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Le brevet belge n 555.250 décrit un dispositif d'indication préala- ble de la vitesse de rotation ou de la tension d'armature présentant une varia- tion définie en fonction du temps, dans lequel la tension aux bornes d'un conden- sateur est une mesure de la tension désirée représentative de la vitesse de rota- tion ou de la tension d'armature. On charge et on décharge le condensateur et on en inverse la charge à l'aide d'une source appropriée fournissant un courant con- stant. Par ce moyen, on se proposait d'obtenir pour le moteur de commande considé- ré une variation de la vitesse de rotation qui soit dans une large mesure direc- tement proportionnelle au temps.
Dans la mesure où on prévoit alors, quand on u- tilise des moteurs à courant continu shunt, une zone supplémentaire d'affaiblis- sement du champ, une augmentation de la vitesse de rotation en proportion direc- te du temps entraînerait un courant d'armature qui augmenterait au fur et à mesu- re que l'affaiblissement du champ s'accentue. Or, cela n'est pas souhaitable, en raison de difficultés de commutation, et n'est utilisé en conséquence que dans des cas particuliers. Bien au contraire, on s'efforce soit de limiter à un maximum déterminé le courant d'armature même dans la région d'affaiblissement du champ, soit au contraire de réduire même le courant d'armature lorsque la vitesse de ro- tation augmente, c'est-à-dire lorsque s'accentue l'affaiblissement du champ.
C'est pourquoi il est prévu, selon l'invention, des moyens qui font varier la valeur du celant constant de charge du condensateur en fonction de l'affaiblissement du champ des moteurs de commande, de préférence quand s'accen- tue l'affaiblissement du champ.
L'invention va être décrite ci-après à l'aide d'exemples d'exécution.
Dans la figure 1, on prélève la tension de consigne Us sur les bornes 17 et 18 d'un condensateur 1. Les prises, mobiles dans des sens contraires, bran- chées aux bornes 15 et 16, de la résistance 2 indiquant la valeur de consigne et branchée sur une tension continue fixe, donnent l'indication préalable d'une ten- sion Uso qui correspond à une tension déterminée, représentative de la vitesse de rotation, ou à une tension d'armature déterminée d'un moteur de commande,, Tant que la tension Uso sur les bornes 15 et 16 et la tension Us sur les bornes 17 et 18 ne sont pas égales entre elles, il s'applique, par l'action du dispositif for- mant soupape qui est composé des redresseurs à sec 3 à 6, un courant constant sur le condensateur 1, afin qu'on puisse décharger ou charger ce dernier ou inverser sa charge.
On peut alors utiliser la variation, en fonction du temps, de la ten- sion sur le condensateur pour assurer l'indication préalable de la variation, en fonction du temps, et désirée, de la vitesse de rotation d'une commande d'en- traînement qui n'est pas représentée.
Pour la correction des erreurs qui prennent naissance du fait des différences entre les résistances de traversée des redresseurs sec 3 à 6, on uti- lise la résistance de mise au point 12. La résistance déwattée ou réactance rela- tivement élevée de l'amplificateur magnétique sec commandant l'intensité fournit une grande indépendance, par rapport à la charge, du courant qui le traverse et qui est produit par la tension alternative appliquée aux bornes 13 et 14. Le trans- formateur 8 sert à l'adaptation. Le redresseur sec 9 à montage en pont redresse le courant alternatif. Le condensateur 10 sert à réduire les ondulations.
La ré- sistance 11 est nécessaire pour maintenir constante dans tous les cas, même en cas de variation brusque de la valeur de consigne, l'intensité du courant passant dans le redresseur 9 disposé dans le montage en pont, et pour toujours obtenir de façon certaine sur les bornes de sortie du redresseur 9 une tension positive.
Par l'enroulement d'aimantation préalable de l'amplificateur magnétique 7 com- mandant l'intensité du courant et présentant les bornes 19 et 20, on fait passer un courant proportionnel au courant d'excitation du moteur de commande à courant continu. Dans la zone d'affaiblissement du champ, l'amplificateur magnétique qui commande l'intensité du courant est donc l'objet d'un réglage moins important, de sorte que le courant de charge du condensateur diminue et que, par ce moyen, la variation dans le temps de la vitesse de rotation se trouve également diminuée.
