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PROCEDE 'DE PREPARATION.DE.CONSERVES DE.POISSON.ET.AUTRES PRODUITS,
APPAREILLAGE ET INSTALLATION POUR SON APPLICATION.
La présente invention est relative à la préparation de conserves de poisson et, en particulier, de sardines et d'autres produits. Elle a plus particulièrement pour objet un procédé perfectionné de fabrication desdites conserves dans lequel, suivant la technique connue, les sardines ou autres pois- sons ou produits.sont traités dans la boite même destinée à les contenir défi- nitivement.
Le procédé suivant l'invention est remarquable notamment en ce que, après cuisson du poisson ou autre produit dans sa boite définitive, on essore celui-ci dans la boite même.
Grâce à cet essorage qui s'effectue en un temps très court, il est possible d'évacuer pratiquement la totalité du liquide contenu dans la boites ce qui permet d'accélérer considérablement le conditionnement du produit à con- server.
L'invention a également pour objet une installation pour l'applica- tion du procédé précité, cette installation étant remarquable notamment en ce qu'elle comporte un poste de remplissage des boîtes, un transporteur sans fin sur lequel les boites'remplies sont posées et qui, en combinaison avec des dis- positifs de guidage appropriés permet leur passage dans le reste de l'instal- lation, au moins un four de cuisson, une table de service, un poste d'essorage à au moins une essoreuse,alimenté à partir de cette table, un dispositif ju- teur-sauceur et au moins un dispositif de bouchage des boîtes, l'essoreuse étant agencée de manière à recevoir plusieurs groupes de plusieurs boîtes, les boî- tes de chaque groupe étant réunies dans un panier perforée destiné à maintenir les conserves tout en permettant le départ de l'eau essorée.
Chaque panier de chargement permettant de présenter simultanément dans ladite essoreuse plusieurs boîtes de conserves ouvertes et contenant le produit, poisson ou autre à conserver, est, de préférence, de forme méplate
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et de dimensions telles qu'il peut recevoir, côte à côte, un certain nombre de boites et il est pourvu d'un couvercle perforé, destiné à être appliqué sur le dessus des boites pendant l'essorage pour maintenir les produits qu'elles contiennent.
Quant à la ou à chaque essoreuse, elle est remarquable notamment en ce qu'elle comporte au moins un rotor de forme prismatique dans lequel sont ménagés des alvéoles dans chacun desquels peut être glissé un panier du type ci-dessus.
L'invention a encore pour objet les conserves obtenues par le procédé et avec les moyens précités.
D'autres caractéristiques résulteront de la description qui va sui- vre.
Au dessin annexé., donné uniquement à titre d'exemple : - Figo 1 est une vue schématique, en plan, d'une installation sui- vant l'invention; - Fig. 2 est une vue, en perspective, de l'un des paniers destinés au maintien des boîtes pendant l'essorage; - Fig. 3 est une vue en élévation, avec coupe partielle suivant la ligne 3-3 de la fige 4, d'une essoreuse double selon l'invention; - Fig. 4 est une vue en plan, avec coupe partielle suivant la li- gne 4-4 de la fig. 3; - Figo 5 en est une coupe transversale, verticale, suivant la ligne 5-5 de la Fig. 3 ; - Fig. 6 est un schéma des connexions électriques de l'essoreuse; - Fig. 7 est une coupe verticale suivant la ligne 7-7 de la fig. 8 du frein de l'un des rotors de l'essoreuse; Fig. 8 en est une vue en plan correspondante.
Suivant l'exemple schématique de la fige 1, l'installation pour la préparation des conserves suivant l'invention comporte une table d'emboîtage 1 constituée, par exemple, par le brin supérieur d'un transporteur sans fin se déroulant entre deux rouleaux 2 et 3 dans le sens de la flèche f1 L'un de ces rouleaux, par exemple le rouleau 2, est moteur et entraîné lui-même, par exemple par un moteur électrique 4, avec interposition d'un réducteur quel- conque approprié 5.
