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" COMPLEMENTS D'ALIMENT POUR ANIMAUX "
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La présente invention concerne un complément d'a- liment pour animaux qui permet une meilleure utilisation des aliments.
Les albumines et les substances d'extraction ex- emptes d'azote (hydrates de carbone) contenues dans l'ali- mentation des animaux, aussi bien dans l'alimentation ani- male que végétale, sont mieux utilisées par l'emploi du complément selon l'invention que ne pouvait le faire jusqu'à présent l'organisme animal seul. Comme il sera expliqué ci- dessous plus en détails, le complément selon -l'invention est avantageux à plus d'un point de vue. En premier lieu, une quantité considérable d'aliment est épargnée. D'autre part, l'engraissement peut être atteint plus rapidement, grasse la proportion de matière/'étant diminuée en faveur de la proportion de viande, comme l'ont montré de longues séries d'expériences sur les porcs.
Le complément pour aliments se compose, selon l'invention, de substances possédant une action de ferment, de préférence de présure, qui contiennent des ions calcium.
D'autres ferments convenant dans le même but sont, par ex- emple, la papa!ne et la pepsine. L'invention sera illustrée dans son application à l'emploi de présure.
Selon l'invention, la présure est mélangée à des composés de calcium. Un tel mélange, qui constitue le com- plément d'aliments pour animaux,selon l'invention, est qua- lifié de "présure activée", puisqu'il permet d'obtenir une augmentation de l'utilisation des éléments par l'animal.
Cette expression se justifie par les observations faites jusqu'à présent et selon lesquelles des matières albumineuses d'origine animale ou végétale, par exemple de la farine d'os, de poisson, de viande et analogues, en com-
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binaison avec de la présure seule, c'est-à-dire de la présure non activée, ne permettent pas d'obtenir des rendements plus élevés lors de l'élevage.
Comme composés de calcium appropriés, on peut citer par exemple, les chlorure de calcium, acétate de calcium, lactate de calcium, citrate de calcium. Lors de leur utilisa- tion comme substances activante pour la présure, on obtient de meilleurs rendements par rapport à l'utilisation de pré- sure seule, comme complément--éventuel dans l'alimentation.
Dans la série des composés de calcium, le chlorure de cal- cium et l'acétate de calcium se sont révélés particulière- ment appropriés. L'hygroscopicité très forte connue du chlorure de calcium ne constitue pas un inconvénient pour son application dans la présente invention, car le complé- ment d'aliments pour animaux,selon l'invention, est.présent en très faible quantité dans 3'alimentation. L'humidité qui apparaît a causé de cette hygroscopicité est répartie d'une manière tellement régulière dans la grande masse des ali- ments, lors du.mélange nécessairement intime du complément et des aliments .qu'il ne se présente même pas d'inconvénient pour l'emmagasinage ou le stockage.
La propriété hygroscopi- que est totalement insignifiante, dans le cas où le complé- ment d'aliments doit être administré dans un aliment liquide ou éventuellement aussi-dans le breuvage.
Dans le complément d'aliments pour animaux, selon l'inyention, le rapport entre la présure, et le composé.de calcium peut varier proportionnellement à la teneur en ions calcium, dans des limites relativement larges.
La.quantité de présure activée, qui est ajoutée aux aliments, dépend à son tour, dans certaines limites, de l'âge de l'animal à élever. En règle générale, plus l'a- nimal est vieux, plus grandd est la quantité de complément d'aliment qui lui est donnée. Le complément d'aliment pour animaux ne doit être ajouté qu'en une quantité relativement
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petite à la nourriture. Des quantités inférieures à 100 g de présure activée pour 100 kg de nourriture suffisent déjà à provoquer l'engraissage désiré. On a consaté que des quan- tités de 50 g de présure activée pour 100 kg de nourriture conduisent déjà à un bon résultat.
Des doses plus élevées sont utilisées, par exemple lorsque la nourriture doit être donnée à de vieux animaux et que, de plus, la nourriture se compose, en partie, de matières qui ne se décomposent que très difficilement. Dans de tels cas, il peut être utile d'augmenter la dose de complément d'aliment jusqu'à 200 g par Kg de nourriture. Pour des doses plus élevées, le rap- port entre le gain obtenu et la dépense n'est plus aussi favorable.
En ce qui concerne le rapport entre la présure et la substance activante, il s'est révélé que, lors de l'u- tilisation de chlorure de calcium, on obt ent des résultai remarquables pour un rapport de 1:5.
Les quantités de présure activée varient comme indiqué plus haut. Lors de l'emploi d'un mélange présure- chlorure de calcium (rapport 1:5), des quantités de ce mé- lange de 100 à 150 g pour 100 kg rie nourriture sont avanta- geuses et, lors d'un mélange présure-acétate de calcium (rapport 1:7), 140 à 200 g pour 100 kg de nourriture consti- tuent des proportions avantageuses.
