Cette invention concerne les fers à repasser à la vapeur, c'està-dire les fers à repasser capables d'émettre une certaine quantité de vapeur sur la surface qu'on est en train de repasser. L'invention se rapporte à ces fers à repasser du type comportant un vaporiseur à action instantanée et un dispositif pour amener au vaporiseur une certaine quantité d'eau destinée à être vaporisée immédiatement lorsqu'elle pénètre dans le vaporiseur, ainsi que des conduits de vapeur faisant circuler la vapeur le long d'un parcours sinueux dans lequel tout liquide non évaporé peut être retenu et vaporisé, jusqu'à des lumières de sortie de la vapeur s'ouvrant dans la surface de repassage de la semelle.
Un but de l'invention est de procurer une construction perfectionnée des parties où passe la vapeur, qui soit simple et propre à fournir
la vapeur exempte de gouttes de liquide aux lumières de sortie.
Suivant la présente invention, le fer à repasser à la vapeur comprend une semelle dans laquelle est noyé un élément chauffant électrique, une plaque de recouvrement assemblée à la semelle dans un plan de séparation, un vaporisateur à vaporisation instantanée avec des moyens d'y amener l'eau, au moins un conduit de vapeur allant du vaporiseur à une série de lumières de sortie s'ouvrant dans la surface de repassage, le fer étant caractérisé en ce que la.section du conduit de vapeur adjacente à la plupart des lumières, est située directement au-dessus de l'élément chauffant, et en ce que sa partie supérieure est formée dans la plaque de recouvrement pour communiquer avec les lumières tandis que sa partie inférieure est formée dans la semelle et séparée de chaque lumière par un barrage.
Pour la facilité de la fabrication les barrages peuvent s'élever jusqu'au niveau du plan de séparation.
Cette construction réduit au minimum le risque que des gouttes d'eau non évaporée parviennent aux lumières de sortie. En premier lieu,
si une goutte d'eau parvient à la section adjacente du conduit de vapeur
et repose sur le fond de celui-ci, il n'y a que peu de risque que cette goutte tombe par gravité dans la lumière vu qu'elle ne peut le faire qu'
en passant par dessus le barrage. En outre, le fond de la section du con-
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rectement au-dessus de l'élément de chauffage, de telle sorte que les gouttelettes sont en contact avec une surface fortement chauffée qui les évapore immédiatement.
Le conduit de vapeur peut comprende une section distributrice contiguë aux lumières et une section étranglée de section transversale inférieure à celle de la section distributrice et dans laquelle la vapeur est obligée de passer avant d'atteindre cette dernière. Par exemple, la section étranglée peut être formée uniquement, dans la plaque de recouvrement, les bords inférieurs dans le plan de séparation, tandis que la section distributrice est formée en partie dans la semelle et en partie dans la plaque de recouvrement ainsi qu'il a déjà été dit.
Le rôle de la section étranglée est de produire une contre-pression dans le vaporiseur de manière à régler le débit de l'eau allant du réservoir au vaporiseur. Ainsi, dans un exemple particulier, l'orifice d'écoulement de l'eau du réservoir est tel que s'il n'y avait pas de contre-pression le réservoir se viderait dans le vaporiseur en huit minutes environ. D'autre part, la colonne d'eau n'est que d'un pouce �2,54 cm) seulement au maximum, de telle sorte qu'une contre-pression dépassant cette hauteur de charge sera suffisante pour arrêter complètement l'écoulement. En service, cette disposition donne lieu à un débit approprié pour le re= passage et réglé principalement par la vitesse à laquelle la vapeur peut s'échapper, et elle permet à la charge du réservoir de durer environ vingtcinq minutes.
La construction décrite assure cette action de l'étranglement sans réduction de la section transversale des conduits distributeurs, et par conséquent sans nuira à la répartition de la vapeur entre les diverges lumières de sortie de vapeur.
Dans une forme d'exécution de l'invention, les conduits de vapeur comprennent aussi une section filtrante qui est occupée par une matière lâche comme une toile ou tresse métallique ou une garniture équivalente, au travers de laquelle la vapeur est obligée de passer entre le vaporiseur à vaporisation instantanée et la section distributrice. La section filtrante peut être notablement plus profonde que la section distributrice et peut en outre être plus profonde que le vaporiseur. Tout liquide non évaporé dans ce dernier tend à tomber dans la partie profonde, ce qui étend la surface effective du vaporisateur.
