Multipolymère acrylique retardateur de
flamme <EMI ID=1.1>
antichocs modifiées de.façon qu'elles possèdent une plus grande résilience et une plus grande résistance à la transmission de la vapeur d'eau, tout en conservant pratiquement toutes les autres propriétés désirables des compositions de moulage antichocs classiques. L'invention concerne aussi de telles compositions de moulage antichocs modifiées qui sont encore modifiées de façon à produire des produits moulés qui possèdent une inflammabilité réduite.
Une catégorie particulièrement désirable de compositions de moulage antichocs est celle constituée d'un mélange d'un terpolymère obtenu en polymérisant ensemble trois monomères particuliers et d'un polymère greffé obtenu en greffant sur du polybutadiène les mêmes trois monomères utilisés pour préparer le terpolymère. Une classe particulière de compositions de moulage antichocs comprend une grande proportion du terpolymère et une faible proportion du polymère greffé; pour préparer le terpolymère et pour le greffage sur le polybutadiène, on utilise comme monomères le méthacrylate de méthyle, le styrène et l'acrylonitrile. Comme décrit dans
le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3 354 238, dans la classe préférée
de compositions antichocs, le terpolymère forme entre 70 et 95% en poids de la composition et, donc, le polymère greffé entre 5 et 30% en poids; le terpolymère comprend entre 67 et 72 parties en poids de méthacrylate de méthyle, entre 18 et 22 parties en poids de styrène, et entre 8 et 12 parties en poids d'acrylonitrile; enfin, le polymère greffé comprend du polybutadiène greffé avec 67 à 80 parties de méthacrylate de méthyle, 17 à 21 parties de styrène et 1 à 13 parties d'acrylonitrile, le rapport polybutadiène/mélange de monomères de greffage étant respectivement compris entre 2/1 et 3/1.
L'invention concerne une forme modifiée de la classe particulièrement désirable de compositions de moulage antichocs décrites cidessus, la modification consistant à ajouter à la composition de base un polymère de chlorure de vinyle, contenant seulement un stabilisant pour ledit chlorure de polyvinyle, ou contenant un mélange d'un stabilisant pour ledit chlorure de polyvinyle, et d'un composé organométallique retardateur
de flamme.Pour simplifier la compréhension de ce qui suit, les mélanges de
la technique antérieure constitués de terpolymère et de copolymère greffé
des compositions indiquées seront appelés "compositions de base" et les compositions de l'invention seront appelées "compositions modifiées".
Les compositions de base se sont révélées très intéressantes dans l'industrie du moulage pour fabriquer des conteneurs à parois minces et dans , <EMI ID=2.1> d'être utilisées dans des applications où une résilience'exceptionnelle est une nécessité plutôt qu'une propriété secondaire. De plus, la transmission de la vapeur d'eau est quelquefois trop élevée pour qu'on puisse les utiliser dans des applications où par exemple la transmission de la vapeur d'eau doit être faible.
Par conséquent, une composition de moulage antichocs obtenue par modification d'une composition de base, de façon à obtenir une plus grande résilience et une plus faible transmission de vapeur d'eau, tout en conservant pratiquement toutes les autres propriétés désirables de la composition de base, constituerait un progrès important dans la technique et satisferait un besoin ressenti depuis longtemps.
