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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR L'ETIRAGE VERTICAL CONTINU D'UNE FEUILLE DE
VERRE A PARTIR D'UN BAIN DE VERRE FONDU.
On connaît déjà quelques procédés pour la fabrication de pla- ques ou feuilles de verre qui sont étirées en direction verticale hors d'un bain de verre fondu.
Dans le procédé Fourcault, la feuille de verre est'étirée vers le haut à travers une nacelle flottante ou débiteuse, pourvue d'une fente, ou à travers un organe semblable en matière réfractaire, faisant saillie hors de la masse de verre. Dans le procédé Pittsburgh, une telle nacelle se trouve de 6 à 8 cm. sous le niveau du bain de verre. Cela provo- que des défauts dans le verre, par suite du contact avec les parois de la fente de la nacelleo En outre, le procédé Fourcault présente l'inconvénient qu'après quelques journées de travail continu, la machine doit être mise hors service pour éviter les dévitrifications.
Dans la méthode connue Libbey-Owens, la feuille de verre est étirée directement depuis la surface du bain de verre, donc sans faire usage d'un organe en chamotte, et est ensuite guidée horizontalement sur des rou- leaux de pliage. Le verre ainsi obtenu.présente une surface moins plane, tan- dis qu'il se produit aussi des défauts dans la surface du verre par suite du pliage et du contact avec les rouleaux de pliage, malgré l'absence d'une na- celle .
L'invention a pour but de perfectionner les procédés et dis-
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positifs connus jusqu'à présent, de façon à pouvoir obtenir rapidement une feuille de verre autant que possible exempte de défauts.
Tout comme le procédé Libbey-Owens, l'invention ne fait pas usage d'une nacelle ou débiteuse, tandis qu'on évite le pliage du verre dans un plan horizontal.
Dans les procédés Fourcault et Pittsburgh, il n'est pas sans plus possible de supprimer la nacelle.- Il est notamment d'usage de refroi- dir la.feuille de verre étirée hors du bain à une certaine distance au-dessus du ménisque de verre. Si la nacelle est absente, le bain de verre produit un rayonnement de chaleur tellement important vers le haut, que l'action ré- frigérante du dispositif de refroidissement devient insuffisante. Le procé- dé ne peut donc pas être réalisé en continu, ou, si l'on y réussit quand mê- me, le procédé est tellement lent qu'il n'est pas admissible du point de vue économique. Les nacelles évitent précisément un rayonnement de chaleur trop important vers le haut.
La présente invention consiste en ce que le four de fusion du verre est établi de telle façon qu'il devient possible d'effectuer l'éti- rage continu et franchement rapide d'une feuille de verre hors du bain de verre, sans faire usage d'une nacelle. A cet effet, le four de fusion du verre présente une partie peu profonde sous l'endroit où se fait l'étirage de la feuille de verre, tandis que le four est plus profond de part et d'au- tre de cette partie peu profonde.
L'invention sera décrite d'une fagon plus détaillée avec référence aux dessins,schématiques annexés, dans lesquels :
La Fig. 1 montre une vue en coupe verticale d'un four de fu- sion de verre selon l'invention,
La Fig. 2 montre une partie du four à plus grande échelle, et
La Fig. 3 montre une variante d'exécution.
Le four montré en Fig. 1 présente une zone 1 de fusion et d'affinage et une zone d'amenée 2 un peu moins profonde, qui se raccorde à une partie encore moins profonde du four, au-dessus d'une partie surélevée
5 du fond. Une telle forme du fond du four existe aussi - tout au moins en ordre principal - dans les fours Libbey-Owens.
La partie la moins profonde du four se trouve sous la hotte d'étirage 3, au-dessus de laquelle est agencé le dispositif 4 pour l'étira- ge vertical de la feuille de verre.
Tel qu'il ressortira de ce qui suit, la profondeur du four sous la hotte d'étirage est très faible et beaucoup plus faible qu'elle ne doit être dans les fours Libbey-Owens à cause du courant de verre nécessaire.
Dans un four de fusion du verre selon l'invention, la faible profondeur du bain de verre sous la hotte d'étirage n'atteint par exemple que 10- 20 cm.
Derrière cette partie peu profonde; le four présente de nouveau une partie plus profonde.
Grâceà cette construction,il est possible d'étirer la feuil- le de verre à des vitesses normales et même à des vitesses plus élevées. A cet effet, on peut utiliser les rouleaux de guidage connus, tels qu'appliqués dans le procédé Libbey-Owens. Le maintien de ces rouleaux de guidage peut être assuré par les moyens déjà connus.
