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"Perfectionnements apportés à la construction des voûtes suspendues et des murs de foyers en brigues et en maconnerie"
La présente invention se rapporte à des :perfectionnements apportes à la construction des voûtez suspendues et des murs de foyers en briques et en maçonnerie, l'expression "voûtes" s'appliquant ici plus particulièrement, mais non exclusivement, aux parties de foyers disposées au-dessus du lit à combustible ou au-dessus du ou des 'brûleurs, etc,$,
D'une manière générale, l'invention a pour objet la réalisation d'une construction de voû- tes et de murs de foyers et de fours, voûtes et murs faciles à établir et à réparer, d'une part,
et sus- ceptibles de résister aux effets destruoteurs et
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détériorants provenant des effortsde dilatation et de contraction des matériaux exposés à l'ac- tion de la Chaleur et aux effets d'érosion dus aux gaz de combustion, d'autre part,
L'invention vise également la réa- lisation d'une construction du type spécifié ci- dessus se prêtant à de nombreuses modifications et variantes adaptées à divers usages et contribuant d'une façon efficace au fonctionnement des fours, des chaudières, etc.. on sait que les parties de foyers industriels exposées aux effets de la chaleur et des gaz de combustion sont doublées de briques en matière réfractaire.
Ces revêtements doivent être remplacés de temps à autre parce qu'ils se désagrè- gent sous l'action de la chaleur très élevée et des grandes variations de températures auxquelles ils sont soumis, ainsi que sous l'effet destructeur des gaz et autres produits de combustion. Ce rem- placement est plus particulièrement rendu nécessaire dans les parties de foyers qui surplombent le lit à combustible, Il convient donc d'attacher une im- portance spéciale à la construction et à lien.. tretien des voûtes et des murs d'un foyer ou d'un four, d'une part, pour protéger les parties exter- nes de la structure contre la chaleur et pour évi- ter toute fissure dans le foyer afin d'empêcher les rentrées d'air et, d'antre part, en raison de la très grande influence qu'exerce la voûte d'un foyer sur l'allumage,
sur la consommation de combustible et sur la guidage et l'amenée des gaz et des produits de combustion à l'endroit où. la chaleur doit être
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Conformément à la présente invention, les moyens qui sont décrits ci**après contribuent, pris isolément ou en combinaison, à la réalisation :
A) d'une voûte de four ou de foyer : permettant de remplacer avec facilité les parties en- dommagées et n'obligeant à démonter que le minimum des parties voisines ; favorisant particulièrement l'allumage rapide du combustible, sa combustion convenable et le guidage des gaz et autres produits de combustion vers le point d'utilisation;
susceptible d'éviter, dans la mesure du possible, 1 effritement des briques réfractaires exposées au feu et aux produits de combustion; susceptible d'être portée ou soutenue indépendamment des murs du four ou foyer et qui, quand elle est portée par ces murs, n'exerce pas sur ces derniers un effort de déformation dans le sens latéral; organisée pour pouvoir être appliquée dans un grand nombre de fours et de chaudières et notamment dans des appareils qui n'avaient pas été prévus pour ce genre de construction;
B) de murs de fours et de foyers et plus particulièrement de murs atteignant une grande hauteur :
organisés pour éliminer certaines causes de déforma- tion dues à la chaleur, pour augmenter la résistance à 1 usure et pour faciliter le retrait et le rempla- oement des parties de murs usées ou détériorées permettant d'améliorer le rendement de l'appareil et d'accroître les facilités de contrôle de la combustion et de la circulation des produits de combustion, notam- ment dans les foyers utilisant un combustible pulvé- risé ou liquide qui est consumé pendant qu'il est en
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suspension dans l'air,
En ce qui concerne la construction des voûtes, on utilise, conformément à la présente invention,
un certain nombre de barres de voûtes dis- posées cote à côte et suspendues parallèlement les unes aux autres à des supports convenables, barres auxquelles sont suspendues des briques en matière réfractaire.
Ilrie série de ces briques est soutenue par chacune des barre et 1'organisation est telle que l'ensemble constitue une paroi résistante à la chaleur, Individuellement, les briques sont suscep- tibles d'un mouvement relatif limité et d'un réglage sur les pièces de support, ce qui leur permet de s'accommoder aux dilatations et aux contractions résultant des variations de température et d'éditer ainsi les bris. La paroi formée de la sorte sert de fermeture au foyer, en association avec les murs du four, et sert aussi de revêtement protecteur pour les pièces qui partent les briques.
Plus particulièrement, dans les fours à foyers mécaniques du typera alimentation par le haut ou arec grille à chaîne, le combustible 'brûle au fur et mesure du mouvement de progression de celui-ci à travers le foyer ou la chambre de chauffe.
