Polyuréthannes préparés avec des copolymères THF-oxyde d'alcoylène à faible teneur en éthers cycliques oligomères La présente invention concerne des polyuréthannes, préparés à partir d'un copolymère de tétrahydrofuranne et d'un oxyde d'alcoylène, d'un polyisocyanate organique et d'un polyol aliphatique ou d'une polyamine agissant comme allongeur de chaîne, le copolymère tétrahydrofuranneoxyde d'alcoylène ayant une teneur en éthers cycliques oligomères inférieure à 3 % en poids environ.
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et d'oxydes d'alcoylène sont connus et sont employés pour la préparation de polyuréthannes. Les procédés connus
(cf. entre autres les brevets des Etats-Unis d'Amérique
3 425 999 et 4 071 492) ont cependant le désavantage d'
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d'éthers cycliques oligomères comme produits secondaires, dont la présence a une influence défavorable sur les propriétés du polyuréthanne, analogue à celle d'une trop forte proportion de plastifiant, les éthers cycliques oligomères d'un plus bas poids moléculaire s'évaporant lentement aux températures élevées et étant relativement solubles dans l'eau et les solvants les plus courants, ce qui risque de provoquer des pertes de poids et des modifications dimensionnelles indésirables.
Ces effets désavantageux sont réduits à un minimum avec les polyuréthannes suivant l'invention, préparés à partir de copolymères THF-oxyde d'alcoylène avec une teneur en éthers cycliques oligomères inférieure <EMI ID=3.1>
Les copolymères THF-oxyde d'alcoylène mis
en oeuvre pour la préparation de polyuréthannes conformément à l'invention renferment 2 à 70 et de préférence
30 à 50 % en poids d'unités oxyde d'alcoylène et possèdent un poids moléculaire moyen en nombre compris entre
500 et 5000 et de préférence entre 650 et 2000, leur fonctionnalité hydroxyle étant de 2,0 à 4,0 et de préférence voisine de 2,0. Les polyuréthannes peuvent également être préparés à l'aide de mélanges de tels copolymères.
Le poids moléculaire moyen en nombre, dont question ci-dessus, est obtenu en déterminant l'indice d'hydroxyle du copolymère par titrage à l'aide d'anhydride acétique conformément aux indications de la norme ASTM-D-
1638 et calcul à l'aide de la formule ci-après :
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dans laquelle n est la fonctionnalité hydroxyle du copolymère.
La réduction de la teneur en éthers cycliques oligomères d'un tel copolymère peut être réalisée par un traitement avec une résine échangeuse de cations acide à groupes -S03H, insoluble dans le milieu réactionnel utilisé. Est considérée comme "insoluble" une résine, dont la fraction dissoute dans le milieu réactionnel dans les conditions du procédé revendiqué confère au copolymère traité un indice d'acide inférieur ou tout au plus égal à 0,05 mg de KOH par g.
La nature du "squelette" de la résine n'est
pas critique. Les résines de ce genre les plus couramment disponibles sur le marché possèdent un squelette constitué d'un copolymère réticulé du styrène et du divinylbenzène, mais des résines d'une autre constitution peuvent également convenir. Parmi les résines du styrène et du divinylbenzène, le produit vendu par Rohm & Haas Company de
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culièrement préféré. Cette résine macro-réticulée possède au départ une concentration en ions hydrogène d'environ 4,9 milli-équivalents par g (poids sec), une surface active de l'ordre de 40 à 50 m<2> par g, une porosité de 0,30 à 0,35 ml de pores par ml de perles avec des pores d'un dia-
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notre moyen de 200 à 600 A. Ces caractéristiques peuvent se modifier légèrement à l'usage.
Un exemple d'une résine échangeuse d'ions avec
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firme Du Pont de Nemours, une résine à base d'acide perfluoro-sulfonique, qui est un copolymère du tétrafluoréthylène et d'un monomère répondant à la structure
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Ces copolymères sont préparés sous forme d'un dérivé de fluorure de sulfonyle, hydrolysé ensuite pour obtenir la forme acide (cf. brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 692 569).
Les résines échangeuses d'ions avec un squelette en copolymère du styrène et du divinyl-benzène sont avantageusement soumises avant leur utilisation au traitement ci-après.
