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BE713000A - - Google Patents

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BE713000A
BE713000A BE713000DA BE713000A BE 713000 A BE713000 A BE 713000A BE 713000D A BE713000D A BE 713000DA BE 713000 A BE713000 A BE 713000A
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BE
Belgium
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liquid
coating
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copper
sheet
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Publication of BE713000A publication Critical patent/BE713000A/fr

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Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D11/00Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths
    • B22D11/06Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars
    • B22D11/0611Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars formed by a single casting wheel, e.g. for casting amorphous metal strips or wires

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Laminated Bodies (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 



  Procédé et appareil pour traiter des matières sous forme de feuilles et de bandes. 
 EMI1.2 
 



  La présente invention concerne d'une façon e6nraie la fabrication de feuilles et de bandes et pnrtlculièPeiàent la fabrication de feuilles Métalliques et de bandes métalliques en tronçons continus. Plus pnrtiou.l16re; iqnt, l'lnv(1ntlon concerne la fabrication dé tronçons continus de feuilles et de bandes ntetalliques a partir d'un métal 
 EMI1.3 
 en fusion. 
 EMI1.4 
 



  D'une f:1çn!1 i"8nércle l'appareil conçu dx,1s 1'ionvention comprend do3 dispositifs pour enduire en continu une mptire liquide sur une surface en mouvement.. de man1re a en permettre la solidification et l'en1ivCl:ûnt ultérieurs 

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 EMI2.1 
 es continu <1> la matl1r'? enduite: à partir de la surface en r.10'.Jv('t.cnt sous d'un tronçon continu de feuille et de bande. 



  Dais la pr6sente àescrtptloÀ le mot "feuillue" signifie une matière ayant une épaisseur comprise entre une 
 EMI2.2 
 fraction d'un mill n!!1e et de quelques millièmes de mm, et le mot "bande" signifie une matière analogue à une feuille avant une Epaisseur comprise entre quniqups'millièmes et quelques ce:ltPmes de min. Un dispositif de "tronçons coati- nus" de bande ou de feuille d'une longueur arbitraire de feuille ou de bande est limité par des questions de commodités et non par une limitation du procède de fabrication,
De nombreux   procèdes   de fabrication de feuilles et de bandes faites à la fois de métaux et de matières non métalliques sont, bien entendu, très connuset certains sont 
 EMI2.3 
 bien établis tndustrtellemf'nt.

   En ce qui concerne les bandes et feuilles métalliques auxquelles se rapporte principalement la présente invention, le   procède   de fabrication utilisa le, 
 EMI2.4 
 plus commun6ment pour fabriquer de telles feuilles est celui qui consiste à les   "laminer".   Dans le processus de laminage 
 EMI2.5 
 a le4paîsseur d'une plaque métallique est successivement réduite et sa surface est augmentée par des passages successifs notre des cylindrcz. Ce proc6dJ de â.wniblae donne etitl.'4roment satisfaction pour produire des bandes épaisses, mais il donne   .un   peu moins satisfaction pour produire des feuilles et des bander.minces.

   La difficulté principale qu'on rencontre dans le procédé de laminage pour fabriquer des feuill.es réside 
 EMI2.6 
 dans le fait que, pour maintenir une unifornite de l'épaisseur des feuilles à mesure qtjp 1 (.'.ur. épaisseur di1limie, ce procè- (le nécessite nneral minent une diminution proportionnelle de 

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 la largeur des feuilles, ce qui revient à dire que les feuil- les les plus minces ne peuvent être laminées   de   façon satis- faisante qu'avec des largeurs très failles. La raison de cette   difficulté relative   à cette largeur dans le   procédé   de laminage réside dans le fait que les problèmes consistant à maintenir avec précision un faible jeu entre deux cylindres augmentent de façon exponentielle avec la largeur des cylin- dres.

   De ce fait, par exemple, alors qu'il est relativement facile de produire des feuilles de cuivre de 1/1000 de mm d'épaisseur et de quelques centimètres de largeur par le pro- cédé de laminage, il est relativement difficile de produire des feuilles de cuivre de   la.même   épaisseur mais ayant plu- sieurs décimètres de largeur, En conséquence, du fait qu'une demande considérable de feuilles larges,   particulièrement   de feuilles de cuivre, s'est développée au cours des dernières années, on s'est orienté   verii   des variantes de procédés de laminage pour   fabrLquer   des feuilles de ce genre.

   Dans le cas d'une feuille de cuivre, par .exemple, le procédé de loin le ' plus avantageux de tous ceux qui ont été proposés jusqu'à ce jour pour fabriquer des feuil.les, a été celui qui consiste à déposer par voie électrolytique un revêtement de cuivre sur une surface en déplacement, de manière à enlever le revête- ment sous forme d'une feuille. Ce procédé d'obtention d'une feuille par un revêtement électrolytique produit une feuille de cuivre d'une épaisseur pouvant aller jusqu'à une fraction d'un millième de mm de largeur et atteindre plusieurs déci- mètres.

   La qualité de la   feuUle   de cuivre produite par le procédé de revêtement électrolytique d'une feuille dépend, bien entendu, finalement de la qualité du cuivre de l'anode et des produits chimiques de la cuve électrolytique qu'on a 

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 utilisés.¯ Même en utilisant les   meilleures   qualités   dispo-   nibles de cuivre d'anode et de produits chimiques de cuve, la qualité de la feuille de cuivre produite par voie électro-   lytique   est encore un peu inférieure à la qualité la plus élevée de la feuille qu'on peut obtenir par laminage à partir de la qualité la plus élevée d'une plaque de cuivre, Autrenient dit, dans le cas du cuivre par exemple, le   procède de   fabrication de feuilles par revêtement électrolytique,

   bien qu'il supprime la difficulté relative à la largeur dans le procédé, de laminage, ne créait habituellement pas une qua- lité aussi élevée de feuilles. En fait, pour un certain nombre d'applications de' feuilles de cuivre larges, parti- culièrement celles qui nécessitent une conductivité   électri-   que très élevée et une absence sensiblement complète d'im- perfections mécaniques, comme des trous d'aiguilles, la qualité des feuilles produites par le procédé de fabrication de feuilles par revêtement électrolytique est loin d'être adéquate.

   En conséouence, on s'est orienté largement ces derniers temps vers d'autres procédés pour fabriquer des feuilles, particulièrement des feuilles   de   cuivre, avec pour out de supprimer à la fois la limitation des largeurs du   procédé   de laminage et le manque de qualité obtenu par le procédé électrolytique. Le moyen général de revêtement d'une surface en vue d'enlever ensuite le revêtement de la surface sous forme d'une feuille, tel qu'il a été établi industriel- lement dans le procédé de fabrication de feuilles   pair   un   revêtement   électrolytique décrit ci-dessus, peut évidemment être appliqué pour transformer presque tous les procédés de revêtement en procédés de fabrication de feuilles.

   De ce fait, un certain nombre d'autres procédés de fabrication 

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 de feuilles qui ont pour   point  commun avec le   procède   de fabrication de feuilles électrolytique le moyen général consistant à enduire d'une   Matière   une surface mobile pour qu'elle soit ensuite détachée sous forme d'une feuille est basé par conséquent sur des procédés de revêtement blen connus.

   Ces autres procédés de fabrication de feuilles, qui peuvent être considérés   coanrne   des adaptations évidentes de procédés de revêtement bien connus en .vue du procédé de fabrication de feuilles par un revêtement   électrolytique,   comprennent le procédé de fabrication de feuilles par revêtement pyrolitique, le procédé de revêtement par une poudre, le procédé de revêtement à la valeur et le procété de revêtement par un liquide.

   Le procédé qui   apparaît   comme le plus semblable au procédé de revêtement électrolytique est le procédé de fabrication de feuilles par revêtement pyrolitique, dans lequel une vapeur d'un produit chimique, contenant la matière devant constituer la feuille à titre de constituant, est décomposée pa:r la chaleur à la surface mobile, de manière à enduire la surface de la matière devant constituer la feuille. Lorsqu'on utilise pour obtenir une feuille de cuivre ce procédé pyrolitique d'obtention de feuilles, il présente beaucoup les mêmes avantages et les mêmes inconvénients'que le procédé électrolytique, entendant par là qu'il n'y a alors pas de limitation de largeur, mais qu'on obtient une qualité pouvant être un peu inférieure à celle qu'on   obtient,   avec le procédé de laminage. 



  Il. existe des procédés extrêmement différents soit du procédé de revêtement électrolytique soit du procédé de revêtement pr/olitique, en ce sens que la matière des feuilles 'est déposée directement sans action chimique, et ces procédés 

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 sont au nombre de trois, à savoir les trois procédés "de   revêtement   direct", par une poudre et à la vapeur et avec un liquide. Dans le procédé de   revêtement   ou d'enduction avec une poudre, une surface en mouvement est enduite avec   une'matière   pulvérulente qu'on faitfondre avec cette surface et qu'on   enlève,sous   forme d'une feuille.

   Dans le procédé d'enduction de feuilles à la vapeur, une matière vaporisée est condensée sur une surface en mouvement de manière à   for'ner   un revêtement qui est ensutte enlevé sous forme   d'une   feuille. Dans le procédé d'enduction avec un liquide, une surface en mouvement est enduite avec une matière liquide qui est ensuite solidifiée et enlevée sous forme d'une feuille. 



   Les trois procédés précités de fabrication de feuilles par revêtement direct sont tous capables par euxmêmes de produire la qualité la plus élevée de feuilles sans limitation en ce qui concerne la largeur, et cela à   parti-r   de nombrenses matières. Toutefois, dans l'état, actuel des connaissances, aucun de ces trois procédés de revêtement direct n'a encore été   utllisé   industriellement pour la fabrication de feuilles métalliques larges, pour la raison qu'on éprouve des difficultés considérables dans la mise en oeuvre de ces trois procédés de revêtement direct et qu'on n'a pas encore pu dominer à une échelle industrielle.

