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PROCEDE POUR INTRODUIRE DANS LES CIGARETTES, AU COURS DE LEUR FABRICATION, DES ORGANES D'EXTREMITE ET CIGARETTES REALISEES PAR CE PROCEDE.
La présente invention est relative à un procédé pour introduire dans les cigarettes, au cours de leur fabrication, des organes d'extrémité, spécialement des organes d'allumage, filtres et similaires et aux cigarettes réalisées par ce procédé.
La fabrication de cigarettes ou similaires, comportant à une de leurs extrémités des organes appropriés, tels que porte-cigarettes, filtres ou organes permettant l'allumage de la cigarette par frottement, est bien connue.
Cependant, la réalisation pratique et rationnelle de ce critère, se heurte à quelques difficultés et obstacles, parmi lesquels le plus important est l'impossibilité d'effectuer le travail dans un seul cycle continu et à un rythme de vitesse élevé, de l'ordre des vitesses réalisables sur les machines actuelles susceptibles de produire jusqu'à 1200 cigarettes par minute, et même davantage.
A l'heure actuelle, la fabrication la plus avantageuse de cigarettes munies d'organes d'extrémité est bien celle s'effectuant sur deux machines bien distinctes, c'est-à-dire, sur une machine de grande production fabricant des cigarettes normales et sur une deuxième machine sur laquelle ces cigarettes sont successivement passées pour être pourvues de l'organe d'extrémité considéré.
Il s'ensuit que les avantages présentés par les cigarettes perfectionnées, du genre de la cigarette munie de porte-cigarette, ou d'un organe d'allumage, sont annulés par le prix de revient exhorbitant et par
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la production limitée.
La précepte invention vise la réalisation d'une cigarette manie d'organes du genre mentionné plus haut, tels que filtres, porte-cigarettes, organes d'allumage et similaires, dont la cadence de production s'approche de l'ordre de production réalisable à l'aide des machines automatiques modernes, actuellement utilisées pour la fabrication en continu de cigarettes.
Un autre but envisagé par l'invention est celui de réaliser la production de cigarettes du genre spécifié plus haut, à l'intervention des machines automatiques habituelles,opportunément dotées d'organes et de dispositifs susceptibles d'introduire et d'intercaler de la manière la plus convenable, pendant la réalisation normale des cigarettes,les organes d'extrémité précédemment définis, de façon que ces derniers se trouvent situés sur la bande constituant l'enveloppe de la cigarette, dans la position exactement voulue ; ces bandes d'enveloppement devant être successivement façon nées en boudins, pour la réalisation des cigarettes. Ceci, sans nullement limiter la vitesse de production de la machine et, surtout, sans préjudices aux résultats, aux caractéristiques des cigarettes obtenues.
Le procédé caractérisant la présente invention consiste à ap- plquer sur la bande de papier constituant l'enveloppe de la cigarette et en correspondance de la zone immédiatement comprise entre deux cigarettes contigües, un élément constituant deux organes d'extrémité, séparables l'un de l'autre lors du tranchage des cigarettes, effectué en correspondance de la partie moyenne;; de cet élément, de façon que les deux cigarettes contigües sont munies en correspondance d'au moins une de leurs extrémités, des organes d'extrémité mentionnés plus haut.
En pratique, le principe que nous venons d'exposer, peut donner lieu à plusieurs formes de réalisation du procédé conforme à l'invention, suivant le genre et les caractéristiques de l'organe d'extrémité devant être appliqué à la cigarette.
Dans le cas où l'organe d'extrémité constitue un porte-cigarette, un filtre, on un organe d'allumage, on appliquera sur la bande de papier enveloppant la cigarette, avant tout une zone de support constituant ledit élément et susceptible d'être roulée en manchon pour être renfermée dans la gaine tubulaire formée par la bande de papier qui enveloppe la cigarette.
Il est de la sorte possible de maintenir, dans certains cas, par exemple dans celui d'un porte-cigarette, d'un organe d'allumage ou similaire, la continuité du cordon de tabac roulé dans la bande susmentionnée. Le manchon introduit dans l'enveloppe tubulaire de papier, pendant le tranchage de la cigarette est séparé en deux parties disposées en correspondance de 1' extrémité des cigarettes.