L'invention propose : une composition de moulage à résilience élevée comprenant (1) entre 7.0 et 95% en poids d'un terpolymère de méthacrylate de méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile et (2) entre 5 et 30% en poids d'un polybutadiène greffé avec du méthacrylate de méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile, caractérisée par le fait qu'elle contient une quantité supplémentaire de (3) un polymère de chlorure de vinyle et
(4) un dérivé organique d'étain pour stabiliser ledit polymère de chlorure de vinyle; les constituants (1) et (2),dans les proportions relatives mentionnées, constituent entre 40 et 95% en poids de la composition finale,
à l'exclusion du stabilisant, le constituant (3) est présent en une quantité comprise entre 5 et 60% en poids de la composition finale, non compris le stabilisant, et le stabilisant (4) constitue entre 1,0 et 5,0% en poids par
<EMI ID=3.1>
Selon une réalisation préférée de l'invention, la demanderesse propose une composition de moulage à résilience élevée comprenant
(1) entre 70 et 95% en poids d'un terpolymère de méthacrylate de méthyle,
de styrène et d'acrylonitrile et (2) entre 5 et 30% en poids d'un polybutadiène greffé avec du méthacrylate de méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile, caractérisée par l'addition de (3) un polymère de chlorure de vinyle, (4) un dérivé organique d'étain comme stabilisant pour ledit polymère de chlorure de vinyle et (5) un composé crganométallique retardateur de flamme pour rendre la composition retardatrice de flamme; les quantités des constituants (1) et (2), dans les proportions relatives signalées ci-dessus, forment entre 40 et 95% en poids de la composition finale, non compris le stabilisant et le retardateur de flamme, le constituant (3) <EMI ID=4.1> stabilisant et le retardateur de flamme, le constituant (4) représente entre 1 et 5% du poids du constituant (3) et le constituant (5) représente entre 0,25 et 5,07. du poids total des constituants (1), (2) et (3).
Suivant l'aspect de l'invention où on n'utilise pas de retardateur de flamme, la composition modifiée de l'invention présente,
par rapport à la composition de base, une résilience très augmentée et une transmission de vapeur d'eau bien diminuée. Lorsqu'un retardateur de flamme est également présent dans la composition modifiée de l'invention, la composition résultante possède des avantages, par rapport à la composition de base, en ce qui concerne la résilience et la transmission de vapeur d'eau; elle possède aussi des propriétés retardatrices de flamme que ne possède pas la composition de base. Eu égard au fait que le chlorure de polyvinyle est un polymère fragile qui ne possède pas une résilience intéressante, les résultats obtenus au point de vue résistance au choc et transmission de vapeur d'eau sont tout à fait inattendus.
La composition selon l'invention comprend au moins quatre constituants, et elle peut comprendre au moins cinq constituants dans les réalisations préférées. Ces constituants sont les suivants :
(1) un terpolymère de méthacrylate de méthyle, de styrène et d'acrylonitrile;
(2) un polybutadiène greffé avec un mélange de méthacrylate de méthyle, de styrène et d'acrylonitrile monomères;
(3) un polymère de chlorure de vinyle;
(4) un stabilisant du type dérivé organique d'étain pour le polymère de chlorure de vinyle et, éventuellement,
(5) un composé organométallique retardateur de flamme.
Dans la préparation de la composition, les constituants (1) et (2) forment la composition de base, le constituant (1) représentant
<EMI ID=5.1>
c'est-à-dire entre 5 et 307. en poids. En plus de la composition de base, il y a aussi un polymère de chlorure de vinyle (constituant (3)). La composition modifiée comprend entre 40 et 95% en poids de la composition de base, c'est-à-dire les constituants (1) et (2) dans les proportions mentionnées et,
<EMI ID=6.1>
(constituant 3). En plus des constituants (1), (2) et (3) que l'on a cités,
la composition contient aussi un constituant (4), qui est un dérivé organique d'étain,stabilisant pour ledit polymère de chlorure de vinyle, dans une proportion se situant entre 1 et 5% en poids par rapport au poids du polymère <EMI ID=7.1>
<EMI ID=8.1>
peut aussi contenir un composé organométallique retardateur de flamme
(constituant 5) dans une proportion de 0,25 à 57. en poids par rapport au poids des constituants (1), (2) et (3) (composition totale en polymère).