En outre, la garniture filtrante métallique tend à transmettre un supplément de chaleur à tout liquide en contact avec elle et sert par conséquent de prolongement au vaporiseur aussi bien que de filtre pour contrecarrer le passage, d'eau non évaporée dans le conduit de vapeur. En faisant en sorte que toute évaporisation se produise avant que le fluide ne quitte la section filtrante, la disposition considérée offre encore l'avantage de localiser la formation de tartre ou d'incrustation dans le vaporiseur, d'où l'on peut facilement l'enlever par raclage, et dans la garniture filtrante qu'on peut retirer et nettoyer ou remplacer.
L'invention peut être mise en pratique de différentes manières; on en décrira ci-après, à titre d'exemple, une forme d'exécution en se référant aux dessins annexés, dans lesquels:
Figure 1 est une vue en plan de la plaque constituant la semelle d'un fer à repasser à la vapeur chauffé électriquement, et Figure 2 est une vue de dessous de la plaque de recouvrement dans laquelle sont ménagés les conduits de vapeur.
La semelle A du fer à repasser est fait en un alliage d'aluminium coulé autour d'un élément chauffant B ayant la forme générale d'un
V à angle arrondi B' dans le voisinage de la pointe de la semelle. Dans l'angle de l'élément, la semble présente une cavité, pour former un vapo-
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à sommet arrondi. Comme c'est représenté sur la figure 2, la plaque de recouvrement D qui s'adapte à la semelle suivant un plan de séparation Dl,
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voir une membrane élastique annulaire formant siège pour la sortie d'un réservoir, non représenté, par laquelle l'eau tombe goutte à goutte sans
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dernier est plus profonde que le restant du vaporiseur et en est séparée par une cloison ou chicane verticale E qui force la vapeur à passer de
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triangulaire du vaporiseur part des deux extrémités de cette base et pré-
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poriseur dans une section filtrante en forme de fer à cheval F du conduit,
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La plaque de recouvrement est pourvue d'une cavité peu profonde correspondant à la chambre du vaporiseur et à la partie initiale de la chambre en forme de fer à cheval F, et au-delà de cette partie initiale,
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sorte que les extrémités de la section filtrante F sont formées entièrement dans la semelle . A peu près la totalité de la section filtrante en forme de fer à cheval est occupée par une tresse métallique d'une certaine longueur G destinée à transmettre de la chaleur au fluide qui la traverse et aussi à s'opposer au passage de toute humidité non évaporée. Comme c'est indiqué sur la figure 1, la surface de la semelle au-delà de la section filtrante en forme de fer à cheval est située dans le plan de séparation, de telle sorte que la partie suivante de la section étranglée H du conduit de vapeur se trouve entièrement dans la plaque de recouvrement.
Cette partie comprend une paire de sections H ayant la forme générale d'un L, dont une branche Hl est située au-dessus de l'extrémité de la branche adjacente de la chambre de filtrage en forme de fer à cheval, tandis que l'autre branche ET s'étend vers l'arrière et s'ouvre finalement à l'extérieur dans la partie suivante du conduit, à savoir la section distributrice J.
Chaque section distributrice J du conduit s'étend vers l'avant jusqu'en un point tout proche de la pointe du fer à repasser. Les parties antérieures de la section J du conduit de vapeur se trouvent au-dessus
de l'élément chauffant. Les sections distributrices J sont formées en partie dans la semelle et en partie dans la plaque de recouvrement. Des sections J, la vapeur descend verticalement à travers la semelle pour une
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quent avec des rainures distributrices en arêtes de poisson ,non représentées) ménagées dans la surface de repassage. La partie supérieure de la partie du conduit J qui est ménagée dans la plaque de recouvrement s'étend au-dessus de ces lumières de sortie, mais, comme c'est représenté sur la figure 1, la partie inférieure est séparée de chacune de celles-ci par un barrage M situé dans chaque cas dans le plan de séparation. Ainsi, sans aucune complication nouvelle de la fabrication, chaque lumière de sortie de vapeur est séparée, du fond de la section J du conduit de vapeur par un barrage par dessus lequel le liquide doit passer avant d'atteindre la lumière de sortie de vapeur.
La plaque de recouvrement est serrée sur la semelle par un certain nombre de vis, non représentées, passant dans des trous N et vissées dans la semelle, tandis que diverses autres cavités P sont prévues dans certains buts tels que le maintien en place de l'élément dans la position voulue pendant le moulage.
