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MACHINEA CERCLER LES COLIS A L'AIDE D'UN BRIN FLEXIBLE TEL QUrUN
FIL'METALLIQUE.
Cette invention concerne une machine à cercler des colis, pa- quets et divers autres objets à l'aide d'un lien continu flexible et notam- ment à l'aide d'un fil métallique dont le brin qui est fourni à la machine est sectionné après l'opération de cerclage de manière à laisser subsister une extrémité libre destinée à être insérée ou engagée dans le dispositif de jonction en vue de l'opération suivante.
Dans une machine de cerclage connue de ce genre, l'engagement du fil de cerlcage est réalisé en projetant ou faisant saillir cette extré- mité libre dans le sens longitudinal du fil métallique pour qu'elle pénètre dans le dispositif de jonction.
Un but essentiel de la présente invention est de modifier cet- te disposition de façon à rendre l'engagement du fil métallique plus certain.
Ce résultat est obtenu, suivant une particularité de l'invention, grâce à un agencement tel que l'extrémité libre du fil fasse saillie à cheval sur le dispositif de jonction, le fil ou lien flexible étant alors engagé dedans par un mouvement transversal relatif entre sa partie saillante et le dispo- tif en question.
La partie terminale du fil métallique ou plus généralement du lien flexible peut ainsi être amenée en position saillante hors du plan de cerclage et tout près c'est-à-dire au droit d'un dispositif de jonction dans ledit plan et peut ensuite entre engagée transversalement dans ce dis- positif par un mouvement plus ou moins perpendiculaire à ce plan. Suivant une variante de réalisation possible de l'invention, le fil métallique ou autre lien flexible équivalent peut être manipulé sensiblement dans le plan de cerclage en faisant saillir sa partie terminale sur le côté du dis- positif de jonction opposé à celui où se trouve le colis ou objet à cercler,
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puis en le rapprochant de celui-ci pour l'introduire dans le dispositif de jonction.
L'engagement du lien flexible tel qu'un fil métallique dans le dispositif de jonction peut être effectué commodément à la main par une opé- ration constituant le début du cycle opératoire de la machine.
L'extrémité du fil métallique ou autre lien flexible est, de préférence, amenée en saillie au delà du dispositif de jonction pour y être engagée par un organe capable de tirer vers l'arrière et d'engager ledit lien fle- xible à l'intérieur du dispositif, A cet effet, la machine peut comprendre sur le côté opposé du dispositif de jonction une pince de retenue capable, quand elle est ouverte, de recevoir l'extrémité flexible du lien et dont la fermeture réalise ainsi l'engagement de ce lien.
Sur le côté rapproché du dispositif de jonction est prévu, le cas échéant, un crgane déflecteur ou déviateur destiné à guider l'extrémité libre du lien flexible au delà de ce dispositif et pouvant être ramené en arrière avant ou%pendant l'engagement du lien flexible dans le dispositif en question.
Le mouvement de retour d'une pince qui., lors du sectionnement, est laissée en prise avec l'extrémité libre du lien flexible sur le coté rapproché du dispositif de jonction peut être employé pour faire saillir l'extrémité libre du lien. Comme la course qui est nécessaire pour pro- voquer la saillie du lien sera généralement beaucoup plus grande que la course assurant la tension, une pince servant à tendre le lien ne con- vient pas en principe à cet effet, A cet égard, et suivant une autre par- ticularité de l'invention, il est prévu dans le type de machine en ques- tion et du côté rapproché du dispositif de jonction un groupe de pinces à actions conjuguées c'est-à-dire capables de se mouvoir en exécutant des mouvements différentiels pour se rapprocher ou, au contraire, s'éloigner de ce dispositif de jonction,
l'une de-ces pinces servant à tendre la bou- cle que fait le lien flexible autour du colis ou objet à cercler par une course relativement courte vers l'extérieur, l'autre pince servant à ame- ner en saillie l'extrémité sectionnée du lien flexible par une course re- lativement longue vers l'intérieur, chaque pince étant étudiée de manière à livrer passage au lien flexible pendant la course de travail de l'autre.
La pince à faible course est disposée,. de préférence, à l'intérieur de la , pince à longue course, les deux-pinces étant déplaçables simultanément, de façon à se séparer au moment où elles se meuvent vers l'extérieur et de se rapprocher pendant leur trajet de retour.
