BE496055A - - Google Patents

Description

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CONTINUES.

  
La présente invention concerne le bobinage de fils de fibres textiles, en particulier continues. 

  
Elle a pour objet un perfectionnement au procédé.suivant lequel le fil est enroulé sur un manchon de façon que le fil constitue des enroulements formant des couches qui n'occupent chacune qu'une partie de la longueur de la bobine ou du manchon placé sur cette bobine, et qui sont,décalées l'une par rapport à l'autre, chacune d'elles recouvrant partiellement la précédente. 

  
Conformément à l'invention, on communique, au fil à, bobiner un mouvement de vibration capable de donner à ce fil un mouvement de va et vient parallèle à l'axe de la bobine ou du manchon, de telle façon que, de ce fait, le fil forme une couche occupant une partie de la longueur de la bobine ou du manchon, en même temps qu'on assure, entre la bobine ou manchon, et la posi-

  
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la bobine ou manchon au moyen de ces couches qui se recouvrent partiellement. 

  
Le mouvement relatif de la bobine ou manchon par rapport à la position moyenne du fil peut être obtenu soit par une translation de la bobine suivant son axe, soit par un déplacement de la position moyenne du fil dans

  
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L'invention vise également l'application de ce procédé au bobinage d'un fil formé par la réunion de fibres continues qui sont obtenues par étirage sous l'action de la traction exercée sur elles par la bobine sur laquelle s'effectue le bobinage. En particulier l'invention s'applique.au bobinage de fils formés de fibres de verre continues qui sont étirées au cours du bobinage. 

  
Indépendamment des avantages résultant de l'utilisation du procédé de bobinage auquel l'invention se réfère, (notamment permettre de retrou-ver facilement l'extrémité du fil), le procédé suivant l'invention permet d'obtenir un certain nombre d'avantages importants. 

  
En particulier ce procédé permet de réduire au minimum et même de supprimer les contacts du fil avec des organes mécaniques intervenant pour assurer le bobinage et par conséquent de réduire ou de supprimer les chocs auxquels le fil est soumis en raison de ces contacts, et par suite les causes

  
de rupture, qui en résultent. Ce résultat est particulièrement important dans le cas où la bobine sert à la fois au bobinage et à l'étirage des fibres, no-  tamment des fibres de verre formant le fil, en raison d'une part de la traction à laquelle ces fibres sont soumises et d'autre part de la vitesse de rotation élevée que l'on donne à la bobine, le procédé suivant l'invention permettant d'enrouler sur un manchon, sans avoir de rupture une plus grandelongueur de fil. La réduction ou la suppression de chocs entraîne en outre  une diminution de l'essorage du produit d'ensimage déposé sur les fibres de verre pour les lier entre-elles et les lubrifier. 

  
Suivant un mode de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention le mouvement vibratoire est communiqué au fil par un organe mécanique lui-même mis en vibration par des moyens appropriés tels que lames vibrantes, diapasons, pendules de torsion, la vibration étant entretenue par des moyens tels que des moyens électromagnétiques. La demanderesse a constaté que, dans ces conditions, les risques de casse du fil se trouvaient considérablement réduits ce qui parait dû au fait que l'organe mécanique n'est pas en contact permanent avec le fil et n'agit sur ce dernier que pour l'entretien des vibrations et leur remise en phase, le fil vibrant pour son propre compte avec sa fréquence propre qui doit être voisine de celle de l'organe vibreur.

  
Suivant un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, le mouvement vibratoire est communiqué au fil par des moyens purement électriques sans aucun contact avec le fil. Dans ce but le fil est parcouru par un courant et est soumis à l'action d'un champ magnétique, le courant ou le champ étant alternatif. Dans le cas du verre le courant passe dans le produit d'ensimage éventuellement rendu suffisamment conducteur.

  
On a décrit ci-après, simplement à titre d'exemples, deux formes de réalisation de dispositifs suivant l'invention. Dans cette description on se réfère au dessin schématique ci-joint qui montre :
Fig.l - une vue en élévation d'un dispositif mécanique assurant la mise en vibration du fil; Fig.2 - une vue de détail de l'organe vibrant mécanique; Figo3 - une vue de détail de cet organe et de son système d'actionnement; Fig.4 - une vue en élévation d'un dispositif électrique pour assurer la mise en vibration du fil.

  
Dans les formes d'exécution représentées, l'invention est considérée comme étant appliquée dans le cas de la fabrication de fils formés de fibres continues en verre ou matières minérales analogues. 

  
Les filets de verre 1 qui sortent des orifices de filière 2 sont groupés en un fil et ensimés par passage sur un doigt 3, et s'enroulent sur

  
un tambour 4 qui sert à la fois au bobinage du fil et à réaliser l'étirage mécanique des filets de verre.

  
Dans le dispositif représenté fig.l à 3? le dispositif mécanique destiné à communiquer le mouvement vibratoire au fil comporte une fourchette 5 solidaire d'une lame 6 encastrée à son autre extrémité dans un support 7.