   Comme il sera expliqué par la suite, si l'on dispose de moyens satisfaisants pour appliquer les revêtements pour chacun des trois procédés de revêtement direct, le procédé de re- vêtement par un liquide a moins d'Inconvénients dans sa mise en oeuvre que l'un ou l'autre des procédés de revête- ment par une poudre ou le procédé de revêtement à la vapeur. 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 



  Toutefois, comme il sera également expliqué par la suite, on n'a pas disposé jusqu'ici d'un procédé et d'un appareil satisfaisants pour appliquer'des revêtements liquides ap-   propriés   en vue de fabriquer'des feuilles pour des métaux fondus et plus particulièrement pour du cuivre fondu. Par suite, il est facile de comprendre que l'absence jusqu' ci d'un dispositif satisfaisant de revêtement par un liqui de la été l'obstacle,principal à la fabrication industrielle de feuilles par le procédé de revêtement avec un liquide, particulièrement de feuilles métalliques et encore plus parti-   culièrement de feuilles de cuivre.

   Par suite, on comprendra encore que l'obtention d'un dispositif, satisfaisant au   point de vue industriel, de revêtement par un liquide est la clef ouvrant la voie à un procédé industriel pour fabriquer des feuilles de haute qualité, procédé qui présente des avantages intrinsèques par rapport au procédé actuellement utilisé faisant appel à un électrolyte, à un procédé   pyrolitiue   et à un procédé de laminage, et offrirait des avantages fonctionnels par rapport aux procédés de revêtement par une poudre et de revêtement à la vapeur, si ces deux procédés devaient être mis en'oeuvre industriellement, par-   ticulièrement   pour des feuilles métalliques et encore plus particulièrement pour des feuilles de cuivre.

   En conséquence, la présente invention a pour objet des dispositifs meilleurs pour fabriquer des feuilles et des bandes, et elle vtse également des dispositifs permettant d'obtenir un revêtement par un liquide, dispositifs qui conviennent à la fabrication de feuilles. D'autres buts de la présente invention qui sont un peu plus limités sont les suivants ;
1) créer un dispositif meilleur pour la fabri- cation   de   feuilles et de   band3s   en matières non métalliques 

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 qu'on peut obtenir sous une forme liquide mais qu'on peut 
 EMI8.1 
 ensuite soli ifl'r ¯ 
2) créer un dispositif pour fabriquer des .feuilles et des bandes métalliques par un procédé¯de revêtement par un liquide ;

  
3) créer un dispositif pour fabriquer des feuilles et des bandes de   faon   plus économique qu'on ne pouvait le faire jusqu'lci ;
4) créer un dispositif pour obtenir des feuilles et des bandes de cuivre de grandes largeurs, ayant une qualité supérieure à celle qu'on pouvait obtenir jusqu'ici ;
5) créer un dispositif pour fabriquer des feuilles minces de cuivre de haute   qualité @   des largeurs plus grandes que celles qu'on pouvait obtenir ,   squ'ici ;  
6) créer un dispositif pour fabriquer des feuil- les et des bandes en tronçons continus ;
7) créer un appareil préféré pour fabriquer des feuilles et des bandes, particulièrement des feuilles et des bandes de cuivre, par un procédé de revêtement de feuilles ou de bandes au moyen d'un liquide. 



   On comprendra les caractéristiques et avantages de l'invention ainsi que d'autres par rapport à la technique antérieure en lisant la description qui va suivre dans la- quelle   A   est un exposé des moyens généraux des procédés de revêtements directs de bandes et B est une description d'un dispositif préféré pour fabriquer des feuilles conformément à la présente invention. 



   On a fait cette description en se référant au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue schématique d'un appareil 

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 pour fabriquer des feuilles par un procédé de revêtement direct ; la   fipure   2 est une coupe   schématique   d'un ap- pareil pour fabriquer des feuilles et des bandes conformé- ment à la présente invention ; la fige 3 est une vu(,, en perspective d'un appa- reil de revêtement par un liquide, conforme à la présente invention ;   la: fige   4 est une   coupe   transversale agrandie d'une partie de l'appareil représenté sur la fig. 3 ;

     la;fig.   5 est une vue de face de   l'appareil   de      la   fig,.   4 montrant   comment   on détermine la largeur des      feuilles ; : la fig. 6 est une coupe transversale agrandie d'une partie de la fig. 4   représentant   des détails des as- pects de la   solidificntion   dans le procédé de fabrication de feuilles par revêtement avec un liquide.' 
A. Moyens généraux des procédés "de revêtement direct" de feuilles. 



   Comme mentionne précédemment ici, les trois pro- cédés de revêtement direct pour fabriquer des feuilles sont le proc6dé de revêtement par une poudre, le procédé de re- vêtement à la vapeur et le procédé de revêtement par un li- quide. D'une façon générale, ces trois procédés de   revéte-   ment de feuilles peuvent être mis en oeuvre grâce à l'appa- reil général qui est schématiquement représenté sur la fi- gure 1. On peut voir sur cette figure que la surface mobile générale 1 sur laquelle la matière est enduite par n'importe lequel des trois procédés de revêtement est représentée par' exemple comme une partie d'une courroie sans fin-2 supportée 

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 nt   entraînée   par deux galets ou rouleaux 3.

   La référence   4     destine   le dispositif   Rendrai   d'enduction servant à appliquer   'Le   revêtement. La référence 5 désigne le dispositif général de solidification servant à solidifier le revêtement appli- . que par le dispositif   4,   et la référence 6 désigne lé dis- positif général de décollement servant à enlever le revête- ment à partir de la surface 1. La référence 7 désigne le revêtement enlevé qui est devenu une feuille qu'on appelle ainsi. La référence 8 désigne un rouleau servant à emmaga- siner la feuille 7,et la référence 9 désigne une enceinte disposée autour de l'appareil entier.

   Comme mentionné ci- avant, les procédés généraux de fabrication de feuilles consistent respectivement à appliquer un revêtement de poudre, un revêtement à la vapeur ou un revêtement par un liquide sur une surface mobile, puis à décoller le revête- ment solidifié pour le séparer de la surface, et ces procédés peuvent être   considérés   comme des adaptations évidentes de. procédés de revêtement bien   connus.eu   égard au procédé de revêtement électrolytique de feuilles et, par   suite,l'ap-   pareil général de la fig. 1 peut être considéré comme une illustration schématique de ces trois procédés principaux évidents de fabrication de feuilles. 



   On peut dire d'une façon moins générale en se référant de nouveau à la fig. 1 que dans le   cas   d'un revê- tement avec une poudre, le dispositif de   revêtement   4 peut, par exemple, être constitué par le dispositifbien connu de revêtement avec une poudre d'une trémie contenant une ma- tière pulvérulente et agencée de manière à saupoudrer la matière pulvérulente uniformément et à un débit mesuré sur la surface 1, le dispositif de solidification 5 peut être, 

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 par exemple, un four entourant une partie de la surface 1 et réglé de manière à faire fondre le revêtement de la matière pulvérulente saupoudrée sur la surface 1 par le dispositif de revêtement 4,

     'et   le dispositif de décollement 6 peut être par exemple une lame de coupe qui porte contre la surface 1 et grâce à laquelle on utilise un certain manque d'adhérence entre la surface 1 et le revêtement uni par fusion, afin d'obtenir l'action de décollement. Afin d'empêcher une contamination pendant le   procède   de revêtement avec une poudre, l'enceinte 9 peut par exemple être remplie avec une atmos-   phère     inrte,   comme de l'azote. 



   Dans le cas d'un revêtement à la   vopeur,   le dus positif de revêtement 4 de la fig. 1 peut être, par exemple, constitue par, le dispositif bien connu de revêtement à la vapeur 20 d'un creuset contenant la matière devant être enduite, et qu'on chauffe jusqu'à une température à laquelle il se produit une évaporation   importante   de la matière à partir du creuset. Avec ce type de creusât du dispositif de revêtement à la vapeur, un   emplacement   meilleur pour   le   dispositif de revêtement 4 serait un endroit situé en dessous de la partie inférieure de la courroie sans fin 2 et non au-dessus de sa partie supérieure comme indique sur la fige 1.

   De façon correspondante, dans ce cas d'un revêtement à la vapeur, le dispositif de solidification 5 peut, par exemple, être constitua par une longue   curface,   adsorbant la chaleur et refroidie, qui est disposée   parallèlement   à la surface en mouvement 1 et près de celle-ci, afin   d'éli-   miner la chaleur de la surface 1 et, de faciliter ainsi la condensation et la solidification suivante sur la surface
1 de la matière évaporée sortant du dispositif de revêtement 

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 4, et le dispositif de décollement 6 peut, par exemple être remplacé   simplement   par l'action d'auto-décollement du revêtement solidifie,

   une fois que son enlèvement a   commence   et que le revêtement solidifié se trouve écarté de la surface 11 sous forme d'une feuille 7. Ici encore, l'action de décollement reposerait.un peu sur le fait qu'il n'existe qu'une adhérence limitée entre la surface 1 et le revêtement solii'ifié comme dans l'exemple ci-dessus où l'on fait appel à une lame de coupe. Afin d'empêcher une   contamination   pendant le procédé de revêtement à la vapeur, on peut utiliser, par exemple, dans l'enceinte 9 une   atmosphère   inerte ayant une pression très faible par rapport à la pression atmosphérique, et cette très faible pression   fa@@    @e   également   $'évaporation   de la matière à partir du dispositif de revêtement 4.... 