La pince ou chacune des pinces utilisées pour tendre et (ou) pour faire saillir le lien flexible peut être rationnellement montée sur un bras de levier étudié pour être rapproché et éloigné par pivotement du dispositif de jonction.
Dans une machine à cercler à l'aide de fil métallique compor- tant un dispositif de jonction à pignon torsadeur encoché usuel, on peut tout d'abord faire dépasser l'extrémité du fil métallique du côté rapproché du pignon, de façon que ce fil métallique s'étende à côté et, de préférence, au delà de ce pignon et vis-à-vis mais dans le plan de l'encoche quand le pignon se trouve dans sa position de repos, le fil métallique étant alors déplacé transversalement par un organe capable de venir en prise avec son extrémité saillante et de la tirer vers l'axe pour engager le fil métalli- que dans l'encoche du pignon.
Le fil métallique peut ainsi être projeté c'est-à-dire amené en saillie angulairement à l'axe et, de préférence, transversalement à celui- ci, de façon à s'incliner en s'en écartant lorsqu'il franchit le pignon.
La mise en place des extrémités dû fil métallique suivant cette position saillante et transversale à l'axe peut être réalisée en montant une pince ad hoc sur un bras pivotant comme indiqué ci-avant et de telle façon que la pince soit écartée de lxe lorsque ce bras pivote vers l'extérieur et soit, au contraire, rapprochée de l'axe quand il pivote vers l'intérieur.
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La machine comportant les perfectionnements que prévoit l'inven- tion, convient particulièrement bien en vue d'un fonctionnement partielle- ment automatique représentant un cycle opératoire dans lequel, à la suite de la fermeture d'une pince de retenue placée du coté opposé et de l'enga- gement, qui en est la conséquence, du lien flexible dans le dispositif de jonction, ce lien est replié à la main pour faire une boucle autour du colis ou autre objet à cercler et pour passer à travers le dispositif de jonction et dans un organe de tension et de projection placé du côté rapproché de la machine, avant que le cycle opératoire ne soit terminé automatiquement.
Ces particularités et d'autres encore qui caractérisent l'inven- tion sont décrites ci-après en regard des dessins schématiques annexés qui représentent une machine à cercler à l'aide de fil métallique à fonctionne- ment partiellement automatique.
Les fige. lA, 1B et 10 sont des diagrammes montrant les mouve- ments exécutés par les éléments principaux de la machine pendant un cycle opératoire.
Les fige.2A et 2B sont deux vues en élévation latérale mon- trant la pince de retenue placée du côté gauche c'est-à-dire du côté éloigné ainsi que son dispositif de commande, la pince étant représentée respecti- vement fermée et ouverte.
La fig. 3 est une vue en plan (prise au-dessous de la plaque ou table supérieure) de l'ensemble comprenant le dispositif de jonction et le dispositif de sectionnement ainsi que le doigt de guidage déflecteur placé du côté droit c'est-à-dire du côté rapproché ainsi que leurs dispo- sitifs de commande.
La fig. 4 est une vue en élévation latérale partiellement en coupe du même ensemble mais en omettant le doigt de guidage et les organes associés, alors que sa came de commande est représentée.
Les figs. 5A et 5B sont des vues en élévation latérale mon- trant le doigt de guidage et son dispositif de commande, ce doigt étant re- présenté respectivement en position rentrée et sortie.
Les figs. 6A et 6B sont respectivement une vue en élévation de face et une vue en plan (prises au-dessous de la plaque ou table supé- rieure) montrant respectivement l'ensemble placé à droite formé des pinces de tension et de projection du lien souple.
La fig. 60 est une vue en coupe faite par la ligne 6C-6c de la fige 6B et montrant la pince de tension en position ouverte.
Comme on le voit par les figso lA, 1B et 1C, la disposition générale de la machine est conforme à la technique classique en matière de cerclage au fil de fer. La machine, en effet, comprend un dispositif de jonction pourvu d'un pignon torsadeur et des couteaux sectionneurs placés de chaque côté et tout près de ce pignon, cet ensemble étant associé avec une pince de retenue 2 placée aussi peu en retrait que cela est praticable au delà du couteau et sur la gauche quand on regarde la partie avant de la machine (ce qui est appelé ci-avant le "côté éloigné" du dispositif de jonc- tion) et une pince de tension ± placée à une distance suffisante vers l'ex- térieur et au delà du couteau vers la droite (ce qui est appelé ci-avant le "côté rapproché" du dispositif de jonction)
de manière à ménager autour du colis ou objet à cercler un espace suffisant pour permettre de conformer le fil métallique et de l'introduire dans cette pince.