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Lorsqu'on travaille avec un four selon l'invention, la mas- se de verre s'écoule suivant deux directions vers l'endroit d'étirage pro- prement dit, notamment depuis les deux parties plus profondes du four, tan- dis que seulement une petite quantité de verre se trouve au-dessus. de la par- tie surélevée 5 du fond. Au-dessus du ménisque 8, le verre est refroidi au moyen d'un fluide réfrigérant amené par les réfrigérateurs 11. Le verre ve- nant du compartiment antérieur 6 forme la partie gauche ou la surface gauche de la feuille de verre, tandis que la partie droite ou la surface droite de .celle-ci est formée par le verre qui s'écoule du compartiment postérieur 7 . vers le ménisque 8.
Dans la partie 5 du fond, on peut aménager un canal 13 per- mettant le refroidissement du fond sous la hotte d'étirage.
La façon dont le compartiment postérieur 7 est pourvu de ver- re présente un intérêt particulier.
En effet, si du verre est amené vers le compartiment 7, com- me montré en Fig. 2, à travers un canal 9 prévu dans la partie inférieure de la partie surélevée 5 du fond, tel qu'indiqué par les flèches, il se produit un coin mort à l'endroit 10 au-dessus de la partie surélevée 5 du fond. A cet endroit, les vitesses d'écoulement du verre deviennent tellement faibles qu'il se produit des dévitrifications et des soufflures qui sont visibles dans la plaque de verre, puisqu'elles sont étirées vers le haut avec la feuil- le. Il importe par conséquent de régler le courant de verre de telle façon qu'au-dessus de la partie surélevée 5 du fond, un courant inférieur de verre soit conduit vers le compartiment postérieur 7, tel qu'indiqué par les flè- ches en Fig. 3.
Du verre est alors conduit régulièrement de la partie supé- rieure du bain de verre vers le ménisque 8, tandis que du verre est amené ré- gulièrement au compartiment 7 suivant les flèches montrées à la partie infé- rieure. Le dispositif de chauffe 12 assure que lamasse de'verre soit main- tenue à la température requise dans le compartiment 7 et que le courant de verre désiré se produise dans ce compartiment. En outre, on évite ainsi la dévitrification dans le compartiment 7 et donc la formation de soufflures.
En opérant de la façon décrite, il ne se produit pas de coins morts dans l'amenée du verre, de sorte qu'il n'existe pas de danger de dévi- trification. De la façon connue en soi, les fonds des compartiments 6 et 7, peuvent être pourvus d'angles arrondis, afin d'éviter également à ces endroits la formation de coins morts où le verre est immobile ou animé d'un mouvement insuffisant.
Par l'emploi du dispositif de chauffe 12 indiqué schématique- ment,on doit assurer que la température du verre qui s'écoule du comparti- ment 7 vers le ménisque 8 soit la même que la température du verre qui est amené directement du compartiment 6 au dispositif d'étirage. Si le comparti- ment 6 est également pourvu d'un dispositif de chauffe, la température du verre amené au dispositif d'étirage peut être réglée avec précision.
En opérant selon l'invention, on peut, tout comme dans le pro- cédé Pittsburgh,,étirer un verre meilleur marché, beaucoup plus dur et donc aussi plus résistant que si l'on applique le procédé Fourcault.
REVENDICATIONS.
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METHOD AND DEVICE FOR CONTINUOUS VERTICAL STRETCHING OF A SHEET
GLASS FROM A MELTED GLASS BATH.
Some methods are already known for the manufacture of plates or sheets of glass which are stretched in the vertical direction out of a bath of molten glass.
In the Fourcault process, the sheet of glass is stretched upwardly through a floating or feeder boat, provided with a slot, or through a similar member of refractory material, protruding out of the mass of glass. In the Pittsburgh process, such a basket is 6 to 8 cm. below the level of the glass bath. This causes defects in the glass, as a result of contact with the walls of the slot of the nacelle. Furthermore, the Fourcault process has the disadvantage that after a few days of continuous work the machine must be taken out of service for avoid devitrification.
In the known Libbey-Owens method, the glass sheet is stretched directly from the surface of the glass bath, thus without using a chamotte member, and is then guided horizontally on folding rollers. The glass thus obtained has a less flat surface, while defects also occur in the surface of the glass as a result of the bending and contact with the bending rollers, despite the absence of a na- one. .
The object of the invention is to improve the methods and dis-
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positive results known until now, so as to be able to quickly obtain a sheet of glass as free as possible from defects.
Like the Libbey-Owens process, the invention does not make use of a nacelle or saw, while the folding of the glass in a horizontal plane is avoided.