Afin que le fonctionnement efficace des fours de ce type soit assuré, il est important que le combustible s'allume aussi rapidement que possible après son entrée dans la chambre de combustion, On obtient ce résultat en concentrant la chaleur sur le combustible qui entre, Dans une installation perfectionnée conformément à l'invention, cette concentration est réalisée par la limitation de 1'espace à air dans
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qui entre et par la disposition des parties de voûte dans un rapport tel, les unes avec les au- tres, que la chaleur du combustible qui brûle et des produits de combustion soit réfléchie sur le combustible entrant. L'invention prévoit une voûte d'allumage qui pend de la voûte principale jusqu'en un point très voisin de celui où le com- bustible pénètre dans la chambre de combustion.
Cette voûte d'allumage est munie d'un parement ré- fractaire qui s'étend vers l'intérieur de la cham- bre de combustion, puis remonte brusquement, la paroi de ladite voûte d'allumage présentant une sur- face relativement lisse et à déflexion régulière sans saillies ni angles sur (ni dans) la matière ré- fractaire et étant formée d'un certain nombre de briques, comme spécifié ci-dessus, lesquelles sont suspendues de telle sorte qu'une face seulement de abaque brique soit exposée au contact des gaz ou des produits de combustion, dans la chambre de chauf- fe.
L'invention vise en outre une construc- tion perfectionnée de la votlte dans les parties où elle change de direction, par exemple de l'horizon- tale à la verticale. Ces perfectionnements ont pour but de faciliter un court virage des gaz de combustion tout en réduisant au minimum les occasions d'effritement ou de désagrégation de la matière réfractaire en ces points.
Grâce a perfectionne- ments dont il s'agit, on obtient ce résultat au moyen d'une construction dans laquelle les briques réfractaires sont suspendues individuellement et cela dans un rapport tel, les unes aux autres, qu'une seule face de chaque tuile soit exposée au contact des gaz de combustion, les surfaces exposées des
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diverses briques formant une paroiou voûte direc- trice à contour arqué relativement lisse ou régulièrement défléchi.
Une caractéristique particulièrement importante des perfectionnements objets de l'in- vention consiste en ce fait qu'elle permet l'utili- sation efficace de briques de petite dimension et ne comporte l'exposition que d'un minimum de la surface de chaque brique à l'action directe de la chaleur et au contact avec les gaz de combustion, Cette caractéristique, conjointement avee celle qui
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consiste en la sus:P8ndion individuelle et libre des lf#iqnsf, évite la procluctiont clans la brique, 9 cltef- forts interne et externe destructifs par suite des modifications de température et élimine ainsi quelques-unes des influences destructives auxquel- les les revêtements ou doublages réfractaires des fours sont ordinairement soumis.
De plus, certaines caractéristiques de construction qui permettent d'enlever à volonté une ou des tuiles ou briques de différents points de la voûter notamment des parties les plus sujettes à détérioration rapide sans qu'il soit besoin d'enlever d'autres parties de la construction, ont pour résultat la réalisa- tion d'une voûte susceptible dêtre entretenue à peu de frais et contribuant essentiellement à l'ef- ficacité du four.
Conformément à l'invention, le (ou les) mur du four ou foyer est supporté et maintenu par suspension sur un cadre support extérieur; les briques réfractaires des parois ou murs sont asso- ciées dans chacun des groupes supportés indépen- damment, chacun de ces groupes ayant une certaine
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oies et les éléments réfractaires d'un groupe ayant eux-mêmes entre eux une certaine liberté de mouve- ment .
Il en résulte une structure souple pouvant se dilater sans se déformer et sans être soumità des efforts destructifs. les briques ré- fractaires n'ayant pas à supporter tout le poids de l'ouvrages, font que ces triques sont plus durables.
Ces particularités sont surtout précieuses quand les parois atteignent une grande hauteur, Dans le nouveau mode de construction, les bridues réfrac- taires peuvent être retirées de n'importe quel en- droit de l'ouvrage et être remplacées sans qu'il faille pour cela procéder- à des démontages sur une grande étendue autour de la région endommagée, d'où une importante économie dans les dépenses d'entre- tien, Un autre avantage, est que l'assemblage peut être réalisé aisément et rapidement sans le concours de briquetiers habiles, et qu'elle n'oblige pas à donner une forte épaisseur aux cloisons en vue de supporter la charge de l'ouvrage,
cette charge est en effet distribuée sur les éléments du cadre-sup- port de façon à utiliser leur force dans les meil- leures conditions et à réduire les masses excentrées et par conséquent les dimensions et le poids des éléments du cadre. Un courant de ventilation pro- tège les parties métalliques du cadre contre un échauffement excessif et par conséquent contre les détériorations et déformations qui en résultent. Le rendement du foyer est favorisé par des moyens de contrôle de l'introduction de l'air dans la cham- bre de combustion en divers points de sa hauteur et .de sa largeur, et par des moyens qui chauffent l'air
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destiné à la combustion.
Toutes ces considéra- tions présentent une importance particulière pour les foyers brûlant du combustible pulvérisé en sus- pension dans l'air.