A l'encontre du chlorure de calcium et de l'acétate de calcium, d'autres composés de calcium, comme les lactate et citrate de calcium cités plus haut, se sont révélés moins actifs. Lorsque l'on fixe à 100 la valeur utile de l'activité, lors de l'utilisation de chlorure de calcium ou d'acétate de calcium, on obtient pour le lactate de calciuib 70% et pour le citrate de calcium environ 55 à 60% de cette valeur utile et il faut, en outre, remarquer que, pour l'obtention de cette valeur utile, que l'on peut aussi désigner par "de- gré d'activité", il faut utiliser, lors de l'utilisation de
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lactate de calcium et de citrate de calcium, respectivement environ 300 fois à 400 fois plus du m@@@@nge en question con- tenant de la présure pour 100 kg de nourriture.
Ltavantage de pouvoir diminuer, lors de l'utilisa- tion du complément d'aliment pour animaux dans la 'nourriture, la proportion de graisse en faveur de la proportion de vian- de résulte du principe suivant. Antérieurement, il était nécessaire d'élever des porcs gras, étant donné que le porc était surtout élevé pour son aptitude à fournir de la grais- se pour la nourriture humaine. On ne connaissait pas encore les procédés introduits,depuis longtemps aujourd'hui, du durcissement des graisses. De plus, les graisses végétales n'avaient pas encore atteint l'importance qu'elles possèdent aujourd'hui. Etant.donné qu'à présent, le besoin en graisse des hommes peut être satisfait en majeure partie par des graisses végétales, la graisse de porc a perdu une part considérable de son importance pour la nourriture humaine.
Dans l'élevage du bétail, il y a aujourd'hui une forte ten- dance à élever les animaux pour leur viande. Comme l'ont révélé les expériences faites jusqu'à ce jour, on a besoin, pour l'élevage d'animaux à viande, d'aliments de haute va- leur. Ceci sera expliqué brièvement par l'exemple du pocc@@s.
Lors de l'engraissage de porcs, on doit notamment donner, en premier lieu, un aliment assez riche en abumines pour amener un porc en croissance d'un poids de, par exemple, 50 kg sur pied à un poids de 100 kg sur pied. Au cours de cette période de la croissance, la formation de la viande muscu- laire, des os, des couennes et des viscères prime. Puis la proportion de graisse augmente sensiblement, tandis que la croissance proprement dite est plus ou moins terminée.
Etant donné qu'à l'heure actuelle, le but de l'en- graissage est l'obtention de porcs à viande, il est d'une importance particulièremenade pouvoir épargner de la nourriture de haute valeur, riche en albumines, nécessaire à -cet effet, comme le permet l'utilisation du complément d'a-
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liments pour animaux,selon l'invention.
Bien entendu, on épargne également les aliments ri- ches en hydrates de carbone qui sont maintenant nécessaires, en vue de l'engraissage que l'on désire pousser encore quel- que peu, afin d'obtenir des poids plus élevés et, par consé- quent, d'augmenter la proportion de graisses. Une brève des- cription permettra de comprendre comment l'avantage susdit peut avoir un effet quantitatif.
Un porc à engraisser a, par exemple, besoin, pour l'augmentation de poids sur pied, de 1 kg , d'environ 3s5 kg de nourriture contenant au total environ 2,4 kg de matières nutritives. Par l'addition du complément d'aliments à la nourriture de l'animal, on n'a besoin, pour une augmentation de 1 kg sur pied, que de 2,5 kg d'aliment qui contiennent au total 1,7 kg de matières nutritives. De cette manière, on obtient une économie de 0,7 kg de matières nutritives qui se composent d'albumines et de substances nutritives exem- ptes d'azote (hydrate de carbone). Pour pouvoir apprécier l'ensemble du problème, il faut remarquer que le rapport entre l'albumine et l'amidon, dans l'engraissage des porcs, est compris en moyenne entre 1 et 3,5 à 4,5.
Il devient ainsi compréhensible que, par addition du complément d'aliment, on puisse aussi économiser une quantité considérable de sub- stances d'extraction exemptes d'azote.
Pour obtenir une augmentation pondérale de 1 kg sur pied, il faut utiliser en moyenne 4,5 kg d'alimenta à base de céaéales et utiliser des compléments albuminés. On a besoin de quantités moindres d'aliments, en moyenne 3,5 kg, lorsqu'on utilise des aliments préparés par l'industrie ali- mentaire. La présente invention permet de ramener la consom- mation moyenne d'aliments, par kg d'augmentation de poids sur pied, à une quantité de seulement 2,2 à 2,5 kg d'ali- ments, comme l'ont révélé des essais effectués sur des porcs à qui on avait donné des mélanges alimentaires de bonne quali-
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té comprenant le complément d'aliments selonl'invention.
