<Desc/Clms Page number 1>
DISPOSITIF TRANSMETTEUR'DE COUPLE, A VARIATION ILLIMITEE., APPLICABLE
NOTAMMENT AUX MACHINES A PERCER OU A TARAUDER.
Cette invention a pour objet un dispositif transmetteur de cou- ple à variation illimitée autrement dit infinie., utilisable pour transmettre l'impulsion d'un élément entraîneur à un élément entraîné par l'intermédiai- re de surfaces à engagement mutuel, la construction de ce dispositif étant étudiée de telle sorte que la profondeur de cet engagement mutuel entre les- dites surfaces puisse être modifiée,9 une ou plusieurs de ces surfaces pré- sentant une courbure telle que, quand Isolément entraîné a reçu un couple prédéterminé suivant la profondeur d'engagement de la surface ou des surfa- ces courbes et 1?intensité d'une résistance ou charge, il se produise un glissement ou "patinage" et que la transmission cesse entre l'élément en- traîneur et Isolément entraîné.
L'invention est fondée sur ce principe que quand une surface courbe est tangente à une autre, dans le plan de mouvement normal, un cer- tain glissement ou patinage puisse se produire entre elles avec une résis- tance minimum et que la résistance à ce glissement augmente avec la profon- deur d'engagement mutuel desdites surfaces;, cette profondeur pouvant être réglée à l'avance en obligeant une des surfaces à chevaucher ou bien à inter- sectionner le trajet de l'autre suivant toute:
profondeur prédéterminéeo
Les éléments entraîneur et entraîné peuvent âtre, par exemple, deux cylindres montés coaxialement9 capables de tourner et de se déplacer selon un mouvement de translation longitudinale l'un par rapport à l'autre, sur chaque face opposée de chacun de ces cylindres étant prévue une ou plu- sieurs (de préférence deux) bosses ou saillies dont chacune peut présenter une ou deux surfaces courbes pouvant être engendrées à partir d'un arc de cercle et établies de façon à assurer entre elles un contact linéaire. Un des cylindres est équipé de manière à pouvoir être réglé de telle sorte que l'importance de son chevauchement par rapport à l'autre puisse être modi- fiée.
Ce résultat peut être obtenu au moyen d'un organe placé dans le dis- positif transmetteur de couple., cet organe étant remplaçable par un autre de façon qu'on puisse obtenir différents coupleso
<Desc/Clms Page number 2>
L'invention est applicable à l'entraînement des outils' dans les machines comportant une broche rotative dans lesquelles il y a avantage à transmettre des couples variables à des outils de différents genres, de dif- férentes dimensions et présentant diverses constructions, afin d'empêcher ces outils de subir une surcharge et d'être rompus.Pour permettre la transmis- sion de ces couples variables, il peut être-prévu un organe d'adaptation rap- porté ayant pour rôle de maintenir chaque outilchaque organe d'adaptation étant muni (par construction ou après coup)
d'une partie étudiée de telle sorte qu'après son engagement dans le dispositif transmetteur de couple;, elle fasse varier les positions relatives des surfaces à engagement mutuel, afin de modifier le coupleo
Un dispositif indépendant est également prévu le cas échéant pour faire face à telles et telles circonstances particulières qui'peuvent se pré- sentero
L'invention est applicable en particulier aux machines à action- nement mécanique pour tailler les filetages et est décrite ci-après dans son application à une machine à tarauder ou à percer comportant une broche rota- tive appropriée.
Un des buts principaux de l'invention est de munir les machines de ce genre d'un dispositif perfectionné permettant de faire varier le cou- ple cinématique transmis entre l'élément entraîneur et l'élément entraîné de l'embrayage de la machine à tarauder en vue de permettre à cette dernière de travailler des matériaux ayant des résistances différentes, les perfectionne- ments en question étant conçus de manière à libérer le taraud pour lui per- mettre de se mouvoir dans le sens longitudinal indépendamment du mouvement longitudinal de la broche de la machine, un organe d'adaptation convenable étant prévu pour maintenir des forets ou plus généralement d'autres outils ne produisant pas de filetage.
Dans les dessins schématiques annexes
Les figs. 1, 2 et 3 sont des vues en perspective- de l'élément en- traîneur et de l'élément entraîné d'un dispositif transmetteur de couple à variation illimitée construit suivant l'invention et servant à transmettre l'impulsion du premier de ces éléments au second; dans la fige 1 les deux éléments sont montrés en positions d'engagement partiel; dans la fig. 2 ils sont représentés engagés plus profondément; dans la figo 3 ils sont repré- sentés complètement engagés l'un dans l'autre.
