BE525333A - - Google Patents

Description

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  LES FONDERIES LALLEMAND, Société Coopérative, résidant à BRUXELLESo 
FOYER POUR TOUS COMBUSTIBLES SOLIDES. 



   La présente invention est relative à un foyer pour tous cqm- bustibles solides. 



   Elle vise plus spécialement un foyer tel que celui dont les caractères principaux ont été décrits dans le brevet belge n  521.280. Ses particularités nouvelles s'appliquent très avantageusement aux poëles do- mestiques, et c'est un tel poële qui sera décrit ci-après à titre illus-   trât if.    



   Dans le type d'appareil décrit dans le brevet principal, on avait considéré un foyer comprenant deux chambres successives. Dans la première, qui est de forme généralement évasée vers le bas, brûle le com- bustible solide. La deuxième sert à brûler les gaz quittant la première chambre. La partie inférieure commune des deux chambres est fermée en bas par une grille à travers laquelle tomberont les cendres, mais par la- quelle n'arrive pas d'air comburant. L'air est admis à travers la masse en ignition suivant une direction sensiblement horizontale. Une certaine quantité d'air est admise au dessus du combustible. De l'air est admis également dans la masse par des orifices latéraux et par d'autres opposés à l'entrée d'air principale, amené par un canal pratiqué dans la paroi qui sépare la première chambre de la deuxième.

   Le meme canal apporte l'air secondaire qui sera injecté dans la deuxième chambre. Le mouvement géné- ral des gaz, - air et gaz dégagés, - est descendant dans la première cham- bre, et ascendant dans la deuxième chambre au haut de laquelle s'exerce l'appel de la cheminée. 



   Les dispositions essentielles de ce type d'appareil sont con- servées dans l'objet de la présente invention. Les demandeurs animés à l'origine par l'idée qu'il convenait de fournir de l'air comburant à la masse de   t ous   les côtés, ont constaté cependant que dans les poëles 

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 usuels, de section rectangulaire notamment, toutes les arrivées d'air n'ont pas la même importance. C'est ainsi que les injections d'air latérales ont relativement peu d'effet. L'air de balayage admis au dessus du com- bustible a par contre plus d'importance que ne l'avaient cru les premiers expérimentateurs. Il est avantageux qu'une fraction au moins de cet air soit légèrement préchauffée. 



   Suivant la présente invention, l'air comburant amené directe- ment dans la masse en ignition lui est distribué de deux cotés opposés de celle-ci par des orifices répartis le long des parois limitant ledit foyer d'un côté (par exemple en avant) et du côté opposé (par exemple à l'arriè- re), la section maxima de   l'orifice   de passage d'air froid vers la paroi distributrice située d'un côté de la masse de combustible solide contenue dans le foyer étant du même ordre de grandeur que la section maxima de l'orifice de passage d'air froid vers la paroi distributrice située de   l'au-   tre côté. 



   Suivant une particularité de l'invention, les quantités d'air admises d'un côté sont légèrement préchauffées par passage dans un cais- son dont l'une des faces au moins est en contact avec des matières en   ignition. Il peut être avantageux de donner au (x) d'arrivée   de l'air vers ce caisson, une section légèrement supérieure à la section d'admission d'air vers l'autre coté de la masse de combustible. 



   Suivant une autre particularité de l'invention appliquée à un foyer comprenant deux chambres, les orifices d'admission d'air à la première chambre, situés d'un côté, de préférence du côté opposé à celui par oa les gaz gagnent la seconde chambre et de là, la cheminée, sont ré- partis uniformément dans une grille, tandis que l'admission d'air du côté opposé se fait par des orifices pratiqués dans une gaine placée de préfé- rence entre les deux chambres, lesdits orifices étant répartis en   groie-   pes échelonnés en hauteur le long de cette paroi: 
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les sec- tions de passage d'air desdits groupes sont entre elles comme 15 (air de balayage), 10 (air de masse le fraction), 5 (air de masse 2e fraction) et 7 (air de masse, fraction inférieure).

   Dans cette même réalisation, les orifices ou groupes d'orifices correspondants sont situés sensiblement, les premiers (air de balayage) peu au-dessus du niveau supérieur de la masse de combustible solide, les suivants (première fraction d'air de mas- se) peu au-dessus du niveau de l'arrivée d'air de masse la plus haute de la paroi opposée du foyer, les suivants (deuxième fraction d'air de masse) sensiblement au-dessus du milieu de la grille d'arrivée d'air opposée et à peu près au tiers supérieur de la hauteur de la colonne de combustible et de cendres reposant sur la grille de base, les suivants (troisième frac- tion d'air de masse) sensiblement au-dessus des orifices inférieurs   de -%   grille d'arrivée d'air opposée et à peu près aux deux tiers de la hauteur de ladite colonne de combustible et de cendres. 