Ceci sera illustré par les données suivantes que l'on a obte- nues lors de l'engraissage de différentes sortes d'animaux.
1) Porcs
A. - Alimentation normale, sans complément,de bonne qualité, par exemple au total 700 à 750 g de matières nutritive totale par kg.
EMI7.1
<tb>
Poids <SEP> sur <SEP> pied <SEP> Quantité <SEP> d'aliment
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<tb> (kg) <SEP> (g <SEP> par <SEP> jour) <SEP>
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<tb> 10 <SEP> 450
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<tb> 20 <SEP> 900
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<tb> 30 <SEP> 1400
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<tb> 40 <SEP> 1850
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<tb> 50 <SEP> 2100
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<tb>
<tb>
<tb>
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<tb> 60 <SEP> 2400
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 70 <SEP> 2700
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<tb>
<tb>
<tb>
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<tb> 80 <SEP> 3000
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<tb>
<tb>
<tb>
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<tb> 90 <SEP> 3150
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 100 <SEP> 3350
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 110 <SEP> 3500
<tb>
La durée normale de l'engraissage jusqu'à aug- mentation pondérale atteignant 100 kg sur pied est, pour le rationnement habituel ci-dessus, comprise entre 130 et 180 jours.
La quantité totale d'aliments nécessaires pour un accroissement pondéral atteignant 100 kg sur pied est comprise entre 300 kg dans le meilleur cas et 450 kg dans le cas le plus défavorable.
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B.- Alimentation normale comme en A avec complément d'aliment selon l'invention
EMI8.1
<tb> Poids <SEP> sur <SEP> pied <SEP> Quantité <SEP> d'aliment
<tb>
<tb>
<tb> (kg) <SEP> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ <SEP> (g/jour)
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<tb> 10 <SEP> 300
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<tb> 20 <SEP> 650
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<tb> 30 <SEP> 850
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<tb> 40 <SEP> 1000
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<tb>
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<tb> 50 <SEP> 1200
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<tb> 60 <SEP> 1500
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 70 <SEP> 1750
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 80 <SEP> 1900
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 90 <SEP> 2000
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 100 <SEP> 2200
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 110 <SEP> 2300
<tb>
La durée normale d'engraissage dans le cas B est de 110 à 150 jours, selon les expériences faites jusqu'à présent.
Les quantités totales d'aliments nécessaires ici pour un accroissement pondéral atteignant 100 kg sur pied sont situées aux environs de 160 kg dans le cas le plus favo- rable et à environ 260 kg dans le cas le plus défavorable.
En comparant les données A et qB , il se révèle une économie d'aliment, lors de l'emploi du complément se- lon l'invention, d'environ 40% et parfois plus.
Il faut encore remarquer que l'aliment additionné du complément selon l'invention provoque chez les animaux une rapide sensation de saturation, ce qui signifie, en d'autres mots, que par rapport à l'alimentation usuelle des quantités réellement plus petites d'aliment sont nécessaires.
Dans les essais,qui sont à la base des données-indiquées plus haut, on a aussi pu constater que la proportion de viande avait augmenté et que la proportion de graisse avait diminué.
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2) Volaille
A.- Coquelets à engraisser
Pour un accroissement de 1 kg sur pied chez les coquelets à engraisser, on a consommé, jusqu'à présent, avec ation l'aliment d'engraissage prêt, préparéeindustriellement, qui est encore utilisée 22kg à 2,8kg d'aliment. Les mêmes mélanges alimentaires contenant le complément d'aliment, selon l'in- vention, (présure et chlorure de calcium dans un rapport de
1 :5 et 100 g de ce mélange pour 100 kg d'aliments) ont donné, selon des essais, une consommation de 1,25 kg d'ali ments seulement, et dans quelques cas, de 1 kg d'aliment seulement pour une augmentation pondérale de 1 kg des ani- maux sur pied. La durée d'engraissage a été de 56 jours pour l'engraissage de la volaille, ce qui permet d'atteindre un poids de 1000 g à 1250 g par animal sur pied.
Les mêmes rendements ont déjà pu être obtenus, lors d'essais d'utilisa- tion du complément d'aliment selon l'invention, en 45 jours.
Ceci signifie qu'une économie d'aliment de 50% a été réalisée et que la durée d'engraissage a été raccourcie de 20%.
B. - Poules pondeuses
Des poules pondeuses sont également nourries au- jourd'hui, à des fins de rationalisation, avec des aliments tout préparés. La consommation généralement constatée d'a- liments d'une poule pondeuse est comprise entre 115 et 140 g par jour. Si les mêmes aliments comprenant le complément selon l'invention sont donnés au cours d'une période plus longue (180 jours), on ne constate qu'une consommation moyenne journalière de 90 à 105 g seulement. Lors de ce mode d'ali- mentation, on a de plus constaté une augmentation de la capacité de ponte de 10%. De cette manière, on obtient une économie d'aliment d'environ 30 à 35% par rapport à ltoeuf produit.