L'application, autrement dit l'enroulement du fil métallique autour du colis ou objet à cercler est exécuté à la main. La fig. lA mon- tre le fil métallique complètement enroulé pour former une boucle allongée, son extrémité W1 étant maintenue par la pince 2 à partir de laquelle le fil passe à travers-le pignon torsadeur et se prolonge par un brin W2 qui qui forme une boucle en revenant autour du colis et passe à l'opposé à tra-
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vers le pignon à partir duquel le brin w de ce fil métallique s'étend jus- qu'à la pince 3 pour former ensuite un brin W/4 aboutissant à la bobine four- nisseuse.
En dehors des éléments usuels qui viennent d'être indiqués, la machine en question présente comme particularités spéciales, en premier lieu, un doigt de guidage là très voisin du couteau de droite et venant en prise avec le brin W3 du fil métallique après son sectionnement et le déviant po- sitivement nettement à l'écart de l'ensemble du dispositif de jonction pour le faire passer au delà de celui-ci et former le nouveau brin dont l'extré- mité est désignée par W1 et, en second lieu,une pince supplémentaire 2 placée à droite et au delà de la pince 2 mais ayant une course plus longue que celle de la pince 3 pour venir en prise avec le brin W4 du fil métalli- que et se déplacer avec lui en faisant par là même saillir davantage ce fil que cela ne serait possible si l'on ne comptait pour cela que sur la course de retour de la pince 3.
Ces divers éléments sont disposés de la manière usuelle le long et un peu en dessous du bord avant d'une plaque ou table supérieure 6 (non représentée dans les figs. lA, 1B et 1C mais visible dans les autres figures) et servant à supporter le colis ou objet à cercler.
Après que le fil métallique a été conformé comme il vient d'être dit et que la pince 3. a été fermée sur son brin W3, cette pince est déplacée vers l'extérieur (comme le montre la fig. 1A) de façon à tendre le fil qui formait la boucle W2 tandis que la pince 5, qui est déplacée si- multanément et dans la même direction que la pince 2, est capable de se déplacer vers l'extérieur.le long du brin w4 du fil métallique.
Le dispositif de jonction et de sectionnement désigné dans son ensemble par 1 est alors actionné de la manière usuelle pour laisser les éléments tels que représentés par les traits pleins dans la fig. 1B. La pince est ensuite ouverte, puis le doigt de guidage ¯4 est amené en sail- lie jusqu'aux positions dessinées dans cette figure, ce qui a pour effets respectifs de dégager l'extrémité ou queue W1 du fil métallique et de dé- vier vers l'avant son brin sectionnéW3.
Les pinces 3 et 2 sont ensuite ramenées vers l'intérieur jus- qu'à leurs positions normales (comme le montre la fig. 10) mais cette fois avec la pince 1 en position d'engagement et de travail sur le brin w4 du fil métallique et avec la pince 1 ouverte¯, de façon que le brin W3 puisse passer à travers elle.
Du fait que la course de la pince 2. est plus longue que celle de. la pince 1, le brin W3 du fil métallique est, lorsqu'il est ainsi saisi par la première de ces pinces, projeté et dévié positivement sous le con- trôle du doigt de guidage au delà du pignon torsadeur et vis-à-vis de l'encoche de ce pignon qui est dirigée horizontalement vers l'extérieur quand le pignon est au repos, à l'intérieur de la pince 2 dont l'ouverture est suffisante pour lui permettre de recevoir le bout du fil métallique qui fait ainsi saillie. Cette portée d'action considérable de la pince 2 en vue de l'engagement de l'extrémité du fil métallique constitue une au- tre particularité spéciale de l'invention.
Le doigt de guidage , est finalement ramené en arrière ou li- béré en vue de son rappel par le fil métallique lors de son engagement du fait de sa pénétration dans le pignon torsadeur. L'opération mentionnée en dernier lieu est effectuée par la fermeture de la pince et peut con-
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stituer l'achèvement du cycle de jonction.