Les figso 4, 5 et 6 sont des épures montrant les trois positions respectives en question des deux éléments.
La fige 7 est une vue en coupe d'un appareil de taraudage auquel est incorporée l'inventiono
La fig. 8 est une vue en élévation de cet appareil de taraudage tel que le montre la figo 7 mais dessiné à plus petite échelle.
La fig. 9 est une vue en coupe d'un organe d'adaptation formant taraud utilisable dans cet appareil.
La fig.10 est une vue schématisée montrant, séparés l'un de l'au- tre, le coussinet de cet organe d'adaptation (dessiné en coupe) et des clavet- tes d'entraînement.
La fige 11 est une vue en coupe transversale faite par la ligne 11-11 de la fig. 10.
La fige 12 est une vue en coupe d'un organe d'adaptation pour forets utilisable dans l'appareil à tarauder en question.
Dans les figs. 1 à 6 désigne un des éléments du dispositif., et B son autre élément. Ces deux éléments peuvent être constitués, par exem- ple, par deux cylindres montés coaxialement et capables de tourner et de se déplacer longitudinalement l'un par rapport à l'autre. Chacune des faces op- posées de ces deux cylindres présente une ou plusieurs (de préférence deux)
<Desc/Clms Page number 3>
bosses A1, B1 et deux cavités A2 et B2,les angles A 3 et B3 étant entaillés comme montréen A4 et B4 dans les figso 3 et 60
Chacune des bosses A1 et B1 peut être munie d'une ou deux surfa- ces courbes'A5 et B5 qui peut être engendrée à partir d'un arc de cercle et tracées de façon à produire un contact linéaire entre elles sur toute la largeur desdites surfaces.
Un examen de ces figures montre clairement que;, quand une sur- face courbe est tangente à l'autre dans le plan du mouvement normal9 il peut se produire entre elles un certain glissement ou "patinage" avec une résis- tance de valeurminimum et que la résistance au glissement s'accroit avec la profondeur d'engagement mutuel des deux surfaces jusqu'à ce qu'en définitive aucun glissement ne puisse plus se produire.
Comme représenté par les fige 7 à 12, 1?appareil de taraudage comprend un arbre central C pourvu d'une tige Cl à parois parallèles ou con- vergentes ou plus généralement d'un autre support capable de se fixer dans la broche de la machinée Un boisseau D est fixé rigidement sur cet arbre cen- tral et renferme un ou plusieurs ressorts à boudin E travaillant à la com- pression. Un écrou de réglage F vissé sur un filetage de ce boisseau D per- met de régler (s'il le faut et quand il le faut) le couple. L'élément en- traîneur A de l'embrayage présente une bride et des surfaces ayant la cour- bure décrite et représentée par les figso 1 à 3. Cet élément A est claveté coulissant sur l'arbre central C.
Quant à l'élément entraîné B de l'embra- yage présentant., lui-aussi, les surfaces courbes en question, il est monté librement sur cet arbre central C.Un ressort de compression G tend à sépa- rer les deux éléments de l'embrayageo Un coussinet de portée H est placé en- tre la bride A8 de l'élément entraîneur A de 1.9 embrayage et une couronne de billes J logées dans un coussinet K,formant,
organe d'adaptation qui est cla- veté coulissant sur l'élément entraîné B de l'embrayage et est coupé de fen- tes K2 recevant des clavettes d'entraînement L mobiles vers l'extérieur et entourées par une bague de verrouillage M qu'on peut faire tourner et cou- lisser sur ce coussinet K pour assurer l'engagement et le dégagement des clavettes L avec des méplats K3 prévus sur ce coussinet Ko Cette couronne de billes porte également contre la paroi d'une creusure F1 prévue dans l'écrou de réglage Fo Ceci empêche tout déplacement axial du coussinet K sauf avec l'écrou de réglage F et le coussinet de portée H tout en laissant le coussinet K libre d'y tourner quand les éléments A et B de l'embrayage sont dégagés
Pour régler la valeur du couple,
on visse l'écrou de réglage F dans un sens ou dans l'autre sur le boisseau D renfermant les ressorts E, ce qui fait varier la distance entre la bride AS solidaire de l'élément en- traîneur A de l'embrayage et la face arrière de ce boisseau D, ce qui mo- difie ainsi la compression des ressorts à boudin E emprisonnés entre le fond de ce boisseau D et cette bride A8.
