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Vannes à diaphragmes et diaphragmes . pour ces vannes,
La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux vannes à diaphragmes et, notamment, des perfectionne- ments aux diaphragmes de ces vannes ainsi qu'une nouvelle combi- naison de ces diaphragmes perfectionnes avec d'autres éléments de vannes.
Chaque diaphragme de vanne représente un compromis entre d'une part., une souplesse aussi grande que possible et,d'autre part, une résistance et une imperméabilité aussi bonnes que possi- ble. La souplesse est nécessaire pour permettre à certaines par- ties du diaphragme de se déplacer par rapport à d'autres parties entre les positions ouverte et fermée de la vanne lorsqu'une force de manoeuvre raisonnable est appliquée et san.s soumettre la matiè- re du diaphragme à des contraintes excessives. La résistance et
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l'imperméabilité sont nécessaires pour que le diaphragme résiste à un éclatement sous la pression du fluide qui passe dans la vanne ainsi qu'à une corrosion par une action chimique et à une abrasion par des matières solides en suspension.
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De grands progrès ont été réalisés dans le domaine des diaphragmes avec l'apparition de nouvelles matières et l'in- troduction de nouvelles particularités de construction. L'inven- tion tombe dans cette dernière catégorie parce qu'elle implique 1'utilisation d'une forme de diaphragme spéciale et une coopéra. tion spéciale entre cette forme de diaphragme et la structure du corps de la vanne. L'invention permet de réaliser un compromit ' . de souplesse, de résistance et d'imperméabilitéétonnamment meil- leur que dans les vannes connues.'
Le type de vanne à diaphragme dans lequel l'invention trouve son utilité maximum est celui (1) dans lequel le passage .
d'écoulement dans le corps de la vanne est essentiellement cylindrique et communique avec une ouverture à diaphragme ménagée . d'un coté du corps, (2) dans lequel une partie du siège pour l'obturateur est située sur des parois qui sont inclinées vers l'in- térieur à partir de cette ouverture vers le coté du passage oppo- sé à l'ouverture et est adjacente aux Intersections du passage avec ces parois, et (3) dans lequel une partie du siège s'étend sur le coté du passage opposé à l'ouverture. Un exemple d'une construction de ce type général est représenté dans le brevet américain n 2.963.266 du 6 décembre 1960. Un résultat de ce type de siège est que le diaphragme présente un renflement . profond et aucune partie de la périphérie pincée du diaphragme ne contribue à arrêter l'écoulement du fluide dans la position fermée.
Habituellement, la périphérie pincée du diaphragme dans des vannes à diaphragme est disposée dans un plan horizon- tal, mais qu'elle se trouve dans un tel plan ou qu'elle soit dis-
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posée autrement, un renflement profond du diaphragme indique un déplacement substantiel de sa partie centrale renflée par rapport à sa périphérie lorsque le diaphragme est actionné entre ses positions ouverte et fermée, Celà étant, une flexion importante se produit dans la jupe annulaire du diaphragme entre la périphérie pincée et le centre du diaphragme (qui est normalement épais et qui est fixé à un presseur).
Cette flexion déforme notablement la matière du diaphragme, en parti- culier lorsque la jupe est faite aussi épaisse que possible pour résister à des pressions élevées et c'est la répétition constante de cette flexion qui provoque finalement la rupture du diaphragme.
Un progrès récent dans ce type'de vanne consiste à choisir les proportions du diaphragme et du siège de façon qu'un coude en U ou une, anse subsiste toujours dans la jupe du diaphrag- me flexible,cette anse s'étendant dans un sens s'écartant de l'ou- verture à diaphragme.
Le résultat de cette particularité est que,même dans la position fermée de la vanne dans laquelle la partie centrale du diaphragme s'étend vers le bas en contact avec le siège, il subsistle une anse extérieure dans la jupe.Cet- te anse , également présente dans la position complètement ouverte du diaphragme et par conséquent, la jupe est soumise à une action qui la retourne comme un doigt de ,gant et dans laquelle le cou- de.de.l'anse se déplace radialement vers l'intérieur ou vers l'ex- térieur suivant le cas, le long de la jupe. Mais, comme l'anse, est toujours présente, ce coude ou ceux qui réunissent la jupe aux parties centrale et périphérique du diaphragme ne se retour- nent pas.