  
La lame et le support sont en matière magnétique et la lame est en regard du noyau d'un électro-aimant 8 fixé lui-même au support 7. L'électro-aimant étant

  
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brent à la fréquence d'alimentation de 1'électro-aimant. La fourchette 5 a une forme évasée pour permettre l'introduction facile du fil. Sa partie 9 la plus

  
 <EMI ID=5.1>  ce dernier et la remise en phase de ses vibrations. Afin que le fil puisse vibrer avec sa fréquence propre et pour-son propre compte, il y a lieu de prévoir -on jeu, par exemple de l'ordre de 1 à 2 millimètres, entre les 'branches de la partie 9 de la fourchette qui est au niveau du fil.

  
Il y a lieu de remarquer que le fil en cours de bobinage est assimilable à une corde vibrante. Le doigt d'ensimage se trouve à un noeud et' , l'organe vibrant est placé à un ventre. La fréquence de vibration doit être' déterminée en fonction de la longueur de cette corde vibrante, le fil pouvant vibrer en quart d'onde ou suivant un harmonique avec un ou plusieurs noeuds entre le doigt d'ensimage et l'organe vibrant. 

  
De bons résultats ont été obtenus, dans l'application envisagée où le tambour sert à la fois au bobinage et à l'étirage des fibres de verre et, pour une vitesse de bobinage de 50 mètres par seconde, avec des fréquences d'environ 100 périodes par seconde et une élongation du mouvement du fil par

  
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Afin de garnir tout le tambour ou la manchette rapportée sur ce dernier au moyen des couches de largeur réduite produites au cours du mouvement vibratoire du fil, on peut animer l'organe de bobinage 4 d'un déplacement continu suivant son axe..

  
Dans la forme de réalisation représentée fig.4 le mouvement vibratoire est communiqué au fil par des moyens purement électriques. Un courant  est amené à passer dans le fil par le doigt d'ensimage 3 et l'organe de bobi-

  
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substances convenables, permettant le passage d'une intensité suffisante. D' autre part, un champ électrique est prévu au moyen d'électro-aimants 10 et 11 entre lesquels se trouve le fil. Si le fil est parcouru par un courant alternatif, il se met à vibrer en produisant des couches de largeur réduite. L'organe de bobinage étant lui-même animé d'un mouvement de translation continu suivant son axe, on obtient le garnissage complet de-la bobine ou du manchon au moyen de ces couches.

  
Bien entendu on pourrait également faire passer un courant continu dans le fil et le soumettre à un champ alternatif produit par les électroaimants 10-11 dont les bobinages seraient eux-mêmes traversés par un courant alternatif.

REVENDICATIONS

  
1.- Procédé pour le bobinage des fils de fibres textiles, en par-

  
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de vibration, capable de donner à ce fil un mouvement de va et vient parallèle à l'axe de la bobine ou du manchon, de telle façon que le fil forme, de ce fait, une couche occupant une partie de la longueur de la bobine ou manchon, en même temps qu'on assure, entre la bobine ou manchon et la position moyenne du fil, un déplacement relatif continu suivant l'axe de la dite bobine ou dit manchon, de fagon à garnir toute la bobine ou manchon au moyen de ces couches qui se recouvrent partiellement.

Claims (1)

1. 2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fil est formé par la réunion de fibres continues, en particulier en verre, obtenues par étirage sous l'action de la traction exercée sur elles par l'organe de bobinage. <EMI ID=9.1>

   ou 2, dans lequel le mouvement vibratoire est communiqué au fil par un organe mécanique, lui-même mis en vibration par des moyens appropriés, notamment lames vibrantes, diapasons, pendules à torsion, etc.... entretenus en vibration par des moyens convenables, tels en particulier que des moyens électromagnétiques.

   4.- Un mode de réalisation selon la revendication 3, dans lequel l'organe mécanique communiquant un mouvement vibratoire au fil est un organe en forme de fourchette entre les branches duquel passe le fil. 5.- Un mode de réalisation du procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le mouvement vibratoire est communiqué au fil par des moyens purement électriques, sans contact avec le fil.

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   le fil est parcouru par un courant alternatif et passe dans un champ magnétique produit par des électro-aimants alimentés en courant continu.

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   le fil est parcouru par un courant continu et passe entre des électro-aimants produisant un champ magnétique alternatif.

   8.- Un mode de réalisation selon l'une des revendications 5 à 7, dans lequel, lorsque les fibres ne sont pas conductrices, l'ensimage qu'elles portent, dont la conductibilité électrique est au besoin accrue par des substances convenables, sert de support au courant.

   9.- Le procédé pour le bobinage de fils de fibres textiles, en par-

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   tion de ce procédé, en substance tel que décrit, et, ou décrit en référence et comme illustré par le dessin annexé.