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La présente invention se rapporta un procédé-pour le traitement ultérieur de matières chimiques, qui ont été séparées, en tant que résidus, de leur liquide véhiculeur, lors de la fil- tration dans un filtre, de préférence un filtre à disques. Ce procédé est avantageusement applicable au cours de la filtration de résidus, dans laquelle non la solution, mais bien le résidu représente le produit final de la filtration.. Ici, les soucis
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majeurs des spécialistes sont avant toutes choses les filtra- tions dans lesquelles les grosseurs des particules sont très petites et les résidus, graisseux et dès lors difficilement fil- trables.
Pour la filtration de matières en grains relativement gros, il existe un grand nombre d'appareils, qui travaillent partiellement en continu et d'une manière entièrement automatique.
Ceux-ci sont entre autres les filtres à tambour, les filtres rotatifs à disques, les centrifugeuses à filtration, les cen- trifugeuses de décantation. Tous ces appareils ne donnent pas satisfaction, lorsque les résidus, comme indiqué ci-avant, sont graisseux et en grains fins ou lorsqu'ils présentent un poids spécifique insensiblement plus grand que celui des eaux-mères.
Il existe toutefois, précisément dans l'industrie chimique, un grand nombre de telles matières difficilement filtrables, surtout dans le domaine des colorants synthétiques et de leurs produits intermédiaires. Pour ces derniers, le filtre-presse est utilisé en prédominance dans ce domaine depuis toujours.
Dans ce cas, il faut prendre en considération les grands inconvénients techni- ques de cet appareil, tels que la grande usure des tissus fil- trants, le fonctionnement malpropre et incommode, le travail manuel volumineux ( après achèvement de la filtration, la presse doit être ouverte et le résidu de filtration enlevé à la main afin de le dissoudre de nouveau dans une cuve à réaction spécia- le), etc.
vis-à-vis de l'état de la technique indiqué ci-avant, le procédé conforme à l'invention se caractérise en ce sens que les résidus libérés des éléments filtrants par la force centrifuge, éventuellement à l'aide de moyens ou de dispositifs mécaniques ou physiques, sont mélangés ou mis en suspension dans le filtre avec un nouveau liquide amené servant au traitement ultérieur, évacués ensuite dans un réservoir ou plusieurs réservoirs rac- cordés au filtre, reconduits dans le filtre après une réaction ou plusieurs réactions qui se sont déroulées dans ce ou ces ré-
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réservoirs et finalement de nouveau sépares par filtration.
Com- me déjà indiqué, ce procédé est particulièrement approprié entre autres au traitement ultérieur de produits intermédiaires. qui, après achèvement de la filtration, doivent être traités plus avant. Ce traitement ultérieur est effectué le plus souvent par l'addition d'un liquide (eau, acide, lessive, autre solvant).
De plus, lorsque un tel liquide ne dissout pas au préala.ble les résidus, la suspension peut en être éliminée pour le traitement ultérieur, sans ouverture de l'appareil de filtration. Par la rotation des éléments filtrants, le résidu est libéré des sur- faces des filtres et mis en suspension simultanément dans le liquide. La suspension peut être convenablement amenée par pression dans une cuve réaction annexée, à '.'aide d'une pompe ou de gaz comprimé. Pour le vidage complet du filtre;; ce pro- cédé peut éventuellement être répété plusieurs fois. Dès lors, même de très grandes quantités peuvent être traitées, parce que le ou les réservoirs annexés peuvent être présents suivant un nombre d'une grandeur quelconque ou suivant un nombre corres- pondant.
On peut simultanément ajouter dans ces réservoirs las quantités éventuellement nécessaires de glace et de produits chimiques. Il est aisément compréhensible, que de ce fait le travail manuel, pénible, malpropre et coûteux,est supprimé.
Le procédé est approprié d'une manière aussi avantageuse à la production de'matières colorantes synthétiques comme à la préparation d'autres produits chimiques. Les produits intermé- diaires, tels que les diazoïques et autres, peuvent être trai- tés, comme indiqué ci-avant, sans que soit utilisé le filtre- presse incommode. La copulation et la précipitation subséquentes sont réalisées dans les récipients intermédiaires et ensuite séparées de nouveau dans le filtre.