1. La résine, placée dans une colonne, est lavée à l'eau et après sédimentation, l'eau est évacuée.
2. En l'espace de 20 mn, on fait passer deux fois le volume du lit de résine d'une solution 2N de HC1.
3. L'acide est éliminé par un lavage avec
5 fois le volume du lit de résine d'eau, cette opération se terminant par l'évacuation de l'eau jusque une pression résiduelle de 2,5 cm.
4. La résine est traitée en l'espace de 20 mn avec 2 fois le volume du lit de résine d'une solution
1,5 N de NaOH.
5. La base est extraite de la résine par un lavage avec 5 fois le volume du lit de résine d'eau désionisée, cette opération se terminant par l'évacuation de l'eau jusqu'à une pression résiduelle de 2,5 cm.
6. On répète les opérations 1 et 2.
7. On lave la résine pendant 30 mn à l'eau bouillante, puis on y fait passer deux fois le volume
du lit de résine d'un mélange 1:1 en volume de méthanol et d' eau.
8. La résine est séchée.
Après un tel traitement préalable et avec des régénérations périodiques, la durée d'utilisation de la résine est en principe illimitée. Il se peut cependant qu'à la longue, elle subisse une certaine usure par frottement ou une modification de sa coloration. En fait, l'utilisation d'une résine fraîche est toujours la plus avantageuse.
Le procédé de l'invention est réalisé en ajoutant à un polymérisat brut la résine échangeuse d'ions en une proportion de 0,5 à 25 et de préférence
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nue, on porte ce mélange à une température comprise entre
60 et 150[deg.]C et de préférence entre 90 et 110[deg.]C, température qui est maintenue de préférence sous un vide de
13,3 kilopascals (100 mm de mercure) ou moins, et en poursuivant l'agitation jusqu'à ce que la teneur en éthers cycliques oligomères est réduite à la valeur voulue.
La durée nécessaire pour abaisser la teneur
en éthers cycliques oligomères à la valeur voulue dépend de la teneur initiale du polymérisat en ces éthers et de la température, à laquelle le traitement est réalisé; en règle générale, le résultat recherché est obtenu après
1 à 4 heures, la durée du traitement pouvant être raccourcie par la mise en oeuvre d'une température plus élevée.
Lorsque le procédé de l'invention est réalisé dans la gamme des températures préférées, le THF, l'eau et divers sous-produits quittent la masse réactionnelle
à l'état gazeux et peuvent être éliminés de la zone de réaction par un balayage avec un gaz inerte tel que l'azote ou en travaillant sous vide.
Le procédé de l'invention peut être réalisé
en continu ou en discontinu. Dans le cas d'une mise en oeuvre continue, on procède de préférence par étapes
afin d'éviter les effets défavorables d'un mélange en retour. Pour le mode opératoire en continu, la résine échangeuse d'ions est retenue dans la zone de réaction
à l'aide de filtres ou tamis appropriés. Dans la mise en oeuvre discontinue, le produit réactionnel liquide peut être séparé de la résine entre autres par décantation.
La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde d'alcoylène peut en outre être abaissée par une distillation moléculaire ou une extraction à l'eau.
Les copolymères THF-oxyde d'alcoylène, employés dans le procédé de l'invention, possèdent une teneur en éthers cycliques oligomères inférieure à 3 % en poids environ et mieux encore inférieure à 1 %.
Dans le cadre de l'invention, l'expression "oxyde d'alcoylène" désigne les oxydes d'alcoylène comprenant 2 ou 3 atomes de carbone dans leur noyau et qui peuvent en outre être substitués entre autres par des atomes d'halogène, des radicaux alcoyle ou des groupes aryle.
A titre d'exemples, on peut citer l'oxyde d'éthylène,
le 1,2-oxyde de propylène, le 1,3-oxyde de propylène, le 1,3-oxyde de 2,2-bis-chloro-méthyl-propylène, l'épichlorhydrine et l'oxyde de styrène. Les copolymères pré-
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invention sont ceux du THF avec l'oxyde d'éthylène et avec le 1,2-oxyde de propylène, en particulier ceux
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ou oxyde de propylène.
Dans le cadre de l'invention, l'expression "éther cyclique oligomère" désigne un composé, dont le poids moléculaire calculé ne dépasse pas 500 et qui con-
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ci-après :
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atomes d'hydrogène ou des radicaux éthyle, méthyle ou halométhyle.