Dans les essais, le complément d'aliment pour ani- maux a été utilisé dans les mêmes conditions que dans l'éleva- ge des coquelets à engraisser.
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3) Veauxà engraisser
Pour obtenir une augmentation de 1 kg du poids sur pied, 13 kg de petit lait sont nécessaires. Par la seule utilisation de présure, comme complément ajouté au lait, l'alimentation de 13 kg a pu être ramenée à environ 11 kg. Par contre, on a obtenu, par administration du complé- ment selon l'invention, c'est-à-dire par addition de chlorure de calcium ou d'acétate de calcium et de la même quantité -de présure, une diminution- sensiblement plus-importante de la consommation de lait, de 13 kg dusqu'à environ 8 kg .Par l'emploi de présure seule, on a seulement économisé 15% de lait ; en ajoutant le complément selon l'invention, on a économisé environ 40% de lait.
Il faut remarquer, au sujet des données ci-dessus, qu'elles ont été obtenues avec les meilleurs animaux et dans les conditions les meilleures (état des étables, etc..).
Le complément selon l'invention peut être utilisé de diverses manières pour l'alimentation. Ainsi, il est possible d'ajouter le complément à des agents nutritifs prêts, fabriqués industriellement, en quantités déterminées en fonc- tion de l'espèce animale. De plus, le complément peut être mélangé en quantité nécessaire, aux agents nutritifs albumi- noides (concentrés d'albumines) préparés industriellement et mélangés aux aliments. Enfin; on peut introduire directement le complément, lors de l'alimentation, dans les éléments soli- des ou dans les breuvages. Il faut, en tout cas, noter que les petites quantités fréquemment nécessaires ne sont uti- lisées qu'imparfaitement lors d'un travail mal soigné et que, de cette manière, le résultat escompté peut être remis en question.
Le complément peut finalement aussi être fourni en prémélanges appropriés avec des aliments complets, tels que des-mélanges d'aliments préparés et analogues.
Le complément selon l'invention se prépare dans des appareils de mélange appropriés, par mélange de composés
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de calcium ,dans les proportions ci-dessus indiquées, avec de la présure en poudre, ou avec d'autres ferments appropriés, comme la papine, la pepsine et analogues. De tels mélanges peuvent, en vue d'une utilisation plus facile, :.être mélangés à des véhicules, comme le mais, les céréales, les sous-produits de meunerie et analogues, afin d'obtenir une répartition plus aisée et si possible plus régulière dans les mélanges alimentaires, lorsqu'on ne dispose pas d'appa- reils appropriés de mélange. De tels mélanges et mélangés analogues peuvent aussi être employés comme compléments pour des tubercules et aliments en silo.
De plus, ils peuvent déjà être ajoutés aux tubercules et aux aliments verts lors de la conservation dans des réservoirs à fermentation.
Pour une meilleure compréhension de l'invention, on a représenté les résultats des expériences concernant l'engraissage des porcs dans les graphiques des figures 1 et 2 ci-annexées.
Dans la figure 1, on a représenté les résultats d'expériences d'engraissage effectuées selon la technique usuelle utilisée jusqu'à présent. Dans la figure 2, on a représenté les résiiltats d'expériences d'engraissage avec emploi du complément selon 1* invention (présure : chlorure de calcium = 1:5). La comparaison des deux graphiques permet d'apprécier les nettes différences qui existent, d'une part, en ce qui concerne la consommation de nourriture ou de sub- stances nutritives et, d'autre part, en ce qui concerne la formation de graisse et de viande.
N 1 : Consommation totale d'aliment :
Consommation pour une augmentation de poids de
100 kg sur pied : environ 350 kg d'aliment conte- nant environ au total 0,7 kg de matières nutritives par kg d'aliment nutritif et environ 15% de protéine et environ 55% de matières d'extraction- exemptes d'azote.
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Dépense totale :
EMI12.1
<tb> Albumine <SEP> : <SEP> environ <SEP> 50 <SEP> kg, <SEP> matières <SEP> nutritives <SEP> exemptes <SEP> d'azote,
<tb>
<tb>
<tb> 195 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Entretien <SEP> et <SEP> énergie <SEP> (150 <SEP> jouts) <SEP> matières <SEP> nutritives <SEP> =* <SEP> 95 <SEP> kg
<tb>
<tb>
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<tb> environ <SEP> t3 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 50 <SEP> kg <SEP> de <SEP> viande <SEP> exigent <SEP> 50 <SEP> kg <SEP> de <SEP> graisse <SEP> =100 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb> environ <SEP> 17 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 30 <SEP> kg <SEP> 195 <SEP> kg
<tb>
Perte : 20 kg - 40% soit 60% d'utilisation d'albumines.