Enfin une des caractéristiques de la présente invention se rapporte également à une construction perfectionnée qui est étudiée pour que les 'briques situées à la jonction des sections soient aptes à résister aux influences destructives qui rè- gnent à l'intérieur du four ou foyer, et ce, dans une mesure telle que leur usure ou désagrégation ne soit pas disproportionnée à l'usure normale d'autres parties du mur réfractaire.
Une telle construction permet la dilatation nécessaire tout en maintenant les joints fermés entre les sections juxtaposées et fixe les briques des joints dans les positions rela- tives désirées tout en permettant l'enlèvement. et la remise en place des briques d'une section quelconque sans qu'il soit nécessaire d'enlever des briques dans les sections situées au-dessus de la section en- visagée.
Conformément à la présente invention, on arrive au résultat voulu à l'aide de briques perfectionnées destinées à être placées aux bords contigus des sections de mur, ces briques étant éta- blies et disposées dans l'ouvrage d'une manière pro- pre à faciliter leur maintien à une température suffisamnent basse pour éviter qu'elles ne se dé- truisent par scorification avec une rapidité qui n'est pas en rapport avec celle à laquelle s'effec- tue généralement l'usure normale des briques ré- fractaires d'un @. Ce résultat est obtem par l'application d'une forme de brique réfractaire et d'une disposition constructive grâce auxquelles la
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chaleur des briques peut être dissipée à une vitesse telle
qu'on évite le risque qu'elles s'échauffent exagérément dans le fonctionnement normal du four ou foyer.
Sur le dessin annexé, on a représen- té schématiquement et à titre d'exemples seulement quelques modes de réalisation de l'invention : la fig. 1 est une coupe longitudinale de la partie postérieure d'un foyer perfectionné conformément à l'invention;
La fig. 2 est une vue en perspective d'un détail d'un cadre de support de voûte d'allu- mage;
La fig. 3 est une coupe du même ca- dre sensiblement suivant la ligne III-III de la fig.
2 ;
La fig. 4 est une vue en perspective d'une brique formant un des éléments de la cons- truction;
La fig. 5 est une vue en perspective de la même briqué, mais centrant la face opposée$-,
La. fig. 6 est une coupe transversale de la partie antérieure d'un foyer sensiblement suivant la ligne VI-VI de la fig. l, certaines par- ties du foyer étant enlevées;
La fig. 7 est une vue en perspective d'une brique rectangulaire d'un type utilisé dans la construction;
La fig. 8 est une coupe longitudinale montrant la partie supérieure d'un foyer perfectionné suivant une variante d'application de l'invention;
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La fig. 9 est un détail représentant une variante de construction de voûte en éventail;
La fig. 10 est une coupe à peu près suivant la ligne X-X de la fig. 9 ;
La. fige 11 est une vue en plan d'une rotée d'extrémité organisée pour être utilisée avec une barre porte-briqua; La. fig. 12 est une vue de profil de la même butée;
La fig, 13 est une vue en pland'un porte-brigue d'extrémité; La. fig. 14 en est une vue en perspec- tive; la fig. 15 est une vue en élévation avec coupe partielle d'un foyer de chaudière établi conformément à l'invention;
La fig, 16 est une coupe horizontale d'un angle de' la, construction représentée sur la fig.
15 et suivant la ligne XVI-XVI de la fig, 15;
La fige 17 représente un détail à plus grande échelle, figure sur laquelle on peut voir certaines particularités de la construction illustrée par la fig. 15; la fig. 18 est une vue détaillée d'une construction de murs pour fours ou foyers et elle représente plus particulièrement une partie de l'intérieur d'un mur vu en élévation avec coupe verticale partielle d'un mur adjacent, laquelle coupe est effectuée, par exemple, suivant la ligne A-A ;
Ia fig. 19 est une vue de détail avec coupe partielle correspondant à la coupe de la fig.
1, mais représentant la position que viennent occu-
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joint par suite d'une dilatation subie par les bri- ques réfractaires constituant le mur;
La fig, 20 est une vue en perspective d'une des briques de joint;
La fig, 81 est une vue en perspective d'une autre brique de joint; ]SI. fig , 22 est une vue en plan d'une des briques ordinaires du mur et montre la relation entre cette briqué et certaines briques de joint;
La fig. 23 est une vue en perspective d'un élément d'ancrage prévu pour certaines briques de joint.
Sur le dessin annexé, on a désigné par 10 des portions de mur d' un four, portions de mur constituant une partie de l'enclos de la chambre de combustion; ces murs sont associés avec des pièces de support de voûte 11, de préférence en forme de pou- trelles dont les extrémités sont portées par les murs du four ou par d'autres fondations convenables. Au- dessus de la chambre de chauffe sont disposées des barres de voûtes 12 suspendues, parallèlement entre elles, aux supports 11, par l'intermédiaire de chai- ses 14.
