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La présente invention est relative à des dispositif enregistreurs de temps, convenant en particulier pour l'enregistre- ment des temps dans des courses de pigeons et analogues, du type comprenant un tambour avec un certain nombre de compartiments sépa- rés, dont chacun est accessible une fois et une fois seulement pen- dant une rotation du tambour et dont un seul au plus est accessible à un moment quelconque, compartiments dans lesquels des objets por- tant des marques d'identification ( par exemple des bagues en caout- chouc) sont introduits, le tambour étant ensuite amené à tourner d'un angle suffisant pour transporter ledit.objet jusqu'à une posi- tion inaccessible et un enregistrement du temps étant effectué pra-
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tiquement simultanément sur un agent d'enregistrement (par exemple un ruban de papier ou un disque).
L'on se rendra compte qu'il est désirable de rendre le fonctionnement frauduleux de tels.dispositifs pour produire des faux.enregistrements de temps extrêmement diffici= le . En particulier, il est désirable d'empêcher la production d'en- registrements qui indiqueraient qu'une bague de caoutchouc particu- lière aurait été introduite dans le'tambour avant que ce ne soit en fait le cas, par exemple en imprimant d'abord l'enregistrement de temps et en forçant ultérieurement le mécanisme à revenir en arriè- re de façon à introduire une bague dans le compartiment approprié.
Un but de la présente invention est de procurer un dispositif d'enregistrement de temps du type mentionné, dans lequel la production frauduleuse d'enregistrements de temps en effectuant une opération d'enregistrement de temps et en introduisant ulté- rieurement l'objet correspondant est rendue extrêmement difficile.
Suivant la présente invention, dans un dispositif enregistreur de temps du type décrit, le tambour est relié solidement par engrenages à un mécanisme de came prévu pour libérer un organe suiveur afin de produire un enregistrement de temps lors de sa rotation, et des - moyens sont prévus, associés à l'engrenage reliant la came et le tambour, afin d'empêcher la rotation du tambour dans le sens inver- se à celui correspondant au fonctionnement normal.
De préférence, la came et l'organe suiveur ont une forme telle que lorsque ce dernier se trouve en position libérée, la rotation en sens inverse de la came soit empêchée par contact entre cette came et ledit organe suiveur.
La came a de préférence un contour comportant une partie en spirale afin de soulever ou ramener l'organe suiveur et une partie radiale afin de libérer celui-ci, le contact entre la partie radiale et l'organe suiveur empêchant la rotation en sens inverse.
L'enregistrement de temps est avantageusement pro-
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duit en prévoyant un marteau rappelé par ressort associé au suiveur de came, qui est libéré par cette came afin d'effectuer l'opération d'enregistrement de temps, par exemple en imprimant ou estampant l'agent d'enregistrement.
De préférence, la came est formée intérieurement.
L'on prévoit de préférence des moyens commandés par une puissance emmagasinée (par exemple au moyen d'un ressort) pour faire fonctionner le tambour et le marteau et également pour effec- tuer l'avancement nécessaire de l'agent d'enregistrement lors de sa libération manuelle.
D'une façon avantageuse, les mouvements respectifs sont verrouillés entre eux de telle sorte que le déplacement du tam- bour et du marteau ait lieu lorsque l'agent d'enregistrement est stationnaire ,et vice versa.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un dispositif chronomé- treur, ou constateur,destiné à être utilisé pour des courses de pigeons, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective de l'envelop- pe extérieure, représentant le cadran d'horloge et¯¯les boutons de commande.
La figure 2 est une vue, avec certaines parties en levées par brisure, du mécanisme d'avancement et d' impression du papier, dans le sens de la flèche II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne 111-111 de la figure 2 (flèche III de la figure 1).
La figure 4 est une vue en coupe de certains détails de l'anneau d'avancement du papier et du tambour à bagues, dans le sens de la flèche IV-de la figure 1.