N 2 : Consommation pour une augmentation de poids de
100 kg sur pied.
En moyenne 2,2 à 2,5 kg par kg, soit 225 kg d'a- liment au total, également environ au total 700 g de matières nutritives par kg d'aliment et au total 120 g de poudre de présure activée pour
100 kg de nourriture.
Teneur:
Albumines : environ 17%; matières d'extraction exemptes d'azotes : environ 55%.
La teneur des mélanges est soumise à des variations continu- elles.
Dépense totale : Albumine : environ 38 kg, matières nutritives exemptes d'azote, environ 123 kg 70 kg viande = environ 23 kg 30 kg de graisse = environ 60 kg
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<tb> Entretient <SEP> et
<tb> besoins <SEP> (120
<tb> jours) <SEP> 11 <SEP> kg <SEP> environ <SEP> 84 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb> 34 <SEP> kg <SEP> environ <SEP> 144 <SEP> kg
<tb>
Perte : environ 4 kg
Cette perte ne se laisse plus réduire, dans le corps de l'animal, par perte d'urée et par perte d'albumine dais la fiente.
Utilisation totale d'albumines : 90% au lieu de 60% dans le i graphique de la figure 1.
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Les données des essais effectués dont question dans les graphiques résultent d'essais effectués sur environ
600 porcs.
L'engraissage a pris, dans les cas les plus favo- rables, 150 jours ; les cas les plus défavorables, l'en- graissage peut prendre 200 jours et même plus. L'engraissage voulu a été atteint, dans une série de cas, au bout de 120 jours déjà et, dans des conditions exceptionnellement bonnes, au bout de 105 à 110 jours.
Des mélanges alimentaires pour l'engraissage de porcs se composent principalement de différentes sortes de céréales, de mais, et sous-produits de meunerie, de sous- produits résultant du traitement du mais et de la fabrica- tion de l'amidon, auxquels on ajoute encore des matières al- bumineuses d'origine animale qui, le plus souvent, ne se présentent dans les aliments prêts de l'industrie des pro- duits alimentaires qu'en une quantité d'environ 15% ou 10%.
Les mélanges qui sont préparés dans les exploitations pré- . uses tentent le plus souvent un manque de matières d'albumine, ce qui provoque un retard dans l'engraissage et la formation de quantités élevées de graisse. Pour cette raison, l'uti- lisation de matières albumineuses végétales est certainement particulièrement.importante; cette utilisation a été jus- qu'à présent fortement négligée. De plus, pour l'engraissage, on utilise des tubercules, en particulier, des pommes de terre, des betteraves comme matières amylacées. Ces matières amylacées sont particulièrement intéressantes, étant donné qu'à l'aide du complément suivant l'invention, une utilisa- tion extrêmement favorable devient possible et que, pour cette raison, l'utilisation de mélanges de fourrage énergétique revêt une importance particulière.
Dans le cas d'une alimentation à base de tubercu- les, l'aliment utilisé doit contenir une quantité d'albumines (matières albumineuses animales) correspondant à 25%.
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"ANIMAL FEED SUPPLEMENTS"
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The present invention relates to an animal feed supplement which enables better feed utilization.
The albumins and nitrogen-free extractants (carbohydrates) contained in animal feed, both in animal and plant feed, are better utilized by the use of the supplement according to the invention that the animal organism alone could not do until now. As will be explained below in more detail, the supplement according to the invention is advantageous from more than one point of view. In the first place, a considerable amount of food is saved. On the other hand, fattening can be achieved more quickly, fat the proportion of material / 'being reduced in favor of the proportion of meat, as has been shown by long series of experiments on pigs.
The food supplement according to the invention consists of substances having a fermenting action, preferably rennet, which contain calcium ions.
Other ferments suitable for the same purpose are, for example, papa! Ne and pepsin. The invention will be illustrated in its application to the use of rennet.
According to the invention, the rennet is mixed with calcium compounds. Such a mixture, which constitutes the supplement of animal feed, according to the invention, is qualified as "activated rennet", since it makes it possible to obtain an increase in the use of the elements by the animal. .
This expression is justified by the observations made so far that albuminous material of animal or vegetable origin, for example meal of bones, fish, meat and the like, in particular
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binination with rennet alone, that is to say non-activated rennet, does not allow higher yields to be obtained during aging.
As suitable calcium compounds, mention may be made, for example, of calcium chloride, calcium acetate, calcium lactate and calcium citrate. When they are used as activating substances for rennet, better yields are obtained compared with the use of precursor alone, as a possible supplement in the diet.
In the series of calcium compounds, calcium chloride and calcium acetate have been found to be particularly suitable. The known very strong hygroscopicity of calcium chloride does not constitute a disadvantage for its application in the present invention, since the animal feed supplement, according to the invention, is present in a very small amount in the feed. . The moisture which appears caused by this hygroscopicity is distributed in such a regular manner in the great mass of foodstuffs, during the necessarily intimate mixing of the complement and the foodstuffs, that there is not even any inconvenience. for storage or storage.