De part et d'autre de cette table, entre les points a et b, sont situés deux autres transporteurs sans fin 6 et 7. Les brins supérieurs de ces transporteurs se déplacent dans le même sens que le brin supérieur du transpor- teur 1; ils sont entrainés par exemple par un moteur 4a avec interposition d'un réducteur 5a,
Enfin, de part et d'autre de l'ensemble des trois transporteurs, sont placées deux tables fixes 8 et 9 portant une réserve de boites vides.
A l'extrémité b de la table d'emboîtage ci-dessus décrite, est dis- posé un autre transporteur sans fin 10 de direction perpendiculaire à la table.
Son brin supérieur se déplace dans le sens de la flèche f2, Ce transporteur est porté par des rouleaux d'extrémité 11 et 12, le rouleau 12 étant entraîné par un moteur électrique 13 par l'intermédiaire d'un réducteur 14.
Latéralement audit transporteur 10. c'est-à-dire parallèlement à la table d'emboîtage, sont disposés successivement dans le sens du déroulement du brin supérieur de ce transporteur 10 les divers dispositifs suivants : un four de précuisson 15, un four de cuisson 16, une table 17, destinée à desser- vir un dispositif d'essorage 18, un four sècheur 19, un dispositif juteur-sau- ceur 20 et deux sertisseuses 21 et 22.
Les trois fours 15, 16 et 19 comportant ces chaînes horizontales de transport de boites dans lesquelles le poisson est directement traité. Ces
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chaînes, de même que les transporteurs 6 et 7, sont combinées avec le transpor- teur sans fin 10 et avec des guides 23, 24, 25 et 26, comme bien connu en soi, de manière que ces boites déposées en b sur le transporteur 10 quittent et revien- nent sur ce transporteur, et parcourent dans les intervalles, dans le sens de la longueur, un certain nombre de fois-, chacun des fours 15, 16 et 19, par exem- ple suivant un trajet tel que coefghi indiqué pour le four 15, chacun de ces fours étant muni d'une chaîne- transporteuse sans fin.
Le four 15 de précuisson permet un chauffage dit "à sec" des con- serves, ce four étant chauffé par un moyen quelconque, par exemple électrique, ou encore à air chaud ou à vapeur, l'air chaud ou la vapeur circulant dans des tuyauteries étanches et ne se répandant pas dans l'enceinte du four.
Par contre, le four 16 de cuisson est agencé de manière à permettre .le chauffage dit à "vapeur-vive", cette vapeur, produite par exemple dans un générateur 27, étant admise dans le four par une tuyauterie 28 qui comporte des perforations permettant de diriger des jets 28a de vapeur vive sur les con- serves à traitero
Le four sécheur 19 est, par.contre, chauffé à atmosphère sèche comme le four de précuisson 15.
En vue de la déshydratation par essorage des conserves entre le four de cuisson 16 et le four sécheur 19, l'installation comporte une essoreuse 18 de préférence du type décrit ci-après, agencée pour recevoir un certain nom- bre, six par exemple, de paniers perforés spéciaux contenant, chacun, côte à côte, un certain nombre de boites de conserver ouvertes, ces panierspermettant d'effectuer simultanément les manipulations avant et après essorage et l'esso- rage de toutes ces boites.
La figa 2 représente, en perspective, un tel panier dans le cas des boites 20 de forme usuelle pour conserves. de sardines.