   Toujours en se référant à la fig. 1, dans le cas d'un revêtement avec un liquide le dispositif de revêtement   4   peut être, par exemple, un dispositif bien connu de revêtement par un liquide ou bien il peut être obtenu par une pulvérisation destinée à pulvériser des particules de liquide sur la surface en déplacement 1.

   Le dispositif de   sol@dification   5 peut être constitué, par exemple, simplement par un agencement destiné à   refroidir   les rouleaux 3 de   manière   que ces derniers refroidissent alors la courroie   sans   fin 2, qui elle-même refroidit alors et solidifie le revêtement de particules liquides, et le dispositif de dé- collement 6 peut être constitué simplement par un jet de gaz dirigé de manière à soulever le revêtement solidifié à partir de la surface en déplacement 1 et ici encore, comme dans le cas du dispositif de décollement des exemples 

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 précédents, on utilise une adhérence plus ou moins limitée entre le revêtement solidifie et la surface 1.

   Pour éviter que l'enceinte 9 soit contaminée, on peut, par exemple la remplir dans 'ce cas avec une atmosphère inerte, comme de l'argon. 



   Les trois exemples particuliers ci-dessus de l'appareil général de la fig.   1,   pour fabriquer une feuille au moyen d'un revêtement d'une poudre d'un revêtement à la vapeur et d'un revêtement par un liquide, permettent de se rendre compte qu'on possède des dispositifs classiques pour fabriquer des feuilles par chacun des trois procèdes consistant à appliquer directement un revêtement .pour obtenir une feuille.

   De plus, on remarquera d'après les trois exemples ci-dessus que, en   ci?   qui concerne le dispositif de solidification 5, le dispositif de décollement 6 et le dispositif évitant une contamination au moyen d'un contrôle de l'atmsophère dans   l'enceinte   9, les mêmes dispositifs classiques peuvent servir de manière interchangeable à la mise en oeuvre des trois procédés de revêtement jusqu'à un certain point. De ce fait, iL est évident que ces trois procédés de revêtement direct pour obtenir des feuilles peuvent être comparés d'une façon   centrale   sans avoir recours à de nouveaux moyens généraux. 



   Une comparaison générale, faite sur la base de la fabrication d'une feuille de cuivre, montre, par exemple,   qu'il   faut pour fabriquer un kg de feuilles au moyen du procédé de revêtement à la vapeur environ dix fois plus de ¯chaleur que pour le procédé de revêtement par une poudre ou par un liquide. Cette conso:rmation de chaleur élevée par le procédé de revêtement à la vapeur, qui provient 

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 bien entendu de la chaleur latente élevée de vaporisation du cuivre a une double signification, en ce sens que cette grande quantité de chaleur doit être appliquée à la fois au dispositif de revêtement et ensuite'doit être éliminée dans le dispositif de solidification.

   Il en   résulte   que la consommation de chaleur relativement très élevée du proc4dé de revétement à la vapeur provoque un double inconvénient et se traduit d'une manière générale par un prix de matériel, par kg de feuille produit, qui dépasse considérablement le prix des procédés de revêtement avec une poudre ou un liquide.

   La comparaison générale entre les trois procédés montre également, comme autre exemple dans le cas d'une feuille de cuivre, que, tandis qu'on dispose d'un choix   considérable   dans le procédé de revêtement avec une poudre et avec un liquide entre une pression atmosphérique et une atmosphère inerte sous pression normale comme moyen d'évi- ter la   contamination,   le procédé de revêtement à la vapeur ' nécessite presque certainement une atmosphère sous pression   trs   faible afin d'obtenir des vitesses avantageuses de vaporisation.

   Une utilisation d'une atmosphère inerte sous pression normale au lieu d'une pression atmosphérique trias faible à' titre de moyen pour éviter une contamination né- cessite un   équipement   beaucoup plus simple et, de plus, permet l'utilisation de nombreuses techniques, comme un refroidissement par un gaz dans le dispositif de solidi- fication nt un soulèvement au moyen d'un gaz dans le dis- positif de décollement, ce qui est difficile ou impossible à obtenir dans une atmosphère sous pression   tr's   faible. 



   Il en résulte que la nécessité d'avoir une atmosphère sous pression très faible dans le procédé de revêtement à la 

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 vapeur est un autre inconvénient de ce procédé et, de même que la consomption de chaleur relativement très élevée précitée, elle se traduit d'une façon générale par un prix d'équipement beaucoup plus élevé par kg de feuilles produit au Troyen du procédé de revêtement à la vapeur comparativement au procédé de revêtement avec une poudre ou un liquide.

   La comparaison générale entre les trois procédés montre également, à titre encore d'un autre exemple que, alors que le procédé de revêtement à la vapeur et le procédé de revêtement par un liquide nécessitent que la surface en déplacement soit seulement refroidie pour solidifier les revêtements le procédé de revêtement avec une poudre nécessite que la surface en   mouvement   soit chauffée et aussi bien que   refroi-   die, .-.fin de solidifier le revêtement.

   Cette nécessité à la fois d'un chauffage et d'un refroidissement de la surface en mouvement dans le procédé de :revêtement avec une poudre exige, bien entendu, une surface en déplacement un peu plus étendue que celle qui est seule refroidie et, pratiquement, elle empêche l'utilisation de la surface d'un   tambour   rotatif lequel constitue une variante évidente de la courroie sans fin, représentée sur la .figure 1, pour les procédés de revêtement à la vapeur ou avec un liquide. 



   On voit maintenant clairement qu'on peut tirer des conclusions en ce qui concerne les avantages et les in-   convénierits   relatifs des trois procédés d'obtention de feuilles par revêtement directsans procéder à un examen dé- taillé des divers dispositifs de revêtement , de solidifica- .tion, de décollement et de dispositifs évitant la contamination. Par suite, il est évident qu'il faut comprendre dans un sens très large le fait qu'on a mentionné que le procédé 

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 de revêtement par un liquide présente un potentiel supérieur eu égard à l'économie du matériel et à l'économie de la production, par rapport ?u procédé de revêtement à la vapeur ou au procédé de revêtement à la poudre, particulièrement pour une feuille de cuivre.

   Toutefois, il faut comprendre également que ce potentiel supérieur du procédé de revêtement avec un liquide, par rapport au procédé de revêtements à la vapeur et avec une poudre dépend de la faculté de disposer de moyens de revêtement avec des liquides, dont le rendement est au moins comparable (en ce qui concerne l'uniformité et la qualité du revêtement) à des dispositifs disponibles pour obtenir un revêtementà la vapeur et un revêtement avec une poudre. Pour   autant q@    .'- le   sache, des dispositifs de revêtement avec un liquide ay.. un tel rendement comparable n'ont jamais été réalisés jusqu'ici particulièrement pour des métaux en fusion et encore plus particulièrement pour du cuivre en fusion.

   En conséquence, par le fait que la présente invention crée un tel dispositif de revêtement de liquide d'efficacité comparable, elle permet au fabricant de feuilles industrielles d'obtenir une feuilla peu coûteuse et de très bonne qualité   pnr   un procédé de revêtement au moyen d'un liquide et, de plus, avec des avantages évidents par rapport à la fabrication de feuilles au moyen de procédés de revêtement à la vapeur ou de revêtement avec une poudre, même si ces deux procédés étaient utilisés industriellement.

   De plus, étant donné, comme on l'a men- tionné ci-dessus, que le procéié de revêtement avec un li- quide n'est   grevé@ni   de la limitation de largeur du procédé par laminage ni de la limitation de qualité des procédés   électrolytiques   ou pyrolitiques, un dispositif de revêtement 

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 par un liquide, réalisé conformément à la présente invention rend possible un procédé de fabrication de feuilles qui est nettement supérieur à n'impoite quel autre   procède   de fa- brication de feuilles connu, particulièrement pour des feuil- les métalliques larges et de qualité élevée, et encore plus particulièrement pou'r une feuille de cuivre large de qualité élevée. 



   On explique ci-après les raisons pour lesquel-. les on n'a pas disposé jusqu'ici de dispositifs de revête- . ment avec un liquide convenant pour fabriquer des feuilles, les difficultés inhérentes à de tels dispositifs et comment ces difficultés sont supprimées par la présente invention.      



   B. Dispositif pour fabriquer une feuille et une      bande conformes à la présente invention 
Comme on l'a déjà non tienne, un procédé évident dans son ensemble pour fabriquer une feuille et une bande consiste à appliquer un revêtement d'une matière liquide sur une surface en mouvement, à faire solidifier ensuite   le revêtement, puis à détacher sous forme d'une feuille ou d'une bande le revêtement solidifié de la surface en moue-   ment. Cornue on l'a également mentionné, ce procédé évident est représenté schématiquement sur la fig. 1.

   On a également      précisé que l'obstacle à l'utilisation de ce procédé pour fabriquer industriellement des feuilles et des bandes a résidé dans le fait qu'on ne disposait pas de moyens pour produire des revêtements avec des liquides et convenant à la fabrication de feuilles, particulièrement pour des métaux comme le cuivre, et que, de ce fait, un but de la présente invention est la réalisation d'un dispositif de revêtement perfectionné, particulièrement pour des métaux comme le cuivre. 

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   Etant tienne oue le dispositif principal de revêtement au moyen d'un liquide est actuellement utilisé in-   dustri.ellement   pour des métaux comme le cuivre, le dispositif   de   pulvérisation de particules liquides précédemment mentionne ici à titre   d'il'ustration   est représenté sur la fige 1. 