The hygroscopic property is totally insignificant in the case where the food supplement is to be administered in a liquid food or possibly also in the drink.
In the supplement of animal feed, according to the invention, the ratio of the rennet, and the calcium compound can vary in proportion to the content of calcium ions, within relatively wide limits.
The amount of activated rennet, which is added to feed, in turn depends, within limits, on the age of the animal to be kept. As a general rule, the older the animal, the greater the amount of feed supplement given to it. Supplementary feed should only be added in a relatively
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small to food. Amounts of less than 100 g of activated rennet per 100 kg of food are already sufficient to induce the desired fattening. It has been found that amounts of 50 g of activated rennet per 100 kg of food already lead to a good result.
Higher doses are used, for example when the food is to be given to old animals and, moreover, the food consists, in part, of material which decomposes only with great difficulty. In such cases, it may be useful to increase the dose of food supplement up to 200 g per kg of food. For higher doses, the ratio between the gain obtained and the expenditure is no longer so favorable.
With regard to the ratio between rennet and activating substance, it has been found that, when using calcium chloride, remarkable results are obtained at a ratio of 1: 5.
The amounts of activated rennet vary as indicated above. When using a rennet-calcium chloride mixture (ratio 1: 5), quantities of this mixture of 100 to 150 g per 100 kg of feed are advantageous and, when mixing rennet -calcium acetate (ratio 1: 7), 140-200 g per 100 kg of food are advantageous proportions.
Unlike calcium chloride and calcium acetate, other calcium compounds, such as the calcium lactate and citrate mentioned above, have been shown to be less active. When the useful value of the activity is set at 100, when calcium chloride or calcium acetate is used, for calcium lactate 70% and for calcium citrate approximately 55 to 60 are obtained. % of this useful value and it should, in addition, be noted that, in order to obtain this useful value, which can also be designated by "degree of activity", it is necessary to use, when using of
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calcium lactate and calcium citrate, respectively about 300 times to 400 times more of the subject matter containing rennet per 100 kg of feed.
The advantage of being able to decrease, when using the feed supplement in the feed, the proportion of fat in favor of the proportion of meat results from the following principle. Previously, it was necessary to keep fat pigs, as the pig was mainly raised for its ability to provide fat for human food. We did not yet know the processes introduced, long ago today, of the hardening of fats. In addition, vegetable fats had not yet attained the importance they have today. Since the fat requirement of humans can now be met for the most part by vegetable fats, pork fat has lost a considerable part of its importance for human food.
In cattle breeding today there is a strong tendency to breed animals for their meat. As experience to date has shown, high value feed is needed for rearing meat animals. This will be explained briefly by the example of pocc @@ s.
When fattening pigs, one must in particular give, first of all, a feed rich enough in abumines to bring a growing pig from a weight of, for example, 50 kg on the hoof to a weight of 100 kg on the hoof . During this period of growth, the formation of muscle meat, bones, rinds and viscera takes precedence. Then the proportion of fat increases appreciably, while the actual growth is more or less finished.
Since at the present time the purpose of the fattening is to obtain meat pigs, it is of particular importance to be able to save high-value food, rich in albumins, necessary for - this effect, as the use of the complement of a-
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liments for animals, according to the invention.
Of course, we also spare the foods rich in carbohydrates which are now necessary, for the fattening that we want to grow a little more, in order to obtain higher weights and, consequently. - quent, to increase the proportion of fat. A brief description will make it possible to understand how the above advantage can have a quantitative effect.
A fattening pig needs, for example, for the increase in live weight of 1 kg, about 35 kg of feed containing in total about 2.4 kg of nutrients. By adding the feed supplement to the animal's feed, for an increase of 1 kg on the stock, only 2.5 kg of feed, which in total contain 1.7 kg of nutrients. In this way, a saving of 0.7 kg of nutrients is obtained, which consists of albumins and nitrogen-free nutrients (carbohydrate). To be able to appreciate the whole of the problem, it should be noted that the ratio between albumin and starch, in the fattening of pigs, is on average between 1 and 3.5 to 4.5.
It thus becomes understandable that by adding the additional feed a considerable amount of nitrogen-free extractants can also be saved.
To obtain a weight increase of 1 kg on the stalk, it is necessary to use an average of 4.5 kg of food based on cereals and use albumin supplements. Smaller amounts of feed, on average 3.5 kg, are required when using foods prepared by the food industry. The present invention makes it possible to reduce the average food consumption, per kg of increase in standing weight, to an amount of only 2.2 to 2.5 kg of food, as has been disclosed by tests carried out on pigs given good quality feed mixtures.