Ce progrès récent précité n'exige pas que l'anse soit présente dans le diaphragme lorsque 'le diaphragme est initialement fabriqué. Les avantages dépense sont obtenus par le montage ou l'assemblage du diaphragme avec les autres parties de la vanne.
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Par exemple, le diaphragme peut initialement comporter une partie centrale et une jupe qui font saillie entièrement d'un c8té de la partie périphérique, l'anse ',apparaissant à la suite de 1?installa%ion du diaphragme dans une vanne présente entre la bride de pinçage du diaphragme et le siège une distance in- férieure à la profondeur du renflement du diaphragme..
En pratique, les matières élastiques qui sont actuelle- ment utilisées reçoivent leur forme initiale par moulage à partir d'une forme brute à chaud et sous pression et, en formant l'obtu- rateur de manière qu'il présente un anse permanente ; comme on le préfère, on a découvert qu'on peut obtenir un'avantage étonnant et inattendu en ce qui concerne l'état du tissu de renforcement habituel utilisé dans ces diaphragmes et dans des obturateurs analogues. Ce tissu comprend habituellement une ou plusieurs épaisseurs de tissu en fibres synthétiques ou naturelles placées' environ à mi-épaisseur entre les surfaces des parties flexibles du diaphragme et s'étendant dans les parties non flexibles.
Le tissu aide le diaphragme élastique à résister à un éclatement sous l'action des pressions des fluides qui passent dans les vannes et retarde un fluage de la matière élastique sous la compression qui se rencontre aux parties périphériques et au siège.
Lors du moulage des diaphragmes, le tissu est introduit en étant mis en place dans les moules avec la matière élastique 'brute.. Plus particulièrement, le tissu a habituellement la forme. de nappes planes ordinaires en tissu tissé qui sont légèrement plus grandes que le diaphragme et qui sont'simplement posées sur la partie femelle du moule avec des quantités appropriées de la matière élastique brute entre elles et de chaque coté. Lorsque le moule est fermé, la matière élastique se répand dans toutes les parties de la cavité, repoussant le tissu dans le profil du dia- phragme et,suivant l'invention.le tissu est finalement centré
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.entre les surfaces de la jupe flexible, et le,s épaisseurs de matière élastique appliquées sur les côtés du tissu sont d'une épaisseur en substance uniforme.
Dans le type de vanne spécifié, la quantité de tissu requise pour amener la nappe de tissu plane à prendre la forme d'un diaphragme profondément . renflé est substantielle et même, lorsqu'on utilise du Nylon, parce qu'il s'étire relativement facilement lorsqu'il est chauffé, l'emplacement et l'état du tissu dans ces diaphragmes connus ne donnent pas satisfaction lorsque le renflement se trouve entièrement d'un côté de la périphérie du diaphragme. Par exemple, le tissu a été rompu par l'opération de moulage elle-même ou a été affaibli au point de ne plus remplir sa fonction désirée.
Mais on a découvert qu'en moulant ces diaphragmes . profondément renflés avec leur Jupe disposée de manière à présenter une. anse qui s'étend vers le coté du diaphragme opposé au côté qui est destiné à venir en contact avec une surface de siège, le tissu n'est pas aussi fortement déformé pour une longueur quelconque donnée de la jupe. Cette décou- verte est inattendue pa@ce que la longueur totale de la jupe mesuré vers l'extérieur.le long du plan intermédiaire passant 'entre.la partie centrale épaisse et la périphérie du diaphragme est la même'avec cette forme qu' avec les constructions clas- siques dans lesquelles le renflement se trouve entièrement du même côté de la périphérie que le siège.
Il semble, par consé. quent, qu'un étirage -égal du tissu pendant le moulage est nécessaire avec une anse comme décrit et dans les constructions classiques. Mais la diminution des rebuts de fabrication et l'amé. lioration de la longévité du diaphragme avec la nouvelle forme moulée sont remarquables.
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On estime que c'est une disposition spéciale du tissu dans la matière élastique qui est la raison de ces améliorations.
-, Dans le cas des diaphragmes connus qui sont profondément bombés entièrement du c8té siège de la périphérie, deux coudes sont pré- vus auxquels le tissu est soumis et pendant l'opération de mou- lage, le tissu, en résistant à la déformation, a tendance à.se dé- placer légèrement vers l'intérieur de ces coudes lorsque le moule est fermé. La présence d'une matière élastique brute de chaque côté du tissu empêche le tissu d'atteindre réellement les surfaces "; du diaphragme à ces endroits et le déplacement décrit a pour effet de raccourcir légèrement la longueur radiale du tissu (longueur mesurée à l'extérieur le long du tissu) par rapport à la longueur correspondante du plan médian de la partie flexible du diaphragme. '.