Ce panier est constitué par un cadre 30 auquel sont fixés des bar- ,reaux 31, coudés à leurs extrémités en 32 et formant le fond du paniero Le cadre a une forme telle que sur les barreaux 31 peuvent être posées, côte à côte à l'intérieur de ce cadre, deux rangées d'un certain nombre de boîtes 29, par exemple de six boites chacune, ces boites étant juxtaposées dans chaque rangée par leurs grands côtés et les boites des deux rangées se touchant par l'un des petits côtéso
Le panier est complété par un couvercle constitué par un cadre 33, articulé sur le cadre 30, à l'aide de colliers 34, et susceptible d'être immo- bilisé sur le cadre 30 à l'aide d'agrafes 34a, Ce cadre, renforcé par un cer- tain nombre de barres 35, porte une paroi 36 perforée, soit que cette paroi soit constituée comme représenté par une boîte percée de trous 37,
soit qu'elle soit constituée par un simple grillage.
La hauteur des extrémités des barreaux 31 au delà des coudes 32 est telle que lorsque le couvercle est rabattu sur le panier, la paroi perforée 36 vient s'appuyer sur le bord supérieur 38 des boites 29, dépourvues de leur couvercle et, par contre, remplies de leurs conserves.
En vue de l'essorage des boîtes ainsi groupées dans un certain nom- bre de paniers du type qui vient d'être décrit, l'essoreuse est, de préférence, constituée comme représenté aux Fig. 3 à 8.
Suivant cet exemple d'exécution, l'essoreuse comporte un socle formé par la combinaison de deux longerons 39, réunis par deux traverses 40. Sur ce socle reposent, de part et d'autre du plan vertical transversal XX (Fige. 3 et 4) qui constitue un plan de symétrie, deux cellules d'essorage A et B, fixées aux longerons 39 et logées de part et d'autre d'une paroi verticale médiane 41 dans un carter formé d'un dessus 42, de deux parois verticales longitudinales 43 et de deux parois verticales transversales 44.
L'ensemble de ce carter est rendu rigide par deux cadres transver- saux formés, chacun, par l'une des traverses 40, par deux montants en forme d'U 45 et une traverse supérieure 46 également en forme d'U, la réunion des
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montants 45 et de la traverse étant renforcée par des goussets 47 (voir Fig. 5).
Chaque cellule lA et B d'essorage comporte une cuve formée par l'une des faces ce la paroi médiane 41 par des portions du dessus 42 et des parois 43, par un fond 48 (Figso 3 et 4), par une paroi semi-circulaire 49, raccordée à la paroi correspondante 44 qui est découpée à l'intérieur du contour formé par cette paroi semi-circulaire 49 et par un couvercle 50, destiné à reposer sur cette paroi semi-circulaire 49. Ce, couvercle est pourvu d'une poignée 51 et est articulé par des charnières 52 (Figo 4) sur la partie supérieure de la paroi 44 transversale correspondante.,
A l'intérieur de chacune des cuves ainsi constituées, est disposé un rotor destiné à recevoir un certain nombre de paniers, du type représenté à la fig. 2.
Chacun de ces rotors cpmporte un arbre vertical 53. Cet arbre tourillonne à sa base par l'intermédiaire d'un roulement 54a dans une crapaudine 54 fixée sur la traverse 40 correspondante, tandis qu'à sa partie supérieure , il tourillonne, par l'intermédiaire d'un roulement 55 (voir Fige 7), dans un palier 56;, engagé dans des trous en coïncidence de la paroi 42 et de la traverse supérieure 46,
A l'intérieur de chaque cuve, l'arbre 53, correspondant porte, cla- vetée sur lui, deux moyeux 57 et 58 pourvus d'un certain nombre de rayons 59 et 60.
Les extrémités de ces rayons portent, repectivement, des ceintures po- lygonales rigides 61 et 62. La ceinture polygonale inférieure 61 est constituée par des éléments de cornière: dont les ailes horizontales sont placées à la par- tie inférieure et tournées vers l'extérieur, tandis que la ceinture polygonale supérieure 62 est formée d'éléments de cornière dont les ailes sont disposées à la partie supérieure et tournées vers l'intérieuro Les ailes verticales des cornières des deux ceintures polygonales sont situées à l'aplomb les unes des autres et les sommets des deux ceintures polygonales sont situées dans les mêmes plans verticaux' radiaux. Ces deux ceintures polygonales sont réunies, sur cha- cune de leurs faces, par deux U verticaux 63 et 64.