Ces barres de voûtes comportent des parties organisées pour l'engagement des briques, ces parties étant représentées sur le dessin annexé sous forme de brides marginales inférieures 12a d'où pendent les briques réfractaires 15. Ces briques réfractaires sont de taille et de dimensions unifor- mes et ont une forme générale rectangulaire avec des fentes médianes 15a prévues à une extrémité pour re- cevoir les piècesde retenue 12a.
Lorsque les briques sont ainsi suspendues, les faces des briques juxta- posées sur chaque barre forment une surface de con-
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taot et les faces la.toTiaa gaz -.4-..#- --
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les barres voisines forment également une surface de contact, ce qui fait que l'ensemble constitue) au sommet de la chambre de chauffe, une fermeture dite voûte continue résistant à la chaleur.
Dans cette voûte, les ârriques ont un certain degré de liberté individuelle, ce qui leur permet de s'accommoder aux dilatations et aux contractions dues aux variations de température.
Sur la fig. 1, on a désigné par 16 une grille que l'on a admis être du type à chaîne ac- tionnée automatiquement pour le chargement con- tinu du foyer. le combustible :provenant de la trémie est versé par l'orifice 17 sur la grille qui le transporte dans la chambre de combustion. Au- dessus de l'ouverture d'admission de combustible se trouvent placés plusieurs éléments de cadre 18 disposés côte à côte, comme on peut notamment le voir sur la fig. 6, lesquels éléments sont soùtenus par une pièce de forme appropriée convenable 19 par l'intermédiaire de piques de suspension 20.
Dans la forme de réalisation représentée sur le dessin, chaque cadre comporte une partie intérieure cloisonnée 21 terminée par des brides latérales 22, ces dernières constituant des pièces de sup- port de brique et étant infléchies de manière à présenter un contour sensiblement arqué.
Ces brides se terminent en pièce d'arrêt pendante 24 à la partie antérieure et inférieure de la pièce de cadre. Le cadre présente,, à l'a- vant; une partie verticale 25 qui porte sur ses deux cotés des bridesparallèles 26 dirigées la- téralement et dont les bords inférieurs se ter-
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pièces de cadre étant ainsi soutenues côte à cote dans la structure, on 1 insère des briclues rectangulaires 28 de dimensions appropriées en- tre les brides 26 des pièces de cadre juxtapo- sées et l'on forme ainsi une paroi de fermeture.
Sur les pièces infléchies de support de briques 22 sont placées plusieurs 'briques 29 en forme de coin telles, par exemples, que celles représen- tées sur les fig. 4 et 5. Ces briques sont de forme et de dimension identiques et leurs faces antérieures, postérieures et latérales sont son** siblement de longueur égale chez chacune d'elles.
A leurs extrémités rétrécies elles sont munies de fentes médianes 30 s'étendant d'avant en arrière et formant épaulements en surplomb adaptés pour s'engager sur les pièces de support pour maintenir la brique dans une position convenable sur le cadre. Chaque brique a une dépression 29a sur une face, dépression qui, pour la brique la plus basse du cadre, reçoit la pièce d'arrêt 24. On peut retirer les briques des pièces de cadre en les faisant coulisser en remontant jus- qu'à ce qu'elles aient franchi les extrémités supérieures des pièces de retenue 22.
Quand les parties sont assemblées, les briclues en coins situées sur les cadres juxtaposés coopèrent pour constituer une voûte arquée continue et pendante qui, d'un point voisin de l'admission de combusti- ble, s'étend vers l'intérieur et le haut vers le plafond plat suspendu. L'espace entre la brique en coin la plus élevée et le plafond est rempli avec ce qu'il faut de brique 31 que porte ladite Trique en coin.
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Sur les fig. 8 à 10, on a représenté un mode de construction d'une partie arquée de voûte suspendue.
Ce mode de construction permet de réduire les dimensions des briques en forme de coin et de rendre ainsi la structure moins sus- ceptible de détérioration par la chaleur. En outre, il facilite les réparations dans le cas où il y a lieu de remplacer des briques et contri- bue à la dissipation de la chaleur autour- des con- soles de support des briques et autour des barres.
Dans cette construction, la console d'extrémité arrière a sa bride marginale inférieure 35 de forme généralement arquée. Avec cette bride sont associées des pièces supplémentaires de support de briques 42 qui sont des dispositifs mé- talliques en forme d'ancres munies de parties latérales crochues 44 et de bras remontants 45; ces derniers sont relativement minces, assez larges et inclinés obliquement.Bas pièces supplé- mentaires de support ont des rainures médianes adaptées pour recevoir les brides inférieures des barres de voûte ou les brides 35 de la console de suspension de manière que les pièces supplé- mentaires de support y soient rete.nues, mais soient aussi susceptibles de se mouvoir longitudinalement sur les brides.
Des briques étroi- tes 46 en forme de coins sont prévues pour s'as- socier avec les pièces supplémentaires de support.
