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La présente invention a pour objet un dispositif générateur d'impulsions électriques, notamment pour lampes de signalisation, appareil de gardiennage et autres applications similaires, comportant un transitron fonctionnant en oscillateur bloqué, alimenté par une batterie de piles, un ensemble formé d'une capacité et d'une résistance, et un transformateur à trois enroulements.
Il est caractérisé en ce que la fréquence de l'oscillateur est déterminée par la self-induction de l'enroulement primaire du transformateur, en ce que la période de blocage de l'oscillateur est déterminée par la self-induction du deuxième enroulement et par la constante de temps de la capacité et de la résistance, le troisième enroulement du transformateur développant une haute tension proportionnelle au,rapport dudit transformateur, de manière à engendrer des impulsions électriques de faible intensité dont la cadence est déterminée par la constante de temps.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, représente un schéma du dispositif générateur d'impulsions électriques, ainsi que deux formes d'exécution du dispositif appliquées à une lampe de signalisation et à un appareil de gardiennage respectivement.
La fig. 1 est un schéma électrique commun aux deux formes d'exécution du dispositif.
Les fig.2 à 5 représentent une première forme d'exécution du dispositif appliqué à une lampe de signalisation dont la fig. 2 est une coupe en élévation, suivant la ligne II-II de la fig. 3, la fig. 3, une coupe en plan, suivant la ligne III-III de la fig. 2, la fig. 4, une vue latérale de la lampe de signalisation, et la fig. 5, une vue en plan de la fig. 4.
Les fig. 6 et 7 représentent une seconde forme d'exécution du dispositif appliqué à un appareil de gardiennage dont la fig. 6 est une vue en élévation et la fig. 7, une vue en plan de la fig. 6.
Le dispositif générateur d'impulsions selon l'invention comporte une batterie de piles 1 (fig. 1) de 12 V ou 24 V, alimentant un oscillateur bloqué 2, constitué par un transitron 3, relié, d'une part, à une capacité 4 et à une résistance 5 dont la constante de temps détermine la période de blocage de l'oscillateur, et, d'autre part, à un transformateur 6 à trois enroulements aux bornes 7 et 8 duquel est recueillie la tension alternative, par exemple de 200 V, 400 périodes.
Dans une première forme d'exécution (fig. 1 à 5), le dispositif générateur d'impulsions selon l'invention est appliqué à une lampe de signalisation à feu clignotant. Cette lampe se présente sous la forme d'une borne cylindrique lumineuse comportant à sa partie supérieure un tube 9/ en matière translucide, qui contient une lampe au néon 10, de forme tubulaire.
Cette lampe 10 est branchée aux bornes 7 et 8 de l'enroulement haute tension 11 du transformateur 6, les deux autres enroulements dudit transformateur étant constitués par un circuit primaire 12 et par un circuit de réaction 13.
Le tube 9 est surmonté d'une coupole 14, également en matière translucide, dans laquelle sont logés un réflecteur 15 et une cellule photo- électrique 16, branchée au pôle positif 17 de la batterie de piles 1 et à la base du transitron 3. La cellule 16, sensible à la lumière du jour et dont la résistance interne varie suivant le flux lumineux reçu, produit une polarisation positive de la base du transitron 3 proportionnelle au flux lumineux et, de ce fait, l'oscillateur 2 se trouve bloqué pendant le jour et débloqué pendant la nuit.
L'installation électrique de la lampe de signalisation est complétée par un interrupteur 18 et par un fusible de protection 19, tous deux branchés sur le pôle négatif 20 de la batterie.
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La batterie de piles 1 ainsi que l'oscillateur bloqué 2 sont logés dans la partie inférieure du tube 9, qui est peint en blanc sur les deux tiers de sa hauteur, avec des bandes fluorescentes 21, de couleur rouge, pour servir de borne lumineuse. Le tube 3 est, en outre, fixé à un socle 22, de forme tronconique, donnant la stabilité nécessaire à la borne.
La lampe de signalisation à feu clignotant est destinée à la signalisation lumineuse des chantiers de travaux publics en campagne, lorsqu'on ne dispose pas de réseau électrique ou que les travaux exécutés, de courte durée, entraîneraient trop de frais pour l'installation d'une canalisation électrique branchée au réseau.