Cela tend à diminuer la déformation du tissu, mais le tissu est encore considérablement étiré et déformé. Mais dans le cas de la présente invention, le diaphragme est profilé d'une manière telle qu'il comporte trois coudes dont le tissu suit la courbe à la corde pendant le moulage,de sorte que le tissu est étiré en substance moine que dans les diaphragmes connus qui ne comportent que deux cou- des. On estime que cette diminution substantielle de la déforma- tion du tissu pendant'.le moulage a pour effet d'améliorer remar- quablement la longévité du diaphragme.
Une autre difficulté est que dans une vanne du type spécifié, les positions ouverte et fermée sont si différentes que lorsque le diaphragme fléchit de l'une à l'autre, des con- traintes substantielles naissent dans la matière élastique du diaphragme. La construction de l'invention du type à anse moulée . prend de préférence la forme du diaphragme dans une des positions intermédiaires de la vanne entre ses positions ouverte et fermée,
Cette nouvelle particularité a également l'avantage de limiter la flexion de la matière élastique dans la position de flexion maximum qui peut être la position complètement ouverte ou
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complètement fermée. La flexion dans une position quelconque dé- pend donc de la forme du diaphragme dans son état ' relâché.
Dans le cas de nombreux corps flexibles comprenant des diaphragmes de vanne, l'élasticité de la matière tend à les ramener dans leur forme initiale après que des forces de déformation extérieures ont été éliminées. pour des diaphragmes de vanne, ces formes sont habituellement les formes moulées et autrefois, on avait l'habitude de mouler les diaphragmes dans leurs positions ouverte ou fermé*.
On a découvert en moulant le diaphragme dans une forme proche de la forme qu'il prend dans une position intermédiaire de la vanne (notablement différente de la position complètement ouverte ou de la position complètement fermée) les contraintes produites dans la matière du diaphragme, lorsque la vanne est actionnée vers l'une ou l'autre de ses positions extrêmes, sont réduites au minimum, ce qui a pour effet d'augmenter la longévité du diaphragme.
Cela étant, 1'invention a pour but de procurer pour des vannes du type à diaphragme, un obturateur ou un diaphragme annulaire qui comporte une partie périphérique relativement mince, une partie centrale plus épaisse et une partie intermédiaire tubulaire relativement mince formant jupe qui s'étend entre les parties centrale et périphérique, le diaphragme étant formé de façon que, dans son état de repos, la jupe s'incurve depuis la partie périphérique dans un sens, puis revienne sur elle-même dans le sens inverse, à la manière d'un doigt de gant que l'on retourne, puis s'incurve dans une surface de la partie centrale plus épaisse, un tissu de renforcement étant placé entre les surfaces de la jupe du diaphragme et suivant les trois courbes à la corde, c'est-à-dire qu'il est plus proche des surfaces inté- rieures de ces courbes que de ses surfaces extérieures.
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La présente invention a notamment pour buts de procurer: un diaphragme du type décrit qui comporte trois coudes dans le plan médian passant entre les surfaces de la partie in- termédiaire et trois coudes correspondants dans le tissu de ren- ' forcement noyé dans cette matière élastique, les coudes dans 'le tis- su de renforcement produisant un changement de direction moindre que les coudes situés dans le plan; un diaphragme du type décrit dans lequel la majeure partie de la partie intermédiaire ait la forme d'une anse-située d'un côté de la partie périphérique,.. la majeure partie de la partie cen- trale étant située du côté opposé de la partie périphérique;
une vanne à diaphragme dans laquelle le diaphragme présente une forme moulée ou de repos qui correspond en substance à la forme du diaphragme lorsqu'il se trouve dans une position située à mi-distance entre les positions ouverte et fermée de la vanne; une vanne à diaphragme du type décrit dans laquelle la jupe flexible intermédiaire du diaphragme comporte un e anse' qui s'étend dans un sens s'écartant du siège dans la position fermée de la vanne ainsi que dans d'autres positions; une vanne à diaphragme comportant un obturateur du type décrit dans laquelle le siège soit situé entièrement sur les parois du corps qui s'inclinent vers l'intérieur à partir de l'ouverture à diaphragme ;
une vanne à diaphragme et un diaphragme qui soient peu coûteux à fabriquer, faciles à installer et à entretenir et qui augmentent la longévité du diaphragme.