Ces éthers cycliques oligomères peuvent être
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alcoylène (OA) dans des rapports pondéraux tels que ceux indiqués dans le tableau ci-après :
Rapports pondéraux entre les unités OA et
les unités THF
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La teneur en éthers cycliques oligomères (ECO)
est déterminée par une chromatographie on phase gazeuse dans une colonne en acier inoxydable d'une longueur de 3 m et
d'un diamètre extérieur de 3,175 mm, remplie d'un absorbant "Chromsorb G" de la firme Hewlett-Packard avec une granulométrie de 0,125 à 0,150 mm, contenant 5% en poids de
"OV-101", une huile de méthyl-silicone de la firme Supelco,
et placée dans un four programmé pour passer progressivement, à raison de 30[deg.]C par minute, de 70 à 300[deg.]C, cette dernière
i température étant maintenue pendant 12 mn avant que ne commence un nouveau cycle. L'ouverture d'injection de la
i colonne est garnie d'un embout en verre, qui doit être rem- placé fréquemment pour éviter une contamination par les ingrédients non volatils des échantillons. L'installation
peut être équipée d'un intégrateur pour la détermination de
la concentration de l'inconnu dans les échantillons.
La détermination est réalisée dans les conditions opératoires ci-après :
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La détermination est standardisée en préparant en premier lieu trois solutions de référence, du tétrahydro- furanne contenant respectivement 2, 5 et 10% en poids d'
ECO purifié. A partir de ces solutions, on prépare des échantillons témoins en agitant dans un flacon le mélange
de 1,00 g de solution, de 0,10 g d'éther diméthylique du triéthylène-glycol et de 10 ml de toluène, qualité réactif. Avec chaque échantillon, on procède à deux analyses chromatographiques dans les conditions précisées.
Pour chaque échantillon, on calcule ensuite le facteur de réponse FR de la détermination par l'équation
(S = solution standard ou de référence ; T = témoin interne) :
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Le facteur de réponse moyen ou FRmoyen est trouvé par le calcul de la moyenne des six FR obtenus.
La détermination de la teneur en ECO est effectuée en préparant d'abord un échantillon de polymère THF-oxyde d'alcoylène à teneur en ECO inconnue en agitant dans un flacon le mélange de 1,00 g de polymère exempt de solvant,
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réactif. Après chromatographie dans les conditions opératoires précisées, on obtient par calcul :
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La purification des éthers cycliques oligomères est réalisée en soumettant un polymère THF-oxyde d'alcoylène brut (l'oxyde d'alcoylène étant identique à celui du copolymère à traiter) dans un alambic à pellicule léchée de Pope de 5,08 cm (appareil fabriqué par la firme Pope Scientific, Kenomonee Falls, Wisconsin) à une distillation entre 170 et
190[deg.]C sous une pression inférieure à 26 pascals (0,2 mm de mercure) environ, l'addition s'effectuant à raison d'environ 1 goutte par seconde.
A 200 parties en poids du distillat obtenu, on ajoute
60 parties en poids de diisccyanate-2,4 de toluène et
3 gouttes de dilaurate de dibutyl-étain et on maintient sous agitation à la température ordinaire jusqu'à la fin de la réaction exothermique, puis on maintient pendant 2 heures
à 100[deg.]C en poursuivant l'agitation. La teneur en isocyanate libre est ensuite déterminée par titration à la di-n-butylami d'après le mode opératoire décrit dans "Analytical Chemistry of the Polyurethanes", volume XVI, Part III de D.J. David
et R.B. Staley, Wiley-Interscience, 1969, pages 357-359.
Après addition d'une quantité d'éthylène-glycol suffisante pour réaliser un rapport molaire isocyanate-OH d'environ 1:1, le mélange est chauffé pendant 2 heures à
100[deg.]C sous agitation pour l'obtention d'un polyuréthanne.
Le mélange réactionnel, contenant les ETO inertes, est extrait à l'éther diéthylique, l'extrait est concentré
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environ 1333 pascals (10 mm de mercure) et le résidu est soumis à une distillation dans l'alambic de Pope, dont question plus haut, entre 170 et 190[deg.]C sous une pression inférieure à 26 pascals (0,2 mm de Hg) environ. Le distillat est formé d'éthers cycliques oligomères purs.