   Bien entendu, divers types de ces dispositifs de pulvérisation de particules liquides sont largement utilisés dans l'industrie pour appliquer des revêtements métalliques et d'autres revêtements à des fins de décoration et de protection. A première cvue, il semblerait que ces dispositifs de pulvérisation de particules liquides bien établis pour appliquer des revêtements de décoration et de protection sont adaptables à des fins de fabrication de feuilles. Toutefois, il existe au moins une différence importante entre des revêtements destinés à une décoration et à une protection et des revêtements pour fabriquer des feuilles,   c'est--dire   celui qui est à considérer ici.

   Les revêtements de décoration et de protection sont normalement appliqués à des surfaces adhérentes de manière à assurer la retenue des revêtements, tandis qu'un revêtement conve- nant à des fins de fabrication de feuilles est, de   préféren-   ce, appliqué à une surface non adhérente de   manière   à fa- ciliter le décollement du revêtement à partir de la surface. 



   C'est seulement si le revêtement adhère bien à la surface . qu'on peut supprimer les défauts dans le "revêtement", comme par exemple un manque d'uniformité et une porosité, -et cela en faisant couler de nouveau le revêtement sur la surface après application du premier revêtement. Autrement dit, à propos du dispositif de pulvérisation de particules 

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 de liquide par application d'un revêtement, c'est seulement si le revêtement adhère bien à la surface à des fins de dé-   coration     et)de   protection qu'il est possible de mettra en oeuvre le procédé permettant   .d'atteindre   une unformité et une absence de porosité, ce procédé consistant à maintenir le liquide constitué par des particules pendant un temps suffisant après sa rencontre avec la surface,

   de Manière qu'il s'écoule sous forme d'un revêtement uniforme et pendant un temps suffisant pour que les gaz   emprisonnes   (qui sans cela provoqueraient une porosité) puissent s'échapper, étant donné que si   l'adhérence   entre la surface et le revêtement est faible, en ce qui concerne la fabrication de feuilles un maintien des particules de liquides pendant une durée quelconque   aprs   leur rencontre avec la surface a pour résultat en général d'amener des particules de liquides sur la surface sois forme de globules.

   De ce fait, en général, on comprendra que la nécessité de   d4col-   ler le revêtement dans la fabrication de feuilles s'oppose à   l'obtention   d'une uniforrnit3 et à une absence de porosité . dans le revêtement au moyen d'une technique consistant en un nouvel écoulement. Par suite, en particulier, on com- ,prendra également que les dispositifs de pulvérisation de particules liquides ne peuvent pas être adaptés à la fabrication de feuilles au moins pour la raison que ces   disposi-   tifs ne permettent pas d'obtenir sur une surface un revêtemont ayant une adhérence limitée, qui est suffisamment uniforme et est suffisamment exempt de porosité à des fins de fabrication de feuilles.

   A ce sujet, on peut noter en général que la tendance d'un revêtement de liquide à former des globules sur une surface ayant, une faible adhérence présente 

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 également de l'importance dans des revêtements appliqués à la vapeur et des revêtements appliqués sous forme d'une poudre, étant donné que ces revêtements passent, bien entendu, par une phase-liquide avant   'leur     solidification.   



  Dans le   procédé   de fabrication de feuilles par enduction   à.   la vapeur, cet effet de formation de globules peut, par exemple, être la cause principale d'une limitation de la vitesse de production, du fait que la phase liquida est inévitablement prolongée par la grande quantité de chaleur libérée à la surface par la condensation de la vapeur. 



  D'autre part, dans le   procède   de revêtement avec une poudre, l'effetde productton de   globu@@@  peut par exemple, constituer la limitation principale de :   @@alité   de la feuille en laissant simplement les particules ... coudre s'agglomérer au lieu d'être totalement fondues ce lui se traduirait par une porosité importante. On peut également noter qu'il est extrêmement difficile de supprimer les limitatlons précitées de la vitesse de production et du potentiel de qualité des procédés de revêtement à la vapeur et de   revêtements   avec une poudre, limitations provenant de l'effet de formation de globules. 



   On comprendra facilement qu'un dispositif de revêtement   utilisé:   avec succès pour appliquer un revêtement de décoration et de protection, ne convient pas nécessairement pour appliquer un revêtement qui doit être décollé ensuite sous forme d'une feuille ou d'une bande. On   compren-   dra également que les divers dispositifs de pulvérisation de particules de liquides actuellement connus et utilisés pour assurer des revêtements de métaux comme du cuivre à des fins de décoration, de protection et à d'autres fins 

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 du môme genre ne pC1.'nattcnt pas d'obtenir des revêtements qui soient suffisaient iuiifor,ùux et ex<,;.iptJ de morosité pour constituer des feuilles.

   De plus, on conprcndra csalc- ment que du fait que des dispositifs de pulvérisation de particules liquides sont les seuls dispositifs de revêtements industriels et bien connus pour des métaux   confie   du 
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 cuivre â part bien entendu le dispositif de troapage dans un liquide, des dispositifs de revêtements au moyen d'un liquide qui conviennent pour la fabrication de feuilles de métal larges et de haute qualité comme du cuivre n'ont pas 
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 été encore disponibles d,ns l'industrie. ±n ou tre, on con- prendra que l'effet de formation de globules, qui provient de la faible adhérence entre le revêtement et la surface revêtue, adhérence   faibl:   qui est nécessaire pour que l'on 
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 puisse décoller le revêtc;

  tlaent, constitue une difficulté principale qui doit être vaincue lorsqu'on conçoit un dispositif de revêtement   par   un liquide donnant satisfaction pour la fabrication de feuilles. On conprendra encore que l'inconvénient concernant l'effet de formation de globules 
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 dans des dispositifs de revêtement à la vapeur et de revête!:len avec une poudre pour la fabrication de feuilles serait extrenement diffiali à vaincre et que.par conséquente les procèdes de revaeteuiezit à la vapeur et avec une poudre ont une vitesse de production et une qualité limitées par l'effet de   formation   de globules. 
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 On va décrire ci-a:

  orF3s le dispositif Grâce au- quel la présente invention supprime l'inconvénient relatif à l'effet de formation   dE)   globules ainsi que d'autres in- 
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 convénients, de manière û créer un procédé économique de fabrication de feuilles par revêtement au moyen d'un 

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 liquide pour la fabrication de feuilles larges de haute qualité, particulièrement de feuilles de Métaux comme le cuivre. 



   On va maintenant se référer à la fig. 2 qui représente schématiquement en coupe! un appareil de fabrication de feuilles qui, du fait qu'il comporte le nouveau dispositif de revêtement par un liquide conforme à la présente invention, constitue un mode de réalisation nouveau et particulier de l'appareil largement décrit à propos de la fig. 1. 



  Sur la fig. 2, ainsi que sur les figures 1 et 10 qui ont une relation évidente avec cette dernière, on a représenté une surface en mouvement 10 constituée par la périphérie d'un tambour rotatif 11, la référence 12 désignant un dispositif de revêtement au moyen d'un liquide conformément à la présente invention, la référence 13 un dispositif de dé-   collement   constitué par exemple par un jet de gaz, la référence 14 un rouleau de guidage, la référence 15 un rouleau d'emmagasinage de feuilles, et la référence 16 une enceinte. 



  On n'a pas représenté sur la   tige   2, pour ne pas la surcharger, un dispositif de solidification qui peut être constitué par exemple, simplement par un agencement refroidissant lé tambour 11 en faisant passer par exemple, un gaz à travers le   coté   intérieur de ce dernier au moyen d'un arbre creux 17. 



   D'une manière plus détaillée, le dispositif de revêtement 12 par un liquide de la fig. 2 comprend un réservoir   18,   une lèvre d'écoulement 19 du réservoir 18 et une barre 20 d'un dispositif de chauffage. 



   On a déjà mentionne que la fig. 2 n'a   qu'un   caractère schématique, et l'on comprendra évidemment qu'on n'a pas représenté un grand nombre de détails auxiliaires nécessaires pour un appareil pratique de fabrication de 

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 feuilles, et cela .pour mieux représenter les détails prin- cipaux. Ces détails auxiliaires comprennent un dispositif de support, un dispositif .;le réglage et un dispositif de chauffage pour le réservoir 18, ainsi qu'un dispositif de réglage et un dispositif d'entraînement pour le tambour 11 et les rouleaux 14 et 15.   :De   plus, ces détails auxiliaires comprennent, par exemple, des rouleaux supplémentaires, un dispositif de guidage de feuilles et d'autres dispositifs pour mettre en marche, arrêter et régler l'appareil de fa- brication de feuilles.

   Sauf dans la mesure où les disposi- tifs de démarrage, d'arrêt et de réglage s'appliquent au dispositif de revêtement 12,   comme  on l'expliquera par la suite, tous ces détails et d'autres détails auxiliaires non représentés sur la fig. 2 pour ne pas la surcharger peuvent être compris comme ayant un caractère classique dans une combinaison ordinaire ou évidente. 



   En se référant encore à la fig. 2, on voit qu'une matière en fusion 22 placé  dans le réservoir 18 s'écoule entre la barre de chauffage 20 et la surface supérieure de ' ; la lèvre   19,   et de' là sur l'extrémité de cette lèvre, puis, vers le bas le long du côté inférieur de la lèvre 19 et en-   @   suite sur la surface en mouvement 10 qui est refroidie, en constituant ainsi   en   continu une feuille ou une bande 23. 



  Ensuite, la feuille (ou la bande) 23 est séparée de la sur-   ,face   mobile 10 dans la région 24 par   l'action   du jet de gaz 13, et elle est guidée par le rouleau 14 jusque sur le rou- . ' leau d'emmagasinage 15. Le niveau de la matière en fusion dans le réservoir 18 est   représenté,   par exemple, comme étant maintenu par un récipient de maintien 21, capable de refaire continuellement le plein du réservoir 18 à la vites- se à laquelle la matière s'écoule hors du réservoir 18 pour 

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 être   transformée   en feuilles. 