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La figure 2 représente une autre solution possible de variation con- tinue du courant de charge du condensateur. Le courant constant, c'est-à-dire in- dépendant de la charge, est produit par la résistance déwattée élevée du conden- sateur 21. En parallèle avec les bornes secondaires du transformateur d'adaptation 8, on réalise une dérivation du côté alternatif au moyen d'un amplificateur magné- tique 22 commandant le courant, qui est excité à peu près en proportion inverse du courant d'excitation du ou des moteurs de commande. Dans ce cas, on aimante au préalable l'amplificateur magnétique commandant le courant d'autant plus forte- ment que la vitesse de rotation augmente, après dépassement de la vitesse de ro- tation à laquelle commence l'affaiblissement du champ.
Ainsi que le montre la fi- gure 2, cela peut se faire par le fait que l'aimantation préalable commence au- dessus du seuil, détermine par la tension préalable 23 et le¯montage 24 des re- dresseurs en pont, de la valeur de consigne de la vitesse de rotatios,
Il est possible, d'une manière correspondante, selon la figure 2a, de se rendre maître par la mesure de la valeur momentanée de la vitesse de rotation, du commencement de l'affaiblissement du champ. On applique une valeur de la ten- sion prélevée sur l'indicateur 27 de la valeur momentanée, par l'intermédiaire d'un diviseur ohmique de tension 25, 26, sur le montage 24 en pont des redres- seurs, qui est polarisé par la source 23 de courant continu.
Après dépassement de la valeur de seuil déterminée par cette dernière, on aimante au préalable, d'au- tant plus que la valeur momentanée de la vitesse de rotation augmente davantage, l'amplificateur magnétique 22 commandant le courant.
Des exemples d'exécution pour une variation graduelle du courant de la charge en fonction de l'excitation des moteurs sont représentés dans les figu- res 2 et 4.
Dans la figure 3, le transformateur 8 d' adaptation est muni de pri- ses. Un relais 28 excité par le courant d'excitation par l'intermédiaire d'un shunt 30 (bornes 31 et 32) est branché par son contact de travail 29 sur la prise correspondant à un petit nombre de spires du transformateur. Si le courant de ehamp s'abaisse alors à une valeur inférieure à sa valeur nominale, le relais tombe et son contact 29 s'applique à une prise qui correspond à un nombre plus élevé de spires. Pour maintenir l'équilibre des inductions du côté primaire et du c8té secondaire du transformateur, le courant secondaire du transformateur di- minue, et par conséquent aussi le courant de charge du condensateur 1.
Bien en- tendu, il est possible de prévoir plusieurs relais d'intensité entrant en action sous l'effet de courants de champ différents et qui provoquent une variation cor- respondante de l'intensité du courant de charge.
Dams la figure 4, est représenté un système de commande du courant d'excitation du moteur de commande. L'excitation 36 du moteur est réalisée par la source de courant continu 37 à travers la résistance 35 de réglage. Le transfor- mateur d'adaptation est muni de plusieurs prises sur lesquelles on peut appliquer un contact mobile 33. Entre ce derner et le dispositif 34 de réglage du rhéostat d'excitation est prévu un accouplement impératifce qui a pour effet qu'on ob- tient qu'au fur et à mesure que s'accentue l'affaiblissement de l'excitation, l'intensité du courant de charge du condensateur soit réduite.
Dans ce cas, on utilise la tension aux bornes du condensateur uniquement pour indiquer au préala- ble la tension d'armature pour le moteur de commande Du fait que les tensions des résistances déwattées ou réactances 7 et 21 et de la charge coté continu, qu'il faut considérer comme ohmique, du re- dresseur 9 s'ajoutant veetoriellement, on peut obtenir la constance de l'intensi- té du courant avec une tension alternative plus faible que lorsqu'on utilise des résistances préalables ohmiques. Par ce moyen, on réalise en même temps une éco- nomie de puissance.
L'invention me se limite pas aux exemples d'exécution décrits, bien au contraire les solutions possibles qui sont représentées sur les dessins peu- vent, ainsi que cela ressort déjà de ee qui a été exposé ci-dessus, être rempla-
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cées mutuellement et combinées de façon appropriée.