Dans bien des cas, ceci peut encore être simplifié. Les matières à traiter ultérieurement (résidus) peuvent être soumises,
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dans le filtre même, à d'autres réactions chimiques (copulati-on, précipitation). Il est avantageux que la production entière d'une matière colorante ou autre soit réalisée sans travail manuel jusqu'au stade final, c'est-à-dire jusqu'à la dernière filtration, quelques valves et commutateurs étant actionnés purement et sim- plement. Toutefois, le fonctionnement des organes de fermeture peut aussi être entrepris avec des commandes électriques ou pneumatiques, le processus entier de filtration pouvant ainsi être commandé à distance et rendu automatique. Dans ce cas, il existe un régulateur de cycle spécial.
Toutefois, les valves peuvent aus- si être munies de préférence d'un fonctionnement pneumatique lors d'un cycle réglé manuellement, de sorte que la commande peut avoir lieu à partir d'un endroit central.
Evidemment; des produits pharmaceutiques ou d'autres composés chimiques peuvent également être @@aités dans le pro- cédé selon l'invention. Il faut faire ressortir que les pro- duits à traiter sont mis en oeuvre sans travail manuel et sans contact avec l'air, etc. Ainsi, par exemple le procédé peut être utilisé pour les matières solides; qui doivent être de nou- veau dissoutes des que la séparation hors de la phase liquide est achevée, un séchage par le gaz, par exemple par l'air, ou un lavage pouvant éventuellement être effectué dans le filtre même, avant la redissolution. Une telle application est entreprise lorsqu'il s'agit de la filtration d'un produit intermédiaire de matière colorante, qui doit être filtré ou redissous après la séparation.
De plus, il est possible de mettre en rotation le jeu de filtres dans le liquide de lavage, par exemple pendant le proces- sus de lavage, le gâteau de filtration pouvant ainsi être mis en suspension homogène et par conséquent être sûrement lavé avec une quantité minimum de liquide de lavage. Par inversion des valves correspondantes sur la circulation, on réalise de nouveau une séparation par filtration des matières solides, par exemple
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des cristaux.
Les substances sensibles à la lumière peuvent être séchées également avec un gaz inerte (par exemple l'azote) en évitant le contact de l'air et être aussi évacuées. De même, chaque vidange intermédiaire du filtre peut être effectuée avec la pom- pe, à la place de gaz comprimé. Du reste, le procédé peut être adapté d'une manière très développée à chaque production. Il est évident que toutes les opérations peuvent être rendues au- tomatiques et commandées à distance.
En outre, le procédé conforme à l'invention convient en particulier aux absorptions. Dans le procédé d'absorption ainsi nommé, certains produits chimiques en solutions sont combinés à des adsorbants, tels que le charbon, la terre décolorante,le gel de silice, l'hydroxyde d'aluminium et autres. S'il s'agit de méthodes de séparation chromatographiques proprement dites ou d'absorption au sens "habituel", telle que la. purification de liquides avec du noir animal, l'esprit du procédé reste le même, à savoir l'absorption et ensuite l'élution subséquente des pro- duits correspondants. Lors de l'élution, les matières combinées sont de nouveau séparées de l'absorbant par des interventions chimiques ou physiques appropriées.
Tant l'absorption que l'élu- tion peut être effectuée sélectivement, c'est-à-dire qu'on peut absorber graduellement et de nouveau éluer graduellement, de sorte qu'on obtient une séparation fractionnée de la matière de départ. On peut par exemple absorber un mélange avec un solvant approprié et subséquemment l'éluer de nouveau et progressivement avec un solvant de plus en plus fort. Les fractions individuelles sont alors recueillies et traitées séparément. Dans le procédé d'absorption selon l'invention, l'absorbant en suspension dans le liquide est mis en suspension par circulation, lavé à fond et élué d'une manière directe ou fractionnée. L'élution est réalisée de préférence lors de la rotation des éléments filtrants dans le liquide éluant.
De même, la régénération de l'absorbant s'effectue
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\automatiquement sans travail manuel et éventuellement sans éli- mination de celui-ci du filtre.
On a représenté dans la figure 1 un schéma suivant lequel le procédé conforme à l'invention peut être réalise à titre d'exemple et, dans la figure 2, le dessin d'un disposi- tif caractéristique pour la litération des résidus des éléments. f iltrants . Comme schématisé à la figure 1 : dans Le logement 1 du filtre, on a disposé sur un'axe creux 2 les filtres à disques 3, qui sont libérés de leurs résidus, après la filtration et d'une manière connue en soi, par rotation. Le processus de centrifugation peut éventuellement être facilité par des moyens mécaniques et/ou d'autres moyens pneumatiques ou hydrauliques (rinçage de retour, injection de liquide ou de gaz sous pression sur les plateaux).