Notamment, dans le cas où l'organe d'extrémité est constitué par un filtre, on appliquera sur la bande de papier constituant l'enveloppe de la cigarette, un petit cube en matière souple et filtrante, tandis que le cordon de tabac est séparé et tranché en correspondance de l'extrémité dudit cube, de manière que celui-ci et le tabac se trouvept enfermés dans l'enveloppe tubulaire de la cigarette ; de cette façon la cigarette à filtre est réalisée.
Dans ce cas particulier on peut avoir recours à un expédient fort pratique et avantageux, consistant à prévoir un cube façonné en forme substantiellement parallélépipédiqueet réalisé dans une matière souple, par exemple en coton, de sorte que lorsque le ruban de papier sur lequel ce cube a été placé, est roulé en boudin, il prenne automatiquement la forme cylindrique.
Opportunément, l'application de l'élément, constitué par deux organes d'extrémité opposés, sur la bande de papier peut être réalisée à
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l'aide d'une matière collante, susceptible de maintenir, pendant l'avancement de la bande dans la machine, ledit élément dans la position voulue.
Lorsque l'organe d'extrémité représente un organe d'allumage, 1' invention prévoit : la présence de zones de support quadrilatérales compor- tant sur une de leurs faces une nervure en matière allumable par frottement la présence de trous ou de lumières ménagés dans la bande de papier enve- loppant la cigarette, la fixation desdites zones de soutien en correspondant- ce de ces trous ou de ces lumières de façon que les nervures présentées par les zones de support susmentionnées soient disposées le long de l'axe longitudinal de la bande et avancent convenablement en dehors desdits trous; la disposition du cordon de tabac sur la bande de papier et sur lesdits éléments ;
le repliage des bords longitudinaux dudit ruban et le façonnage simultané en manchon des zones de support, l'agrafage desdits bords de ma- nière à pouvoir retenir dans l'élément tubulaire non seulement le cordon de tabac, mais encore le manchon dont la nervure d'allumage s'avance en dehors des trous ou des lumières ménagés dans la bande et, enfin, le tranchage du boudin en correspondance de la partie moyenne du manchon en vue d'obtenir des cigarettes munies à leurs extrémités d'un organe d'allumage.
Selon l'invention, la zone supportant la nervure d'allumage est combinée avec une espèce de latte, dont une face est partiellement enduite d'une matière apte à provoquer l'allumage de la nervure portée par la cigarette ; cette latte étant disposée par rapport à la cigarette de façon que, tandis que l'une de ses extrémités est retenue à l'intérieur, l'autre vient former une languette qui s'avance latéralement en dehors de la cigarette de façon à pouvoir être facilement saisie dans le but de faire sortir la latte d'allumage indépendamment de l'enveloppe ou de tout autre élément contenant ou enveloppant la cigarette.
La zône de support, ainsi que l'éventuelle latte peuvent être réalisées sous forme d'un ruban sans fin sur lequel se dispose, dans le sens longitudinal, la nervure d'allumage d'une surface de frottement.
Des rubans ainsi obtenus, on sépare par tranchage des éléments doubles, qui seront successivement appliqués sur la bande de papier enveloppant la cigarette, de sorte qu'après le tranchage, les cigarettes sont munies de l'organe d'allumage et de la languette de frottement.
Il est évident, qu'il est aussi possible de réaliser selon le même procédé des cigarettes comportant à l'une de leurs extrémités un filtre et/ou un porte-cigarettes, et à l'autre extrémité un organe d'allumage.
Pour ce qui concerne quelques formes de réalisation du procédé susmentionné, ainsi que les caractéristiques des cigarettes réalisées selon ce procédé, nous faisons suivre une description se référant aux dessins annexés, donnés à titre indicatif, nullement limitatif, de la portée de l'invention.
Dans ces dessins :
La figure 1 montre une première portion de la bande de papier pour la fabrication de cigarettes pourvues d'organes d'extrémité tubulaires, spécialement d'organes d'allumage à frottement.
La figure 2 montre une portion du boudin dont on peut obtenir des cigarettes munies d'organes d'allumage selon la fig. 1.
La figure 3 montre l'extrémité agrandie de la cigarette réalisée selon la présente invention et pourvue d'un organe d'allumage.
La figure 4 montre un détail de la figure 3, dans une coupe transversale.
La figure 5 est une vue schématique de l'application continue des zOnes d'allumage sur la bande de papier.