Comme on l'a indiqué, le terpolymère (constituant 1) comprend du méthacrylate de méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile. Comme le décrit le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3 354 238, les terpolymères particulièrement appropriés sont ceux qui contiennent entre 67 et 72 parties en poids de méthacrylate de méthyle, entre 17 et 21 parties en poids de styrène et entre 8 et 12 parties en poids d'acrylonitrile; ils représentent les terpolymères préférés à utiliser dans la composition de l'invention.
Comme on l'a indiqué, le polybutadiène greffé (constituant 2) est greffé avec un mélange de monomères comprenant du méthacrylate de
méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile. Comme le décrit le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3 354 238, les polybutadiènes greffés particulièrement appropriés sont ceux dans lesquels le polybutadiène est greffé avec
un mélange de monomères comprenant entre 67 et 80 parties de méthacrylate
de méthyle, entre 17 et 21 parties de styrène et entre 1 et 13 parties d'acrylonitrile (toutes les parties étant exprimées en poids), le rapport polybutadiène/mélange de monomères étant compris entre 2/1 et 3/1 en poids;
de tels polybutadiènes greffés sont ceux que l'on préfère utiliser dans la composition de l'invention.
Le constituant (3), le polymère de chlorure de vinyle,
peut être un homopolymère ou certains copolymères. On peut utiliser des copolymères contenant 90 à 97% en poids de chlorure de vinyle et 3 à 107,
en poids de chlorure de vinylidène et des copolymères contenant 85 à 957
<EMI ID=9.1>
masse moléculaire du polymère de-chlorure de vinyle doit être telle que le polymère ait une viscosité intrinsèque (mesurée selon la norme ASTM D 1243 A) d'au moins 0,50 de façon à communiquer une augmentation désirable de résilience. Les divers homopolymères et copolymères de chlorure de vinyle utiles sont disponibles dans le commerce et sont bien connus.
Le constituant (4), le dérivé organique d'étain, stabilisant pour le polymère de chlorure de vinyle, peut être choisi parmi divers composés connus ayant la formule générale :
<EMI ID=10.1>
<EMI ID=11.1>
un radical alkyle, cycloalkyle, aralkyle, alkaryle ou aryle, R' est un membre du groupe désigné pour R ou un reste d'acide carboxylique R <2> COOH ou
<EMI ID=12.1>
<EMI ID=13.1>
aralkylène, alkarylène ou arylène correspondant aux membres du groupe R,
à part l'élimination d'un atome d'hydrogène pour que le groupe soit bivalent. Quand R' est le reste d'un acide carboxylique de structure et de réactivité appropriées, ce reste peut former un cycle, comme c'est le cas pour le P-mercaptopropionate de dibutylétain. Comme exemples de composés ayant la
<EMI ID=14.1>
de dibutylétain, le tris(isooctylmercaptoacétate) de butylétain, le laurylmercaptide de tributylétain, le bis(laurylmercaptide) de dibutylétain, le bis(octylmercaptide) de dibutylétain, le bis(benzylmercaptide) de dibutylétain, le bis(xylylmercaptide) de dibutylétain, le bis(cyclohexylmercaptide) de dibutylétain-, le bis(phénylmercaptide) de dibutylétain, le bis(laurylmercaptide) de dioctylétain, le bis(octylmercaptide) de dioctylétain, le bis(benzylmercaptide de dioctylétain, le bis(xylylmercaptide) de dioctylétain, le bis(cyclohexylmercaptide) de dioctylétain, le bis(laurylmercaptide de
<EMI ID=15.1>
mercaptide) de diméthylétain, le bis(cyclohexylmercaptide) de diméthylétain, le bis(xylylmercaptide) de diméthylétain, le �-mercaptopropionate de dioctylétain, le bis(isooctylmercaptoacétate) de dibutylétain, le bis(isooctyl-
<EMI ID=16.1>