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tee comprising the food supplement according to the invention.
This will be illustrated by the following data which was obtained during the fattening of different kinds of animals.
1) Pigs
A. - Normal diet, without supplement, of good quality, for example a total of 700 to 750 g of total nutrient material per kg.
EMI7.1
<tb>
Weight <SEP> on <SEP> foot <SEP> Quantity <SEP> of food
<tb>
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<tb> (kg) <SEP> (g <SEP> per <SEP> day) <SEP>
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<tb>
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<tb> 10 <SEP> 450
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<tb> 20 <SEP> 900
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<tb> 30 <SEP> 1400
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<tb> 40 <SEP> 1850
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<tb> 50 <SEP> 2100
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<tb>
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<tb> 60 <SEP> 2400
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<tb>
<tb>
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<tb> 70 <SEP> 2700
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<tb>
<tb>
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<tb> 80 <SEP> 3000
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 90 <SEP> 3150
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 100 <SEP> 3350
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 110 <SEP> 3500
<tb>
The normal duration of fattening up to a weight gain of up to 100 kg on the stock is, for the usual rationing above, between 130 and 180 days.
The total amount of feed required for a weight gain of up to 100 kg standing is between 300 kg in the best case and 450 kg in the worst case.
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B.- Normal diet as in A with food supplement according to the invention
EMI8.1
<tb> Weight <SEP> on <SEP> foot <SEP> Quantity <SEP> of food
<tb>
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<tb> (kg) <SEP> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ <SEP> (g / day)
<tb>
<tb>
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<tb> 10 <SEP> 300
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<tb> 20 <SEP> 650
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<tb>
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<tb> 30 <SEP> 850
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 40 <SEP> 1000
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<tb>
<tb>
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<tb> 50 <SEP> 1200
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 60 <SEP> 1500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 70 <SEP> 1750
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 80 <SEP> 1900
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 90 <SEP> 2000
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 100 <SEP> 2200
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 110 <SEP> 2300
<tb>
The normal duration of fattening in case B is 110 to 150 days, according to the experiments made so far.
The total amounts of feed required here for a weight gain of up to 100 kg standing are around 160 kg in the most favorable case and around 260 kg in the worst case.
By comparing the data A and qB, a saving in feed is found, when using the supplement according to the invention, of about 40% and sometimes more.
It should also be noted that the feed added with the supplement according to the invention causes in animals a rapid feeling of saturation, which means, in other words, that compared to the usual feed really smaller quantities of food are needed.
In the tests, which are the basis of the data indicated above, it was also observed that the proportion of meat had increased and that the proportion of fat had decreased.
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2) Poultry
A.- Fattening cockerels
For an increase of 1 kg standing in fattening cockerels, the ready fattening feed, industrially prepared, which is still used 22 kg to 2.8 kg of feed, has been consumed so far. The same food mixtures containing the food supplement according to the invention (rennet and calcium chloride in a ratio of
1: 5 and 100 g of this mixture per 100 kg of food) have given, according to tests, a consumption of only 1.25 kg of food, and in a few cases, of only 1 kg of food for one 1 kg weight increase in live animals. The fattening period was 56 days for fattening poultry, which makes it possible to reach a weight of 1000 g to 1250 g per live animal.
The same yields have already been obtained, during use trials of the feed supplement according to the invention, in 45 days.
This means that a 50% feed saving has been achieved and the fattening time has been shortened by 20%.
B. - Laying hens
Laying hens are also fed today, for rationalization purposes, with ready-made feed. The generally observed consumption of nutrients by a laying hen is between 115 and 140 g per day. If the same foods comprising the supplement according to the invention are given over a longer period (180 days), only an average daily consumption of 90 to 105 g is observed. In this mode of feeding, an increase in spawning capacity of 10% was also observed. In this way, a feed saving of about 30-35% is obtained relative to the egg produced.
In the tests the animal feed supplement was used under the same conditions as in the rearing of cockerels for fattening.
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3) Calves for fattening
To achieve a 1 kg increase in standing weight, 13 kg of whey is needed. By the sole use of rennet, as a supplement added to milk, the 13 kg feed could be reduced to about 11 kg. On the other hand, by administration of the supplement according to the invention, that is to say by adding calcium chloride or calcium acetate and the same amount of rennet, a marked decrease was obtained. higher milk consumption, from 13 kg to about 8 kg. By using rennet alone, only 15% of milk was saved; by adding the supplement according to the invention, approximately 40% milk was saved.
It should be noted, with regard to the above data, that they were obtained with the best animals and under the best conditions (state of the stables, etc.).
The supplement according to the invention can be used in various ways for food. Thus, it is possible to add the supplement to ready, industrially produced nutrients in quantities determined according to the animal species. In addition, the supplement can be mixed in the necessary quantity with the albuminoid nutritive agents (albumin concentrates) prepared industrially and mixed with food. Finally; the complement can be introduced directly, during feeding, into solid elements or into beverages. In any case, it should be noted that the small quantities which are frequently required are only imperfectly used in poorly cared for work and that, in this way, the expected result may be called into question.