Mais elle peut aussi, à titre de variante, être effectuée manuellement par la main gauche de l'opérateur pour laquelle cette pince est commodément accessible en constituant ainsi le début du cycle opératoire suivant et en donnant par là même la possibili- té d'éviter l'emploi des doigts usuels ou organes équivalents pour éjecter le lien noué du pignon,torsadeur puisque le colis ou objet cerclé est en- levé avant que l'extrémité saillante du fil métallique ne soit engagée dans le pignon.
A la suite de la fermeture de la pince 2 et du maintien de l'ex- trémité W1 du fil métallique et de l'introduction de la partie W3 de ce fil dans le pignon torsadeur, ce qui en est la conséquence, l'opérateur agis- sant de la main droite dégage le fil des pinces 3. et 5, fait une boucle du fil de façon à entourer le colis à cercler et l'engage à nouveau dans le pignon, puis dans les pinces 1 et 1 pour permettre au cycle opératoire de la machine de se terminer automatiquement.
Cette succession automatique des opérations de tension, de jonction, de sectionnement, de déflexion du fil, d'ouverture des pinces et de projection du fil métallique peut être amorcée par une opération manuelle que l'opérateur peut exécuter commodé- ment à l'aide de sa main droite tandis qu'il achève de conformer le fil à la main ou bien, à titre de varianteen utilisant une pédale.
Le déroulement automatique des opérations est commandé méca- niquement à partir d'un moteur à rotation continue et grâce à une trans- mission comprenant un embrayage étudie de manière à pouvoir être enclenché par l'opération effectuée de la main droite comme indiqué ci-avant. Les organes intéressés par ces manoeuvres ne sont pas représentés car ils sont, de préférence, standarde La mise en action de l'embrayage se traduit par une rotation unique de l'arbre 7 de la came principale qui s'étend au-des- sous de la plaque supérieure 6 parallèlement à son bord avant et en ar- rière des éléments qui doivent être commandés, l'énergie provenant de l'em- brayage étant appliquéeà l'arbre 2. par l'intermédiaire d'un pignon 7a (voir les figs.6A et 6B)
monté sur lui
On décrira maintenant l'actionnement des divers éléments de la machine en partant de son extrémité de gauche.
Comme représenté tout d'abord par les figso 2A et 2B, la pin- ce de maintien 2 comprend une mâchoire postérieure fixe 2a et. une mâchoire antérieure mobile 2b étudiée pour être projetée automatiquement par la bosse d'une came 21--agissant par l'intermédiaire d'un galet 2d qui suit - son profil et qui est monté sur un levier 2e , le mouvement s'opérant malgré la résistance opposée par un-ressort de tension 2fde façon à li- bérer l'extrémité ou queue W1 du fil métallique et de laisser la mâchoire 2b entièrement saillante (comme le montre la figo 2B) en vue de la récep- tion de l'extrémité nouvellement arrivée du fil métallique.
Le retour en arrière de la mâchoire 2b pour fermer la pince est effectué à la main en abaissant la poignée gg qui agit par l'intermédiaire des pignons 2h et 2i sur la face inférieure dentée de la mâchoire. Le contour de la came est étudié de manière à ne pas gêner cette fermeture totale dès que la bosse de la came a franchi le galet 2d, le rappel en arrière automatique de la mâ- choire sous l'influence du ressort 2f étant, toutefois, empêché du fait que le rochet fixe 2j et la détente 2k ont besoin d'être libérés par la clinche 21 avant que la poignée ne puisse être abaissée.
Si l'on veut ac- tionner la pince 2 de façon entièrement automatique, il suffit de suppri- mer la commande manuelle et le pignon associé mais sans modifier la dis- tribution de l'action de la came dont la bosse doit, dans tous les cas, avoir dégagé le galet 2d avant que la rotation de l'arbre 2 ne soit termi- née.
En ce qui concerne la construction et le fonctionnement de l'ensemble comprenant le dispositif de jonction et les couteaux (voir les figs. 3 et 4) le pignon torsadeur la est actionné de la manière ordinaire bien connue par l'intermédiaire d'un engrenage 1b-1c et à partir d'un
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secteur denté ld monté sur l'arbre 2, et étudié pour agir effectivement du fait de la tension imprimée au fil métallique pour imposer au pignon le nom- bre de tours nécessaire (par exemple trois tours) et une fraction., de tour réalisant la surtorsion. Les couteaux respectifs le et lf sont montés à la partie supérieure de pistons plongeurs 1g soumis à la charge de ressorts et mobiles verticalement aux extrémités respectives du pignon torsadeur la.