hexylétain, le bis(isooctylmercaptoacétate) de diméthylétain, le bis(isooctylmercaptoacétate) de diphénylétain, le bis(laurylmercaptoacétate) de dibutylétain, le bis(benzylmercaptoacétate) de dibutylétain, le bis(cyclohexylmercaptoacétate) de dibutylétain, le bis(octylthioglycolate) de diméthylétain et le bis(isooctylthioglycolate) de di-n-octylétain. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3 424 717 donne de plus amples informations concernant ce type de stabilisant. La quantité de dérivé organique d'étain présent comme stabilisant dans la composition de l'invention est comprise entre 1
<EMI ID=17.1>
Quand on utilise le constituant (5), le composé organométallique retardateur de flamme, on doit l'utiliser à des quantités qui communiquent des propriétés retardatrices de flamme à la composition de moulage. En général, on en utilise une quantité comprise entre 0,25 et 5,0,de préférence entre 0,25 et 3%, en poids par rapport au poids total des constituants (1), (2) et(3). Comme composés organométalliques utiles comme <EMI ID=18.1>
le dicyclopentadiényl-fer, le stéarate de chrome, le naphténate de nickel, le naphténate de plomb, le naphténate de cobalt, le naph ténate de manganèse, l'octoate de zirconium, le stéarate ferrique, le stéarate cuivrique, le stéarate de zinc, l'acétylacétonate de chrome, l'acétylacétonate ferrique, l'acétylacétonate de molybdène, l'acétylacétonate de vanadyle et l'acétylacétonate de nickel.
On peut préparer les compositions selon l'invention en mélangeant ensemble les divers constituants, dans un broyeur approprié par exemple, ou en extrudant les constituants après un mélange préalable. Quand on utilise le broyage, on introduit de préférence les constituants (1) et
(2) dans un broyeur, tel qu'un broyeur à deux rouleaux, à une température de 120 à 221[deg.]C et de préférence de 150 à 204[deg.]C et on les broie jusqu'à obtention d'une masse fondue homogène. On ajoute ensuite un mélange des constituants (3) et (4) et, éventuellement, de (5) si on le désire, en meme temps que d'autres ingrédients qui peuvent être nécessaires ou désirés pour un objectif particulier, tels que des colorants, des pigments, des charges,
des absorbeurs U.V. des plastifiants, etc., et on broie les constituants pendant 2 à 10 mn.
Si on prépare les compositions de moulage de l'invention
par extrusion, on prémélange, de préférence dans un mélangeur convenable, par exemple un mélangeur Hobart, à la température ambiante, les constituants
(3) et (4), et éventuellement (5), ainsi que d'autres ingrédients désirés
ou nécessaires. On mélange ensuite, dans un appareillage de mélange convenable, par exemple un mélangeur à deux canes, les constituants prémélangés et les constituants (1) et (2). Le mélange final est ensuite extrudé dans une extrudeuse à une ou deux vis, à une température comprise entre 150 et
232[deg.]C et,de préférence, entre 176 et 204[deg.]C.
On peut utiliser n'importe quel autre procédé connu de mélange des constituants pour préparer la composition de l'invention. Par exemple, on peut utiliser un broyeur à boulets ou on peut réaliser un mélange par émulsion pour autant qu'on obtienne des mélanges homogènes.
On peut utiliser n'importe quel procédé classique de moulage pour mouler les compositions de moulage de l'invention, tel que le moulage par soufflage, par injection, par compression ou sous vide, de façon à former des articles tels que ceux qu'on utilise pour le stockage et le transport
de produits industriels, commerciaux et domestiques. On peut aussi utiliser les compositions pour faire des corps de batteries pour automobiles,-des caisses pour le transport et des articles analogues. Toutefois, l'invention <EMI ID=19.1>
contraintes physiques. Sous sa formepréférée, l'invention concerne principalement des produits qui, en plus des grandes contraintes physiques auxquelles ils sont soumis, sont continuellement exposés à des conditions
<EMI ID=20.1>
contact des flambes.
Les exemples suivants, dans lesquels, sauf indications contraire, toutes les parties et pourcentages sont exprimés en poids, illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée.
