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Perfectionnements aux machines à fabriquer le papier.
Cette invention est relative aux machines à fabri- quer le papier du type Fourdrinier, ou du type à cylindres d'aspiration, comprenant une toile métallique de formation, qui s'étend vers l'avant au-dessus et au dessous d'un cy- lindre d'aspiration coucheur, ou cylindre de retour, et sur laquelle est formée une feuille mouillée continue de papier, et un feutre sans fin ou transporteur équivalent (appelé ci-après "feutre") qui est disposé à l'avant et près mais à un faible écartement de l'extrémité avant de la toile et du cylindre coucheur et sur lequel une feuille
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mouillée continue de papier est transférée à la main ou automatiquement.,
par exemple par un courant d'air qui sort d'un tuyau perforé d'alimentation d'air comprimé fixé à l'intérieur du cylindre coucheur à vide et s'échappe par des trous de ce cylindre, le feutre passant sur des rou- leaux de retour arrière et avant et, de là, revenant comme d'ordinaire, en passant autour de rouleaux en feutre, d'un rouleau de tension et d'un rouleau de guidage, au rouleau de retour arrière.
Une machine à fabriquer le papier du type sus- mentionné est décrite dans le brevet anglais ? 18079 du 9 août 1911 au nom de l'inventeur. Dans la machine faisant l'objet de ce brevet, le feutre et la feuille mouillée con- tinue de papier supportée par lui passent entre les cylin- dres d'une presse (appelée ci-après "première presse" pour la distinguer) comprenant un cylindre d'aspiration commandé disposé au-dessous du brin supérieur du feutre et un cy- lindre lisse, c'est-à-dire non perforé, qui est disposé au-dessus de ce brin et de la feuille mouillée continue de papier reposant sur lui et qui coopère avec le cylindre d'aspiration inférieur pour soumettre le papier à une com- pression préliminaire et en extraire de l'eau par aspira- tion, le feutre (appelé ci-après "feutre de la première presse")
et la feuille de papier pressée et partiellement déshydratée continuant alors leur mouvement et passant, avec un second feutre sans fin, entre le rouleau de retour avant du premier feutre et un cylindre d'aspiration coopérant supérieur à l'intérieur duquel est disposée une boïte d'aspiration inférieure fixe servant de botte de transfert à aspiration pour transférer la feuille de papier du premier feutre au second feutre qui l'entraîne vers le haut, lui fait subir un second passage de compression entre le susdit
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cylindre d'aspiration et un cylindre lisse coopérant supérieur et quitte ensuite cette feuille, deux fois pressée et partiellement déshydratée, qui reste libre d'être entraï- née vers le haut et vers l'avant par le rouleau de pression supérieur lisse,
le cylindre d'aspiration étant aussi muni intérieurement d'une boite d'aspiration fixe supérieure qui est disposée pour extraire de l'eau de la feuille de papier et du second feutre sur le côté d'entrée du second passage. Avec une telle disposition des premier et second feutres et des première et seconde presses, les faces oppo- sées de la feuille mouillée de papier ont leur position inversée au second passage, endroit où ce qui était primi- tivement le côté inférieur de la feuille continue, qui présente des marques de fils métalliques, devient le côté supérieur et est soumis à la pression du cylindre lisse supérieur de la seconde presse.
Pour certaines sortes de papier, il est désirable que les marques des fils métalli- ques soient enlevées de la feuille mouillée continue de papier, mais la disposition antérieure précédemment décrite ne le permet pas, étant donné que, au second passage, cette feuille a atteint un stade de déshydratation trop avancé.
La présente invention a pour objet une construc- tion perfectionnée de machine à papier de l'un quelconque des deux types ci-dessus qui permet aux deux faces d'une feuille mouillée continue de papier d'être traitées pour être retournées sens dessus dessous à son passage entre le cylindre d'aspiration inférieur et le cylindre lisse supé- rieur d'une seconde presse, où ladite feuille est suffi- samment mouillée pour permettre aux marques des fils métal- liques que présente cette feuille d'être efficacement éliminées par l'action de calandrage ou de repassage du rouleau supérieur lisse.
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A cet effet, suivant l'invention, dans une machine à fabriquer le papier de l'un quelconque des deux types susmentionnés, au-dessus du brin supérieur du premier feutre, et entre son rouleau de retour avant et la première presse, sont disposés : une seconde presse comprenant un cylindre d'aspiration inférieur et un cylindre lisse supérieur, le cylindre d'aspiration comportant intérieurement une boite d'aspiration fixe inférieure, qui agit comme botte de transfert d'aspiration, et une boite d'aspiration fixe supérieure, qui agit comme boite d'extraction d'eau et d'air;
b) un second feutre sans fin agencé pour se mouvoir vers l'avant entre le brin supérieur - se mouvant vers l'avant - du premier feutre et le côté inférieur du cy- lindre d'aspiration de la seconde presse, puis vers le haut et vers l'arrière et entre les deux cylindres de cette seconde presse.