Le liquide est tout d'abord introduit dans le logement 1 par une tubulure 4 et est ensuite filtré. Le filtrat quitte le filtre par une autre tubulure 1 et peut être amené par une inversion appropriée des valves 6 à 18, dans chacun des récipients 19 à 22. Les récipients ou réservoirs 19 peuvent être disposés, comme indiqué, en série ou tout autour du filtre, au-dessus de lui ou d'une autre manière appropriée, selon que l'exigent les nécessités ou les conditions spatiales.
Par l'inversion des valves, le liquide de lavage (prove- nant d'un récipient quelconque) peut pénétrer par pression dans le filtre 1 ou être introduit par son propre poids (lorsque les réservoirs se trouvent au-dessus du filtre), l'effet de lavage pouvant être encore augmenté du fait que les éléments 3. sont mis en rotation, dès que le filtre est rempli de liquide de lava- ge. A l'aide d'une pompe 23, le liquide de lavage peut rester en circulation suivant,un cycle à travers les éléments fil- trants, pendant un temps quelconque, cette révolution pouvant être produite lors de la rotation ou de l'arrêt des éléments fil- trants.
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Lorsque le liquide de lavage se trouve par exemple dans le récipient 20, les valves 2, 10, 16, 17 et 6 sont ouvertes pour le procédé de lavage. Le liquide circule à travers les gateaux de filtration, qui, par la mise en circuit ou hors circuit périodique d'un moteur 24 disposé sur le logement 1 du filtre, peuvent être libérés des éléments filtrants 3. et mis en suspension pour l'augmentation de l'effet de lavage. A la fin du lavage, le filtre 1 est rempli de liquide, dans lequel les résidus doivent être mis en suspension au cours de la prochaine opération et être évacués eu filtre. Si ce liquide est par exem- ple celui du réservoir 21, les valves 11, 12, 16,17 et 6 sont ouvertes. Les valves 2 et 10 ont été fermées de nouveau préala- blement.
Dès lors, le filtre 1 se remplit de liquide provenant du réservoir 21 en mettant en rotation les éléments. Dès qu'une suspension homogène est obtenue, les valves 12 et 6¯ sont fermées et les mélanges de matières sont ramenés par pression dans le réservoir 21 ou également dans un autre réservoir, par inversion de la marche de la pompe ¯23 ou à l'aide/de gaz comprimé. Dès lors, le filtre même est de nouveau prêt pour la prochaine opé- ration. Il peut être utilisé pour la répétition de la filtration avec le même produit ou bien pour le stade qui suit immédiate- ment.
Si-un résidu sec ou demi-sec droit être éliminé du filtre, les valves principales 6 et 15 dans les deux tubulures 4 et 5 ou dans le prolongement de ces dernières, sont fermées à la fin de la filtration, les éléments sont laissés en rotation et du gaz, par exemple de l'air, est simultanément introduit par une conduite ±µ au moyen d'une tuyère 26 ainsi que par une conduite 27 dans un injecteur incorporé dans la partie inférieure du filtre. L'injecteur est monté dans une conduite 35 avec un or- gane de fermeture 36. Les résidus sont absorbés par le courant gazeux et évacués par une tubulure 28. Deux autres tubulures 29 et 12 peuvent être utilisées pour le séchage des résidus avec
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de l'air chaud ou sous vide.
Par la valve 18, le filtre peut être vidé au degré le plus bas par expulsion sous pression.
Un autre exemple d'application du procédé conforme à l'invention est décrit ci-après pour une recristallisation. Le problème posé est le suivant: une suspension dans le réservoir 19 doit être filtrée, lavée, recristallisée, de nouveau filtrée et séchée.
Les valves 7, 8, 16 et 17 sent ouvertes et la pompe 23 est mise en marche. La suspension provenant du réservoir 19 s'écoule dans la cuve 1 du filtre. Elle est filtrée dans cet appareil par abandon des résidus sur les plaques filtrantes 3.