Le couteau le placé à gauche a pour fonction de sectionner la partie W1 du fil métallique qui est placée en arrière à l'intérieur du pignon torsadeur.
Quant au couteau 1f qui se trouveà droite, son rôle est de sectionner la partie W3 du fil métallique qui est placée en avant. La construction est étudiée de façon que les deux pistons plongeurs 1g soient soulevés ensemble dès que l'actionnement du piston torsadeur prend fin, par suite de l'engage- ment et du pivotement du levier li par la patte lh prévue sur l'arbre 7.
L'extrémité avant du levier li est reliée aux pistons plongeurs 1g par l'in- termédiaire d'une traverse 1jplacée entre eux.
Si l'on examine comparativement les figs. 3, 5A et 5B à propos du doigt de guidage à et de son fonctionnement, on voit que ce doigt est capable, après son rappel en arrière, de dégager complètement les parties W2 et w3 du fil métallique mais qu'au contraire quand il se trouve en position sortie, il engage la partie W3 du fil métallique dans la fente . Le mou- vement du doigt est simplement commandé à partir de la came 4b solidaire de l'arbre '1 par l'intermédiaire du galet 4c monté sur le levier 4d et mal- gré l'antagonisme du ressort de tension 4s. Si ce dernier est supprimée le mouvement d'engagement transversal de la partie w3 du fil métallique peut être suffisant pour tirer le doigt en arrière. Mais on ne peut pas compter sur ce mouvement pour obtenir pleinement ce résultat.
Il reste à décrire l'ensemble de la pince de droite en regard des figs. 6A, 6B et 6C. La pince de tension .2 et la pince de projection 5 sont montées respectivement sur des bras de levier 3a et 5a,le premier étant disposé vers l'intérieur par rapport au second. Ces bras pivotent de façon indépendante pour pouvoir osciller horizontalement au-dessous du niveau de la plaque supérieure 6 et, dans leurs positions normales, pour se placer à peu près parallèlement l'un à l'autre et à peu près perpendi- culairement au plan de cerclage. La'pince 2 est étudiée pour n'engager le fil métallique que quand son bras 3a pivote vers l'extérieur. De même, la pince 5, est étudiée pour n'engager le fil métallique que quand son bras 5a pivote vers l'intérieur.
Il est nécessaire que les deux bras pivotent simultanément grâce à un dispositif tel que l'amplitude de pivotement du bras 5a soit supérieure à celle du bras 3a. Il en résulte que les deux pinces se sépa- rent l'une de l'autre lorsque les bras pivotent vers l'extérieur et se rapprochent lors de leur retour, ce qui permet à la pince 5a d'enserrer assez fermement le fil métallique sur une longueur suffisante pour le ra- mener sur la distance nécessaire supérieure à celle correspondant à son mou- vement de tension.
Le dispositif assurant le pivotement des bras comme il vient d'être dit comprend une came 3b montée sur l'arbre 2. et un galet 3c soli- daire du levier intermédiaire 3d à pivotement horizontal et destiné à suivre la rainure de cette came, de sorte que ce levier est déplacé posi- tivement dans les deux sens. Une biellette 3e s'étendant depuis l'extré- mité avant du levier jusqu'au bras 3a de la pince comprend un ressort de compression 3f qui amortit la course de tension de ce dernier à condition que le réglage requis ait été effectué à l'aide de l'écrou rotatif 3g. A condition que la biellette 3e soit placée nettement vers l'avant, une course relativement courte est imprimée au bras 3a.
La biellette 5b qui s'étend du levier 3d au bras 5a est d'ailleurs disposée davantage vers l'arrières afin d'imprimer à ce dernier une course relativement longue.
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Cet effet différentiel peut, du reste, être augmenté en donnant au bras 5a une longueur inférieure à celle du bras 3a. afin d'amener le pivot 5c autour duquel il tourne en. avant du pivot 3h du bras 3a.
