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"Chariot pour le -transport d'objets quelconques".
La présente invention est relative aux chariots utilisés pour le transport d'objets quelconques. Ainsi les chariots de ce genre peuvent être mis à la disposition de la clientèle, dans les magasins dits "à libre service", pour le transport des mar- chandises achetées. Ils peuvent également être employés pour le transport des bagages dans les aéroports, les gares ou les hôtels.
Plus précisément, l'irvention concerne les chariots dont le châssis comporte un brarcard arrière de manoeuvre, et qui sont
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agencés pour permettre l'embottement de plusieurs chariots simi- laires les uns à la suite des autres, afin d'en réduire l'encom- brement lorsque ces chariots ne sont pas utilisés. Le châssis des chariots de ce genre est fabriqué à partir de fils et de tubes métalliques qui sont assemolés entre eux notamment par soudure.
L'invention a pour but de réaliser un chariot de ce genre comportant un dispositif de blocage assurant automatiquement son immobilisation lorsqu'il est abandonné après utilisation, et ce, même si le chariot se trouve alors placé sur un sol en pente.
A cet effet, l'invention a pour objet un chariot du genre rappelé ci-dessus, caractérisé en ce que deux tiges, ou similaires, portant des moyens de freinage ou blocage pour les roues arrière de ce chariot, sont montées coulissantes sur le brancard arrière, et à leur extrémité supérieure ces tiges sont pourvues d'un organe de manoeuvre permettant de les sou- lever pour débloquer les roues du chariot, la partie supérieure du brancard comportant un élément susceptible de venir agir sur l'organe de manoeuvre des tiges d'un autre chariot pour soulever lesdites tiges, lors de l'emboîtement du premier chariot dans la partie arrière du second.
Ainsi ce dispositif de blocage est conçu, de façon que, lors de la réunion de plusieurs chariots les uns à la suite des autres, l'emboîtement de chacun d'eux provoque le déblocage du chariot situé immédiatement en avant.
De préférence, les deux tiges coulissantes portant les moyens de freinage ou blocage sont attachées, à leur extrémité supérieure, sur deux chapes qui s'articulent sur la partie supé- rieure du brancard, ces chapes portant chacune un levier s'éten- dant vers l'arrière, cependant que la partie supérieure du cha- riot comporte des éléments saillants susceptibles de venir faire
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pression sur les deux leviers des chapes articulées ainsi prévues sur la partie supérieure du brancard d'un autre chariot identique et ce, lors de l'emboîtement du premier chariot dans la partie arrière du second.
Dans une forme de réalisation avantageuse du chariot selon l'invention, le châssis de elui-ci est constitué par une plate- forme horizontale inférieure et un brancard vertical arrière de manoeuvre. Ces deux part,Les sont assemblées au moyen de deux pièces de jonction dont l'extrémité inférieure constitue une chape portant l'une des roues arrière du chariot, chacune de ces pièces présentant d'une part, un alésage vertical débouchant . vers le haut et qui est destiné à recevoir l'extrémité inférieu- re correspondante du brancard de manoeuvre, et d'autre part, un ou plusieurs alésages horizontaux débouchant vers l'avant et qui sont susceptibles de recevoir l'extrémité arrière d'élé- ments constitutifs de la plateforme inférieure, lesquels sont immobilisés dans cet-Le pièce:
de jonction par des vis de blocage, ou autres moyens appropriés, de même que l'extrémité inférieure correspondante du brancard.
Du reste, d'autres particularités et avantages du chariot de transport selon l'invention apparaîtront au cours de la des- cription suivante de deux exemples de réalisation de celui-ci.
Cette description est donnée en référence au dessin annexé à simple titre indicatif, et sur lequel: - la figure 1 est une vue en perspective d'un chariot selon l'invention; - la figure 2 en est une vue en élévation de côté; - la figure 3 et une vue partielle en coupe-élévation, suivant un plan parallèle à l'axe longitudinal du chariot, et qui représente en détail l'assem- blage des deux parties principales de celui-ci au moyen ie l'une des pièces de jonction;
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- la figure 4 est une vue partielle en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3; - la figure 5 est une vue partielle en élévation de côté représentant la partie supérieure de plusieurs chariots correspondant à une autre forme de réalisation, ces chariots étant disposés les uns à la suite des autres;
- la figure 6 est une vue partielle en élévation de côté de l'extrémité arrière de la partie inférieure d'un chariot, conforme à cette seconde forme de réalisation ; - la'figure 7 est une vue similaire représentant deux cha- riots selon cette forme de réalisation, qui sont emboîtés l'un dans l'autre; - la figure 8 est une vue partielle en coupe suivant la li- gne VIII-VIII de la figure 7.
Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 1 à 4, le chariot selon l'invention comporte deux parties, à savoir une partie inférieure et un brancard arrière de manoeuvre.
La partie inférieure est constituée par un cadre horizontal, ouvert à l'arrière, et qui est formé par deux fils métalliques parallèles 1. A son extrémité avant, ce cadre porte un barreau horizontal 2, formant entretoise, et sur lequel sont fixés les supports des chapes rotatives des deux roues avant 3 du chariot.
Quant au brancard de manoeuvre, il est constitué par un tube métallique 4 convenablement coudé. Les branches verticales de ce brancard servent de supports à deux corbeilles en fils métalliques, respectivement 5 et 6. Les fils constituant les parois de la corbeille inférieure 6 sont fixés sur un cadre 7 en fil métallique, qui est disposé dans un plan vertical et dont les deux côtés verticaux sont eux-mêmes fixés sur les
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branches latérales du brancard 4.
Sur les extrémités 7a et 7b de ce cadre, qui sont coudées à l'horizontale vers l'avant, sont fixés plusieurs fils métalli- ques 8 coudés en forme de L. Les branches inférieures 8a de ces fils s'étendent au-dessus de l'espace délimité par le cadre inférieur 1 et elles constituent ainsi une plateforme suscep- tible de recevoir des marchandises, bagages ou autres objets à transporter.
L'assemblage des deux parties constitutives du chariot est assuré principalement par deux pièces de jonction 9, dont l'ex- trémité inférieure forme une chape 10 portant la roue arrière correspondante 11 du chariot. Chacune de ces pièces de jonction est avantageusement constituée par un corps massif, fabriqué de préférence en métal moulé, ou toute autre matière appropriée.
Ce corps comporte un alésage ou canal vertical 12, qui débouche vers le haut et qui est susceptible de recevoir l'extrémité inférieure de la branche latérale correspondante du brancard de manoeuvre. Cette extrémité est alors immobilisée en place par une vis de blocage 13. Chaque pièce de jonction présente égale- ment deux autres alésages ou. canaux 14, qui sont disposés hori- zontalement et débouchent vers l'avant. Ces deux alésages ou canaux sont susceptibles de recevoir les extrémités arrière des fils 1 constituant le cidre de la partie inférieure du chariot. Ces extrémités sont alors immobilisées en place par des vis de blocage 13. Par ailleurs, les extrémités avant des fils 8, constituant la plateforme inférieure, sont fixées sur l'extrémité correspondante du cadre 1, grâce à des moyens ap- propriés.
Conformément à la caractéristique essentielle de l'objet de l'invention, le présent chariot est pourvu d'un dispositif de blocage assurant automatiquement son immobilisation lorsqu'il est abandonné en un point quelconque, après utilisation. Ce
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dispositif comprend deux fourches mobiles de verrouillage 18 qui sont disposées à l'intérieur des chapes 10 des deux pièces de jonction 9. Les extrémités inférieures des branches de ces deux fourches sont susceptibles de s'engager, par simple gra- vizé, dans des crans 19 ménagés sur le rebord périphérique de deux disques métalliques qui sont solidaires de l'une et l'au- tre face de chaque roue arrière 11. Ces disques sont évidem- ment solidaires en rotation avec les roues correspondantes.
De plus, chaque fourche mobile 18 renferme en son milieu un patin 20, qui est susceptible de s'appliquer sur le dessus de la roue correspondante 11.
Les deux fourches mobiles de verrouillage 18 sont portées par les branches verticales d'un arceau de manoeuvre 21 en fil métallique. Ces deux branches sont montées coulissantes à l'intérieur des branches correspondantes du brancard 4 en tube métallique et leur extrémité supérieure fait saillie au dehors des branches de ce brancard. De plus, l'extrémité supérieure de cet arceau est coudée vers l'arrière et sa branche horizontale 19a s'étend à quelque distance au-dessous de la branche cor- respondante 4a du brancard de manoeuvre.
