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Procédé pour la formation de revêtements métalliques.
La. présente invention est relative à un procédé pour la formation de revêtements métalliques sur des objets d'une matière quelconque.
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Le but de cette invention est d'obtenir une adhérence absolue et solide du métal de revêtement sur le métal de base.
Jusqu'à présent, il n'était pas possible de revêtir des objets de différentes matières d'une couche superficielle d'un métal quelconque, vu que, suivant la nature de l'objet à revêtir, les métaux n'adhèrent pas toujours aussi bien et parfois adhèrent très mal ou pas du tout.
Cette circonstance rend par exemple difficile aussi l'établissement de joints à soudure entre des objets en certains métaux, sur lesquels la couche de soudure adhère seulement très mal.
La présente invention indique un moyen par lequel la formation de revêtements métalliques d'une adhérence solide sur des objets quelconques et pour des buts divers est rendue possi- ble, et notamment la formation de joints à. soudure.
Suivant l'invention les objets à revêtir sont plongés dans le métal de revêtement liquide (fondu) et au même temps ils sont mis en oscillations mécaniques rapides. Il a été observé qu'alors on a obtenu des revêtements très adhérents sur de semblables objets ou même avec des métaux de revêtement avec lesquels ce n'était pas le cas jusqu'à présent.
L'effet du procédé doit évidemment être trouvé dans ce fait, que la surface des objets est fortement dissociée vis-à,- vis du métal de revêtement, soit qu'à cause de l'oscillation mécanique, lorsqu'il s'agit d'objets métalliques, les couches d'oxyde qui ont pu se former sur leur surface soient éliminées, soit que les particules obturant les pores des objets isolants poreux, sont écartées.
Il est à supposer que pendant l'opération suivant la présente invention, d'autres phénomènes, qui jusqu'à. présent
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ne sont pas encore tout à fait élucidée, interviennent également.
Un exemple pour la réalisation de l'idée de l'invention est représenté.sur la figure 1. La figure montre comment on peut revêtir la surface d'un corps isolant d'une couche superfi- cielle métallique.
Dans un récipient métallique,l, on a placé le métal de revêtement 2.
La baguette 3 est plongée dans le bain àusqu'à ce qu'elle arrive au fond du récipient, en le touchant.
Le récipient est mis, par l'intermédiaire d'une broche de support 4, sur laquelle il est fixé, en oscillation mécanique rapide. Il se forme alors sur le corps isolant un revêtement métallique dense et bien adhérent qui résiste aux sollicitations mécaniques et thermiques élevées. Il n'est pas nécessaire, comme dans l'exemple représenté, de mettre la baguette 3 en oscillation indirectement par l'intermédiaire du récipient 1.
On peut au contraire introduire la baguette dans un dispositif de serrage approprié et imprimer à la baguette isolante l'oscil- lation mécanique au moyen de ce dispositif.
Selon les circonstances, notamment suivant la forme de l'objet à revêtir, l'étendue de la surface à revêtir et selon la propriété de résistance de 1!objet, on donnera la préférence à l'un ou à l'autre des procédés.
Comme on l'a déjà. mentionné, le procédé selon l'intention convient aussi avec avantage pour l'établissement des joints par soudure entre objets de métaux quelconques, spécialement entre des métaux facilement oxydables.
Pour des objets de cette nature, il a toujours été diffi- cile jusque présent ou bien impossible d'obtenir des joints à soudure durables, et ce en raison de ce que sur la surface
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de ces objets il existe toujours une couche d'oxyde plus ou moins fine, qui empêche 1 adhérence du métal de soudure à la surface. Si toutefois l'endroit de liaison des objets est mis en oscillation mécanique rapide, comme selon le procédé de l'invention, il est évident que la fine pellicule d'oxyde est détachée par éclatement de la surface des objets, de sorte que le métal de soudure peut venir directement en contact avec la surface métallique des objets, et qu'il peut alors adhérer à cette surface.
Le nouveau procédé convient pour l'établissement de joints par soudure sur des métaux et des alliages de métaux des sortes les plus diverses.
Il est par exemple utilisable avec avantage pour la soudure d'aluminium, qui jusqu'à présent n'a été possible que moyennant l'application des soudures spéciales coûteuses.
Le procédé est utilisable aussi pour la soudure des alliages d'aluminium, des alliages de fer, ainsi que pour des métaux à point de fusion élevé.
Les oscillations mécaniques peuvent être imprimées de différentes manières aux objets à souder.
Il est spécialement avantageux de mettre en oscillations un corps quelconque, par exemple un tube, et d'appuyer l'objet contre ce corps pendant l'opération de soudure, c'est-à-dire pendant l'application de la matière de soudure sur sa surface, de telle sorte que les oscillations du corps auxiliaire sont communiquées à l'objet à souder. Un exemple de la manière de réaliser en pratique un procédé, tel qu'il a été décrit ci- dessus, est illustré dans la figure 2,
Dans cette figure 11 signifie, un tube en nickel, au bout inférieur duquel un tube allongé 12 est brasé. Prés de la
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partie supérieure du tube en nickel 11 est disposée une bobine magnétique 13, laquelle est alimentée par des courants de haute fréquence, pris à un émetteur à. haute fréquence 14.