A l'intérieur de la boucle formée par la section de filtrage
en forme de fer à cheval du conduit, un écrou Q à filtrages interne et
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recevoir une vis d'ancrage unique au moyen de laquelle les parties supérieures du fer à repasser sont fixées à la semelle. A l'arrière de ce dispositif se trouve une plate-forme R sur laquelle repose un interrupteur .thermostatique maintenu en place par une vis qui pénètre dans un trou taraudé R'.
La disposition décrite procure une construction qui se prête à la fabrication en série dans laquelle la semelle et la plaque à conduits de vapeur sont assemblées dans un plan de séparation. Si c'est nécessaire,
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tile. En outre, si certaines sections du conduit de vapeur sont formées en partie dans la semelle et en partie dans la plaque, en ménageant des cavités dans la surface plane du plan de séparation de chacune de ces pièces, d'autres sections ne sont formées que dans une seule de celles-ci simplement en interrompant la cavité et en laissant la surface de la semelle ou de la plaque dans le plan de séparation.
Dans un cas déterminé, la plus profonde des cavités ménagées dans la semelle est la chambre de filtrage en forme de fer à cheval et la partie arrière de la chambre du vaporiseur, dont le.fond se trouve à une
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ces J du conduit de vapeur sont beaucoup moins profondes, à savoir 0,531 pouce �13,5 mm) au-dessus de la surface de repassage, vue que des parties de ces sections distributrices se trouvent au-dessus de la partie supérieure de l'élément chauffant. Le fond de la section étranglée H du conduit est situé dans le plan de séparation, tandis que le dessus des barrages M se trouve également dans ce plan qui est situé à une hauteur de 0,593 pouce �15 mm) au-dessus de la surface de repassage. Les conduits de la plaque de recouvrement ont une hauteur de 0,093 pouce �2,4 mm), sauf la
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du plan de séparation.
En outre, de la facilité de fabrication, la disposition décrite offre l'avantage de réduire au minimum la quantité de liquide non vaporisé
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bre de filtrage à pour effet non seulement de s'opposer au passage des gouttelettes de liquide non vaporisées mais aussi de leur transmettre de
la chaleur de façon à les vaporiser. Il en résulte qu'il ne se produit
que peu ou pas d'évaporisation dans les dernières parties du conduit et
que la formation d'incrustations ou de dépôts de tartre y est réduite au minimum. En outre, la disposition empêche tout tartre détaché à l'intérieur du vaporiseur d'être chassé par la vapeur dans la section étranglée ou la section distributrice du conduit. Le chicane E empêche que lorsqu'une goutte tombe sur le fond à haute température-du vaporiseur, des gouttelettes d'eau ne soient chassées de ce dernier. La section distributrice finale
du conduit est très plate et peu profonde et une grande partie de cette section se trouve directement au-dessus de l'élément chauffant. Tout liquide 'qui peut être entraîné dans cette partie du conduit tendra à rester
sur le large fond de cette partie qui est chauffée au maximum. En outre,
ce liquide sera vraisemblablement empêché de tomber dans l'une des lumiè-
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bord passer par dessus les barrages M.
La résistance à l'écoulement de la vapeur dans tout le conduit
et par les lumières, spécialement dans la section d'étranglement H, provoque dans le vaporiseur une contre-pression réglant l'écoulement de l'eau
du réservoir, de telle sorte que l'arrivée de l'eau au vaporiseur est réglée par l'allure à laquelle la vapeur s'échappe.
REVENDICATIONS.
1. Fer à repasser à la vapeur comprenant une semelle dans laquelle est noyé un élément chauffant électrique, une plaque de recouvrement réunie à la semelle dans un plan de séparation, un vaporiseur à vaporisation instantanée pourvu de moyens d'y amener de l'eau, au moins un conduit de vapeur s'étendant du vaporiseur à un certain nombre de lumières
de sortie de vapeur s'ouvrant dans la surface de repassage, caractérisé
en ce que la section du conduit de vapeur adjacente à la majorité des lumières est située directement au-dessus de l'élément chauffant et que sa partie supérieure est formée dans la plaque de recouvrement pour communiquer avec les lumières tandis que sa partie inférieure est formée dans la semelle et séparée de chaque lumière par un barrage.