Le filtrant retourne dans le réservoir par la tubulure Il est en circulation aussi longtemps qu'un filtrat clair est obtenu dans le réservoir 19, c'est-à-dire lorsque tous les cristaux se sont déposés sur les plaques filtrantes 3.
Dès que tous les résidus se sont déposés sur les plaques filtrantes 3, la pompe 23 est arrêtée et les valves 6, 8, 16 et 17 sont fermées. Ensuite la valve 18 est ouverte et le filtre, après ouverture de la valve 32, vide sous pression au moyen de gaz comprimé provenant d'une conduite 31. Lorsque tout le liquide est ramené dans le réservoir 19 et que la valve 1 est fermée, la valve 18 peut être fermée et du gaz peut être injecté sous pression, par la tubulure 2 et par l'intermédiaire de la valve 6 de nouveau ouverte,à travers les gâteaux de filtration, afin de sécher davantage ceux-ci.
Ensuite, les soupapes 9, 10 16 et 17 sont ouvertes et le liquide de lavage provenant du réservoir 20 est introduit sous pression à l'aide la pompe 23 à travers les gâteaux de fil- tration et éventuellement lavé par la rotation simultanée des éléments et la suspension des cristaux.
Comme décrit précédemment, le liquide de lavage est de nouveau ramené sous pression, à partir du filtre, dans le ré- servoir 20, en donnant une position judicieuse aux valves corres-
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pondantes, et le résidu est éventuellement séché.
Apres le procédé de cristallisation pré-décrit, le résidu peut ensuite être dissous, en cas de besoin, par un autre liquide provenant du réservoir 21, par exemple à chaud, par la rotation des éléments filtrants et le chauffage éventuel' du filtre avec l'enveloppe de vapeur 33, refroidi ensuite et de 'nouveau cris- tallisé, puis filtré et lavé, comme décrit ci-avant. Evidemment, la solution peut passer, par une conduite de dérivation, par exemple dans un évaporateur à lames minces, avant la cristallisa- de tion, afin/la saturer davantage avant la réfrigération. Il dé- pend de chaque procédé et des circonstances que, pour la cristal- lisation, la solution.saturée soit ramenée entièrement sous pres- sion dans le réservoir 21 ou qu'elle soit cristallisée dans le filtre même également.
Lorsque la recristallisation a été effectuée un nombre de fois quelconque suivant le principe ci-avant, les cristaux ou les résidus sont séchés à l'aide d'air ou d'air chaud amené par la tubulure 30, éventuellement sous vide au moyen de la tubulure 29 ou de la tubulure 5. Le produit sec est centrifugé, et éliminé de l'appareil par la tubulure 28 à l'aide de l'in- jecteur 34.
Dans un mode opératoire rationnel, les résidus peuvent aussi être lavés ou extraits suivant une sorte de principe de contrecourant, tout'en utilisant un plus grand nombre de réci- pients annexés. Lorsque dans le premier mode de travail du procé- dé, le produit à extraire provenant du réservoir 19 est réparti sur les surfaces filtrantes des éléments 3, l'extrait, c'est-à- dire le filtrat, peut être pompé dans la cuve 20. L'extrait for- tement concentré (ou le liquide de lavage) est soutiré de la cuve 20 pour le traitement ultérieur. Dans un deuxième mode de travail, une deuxième extraction est réalisée à partir de la cuve 21 et le filtrat est ramené également dans la cuve 20 et ajouté
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à la première extraction-.
La troisième extraction provenant de la cuve 22 avec le solvant le plus frais est de nouveau pompée dans la cuve 21 et le récipient 22 rempli de solvant frais.
Ensuite, le résidu, qui a été extrait par exemple trois fois (en dernier lieu avec le solvant le plus pur), est éliminé du fil- tre par cen trifugation et ce dernier fraîchement rempli. Le rési- du à présent introduit est de nouveau extrait suivant l'ordre indiqué ci-avant, chaque extraction étant réalisée avec le solvant chaque fois plus pur. Le processus d'extraction ou de lavage proprement dit peut être effectué pendant l'arrêt ou la rotation des éléments filtrants 3, un recyclage par pompage du solvant pouvant avoir lieu simultanément dans chaque réservoir.
L'élimination d'un solvant du filtre peut être obtenue par for- mation de vide, par expulsion par pression au moyen d'un gaz ou bien par pression ultérieure du solvant suivant. Pour un lavage sélectif, comme ceci est par exemple le cas lors de sé- parations chromatographiques, différents solvants peuvent aussi être utilisés, qui sont appliqués l'un après l'autre dans l'ordre indiqué ci-avant.