Par suite de l'action de la bobine magnétique 13, le tube 11 avec sa prolongation 12, est soumis à des oscillations méca- niques de haute fréquence.
La partie supérieure du tube en nickel est refroidie, pour évacuer la phaleur produite par les pertes magnétiques,
Dans ce but, un corps en verre 15 est placé sur le tube, avec interposition d'un joint en caoutchouc 14 et est glissé par exemple jusqu'àu milieu du tube 11, et dans ce tube on introduit un tube en verre plus minpe 16. L'intérieur du tube 11 est fermé du bas par une-tale en nickel 17. L'eau pour le refroidissement entre par l'ouverture supérieure du tube le dans le tube en nickel 11, change de direction contre la tôle 17 et revient à travers l'espace creux du récipient en verre 15, et le tube ajouté 18, à l'installation d'eau de refroidissement (éventuellement une installation de réfrigérant).
On a représenté à la fig.2 une tôle d'aluminium 19 qui en vue de la jonction à, une autre pièce d'aluminium,.ou à un corps d'un autre métal, 'est munie sur une partie de sa surface d'une couche d'étain 20,, La façon de procéder pour la formation de la couche est la suivante:
La tôle d'aluminium est d'abord chauffée par le dessous, par exemple à l'aide d'un brûleur Bunsen, ensuite moyennant un échauffement supplémentaire, elle est pressée contre le bout arrondi du prolongement en cuivre du tube 12, qui est mis, de la manière décrite, en oscillations mécaniques.
Simultanément le métal de soudure est appliqué sur la surface de la tôle d'aluminium 19 et moyennant une continuation de l'échauffement
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il est, à l'aide du tube 12, étendu sur la partie de la surface qui doit être couverte du métal de soudure.
La soudure peut évidemment être exécutée avec l'aide d'un fer à souder usuel. A cet effet on presse les pièces à souder sur le tube en oscillation, de façon que les oscillations sont, transmises de façon sûre aux pièces à souder.
L'endroit de soudure est traité comme d'habitude avec le fer à souder. L'essentiel dans ce cas reste que les pièces exécutent à l'endroit de la soudure des oscillations mécaniques.
Dans l'exemple représenté on peut-d'ailleurs s'approcher de l'endroit de la soudure, par le coté au moyen du fer à souder.
D'autre part on peut aussi bien établir l'agencement en sens inverse, de façon que le tube ajouté 12 soit tourné vers le haut, placer sur lui les pièces à réunir et effectuer la sou- dure par le dessus à l'aide du fer à souder.
De même, il est possible d'interposer le métal à souder entre les deux pièces à joindre, de presser les deux pièces vers le tube en oscillation et de les chauffer.
On peut aussi obtenir de cette façon des liaisons très durables. Le procédé décrit est aussi très bien approprié pour le revêtement de fils ou de faisceaux de fils au moyen d'étain, par exemple dans la fabrication des boites d'extrémités de câbles. Dans le procédé employé à cet effet, les fils 22, sont, comme le montre la figure 3, plongés dans un récipient rempli d'étain liquide, et ce récipient est mis en oscillation, comme il a été décrit précédemment. Les oscillations se transmettent du récipient au métal de soudure liquide et de celui aux fils à revêtir.
Pour obtenir une meilleure transmission des mouve- ments d'oscillation du récipient aux fils, il est avantageux qu'au moment de l'immersion les fils soient poussés contre une
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partie quelconque du ré-cipient oscillant, par exemple contre son fond,
Il est d'autre part possible de mettre les fils eux-mêmes en oscillation mécanique en les serrant par exemple dans un tube ou dans un autre support métallique qui exécute des os- cillations. S'il s'agit de souder à la tôle d'aluminium 19 une autre tôle d'aluminium, on peut procéder de la même manière, pour celle-ci, appliquer les parties pourvues d'un revêtement l'une sur l'autre et les réunir moyennant un nouvel échauffe- ment.
Selon l'épaisseur des pièces à réunir, on peut obtenir l'effet le plus convenable avec différentes fréquences des oscillations mécaniques.
Pour les travaux en série, auxquels le procédé est approprié, on peut, par exemple pour une série de pièces usi- nées, régler à l'aide d'un essai la fréquence la plus convenable, et ensuite procéder successivement à la soudure des différentes pièces.
Les fré quences les plus favorables sont, d'après les résultats de divers essais, situées en général en dehors des fréquences audibles, ce qui représente un avantage, car le dispositif de soudure travaille par conséquent de façon abso- lument silencieuse.