Ces briques sont moitié moins larges que les briques 15, ce qui permet d'utiliser des briques dont les dimensions sont si petites que leur durée de ser-
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vice s'en trouve accrue jusqu'à être deux ou trois fois plus que celle des briques de largeur normale. Près de leurs extrémités rétrécies, elles sont munies d'évidements ou poches 47 adap- tées pour recevoir les crochets 44 et leurs coins intérieurs sont encochés pour accommoder les bras 45 des pièces supplémentaires de retenue de manière que les faces juxtaposées des briques portées par l'une de ces dernières puissent reposer en contact.
Dans cette construction, les briques ont la li- berté de mouvement voulue et peuvent être facile- ment placées sur les barres de support et en être enlevées puisque les pièces supplémentaires de support 42 sont déplaçables longitudinalement aux dites barres. la partie tournante d'une voûte construite de cette façon est particulièrement adap- tée pour résister aux effets destructifs de la chaleur en raison de la superficie relativement petite des briques individuelles exposées aux gaz de la combustion. Les bras 45 font fonction de pièces rétentrices de chaleuradoptées pour diffu- ser la chaleur provenant de la brique et pour l'é- carter des barres ou consoles de support, Il est évident que ce type de construction peut s'appli- quer à d'autres parties du foyer que l'extrémité postérieure de la volte.
Les ferrures de suspension peuvent être constituées par des barres de voûtes suspendues individuellement.
AUX extrémités des barres de voûte qui se trouvent aux bords de la voûte sont montées des butées réglables 48 comprenant chacune un corps 48a et une partie fourchue 48bmunie de nervures 48
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qui sont agencées pour venir en prise avec des nervures prévues sur l'âme des barres de voûte, de façon à empêcher les butées 48 de se détacher.
Des épaulements d'arrêt prévus sur la barre de Toute limitent le mouvement de descente de la butée 48 sur cette barre. la butée 48 est munie de rebords 48' correspondant aux épaulements d'arrêt et est montée à l'alignement de ces épaulements sur la barre de voûte. La butée 48 porte aussi un élément d'arrêt 48e dispose pour s'appliquer contre la face externe de la brique extrême. Aux extrémités des barres de voûte situées à l'intérieur de la zone de la voûte sont prévus des organes de suspension 49 supportés à l'aide d'une partie en creux 49a qui s'emboîte sur un tenon de labarre. Le Corps 49b de ces or- ganes de suspension est destiné à buter contre les extrémités de l'âme, et des rebords 49 desdits organes se placent à l'alignement des épaulements précités.
La longueur des rebords 49 correspond à une brique. On peut ainsi retirer l'un quelcon- que des organes de suspension 49 de la voûte par un simple mouvement de br as en haut pour enlever la trique que cet organe supporte, de telle sorte qu'on obtient un espace à travers lequel d'autres briques peuvent être enlevées de la barre de voûte et remplacées par de nouvelles.
De cette façon, les briques réfractaires peuvent être re- mises en place sur chaque barre de voûte sans qu' il soit nécessaire d'enlever les briques d'une autre barre ou d'enlever la barre de ses supports les butées 48 empêchent le déplacement
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des triques en dehors des extrémités externes des barres de voûte marginales, ces butées étant ré- glables dans le but de permettre de compenser les variations inévitables de l'épaisseur des briques et d'assurer le mai-ntien constant d'une coopération étroite des éléments d'arrêt 48e avec les briques extrêmes.
on est ainsi assuré que, lors de la di- latation de la voûte, les sections marginales oscil- leront sur leurs dispositifs de support et que l'ensemble des sections sera déplacé au lieu que les briques soient simplement poussées vers l'exté- rieur sur les barres.
Sur les fig. 15,16 et 17, on a dési- gné par 50 des colonnes de soutien dont la section a la forme d'un E et qui sont réparties en divers points autour de la surface de la chambre du foyer.
Ces supports reposent sur des pieds 51. Dans cer- taines installations, on peut utiliser pour cela les colonnes des chaudières. En haut et en bas, ou en certains points intermédiaires, les colonnes ver- ticales sont reliées par des traverses 52 entre les- quelles des colonnes de renfoncement 54 sont montées de distance en distance autour de la surface du foyer, Ces éléments sont fabriqués et assemblés d'une façon rigide pour former une charpente solide en- cadrant l'espace contenant la chambre du foyer. Aux colonnes 50 et 54 sont fixées, en divers points de leur hauteur, des traverses 55 avec rebords perpen- diculaires 55a et qui constituent les supports des suspensions 56. Chacune de ces suspensions (fig.
17) comporte, à son extrémité supérieure, un bras de tension 56a terminé par un crochet 56b et à son extrémité inférieure, un bras de compression 56@ terminépar un pied 56d. lies bras de tension et
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de compression sont reliés par un jambage ou tronc intermédiaire muni, du côté intérieur, de rebords latéraux 56e qui, dans le bras, se prolongent en formant une tablette 56. la face intérieure des bras de tension et de compression se prolonge la- téralement par des rebords 56g. la distance entre l'extrémité supérieure crochue 56b et le pied 56d de la suspension est déterminée par la distance verticale entre les éléments transversaux adjacents 55 contre lesquels cette suspension est appliquée.