De cette façon, lorsque la machine fonc- tionne, une feuille mouillée continue de papier quittant la première presse avec le brin supérieur du premier feutre est transférée d'une façon continue, par l'action de la boite de transfert à aspiration qui se trouve à la partie infé- rieure du cylindre d'aspiration de la seconde presse, de la dite partie du premier feutre au second feutre par lequel elle est conduite vers le haut et vers l'arrière pour effectuer son second passage entre le cylindre d'as- piration et le cylindre lisse, les faces de la feuille ayant alors été inversées de telle sorte que la face à toile métallique est celle tournée vers le haut et destinée à être traitée par le cylindre lisse supérieur, et que les marques des fils métalliques que présente cette face sont calandrées ou repassées d'une manière efficace.
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Le dessin .annexé représente schématiquement une partie d'une machine à papier du type Fourdrinier susmentionné à laquelle est appliquée l'invention.
Dans l'exemple représenté, 1 est une partie de la toile métallique de formation d'une machine à papier du genre susmentionné, toile dont l'extrémité avant passe au- dessus et au-dessous d'un cylindre coucheur à vide 2. 3 est le premier feutre auquel la toile 1 transfère, à la main ou automatiquement, une feuille mouillée continue de papier, ce feutre passant sur des rouleaux de retour arrière 4 et avant 5 et revenant alors, en passant sur des rouleaux convenablement disposés 6, au rouleau de retour arrière 4. 8 est le cylindre d'aspiration inférieur et 9 le cylindre lisse supérieur de la première presse, le brin supérieur du premier feutre 3 passant entre ces cy- lindres avec une feuille mouillée continue de papier repo- sant sur lui et continuant son chemin, le tout comme dans la disposition connue précédemment mentionnée.
Au-dessus et près du brin supérieur du premier feutre 3, entre le rouleau de retour avant 5 de ce feutre et la première presse 8, 9, est disposée, suivant la pré- ' sente invention, une seconde presse comprenant un cylindre d'aspiration inférieur 10 et un cylindre lisse supérieur 11.
Le cylindre d'aspiration inférieur 10 contient intérieurement des bottes d'aspiration fixes inférieures 12 et supérieures 13 dont la première est destinée à servir de boîte de transfert à aspiration et la seconde, ou supérieure, 13 constitue une botte d'extraction d'eau et d'air disposée sur le coté d'entrée du passage entre les deux cylindres. 14 est un second feutre sans fin disposé pour se mouvoir vers l'avant entre le brin supérieur du premier feutre et le côté
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inférieur du cylindre d'aspiration 10, et pour se mouvoir alors vers le haut et vers l'arrière entre ce cylindre et le cylindre lisse associé Il, d'où il revient, en passant autour d'un rouleau de retour 15, des rouleaux en feutre 16, un rouleau de tension 17 et un rouleau de guidage 18, à la partie inférieure du cylindre d'aspiration 10.
La disposition est telle que, lorsque la machine fonctionne, la feuille mouillée continue de papier transférée de la toile métalli- que de formation 1 au premier feutre 3 est transférée, après son passage avec celui-ci entre les cylindre 8 et 9 de la première presse, du feutre 3 au second feutre 14, par l'ac- tion de la botte de transfert à aspiration 12 du cylindre d'aspiration 10 de la seconde presse, le second feutre 14 l'entraînant alors vers le haut et entre le cylindre d'aspiration 10 et le cylindre lisse 11 de la seconde presse, où son coté toile métallique est alors tourné vers le haut et où les marques des fils métalliques sont calandrées ou repassées par le cylindre lisse 11,
le second feutre 14 revenant alors au côté inférieur du cylindre d'aspiration 10 et quittant la feuille continue pressée et partiellement déshydratée de papier, qui reste libre d'être conduite à des séchoirs, le cas échéant par le cylindre supérieur par- dessus lequel il passe, comme indiqué en A, soit directement, soit indirectement par l'intermédiaire d'une troisième presse ou presse de lissage (non représentée) comprenant deux rouleaux lisses superposés à l'aide desquels les deux surfaces de cette feuille peuvent être lissées et subir ainsi un supplément de conditionnement avant de passer aux séchoirs.
Après avoir quitté la seconde presse, la feuille continue de papier pourrait encore être entraînée sur une
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distance convenable par la partie supérieure du second feutre 14 quittant cette presse et être alors conduite aux séchoirs, directement ou indirectement, par l'intermédiaire d'une troisième presse, ou presse lisseuse. A cet effet, après avoir quitté la presse, la partie supérieure du feutre 14 est disposée pour se mouvoir dans une direction plus ou moins horizontale sur une distance convenable, et la boïte d'aspiration supérieure 13 du cylindre d'aspiration 10 s'étend vers le cote de sortie de la seconde presse de façon à maintenir la feuille continue de papier appliquée contre le feutre à sa sortie de cette presse.
Il est nécessaire que le premier feutre 3 et le second feutre 14 se meuvent à la même vitesse afin que la feuille continue mouillée de papier soit transférée d'un feutre à l'autre d'une manière continue et satisfaisante.
A cet effet, le cylindre d'aspiration 8 de la première presse et le cylindre d'aspiration 10 de la seconde presse doivent tourner à la même vitesse périphérique. Tout mécanisme à vitesse variable ou synchronisant d'un type connu ou approprié peut être utilisé pour réaliser ce résultat.
REVENDICATIONS.
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