EXEMPLES là 10
On broie à 176[deg.]C, dans un broyeur pour caoutchouc à deux rouleaux, jusqu'à obtention d'une masse fondue homogène, 30 parties d'un
<EMI ID=21.1>
de méthyle, styrène et acrylonitrile (proportions ; 60/20/11) et de 13% d'un polybutadiène greffé avec du méthacrylate de méthyle, du styrène et. de l'acrylonitrile (78/19/3), le rapport caoutchouc/monomère étant de 3/1. On ajoute et on broie pendant 5 mn un mélange contenant 30,0 parties de chlorure de polyvinyle, ayant une viscosité intrinsèque de 1,11 (déterminée selon la norme ASTM D 1243 60 procédé A), 1,2 partie de dicyclopentadiénylfer et 1,2 partie de bisoctyl-thioglycolate de diméthylétain. On presse
la composition résultante entre les deux plaques d'une presse de moulage, pendant 5 mn à 176[deg.]C, puis on la refroidit à la température ambiante sous pression. On récupère une feuille transparente de 1,5 mm. On peut utiliser d'autres composés organométalliques à la place du dérivé de fer utilisé dans
<EMI ID=22.1>
l'influence de l'addition des composés organométalliques sur la résistance au feu des compositions finales. Les résultats sont indiqués par rapport à l'indice d'oxygène des compositions, qui est une mesure du pouvoir retardateur de flamme du système. Un échantillon de cette série qui a un indice d'oxygène d'environ 24,0, disposé verticalement, se consume si on l'enflamme à sa base alors que'ce n'est pas le cas avec un échantillon ayant un indice d'oxygène d'environ 27 ou plus.
EXEMPLES 11 à 17
On répète le procédé de l'exemple 1 sauf qu'on utilise
70 parties de la composition de résine caoutchoutique greffée et 30 parties da chlorure de polyvinyle, toutes choses égales par ailleurs. Les résultats sont récapitulés dans le tableau II ci-après. Un système de cette série <EMI ID=23.1>
<EMI ID=24.1>
l'enflamme de; la même façon que précédemment, alors que ce n'est pas le cas lorsque l'indice d'oxygène est d'environ 23,5 ou plus.
EXEMPLES 18 à 25 -:
On répète le procédé de l'exemple 1 mais on utilise 40 parties
<EMI ID=25.1>
polyvinyle; on obtient des résultats analogues,au point de vue effet retardateur de flammes, à ceux obtenus lorsqu'on utilise les composés organométalliques de l'exemple 1 et des exemples 2 à 8.
EXEMPLES 26 à 32
On incorpore individuellement les sels des exemples 11 à 17 dans un mélange de 95 parties du système terpolymère-polybutadiène greffé de l'exemple 1 et de 5 parties de chlorure de polyvinyle. Comme l'indique l'augmentation importante des indices d'oxygène, on obtient de nouveau
des compositions retardatrices de flamme.
EXEMPLES 33 à 41
Suivant le procédé de l'exemple 1, on prépare une série de compositions selon l'invention mais en faisant varier les pourcentages de chlorure de polyvinyle (PVC) et de composés organométalliques utilisés.
Le tableau III ci-après indique l'accroissement obtenu en ce qui concerne l'indice d'oxygène (1.0.).
EXEMPLES 42 à 45
Quand on remplace le stabilisant de l'exemple 1 par un organoétain-mercaptan commercial (42), par du bis(isooctylmercaptoacétate) de dibutylétain (43), par du laurylmercpptide de tributylétain (44) et par un complexe de baryum et de cadmium (45), on obtient pratiquement les memes résultats au point de vue propriétés retardatrices de flamme de la composition finale.