Les U 63 et 64 de deux faces adjacentes se touchent par leurs arêtes intérieures situées à l'un des sommets d'un contour polygonal des ceintures. Ce contour est tel que la distance L (fig. 4) entre les deux faces internes des deux U conjugués 63 et 64 corres- pond, avec un léger jeu en plus près, à la largeur du panier de la figo 20
Quant à la largeur 1 entre les faces internes des deux ailes de chaque U 63 et 64, elle correspond, avec un très léger jeu en plus près, à l'é- paisseur totale du panier de la Fig. 2, le couvercle 23 étant supposé rabattu sur le panier proprement dit et immobilisé sur lui à l'aide des agrafes 34a.
Quant à la hauteur h (figo 3) des glissières ainsi formées par les fers U 63 et 64, elle correspond, au moins très sensiblement, à la hauteur du panier de la fige 2.
De préférence, le rotor ainsi constitué est complété par deux cein- tures polygonales 65 et 66 entourant les fers 63 et 64.
En vue de son entrainement en rotation, le tourillon supérieur de chaque arbre 53 se prolonge au-delà du palier supérieur 56 et porte, clavetés sur lui d'une part, une poulie 67 d'entrainement et, d'autre part, un tambour de frein 680
La poulie 67 est reliée par une courroie 69 (Figs. 3, 4) à l'arbre de l'un de deux moteurs électriques 70 affectés, chacun, à l'une des cellules A et B d'essorageo Ces deux moteurs sont fixés de part et d'autre d'un flasque vertical 71 (Figso 4, 5) Ce flasque est fixé sur une embase 72 (Figo 4) montée à pivot autour d'un axe vertical 73 sur le dessus 42 du carter de la machine, ce qui permet;
par une rotation du support (71-72) autour de cet axe 73, de faire tourner l'ensemble des deux moteurs autour de l'axe vertical de ce support et de tendre ainsi, à volonté, les courroies de transmission 690
Chaque moteur 70 (moteur à courant triphasé par exemple) est relié aux bornes 74 (Fig. 6) de la machine à travers un contacteur à main 75 et un contacteur automatique 76. Ce contacteur 76 est contrôlé dans le sens de sa fermeture et à rencontre d'un ressort de rappel 76a par un relais 77. Ce re-
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lais est branché en mn entre deux phases d'arrivée du contacteur 76 et ce en' série avec un interrupteur de sécurité 78 et une minuterie 79 établie pour fer- mer le circuit du relais 77 pendant un temps déterminé correspondant à la durée désirée pour l'essorage avec l'unité correspondante A ou B.
Le contacteùr 76 et son relais 77 ainsi que la minuterie 79 afférent à l'une des cellules A ou B sont portés par la face correspondante d'un support 80 fixé sur le dessus 42 de la machinée L'interrupteur de sécurité 78 tend à être rappelé dans sa po- sition d'ouverture par un ressort 81 (Fige 6) et son plot mobile est solidaire par un étrier 82 d'une tête 83 sur laquelle vient buter un doigt 84 porté par le couvercle 50 correspondant, de manière telle que l'interrupteur de sécurité 78 est fermé, à l'encontre de l'action du ressort de rappel 81, lorsque le cou- vercle 50 est rabattu en position d'obturation sur la cuve correspondante-
Enfin, le tambour de frein 68 porté par l'arbre 53 de chacun des rotors est combiné avec un dispositif de freinage d'un type quelconque connu.