Le polyisocyanate employé comme autre composant dans la préparation d'un polyuréthanne peut être un polyisocyanate aliphatique ou aromatique ou un mélange d'isocyanates tels qu'entre autres :
le diisocyanate-2,4 de toluène
le diisocyanate-2,6 de toluène
le diisocyanate-1,6 d'hexaméthylène
le diisocyanate-1,4 de tétraméthylène
le diisocyanate-1,4 de cyclohexane
le diisocyanate-1,5 de naphtalène
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le diisocyanate de xylyl�ne
le diisocyanate-4,4<1> de dicyclohexyl-méthane le diisocyanate-1,4 de benzène
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le diisocyanate de m-phénylène
le diisocyanate d'isophorone
l'isocyanate de poly(méthylène phényle)
le diisocyanate de biphénylène-4,4' l'isocyanatocyclohexyl-4 isocyanatophényl-4' méthane et l'isocyanate de p-isocyanatométhyl-phényle.
Les isocyanates préférés sont les diisocyanates de toluène et le diisocyanate-4,4' de diphényl-méthane.
La préparation d'un polyuréthanne se fait en présence d'un composé agissant comme allongeur de chaîne, choisi parmi les polyols aliphatiques et les polyamines aliphatiques et aromatiques, ainsi que leurs mélanges.
Le polyol aliphatique peut entre autres être choisi parmi les composés ci-après :
le butane-diol-1,4
l'éthylène-glycol
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la glycérine
le triméthylol-propane
le pentaérythritol
le cyclohexane-diméthanol-1,4 et
la phényl-diéthanolamine.
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et parmi ceux-ci en particulier le butane-diol-1,4. Conviennent cependant également les diols renfermant des
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d'hydroquinone, le 1,4-bis-(P-hydroxyéthyl)-éther de tétrachloro-hydroquinone et le 1,4-bis-(P-hydroxyéthyl)sulfure de tétrachloro-hydroquinone.
Les polyamines peuvent entre autres être choisies parmi les composés ci-après :
la p,p'-méthylène dianiline
et ses complexes avec des chlorures,
bromures, iodures, nitrites et nitrates de métaux alcalins
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la pipérazine
la 2-méthylpipérazine
l'oxydianiline
l'hydrazine
l'éthylène-diamine
l'hexaméthylène-diamine
la xylylène-diamine
le bis-(p-aminocyclohexyl)-méthane <EMI ID=27.1>
la p-phénylène-diamine la m-phénylène-diamine la 4,4'-méthylène bis-(2-méthoxyaniline) la 4,4'-méthylène bis-(N-méthylaniline) la toluène-diamine-2,4 ' la toluène-diamine-2,6
la benzidine
la dichlorobenzidine
la 3,3'-diméthylbenzidine
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la dianisidine
le bis-(p-aminobenzoate) de propane-diol-1,3 et
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Sont particulièrement préférés la 4,4'-méthylènebis-(2-chlor-aniline), le bis-(p-aminobenzoate) de propanediol-1,3 et la p,p'-méthylène-dianiline, ainsi que les complexes de ce composé avec des chlorures, bromures, iodures, nitrites et nitrates de métaux alcalins.
Le procédé de préparation d'un polyuréthanne suivant l'invention comprend deux stades opératoires.
Le premier stade, qui est réalisé à la pression normale sous atmosphère d'azote pour empêcher l'oxydation des réactifs et du produit ainsi que le contact de la masse réactionnelle avec l'humidité atmosphérique, consiste
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le diisocyanate organique choisi en une proportion supé-rieure à la proportion stoechiométrique, la quantité ajoutée étant avantageusement de 2 à 10 fois cette proportion stoechiométrique et étant fonction, comme on le sait, du poids moléculaire du copolymère THF-oxyde d'alcoylène. Après une agitation du mélange réactionnel pendant 60 ma à 4 heures environ entre 60 et 125[deg.]C, on détermine la teneur en isocyanate libre du mélange réactionnel par un titrage à la di-n-butylamine, dont il a déjà été question plus haut.
Le deuxième stade opératoire consiste à ajouter rapidement à la masse réactionnelle obtenue dans le premier un allongeur de chaîne en une proportion telle que le rapport molaire isocyanate-OH ou -amine se situe entre 0,9 : 1 et 1,1 : 1 environ et de préférence au voisinage
de 1,05 : 1, le polyol ou la polyamine choisi étant, préalablement à son addition, soumis à un dégazage entre 30
et 120[deg.]C environ sous une pression comprise entre 1333
et 6666 pascals.
Après cette addition, le mélange réactionnel
est agité entre 60 et 130[deg.]C jusqu'à homogénéité complète, ce qui nécessite normalement 1 à 5 minutes. La masse est ensuite versée dans des moules, de préférence chauffés à
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une pression de 1700 à 2200 kilopascals pendant 5 minutes à plusieurs heures. Après refroidissement, les éléments
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la température ordinaire.