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Les figures 6 et 7 montrent de manière analogue aux figures 1,-et 2, une variante de réalisation de la cigarette.
La figure 8 est un détail agrandi en coupe transversale de 1' extrémité de la cigarette réalisée selon le procédé représenté dans les figures 6 et 7.
La figure 9 est une vue schématique montrant l'application de la zone d'allumage et d'une languette de frottement sur la bande de papier enveloppant la cigarette.,
La figure 10 représente une portion du ruban dans lequel sont ménagées des languettes d'allumage.
La figure 11 montre un boudin analogue à celui de la figure 7, dont on obtient des cigarettes munies de languettes d'allumage selon la figure 10.
La figure 12, analogue à la figure 1, montre une portion de la bande servant à la réalisation de cigarettes à filtre et à organe d'allumage.
La figure 13 est une coupe transversale à travers cette bande pendant la phase de façonnage.
La figure 14 montre en coupe longitudinale et à plus grande échelle, une cigarette conforme aux figures 12 et 13.
La cigarette montrée aux figures 1 à 5, est une cigarette pourvus à une de ses extrémités d'un organe d'allumage.
Cette cigarette A comporte de la manière bien 'connue, spécialement par rapport aux figures 3 et 4, une enveloppe tubulaire B de papier, dans laquelle est disposé le cordon de tabac C.
L'organe d'allumage, qui est constitué par un manchon F dont le diamètre est substantiellement égal au diamètre intérieur de l'enveloppe B, est réalisé en papier à la cellulose convenablement traitée.
Le manchon F présente à l'extérieur, et plus précisément en correspondance de sa partie moyenne longitudinale, une nervure G en matière similaire à celle utilisée pour les allumettes et susceptibles de s'allumer par frottement.
Une partie au moins de cette nervure s'avance latéralement sur l'extrémité de la cigarette à travers un ou plusieurs trous H, ménagés le long de l'axe longitudinal de la bande de papier B, afin de permettre un engagement entre le sommet de ladite nervure et la surface de frottement servant à l'allumage de la cigarette.
Pour réaliser la cigarette que nous venons de considérer, on procède de la manière suivante ou d'une manière analogue On prépare avant tout la zone de support K en partant de la bobine D constituée par le ruban en matière cellulosique, préalablement traitée, et sur lequel sont appliqués, dans le sens longitudinal, une ou plusiers nervures G. De ce ruban on découpera des quadrilatères K, de manière que leur largeur L soit à peu près égale à la circonférence de la gaine B enveloppant la cigarette A. Par contre, la longueur L' des quadrilatères K dépend des caractéristiques qui seront définies dans ce qui suit.
D'une bobine M se déroule la bande de papier B, qui est destinée à alimenter la machine fabriquant les cigarettes. Cette machine est dotée de dispositifs susceptibles de pratiquer dans la bande B (voir figure 1) deux ou plusieurs trous H alignés le long de l'axe longitudinal de la bande B et espacés de manière à pouvoir être recouverte par les quadrilatères K lorsque ceux-ci sont disposés avec leur côté L' le long du coté longitu- dinal.de la bande. Dans le cas illustré, les quadrilatères K sont obtenus
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chaque fois du ruban se déroulant de la bobine D et qui est disposé sur la bande B de manière que les nervures G se trouvent situées vers cette bande
B et dépassent les 'lumières ou les trous H.
La distance entre une paire de trous H et la suivante est ,égale à deux fois la longueur N de la cigarette A, c'est-à-dire que dans cette distance sont comprises deux cigarettes. Les quadrilatères K sont appliqués sur la bande de papier B en correspondance des trous H, précédemment pra- tiqués dans celle-ci. Ces quadrilatères peuvent être éventuellement mainte- nus dans leur position exacte à l'aide d'un adhésif approprié.
La bande B, ainsi apprêtée, passe à travers la machine de la manière habituelle et reçoit le cordon de tabac, après quoi le tout passe entre les organes de profilage, d'agrafage et de fixation des bords longi- tudinaux de cette bande, qui sera de la sorte façonnée en forme tubulaire et qui renferme, outre le cordon de tabac, les quadrilatères K repliés en manchon au travers duquel passe le tabac.