Ainsi lorsqu'un utilisateur désire manoeuvrer le présent chariot, il lui suffit de saisir, avec ses mains, à la fois la branche supérieure 4a du brancard de manoeuvre et la branche correspondante 19a de l'arceau commandant le dispositif de blocage. En effet, en agissant ainsi, l'utilisateur provoque le soulèvement de cet arceau et par suite, le dégagement des branches des deux fourches 18 hors des crans 19 des disques crantés portés par les roues arrière 11. Ces dernières se trouvent donc àébloquées, de sorte que le chariot peut être manoeuvré librement.
Cependant, dès que l'utilisateur abandonne le chariot
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en un point quelconque et lâche son brancard de manoeuvre, ainsi que l'arceau 21, ce dernier tend à retomber sous l'effet de son propre poids.
Cependant, il est de préférence prévu, à l'extrémité inférieure de chaque branche de l'arceau 21 , un ressort 15 qui tend à rappeler celui--ci vers le bas. Ceci provoque l'en- gagement des branches des fourches 18 dans les crans 19 des disques crantés portés par les roues arrière. En même temps, les patins 20 viennent s's.ppliquer sur le dessus de ces deux roues.
Ainsi, celles-ci se trouvent automatiquement bloquées dès que l'utilisateur abandonne le chariot. Ce dernier reste donc immobilisé en place, et ce, même s'il se trouve alors disposé sur un sol en pente.
En raison de l'agencement du châssis du présent chariot, celui-ci est susceptible d'être réuni avec d'autres chariots identiques, par emboîtement de ces chariots les .uns à la suite des autres, l'extrémité avant de chacun d'eux étant engagée dans l'extrémité arrière d'un autre chariot. Ceci est rendu possible par le fait que le cadre inférieur 1 est ouvert à l'arrière et que l'écartement entre les pièces do jonction arrière 9 est supérieur à la largeur de l'extrémité avant de chaque chariot.
Ainsi, une série de chariots peuvent être réunis sous forme d'une file de chariots emboîtés les uns dans les autres pour réduire leur encombrement lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Par ailleurs, en réunissanl; ainsi plusieurs chariots, il. est possible de les déplacer er bloc, en manoeuvrant le dernier chariot de la file.
En vue de permettre un tel déplacement, le dispositif de blocage prévu sur chaque chariot est agencé de façon que
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1'emboîtement d'un tel chariot dans la partie arrière d'un autre provoque automatiquement le déverrouillage des roues arrière de celui-ci. Ainsi, lorsque plusieurs chariots sont emboîtes les uns à la suite des autres, les roues arrière de ces divers chariots sont toutes débloquées, à l'exception toutefois des roues arrière du dernier chariot de la file ainsi formée. En effet, le dispositif de blocage de ce der- nier chariot doit assurer l'immobilisation de la file de cha- riots jusqu'au moment où l'opérateur procède au déplacement de l'ensemble des chariots en manoeuvrant le dernier de ceux- ci.
Afin d'assurer :Le déverrouillage du dispositif de blocage de chaque chariot, l'extrémité supérieure du brancard de chacun d'eux comporte un élément incliné, formant rampe, qui est susceptible de s'engager sous la branche horizontale 19a de l'arceau de manoeuvre du dispositif de blocage du chariot situé devant, lors de l'emboîtement des deux chariots l'un dans l'autre, et ce, afin de soulever ledit arceau.
Cet élément formant rampe peut être constitué simplement par une partie inclinée 5a des deux cadres extrêmes des corbeilles supérieures 5 de chaque chariot (voir figure 2).
Les figures 5 à 8 représentent une seconde forme de réalisation des chariots selon l'invention. La structure géné- rale de ceux-ci est la même que dans la forme de réalisation selon les figures 1 à 4.
En effet, chaque chariot est constitué par l'assemblage de deux parties àistinctes, à savoir une plateforme inférieure 1b montre sur des roues et un brancard de manoeuvre 4b disposé à l'arrière. L'assemblage de ces deux parties est assuré prin- cipalement par deux pièces de jonction 9b , dont l'extrémité inférieure forme une chape 10b portant la roue arrière cor-
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respondante 11b du chariot.
