the total projected surface of the grains of silver halides consists of tabular grains chemically and spectrally sensitized, of which
<EMI ID = 353.1>
by 8: 1, the shape index being the ratio of the diameter to the thickness of the grain and the diameter of the grain being the diameter of a circle whose surface is equal to the projected surface of the grain.