La figure 5 est une vue en coupe dans le sens de la flèche V de la figure 1 du mécanisme, les mécanismes du tambour à
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bagues et d'alimentation en papier étant' relâchés et la correspondait- ce appropriée entre leurs mouvements étant obtenue. le.ligne 'La figure 6 est une vue en coupe suivant/VI-VI de la figure 5,dans le sens de la flèche VI de la figure 1, d'une partie du mécanisme. '
La figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne VII-VII des figures 5 et 8 et dans le sens de la flèche VII de la figure 1.
La figure 8 est une vue suivant la flèche VIII de grâce auquel la figure 1 du mécanisme,/le tambour à bagues peut achever son déplacement à la fin d'un cycle d'opérations.
Le dispositif enregistreur de temps, ou constateur, est contenu dans une enveloppe généralement rectangulaire 1, sur laquelle est articulé d'un côté un couvercle rectangulaire 2 com- portant une partie cylindrique saillante avec une paroi transparent te 3 et à partir de laquelle s'étend, de l'autre côté, une partie cylindrique 64-entourant un cadran d'horloge 65.
Un guide à papier 4 pénétrant dans l'enveloppe 2 présente une périphérie généralement . circulaire, à l'exception d'une partie découpée destinée à permet- tre l'introduction d'une bande de papier à partir d'une bobine de papier 5 dans la partie de guidage de tambours d'impression indiqué en 6 sur la périphérie externe du guide 4. Les tambours d'impres- sion 6 sont amenés en position par un mécanisme d'horlogerie (qui commande également le cadran 65) d'une façon connue et qui ne sera pas décrite plus en détail. Les moments d'actionnement du consta- teur sont imprimés sur le ruban ou sur la bande au moyen d'un mar- teau 7, actionné d'une façon décrite ci-après.
L'extrémité libre de la bande est passée autour d'u- ne paire de lèvres 8-9 (présentant des saillies perforatrices approl priées), et y est fixée, ces saillies s'étendant à partir d'un or- gane de forme annulaire 10 denté intérieurement et porté dans un évidement annulaire 11, les lèvres 8 et 9 s'étendant au-dessus de
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la périphérie du guide 4 pour le papier. Les dents internes de l'or- gane 10 viennent en prise avec un pignon 12 ( voir figures 2,4 et
6). L'organe 10 présente extérieurement des bossages 10a diminuant la friction et qui viennent en contact avec la paroi de l'évidement
11.
La puissance nécessaire pour le fonctionnement du mécanisme d'a- limentation en papier (et des autres mouvements, à l'exception du chronométrage) est fournie par un ressort maître logé dans un corps fixe 13, comportant un arbre menant 14. Le ressort est remonté au moyen d'un mécanisme à rochet normal indiqué en 15, au moyen d'une tige de rebobinage 16 (passant au centre de la bobine à papier 5).
Une roue 17 est solidaire de l'arbre 14 et engrène avec une'roue 18 solidaire d' un même arbre 19 qu'un pignon 20 engrènant avec une denture appropriée sur un tambour à bagues 21 (figure 4 et 6), qui peut être du type décrit dans xx xxxxxxx le brevet b e 1 g e x'xxxxxxxxx au nom de la demanderesse, n 550.855. Des numéros (68) sur le tambour à bagues,correspondants aux réceptacles à ba- gue, sont visibles à travers des fenêtres de l'enveloppe extérieu- re ( figure 1). Les réceptacles dans le tambour à baguessont acces- sibles à travers une ouverture 67 de l'enveloppe. La roue 18 engrè- ne également avec un pignon 22 qui est relié solidement à un disque de verrouillage de tambour 23, comportant une périphérie avec une seule dent d'engrenage 4 et une partie de verrouillage circulaire
25 (figures 4 et 5).
Une saillie 26 s'étend à partir de la face du disque 23. Ce dernier est relié, par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal 27, à un disque de verrouillage d'alimentation en papier
28 qui est fixé solidement au même arbre que le pignon 12, mention- né ci-avant. Le disque 28 comporte une seule dent 29 sur sa périphé rie et porte une languette 30 qui peut venir en contact avec la qui saillie 26. Les disques 23 et 28,/peuvent tourner autour d'un axe commun, leur rotation relative étant limitée par le goujon 26 et la languette 30, coopèrent respectivement avec un engrenage amputé
31 et une roue à étoile 32, qui sont solidement reliés entre eux.