D'autres buts et avantages ressortiront clairement de la description détaillée donnée ci-après, avec référence aux des- sins annexés dans lesquels: la Fig .est une coupe verticale d'un diaphragme de van- ne suivant une particularité de l'invention, le diaphragme étant
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représente dans son état moulé libre; la Fige 2 est une coupe d'extrémité verticale montrait le diaphragme de la Fige 1 installé dans une vanne à diaphragme dans laquelle les parties sont formées et placées par rapport au diaphragme de façon que, à l'exception du pinçage de la périphé- rie du diaphragme, le diaphragme ,est encore dans son état moulé libre et la vanne est dans une position située en substance à mi-distance entre ses positions ouverte et fermée;
la Fig. 3 est une vue semblable à la Fig. 2, mais mon- tre le diaphragme fléchi dans une position proche de la position complètement ouverte de la vanne; la Fig. 4 est une vue semblable à la Fig. 3 montrant le diaphragme fléchi dans une position proche de la position complètement fermée du diaphragme, la Fig. 5 est une vde en élévation de c8té en coupe verticale suifvant la ligne 5-5 de la Fig. 2; la Fig. 6 est une vue en plan suivant la ligne 6-6 de la Fig. 2 ;
la Fig. 7 est une vue semblable à la Fig. 5, mais montre une autre forme d'exécuiton de l'invention dans laquelle le diaphragme , élastique agit à la façon d'une feuille de support pour un diaphragme ou un parement en matière plastique plus mince, . et la Fig. 8 est une vue en élévation de c8té en coupe verticale en partie schématique montrant un moule à diaphragme chargé et prêt à être fermé pour fabriquer un diaphragme semblable . à ceux des autres figures.
Dans les dessins, le diaphragme des Fig. 1 et 6 est de préférence moulé en une matière caoutchouteuse 10 dans laquelle est noyée une épaisseur de tissu de renforcement 11 et la tête
12 d'un goujon 14 comportant une tige filetée 15. Ce tissu et ce goujon sont introduits dans la matière du diaphragme pendant
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l'opération de coulage.
Une phase de cette opération de moulage est représentée sur la Fig. 8 qui montre les parties 16 et 18 du moule chargées et prêtes à être fermées. Plus particulièrement, la partie supé- rieure mâle 16 comporte, en plus du profil de la face arrière ; du diaphragme, une cavité conique 19 destinée à recevoir une pièce conique noyée 20 qui retient le goujon 14 dans sa pois- tion appropriée dans la cavité du moule. Ce cane noyé comporte une ouverture taraudée 21 destinée à la tige filetée 15 du goujon ainsi qu'une goupille 22 dans l'ouverture 21 qui détermine la position appropriée du goujon par rapport au cône noyé 20.
Le goujon est ainsi fermement maintenu dans la position voulue pendant le moulage et,en même temps, la liaison entre le goujon et la partie mâle du moule peut être facilement défaite grâce à l'ouverture 24,après l'opération de moulage.
L'épaisseur de tissu 11 et les épaisseurs de matière élastique 28, 30, 32, 34 et 36 sont représentées dans leursposi- tions appropriées avant la fermeture du moule. L'épaisseur de tis su et certaines épaisseurs de-matière élastique sont trouées et placées entre la tête 12 du goujon et la partie 16 du moule.
Les ...autres épaisseurs sont placées en dessous de la tête du goujon sur la partie femelle 18 dû moule. Les épaisseurs ' libres sont autant que possible centrées. Vues en plan, toutes ces épaisseurs ont une forme en substance régulière, par exemple, une forme circulaire,de sorte que la mise en charge est aussi ' uniforme que possible.
L'épaisseur de tissu 11 et les épaisseurs de matière élastique 28,30 et 32 s'étendent au delà de la partie plus profonde 38 de la cavité de la partie femelle du moule. Les épaisseurs de matière élastique 34 et 36 sont plus petites et s'ajustent d'une manière générale dans la partie pro-.. '. fonde 38 de la cavité du moule. La quantité de matière élastique
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'contenue dans toutes les épaisseurs est choisie avec soin de façon que le volume total dépasse légèrement la quantité requise pour remplir la cavité, produisant ainsi certaines bavures lorsque le moule' est fermé. Ces bavures s'écoulent dans une rigole 40 ménagéa dans la partie 18 du moule.