   Afin de décrire plus en détail le procédé de fabrication par un revêtement liquide conformément à la présente invention,on va maintenant se référerà la fige ) qui représente en perspective et en coupe un appareil préféré de revêtement au moyen d'un liquide conformément à la présente invention. Ori remarquera que l'appareil de revêtement par un liquide de la fig. 3 est un peu différent du 
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 dispositif de revêtement 12 représenté scÉénatiqueL1ent sur la fig. 2 mais on voit clairement que le fonctionnement de ces deux dispositifs est similaire. 



   On va donc se   référer 1;   la fig. 3 qui a une relation évidente avec la fig. 2. La   ré@@@     vice   30 désigne un réservoir, comprenant un plateau 31, une   en@     ppe   de chauffage 32 et une enveloppe calorifuge 33. La lettre M désigne une structure d'embouchure d'écoulement, comportait une lèvre 34, qu'on peut appeler une lèvre inférieure et qui comprend une partie intérieure 35 qui est un prolongement du plateau 31, et une partie extérieure   36,   la structure d'embouchure d'écoulement M comportant également une partie supérieure ou lèvre 37.

   La référence 38   désigne   une'barre d'un 
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 'i1,sl,QQi,t1r ,de J:lhaurraga.. barte ;qui 'oompor'tl)' W'\e :pf\rt.ie 9Xté-. ' rieure 39, une partie   calorifuge   40.et un enroulement de chauffage 41. La référence 42   désigne   une plate-forme de support pour le réservoir 30, la référence 43 désigne un arbre de support et la référence   44   désigne une butée mobile ; pour compléter les détails principaux de la fig.   3,   la référence 45 désigne une partie de la surface mobile du   tambour   11 de la figure 2 et la référence 46 désigne l'un de plusieurs éléments de chauffage identiques montés dans 

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 l'enveloppe de chauffage 32.

   Toujours en se référant à la fig. 3, on peut voir que ;Les caractéristiques importantes des matériaux de construction sont les suivantes : l'enveloppe calorifuge 33 peut être constituée par n'importe quel type de matière calorifuge réfractaire convenant à la condition de température qui est, bien entendu, déterminée par la Matière en fusion cu la   garnie de   matières en fusion à transformer en feuilles. L'enveloppe chauffante 32 peut   tre   constituée par n'importe quelle matière réfractaire ayant une bonne intégrité structurale en présence de la température et une bonne capacité de conduction de chaleur.

   Le plateau 31, la partie inférieure (intérieure) 35, la partie extérieure (inférieure) 36 et la partie   supérieu-   re   37   sont faites de matériaux de construction, qui ne doivent pas réagir avec la matière en fusion et qui ont une bonne intégrité structurale à la température de la matière en fusion. De plus, la   partie   inférieure intérieure 35 de la lèvre 34 et une pièce terminale   47   sont faites de   Maté-   riaux de construction qui ne doivent pas être nouilles par la matière en fusion, tandis que la partie inférieure extérieure 36 est faite d'une matière qui doit être   mouillée   par la matière en fusion.

   La partie extérieure 39 de la barre de chauffage 38 est faite de n'importe .quelle matière réfractaire ayant une bonne intégrité structurale en présence de la température et   une'bonne   capacité de conduction   thermique.   La partie isolante   40   de la barre de chauffage 38 est faite de n'importe quelle matière réfractaire élec- triquement isolante appropriée à la température de la bobine de chauffage   41.   Cette dernière est constituée par tout fil métallique capable d'assurer un chauffage par résistance 

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 et convenant pour maintenir la température de la matière en fusion sur la lèvre 34.

   lies éléments chauffants 46 de l'enveloppe de chauffage 32 sont constituas par   n'importe   quels   éléments   tubulaires de chauffage du type à résistance convenant pour maintenir la température de la matière en fusion dans le plateau 31. La surface mobile 45 ,(du tambour 11, fig. 2) est faite de   n'importe   quelle matière ayant une adhérence limitée vis-à-vls de la matière en fusion lorsque le tambour 11 est maintenu   à   une température inférieure au point de solidification de la matière en fusion. 



   On comprendra, bien entendu, qu'en général lorsqu'on doit utiliser les matériaux de construction ayant des propriétés comme, par exemple, une absence de corrosion, un mouillage ou un non-mouillage et une adhérence limitée, comme dit ci-dessus, on peut obtenir souvent ces propriétés au moyen de matières (placage) qui ne possèdent pas ellesmêmes ces propriétés désirables, par exemple de l'acier (plaqué de   chrome).possède   une résistance à la corrosion provenant du chrome et non de l'acier. 



   Dans le cas particulier où la matière en fusion est du cuivre, c'est-à-dire qu'on désire fabriquer une feuille de cuivre, des exemples de matières   comme   spécifiés cidessus pour construire l'appareil de la   fig. 3   sont les suivants : l'enveloppe calorifuge 33 est faite d'un oxyde de magnésium tassé, l'enveloppe de chauffage 32 est faite de graphite tassé, le plateau 31 est en molybdène, la par- tie inférieure intérieure 35 est en molybdène, la partie supérieure 37 est en molybdène, la partie inférieure ex-   térieure   36 est en tungstène, la partie extérieure 39 est en graphite tassé, la partie isolante 40 est faite d'oxyde 

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 de béryllium tassé, la bobine de   chauffée   41 est constituée   par un fil de tungstène,

   les éléments chauffants 46 sont constitués par des tiges de graphite tassé et la surface 45   est en acier. est..n A propos des détails des matériaux de construc- tion décrits ci-dessus, il faut noter les points importants   généraux.   En ce qui concerne le risque de corrosion,   de ;   impuretés contenues dans la matière en fusion peuvent f rt bien réagir avec les matériaux de construction qui ne réa- gissent pas à la matière en fusion pure elle-même. De ce fait, dans de nombreux cas, des matériaux de construction convenant pour être utilisés avec une matière en fusion)pu-      re ne conviennent pas pour être utilisés avec des Matières de construction impures, ce qui dépend, bien entendu, des types et des quantités d'impuretés.

   De plus, en ce qui con- cerne les propriétés de mouillage, de non-mouillage et d'adhérence, des matériaux de construction qui possèdent ces propriétés pour une matière en fusion pure ne possèdent pas nécessairement ces propriétés pour une matière en fu- sion impure, spécialement ;si les impuretés réagissent avec le matériau de construction, ce qui provoque un,effet de surface.

   Par suite, dans certains cas, des matériaux de construction qui conviennent pour une utilisation avec des matières en fusion impures lorsqu'on peut considérer que la corrosion est négligeable peuvent ne pas convenir si l'on estime que l'effet nuisible sur de telles propriétés de surface   confie   le mouillage ou le non-mouillage et l'ad- hérence n'est pas négligeahle.

     En   conséquence, dans les exemples ci-dessus, des matériaux de construction convenant pour être utilisés dans l'appareil de la fige 3 pour fa- 

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 briquer des feuilles de cuivre, on admet que lp cuivre en fusion ne contient pas d'impureté capable de réagir de fa- çon notable avec le Molybdène, le tungstène et l'acier, soit du point de vue de la corrosion soit du point de vue d'une modification nuisible de la propriété de non-mouillage du molybdène, de la propriété de mouillge du tungstène ou de la propriété d'adhérence limitée de   l'acier.   



   On expliquera plus   complètement   par la suite la signification des remarques ci-dessus concernant les effets des impuretés dans des matières en fusion sur les matériaux de construction,   particulièrement   à propos de la fabrication de feuilles de cuivre. 



   Pour décrire maintenant le   @     @onnement   de l'appareil représenté sur la fig. 3, on notera .,celui- ci est représenté vide, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de ma- tières en fusion dans le plateau 31, pas plus que de   matiè-   res en fusion s'écoulant sur la lèvre 34 jusque sur la sur- face mobile   45.   A partir de'cet état vide, un procédé pour permettre d'utiliser l'appareil est brièvement décrit   corame   suit. 



   Tout   d'abord.,   on remplitavec une.atmosphère      inerte, par exemple l'azote, l'enceinte entourantl'appareil (enceinte 16 de la fige   2) .   



   Ensuite, on met en action la bobine de chauffa- ge   41.   et les éléments chauffants 46, ce qui chauffe le pla- teau 31, la barre de chauffage 38 et la partie supérieure ou lèvre 37 jusqu'à une température de fonctionnement qui, par exemple, peut être d'environ 50 C supérieure à celle du point de fusion de la matière en fusion à utiliser. Dans le cas du cuivre, ces parties peuvent être chauffées par 

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 exemple jusque 1150 C. Toutefois, on peut obtenir des résultats   avantageux   si l'on chauffe ces parties jusque n'importe quelle   température   comprise entre 1100 C et 1500 C. 



     ,Après   établissement du chauffage, on   soulevé   la barre   d'arrêt   44 de façon à incliner le fond du plateau 31   d'un   angle d'environ 10 , on verse la matière en fusion dans le plateau 31 jusqu'à ce qu'elle remplisse presque complètement l'intervalle compris entre la section exté- rieure inférieure 36 et la section supérieure 37 et jusqu'à ce qu'elle soit tout près de s'écouler sur la lèvre 34, on déplace la surface 45 .et l'on met en marche le dispositif de refroidissement pour cette dernière, on abaisse la barre d'arrêt 44 ce qui laisse la matière en fusion s'é- couler du plateau 31 à travers l'intervalle compris entre la partie extérieure inférieure 36 et la partie supérieure   37,   sur le bord de la lèvre 34,

   le long du côté inférieur de la lèvre 34 et jusque sur la surface mobile 45 et, fi-   nalement,   à mesure que la matière s'écoule hors du plateau
31; elle parvient sur la surface mobile 45, le plateau 31 étant d'abord amené à un niveau de fonctionnement   cornue   on l'expliquera par la suite, et il est ensuite continuelle- ment alimenté avec de la matière en fusion provenant, par exemple, du récipient de maintien (21 sur la figure 2) de manière qu'un niveau constant de matière en fusion soit maintenu dans le plateau 31.. 