   D'autres particularités de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un poële domestique illustrant l'invention à titre d'exemple non limitatif, sous une forme préférée. La description s'aidera des dessins annexés au présent mémoire, dessins dans lesquels : - Figure 1 est une coupe dudit poële faite par un plan verti- cal de symétrie. 



   -Figure 2 est une vue de face du caisson de séparation des 2 chambres (coupe suivant II-II de la figure 1). 



   -Figure 3 est une vue de face de la grille d'entrée d'air froid (coupe suivant III-III de la figure 1). 



   Considérant la figure 1, on voit que le poële comprend une première chambre 1 dans laquelle s'effectue la combustion du combustible 

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 solide, et une chambre 2 où brûlent les gaz qui se dégagent de la masse du combustible. La première chambre, couronnée par une trémie 4, s'évase de haut en bas, entre la paroi antérieure composée des éléments 5,6,7 et la paroi postérieure 8 limitant vers l'avant une gaine ou caisson 3 dont il sera question plus loin. Les deux chambres 1 et 2 sont en communica- tion vers le bas par un espace 9 dont la partie supérieure contient, en marche, les couches les plus avancées du combustible en feu, et dont la partie inférieure contient les cendres, bases de la colonne de combustible. 



  L'espace 9 est limité en bas par une grille qui le sépare d'une chambre 11, fermée à l'air et dans laquelle se trouve le cendrier. La grille 10 qui ne sert qu'à laisser passer les cendres, pivote autour d'un axe 12 placé vers l'avant, en sorte qu'en agitant de droite à gauche la poignée 13 qui y est fixée, les parties de la grille placées le plus près du passage de la première chambre à la deuxième ont un mouvement d'amplitude maxima. On évite aussi toute accumulation de cendres en ce point de passage. Pour éviter la formation progressive d'un talus de cendres au bas de la   cham-   bre 2, on a prévu une paroi déflectrice 14 qui ramène ces cendres vers l'avant. 



   La face antérieure de la chambre 1 comprend à sa partie supé- rieure un canal de section transversale très large limité vers le foyer par la paroi 5et offrant passage par l'orifice 5', à une première circu- lation de gaz (flèches 15,16), aspiration des fumées vers le centre du feu. 



   Plus bas, la paroi antérieure de la chambre 1 est constituée par une grille verticale (avantageusement pivotante autour d'un axe verti- cal) dont la figure 3 donne une vue de face. Cette grille est percée de grandes ouvertures telles que 6' réparties uniformément. Cette grille 6 limite vers le foyer une chambre 16 de répartition d'air alimentée en air extérieur par une fenêtre 17 qu'on peut fermer plus ou moins par un portil- lon 17' (65 cm2). L'air extérieur arrivant en 17 se répartit dans 16 et en repart, en suivant les filets 19, 19', 19", 19"' ... qui traversent la masse en ignition de façon sensiblement transversale. Des gaines latéra- les peuvent partir de la chambre 16 pour alimenter latéralement la masse en feu grâce à des orifices tels que 20 mais l'importance de cette disposi-   tion n'est pas essentielle.

   Les actions de passage 6' de l'air à travers la grille sont, dans l'exemple décrit, d'environ 1,1 dm , tandis que la   section de passage d'air d'aspiration est bien moindre, le rapport de la section d'aspiration à la section de passage d'air transversal étant quasi négligeable. On remarque que l'ouverture 5' est toujours protégée par la trémie, en sorte que l'office de ce trou est librement assuré même si le poële est rempli jusqu'en haut, ce qui n'est cependant pas désirable . 



  Normalement, le niveau de la charge s'établit légèrement   au-despus   du bord supérieur de la grille 6. 



   La partie postérieure de la chambre 1, constituée par le cais- son 3 largement incliné vers l'arrière, est un élément essentiel de la présente invention. Ce caisson creux, formé avantageusement par rapproche- ment de deux coquilles de fonte 8 et 22 (laquelle peut être de composition courante), assure la distribution d'air de balayage à la partie postérieu- re de la première chambre, et d'air secondaire vers la deuxième chambre L'air y pénètre latéralement par une ouverture réglable 21, de section avantageusement rectangulaire plus haute que large, prévue pour une ali- mentation large avec un minimum de perte de charges. 