Le type de matière élastique choisi pour le diaphragme varie suivant l'usage auquel la vanne est destinée. Mais quel que soit cet usage , il est nécessaire que la matière soit capable de conserver la forme qui lui a été initialement conférée et, en même temps, qu'elle puisse être déformée sous l'action de forces raisonnables. De plus, la matière doit être suffisamment dense pour être imperméable auxfluides, doit présenter une surface qui résiste à l'abrasion, doit être d'une composition qui ne' réagit pas avec les fluides qui viennent'en contact avec cette surface et qui ne les contamine pas. Finalement, elle doit résister à des déformations répétées sans se rompre.
Des exempies de.ces matières sont des caoutchoucs naturels et synthétiques présentant, des duretés au duromètre d'environ 65, des résines fluorocarbonées et des élastomères fluorocarbonés.
Aux fins de cette description, on supposera que la matière de diaphragme représentée sur les Fig. l à 6 est du polychloroprè-' ne préparé et vulcanisé de la façon qui est en partie décrite plus haut et qui sera parfaitement comprise par les spécialistes en ce domaine* De plus, le tissu 11 qui apparaît sur la Fig. 1 est supposé être un tissu de Nylon ou un tissage à larges mailles ordinaire (24 x 24 fils par pouce ou 2,5 cm).
Les épaisseurs de polychloropréne représentées sur la - Fig. 8 sont dans un état qui nécessite de la chaleur pour les vul- caniser et cette chaleur est fournie par des éléments chauffants 42 montés dans des platines 44 adjacentes aux parties du moule.
Par exemple, pour cette matière, la température du moule peut être
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de 300 F (149 C) et le moule doit être fermé pendant environ
30 minutes. Avec une cavité de moulage D de 5 pouces (12,7 cm).l'é- paisseur 28 est circulaire et présene un diamètre de 5 pouces (12,7cm) et une épaisseur de 0,70 pouce (1,8 mm). Les épaisseurs 30 et
32 sont circulaires et ont un diamètre de 5 pouces (12,7 cm) et une épaisseur combinée de 0,120 pouce (3,05 mm). Les épaisseurs
34 sont circulaires et ont un diamètre de 2,5 pouces (6,35 cm) et une épaisseur combinée de 0,185 pouce (4,7 mm). Les épaisseurs
36 sont également circulaires et ont un diamètre de 2,5 pouces (6,35 cm) et une épaisseur combinée de 0,480 pouce (12,19 mm).
Il est bien entendu que ces dimensions ne sont pas cri- tiques., Elles représentent simplement un exemple d'une façon ' possible de. fabriquer un diaphragme suivant l'invention. Elles illustrent en particulier comment le tissu 112 est,sollicité par des forces lorsque le moule est fermé.
Le diaphragme de la Fig. 1 peut être considéré comme comportant trois parties différentes. La partie centrale 74 comprend une masse lourde de la matière élastique présentant une'sur- face extérieure 76 façonnée de manière à épouser le siège dans la vanne qui sera décrit ci-après, et une surface intérieure 78 qui peut avoir n'importe quelle forme appropriée aussi long- temps qu'elle confère à la partie centrale l'épaisseur voulue et qu'elle n'entrave pas le fonctionnement ,,dU presseur de la vanne .
. également décrit plus loin. Dans le diaphragme représenté, la surface 78 forme un angle 79 avec la surface contiguë 80 de la jupe intermédiaire 81 qui sera décrite ci-après. La partie périphé- rique 82 sert de joint et comporte des surfaces parallèles opposées 83 et 84 disposées dans des plans parallèles 86 et 88, respectivement 'La distance séparant les surfaces 83 et 84 est faible comparée à l'épais- seur de la partie centrale 74.
La jupe intermédiaire 81 comporte une autre surface 94 parallèlke à la surface 80 et ces surfaces se
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fondent dans les surfaces 84 et 8Q de la partie périphérique ainsi que dans les surfaces 76 et 78 de la partie centrale.
L'épaisseur de la jupe intermédiaire 81 est environ égale à celle de la partie périphérique, . Le diaphragme est façonné de manière que,à mesure que la jupe 81 s'écarre de la partie périphérique 82, elle s'incurve en 96 d'un côté des deux plans 86 et 88 et inverse ensuite sa courbure en 98 pour revenir vers la partie centrale qu'elle rejoint en 100, par des surfaces 78 et 80 qui forment un angle 79.
