PROCEDE POUR LA PROTECTION D'ACIER INOXYDABLE CONTRE L'ATTAQUE PAR DESLIQUIDES CORROSIFS FORTEMENT ACIDES, AINSI QU'APPAREILS EN ACIER
INOXYDABLE PROTEGES PAR CE PROCEDE.
L'invention concerne un procédé pour la protection de surfaces d'acier inoxydable contre l'attaque par des liquides corrosifs fortement acides, dans lesquels^ sans l'application du procédé selon l'invention, la corrosion des surfaces métalliques serait plus grande qu'admissible. Par
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De plus, l'invention concerne des appareils en acier inoxydables pourvus de moyens pour: réaliser le procédé de protection selon l'invention.
Par "acier inoxydable" on entende dans la description et les revendications suivantes les alliages d'acier chromé connus en soi, qui contiennent, outre du fer, au moins 15% de chrome et tout au plus 1,2% de carbone, ainsi que les alliages d'acier au chrome-nickel également connus et
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alliages d'acier sont considérés comme résistants dans des milieux corrosifs, quand la corrosion de la surface., exprimée sous forme de réduction de l'épais-
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On sait que les types d'acier inoxydable en question ne sont résistants que dans des milieux oxydants fortement acides, tels que, par exemple,
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dables sont moins résistants dans des solutions non-oxydantes, telles que, par exemple, l'acide sulfurique dilué.
De plus, on sait que la résistance des aciers inoxydables dans ces liquides non-oxydants fortement acides s'améliore en passivant d'abord
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trice d'oxyde sur la surface métalliques cette application étant obtenue, par exemple, en soumettant cette surface à un traitement avec de l'acide nitrique. Il apparaît pourtant que des liquides très corrosifs, par exemple,
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par passivation, après quoi il se produit une corrosion rapide de la surface métallique qui n'est plus protégée.
Par ailleurs,on a déjà proposé de protéger les surfaces d'acier inoxydable non passivées d'avance contre 1-influence corrosive de liquides acides non-oxydants, en appliquant à la surface à protéger un courant anodique à l'aide d'une source de tension externe,, par exemple, une batterie, et d'une ou de plusieurs électrodes auxiliaires qui sont isolées de la surface à protéger et sont placées dans le liquide corrosif ; ces électrodes auxiliaires
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téger est reliée au pôle positif de la batterie (brevet allemand n[deg.] 656.968).
Cette méthode présente le désavantage de nécessiter au dabut une densité de courant assez élevée qui, lorsqu'une certaine passivation a été obtenue, peut se réduire.
A cause de la densité de courant initiale élevée et de la tension élevée correspondante nécessaires cette méthode ne convient pas pour protéger de grandes surfaces.
Or, on a trouvé qu'une surface en acier inoxydable peut être protégée de manière simple contre l'influence corrosive de liquides acides non-
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d'abord la surface d'acier inoxydable de façon connue et ensuite en la courtcircuitant immédiatement avec une ou plusieurs électrodes auxiliaires immergées également dans le liquide corrosif lesquelles électrodes auxiliaires doivent être en une matière qui, mesurée dans la solution corrosive par rapport à une certaine électrode-type (par exemple, électrode d'hydrogène ou de calomel) doit être plus positive que l'acier inoxydable passive à protéger, également mesuré par rapport à la même électrode-type., dans les mêmes conditions.
Ainsi, la surface à protéger est court-circuitée avec une électrode auxiliaire en une matière qui;, dans le liquide corrosif a un potentiel plus noble.
Parmi les matières constitutives des électrodes auxiliaires, on
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prix est le plus souvent un obstacle pour Inapplication technique mais encore le carbone, qui est suffisamment noble pour produire le courant anodique nécessaire à la protection, même dans des solutions très corrosives, par exemple,
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protection selon l'invention, il faudra observer les conditions suivantes a) - la surface en acier inoxydable à protéger doit être passivée au préalable, ce qui peut se réaliser de façon connue, par exemple par atta- <EMI ID=11.1> tit ; on ne peut pas donner un rapport minimum précis parce que celui-ci dépend, par exemple, de la porosité de la matière constitutive de l'électrode auxiliaire et de la forme intérieure de l'appareil à protéger, mais des essais
<EMI ID=12.1> c)- le liquide corrosif doit contenir une faible quantité d'oxygène en solution quand le liquide corrosif est saturé d'air la quantité d'oxygène déjà présente est largement suffisante ; d)- la teneur en halogène du liquide corrosif doit être assez fai- <EMI ID=13.1>
HF la protection est incertaine.
