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ARME AUTOMATIQUE.
Le présent brevet concerne la commande instantanée, par la même
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gachette et sans manoeuvre d'aucune autre pièce, de l'ouverture ou de l1>arrêt du tir coup par coup ou du tir en rafale de 1.9 arme du type décrit, par egem- ple dans le brevet belge n .504,569, sur simple relâchement ou accentuation de la pression du doigt du tireur sur la détente.
L'invention consiste à inverser la disposition de certaines piè-
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ces de la détente et de la gâchette. Le bec escamotable 3l prévu dans le sus- dit brevet se trouve remplacé par un bec identique 31p logé, non plus dans
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la détente :9;, mais dans la gachette ò La détente agira par un bec la2. fai- sant partie intégrante de la partie oscillante à elle-même,, dont la struo- ture sera détaillée au cours de la description.
Sur les dessins ci-contre, on a représenté le schéma des pièces modifiées, en coupe générale prise selon un plan passant par l'axe du canon
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de l9armeo On voit figure 1, les pièces verrouillée s; figure 2, les pièces dans la position du tir coup par coup (trait plein);
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figure 3, coupe partielle de la figure 1 selon la ligne II3 IIIo
Les pièces homologues des deux brevets portent les mêmes chif- fres de référence.
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Sur la figure 1, on voit la détente à, avec sa queue de comman- de , montée sur le pivot ZZ solidaire du fût de 19arme.
L'ensemble est sollicité dans le sens des aiguilles d'une mon-
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tre par le ressort à lame 100a/lDb enroulé à sa partie médiane autour du doigt fixe 101. et prenant appui sur le doigt fixe 102 par l'extrémité de sa
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branche IMb., la branche IQQ-A appuyant librement contre le dos de la détente.
Celle-ci se termine par un bec 4p portant, dans la position de
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verrouillage, sur le bec 1JJl monté escamotable dans le logement borgne 3l'P. avec ressort récupérateur 3ÂE., dans le corps de la gâchette 25 montée sur le pivot fixe ±fi et dont l'épaule 22. forme butée d'arrêt à l'armé pour la eu- lasse mobile 5, par accrochage du bossage inférieur 5" de celle-ci. La gachette est elle-même sollicitée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre par
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le ressort à lame 103 enroulé sur le doigt fixe 104. et dont la branche oppo- sée à la gachette porte contre le levier 105 monté sur le pivot fixe 106. et le sollicite dans le sens des aiguilles d'une montre.
Dans la position de verrouillage non armé (figure 1), l'extrémité 105" de ce levier porte contre
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la partie postérieure 5'b du bossage 5"a de la culasse mobile, et sert de cran d'arrêté L'autre extrémité - 105' - du même levier est au contact d'un galet 107 monté sur la barre de commande de sécurité 107. dont le déplace- ment vers la droite des figures dégage le cran d'arrêt. Cette barre 107 porte, en outre, une butée 108 qui, dans la position de verrouillage à l'ar-
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mé, interdit au bec 2 de la gachette 25. de s'abaisser à contre-temps et de libérer la culasse mobile 5.. Le déplacement de la barre 107 vers la droite libère ce second cran d'arrêt (trait mixte sur la figure 1).
La partie médiane de la détente est constituée par deux joues
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¯41 solidaires de la queue 4s, et percées chacune d'une ouverture dans laquel- le passe un doigt 109. Entre ces deux joues, un prolongement z, de la tête de détente µ est articulé par un pivot Ils sur la queue de détente 4q; la partie 112 est percée d'une ouverture circulaire 114 d'un diamètre sensible- ment supérieur à celui du doigt 109.
Lorsque le tireur (après avoir mis les pièces à l'armé et avoir
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libéré la sécurité 105 en agissant sur la barre 12Z)5 agit sur la queue ég, qu'il déplace vers la droite des figures, l'ensemble des pièces 4o. 4n. I1, etc... de la détente oscille autour du pivot 27 dans le sens inverse des ai- guilles d'une montre, surmontant la résistance modérée du ressort 100. Le
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bec 4s. appuie sur le bec 3lp et oblige l'ensemble des pièces de la gachette 25. à osciller autour du pivot 26, dans le sens des aiguilles d'une montre, malgré la faible résistance du ressort 103. L'épaule Z2 s'abaisse en libé- rant la culasse mobile, et un coup part; les pièces sont dessinées pour que, simultanément au départ du coup, les rotations vers le bas et inversées de'
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sens des becs # et 312 libèrent l'un de l'autre ces derniers.
Leurs esca- motage permettra au ressort 103 de rappeler l'ensemble des pièces de la ga- chette dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui replace l'é- paule 29 sur le passage du bossage de la culasse mobile. En reculant, celle- ci abaisse instantanément la gachette, qui revient aussitôt dans la position
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initiale du fait du dégagement des becs h et 1-. Si le tireur abandonne la détente,, les ressorts feront remonter le bec 4p en escamotant au passage le bec 31p. Le tireur devra donc agir de nouveau sur la queue de détente pour
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déterminer le départ d'un nouveau coup.
Lorsque les pièces se trouvent dans la position du tir coup par coup (figure 2), l'axe 109 se trouve placé sur le bord gauche (selon les fi- gures) de l'ouverture circulaire 114. Si le tireur veut passer du tir coup par coup au tir en rafale, il devra accentuer le déplacement de la queue de détente vers la droite (des figures) . Pour ce faire, il devra surmonter une résistance accrue; en effet, le ressort 100, étant relativement comprimé, serrera plus étroitement son pivot médian 101. et seule sa branche 100a formera levier de réception de l'effort de la détente contre lui. Ce bras de levier plus court offrira donc une résistance plus grande que la totalité du ressort 100.
D'autre part, l'appui du doigt 109 sur le bord "gauche" des ou-
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vertures 114 interdisant tout nouveau déplacement angulaire aux joues 4l dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, oblige le prolongement 112, so- lidaire de la tête de détente 4p, à osciller autour du pivot 113 par rapport à la queue de détente 4q, accentuant l'abaissement du bec 4p, qui viendra maintenir abaissé le bec 28 de la détente¯2.5., permettant le- va-et-vient de
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la culasse mobile pour le tir en rafale. Le déplacement angulaire du bec de gachette est limité par la butée fixe 111.
Il est à remarquer que la déformation de la détente articulée au cours de son oscillation, accentue le léger écart entre les becs 4p et 31p, ce qui supprime tout risque d'enrayage de l'arme lors du passage du tir coup par coup au tir en rafale.
Lorsque le tireur relâche son action sur la queue 4q, les piè- ces reviennent, sous Inaction des ressorts, d'abord dans la position du tir coup par coup, puis dans la position de verrouillage, à sa volonté.