Le procédé de filtration suivant l'invention convient tout aussi avantageuse-lent à la réalisation de processus d'absorp- tion et d'élution, lorsque le filtre est tout d'abord rempli d'un absorbant approprié et que le produit correspondant est évacué avec le solvant approprié. Pour l'élution, le filtre, à la fin le la diltration, c'est-à-dire à la fin du procédé d'absorption, est rempli avec l'éluant correspondant et les éléments filtrants sont mis en rotation, de sorte qu'une suspension homogène est produite. Ensuite, on filtre de nouveau par les éléments 3 lors de l'interruption de la rotation. Le filtrat est recueilli et une éventuelle deuxième, trosième ou quatrième élution est répétée, come décrit ci-avant.
Par conséquent, le procédé permet de réali- ser des absorptions et des élutions, dans lesquelles l'absorbant ne doit pas être évacué dans un récipient spécial pour l'élution
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subséquente.-De tels processus d'absorption sont réalisables par exemple avec réussite lors de la préparation de produits antibio- tiques, d'alcaloïdes, d'amino-acides, etc.
On pourra évidemment adapter les différentes parties constituées de l'installation appliquant le procédé de l'inven- tion, afin de tenir compte des particularités propres aux dif-
Ainsi, férentes applications./comme dans certains cas, les résidus, en particulier lorsqu'ils sont graisseux, collants, pulvérulents, etc, restent fixés partiellement et malgré tout d'une 'manière passablement solide sur les surfaces filtrantes, ils ne peuvent être complètement détachés par la seule force centrifuge, de même que pas toujours par le rinçage de retour.
En réalité, en vue d'éliminer les résidus des surfaces filtrantes, il est connu de prévoirdifférents moyens mécaniques, qui doivent assurer avec certitude une libération des surfaces filtrantes. A titre d'exem- ple, ceux-ci consistent en ce qu'on prévoit, entre les éléments filtrants individuels, des racloirs fabriqués en fils métalliques --ou en tôles, qui, au début, tournent avec l'ensemble, mais qui sont ensuite arrêtés extérieurement par un dispositif mécani- que, un mouvement relatif étant ainsi produit entre ces racloirs et les plaques filtrantes, mouvement qui détache les résidus.
Toutefois, ces moyens connus ne travaillent pas d'une manière satisfaisante, parce que leurs inconvénients manifestes sont pré- -dominants.
La présente invention concerne également un dispositif plus simple et, avant toutes choses, plus sûr pour la libération dos résidus des éléments filtrants. On a constaté qu'un résul- tat complet est obtenu même en présence de matières très ré- sistantes, lorsque, pendant la rotation, c'est-à-dire pendant la centrifugation, un milieu auxiliaire, de préférence du gaz, est soufflé d'une manière radiée sur les résidus, en vue de ramollir ces derniers qui se trouvent sur les éléments plans dans le haut et inclinés obliquement dans le bas vers l'axe du filtre.
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Pour les matières, avec lesquelles l'utilisation d'un liquide est possible, un tel produit peut être employé comme milieu auxi- liaire. Celui-ci est alors introduit par jaillissement.
Le milieu auxiliaire est amené, conformément àl'invention, par une tuyère ou plusieurs tuyères. Ces tuyères peuvent par exemple être réglables sur la hauteur, suivant qu'elles sont fixes ou mobiles. Ce réglage peut être entrepris extérieurement au moyen d'une commande mécanique ou au moyen d'une commande à pis- ton.
De même, lors de l'évacuation des résidus du logement, on a constaté qu'un dispositif de soutien est avantageux dans le cas de résidus collants, graisseux, pulvérulents et autres.
A cet effet, on propose par la présente invention, de réaliser l'évacuation des résidus hors de la cuve du filtre au moyen d'un injecteur. Un.dispositif d'évacuation conçu de cette façon travaille d'une manière excellente. Les résidus sont évacués de la partie inférieure du réservoir dans une tuyauterie annexée.
L'injecteur peut aussi être disposé tangentiellement à la cuve, les résidus étant ainsi centrifugés d'une manière également tan- gentielle, c'est-à-dire à la façon d'un cyclone.
