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POSTE DE SIGNALISATION OPTIQUE.
Des postes'de.signalisation¯optique sont connus!) par exem- ple dans les installations destinées à la recherche de personnes. Ces postes sont combinés avec des installations téléphoniques automatiques. Une telle installation permet d'appeler une personne qu'on ne peut pas atteindre par téléphone à sa place de travailA cet effet on compose un indicatif avant ou après le numéro d'appel téléphonique. L'installa%ion de recherche saisie par cet indicatif indique le numéro de la personne désirée par signaux lu- mineux sur un cadran, constitué par exemple par un écran en verre dépoli.
En composant un autre indicatif la personne demandée peut répondre à 1?appel depuis n'importe quelle station téléphonique et elle est reliée directement avec la personne appelante. Les potes de signalisation présentent un support opaque, par exemple un disque-signal ou bien un tambour-signal qui porte des signaux transparents., par exemple des chiffres.Ces chiffres sont éclairés par une lampe à incandescence et ils se profilent par simple projection sur un cadran constitué par exemple par un écran en verre dépoli ou en papier transparent.
La mise au point du signal désiré s'opère par rotation du support.
Celui-ci est actionné par un sélecteur à pas, mécanique, dont la manette de commande est actionnée par l'armature d'un électro-aimant. Ledit support est relié à la roue d'échappement d'un échappement à ancre,qui avance pas à pas d'un signal à l'antre, à chaque impulsion électrique.. Les postes de signali- sation de ce genre sont pourvus de préférence d'un mécanisme synchronisant leur marche avec le sélecteur du dispositif de commande, de la centrale té- léphonique. Les expériences faites avec ces postes de signalisation en ont révélé plusieurs désavantages.
Ainsi par exemple, le bruit provenant des chocs successifs de l'armature de 1?électro-aimant des sélecteurs à pas est très désagréable, ce qui peut exclure leur emploi dans certains établisse- ment, par exemple dans les hôpitaux les studios de film sonore ou autres studios musicaux. On a tenté pour cela d'entrainer lesdits supports au mo- yen d'un moteur électrique à pas. Mais on a constaté qu'en arrivant à la po-
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sition vouluele rotor du moteur oscille trop longtemps, d'abord avec de grandes amplitudes ne diminuant qu'insensiblement. Le support des signaux, par exemple le disque-signal ou le tambour-signal, étant solidaire du rotor du moteur, lesdites oscillations sont visibles, à moins que l'éclairage des signaux ne s'allume qu'avec un certain retard.
Ce retard nécessite toutefois des connexions supplémentaires embarassantes. Les oscillations du support des signaux peuvent être évitées en ramenant ledit support dans une position de repos après chaque sélection; le support étant amené dans uns nouvelle po- sition sélectionnée à partir de cette position de repos en armant un ressort.
Une roue à cliquet arrête le support dans des positions déterminées corres- pondant à chaque signal. A la fin du signal, le cliquet est déclenché et le ressort ramène le support à sa position de repos. Cette roue à cliquet est aussi une source de bruit, bien que dans une mesure réduite.
La présente invention a pour objet un poste de signalisation op- tique;, dont le support de signaux rotatif est éclairé par une lampe à incan- descence projetant les signaux sur un écran. Ce poste est caractérisé en ce qu'il comprend un moteur électrique à pas et une transmission par engrenages pour la commande du support de signaux, l'axe du moteur et l'axe dTa support étant couplés par ladite transmission. Selon l'invention. le pas rotatif du moteur correspondant à une impulsion électrique doit être plus grand que le pas rotatif du support de signaux entre 2 signaux successifs. On emploie de préférence un moteur électrique à pas qui ne répond qu'à des impulsions al- ternativement positives et négatives.
L'invention sera expliquée plus en détail pour une forme d'exé- cution représentée dans le dessin. La fig. 1 représente un sélecteur à pas en élévation et la fig. 2 en représente la projection latérale correspondante.
Le support de signaux est un disque 1 circulaire opaque portant des fenêtres 2 disposées sur une circonférence. Dans chacune de ces fenêtres figure un signal fixé par exemple sur un film en celluloïde. Un objectif 3 est placé devant un condensateur 4 et une lampe 5 derrière le disque 1. Ce dernier est fixé sur un axe rotatif 6 et il est solidaire d'une roue dentée 7. Une roue dentée 8, fixée sur l'axe 9 du rotor 10 du moteur est en prise avec la roue dentée 7. Le moteur est un moteur à pas comme on en emploie pour la commande d'horloges secondaires. Il peut être n'importe quel type. Le moteur représenté dans le dessin comprend un stator 11 à deux branches avec les deux pôles 12 et 13 et deux bobines d'aimantation 14 et 15 montées en série.
Le rotor 10 présente quatre pôles; il est coulé en acier pour aimants et polarisé N-S-N-S alternativement. La position du rotor 10 est définie par la direction du courant et au moment d'une inversion le rotor tourne de 90 dans le sens des aiguilles de la montre. Le rapport de transmission des roues 8, 7 est déterminé de façon qu'à chaque pas du rotor apparaît le si- gne suivant du disque dans l'axe optique. Si le disque porte dix signes par exemple les chiffres 1 - 09 le rapport de transmission est 1 : 2,5.
Mais le disque 1 peut présenter un nombre quelconque de signes. Pour changer le nombre de signes il suffit de modifier le rapport de transmission des roues dentées. Mais, pour atteindre le but de la présente invention il faut que le pas rotatif du rotor 10 soit plus grand que le pas rotatif du dis- que 1, afin que l'amplitude des oscillations du rotor s'arrêtant dans une nouvelle position, soient réduites dans le rapport de transmission des roues dentées. On a choisi un moteur à rotor quadripolaire uniquement à titre d'exemple. Mais c'est le moteur bipole qui assure la plus grande réduction d'amplitude.
Dans une installation de signalisation comprenant plusieurs pos- tes de signalisation et un émetteur de signaux, la position de tous les pos- tes doit correspondre à celle de 1-'émetteur. Pour atteindre ce but, chaque poste est équipé d'un dispositif de synchronisation et l'émetteur est pour- vu d'un générateur d'impulsions de synchronisation. Le dispositif de syn- chronisation est constitué par un organe de blocage solidaire du disque de signaux et un électro-aimant. Dans la forme d'exécution représentée,une goupille 16 fixée à la roue dentée 7 réalise 19 organe de blocage.
L'arma-
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ture 18 de l'électro-aimant 17, disposé en face de la roue dentée, obstrue le chemin de la goupille 16 lorsque l'aimant n'est pas excité. Si la syn- chronisation du poste de signalisation doit s'opérer entre les chiffres "9" et "0" et si le chiffre 9 se trouve dans 1.9 axe optique, la goupille 16 est alors bloquée par 19 armature 18 de 1.9 électro-aimant et le disque ne peut plus avancer.Pour passer au chiffre 0 un circuit électrique excite l'ai- mant 17 au moment où l'impulsion d'avancement du moteur est émise.
Si pour une raison quelconque un des postes est décalé par rapport à l'émetteur d9im- pulsion, le moteur ne peut tourner que jusqu9à la position de synchronisa- tion où il est bloquée Le dispositif reste bloqué par l'aimant de blocage jusqu'au moment où l'émetteur d9impulsion rejoint la position correspondan- te et émet une impulsion de synchronisation sur l'aimant de blocage, lib.é- rant de nouveau l'avancement du disque,, REVENDICATIONS.