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"Armoire à rayons suspendus amovibles". ,
La nouveauté de la présente invention concerne une ar- moire à rayons suspendus amovibles dans laquelle deux rou- lettes sont fixées au plafond des rayons et roulent sur une barre-porteuse.
Dans les armoires connues de ce genre, les deux roulettes courent sur le haut de ladite barre-porteuse et sont fixées près des extrémités des rayons. Il résulte de cette disposition que ces barres-porteuses doivent dépasser le bout antérieur de l'armoire d'une distance à peu près égale à la profondeur de coulissement si l'on veut être en mesure de retirer les rayons sur toute leur profondeur. Cette disposition est non seulement nuisible à l'esthétique de l'armoire, mais exige en outre une
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trop grande quantité de matériau (longue portée des barres- @ porteuses). En outre, dans les types à construction superposée,! l'armoire située au haut de l'assemblage est difficilement accessible.
Les armoires connues de ce genre manquent d'autre part d'un dispositif automatique d'entrée, c.à.d. que l'on doit enfoncer les rayons dans l'armoire de toute leur profon- deur.
Le nouveau dispositif s'est donné le but de supprimer ces défauts et de produire une armoire à rayons suspendus dans' laquelle les barres-porteuses font saillie sur une distance bien moindre que la profondeur de coulissage et permettent en outre de prévoir à volonté une entrée automatique des rayons dans la dernière partie, c.à.d. 1/3 de leur course.
Conformément à la présente invention, cela s'obtient dans une armoire du type mentionné au début, par le fait que la roulette antérieure qui fait office de roulette de suspension est décalée en direction d'entrée des rayons d'une distance telle en direction de la roulette postérieure faisant office de roulette de support, qu'elle se trouve derrière le centre de gravité supposé du rayon, tandis que la roulette postérieu- re est disposée en dessous de la barre de soutien. De cette manière il devient possible de réduire très considérablement la saillie de la barre-porteuse au-delà de l'extrémité fron- tale de l'armoire,
Dans un mode d'exécution préféré de la nouveauté con- forme à la présente invention, ladite barre-porteuse présente une courbure vers le haut à l'extrémité opposée à ladite saillie.
Le résultat de cette disposition est de permettre aux rayons de s'introduire automatiquement. Par suite de
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cette disposition des roulettes par rapport à la courbure de la barre-porteuse, qui commence à l'endroit où se trouve la roulette antérieure quand le rayon se trouve en position .d'introduction, il n'est plus du tout nécessaire d'introdui- re ce dernier jusqu'à profondeur complète, car il parcourt cette dernière partie de sa course par simple effet de la pesanteur. Cela est basé sur le fait que si tant est que le rayon en position retirée est légèrement soulevé en biais, cette surélévation est toutefois compensée lors du coulisse- ment automatique à l'entrée. Arrivé à fin de course, le ra- yon assume une fois de plus la position horizontale.
En vue d'un exposé plus explicite de la présente inven- tion, il en est donné ci-dessous à titre d'exemple, un dessin d'un mode d'exécution qui le représente schématique. ment.
La figure 1 montre en perspective une armoire conforme à la présente invention, munie de deux rayons dont un est en position sortie.
La figure 2 est une vue latérale d'un rayon représenté schématiquement avec la suspension attenante.
Dans la figure 1, l'armoire est désignée par (1), tan- dis que les rayons sont désignés par (2) et que la barre. porteuse est désignée par (3)
Dans la figure 2, le rayon est également désigné par le symbole (2)et la barre-porteuse par le synode (3) Cette dernière, c.à.d. la barre-porteuse (3), peut par exemple être fixée par des traverses aux parois de l'armoire ou au plafond de celle-ci. Dans cette figure, le rayon (2) est dessiné en traits pleins à l'état enfoncé, tandis qu'à l'état retiré, il est représenté en pontillée Dans les
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rayons rectangulaires (2) de la figure latérale, on a re- présenté les diagonales dont le point d'intersection sym- bolise le centre de gravité désigné par A.
Sur la barre-porteuse (3) court la roulette de suspen- sion (4), tandis qu'en dessous de ladite barre (30 est pla- cée la roulette de support (5). Le symbole (6) désigne en outre des roulettes de sûretä supplémentaires.
On remarque donc dans le dessin que la distance entre la roulette de suspension Ci) à la roulette de soutien (5) est choisie de telle manière que ladite roulette de suspen- sion (4) est située considérablement en arrière du centre de gravité du rayon, supposé être en A c.à.d. dans le plan d'image à gauche de ce dernier. La barre-porteuse (3) présente en outre à son extrémité postérieure une courbure (7) dirigée vers le haut et qui commence à l'endroit auquel se trouve la roulette de suspension (4) du rayon en position enfoncée (C. à.d. au-dessus du point (8). A l'état enfoncé le rayon (2) est stable et suspendu verticalement, vu que la roulette de suspension (4) absorbe la traction tandis que la roulette de support (5) absorbe la poussée.
Lors- qu'on retire le rayon (2), la roulette de suspension (4), roule horizontalement sur la barre-porteuse (3). tandis que la roulette-porteuse (5) est guidée suivant la courbure (7) de ladite barre-porteuse (3) et provoque de ce fait un relèvement jusqu'au point (8) du centre de gravité sup- posa A. En position étendue, le bord antérieur (9) du ra- yon (2) fait avec la verticale l'angle @Qui, lui, est re- présenté exagérement grand dans la figure.
Lors du coulis. sement vers l'intérieur, les roulettes (4) et Ci) se meu-
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Vent en directe-on de la floche B, pendant que la roulette (4) se déplace horicontalement jusqu'à sa fin de course au-dessus du point (8) où élis arrête. La roulette (5) par contre suit la courbure de la barre-porteuse (3) à partir du point (8). c.à.d que le centre de quavité supposé A se déplace vers le base d'où il résulte que le rayon (2).# partir du moment où la roulette (5)se trouve au point (8). s'enqage autema- tiquement.
Le guidage latéral dudit rayon (2) se fait par l'entre- mise de roulettes de guidage disposées en came ou de façon semblable, (non représentées).
REVENDICATIONS
1. Armoire à rayons suspendus et mobiles, dans laquait deux roulettes sont fixées au couvercle du rayon et courent sur une barre-porteuse, caractérisée par le fait que la roulette antérieure faisant office de roulette de suspension est décalée dans le sens d'introduction du rayon d'une telle distance en direction de la roulette postérieure faisant office de roulette de support, qu'elle se trouve derrière le centre de gravité supposé du rayon, en ce sens que ladite roulette postérieure est disposée en dessous de la barre- porteuse.