Par l'utilisation d'un injecteur, les fermetures à clapet et les vannes de grande dimension habituellement nécessaires sont superflues. Les résidus rincés ou tombant ou soufflés vers le bas sont aussitôt absorbés par l'injecteur et forcés par pres- sion vers l'extérieur ou directement dans une tuyauterie par une ouverture relativement petite et transportés plus avant. Il est également possible d'envoyer les résidus directement avec de l'air chaud dans une chambre annulaire ou canal. Si les résidus doivent être évacués avec un liquide, un tel injecteur peut être actionné également avec de l'eau ou un autre liquide approprié.
On a représenté dans la figure 2 un exemple de réalisation de l'invention. D'après celui-ci, on a disposé, dans le logement 37, sur l'arbre creux vertical 38, les éléments filtrants 39,
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qui ne sont perméables que sur leur face supérieure 40. La face inférieure 41 est imperméable et inclinée vers l'arbre creux, le filtrat peut ainsi s'écouler facilement dans l'arbre creux.
Pour la centrifugation des résidus des surfaces des élé- ments 39 et conformément à l'invention, un milieu auxiliaire est encore projeté par le haut sur les surfaces )+01'lors de matières adhérant d'une manière particulièrement solide et indépendamment de la force centrifuge et du rinçage de retur par du gaz ou un liquide. Cette opération peut être produite par exemple par un conduite 42 fixe ou réglable sur la hauteur, qui se termine en une tuyère 43 à son extrémité supérieure. Comme milieu auxiliaire, on peut utiliser de l'air, un gaz inerte, ou même un liquide, lorsqu'un tel produit peut être employé. Le milieu auxiliaire est soufflé ou injecté sous pression avec un jet vif et puis- sant sur les surfaces des éléments 39.
Au lieu d'une seule tuyère, comme Indiqué, on peut naturellement utiliser également un nom- bre quelconque de tuyères, dans la mesure où celles-ci s'avèrent nécessaires. La tuyère ou les tuyères peuvent être réglées vers le haut ou vers le bas par déplacement du tuyau 42. Cette opération peut être effectuée par un pignon avec crémaillère, qui est commandé d'une manière quelconque. Une autre possibilité de réglage avantagée est par exemple un piston 44, qui exécute un mouvement montant'et 'descendant dans un cylindre 45. Suivant que le milieu auxiliaire est introduit dans le cylindre par la tubulure d'arrivée 46 ou par la tubulure d'arrivée 47,le tuyau 42 se déplace et ainsi la tuyère 43 monte ou descend.
Par un simple régulateur de cycle, c'est-à-dire par une/d'inversion, ce mouvement peut être rendu complètement automatique. Le même milieu, qui est utilisé pour le mouvement du piston44, peut aussi servir à l'alimentation de la tuyère 43, lorsque le tuyau 42 pénètre dans le cylindre vertical 45 sous pression. Evidemment, le mouvement montant et descendant de la tuyère 43 peut aussi
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être produit, comme déjà mentionné, par une commande mécani- que. L'introduction du milieu auxiliaire a lieu alors dans le tuyau 42 par une conduite séparée.
Le tuyau 42 pénètre dans la cuve 37 du filtre, soit par une boîte de bourrage, soit par une bague d'étanchéification circulaire.
Le même dispositif peut être utilisé pour le lavage des plaques filtrantes. A la place de l'air: employé d'ordinaire pour le ramollissement des résidus, de l'eau ou un liquide corres- pondant peut être appliqué.
L'injecteur pour l'évacuation des résidus centrifugés est caractérisé par le nombre 48. Il est disposé à proximité du fond de la cuve 37 du filtre, de préférence tangentiellement à l'enveloppe de celle-ci.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé pour le traitement ultérieur de matières chimiques, qui ont été séparées, en tant que résidus, de leur liquide véhiculeur, lors de la filtration dans un filtre, de préférence un filtre à disques, caractérisé en ce que les résidus centrifugés par la force centrifuge, éventuellement à l'aide de moyens ou de dispositifs mécaniques ou physiques, sont mélangés (mis en suspension) dans le filtre avec un nouveau liquide amené servant au traitement ultérieur, évacués ensuite dans un ré- servoir ou plusieurs réservoirs raccordés au filtre, reconduits dans le filtre après une réaction ou plusieurs réactions qui se sont déroulées dans ce ou ces réservoirs et finalement séparés de nouveau par f iltration.