   La paroi antérieure 8 du caisson 3 est visible à la figure 2. 



  On y voit 4 groupes d'orifices, 23, 24, 25, 26. Les vastes fentes 23 dis- tribuent l'air de balayage (filets 23'). Leur section est ici d'environ    15 cm2. Elles débouchent bien entendu au-dessus du2bord supérieur de la grille 6. Les ouvertures 24 (section totale 10 cm ) sont des petits trous   groupés suivant une ligne horizontale située à peu près au niveau du bord 

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 supérieur de la grille. Elles distribuent une première fraction d'air de   masse.

   La deuxième fraction d'air de masse passe par 25; on n'a, dans la présente forme de réalisation, prévu qu'une fente, centrale (ici 5 cm2)   pour ce passage d'air qui attaque la masse en c ombustion, à un niveau avantageusement supérieur à celui du milieu de la grille d'entrée 6, à peu près au t iers supérieur de la colonne de combustible et de cendres   reposant sur la grille inférieure 10. La dernière fraction d'air de masse est injectée par les trous 26 (section totale, ici 7 cm ), profilés en aju-   tage dans une partie épaissie de la paroi 8. La direction des axes de ces ajutages est sensiblement perpendiculaire à la face extérieure de la pa- roi 8. Ces orifices sont placés au niveau de la combustion la plus inten- se et correspondent à peu près à la région la plus haute de la moitié in- férieure de la grille d'entrée. 



   Des orifices 27 de même section (environ 7 cm2) et de même pro- fil,alimentés par le même passage rétréci 3' de la gaine, et groupés en ligne, projettant de l'air secondaire perpendiculairement à la paroi 22 limitant le caisson 3 vers la 2e chambre. Les bords inférieurs du caisson 3 sont entourés d'une zone de grande turbulence. La combustion des pro- duits volatils est ainsi assurée, et la cheminée, à laquelle conduit la buselure 28, ne révèle plus le passage d'aucune fumée, - même avec des charbons gras. 



   Un registre basculant 29 à double volet, permet de régler le tirage. 



   Le bain d'air énergique auquel sont soumises les parois in- ternes du foyer suivant l'invention a pour effet de les refroidir assez pour qu'elles résistent aux effets de la combustion, - en sorte que, dans le dispositif suivant l'invention, des fontes ordinaires peuvent être em- ployées.sans inconvénient. 



   Il est bien évident que bien des détails peuvent être modi- fiés sans s'écarter du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS.

   1. Foyer pour tous combustibles solides, en particulier de poële domestique, suivant le brevet belge n 521.280, comprenant au moins une chambre de combustion principale pour le combustible solide, et dans lequel l'écoulement d'ensemble des gaz, sous l'influence de l'appel par la cheminée, se fait de haut en bas, la majeure partie de l'air comburant amenée dans la masse en ignition (air de masse) étant admise dans celle-ci suivant une direction sensiblement transversale à la direction générale d'écoulement du combustible, caractérisé en ce que cette partie de l'air comburant est distribuée à la masse de combustible en ignition de deux cô- tés opposés de celle-ci, par des orifices répartis sensiblement sur toute la hauteur des parois limitant ladite masse d'un côté (par exemple à l'a- vant) et du côté opposé (par exemple à l'arrière).

   2. Foyer suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la section maxima de l'orifice de passage de l'air froid vers la paroi dis- tributrice située d'un côté de la masse de combustible solide contenu dans le foyer est du même ordre de grandeur que la section maxima de l'ori- fice de passage de l'air froid vers la paroi distributrice située de l'au- tre côté.

   3. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précéden- tes, caractérisé en ce que l'air distribué d'un côté de la masse de dom- bustible solide est préchauffé par son passage dans une gaine ou caisson dont une dès faces extérieures au moins est en contact avec des matières en ignition.

   4. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précéden- tes, caractérisé en ce que la masse totale d'air admise dans le combusti- ble solide comprend une fraction (dite de balayage) admise au-dessus du combustible dans le réservoir qui le contient.

   5. Foyer suivant la revendication 4, caractérisé en ce qu'une fraction au moins de l'air de balayage est préchauffée par passage dans une gaine dont au moins l'une des faces est en contact avec des matières en ignition.