EXEMPLE 46
On répète de nouveau le procédé de l'exemple 1 sauf que
la viscosité intrinsèque du chlorure de polyvinyle est de 0,50 (déterminée comme on l'a dit précédemment) et que le multipolymère acrylique est constitué d'un mélange de 90% d'un terpolymère méthacrylate de méthyle/ styrène/acrylonitrile (67/22/11) et de 10% d'un polybutadiène greffé avec
un mélange de méthacrylate de méthyle/styrène/acrylonitrile (68/21/11), le rapport caoutchouc/monomères étant de 3/1. On obtient de nouveau une composition très retardatrice de flamme.
<EMI ID=26.1>
2,5/1; on obtient une excellente composition retardatrice de flamme.
EXEMPLE 48
Le remplacement du chlorure de polyvinyle de l'exemple 1
par un copolymère de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle (95/5) donne
de nouveau une composition retardatrice de flamme très efficace.
EXEMPLE 49
On remplace le copolymère de l'exemple 48 par un copolymère
de chlorure de vinyle et de chlorure de vinylidène (90/10) et on obtient
des résultats aussi satisfaisants.
EXEMPLE 50
On broie à 176[deg.]C dans un broyeur à deux rouleaux, jusqu'à obtention d'une masse fondue homogène, 60 parties d'un multipolymère acrylique, composé de 877. d'un terpolymère de méthacrylate de méthyle,
styrène et acrylonitrile (69/20/11) et de 137. d'un polybutadiène greffé
avec du méthacrylate de méthyle, du styrène et de l'acrylonitrile (78/19/3), le rapport caoutchouc/monomères étant de 3/1. On ajoute et on broie pendant
5 mn un mélange de 3,2 parties de chlorure de polyvinyle (qui a une viscosité intrinsèque de 1,11, déterminée selon la norme ASTM D 1243 60 procédé A),
et de 0,15 partie de bis(octylthioglycolate) de diméthylétain. On presse
la composition résultante, pendant 5 mn à 176[deg.]C, entre les deux plaques
d'une presse de moulage et on la refroidit à la température ambiante, sous pression. On récupère une feuille transparente qui possède une valeur de résilience de Gardner indiquée dans le tableau IV ci-après.
EXEMPLE 51
On broie à 176[deg.]C, dans un broyeur à deux rouleaux, jusqu'à obtention d'une masse fondue homogène, 60 parties du multipolymère acrylique décrit ci-dessus (exemple 50). On ajoute et on broie pendant 5 mn un
mélange de 6,7 parties du chlorure de polyvinyle décrit ci-dessus (exemple 50) et de 0,3 partie d'un stabilisant du type mercaptan-organoétain commercial.
On presse la composition finale entre les deux plaques d'une presse de moulage, pendant 5 mn à 176[deg.]C et on la refroidit à la température ambiante, sous pression. On obtient une feuille transparente qui possède une valeur de.résilience de Gardner indiquée dans le tableau IV.
<EMI ID=27.1>
<EMI ID=28.1>
On répète le'..procédé. de l'exemple 50 sauf qu'on utilise
15,0 parties de chlorure de polyvinyle et 0,75 partie de stabilisant.
<EMI ID=29.1>
On répète le procédé de l'exemple 50 sauf qu'on utilise
26,0 parties de chlorure de polyvinyle et 1,3 partie de stabilisant.
EXEMPLE 55
On répète de nouveau le procédé de l'exemple 50 sauf qu'on utilise 40,0 parties de chlorure de polyvinyle et 2,0 parties de stabilisant;
on obtient des résultats analogues récapitulés dans le tableau IV ci-après.
EXEMPLE 56'
On broie dans un broyeur à deux rouleaux, à 176[deg.]C jusqu'à obtention d'une masse fondue homogène, 750 parties d'un multipolymère commercial, qui a la composition décrite dans l'exemple 50. On ajoute et on broie pendant 5 mn un mélange de 200 parties de chlorure de polyvinyle
(PVC) ayant une viscosité intrinsèque de 1,11 (déterminée selon le procédé A ASTM D 1243-60), de 50 parties de phtalate de butyle et d'éthylhexyle, comme plastifiant et de 10 parties de bis(isooctylmercaptoacétate) de dibutylétain. On sort la composition du broyeur, on la refroidit, on la divise et on la transforme par moulage par injection à 216[deg.]C en barres d'essai dont les propriétés de résilience sont indiquées dans le tableau V ci- après.