Dans l'exemple représenté, ce dispositif est à mâchoires 85 (Figso 7 et 8) ar- ticulées autour d'un axe 86 porté par un plateau de frein 87 Ce plateau est fixé par deux ferrures 88 sous un pontet 89, lui-même fixé sur le dessus 42 de la machine. Les mâchoires 85, normalement rappelées l'une vers l'autre par un ressort 90, peuvent être appliquées contre le tambour de frein 68 à l'aide d'une came 91. solidaire en rotation d'un levier 92, relié par une tringle 93 à un levier de freinage 94, articulé autour d'un axe fixe 95 sur le dessus 42 de la machinée
Le procédé suivant l'invention, mis en oeuvre avec l'ensemble de l'installation de la Fig.
1, du panier de la Fige 2 et de l'essoreuse des Figso 3 à 8 est le suivante
Les conserves, par exemple des poissons, sardines ou autres, d'a- bord étêtés, puis lavés et saumurés en vrac à la manière usuelle, sont déposées, automatiquement ou non, sur l'extrémité du transporteur 1 en dega du point a (Figo 1) Ce transporteur 1 déplace ensuite les conserves entre les deux trans- porteurs 6 et 7 et des ouvrières, placées de part et d'autre de l'ensemble des transporteurs 1, 6 et 7, prennent sur les tables 8 et 9 des boites 29 vides, les remplissent de conserves et les déposent dans le sens longitudinal, les unes derrière les autres, sur les transporteurs 6 et 7. De ces transporteurs, les boites sont déposées,grâce aux guides 23, sur le transporteur 10.
Elles entrent ensuite dans le four de précuisson 15 qui prépare les conserves en vue de permettre leur bonne tenue au cours des opérations sui- vantes. La température de ce four de précuisson est de préférence maintenue au- dessous de 80 C. Les conserves peuvent y séjourner un temps suffisant pour provoquer un traitement de la peau des poissons ou antres qui permette au pro- duit de subir sans inconvénient le passage dans les appareils de cuisson 16 et 19.
Du four 15,les boites gagnent le four de cuisson 16 où la cnisson des conserves se termine au contact de la vapeur vive provenant des jets 28a.
La durée de séjour dans le four 16 dépend, naturellement, de la grosseur des poissons ou autres produits et des boites les contenant, c'est-à- dire de la masse à cuire, et de la température de la vapeur provenant des jets 28a.
A titre d'exemple, pour des boites usuelles de sardines comportant une couche de poissons de l'ordre de vingt cinq mm avec une température de va- peur de l'ordre de 105 C, la durée de séjour dans le four 16 est de l'ordre de trois à cinq minuteso
A la sortie du four 16, les boites sont prises par des ouvrières se tenant devant la table de service 17 et ces ouvrières en garnissant les pa- niers du type de la figo 2, un panier en cours de garnissage étant représenté par exemple en 96 (Figo 1)
Chaque panier, après remplissage, est disposé dans l'une des cel- lules A ou B d'essorage de la machine 18.
Lorsque le rotor de la cellule est complètement garni de paniers, six dans l'exemple représenté, le couvercle 50
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correspondant est rabattu ce qui ferme l'interrupteur de sécurité 78, Celui-ci est resté ouvert pendant toute la durée du chargement et a évité ainsi que, par une fermeture intempestive du contacteur à main 75, le rotor n'ait pu être mis en mouvement et risque, en conséquence, de blesser la personne opérant le chargement de la cellule.
Après que le couvercle a été rabattu, le contacteur 75 à main est fermé ce qui permet l'alimentation du moteur 70 et la mise en rotation du rotor de la cellule. Les paniers sont alors animés d'un mouvement de rotation rapide et, à la condition que les parois perforées 36 aient été tournées vers l'exté- rieur du rotor, les liquides organiques des poissons ainsi que la vapeur d'eau qui a pu se condenser sur les boites ou sur les poissons après la sortie des boites hors du four 16 sont chassés par la force centrifuge à travers les trous de la paroi perforée 36 du couvercle du panier cependant que les poissons res- tent maintenus dans leur boites par cette paroi.