Ibur des raisons de commodité et d'économie il convient que toutes les suspensions aient les mêmes dimen- sions et que, par conséquent, la distance verticale des traverses 55 soit uniforme; mais cela n'est pas essentiel pour l'application de l'invention. Il convient aussi que les dimensions des suspensions et que 1*espacement des supports soient tels que, quand le crochet 56b de la suspension est appliqué sur le rebord intérieur 55a d'un support-, le pied 56d de la suspension touche la face externe du rebord d'un support 55 sous-jacent.
pour leur assemblage avec les suspensions, les briques réfractaires pré- sentent des fentes en forme de T dans lesquelles sont engagés les rebords 56e des suspensions, de sorte que les briques tiennent à ces suspensions, ces briques étant d'ailleurs soutenues par la tablette 56f formée au bas des suspensions. pour des raisons indiquées plus loin, la dernière brique dans le bas est plus courte que les autres, comme il est indiqué en 57'. Sauf dans les cas indiqués plus loin, les briques à fente sont toutes pareilles, comme dimensions et comme forme, de sorte que les briques tenant à une des suspensions ont leurs bords latéraux
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res aussi sur un même alignement.
Les suspensions sont disposées de manière que les briques qui elles supportent soient en contact latéralement avec les séries semblables de briques des suspensions adja- centes pour former une paroi continue, les suspensions étant rangées par groupes transversaux. les suspen- sions d'une série sont en saillie sur' celles du groupe situé immédiatement au-dessus, de sorte que les bras de compression 56e des suspensions des groupes plus élevés sont intercalés entre les bras de tension 56a des groupes situés au-dessous et engagent le même support de suspension 55, Avec cette disposi- tion, les rebords latéraux 56g des bras de tension et de compression sont en alignement.
Comme on le voit sur la fig, 15, ce chevauchement des suspensions dans les groupes adjacents rompt le joint entre les briques des groupes adjacents,
L'agencement et les dimensions des éléments sont tels que, quand la structure est ainsi supportée, il y a un intervalle entre les extrémités supérieures des rebords 56c et @ les tablettes 56f des suspensions dans les groupes situés au-dessus, Ces intervalles sont comblés avec des briques en matières réfractaires 58, qu'on peut appeler des briques de recouvrement pour les distinguer des bri- ques réfractaires 57 suspendues ou retenues aux sus- pensions.
Ces briques de recouvrement, vues par coté, sont en forme de L, et leur largeur n'est que la moitié de la largeur des briques 57, elle n'est même que d'un tiers dans 1'exemple dudessin. Elles sont de la même longueur et proportionnées de façon que leurs extrémités intérieures s'alignent avec les extrémités intérieures des briques réfractaires 57
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quand elles sont posées sur celles-ci avec le côté en L tourné en haut. au travers des bords internes des tablettes 56 et des briques courtes 57' po- sées sur les suspensions placées au-dessus.
Il est désirable également qu'il y ait un écart suffisant entre les briques 58, les tablettes du dessus et les triques réfractaires pour intercaler de l'amiante ou une matière compressible afin de former un joint d'expansion 59 Les briques de recouvrement 58 complètent ainsi la paroi entre les rangées de briques retenues sur les groupes adjacents de suspension; soutenues par les briques retenues et portées par les suspensions, elles empêchent les briques 57 de se détacher des suspensions.
Toute- fois, les briques 57 peuvent être retirées de n'importe quelle suspension, en vue d'une répara- tion par exemple) en retirant simplement la brique de recouvrement 58 soutenue par cette suspension, en soulevant une à une les briques 57 et en les tirant vers l'intérieur pour les sortir par le passage formé par le retrait des briques. Dans ces condi- tions, les réparations peuvent être faites dans une partie quelconque sans démontage d'autres par- ties .
En raison de ce que les crochets 56b des suspensions portent contre la face extérieure des rebords 55a des supports 55, le poids des briques réfractaires sur les suspensions met sous tension les bras 56 et exerce un effort de fléchissement vers l'intérieur sur les supports 55 .
Toutefois, comme ces supports ainsi engagés par les crochets 56b sont en contact, de l'autre côté, avec les pieds 56d des suspensions des groupes
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clinaison est équilibré ou compensépar un moment dû au poids des 'brigues réfractaires et des suspensions des groupes du dessus, moment transmis comme effort de compression par leurs bras de compression 56 Il en résulte que la charge des supports 55 s'exerce verti- calement, et c'est là un facteur de sécurité et de stabilité pour tout l'ouvrage.
En raison de ce que les suspensions sont déplaçables sur les supports 55, elles peuvent se mouvoir latéralement pendant les dilatations des parois, ce qui les libère, ainsi que les briques réfractaires supportées, des efforts destructeurs, et maintient ces briques en alignement dans le plan de la paroi, En vue du libre jeu des dilatations dans toute la largeur des parois et afin que la chambre du foyer reste bien close, on dispose de grandes briques 60 dans les coins.