La préparation d'un polyuréthanne peut également être réalisée par une technique de moulage par injection, dans laquelle les ingrédients de départ sont injectés
et mélangés dans un moule, de préférence en présence
d'un catalyseur classique tel que le dilauratt. de dibutyl-étain ou l'octoate stanneux, le moulage se fai-
sant à une température allant de la température ordinaire
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à plusieurs milliers de kilopascals. Cette opération peut, le cas échéant, être réalisée en présence d'un agent d' expansion tel qu'un hydrocarbure fluoré ou l'eau.
L'invention est illustrée par les exemples non limitatifs de modes de réalisation ci-après, dans lesquels les parties et pourcentages sont en poids.
EXEMPLE 1 (mode opératoire préféré)
(A) La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde d'éthylène avec une proportion d'oxyde d'éthylène de 42 % est réduite à 0,75 % par un traitement avec la résine " Amberlyst 15 ". Le copolymère <EMI ID=34.1>
944.
94,4 parties de ce copolymère sont placées dans une chaudière de polymérisation et séchées par un chauffage de 30 mn à 80[deg.]C sous une pression comprise entre
1300 et 2000 pascals.
En maintenant le copolymère à 80[deg.]C, on y ajoute rapidement 62,8 parties de diisocyanate-4,4' de diphénylméthane fondu et filtré. Après balayage à l'azote, le contenu du réacteur est maintenu pendant 2 heures à 80[deg.]C en agitant, ce qui produit une masse liquide, dont la teneur en isocyanate libre, déterminée par un titrage à la di-n-butylamine, est de 8,12 %.
150 parties de ce produit liquide sont ensuite dégazées par un chauffage de 30 mn à 80[deg.]C sous une pression de 1333 pascals (10 mm de mercure).
(B) Au produit obtenu sub A, maintenu à 80[deg.]C, on ajoute rapidement et sous agitation vigoureuse 12,43 parties de butane-diol-1,4 (ce qui correspond à un rapport molaire isocyanate-OH de 1,05 : 1), préchauffées à 70[deg.]C. Le mélange réactionnel est ensuite agité à 80[deg.]C jusqu'à homogénéité.
La masse est ensuite répartie dans des moules chauffés à 110[deg.]C, puis soumise pendant 17 heures à 110[deg.]C
à une pression de 2155 kilopascals. Le produit élastomère obtenu est prêt à l'usage après un vieillissement d'une semaine à la température ordinaire.
EXEMPLE 2
(A) La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde d'éthylène avec une proportion <EMI ID=35.1>
possède après ce traitement un poids moléculaire moyen en nombre de 2603.
130,1 parties de ce copolymère sont séchées
<EMI ID=36.1>
tation 58,7 parties de diisocyanate-4,4' de diphénylméthane fondu et filtré. Après une purge à l'azote, la masse réactionnelle est chauffée pendant 2 heures sous <EMI ID=37.1>
teneur en isocyanate libre, déterminée par la technique indiquée, de 8,1 %.
150 parties de ce produit liquide sont ensuite
<EMI ID=38.1>
sion de 1333 pascals (10 mm de mercure).
(B) Au produit obtenu sub A, on ajoute rapidement et sous agitation vigoureuse 12,4 parties de butanediol-1,4 (ce qui correspond à un rapport molaire isocyanat
<EMI ID=39.1>
Les opérations subséquentes sont analogues à celles décrites dans l'exemple 1.
EXEMPLE 3
(A) La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde d'éthylène avec une proportion d'oxyde d'éthylène de 37 % est abaissée à 2,2 % par un traitement avec la résine " Amberlyst 15 ". Après ce traitement, le poids moléculaire moyen en nombre du copolymère est de 1099.
Un réacteur de polymérisation est chargé de
109,9 parties de ce copolymère, qui est séché par un
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entre 1300 et 2000 pascals (10 à 15 mm de mercure).
Le copolymère séché est ensuite porté à 110[deg.]C, puis on y ajoute rapidement 66,3 parties de diisocyanate4,4' de diphényl-méthane fondu et filtré. Après une purge à l'azote, la masse réactionnelle est maintenue pendant 2 heures à 110[deg.]C en agitant, le produit liquide formé possédant une teneur en isocyanate libre, déterminée
par un titrage à la di-n-butylamine, de 7,84 %.