   Il est évident, lorsqu'on suit le procédé dé-   . crit   ci-dessus pour mettre en état de fonctionnement l'ap- pareil de la fig. 3, que la fabrication réelle de la feuil- le ne   commence   pas tant que la barre d'arrêt 44 n'a pas été 

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   abaissée.   Il est également évident que la feuille produite   immédiatement   après l'abaissement de la barre d'arrêt 44 varie d'épaisseur jusqu'à ce que la matière en fusion contenue dans le plateau 31 soit amenée à un niveau de fonctionnement et tant que des conditions stables d'écoulement et de température n'ont pas été établies.

   De ce fait, on comprendra que   comme   suite du processus de   démarrage,   on n'obtient pas une feuille uniforme d'épaisseur désirée jusqu'à ce qu'une certaine quantité de feuilles non uniformes ait été produite. Toutefois, on comprendra également que cette feuille (de   départ),   bien qu'elle soit finalement rejetée, sert d'abord à permettre aux divers dispositifs de manutention de feuilles et de guidage de feuilles qui font passer la feuille depuis le rouleau de revêtement jusqu'au 'rouleau   d'emmagasinage   (respectivement 11 et 15, fig. 2) d'assurer un enfilage de la feuille sans risquer d'endommager cette dernière lors du processus d'enfilage. 



  On ne comprend pas entièrement pourquoi, lorsque la barre d'arrêt 44 est abaissée et fait écouler la matière en fusion sur la lèvre 34, la   formation   de la feuille commence. 



  On ne comprend pas plus   commenta   une fois que la feuille a   commence   à être formée, les conditions d'écoulement de température se stabilisent de manière à permettre la formation d'une feuille uniforme. De plus, on ne comprend pas non plus que'divers facteurs déterminent finalement la largeur, l'épaisseur, la qualité et la vitesse de   produc-   tion de la feuille. Toutes ces questions sont exposées par la suite. 



   On va maintenant examiner la fig. 4 qui montre la partie constituant la lèvre et la barre de chauffage 

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 de l'appareil de la fig. 3 de manière à permettre de pré- ciser certaines dimensions critiques et de manière à mon- trer cordent s'exécute   refoulement   de la matière en fu- sion sur la lèvre et jusque sur la surface   Mobile.     En   exa- minant la   fig.. 4.   qui a un rapport évident avec la fig. 3 on peut voir que la référence 51 désigne la barre de chauf- fage,, la référence 52 désigne la lèvre, la référence 53 désigne la partie supérieure de la monture   H, la   référence
54 désigne la partie extérieure et la référence 55 désigne la partie intérieure de la lèvre 52 tandis que 56 désigne une partie 'de la surface mobile.

   On peut voir encore sur la fig. 4 que la référence 57 désigne la matière en fusion, la référence 58 la matière en fusion se solidifiant, autre- ment dit la feuille à l'état semi-fondu, que 60 désigne l'épaisseur du canal   61   situé entre la partie supérieure 53 et la partie supérieure de La section extérieure 54, que 62 désigne la dimension de l'intervalle de revêtement 63 entre la partie inférieure de la section extérieure 54 de la lè- vre 52, que 56 désigne la surface mobile et que 64 désigne la hauteur de la matière en fusion 57 contenue dans le plateau constituant un réservoir (31 sur la fig. 3) au- dessus de l'extrémité de la lèvre 52,
On comprendra facilement d'après la fig.

   4 et d'après des principes hydronécaniques élémentaires que le débit de la matière en fusion 57 dans le canal 61 dépend largement (a) des   propriété::   de viscosité de la matière en fusion 57, (b) de l'épaisseur 60 du canal 61 et(c) de la hauteur   64   de la matière en fusion   57.   De ce fait, il est évident que (a), (b), et: (c) ci-dessus doivent être des valeurs constantes pour que le débit précité soit lui- 

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 même constant. Il est également facile de voir d'après la fig. 4 que le débit de la matière en fusion   57   vers le bas de la phase de dessous de la lèvre 52 et jusque sur la surface mobile 56 dépend du débit dans le canal 61. 



   Par suite, on comprendra que l'épaisseur 65 de la matière . en fusion se solidifiant 58 dépend largement des facteurs précités (a), (b) et (c) et de la vitesse de la surface mobile 56 et que, par conséquent, il faut que ces quatre facteurs soient constants pour que l'épaisseur 65 soit constante.

   De ce fait, on comprendra encore que la dimen-   . sion   62 ou intervalle de revêtement 63 n'a pas d'influence directe sur l'épaisseur 65, à contition que l'intervalle
62 ne soit pas inférieur à une   certa.L.   dimension ni su- périeur à une autre certaine dimension.   @   dernier   cas, il est évident que l'intervalle 62 ne doit 1 s être   assez faible pour étrangler l'écoulement de la matière en
Fusion ni être assez grand pour que la matière en fusion soit enlevée de la surface mobile   56,   afin qu'elle tombe goutte à goutte et non pas qu'elle s'écoule de la lèvre
52 jusque sur la surface mobile 56.

   De plus,' il ce même su- jet, il est également évident que l'épaisseur 65 ne peut pas être   supérieure   à une certaine valeur par rapport à l' ntervalle 62, ce qui revient à dire que la vitesse de la surface mobile 56 doit être supérieure à une certaine valeur ayant un rapport avec le débit de la matière en fusion dans le canal 61 ce qui, bien en tendu, revient en- core à dire que la vi tesse de la surface mobile 56 doit être suffisante pour transformer en feuilles toute la ma-   tière   en   fusion   passant par le canal 61. 

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   A titre   d'illustration   de ce que l'on vient de dire, les chiffres suivants pour les dimensions 60, 62, 64 
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 et pour la vitesse de la surface xobilc 56 de la ric. 4 sont typiques pour la fabrication* de feuilles de cuivre l'upaisscur 60 est égale à environ 4,.27 isa, l'intervalle 62 est compris entre 0,5 et 2 mill7 la hauteur 64 est én1c à environ 101 à 102 mm, et la vitesse de la surface mobile 56 est comprise entre environ 25,4 et   254   mm par seconde pour des épaisseurs de feuilles comprises respectivement entre 0,254 et   0,0254   mm. 



   Afin d'expliquer   comment   la largeur de la 
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 feuille est d6terminée, on va maintenant se rdfurer q la fig. 5 qui est une vue de face de l'appareil de la   figure   
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 3. En se référant à la fig. 5 et Óvide:1rilcnt à la fig. 3, on voit que la fig. 5 représente une barre de chauffage 70, 
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 la partie supérieure 71 de la structure d-lembouchure, la partie extérieure 72 do la   lèvre,   la partie intérieure 73 de la lèvre et la surface mobile   74.   Comme on l'a déjà mentionné à propos de la fig. 3, la partie inférieure 73 est faite de matières qui ne sont pas mouillées par la   matière   en fusion, tandis que la partie extérieure 72 de la-lèvre est faite d'une matière qui est mouillée par la matière en fusion.

   De ce fait, il est facile de comprendre que la matière en fusion s'écoulant le long du côté inférieur de la lèvre est limitée à la partie extérieure 72 et, de plus, que dans la région 75 
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 où la natiere en fusion s'ucoule jusque sur la surface mobile 74, cette natière en fusion a une largeur 76 qui est approxl,.1,-itivp-"ient égale à 2.a largeur de la partie extérieure 72. En réalité, la largeur 76 de la Matière en fusion est 1,:re:uc:nt suprieu:e- à colle de la partie exté- 

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 rieure 72.

   Toutefois, il est bien entendu facile de com-   prendre   que la largeur   76   varie assez faiblement selon des facteurs tels que la largeur de l'intervalle de revêtement   (62   sur la fig. 4), la vitesse   de'la   surface mobile   74   et les propriétés d'adhérence de cette surface mobile, et que cette largeur 76 peut dans certains cas être un peu inférieurs à   colle   de la partie extérieure inférieure 72. 



  Dans le cas d'une fabrication de feuilles de cuivre, par exemple dans les gamines de largeurs d'intervalles et de vitesses de surface mobile données   précédèrent   à titre d'exemple, la variation de la largeur de la feuille ne   dépas-   se   pas.6,35   mm pour une largeur de partie extérieure 72 égale à   1. 524   mm autrement ditce qui dépend de   1 épais-   seur, la largeur de la feuille n'est pas inférieure à 6,35 mm ni supérieure à 1.524   L'Un   en   négligeant,' bien   entendu, la contraction   thermique   qui se produit lors du refroi-   dissement.   



   Les effets mentionnés   ci-dessus   des facteurs de dimensions et d'autres facteurs de l'appareil de la fig. 3 sur les propriétés   ditiensionnelles   de la feuille dépendent, bien entendu, de la matière en fusion qui reste en fusion au moins jusqu'à ce quelle entre en contact avec la surface mobile. Autrement dit, en se   raturant     (le   nouveau à la fig. 5, la   matière   située dans la région 75 se trouvera entièrement à l'état fondu sauf peut-être pour la partie très mince   de   la région   75   qui est   en   contact avec la surface mobile et qui y est   adjacente.   