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L'engrenage 31 comporte 6 dents, une sur deux de celles-ci s'éten- dant complètement en travers de la face de la roue dentée, les au- tres dents ne s'étendant que partiellement sur cette face (figu- re 5). L'engrenage est placé de telle sorte que les 6 dents coopè- rent toutes avec la périphérie du disque 23 et une dent sur deux coopère avec la périphérie d'une plaque de débrayage 33 comportant 5 évidements analogues espacés uniformément sur sa périphérie. La plaque 33 est solidaire du même arbre qu'un pignon 34, qui vient en prise avec une r.oue dentée 35, de façon à obtenir un rapport d'engrenage de 3:1 de la roue 35 au pignon 34.
La roue 35 est soli- daire du même arbre qu'une roue à rochet 36 à 15 dents,. d'une roue à rochet 37 ayant 14 dents à des intervalles de 24 (et donc une dent pour chacune de celles de la roue à rochet 36 plus un espace vide ) et d'une roue à rochet à une seule dent 38 (figure 7).
Un levier 39 pivote librement autour de l'arbre 60 et porte un gou- jon 62 sur lequel un cliquet 40 est monté librement. Le cliquet 40 est maintenu en prise avec la roue à rochet 37 par un ressort 63 fixé à l'extrémité opposée du levier 39. Ce levier 39 porte égale- ment un goujon 41 s'engageant dans une fente 42 pratiquée dans un autre levier 43. Le levier 43 comporte une dent 44 pouvant venir en prise avec la roue à rochet 36 et est portée, tout en en étant solidaire, par le même arbre qu'un autre levier 45, qui peut venir en contact avec un plongeur 46, accessible de l'extérieur de l'en- veloppe 1.
Les leviers 43 et 45 sont rappelés par un ressort à bou- din 47. La roue à rochet 38 à une seule dent vient en contact avec être un plongeur rappelé par ressort 49, qui peut/actionné par un bouton 50, qui n'est accessible que lorsque le couvercle 2 est ouvert.
,Lorsque l'arbre 60 se trouve dans une position telle que la partie sans dent de la roue à rochet 37 vienne en contact avec le cliquet 40 (comme représenté à la figure 5), la roue à rochet 38 se trouve dans une position telle qu'elle puisse venir en contact avec le plongeur 49.
D'après les figures 2,3 et 4, un marteau 7 est por-
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té, au moyen de cannelures, par un arbre 51 qui supporte également un bras suiveur 52. Le marteau 7 est rappelé par un ressort en fil.
59 et ne lame de ressort 53 d'une façon telle que lorsque ce mar- teau 7 se trouve à sa position d'équilibre, il est écarté du tam- bour d'impression 6 (comme représenté à la figure 2). Le bras sui- veur 52 vient en contact avec une came formée intérieurement 54, dont la face active présente une partie en.spirale et une partie s'étendant radialement. L'arbre 51 est repoussé en bout par une lame de ressort 55 dans un sens tel que le bras suiveur 52 ait ten- dance à être dégagé de la came 54, le bras suiveur étant normalement maintenu en contact par la pression du couvercle 2 sur'l'extrémité de l'arbre. La'came 54 est mise en rotation à partir de l'engrenage
17 au moyen d'engrenages fous 56 et 57 et d'un pignon 58, auquel elle est fixée solidement.
Ainsi, la rotation de la came 54 dans le sens des aiguilles d'une montre (telle que représentée à la figure
2) a pour résultat le ramassage de l'extrémité du bras suiveur 52 par la partie en spirale de la came, la mise sous tension en résul- tant de la lame de ressort 53, la libération éventuelle du bras sui- veur 52 par la partie radiale de la came et le fonctionnement du marteau'7.
En fonctionnement normal, le couvercle pour le méca- nisme se trouve en place et, lorsque.le mécanisme est stationnaire, une ouverture du tambour à bagues 21 est accessible à travers un trou 67 dans l'enveloppe, et les diverses parties, en particulier . celles de la section du mécanisme représenté à la figure 5, occu- pent les positions représentées aux dessins, à l'exception du fait que le cliquet 40 se trouve dans une position lui permettant de ve- nir en contact avec une dent de la roue à rochet 37.