Le transitron 3 fonctionne en oscillateur bloqué à une fréquence déterminée par la self-induction de l'enroulement 12, d'environ 400 périodes. L'ensemble constitué par la capacité 4 et la résistance 5 a une constante de temps, par exemple une seconde, et détermine la période de blocage de l'oscillateur 2. La haute tension, soit environ 220 V, recueillie aux bornes 7 et 8 de l'enroulement 11 du transformateur, est utilisée pour illuminer le tube au néon 10, lequel s'allumera ou s'éteindra au rythme déterminé par la constante de temps 4 et 5.
La lampe de signalisation fonctionne dès que le glux lumineux re- çu par la cellule 16 devient insuffisant pour bloquer l'oscillateur 2. Ce fonctionnement est donc entièrement automatique et ne nécessite pas de mise en marche manuelle, évitant ainsi le déplacement d'un employé sur les différents chantiers pour l'extinction ou la mise en marche de la lampe de signalisation.
Parmi les principaux avantages de la lampe de signalisation décrite, il y a lieu de remarquer qu'elle ne crée pas de parasites radiophoniques du fait que le dispositif ne comporte aucun contact mécanique susceptible de provoquer des étincelles génératrices de parasites radiophoniques.
Etant donné le très haut rendement d'environ 80 % de ce type d'oscillateur sans contact mécanique, la durée de la batterie de piles est très grande, le courant primaire de celle-ci ne dépassant pas 20 mA pour allumer une lampe au néon courante de 3 à 4 W. En outre, la grande robustesse et la longue durée du transitron permettent de construire une lampe de signalisation qui ne demande pratiquement aucun entretien pendant de nombreuses années, si ce n'est l'échange des batteries de piles lorsque celles-ci sont usées.
On pourrait intercaler entre le pôle positif 17 (fig. 1) de la batterie 1 et l'interrupteur 18 une capacité électrique 23 pour empêcher les courants de haute fréquence développés par le circuit oscillant de passer dans la batterie 1.
Selon une variante, la lampe de signalisation décrite dans la première forme d'exécution pourrait également servir de lampe clignotante pour signaler un danger lors d'un accident routier nécessitant un constat de police. Le fonctionnement de cette lampe est le même que celui de la borne lumineuse, exception faite de la cellule photo-électrique 16 qui serait supprimée, la mise en marche et l'arrêt de la lampe s'effectuant au moyen de l'interrupteur 18.
Dans une seconde forme d'exécution (fig. 1, 6 et 7), le dispositif générateur d'impulsions selon l'invention est appliqué à un appareil de gardienna,ge automatique pour les animaux en pacage dans les champs.
En supprimant la cellule photo-électrique 16 (fig. l), il ressort du schéma électrique que, lorsque l'interrupteur 18 est fermé, il se produit aux bornes 7 et 8 du transformateur 3 un courant à haute tension et à très faible intensité.
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L'appareil de gardiennage est constitué par un pieu cylindrique 24, en fer galvanisé, dans lequel sont logés la batterie de piles 1 et l'oscillateur 2 produisant la haute tension. Le pieu 24 est muni à sa base d'une pointe 25 et d'un disque 26 fixé à une hauteur d'environ 30 cm à partir de sa base, destiné à enfoncer le pieu dans le sol avec le pied et à servir de blocage à l'enfoncement dudit pieu. A sa partie supérieure, le pieu est muni de deux isolateurs 27 servant de bornes au branchement d'un conducteur électrique 28 relié à une série de pieux isolés délimitant le champ de pacage des animaux.
En reliant la borne 7 du transformateur 6 à la masse représentée par le sol et la borne 8 du conducteur électrique 28, soutenu par les pieux isolés, le courant émis par l'oscillateur bloqué parcourra le circuit par intermittance à la cadence de la constante de temps 4 et 5. Dès qu'un animal vient en contact avec le fil, il reçoit une décharge électrique de très faible intensité, par conséquent inoffensive, qui aura pour effet de l'éloigner de la limite de gardiennage.
L'appareil de gardiennage décrit possède une grande robustesse du fait qu'il ne comporte aucun contact mécanique susceptible de se détériorer par l'oxydation provoquée par l'humidité de l'air. Par suite de la longue durée des piles alimentant l'appareil, la consommation en courant primaire n'est que de 1 à 2 mA. Grâce aux bonnes conditions de rendement de cet appareil à piles, on évite l'emploi de batteries d'accumulateurs exigeant des recharges périodiques et nécessitant un entretien onéreux. Enfin, l'appareil de gardiennage, comme la lampe de signalisation de la première forme d'exécution, ne provoque pas de troubles radiophoniques.