Ces briques, supportées sur les suspensions de la même façon que les briques 57, ont de larges fentes 60a, leur permettant de se déplacer vers l'ex- térieur sur leurs suspensions pour faciliter les di- latations dans les parois qui confient à leurs extrémi- tés, tandis que les dilatations des parois qui les touchent latéralement sont facilitées par le déplace- ment des suspensions sur les supports 55.
A l'extérieur des parois flexibles du foyer ainsi formé est appliquée une paroi isolante de fermeture en briques légères 61, supportée par les sup- ports transversaux 56 et s'étendant ci'une façon con- tinue du haut en bas de la structure, ou sur une partie de sa hauteur, saufaux endroits percés pour les conduits dientrée d'air 62. Ces conduits sont con- trôlés par des volets 64 servant à régler l'admission de l'air dans l'espace compris entre la paroi de fer-
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meture et la paroi du foyer.
Tour le fini exté- rieur et la protection de la paroi isolante, cel- le-ci est revêtue de minces tôles 72 boulonnées sur les supports 55. les espaces existant dans la peroi isolante immédiatement autour des crochets 56b des suspensions sont emplis avec une matière compressible, de l'amiante par exemple, pour créer des zones d'expansion 65 facilitant les déplacements des suspensions sur les suppcrts 55.
Sur les 'bords alignés 56g des suspensions sont posées de légères cloisons en brique 66 s'éten- dant entre les suspensions adjacentes et entre les parois du foyer et la paroi isolante, et formant des cloisons horizontales qui sub- divisent l'espace compris entre les parois en compartiments continus dans le sens horizontal.
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Dans cesbompartiments, l'air arrive par les con- duits d'admission respectifs 62, de sorte que l'admission de l'air est contrôlée pour chaque compartiment séparément. Cet air est destiné à refroidir- les suspensions et à contrôler la com- bustion; il entre dans la chambre de combustion par les conduits P (fig. 16).
Ces conduits sont établis dans la paroi du foyer au moyen de briques étroites 57" de mêmes dimensions que les briques 57, sauf conne largeur, et supportées pareille- ment par les suspensions. Cette diminution de lar- geur permet de ménagée un espace suffisant pour former des canaux communiquant avec des comparti- ments d'air et la chambre du foyer.
Dans certains cas, en particulier quand on brûle du combustible pulvérisé en suspension dans l'air, on
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s'effectue d'air admise; ce contre le/au moyen des'compartiments séparés de distribution d'air, dans lesquels on règle par les registres 64 l'arrivée de l'air; cetair cir- culant dans les compartiments distributeurs empêche le surchauffage des suspensions et en même temps il s'échauffe lui-même, ce qui contribue à l'activité de la combustion.
La fig. 15 indique en B une partie de la chaudière enfermée dans une paroi 67 construite d'une manière quelconque et réunie à la paroi du foyer par des joints d'expansion 68. Le ciel de la chambre de combustion est de préférence fait en briques ré- fractaires 69 et tenu par des barres 70 suspendues au cadre extérieur. Le combustible pulvérisé est injec- té pneumatiquement par une tuyère 71. Toutefois, les avantages que procurent les perfectionnements apportés à la structure des parois du foyer ne sont pas liés à l'emploi d'une forme ¯particulière de l'enveloppe fermant le haut de la chaudière, ou de l'appareil d'alimention de combustible.
Dans la construction représentée sur les fig. 18 à 22, 73 désigne les consoles ou organes de sus- pension en fonte qui sont destinés à être supportés les uns à côté des autres par une charpente verticale ex- térieure, de la manière représentée sur les fig. 15 à 17.
Ces organes de suspension sont munis à leur extrémité supérieure d'un bras 73a agencé pour s'ac- crocher sur certains éléments de la charpente et, à leur extrémité inférieure, d'un bras 73b destiné à buter contre d'autres éléments de la charpente, de telle sorte que les briques peuvent être disposées et supportées sous forme de rangées ou assises horizonta- les super,posées, Les organes de suspension 73 sont munis, en outre, de rebords marginaux verticaux 73c
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qui se terminent à leur extrémité inférieure par des tablettes 73d agencées pour supporter les 'brigues du mur, qui présentent à leur extrémité externe une fente par laquelle elles sont assem- blées avec ces rebords 73c.
Dans la construction représentée, les briques réfractaires sont de trois types com- prenant les briques de base 74, les briques de soma met 75 et les briques plates 77. les briques 74 et 75 peuvent être appelées "briques de joint* pour cette raison qu'elles servent à constituer les parties marginales des sections de mur et à constituer les joints entre ces sections. Une assise de 'briques 74 est disposéeà la partie inférieure de chaque section, la section étant construite au-dessus de cette assise à l'aide des briques plates 77. A la partie supérieure de chaque section, on dispose une assise composée des briques de joint 75. les briques plates 66 et les briques de base 74 peuvent être du même contour superficiel général que celui de la brique représentée dans la fig. 22.