Après l'introduction d'une bague dans l'ouverture ace cessible du tambour 21, l'on appuie sur le plongeur 46. Ceci pro- duit, par l'intermédiaire des leviers 43 et 39 et du cliquet 40, une rotation de la roue à rochet 37 sur 1/15 de tour, la dent 44 for- mée sur le levier 43 venant en contact avec la roue à rochet 36
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afin d'assurer qu'1/15 de tour seulement soit parcouru. La plaque
33 est par conséquent mise en rotation dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre sur une distance d'1/5 de tour, de tel- le sorte que la dent complète de la roue 31 en contact avec sa pé- riphérie (et par conséquent verrouillée) peut tomber dans l'un des évidements.
La roue 31 est alors libérée et mise en rotation par la dent 24, (entraînée par le ressort maitre), jusqu'à ce qu'elle soit verrouillée par le contact de deux de ses dents avec la partie circulaire 25 de la périphérie du disque 23. L'une des dents de la roue 32 s'étend dans le chemin de la dent 29 sur la plaque 28.
Ainsi, une rotation du disque 23 est permise pour'un tour complet, mais le disque 28 ne tourne que jusqu'à ce que la dent 29 vienne en contact avec la roue 32. Une telle rotation du disque 23 cor- respond à une rotation du tambour à bagues sur une distance d'1/15 de tour et, lorsque l'ouverture suivante du tambour se trouve en face du trou, au fonctionnement du marteau 7. Le ressort 27, relian les disques 23 et 28, est entretemps remonté par la rotation du dis-- .que 23, le disque 28 étant maintenu. Un peu avant l'achèvement du tour, la roue 31 est déverrouillée par la dent 24 et ultérieurement reverrouillée par contact de la dent complète suivante avec le dis- que 33.
Le déverrouillage de la roue 31 a pour résultat la libéra- tion de la dent 29, de telle sorte que le disque 28 peut tourner jusqu'à ce que la patte 30 revienne en contact avec la saillie 26.
La rotation du disque 28 a pour résultat la rotation du pignon 12 et ainsi l'alimentation du papier sur une distance déterminée et convenable.
L'on se rendra compte que le mécanisme de la figure
5 assure le synchronisme relatif approprié du tambour à bagues, de l'alimentation en papier et du mouvement du marteau (et le verrouil lage du tambour à bagues), et la forme de la came 54 ainsi que sa liaison par engrenages solides avec le tambour à bagues assurent que ce dernier ne puisse pas être déplacé en arrière après le fonc-
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tionnement du marteau, ni que le marteau puisse être amené à fonc- tionner avant que la bague introduite n'ait atteint une position inaccessible.
Après 14 fonctionnements du plongeur 46, le cliquet 40 vient en contact avec la partie sans dent de la périphérie de la roue à rochet 37. Ainsi, tout fonctionnement ultérieur du plon- geur 46 reste dans résultat et, dans ces conditions ,une partie massive du tambour à bagues se présente devant le trou. Le couver- cle 2 doit alors être enlevé du mécanisme et le dernier quinzième de tour doit être effectué au moyen du bouton 50. En fonctionnement normal, lé bouton 46 sera alors actionné afin de vider.les bagues, le marteau 7 n'étant pas mis en fonctionnement, étant donné que le bras suiveur 52 est libéré de la came 54 par le ressort 55.
Un verrouillage est prévu afin d'empêcher que le couvercle 2 ne soit fermé, à moins que les ressorts maïtres ne soient totalement remontés et que le tambour à bagues ne se trouve à sa position z é r o . Un bouton 66 est enfoncé afin d'ouvrir ou fer- mer le couvercle et cette action fait à la fois tourner le tambour d'impression de " jour " jusqu'à sa position z é r o. et imprime et perfore le ruban avec la succession voulue. Le mouvement du tam- bour d'impression de " jour " est empêché, lorsque le couvercle est ouvert, par un autre verrouillage.
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