Par ailleurs, ces chariots sont pourvus d'un dispositif de blocage, assurant automatiquement leur immobilisation lors- qu'ils sont abandonnés en un point quelconque, après utilisa- tion. Ce dispositif comprend deux fourches mobiles de ver- rouillage qui sont disposées à l'intérieur des chapes 10b des deux pièces de jonction 9b . Les extrémités inférieures des branches de ces deux fourches sont susceptibles de s'engager, par simple gravité, ou sous l'action d'un ressort de rappel, dans des crans ménagés sur le rebord périphérique de deux disques métalliques (non* représentés) qui sont solidaires de l'une et l'autre faces de chaque roue arrière 11b .
L'effacement de ces deux fourches mobiles de verrouillage est commandé par un arceau 19b disposé au-dessus de la branche supérieure horizontale 4c du brancard de manoeuvre. Les extré- mités avant de cet arceau sont fixées sur deux chapes 22 qui s'articulent en 23 sur les côtés de l'extrémité supérieure du brancard de manoeuvre. Sur L'extrémité avant de l'une et l'autre de ces deux chapes, est fixée l'extrémité supérieure d'une tringle verticale 21b montée coulissante à l'intérieur de la branche verticale corresponiante du brancard 4b . L'extrémité inférieure de chacune de ce,3 tringles porte la fourche mobile de verrouillage destinée à assurer le blocage de la roue arrière correspondante 11b.
Comme il a déjà été indiqué, ces deux fourches de ver- rouillage se trouvent normalement engagées dans les crans pré- vus sur les disques solidaires des roues arrière. L'arceau 19b est alors légèrement soulevé par rapport à la branche horizontale supérieure 4c du brancard de manoeuvre (voir le chariot représenté partiellement sur le côté gauche de la figure 5).
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Lorsqu'un utilisateur désire manoeuvrer ce chariot, il lui suffit de saisir, avec ses mains, à la fois la branche supérieure 4c du brancard de manoeuvre et l'arceau basculant 19b . Du reste, l'utilisateur est tout naturellement amené à effectuer cette manoeuvre, En agissant ainsi, l'utilisateur provoque le basculement de l'arceau 19b vers le bas dans le sens àe la flèche F, par articulation autour des axes 23, ce qui provoque le soulèvement des tringles 21b et par suite l'effacement des fourches de verrouillage portées par ces tringles. Dans ces conditions, les roues arrière 11b se trou- vent débloquées, de sorte que le chariot peut être manoeuvré librement.
Mais, dès que l'utilisateur abandonne le chariot en un point quelconque et lâche son brancard de manoeuvre, les four- ches de verrouillage et les tringles 21b descendent sous l'effet de leur propre poids, ou sous l'action d'un ressort de rappel, ce qui assure automatiquement le blocage des roues arrière 11b et par suite, l'immobilisation du chariot, même si celui-ci se trouve placé sur un sol en pente.
Cependant, l'arceau de commande du dispositif de blocage de chaque chariot est pourvu de moyens destinés à assurer le déverrouillage des roues arrière du chariot correspondant, lorsque celui-ci est réuni avec un chariot similaire emboîté dans sa partie arrière. Ces moyens consistent en deux bras inclinés 24 portés par les deux chapes 22. Ces bras s'étendent vers l'arrière et leur bord supérieur forme une rampe inclinée destinée à recevoir un élément prévu sur la partie avant de l'extrémité supérieure d'un chariot similaire emboîté dans l'arrière du chariot considéré. Cet élément peut consister sim- plement en une traverse 25 en fil métallique portée par la corbeille 5b prévue à l'extrémité supérieure de chaque chariot.
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Ainsi, lorsqu'un chariot déterminé est emboîté dans la partie arrière d'un autre chariot, la traverse 25 de sa cor- beille supérieure 5b vient glisser sur le bord supérieur des bras 24 des chapes 22 prévues sur ce second chariot, en faisant pression sur ces deux bras, ce qui provoque le basculement de l'arceau 19b du second chariot vers le bas dans le sens de la flèche F, donc le soulèvement des fourches de verrouillage des roues arrière de ce second chariot. Finalement la traverse 25 vient se loger dans un cran 26 prévu sur le bord supérieur des bras 24, (voir les deux chariots représentés partiellement sur la partie droite de la. figure 1).