In the Fourcault and Pittsburgh processes, it is not without more possible to eliminate the basket. It is in particular customary to cool the sheet of glass stretched out of the bath at a certain distance above the meniscus of glass. If the boat is absent, the glass bath produces such a strong radiation of heat upwards that the cooling action of the cooling device becomes insufficient. The process therefore cannot be carried out continuously, or, if successful anyway, the process is so slow that it is not economically acceptable. The pods precisely prevent excessive heat radiation upwards.
The present invention consists in that the glass melting furnace is set up in such a way that it becomes possible to carry out the continuous and frankly rapid stretching of a glass sheet out of the glass bath without making use of. of a basket. For this purpose, the glass melting furnace has a shallow part under the place where the stretching of the glass sheet takes place, while the furnace is deeper on either side of this shallow part. deep.
The invention will be described in more detail with reference to the accompanying diagrammatic drawings, in which:
Fig. 1 shows a vertical sectional view of a glass melting furnace according to the invention,
Fig. 2 shows part of the oven on a larger scale, and
Fig. 3 shows an alternative embodiment.
The oven shown in Fig. 1 has a melting and refining zone 1 and a somewhat shallower feed zone 2, which connects to an even shallower part of the furnace, above a raised part
5 from the bottom. Such a shape of the bottom of the oven also exists - at least in the main order - in the Libbey-Owens ovens.
The shallowest part of the oven is located under the drawing hood 3, above which the device 4 for vertical drawing of the glass sheet is arranged.
As will be apparent from the following, the depth of the furnace under the drawing hood is very shallow and much shallower than it should be in Libbey-Owens furnaces because of the glass flow required.
In a glass melting furnace according to the invention, the shallow depth of the glass bath under the drawing hood reaches, for example, only 10-20 cm.
Behind this shallow part; the oven again has a deeper part.
Thanks to this construction, it is possible to stretch the glass sheet at normal speeds and even at higher speeds. For this purpose, the known guide rollers can be used, as applied in the Libbey-Owens process. The maintenance of these guide rollers can be ensured by means already known.
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When working with a furnace according to the invention, the glass mass flows in two directions towards the stretching point proper, in particular from the two deeper parts of the furnace, while only a small amount of glass is on top. of the raised part 5 of the bottom. Above the meniscus 8, the glass is cooled by means of a refrigerating fluid supplied by the refrigerators 11. The glass coming from the anterior compartment 6 forms the left part or the left surface of the glass sheet, while the glass coming from the front compartment 6 forms the left part or the left surface of the sheet of glass. right part or the straight surface thereof is formed by the glass which flows from the rear compartment 7. towards the meniscus 8.
In part 5 of the bottom, it is possible to arrange a channel 13 allowing the cooling of the bottom under the drawing hood.
The way in which the rear compartment 7 is provided with glass is of particular interest.
In fact, if glass is supplied to compartment 7, as shown in FIG. 2, through a channel 9 provided in the lower part of the raised part 5 of the bottom, as indicated by the arrows, a dead corner occurs at the place 10 above the raised part 5 of the bottom. At this point, the flow velocities of the glass become so low that devitrification and blowholes occur which are visible in the glass plate, as they are stretched upward with the sheet. It is therefore important to adjust the glass stream in such a way that above the raised part 5 of the bottom a lower stream of glass is conducted to the rear compartment 7, as indicated by the arrows in Fig. . 3.
Glass is then fed regularly from the upper part of the glass bath towards the meniscus 8, while glass is fed regularly to the compartment 7 following the arrows shown at the lower part. The heater 12 ensures that the mass of glass is maintained at the required temperature in the compartment 7 and that the desired flow of glass occurs in this compartment. In addition, this prevents devitrification in compartment 7 and therefore the formation of blisters.
By operating in the manner described, no dead corners occur in the glass feed, so that there is no danger of de-trification. In the manner known per se, the bottoms of the compartments 6 and 7 may be provided with rounded angles, in order also to avoid at these places the formation of dead corners where the glass is stationary or animated by insufficient movement.
By using the schematically indicated heating device 12, it must be ensured that the temperature of the glass which flows from the compartment 7 to the meniscus 8 is the same as the temperature of the glass which is brought directly from the compartment 6. to the stretching device. If the compartment 6 is also provided with a heating device, the temperature of the glass supplied to the stretching device can be precisely regulated.
By operating according to the invention, it is possible, just as in the Pittsburgh process, to stretch cheaper, much harder and therefore also stronger glass than if the Fourcault process is applied.
CLAIMS.
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