   Afin d'expliquer Mieux encore cet important aspect du fonctionnement de l'appareil de revêtement par un liquide   représente   sur la fig.   3,  on va maintenant examiner la fig. 6 qui est une coupe   simplifiée   de l'écou- lement de la   matière en   fusion jusque sur la surface 

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 mobile, et cette figure illustre la solidification sous forme d'une feuille de la matière en fusion ayant coulé ainsi.

   Si l'on se réfère à la   fig. 6   et évidemment à la fig. 4, on peut voir que le côté inférieur de la lèvre porte la   référence     80,   que la surface mobile est référencée   81,   que la matière en fusion porte la référence   82   et que la   Matière   en fusion solidifiée porte la référence 83. On remarquera que la matière en fusion solidifiée 83 n'atteint pas l'épaisseur   84   de la feuille sur une certaine distance à partir du point   ini.tial   de contact 85 de la matière en fusion 82 avec la surface mobile 81.

   Il est facile de comprendre que cette distance 86 dépend principalement de facteurs principaux, commela température de la matière  en   fusion 82 avant son contact avec la surface mobile, du débit de la matière en fusion   82,   des propriétés de conduction de chaleur de cette matière en fusion   82,   de la température de la surface mobile 81 avantqu'elle reçoive la matière en fusion 82, des propriétés de conduction de chaleur de la surface mobile 81 et de la vitesse de cette surface mobile. En conséquence, il est également facile de comprendre que la détermination réelle de la distance   86   dans un ensemble donné de conditions est une chose extrêmement compliquée.

   Toutefois,- on peut également comprendre que la distance 86 n'est pas un facteur critique dans le procédé de fabrication des feuilles, à condition que la dis- tance 86 nc dépasse pas une certaine valeur et qu'elle ne soitpas inférieure à une autre certaine   valeur.   A ce sujet, il est évident que la distance 86 ne doit pas être grande au point que la solidification soitincomplète au   moment ou   la feuille est détachée de la surface mobile, et 

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 il est évident aussi que cette distance 86 ne doit pas être faible au point que la solidification se poursuive au point que la feuille ait une épaisseur supérieure à celle qu'elle a dans la région où la matière en fusion   spécule   à partir du côté inférieur à la lèvre 80 jusque sur la surface mobile 81.

   Il y a lieu de noter également à propos de la solidification de la matière en fusion sur la surface mobile 81 et à propos de la distance 86 que   l'état   représenté sur la fig. 6 de solidification commençant presque immédiatement lors du contact de la matière en fusion avec la surface mobile indiquée par la   floche   87 constitue l'état normal préférable.

   Autrement dit, la   @empérature   de'la matière en fusion s'écoulant vers le bas le le du côté inférieur de la lèvre, la température de la surface   mo@  le avant qu'elle soit rencontrée par la matière en fusil, et les divers facteurs de conduction de chaleur qui en   de tendent   sont normalement de préférence tels que la solidification commence dans la région où la matière en fusion forme un pont entre le côté de dessous de la lèvre et la surface mobile.

   On entend par là, bien entendu, et, de plus, qu'à part la distance de limitation 86 de manière qu'elle soit égale à un minimum et inférieure à un maximum comme men- tionné ci-dessus, la chaleur fournie à la   Matière   en fusion par la barre de chauffage (38 sur la fig. 3) et la chaleur fournie à la surface mobile ou extraite de celle-ci par le dispositif de solidification (mentionné à propos de la fig. 2) doivent être, de préférence, réglées de manière à assurer que la solidification commence dans la r6gion du pont précité ou très peu après.

   Il est plus ou moins fa- cile de comprendre que la raison pour laquelle on préfère 

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 que la solidification commence dans la   région   du pont ou très peu de temps' ensuite au lieu de se produire à une certaine distance par la suite réside dans le fait qu'on veut éviter l'inconvénient d'une production de globules mentionnée précédemment. Il est évident qu'en l'absence d'une couche de ratière en fusion solidifiée entre la sur- face mobile non adhérente et la couche de matière fondue, la couche de matière fondue a   extrêmement   tendance à forcer des globules sur la surface mobile dès qu'elle se trouve hors de la région du pont.

   Cette tendance de la matière en fusion à créer des globules sur la surface mobile dépend, bi;en entendu, d'une façon critique des propriétés de tension      superficielle de la matière en fusion, des propriétés d'adhérence de la surface mobile par rapport à la   salière   en fusion et d'autres facteurs, comme la présence   d'un   gaz dans la matière en fusion, de sorte qu'il est absolument inévitable qu'une formation de globules se produise automa- tiquementsi la solidification ne commence pas dans la      région du pont ou très peu après.

   Toutefois, même si une formation de globules ne   SI;!   produit pas, si une solidifi- cation ne commence pas   dan.3   la région du pont il en résul- te presque invariablement une action provoquant une varia- tion sporadique de la largeur de la feuille, ce qui   perlnet   de   comprendre   l'avantage d'assurer que la solidification commence dans la région du pont ou peu après dans le cas      général. 



   L'exposé ci-dessus avec référence aux figs. 3, 4, 
5 et 6 a mis en lumière les facteurs principaux qui régis- sent la conception et l'utilisation de l'appareil de revê-   tement   par un liquide pour fabriquer des feuilles conformé- 

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 cent à la présente invention. Autrement dit, on comprend maintenant quelles sont les caractéristiques de la conception de l'appareil et de son utilisation qui ont un caractère critique pour   déterminer   les propriétés des   feuilles,   quelles sont les caractéristiques qui n'ont pas un   caractè.   re critique mais qui sont nécessaires pour obtenir une fabrication entre des limites prescrites, et enfin quelles sont les caractéristiques qui ne sont pas sensiblement critiques.

   De ce fait, il reste à exposer les caractéristiques de la matière en fusion elle-même qui, ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, peuvent avoir une influence notable sur la fabrication des feuilles   conformément   à la présente invention. 



   A part les propriétés de non-corrosion, de nouillace ou de non-mouillage et d'adhérence de la matière en fusion précédemment Mentionnées à propos de la structure d'un appareil approprié, il est maintenant plus ou moins évident que des propriétés constantes et uniformes de vis- ' cosité et de tension superficielle sont   également   requises en vue d'un résultat parfait pour la matière en fusion utilisée afin de fabriquer des feuilles conformes à la présente invention.

   Ainsi, en se référant encore à la fig. 4 on peut voir qu'une variation du débit dans le canal 61, soit de temps en temns soit en même temps, au droit de la largeur du canal 61, se traduit respectivement par un manque de constance ou par un manque   d'uniformité   notables dans les propriétés d'écoulement de la matière en fusion et   pro-   voque des variations d'épaisseur des feuilles respectivement sur la longueur et la largeur de chaque feuille. De ce fait également, une variation notable des propriétés de ten- 

 <Desc/Clms Page number 39> 

 sion superficielle -de la   ma.tière   en fusion provoque une variation de l'épaisseur des feuilles aux.bords de ces dernières.

   Comme il est bien connu, les propriétés de viscosité et de tension superficielle de la matière en fusion sont affectées toutes deux par la température et, de ce fait, des conditions de température bien réglées et   ainte-   nues de façon régulière sont nécessaires avant tout, si l'on veut obtenir des propriétés constantes d'écoulement uniforme et de tension   superficielle'  
Il y a lieu de noter que, si l'on désire fabriquer des feuilles, avant tout cet effet de la température sur l'écoulement et sur les propriétés de tension superficielle réside dans l'effet exercé sur ces propriétés par des impuretés dans la matière en fusion, spécialement dans le cas de l'effet de gaz emprisonnés.

   Par suite, il doit être entendu, si l'on veut obtenir des propriétés désirables d'anti-corrosion, de mouillage ou de   non mouillage   et d'adhérence et si l'on veut obtenir un écoulement uniforme et constant et des propriétés constantes de tension superficielle, que les   impureté:}   contenues dans la Matière en fusion des impuretés sont généralement indésirables lorsqu' on veut fabriquer des feuilles comme exposé   précéderont.   



    On   comprendra égalementque, d'une façon   générale, dans   la fabrication de feuilles à partir d'une matière en fusion   conformément   à la présente invention, plus la matière en fusion est pure,particulièrement en ce qui concerne les gaz emprisonnés, plus la qualité de la feuille obtenue est constante et   uniforme.     De   plus, on comprendra, encore d'une   Manière   générale qu'une certaine quantité d'impuretés est inévitable dans la   matLère   en fusion, mais que cette 

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 quantité d'impuretés doit, de préférence, être maintenue   raisonnablement   constante et uniforme, En outre,

   on comprendra que la contamination de la matière en fusion avant le   revêtement   sur la surface mobile, comme par exemple par une exposition de la matière   (fondue)   à une atmosphère qui ou bien   réagit   'sensiblement avec la matière en fusion ou bien se dissout ou s'emprisonne dans cette matière en fusion, doit, de préférence, être évitée.   A   ce sujet, on comprendra maintenant parfaitement l'importance qu'il y a à éviter l'atmosphère de contamination mentionnée   précé-   demment à propos des figs. 1 et 2. Conformément à la présente invention, on peut utilise soit un vide soit une atmosphère inerte. 



   Pour illustrer particulièrement les effets des impuretés dans la matière en fusion sur le procédé de fabrication de feuilles conformément à la présent invention, on peut noter, par exemple, que l'oxygène, qu'il soit dissous, emprisonné ou présent sous forme d'oxyde, même en quantités relativement faibles, affecte d'une manière Générale sensiblement les propriétés d'anti-corrosion et, par suite, les propriétés de mouillage et de non-mouillage et d'adhérence.