Sur la Fig. l, la jonction 100 est située en substance au niveau du plan 86, Cette particularité oblige la forme moulée du diaphragme à correspondre en substance à celle d'un diaphragme à moitié ouvert dans une vanne suivant l'invention. Mais on comprendra que l'emplacement de cette jonction 10 au-dessus ou en dessous de ce niveau fait' l'objet d'une autre particularité de l'invention aussi longtemps que les parties courbes 96, 98 et 100 sont volontairement prévues dans les surfaces du diaphrag- me lorsqu'il est moulé, et l'épaisseur de tissu de renforce- ment 11 suit ces courbes la corde au lieu de suivre l'axe médian qui passe entre lessurfaces de la matière élastique.
Cette disposition à la corde du tissu de renforcementdiminue l'étirage et la flexion nécessaires du tissu et,comme le diaphrag- me comporte trois courbes qui peuvent être suivies à la corde de cette manière, le gain d'étirage et de flexion est substantiel.
Cette disposition du tissu est démontrée par la proximité de la . ligne pointillée 11 qui s'approche de la surface 80 aux endroits ' des courbes 96 et 100 et de la surface 94 à la courbe 98.
La Fig. 2 montre le diaphragme de la Fig. 1 monté dans une vanne à diaphragme. Cette vanne comporte un corps 102 percé d'un passage en substance cylindrique 104 et comportant un siège
106 entourant l'intersection de ce passage avec une surface de
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paroi conique 108 qui s'étend vers l'intérieur depuis l'ouverture du diaphragme 110 vers la coté du passage opposé à cette ouverture.
C'est le déplacement du diaphragme dans cette ouverture et contre le siège 106 qui bloqe l'écoulement du fluide dans le passage.
L'ouverture à diaphragme 110 est entouréepar une surface de bride plane 112 contre laquelle la partie périphérique 82 du , diaphragme est pincée par une surface de bride correspondante
114 prévue sur l'extrémité d'un chapeau 116. Outre qu'il pince la périphérie du diaphragme comme décrit plus haut, ce chapeau sert de bottier pour un mécanisme de manoeuvre 118 qui comprend un presseur 120, une tige 122, une buselure .taraudée 124 et un volant 126. Le presseur 120 est fixé au centre du diaphragme, c'est-à-dire qu' il est vissé sur la tige filetée 15 du goujon 14 qui traverse la.sur face 78 du diaphragme.
Plus particulièrement, un trou central taraudé 130 ménagé dans l'extrémité inférieure du presseur reçoit.: cette . tige, filetée, 15. Autour du trou
130, l'extrémité du presseur est façonnée pour épouser la surface
78 du diaphragme et les côtés 132 du presseur sont inclinés de la même façon que les parois inclinées 108 du corps de la vanne.
Celà étant, lorsque le presseur est avancé pour presser le dia- phragme contre son siège, il sert à presser le centre 74 du dia- phragme et la jupe intermédiaire 81 contre le siège 106 tout. le-long de ce dernier. Le presseur est pourvu d'encoches 134 qui reçoivent à glissement, des nervures 136 qui s'étendent vers l'intérieur depuis la surface intérieure du chapeau, de chaque coté de ce dernier, ' ' et grâce à cette coopération, le presseur peut se déplacer verti- calement tout en étant empêché de tourner.
La tendance du presseur à tourner résulte de la cons truc- ' tion du reste du mécanisme de manoeuvre qui comprend le montage pivotant du presseur'120 sur l'extrémité inférieure de la tige '
122 par une goupille 138 montée dans un moyeu 140 et tourillonnant
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dans les cotés d'un bossage creux 142 placé au centre du presseur..
Ce montage pivotant entre le presseur et la tige est classique dans des vannes de ce genre et permet au presseur d'osciller légère- ment en un mouvement d'auto-réglage pour mieux asseoir le diaphragme contre son siège pendant la fermeture de la vanne. L'extrémité supérieure de la tige est filetée et se visse ainsi dans la buse- lure creuse taraudée 124 qui tourillonne à son tour dans une ou- verture 144 prévueà l'extrémité supérieure du chapeau.