150 parties de ce produit liquide sont ensuite dégazées par un chauffage de 30 mn à 110[deg.]C sous une pression de 1333 pascals.
(B) Au produit obtenu sub A, porté à 115[deg.]C, on ajoute rapidement et sous agitation vigoureuse 26,4 parties de bis-(�-hydroxyéthyl)-éther d'hydroquinone, <EMI ID=41.1>
de 1300 à 2000 pascals. Cette proportion donne un rapport molaire isocyanate-OH de 1,05 : 1. Le mélange réactionnel est ensuite maintenu à 115[deg.]C et agité jusqu'à homogénéité.
Les opérations subséquentes sont analogues à celles décrites dans l'exemple 1.
EXEMPLE 4
(A) La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde de propylène avec une proportion d'oxyde de propylène de 33 % est abaissée à 0,4 % en le <EMI ID=42.1>
d'environ 67 pascals (0,5 mm de mercure). 109,9 parties de ce copolymère, d'un poids moléculaire moyen en nombre de 1220, sont ensuite chargées dans un réacteur de poly-
<EMI ID=43.1>
à l'azote, la masse réactionnelle est maintenue pendant 2 heures à 80[deg.]C en agitant, le produit liquide obtenu possédant une teneur en isocyanate libre, déterminée par titrage à la di-n-butylamine, de 7,92 %.
150 parties de ce produit liquide sont ensuite dégazées par un chauffage de 30 mn à 80[deg.]C sous une pression de 1333 pascals.
(B) Au produit obtenu sub A, chauffé à 80[deg.]C, on ajoute rapidement et sous agitation vigoureuse 12,1 parties de butane-diol-1,4 (ce qui donne un rapport molaire isocyanate-OH de 1,05 : 1), le mélange étant agité à 80[deg.]C jusqu'à homogénéité.
Les opérations subséquentes sont analogues à celles décrites dans l'exemple 1.
EXEMPLE 5
(A) La teneur en éthers cycliques oligomères d'un copolymère THF-oxyde d'éthylène avec une proportion en oxyde d'éthylène de 34 % est abaissée à 0,6 % par une distillation à 175[deg.]C sous une pression de 53 pascals
(0,4 mm de mercure).
100 parties de ce copolymère, d'un poids moléculaire moyen en nombre de 1000, sont ensuite chargées dans un réacteur de polymérisation et séchées par un chauffage de 30 mn à 80[deg.]C sous une pression comprise entre 1300 et 2000 pascals.
Le copolymère séché est ensuite porté à 125[deg.]C, puis on y ajoute rapidement 52,4 parties de diisocyanate4,4' de dicyclohexyl-méthane. Après une purge à l'azote, le mélange réactionnel est chauffé pendant 4 heures à
125[deg.]C sous agitation, le produit liquide obtenu possédant une teneur en isocyanate libre, déterminée par titrage
à la di-n-butylamine, de 5,43 %.
140 parties de ce produit liquide sont ensuite dégazées par un chauffage de 30 mn à 100[deg.]C sous une pression de 1333 pascals.
(B) Au produit obtenu sub A et porté à 100[deg.]C, <EMI ID=44.1>
parties de p,p'-méthylène-dianiline (ce qui correspond
à un rapport molaire isocyanate-amine de 1:1), le mélange réactionnel étant agité à 100[deg.]C jusqu'à homogénéité.
Les opérations subséquentes sont analogues à celles décrites dans l'exemple 1.
Les polyuréthannes préparés par le procédé suivant l'invention possèdent d'excellentes propriétés
et leur utilisation est particulièrement indiquée pour
la confection d'articles destinés à être exposés à l'usage à des températures élevées, à l'eau ou des liquides organiques. Ils conviennent pour la confection d'élastomères, en particulier pour la fabrication de pneus, de fibres élastiques, de mousses flexibles ou rigides, d'enduits au solvant ou à l'eau et d'adhésifs.
REVENDICATIONS
1. Polyuréthanne, étant le produit de la réaction d'un copolymère du tétrahydrofuranne et d'un oxyde d'alcoylène, dont le noyau contient 2 ou 3 atomes de carbone et dont la teneur en éthers cycliques oligomères est inférieure à 3 % en poids environ, d'un polyisocyanate organique et d'un allongeur de chaîne, choisi parmi les polyols aliphatiques et les polyamines.