Dans ces conditions, lorsqu'on réunit une série de chariots par emboîtement les uns dans les autres, après utilisation de ces chariots, les dispositifs de blocage prévus sur ces divers chariots se trouvept neutralisés à l'exception bien entendu du dispositif qui assure le blocage des roues arrière du dernier chariot. C'est donc ce seul dispositif de blocage qui assure l'immobilisation de tous les chariots de la file ainsi constituée. L'ensemble de ces chariots peut alors être déplacé, en saisissant simplement le brancard de manoeuvre du dernier chariot, puisque cette manoeuvre provoque l'efface- ment du dispositif de blocage de ce chariot.
Conformément à une autre caractéristique de cette seconde forme de réalisation des chariots selon l'invention, ceux-ci sont munis de moyens qui assurent le soulèvement des roues arrière des divers chariots d'une même file, à l'exception toutefois des roues arrière du dernier chariot. Ces moyens sont prévus dans le but de.faciliter les manoeuvres de dépla- cement d'une file de chariots emboîtés les uns dans les autres, et notamment les déplacements latéraux des chariots d'une telle file. En effet, comme les roues arrière de ces chariots ne sont
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pas orientables en tous sens, de tels déplacements latéraux seraient pratiquement impossibles, si toutes ces roues repo- saient sur le sol.
Par contre, lorsque toutes les roues arrière des chariots se trouvent soulevées, à l'exception des roues arrière du dernier chariot, il suffit évidemment de soulever il la main la partie arrière de ce dernier chariot pour pouvoir dé- placer latéralement l'ensemble.
Les moyens ainsi prévus, pour provoquer le soulèvement des roues arrière des chariots d'une même file, consistent en deux plaquettes 27 fixées verticalement à l'arrière des deux côtés de la plateforme inférieure 1b de chaque chariot. Chacune de ces plaquettes comporte une fente 28 ouverte vers l'avant et qui est destinée à recevoir un doigt horizontal 29 porté par la face interne de pièces arrière de jonction 9b , prévues sur le chariot dans lequel le chariot considéré est emboîté.
Le bord inférieur de l'encoche 28 de chaque plaquette 27, est incliné pour former une rampe susceptible de provoquer le soulèvement du doigt correspondant 29 du second chariot, et par suite, le soulèvement des roues arrière 11b de celui-ci par rapport au sol. Cette rampe est suivie d'une légère encoche 30 destinée à servir de logement au doigt 29 correspondant de l'autre chariot, de façon à assurer un accrochage entre ces deux chariots (voir figures 7 et 8).
Ainsi, lorsque plusieurs chari.ots sont emboîtés les uns dans les autres pour constituer une file, les roues arrière de ces divers chariots sont toutes soulevées par rapport au sol, à l'exception toutefois des roues du dernier chariot.
Par ailleurs, ces divers chariots sont maintenus accrochés les uns aux autres de façon à constituer un ensemble qui peut être manoeuvré par une seule personne. Ceci facilite donc @ considérablement les manoeuvras nécessaires pour le rangement @
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des chariots après emploi de ceux-ci.
Cependant, il va de sol que les chariots selon l'inven- tion ne sont pas limités au[ deux formes de réalisation décri- tes ci-dessus, auxquelles différentes modifications peuvent être apportéeso Ainsi, les fourches prévues pour servir d'or- ganes de verrouillage des roues arrière pourraient être rem- placées par tous autres orgues appropriés, par exemple par de simples patins de freins susceptibles de venir s'appliquer sur le dessus des roues arrière des chariots.
Par ailleurs, les tige:3 verticales 21 ou 21b portant les fourches de verrouillage pourraient éventuellement être montées coulissantes à l'extérieur des branches correspondantes du brancard de manoeuvre, et non pas à l'intérieur de celles-ci.
D'autre part, ces tige:! verticales pourraient fort bien ne pas être réunies entre elles, auquel cas elles seraient toutes deux pourvues, à leur extrémité supérieure d'une poi- gnée de manoeuvre, le brancard étant muni lui-même de deux poignées disposées à proxim:.té de celles-ci, de façon à être saisies simultanément par l'usager.
Par ailleurs, la structure générale des chariots pourrait être modifiée notamment en j'onction des cas et applications.