Toujouts à titre d'exemple et dans le cas des boites à sardines précitées, d'excellents résultats sont obtenus par un essorage de une minute environ avec un rotor d'un diamètre de 0,700 m tournant à une vitesse de 400 tours/minute enciron.
La durée de l'essorage est réglée par la minuterie 79. Dès que cette minuterie 79 provoque l'ouverture du circuit du relais 77 et par suite l'ouverture du contacteur 75, le rotor s'arrête, l'arrêt pouvant être rendu pratiquement instantané si on le désire à l'aide du frein combiné avec ce ro- tor
Après la durée convenable d'essorage, la cellule en cours de rota- tion A ou B est arrêtée et on procède à son déchargement, cependant que l'autre cellule, qui a été chargée pendant la période d'essorage qui vient de prendre fin, est à son tour mise en rotation. Pour le déchargement d'une cellule, il suffit d'ouvrir le couvercle 50 ce qui coupe le circuit du moteur au contacteur 78 et on'dégage,successivement, chaque panier avec ses boites essoréeso
Le panier est posé en 97 (Fig. 1) sur la table 17.
Il est ouvert et les boites 38 contenant les poissons essorés sont posées, une à une, les unes derrière les autres dans le sens de leur longueur sur le tapis 10 qui les conduit au four sècheur 19, destiné à enlever les dernières traces d'humidité pouvant subsister sous forme de quelques très fines gouttelettes tan sur les conserves elles-mêmes que sur les boites.
Les boites peuvent séjourner dans ce four sècheur pendant une durée de deux à cinq minutes, sa température étant de l'ordre de 45 à 80 C, toujours dans le cas de boites de sardines prises à titre d'exempleo A la sortie du four 19, les boites reçoivent, du dispositif 20, l'huile ou autre liquide destiné à assurer la conservation du produit puis elles sont dirigées vers les sertisseuses 21 et 22 qui apposent sur les boites les couvercles et les soudento L'opération est alors terminée.
Le procédé, l'appareillage et l'installation suivant l'invention permettent de fabriquer des conserves dans des conditions de propreté absolue puisque, dès leur mise en boite au droit du transporteur 1, les conserves ne subissent plus aucune manipulation directe.
Par ailleurs, dans le cas de poissons, denrée très fragile surtout après la cuisson, ces poissons ne risquent plus d'être détériorés et, à ces avantages propres au conditionnement des conserves dans leurs boites mêmes, s'ajoutent les avantages extrêmement importants de l'essorage, c'est-à-dire du desséchage quasi intégral des poissons en un temps très réduit. Cet esso- rage est d'autant plus important que la cuisson a encore ajouté à l'eau organi- que des poissons ou autres produits, l'eau de condensation provenant de cette cuisson à la vapeur, cuisson qui, par ailleurs, présente le très gros avantage de permettre la dilution dans la vapeur vive d'une quantité variable et régla- ble d'eau organique de constitution, quantité qui devient ensuite très facile- ment évacuable sous l'effet de la centrifugation.
L'essorage permet donc de bénéficier de cette caisson à la vapeur
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vive, tout en réduisant à une très courte durée le passage dans lé fqu9Êéèheur 19. Sans cet essorage, le séjour dans le four sècheur devrait être plusieurs fois plus grand et le résultat obtenu serait moins bon car l'effet de succion et d'évacuation des gouttelettes et de la vapeur résiduelle dégagées sous l'ef- fet du chauffage serait bien moins efficace.
Naturellement.l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exé- cution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.
Il est évident que bien que le procédé, l'installation et l'appa- reillage soit particulièrement avantageux dans le cas des sardines, l'instal- lation est applicable à la fabrication de toutes autres conserves et que, par ailleurs, l'installation, le panier et l'essoreuse et notamment et par exemple l'assujettissement des paniers à l'essoreuse elle-même, peuvent comporter des modifications de construction sans sortir pour cela du domaine de l'inventiono
REVENDICATIONS.