Au lieu que les briques de base 74 reçoivent partout la même épaisseur que la brique 77, elles sont munies d'un élément inférieur 74a (fig. 20) de sorte qu'elles sont beaucoup plus épaissesà l'extrémi- té qui ne présente pas de fente qu'à l'extrémité à fente. Cette partie inférieure est telle qu'el- le descend en travers du bord de la tablette 75d sur laquelle la brique repose. Dans le but de fe.ciliter le montage et d'augmenter la durée, il est désirable que les briques de joint 75 soient plus petites que les briques 74 et 77.
De pré-
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celle des briques 77 comme par exemple la moitié, le tiers ou le quart de cette largeur ; dans l'e- xemple représenté, la largeur des briques 75 est approximativement. le tiers de celle des briques 74 et 77. Par ailleurs, il est préférable que leur longueur soit approximativement la même que celle des autres briques et que leurs faces la-
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térales opposées parallèles soient ]:JeTJ;>8rxliculai- res à leur face inférieurs.
Leur face supérieure est munie d'un élément déporté 75a qui est espacé de l'extrémité interne de la brique d'une distance un peu plus grande que l'espacement correspondant de l'élément déporté 74a des briques de base 74. à une distance de l'extrémité interne correspondant à l'espacement des fentes S des briques 74 et 77,
les briques de joint 75 présentent sur leur face in- férieure une rainure transversale 75 *-et elles sont préférablement biseautées à leur extrémité externe
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àa la façon représentée
La relation des séries horizontales d'organes de suspension 73 est telle qu'on dispose de la place nécessaire pour introduire les briques 75 par le côté interne du mur et qu'il subsiste entre les briques 74 et 75 un espace qu'on remplit d'une matière réfractaire compressible 78 telle qu'un mélange d'amiante et d'argile réfractaire, Les briques 75 peuvent être fixées en position à l'aide de petites pièces de fonte 79 telles que celle représentée dans la fig. 23.
Chacune de ces pièces comprend une patte inférieure 79a s'adaptant dans la fente d'une des briques les plus hautes 77 de la section de mur et un élément de retenus 79b s'enga- geant dans la rainure 75b d'une ou de plusieurs:
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des briques de joint 75. Les briques/de joint 75 ne sont pas toutes en prise avec ces éléments de b retenue 79 , mais ces derniers sont insérés à des intervalles convenables le long de la rangée de façon à fixer une proportion suffisante des briques 75, d'autres briques 7$ restant non fi- xées, mais étant Maintenues en position par le frottement qu'elles exercent sur les briques sur lesquelles elles reposent et sur celles avec les- quelles elles sont en contact latéralement.
La fig, 22 représente une combinaison convenable des briques 75 et 77, le contour des premières étant représenté en pointillé.
Lorsque les briques 74 et 75 sont en place, leurs éléments déportés 74a et 75a occupent des positions relatives telles que lorsque le mur se dilate sous l'action de la chaleur, elles vien- nent se placer à recouvrement comme représenté dans la fig, 19 en constituant ainsi un joint fermé entre les sections,
Les briques 74 et 77 sont protégées contre une @corification rapide en raison du fuit que la chaleur qu'elles possèdent est rapidement dissipée par les organes de suspension en fer avec lesquelles elles sont en contact par des surfaces de grande étendue, ces organes dissipant eux-mêmes cette cbaleur par leurs parties exposées extérieu- rement à l'air réfrigérant. les briques 75 ne par- ticipent pas à cette influence refroidissante des organes de suspension,
étant donné qu'elles ne tou-
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fleurs chent pas ces organes, mais on ren3.rq.uera que, en leurs raison de leur formez parois exposées à l'exterietiT' r)n mmr cnn+ aQ.-!-k')#-#-L -
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celles exposées sur le côté interne du mur, Cette caractéristique et le fait que les briques 75 sont beaucoup plus petites que les autres briques ont comme résultat que la température des briques 75 est approximativement égale à celle des autres briques, de sorte qu'elles ne sont pas sujettes à se scorifier à une vitesse disproportionnée à cel- le à laquelle les autres briques s'usent en ser- vice normal.
De plus, en raison de leur dimen- sion plus faible, les briques 75 peuvent recevoir un degré de cuisson plus élevé au cours de leur fabrication, ce qui augmente notablement leur résistance aux influences destructives auxquelles le mur est soumis en service.
Pour remplacer les briques réf'rac- taires d'une section quelconque, on enlève le nombre voulu de briques 75 de la partie supé- rieure de cette section, ce qui donne de la place pour enlever et insérer les briques inférieures de la section envisagée, Tour placer les briques 75, on les insère d'abord entre les pièces 79 et on les glisse sur ces pièces par l'extrémité, celles situées entre lesdites pièces étant po- sees directement.
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