The supplement can finally also be provided in suitable premixes with whole foods, such as prepared food mixtures and the like.
The complement according to the invention is prepared in suitable mixing devices, by mixing compounds
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of calcium, in the proportions indicated above, with powdered rennet, or with other suitable ferments, such as papine, pepsin and the like. Such mixtures can, with a view to easier use,: be mixed with vehicles, such as corn, cereals, milling by-products and the like, in order to obtain an easier and if possible more distribution. regular use in food mixtures, when suitable mixing equipment is not available. Such mixtures and like mixtures can also be used as supplements for tubers and silo feeds.
In addition, they can already be added to tubers and green foods when stored in fermentation tanks.
For a better understanding of the invention, the results of the experiments concerning the fattening of pigs have been shown in the graphs of Figures 1 and 2 attached hereto.
FIG. 1 shows the results of fattening experiments carried out according to the usual technique used hitherto. In Figure 2, there is shown the results of fattening experiments with the use of the complement according to the invention (rennet: calcium chloride = 1: 5). By comparing the two graphs it is possible to appreciate the clear differences which exist, on the one hand, with regard to the consumption of food or nutritive substances and, on the other hand, with regard to the formation of fat and of meat.
N 1: Total feed consumption:
Consumption for an increase in weight of
100 kg standing: approx. 350 kg feed containing in total about 0.7 kg nutrient per kg nutrient feed and approx. 15% protein and approx. 55% extractant - nitrogen free .
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Total expenditure:
EMI12.1
<tb> Albumin <SEP>: <SEP> approximately <SEP> 50 <SEP> kg, <SEP> nutrient <SEP> materials <SEP> free <SEP> from nitrogen,
<tb>
<tb>
<tb> 195 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Maintenance <SEP> and <SEP> energy <SEP> (150 <SEP> jouts) <SEP> nutritive <SEP> materials <SEP> = * <SEP> 95 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> approximately <SEP> t3 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 50 <SEP> kg <SEP> of <SEP> meat <SEP> require <SEP> 50 <SEP> kg <SEP> of <SEP> fat <SEP> = 100 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb> approximately <SEP> 17 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 30 <SEP> kg <SEP> 195 <SEP> kg
<tb>
Loss: 20 kg - 40% or 60% use of albumins.
N 2: Consumption for an increase in weight of
100 kg on foot.
On average 2.2 to 2.5 kg per kg, or 225 kg of feed in total, also in total approx. 700 g of nutrients per kg of feed and in total 120 g of activated rennet powder for
100 kg of food.
Content:
Albumins: about 17%; nitrogen-free extractants: approximately 55%.
The content of the mixtures is subject to continuous variations.
Total expenditure: Albumin: approximately 38 kg, nutrients free of nitrogen, approximately 123 kg 70 kg meat = approximately 23 kg 30 kg fat = approximately 60 kg
EMI12.2
<tb> Maintains <SEP> and
<tb> needs <SEP> (120
<tb> days) <SEP> 11 <SEP> kg <SEP> approximately <SEP> 84 <SEP> kg
<tb>
<tb>
<tb> 34 <SEP> kg <SEP> approximately <SEP> 144 <SEP> kg
<tb>
Loss: about 4 kg
This loss can no longer be reduced in the animal's body by loss of urea and loss of albumin in the droppings.
Total albumin use: 90% instead of 60% in the graph of Figure 1.
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The data of the tests carried out referred to in the graphs result from tests carried out on approximately
600 pigs.
The fattening took, in the most favorable cases, 150 days; in the most unfavorable cases the lubrication can take 200 days or more. In a number of cases, the desired fattening has already been achieved after 120 days and, under exceptionally good conditions, after 105 to 110 days.
Feed mixtures for fattening pigs consist mainly of different kinds of cereals, corn, and by-products of milling, by-products resulting from the processing of corn and the manufacture of starch, which are further adds albuminous matter of animal origin which most often only occurs in ready foods of the foodstuffs industry in an amount of about 15% or 10%.
The mixtures that are prepared in pre-holdings. Uses most often attempt a lack of albumin matter, which causes a delay in fattening and the formation of high amounts of fat. For this reason, the use of vegetable albuminous materials is certainly particularly important; this use has hitherto been greatly neglected. In addition, for fattening, tubers, in particular potatoes and beets are used as starchy materials. These starchy materials are of particular interest since with the aid of the supplement according to the invention an extremely favorable use becomes possible and for this reason the use of energy feed mixtures is of particular importance.
In the case of a tuberculosis-based diet, the food used must contain a quantity of albumin (animal albuminous matter) corresponding to 25%.