On obtient ainsi le boudin P, qui s'avance alors vers le cou- teau Q appelé à trancher les cigarettes A et A'. Ces cigarettes étant dispo- sées avec leur organe d'allumage bout à bout, le couteau Q tranche d'abord le boudin P en correspondance de la partie moyenne du quadrilatère K roulé en manchon,après quoi il effectue le deuxième tranchage dans une position sans manchon. Il s'ensuit, que la cadence de travail du dispositif qui tranche les quadrilatères K du ruban se déroulant de la bobine M, et qui les dépose sur la bande B, représente le demi-rythme de travail de la lame
Q.
Il est ainsi possible de réaliser des cigarettes munies d'organes d'allumage du genre précédemment signalé selon un rythme de production , qui ne diffère nullement du rythme de fabrication suivi pour les cigarettes normales.
Nous faisons suivre la description d'une variante de réalisation pour la cigarette pourvue d'un organe d'allumage et d'une zone de frottement.
Selon la figure 8, la cigarette A comporte, en combinaison avec la zone d'allumage K, une languette R, dont une face munie de la zone S peut constituer opportunément un organe de frottement et d'allumage pour la nervure G.
Dans ce but, la languette R est réalisée d'une manière telle, qu'elle dépasse avec une de ses extrémités les bords d'agrafage de la bande B enveloppant la cigarette.
L'extrémité de la languette R, s'avançant en dehors de la cigarette A, constitue une lame d'engagement sur laquelle l'opérateur peut agir facilement pour faire sortir la languette R-S et y frotter l'organe d'allumage F de la cigarette.
Le proche suivi pour la réalisation de cette cigarette ne dif- fère substantiellement pas de la forme de réalisation montrée par les figures de 1 à 5.
La figure 9 montre les bobines M, D et T, respectivement pour la bande d'enveloppement B, pour la zone d'allumage K et pour la languette de frottement R-S:
Le ruban R-S est disposé, par rapport au ruban K, de manière à pouvoir s'avancer latéralement en dehors de celui-ci et, plus précisément pour permettre l'avancement de la zone R, tandis que la zone de frottement S est recouverte par le ruban K.
De manière avantageuse, les rubans K et R-S peuvent éventuellement adhérer l'un à l'autre de façon à constituer un ruban unique, dont on peut réaliser les éléments quadrilatéraux K-R doubles, applicables en correspondance des trous H ménagés dans la bande B.
Selon cette variante, montrée à la figure 6, les trous H sont
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constitués par une lumière dont l'axe longitudinal est parallèle et coïcidant à l'axe longitudinal de la bande d'enveloppement de la cigarette B . L'application des quadrilatères K-R sur ladite Bande B se-fait de la manière précédemment énoncée, c'est-à-dire de façon que la nervure G -Tienne coïncider exactement avec la lumière H, tandis que la partie de la languette R dépasse la bande B pour constituer, ainsi qu'on le voit à la figure 6, la lame de prise.
Successivement, le cordon de tabac C ayant été placé sur la bande B,celle-ci est roulée en boudin avec les quadrilatères K-S, dont le premier est façonné en manchon F, tandis que la double languette R, ainsi qu'on le voit sur la figure 7, dépasse latéralement le boudin P dont sont tranchés les cigarettes A et A'.
Le couteau Q, qui ttanche le manchon F et la zone R-S en deux, sépare la cigarette A de la cigarette A' et forme aux extrémités opposées de ces dernières l'organe d'allumage G et la zone de frottement S située à l'intérieur de l'enveloppe tubulaire formée par la bande B.
La sortie de la zone de frottement S de la cigarette A se fait à l'aide de la languette R à travers la lumière formée par l'union des deux bords de la bande B.
Pour garantir l'agrafage des deux bords de la bande B aux extrémités de la cigarette A, déjà pourvue de la surface de frottement S, l'invention prévoit, dans le ruban R-S, la présence des entailles V, dont le fond W est prévu de façon convenable en vue de permettre l'agrafage des bords X-X de la bande B (voir figure 11) en correspondance de l'entaille V.
Les quadrilatères K et R-S sont placés sur la bande 13 de façon que le fond W de l'entaille V vienne se situer sur le bord de ladite bande pour permettre l'agrafage de ce bord avec le bord opposé en correspondance de l'entaille V dès que la bande B est roulée en boudin.