La buse- lure est retenue dans cette ouverture par une action coopérante entre une bride 146 sur la buselure et par le volant 126 qui est fixé à l'extrémité supérieure de la buselure par une vis d'arrêt 148. Un roulement de butée 150 est placé entre la bride 146 et la buselure et la surface intérieure du chapeau entourant l'ouver- ture 144.
Il ressort de la description qui précède que, lorsqu'on tourne le volant 126, labuselure 124 tourne simultanément et oblige la tige 122 à se déplacer vers le haut ou vers le bas dans la-buselure suivant le sens de rotation du volant. Ce mé- canisme entraîne à son tour le presseur 120 vers le haut ou vers le bas. La friction entre les filets de la buselure et de la ti- ge fait que la tige a tendance à tourner, de même que le presseur qui y est attaché, mais les encoches 134 dans le presseur et les nervures 136 sur le chapeau coopèrent pour empêcher la tige ou le presseur de tourner. ,
Les Fig.2 et 4 montrent particulièrement bien la com- binaison avantageuse d'un diaphragme de la Fig. 1 avec une vanne ayant les proportions des Fig. 2, 3 et 4.
Ainsi,-quoiqu'il soit avantageux d'utiliser une construction de diaphragme telle que celle re- présentée sur la Fig. 1 parce qu' elle diminue les contraintes dans 'le tissu de renforcement, il est également avantageux de combiner cette construction de diaphragme avec une construction de vanne dans laquelle la partie intermédiaire du diaphragme soit légèrement'
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roulée ou pliée même lorsque la vanne est fermée. Cette parti- cularité maintient le tissu étiré au minimum pendant le fonction- nement de la vanne et on remarquera que le tissu présente une moindre longueur radiale que le plan médian de la partie inter- médiaire ou jupe du diaphragme.
La construction du corps de la vanne par rapport au diaphragme de faç n que la jupe intermédiaire ne soit pas étirée dans l'ouverture du corps pendant la fermeture permet au tissu de suivre les courbes du diaphragme à la corde sans 1' étirer comme cela se produirait si la jupe était étroite- ment tendue contre un siège pendant la fermeture de la vanne et si le tissu était plus court radialement que la longueur radiale réelle de la jupe.
De plus, en évitant l'élimination complète de la courbe 96, l'effort exercé sur la matière élastique à cet endroit est modéré, indépendamment de la longueur de la couche de tissu 11, parce que la variation de flexion n'est pas aussi prononcée que dans les constructions connues..
La Fig. 7 montre la présente invention appliquée à une valve dans laquelle le diaphragme se compose d'un parement en ma.- tiére plastique relativement mince et dure 156 et d'une feuille de support élastique 158 qui ressemble fortement au diaphragme des figures précédentes. Dans ce type de vanne, la feuille de support est pourvue du même type de renforcement en tissu 160 que celui qui a été décrit et les avantages de l'invention sont semblables en ce qui concerne l'emplacement du tissu dans la matiè- re élastique de la feuille de support. La matière plastique du pa- rement dans cette construction est dépourvue de renforcement en tissu mais il est encore avantageux d'utiliser sa forme dans une vanne de dimensions telles que le coude en 161 soit maintenu même dans sa position fermée.
En évitant d'inverser ce coude, ce qui était le cas dans la plupart des constructions connues, on rend .. la flexion de la matière plastique moins sévère.
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Un exemple d'une matière plastique qui convient pour la
EMI17.1
Fit. 7 est du polytétrafluoroéthylène moulé en poudre, de sorte.. que la tête 162 du goujon 164 peut être noyée dans cette matière pendant l'opération de moulage. La tige 166 du goujon passe sans serrage par une ouverture 168 ménagée dans la feuille de support
156 et par un passage 170 ménagé dans le dessous du presseur 172 et pénètre finalement dans une cavité 174 comportant un écrou cylindrique 176 logé sans serrage dans cette cavité. La tige est vissée dans cet écrou dont un coté 178 est meulé et est tourné vers une vis d'arrêt 180 vissée dans le coté du presseur. La vis d'arrêt est réglée de façon que l'écrou 176 soit libre de se dépla- cer verticalement sans tourner.
De cette manière, aucune force de fermeture n'est exercée sur la matière plastique par l'inter- médiaire du goujon, mais le goujon sert à relier le diaphragme au presseur et à déplacer le diaphragme avec le presseur lorsque 'le presseur est déplacé pour ouvrir la vanne.
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