   On peut également noter, par exemple, que tout gaz,   qu'il,   soit emprisonné dans la matière en fusion sous forme de bulles   même   faibles a généralement un effet très prononcé sur les propriétés de viscosité et de tension superficielle.   A   ce sujet, on peut encore noter que les gaz dissous, ou bien les gaz qui sont emprisonnés dans la matière en fusion sans être sous forme de bulles, peuvent facilement dans les deux cas être transformes en bulles em-   prisonnées   sous l'effet de variations de températures et de 

 <Desc/Clms Page number 41> 

 pressions, comme celles qui,   résultent   de variations thermiques ou autres de la matière en fusion pendant le   procède   de fabrication des   feuille ;.   



   Ce qui précède permet de   comprendre   que dans le cas d'une feuille et d'une bande en cuivre, par exemple,   une   source de Matière préférée est constituée par du cuivre fondu et affine par voie électrolytique, à partir duquel l'oxygène et des gaz dissous et emprisonnés ont été pratiquement enlevés,, comme par exemple par un traitement à l'hydrogène suivi   d'un   traitement sous vide.

   On peut finalement noter que l'enlèvement pratiquement total de l'oxygène et des gaz dissous et emprisonnés hors du cuivre   affine   par voie électrolytique se traduit, d'une part, non seulement par des propriétés désirables du cuivre en fusion en ce qui concerne le procédé de   fabrication   de feuilles et de bandes proprement dit mais aussi en ce qui concerne les propriétés désirables de la feuille et de la bande de cuivre, comme   une   absence de tendance à la fragilité, une absence de défaut mécanique comme une porosité, des trous d'aiguille et, d'autre part, une conductivité électrique élevée.

Claims (1)

  1. R E S U M E La présente invention a pour objet ! A. Un procédé de fabrication d'une matière analogue à une feuille, ce procédé présentant les caractéristiques suivantes prises isolement ou en combinaison la- il consiste à faire écouler une Matière liquide à partir d'un récipient sous forme d'un courant coiiti- nu à travers un long canal, puis sur une surface, qui est mouillée par ladite matière liquide, et de là jusque sur une surface en mouvement, à former un pont de cette matière entre ladite surface mouillée et ladite surface mobile, à solidifier cette matière liquide ainsi écoulée sur la sur- face mobile et à détacher la matière solidifiée à partir de ladite surface mobile.
    2.- La surface mouillée a sensiblement la largeur de la matière analogue à une feuille.
    3.- La matière analogue à une feuille est un métal, et la matière liquide est un métal en fusion qui est maintenu dans un état en fusion dans la région où elle forme un pont entre la surface mouillée et la surface mobile, excepté dans la région du pont qui est adjacente à la surface mobile où ledit métal est solidifié jusqu'à une épaisseur qui ne dépasse pas l'épaisseur qu'on désire donner au métal analogue à une feuille.
    4.- La température de la matière liquide est réglée tandis qu'elle s'écoule sur la surface mobile, de manière à empêcher sa solidification au moins dans une partie de la région où la matière liquide en écoulement forme un pont entre la surface mouillée et la surface mobile. <Desc/Clms Page number 43>
    3.- La température de la matière liquide est réglée tandis qu'elle s'écoule à travers le canal, de manière à empêcher sa solidification dans au moins une partie de la région où la matière liquide en écoulement forme un pont entre la surface mouillée et La surface mobile.
    ' 6,- La matière analogue à une feuille est du cuivre, la matière liquide est du cuivre en fusion pratiquement exempt de gaz, la matière liquide est chauffée ,dans le ré- cipient et elle est chauffée de nouveau avant de former le pont.
    7.- Le procédé permet de faire prendre à une matière une forme solide analogue à une feuille, et il consiste à faire écouler ladite matière sous forme liquide hors d'un récipient à travers un long canal,sur une surface qui est mouillée par cette matière sous forme liquide et jusque sur une surface en mouvement, à former un pont entre ladite surface mouillée et la surface mobile, ce pont comportant une région supérieure de cette matière sous forme liquide, à chauffer ladite région supérieure pour maintenir la ma- tire sous forme liquide dans cette région supérieure, à so- EMI43.1 lidifier, qette matière ..sur 1.4,sur,face mobile et ,,d,ta;. ¯ .
    ;'4....;(J':tt.:.±'i-(":Ilo/.r.p, <.:9:.II,\CI-""''r-'"'' r ' . '..... de la surface mobile cette matière solidifiée.
    8.- La matière est constituée par un métal en fusion et le procédé est mis en oeuvre dans une atmosphère inerte.
    9.- La matière est un métal en fusion et le procédé est mis en oeuvre sous vide.
    10.- La mature liquide est, chauffée dans le récipient par une première source de chaleur, et elle est chauffée alors qu'elle s'écoule sur la surface mouillée par une seconde source de chaleur indépendante de la pre- <Desc/Clms Page number 44> mière source de chaleur.
    B. Un appareil pour fabriquer des feuilles et des bandes conformément au procédé visé sous A, cet appa-' reil présentant les caractéristiques'suivantes prises iso- lément ou en combinaison ! 11.- Il comprend un récipient de liquide, une pre- mière surface, qui est mouillée par le liquide et qui comporte une partie supérieure et une partie inférieure, un canal pour envoyer un courant du liquide à partir du récipient jusque sur la première surface, une seconde surface EMI44.1 qui se déplace à une vitesse constante par rapport à ladite partie inférieure, la largeur de la emière urface s'étendant au droit de celle de la seconde lice,
    grâce à quoi le liquide s'écoulant forme un pont entre édites surfaces au droit de la totalité de la largeur de la @emière surface et au droit d'au moins une partie de la lai @ur de la seconde surface, un dispositif pour solidifier la matière liquide s'étant écoulée sur la seconde surface à mesure que cette matière ainsi écoulée est enlevée du pont par le déplacement de la seconde surface, et enfin un.dispositif @ enlever de la seconde surface la matière solidifiée. EMI44.2
    .:": .,z2tv't" :. ' 'i"i.k t. '' intégrante du récipient.
    13. - La seconde surface est constituée par la surface extérieure d'un tambour cylindrique tournant constamment.
    14.- Le dispositif de solidification est un dispositif qui régularise la température de la seconde surface.
    15. - L'appareil permet de fabrique? des feuilles et des bandes de cuivre et il comprend un récipient chauffé <Desc/Clms Page number 45> destiné à contenir du cuivre en fusion, une première surface chauffée faite d'une matière qui est mouillée par le cuivre en fusion, cette première surface comportant une partie inférieure et une partie supérieure;
    un canal chauffé et envoyant un courant de cuivre en fusion à partir de ce récipient chauffé jusque la partie supérieure de la première surface, afin de faire écouler le cuivre à partir de la partie supérieure jusqu'à la partie inférieure précitée tout en 1 étalant sur la totalité de la largeur de la première surface, une seconde surface déplacée à une certaine distance constante de ladite partie inférieure de la première surface, de manière que le cuivre en fusion s'écoulant le long de la partie inférieure de la première surface forme un pont de cuivre en fusion entre ladite partie inférieure de la première surface et ladite seconde .surface,
    un dispositif pour régulariser la température de la seconde surface de maniera qu'à mesure que le cuivre en fusion est entraîné à partir du pont par le déplacement de la seconde surface il se produise une solidification progressive pour former un revêtement de cuivre solide sur la seconde surface à une certaine distance du pont, ce revêtement solide étant uni dans le pont de cuivre en fusion par un revêtement de cuivre partiellement liquide et par- tiellement solide, un dispositif pour enlever en continu le revêtement de cuivre solide à partir de la seconde sur- face, et enfin une atmosphère d'un gaz qui ne réagit prati- que-nient ni avec les gaz inclus dans le cuivre en fusion et ni avec les gaz dissous dans ce dernier,
    grâce à quoi on évite une contamination atmosphérique du cuivre alors que le cuivre est dans le récipient, qu'il se solidifie en s'écoulant et qu'il est enlevé. <Desc/Clms Page number 46>
    16.- L'appareil comprend un récipient de matière liquide, une première surface comprenant une première section qui est mouillée par cette matière liquide, et une seconde section qui n'est pas mouillée par cette matière liquide, un long canal pour renvoyer la matière liquide à partir du récipient jusque la première surface, une seconde .surface qui est déplacée à une distance constante par rapport à la première surface, grâce à quoi la matière liquide s'écoule à partir de la première surface jusqu'à la seconde surface et forme un pont entre les deux surfaces,, un dispositif pour solidifier la matière liquide sur la seconde surface à mesure que la matière liquide est extraite du pont par le déplacement de la seconde surface, et enfin un dispositif pour enlever de la seconde surface la matière solidifiée.
    17.- La première section de la première surface est une matière métallique réfractaire contenant du tungstène, et la seconde section de la première surface est une matière métallique réfractaire contenant du molybdène.
    18.- La largeur de la première section de la' pre- mière surface est sensiblement égale à la largeur de la matière analogue à une feuille.
    19.- Un dispositif chauffe au moins une partie de la matière liquide formant le pont.
    20. - Le dispositif de chauffage est adjacent'à une paroi du canal de grande longueur.
    21. - Le dispositif de chauffage est un dispositif de chauffage par résistance qui est adjacent à la première surface.
    22. - L'appareil comprend un récipient pour une ma- tière liquide, une première surface établie de manière que <Desc/Clms Page number 47> le liquide s'écoule sur une section de ladite première surface qui est ortentée vers le bas. face qui est orientée vers bas.
    23.- La première surface est constituée par une ? lèvre comportant une partie orientée vers le bas qui a une forme partiellement cylindrique.
    24. - Le canal précité comporte des parois qui ont la même forme, ces parois étant espacées l'une de'l'autre avec précision de manière à limiter et distribuer uniformé- ment l'écoulement du liquide entre ces parois,
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