Il s'ensuit que, même après leur séparation, les cigarettes A et A' ont les bords de la bande B, les enveloppant, parfaitement agrafés en correspondance de la langmette R.
Il est bien entendu que la description précédente défini 1' application d'un organe d'allumage aux extrémités des cigarettes A et A'.
D'une manière analogue, il sera possible de réaliser des cigarettes munies de porte-cigarette et/ou d'un filtre selon l'invention, qui prévoit dans ce cas l'intercalage d'une double zone de support, pliée également en boudin avec la bande enveloppant la cigarette et séparée en deux parties pendant le tranchage de cette dernière, ce qui permet de réaliser l'organe d'extré- mité recherché et de prendre en considératiom d'autres solutions équivalen- tes et également avantageuses.
Les figqres 12 et 14 montrent la réalisation d'une cigarette munie à ses extrémités respectivement d'un organe d'allumage et d'un filtre.
Selon la variante considérée à la figure 12, la bande d'enveloppement B comporte les lumières H, qui y ont été ménagées selon les modalités plus haut énoncées. Sur cette bande sont disposés, (à l'aide de deux dispo- ,si tifs synchronisés au mouvement de la machine mais réciproquement décalés) les quadrilatères K, espacés entre eux d'une valeur égale à deux fois la longueur N, équivalente à la longueur de la cigarette A.
Dans l'intervalle entre l'un et l'autre quadrilatère K, sont disposés sur la bande B des coussinets Z, dont la largeur L correspond exactement à celle des quadrilatères K et qui sont destinés à former le filtre de la cigarette réalisé en une matière souple. L'épaisseur de ces coussinets Z (voir figure 3) est légèrement inférieure au rayon de la cigarette A et cela dans le but de permettre leur enroulement avec la bande B façonnée en boudin pour qu'ils viennent constituer un cylindre à l'intérieur de l'enveloppe de la cigarette. Les flancs latéraux des coussinets Z peuvent être
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éventuellement chanfreinés, vers le haut, c'est-à-dire, vers l'axe de la cigarette, en vue de faciliter la formation du petit cylindre de filtre.
De cette façon, la bande B comporte alternativement un coussinet
Z et un quadrilatère K, situés en correspondance de la ligne de tranchage des cigarettes A et A'. Le cordon de tabac, placé sur la bande B est tran- ché en correspondance, de façon à pouvoir être intercalé entre un coussinet et le quadrilatère successif.
En tranchant le boudin P qui sort de la machine, on peut réa- liser deux cigarettes A (fig. 14) qui comportent, à une de leurs extrémités, le filtre Z et, à l'autre, l'organe d'allumage.
Il va sans dire que,d'une manière parfaitement analogue, on peut munir la cigarette A d'un porte-cigarette combiné éventuellement avec un , filtre, après avoir opportunément disposé un quadrilatère K sur la surface extérieure au lieu de sur la surface intérieure de la bande B.
L'extrémité de la machine pour la fabrication continue des cigarettes selon la présente invention, est ppurvue d'un organe susceptible de sélectionner les cigarettes A des cigarettes A' et de les disposer tou- tes, avec leur organe d'extrémité du même type dirigés vers le même coté, pour en faciliter l'empaquetage.
Il va de soi, que la présente protection comprend non seulement les cigarettes réalisées par ce procédé caractéristique, mais encore les dispositifs adaptables à une machine continue pour la fabrication atomati- que de cigarettes munies d'organes d'allumage et/ou de filtres.
En pratique, les détails de réalisation peuvent toujours varier sans pour cela sortir du cadre de l'invention et partant du domaine de protection accordé par le brevet en cause.
REVENDICATIONS
1) Procédé pour introduire dans les cigarettes, au cours de leurs fabrication, des organes d'extrémité, spécialement des organes d'allumage, filtres et similaires, caractérisé en ce qu'il permet d'adapter sur la bande de papier constituant l'enveloppe de la cigarette et en correspondance de la zone immédiatement comprise entre deux cigarettes contigües un élément constituant deux organes d'extrémité, séparables l'un de l'autre lors du tranchage des cigarettes, tranchage qui s'effectue en correspondance de la partie moyenne dudit élément, de façon que les deux cigarettes contigües sont munies, en correspondance d'au moins une de leurs extrémités , des organes d'extrémité mentionnés.