La pince de tension 2 est étudiée pour s'ouvrir positivement un peu avant le sectionnement de la partie W3 du fil métallique, principale- ment pour éviter que le fil ne gondole entre les pinces 3 et 5 comme cela pourrait autrement se produire à cause de l'étendue variable du saut de la première vers l'extérieur et vers la seconde sous l'influence du ressort 3f et suivant la tension appliquée dès que le sectionnement se produit. Il y a avantage supplémentaire pour la pince 3 à continuer à être maintenue ou- verte positivement, afin d'assurer une libre arrivée du fil métallique à travers elle par Inaction de la pince 5 pendant le retour des bras, et de faciliter le dégagement et la remise en place ultérieure du fil métallique quand on le retire de la pince 3. et qu'on l'introduit dedans.
Les mouvements d'ouverture et de fermeture de la pince 3. sont commandés de cette manière à partir de la came 3i montée sur l'arbre 7.
L'engagement est rendu possible du fait que la queue 3j de la mâchoire in- férieure de la pince 3 se prolonge vers le bas et latéralement selon une forme en "banjo" pour recouvrir la plage du pivotement du bras 3a vers l'extérieur. On remarque que le bord 3k qui suit la came est incurvé pour correspondre à ce mouvement de pivotement. La bosse de la came agit pour pousser la mâchoire 3j dans le sens de son ouverture malgré l'antago- nisme dû à la tension du ressort 3l.
La distribution de l'action de cette came est étudiée de telle sorte que la pince ait la possibilité de se fer- mer au début de la succession automatique des opérations un peu avant que la came 3b ne commence à agir et soit ouverte immédiatement avant le sec- tionnement. Au lieu de faire saillir latéralement la mâchoire 3j pour cou- vrir le pivotement du bras 3a, la came 3i peut être prolongée ou conformée dans une mesure correspondanteo
On voit en examinant les figs.
lA et 1B qu'en montant les pin- ces 3 et 5 sur des bras capables de revenir en pivotant derrière l'axe du pignon torsadeur et par conséquent derrière le plan de cerclage, la partie sectionnée W3 du fil métallique tend à être dirigée par la pince 5 angu- lairement en travers de cet axe et de ce plan en avant du pignon de la ma- nière requise, le doigt de guidage 4 assurant le support convenable de la région du fil métallique qui est adjacente au pignon pour l'obliger à le franchir effectivement comme cela est nécessaire.
Il suffit que la pince 5 soit du type simple capable de main- tenir légèrement le fil métallique et de glisser vers l'extérieur en le longeant et que des moyens soient prévus (comme représenté) pour permettre l'ouverture à la. main en vue d'assurer au fil la conformation convenable.
A titre de variante, l'ouverture et la fermeture de la pince 5 peuvent être effectuées automatiquement tandis qu'elle se rapproche et qu'elle s'écarte de sa position normale, par exemple en butant contre la pince 3. Mais cet- te disposition présente cet inconvénient que la pince 5 n'est pas alors disponible pour maintenir 19 extrémité du fil métallique en saillie avant la fermeture de la pince 2.
Au sujet du dispositif qui est prévu pour ouvrir positive- ment la pince 3 et compte tenu de l'effort relativement faible qui est né- cessaire pour faire saillir le fil métallique, la came 3b peut, à titre de variante et si on le préfère, être d'un type apte à faire pivoter le levier 3d positivement mais seulement dans le sens de la course de tra- vail dirigée vers l'extérieur du bras 3a , le rappel du levier 3d par un ressort étant suffisant pour fournir l'énergie nécessaire à la course de travail du bras vers l'intérieur.
Revenant aux figso 1A, 1B et 1C, il est évidemment possible., dans le cas d'un dispositif de jonction à pignon torsadeur du type dans lequel le pignon est étudié pour être au repos pendant qu'on conforme ou
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applique ce fil, la fente du pignon étant dirigée à l'opposé du colis ou ob- jet à cercler (par exemple vers le bas au lieu d'horizontalement vers l'ex- térieur) de garnir le pignon, quand il occupe cette position, d'après les principes de l'invention, à condition d'adapter de façon appropriée les âu- tres parties de la machine.
Les détails de réalisation constructive de cette machine peu- vent être modifiés, de diverses manières, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences mécaniques.
REVENDICATIONS.
1.- Machine à cercler des colis, paquets ou autres objets, ap- partenant au type indiqué et caractérisée en ce qu'une extrémité libre du lien de cerclage flexible tel qu'un fil métallique est projetée à cheval par rapport à un dispositif de jonction dans lequel ce lien est alors enga- gé par un mouvement transversal relatif entre la partie saillante et le dis- positif de jonction.