Pour modifier le degré de réglage afin de faire face à diverses matières, le boisseau D renfermant les ressorts E peut porter sur son pour- tour des indications indiquant les différentes matières qu'il s'agit de ta- rauder (par exemple acier., fonte, laiton, aluminium, matières plastiques) ainsi qu'une indication se rapportant à chacune de ces matières De@même,
l'écrou de réglage peut également porter une marque ou indication qu'on peut amener par rotation jusqu'à la position dans laquelle elle coïncide avec l'une ou l'autre des marques ou indications portées par le boisseau D enveloppant des ressorts E
Un organe ou cône d'adaptation N utilisable avec cet appareil de taraudage est établi dé telle sorte qu'il puisse exécuter librement un mouvement longitudinal indépendant par rapport à l'appareil et à la broche de la machine et est également conçu en vue de permettre un contrôle de la profondeur d'engagement des surfaces courbes prévues sur l'élément entraî- neur et l'élément entraîné de l'embrayage,
afin d'assurer la transmission du couple correct correspondant à l'actionnement de tarauds ayant différen-
<Desc/Clms Page number 4>
tes dimensions et travaillant sur différentes matières sans risque de rup- ture.
A cet effets l'organe ou cône d'adaptation N renferme un pis- ton plongeur 0 autour duquel sont enroulées les spires d'un ressort P empri- sonné entre une tête P1 solidaire de ce piston plongeur et une vis P2 for- mant butée implantée dans l'extrémité de cet organe No Sur l'extrémité ex- terne du piston plongueur 0 est fixée une pièce O1 de mise en place ou de repérage ayant toute largeur prédéterminée et munie dune extrémité tronco- nique O2.
L'extrémité avant de l'organe ou cône d'adaptation N est alésée et conformée de manière à épouser la tige Q du taraud Q .
Quand on pousse l'organe d'adaptation N pour l'amener à sa posi- tion dans le coussinet K, l'extrémité tronconique 02 de la pièce de mise en place O1 pousse les clavettes d'entraînement L vers l'extérieur, de sorte qu'un épaulement N2 prévu sur cet organe N vient buter contre la face Kl du coussinet K et qu'ensuite la bague de blocage peut être déplacée dans sa longueur., afin d'amener les clavettes L en prise de verrouillage avec des méplats N1 prévus sur cet organe N entre un épaulement N3 de sa paroi et un autre épaulement 03 formé par la pièce de mise en place O1 et de maintenir en permanence cette dernière de façon qu'elle ne puisse se déplacer axiale- ment., l'organe N ayant la liberté de se déplacer dans le sens longitudinal indépendamment de l'organe de taraudage malgré l'action du ressort de com- pression P logé dans cet organe N,
de telle sorte que le taraud est parfai- tement libre de se mouvoir indépendamment de l'appareil ou de la broche de la machine.
Quand l'organe d'adaptation N se trouve dans la position qui vient d'être indiquée, la face de la pièce de mise en place 01 porte contre la face B8 de l'élément entraîné B de l'embrayage et a déplacé les surfaces courbes B5 prévues sur celle-ci pour les amener en prise avec les surfaces courbes A5 prévues sur l'élément entraîneur A dans une mesure prédéterminée qui dépend de la largeur de la pièce de mise en place O1, laquelle varie avec chaque organe d'adaptation différent et modifie en conséquence la va- leur du couple transmis par l'appareilo Dans la construction représentée, l'élément B de l'embrayage est supposé établi en deux pièces pour faciliter l'usinage mais il pourrait bien entendu être monobloc.
L'organe d'adaptation R représenté par la figo 12 et destiné à maintenir des forets ou plus généralement des outils qui ne produisent pas de filetage peut être assez semblable à l'organe d'adaptation destiné à main- tenir un taraud en ce qui concerne le diamètre d'engagement, les méplats d'entraînement et la pièce de mise en place sauf cependant que cette derniè- re qui est désignée par R1 doit faire corps avec cet organe d'adaptation et doit mesurer une longueur suffisante pour assurer le parfait engagement mu- tuel des éléments entraîneur et entraîné de l'embrayageo
Les détails de réalisation constructive de l'appareil peuvent être modifiés sans s'écarter de 1-'invention., dans le domaine des équiva- lences mécaniques,
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.