   6. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que les orifices amenant l'air au combustible du côté du foyer opposé au côté par où les gaz s'évacuent vers le che- minée, sont répartis uniformément dans une grille le long d'une des fa- ces de laquelle se trouve la masse en ignition tandis que l'autre face de ladite grille limite une chambre de répartition dans laquelle l'air exté- rieur pénètre par un orifice sensiblement central.

   7. Foyer suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la- dite grille est verticale.

   8. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précéden- tes, caractérisé en ce que les orifices amenant l'air préchauffé au com- bustible, d'un côté du foyer et de préférence du côté de celui-ci à la ba- se duquel les gaz s'évacuent vers la cheminée, sont répartis le long d'une paroi inclinée en sorte d'offrir au combustible qui descend et aux gaz qui traversent celui-ci, une section de passage croissant de haut en bas.

   9. Foyer suivant la revendication 8, caractérisé en ce que les sections de passage d'air des groupes d'orifices pour l'air préchauffé considérés successivement de haut en bas sont entre elles sensiblement comme 15, 10, 5 et 7, la section la plus élevée assurant le passage de l'air de balayage, et la ou les sections suivantes celui de l'air de mas- se, distribués par ces orifices. <Desc/Clms Page number 6>

   10. Foyer suivant la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les orifices ou groupes d'orifices correspondants sont situés sensible- ment, les premiers (air de balayage) peu au dessus du niveau supérieur de la masse de combustible solide, les suivants (première fraction d'air de masse) peu au-dessus du niveau de l'arrivée d'air la plus haute de la masse de la paroi opposée du foyer, les suivants (deuxième fraction d'air de masse) sensiblement au-dessus du milieu de la grille d'arrivée d'air opposée et à peu près au:

   tiers supérieur de la hauteur de la colonne de combustible et de cendres reposant sur la grille de base, les suivants (troisième fraction d'air de masse) sensiblement au-dessus des orifices inférieurs de la grille d'arrivée d'air opposée et à peu près aux deux tiers de la hauteur de ladite colonne de combustible et de cendres.

   11. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que l'amenée de la deuxième fraction d'air de masse se fait par un orifice unique, disposé à mi-distance des parois la- térales du foyer.

   12. Foyer suivant la revendication 11, caractérisé en ce qu'en- tre deux des groupes précédents on a intercalé des orifices supplémentai- res: 13. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes,caractérisé en ce que la paroi comportant les orifices de distri- bution faisant face à la grille d'entrée limite, vers la chambre conte- nant le combustible solide, un caisson creux placé entre cette chambre et une deuxième chambre en relation avec la cheminée.

   14. Foyer suivant la revendication 13, caractérisé en ce que ledit caisson est alimenté en air par un orifice latéral réglable.

   15.Foyer suivant la revendication 14, caractérisé en ce que ledit caisson comporte à sa partie inférieure une série d'orifices per- mettant le passage d'air (air secondaire) de ce caisson dans la chambre communiquant avec la cheminée.

   16. Foyer suivant la revendication 15, caractérisé en ce que lesdits orifices, constituant des ajutages percés dans une paroi épaisse, sont dirigés perpendiculairement à la d irection suivie par les gaz s'é- chappant de la première chambre et s'élevant, dans la seconde chambre, le long du caisson qui la limite d'un côté.

   17. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que les orifices de passage d'air de masse placés le plus bas dans le caisson, et les orifices de passage d'air secondaire, ont sensiblement même section.

   18. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que les orifices de passage d'air de masse du caisson placés le plus bas sont aménagés dans une surépaisseur de la pas- roi du caisson et sont profilés en ajutages.

   19. Foyer suivant l'une quelconque des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que la chambre de combustion secondaire (deuxiè- me chambre) présente à sa partie inférieure une plaque déflectrice incli- née vers la grille d'entrée d'air *en sorte de ramener les cendres vers cel- le-ci, à mesure qu'elles descendent vers la grille de base par laquelle ne passa pas d'air.

   20. Foyer suivant la revendication 19, caractérisé en ce que la plaque déflectrice rencontre la grille de base sensiblement à l'aplomb de l'arête inférieure du caisson séparant la première chambre de combus- tion de la seconde. <Desc/Clms Page number 7>

   21. Foyer suivant la revendication 19, caractérisé en ce que la grille de base sur laquelle repose la colonne de combustible solide et de cendres est susceptible de pivoter autour d'un axe vertical placé vers le côté de cette grille le plus éloigné de la plaque déflectrice.

   22. Foyer suivant la revendication 21, caractérisé en ce que les trous pratiqués dans la grille de base sont de section plus grande du côté le plus voisin de la plaque déflectrice.