Les essais décrits ci-dessous exécutés à l'échelle du laboratoire ou semi-technique donnent une impression claire de ce qu'on peut réaliser avec le procédé de protection selon l'invention.
1[deg.])- Dans le tableau suivant, on a réuni quelques essais, lors desquels des éprouvettes d'acier inoxydable passivées au préalable et une électrode de carbone ayant environ la même surface ont été immergées dans des liquides corrosifs de la manière indiquée sur la figure 1 des dessins ci-annexés.
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corrosif 3, une plaque avec poignée (1) en acier inoxydable et une électrode
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acier inoxydable, étant suspendues dans le liquide corrosif.
Les flacons d'Erlenmeyer sont disposés dans un thermostat qu'on peut régler à 25-100[deg.]C. La durée des essais est de 30 jours.
Les éprouvettes ont été essayées des dizaines de fois dans les divers milieux et elles ont donné chaque fois le même résultat. De plus, les éprouvettes étaient soudées à différents endroits tandis qu'une partie des essais a été effectuée avec des liquides immobiles et une autre partie sous agitation. Les électrodes de carbone utilisées étaient', en graphite d'électrode normal ; la seule condition à remplit' par l'électrode de carbone consiste à lui conférer un potentiel plus positif que celui de la surface
à protéger, les deux potentiels étant mesurés dans le même liquide corrosif par rapport à une même électrode auxiliaire par exemple, ,une électrode d'hydrogène ou de calomel.
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2[deg.]) - Des essais analogues ont été effectués avec une installa-
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étaient disposées dans un bac 4 rempli de liquide corrosif 3. le rapport de
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tandis que la corrosion mesurée était du même ordre de-grandeur que dans les essais précédents.
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appareil est reproduit à la figure 3 dans laquelle 1 est un réservoir d'acier au chrome-nickel, 2 est le conduit annulaire se composant de sections de tube d'acier au chrome-nickel, 18/8 et 18/8/2 soudées l'une à l'autre, 3
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tuées dans le conduit annulaire n'ont pas été recuites" en sorte que la soudure était de mauvaise qualité ; de plus le conduit annulaire contenait un
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Malgré toutes les conditions défavorables, la corrosion n'a été que de 0,001 mm/an.
Dans un appareil technique, il y a plusieurs manières de relier, au moyen d'un conducteur électriques l'électrode de carbone à la surface à protéger.
Une méthode simple a été indiquée à la figure 4, où une électrode de carbone 2 est reliée à une paroi métallique 1, au moyen d'une petite couche de mastic conducteur 3.
Une autre méthode de raccordement n'utilisant pas de mastic a été indiquée aux figures 5A et 5B. A la figure 5A, la surface de paroi à protéger 1 est munie d'une broche soudée 2 en même matière l'extrémité de cette broche étant filetée. Une électrode de carbone creuse 3 a été glissée sur la broche. Cette électrode est fixée au moyen d'un écrou 4 contre la surface à protéger, ce qui assure un contact suffisant.
La figure 5B représente une variante. Dans la surface à protéger <EMI ID=22.1>
cle a été soudée une broche 2, sur laquelle on peut glisser une électrode de
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REVENDICATIONS
1.- Procédé pour la protection de surfaces en acier inoxydable contre l'attaque par des liquides acides corrosifs non-oxydants, car a c t é r i s é en ce que la surface à protéger est d'abord passivée de façon connue et en ce que des électrodes auxiliaires en une matière qui, dans des conditions corrosives, présentent un potentiel plus noble que la surface en acier inoxydable, sont ensuite disposées dans le liquide corrosif, lesquelles électrodes auxiliaires sont immédiatement court-circuitées avec la surface en acier inoxydable.
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