EXEMPLE 57
On répète le procédé de l'exemple 56 sauf que le chlorure de polyvinyle (PVC) a une viscosité intrinsèque de 0,92. Le tableau V ci-après récapitule les propriétés de résilience de l'échantillon résultant.
EXEMPLE 58
On répète le procédé de l'exemple 56 sauf que le chlorure
de polyvinyle (PVC) a une viscosité intrinsèque de 0,86. Les propriétés
de résilience sont indiquées dans le tableau V ci-après.
EXEMPLE 59
On répète le procédé de l'exemple 56. Le chlorure de polyvinyle (PVC) a une viscosité intrinsèque de 0,77. Les propriétés de résilience des barres résultantes sont indiquées dans le tableau V ci-après.
<EMI ID=30.1>
On mélange pendant 10 mn à la température ambiante, dans un mélangeur Hobart, 50 parties du chlorure de polyvinyle de l'exemple 50,
2,5 parties de laurylmercaptide de tributylétain et 7,5 parties de phtalate de di(éthyl-2 hexyle). On mélange ensuite, dans un mélangeur à deux cOnes et à la température ambiante, ce mélange avec 200 parties du multipolymère acrylique de l'exemple 50. On homogénéise le mélange hétérogène résultant en le faisant passer dans une extrudeuse à une vis, à une température de
204 à 215[deg.]C. Le tableau VI ci-après indique les propriétés de moulage de
ce produit, en comparant les propriétés de ce mélange et celles du multipolymère acrylique non modifié, ainsi que l'influence des deux passages à travers la machine de moulage (premier et deuxième rebroyage).
EXEMPLES 61 à 66
On répète le procédé de l'exemple 50 en mélangeant différentes compositions de multipolymère acrylique avec diverses quantités de chlorure de polyvinyle (PVC). Le tableau VII ci-après récapitule les propriétés de résilience des compositions résultantes. Le phtalate est un plastifiant.
La viscosité intrinsèque du PVC de ces exemples est de 0,50 (déterminée selon le procédé déjà décrit).
EXEMPLES 67 et 68
On répète le procédé de l'exemple 50 sauf qu'on utilise,
à la place du chlorure de polyvinyle un copolymère contenant 93% de chlorure de vinyle et 7% de chlorure de vinylidène (67) et un copolymère contenant
<EMI ID=31.1>
articles d'essai avec les compositions de moulage résultantes et on mesure leurs résiliences. Les résultats sont récapitulés dans le tableau VIII ciaprès.
Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs ou procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.
<EMI ID=32.1>
<EMI ID=33.1>
TABLEAU II
<EMI ID=34.1>
TABLEAU III
<EMI ID=35.1>
<EMI ID=36.1>
indiqué précédemment).
<EMI ID=37.1>
indiqué précédemment).
TABLEAU IV
<EMI ID=38.1>
TABLEAU V
<EMI ID=39.1>
<EMI ID=40.1>
<EMI ID=41.1>
<EMI ID=42.1>
<EMI ID=43.1>
<EMI ID=44.1>
<EMI ID=45.1>
<EMI ID=46.1>
<EMI ID=47.1>
<EMI ID=48.1>
polymère de chlorure de vinyle, les quantités des constituants (1) et (2),
<EMI ID=49.1>
en poids de la composition finale, non compris le stabilisant, le constituant
<EMI ID=50.1>
finale, non compris le stabilisant, et la quantité du stabilisant (4)
étant comprise entre 1 et 5% en poids par rapport au poids du constituant (3).