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Emmanuel-Am6d6e della flanta, Bruxelles.
La présente invention se rapporte à un encaisseur automatique principalement oonçu pour son application à des billards russes.ou similaires, dans lequel encaisseur une barre de traction entraine une crémaillère montée directement sur la barre de traction à frot- tement léger et qui remonte un mouvement d'horlogerie, l'entraîne- ment s'opérant d'une manière originale qui sera décrite dans la sui- te. En outre de la crémaillère, qui est munie d'un plan incliné ver- tical oblique par rapport à l'axe longitudinal de la barre de trac- tion, l'appareil oomporte trois leviers, une douille creuse glis- sant sur l'extrémité arrière de la barre de traction qui y fait l'of- fioe d'un piston et amortit le choc en retour¯de la dite douille, lorsqu'elle est libérée.
Cette douille commande le volet ou clapet contrôlant les billes. Enfin, pour compléter l'ensemble, il est pré- vu un dispositif automatique de verrouillage de la douille arrière aussi bien à l'extrémité de la course de travail, qu'à cette de re- pes. Ce même dispositif de verrouillage fait également l'office de oame de déclenchement permettant à la douille de retenir à sa posi- tion de repos.
Une entrée guidant la pièce de monnaie que l'on doit intro-
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duire dans l'appareil pour pouvoir remonter la minuterie, une poi- gnée monté sur l'extrémité antérieure de la barre de traction, un compte-tours et, éventuellement, une cassette complètent l'appa- reil. Tous ces organes sont montés sur un support métallique for0 mant boîtier, recouvert par un couvercle. Les parties mobiles, à glissement (barre, crémaillère et douille arrière) n'ont d'autres appuis que les deux parois avant et arrière du boîtier, chose qui simplifie considérablement l'usinage et le montage.
Une première caractéristique saillante de cet appareil auto- matique à encaissement préalable est la présence d'une niohe, dont les dimensions correctes, en largeur et en longueur, se réalisent automatiquement lorsque la crémaillère est arrivée exactement à. son point de départ (appareil au repos). A ce moment, la niche de dimensions variables est telle, que seules les pièces de monnaie de diamètre exact y restent suspendues, tandis que toute pièce ou jeton de diamètre inférieur tombe directement dans la caisse sans produire d'effet.
La deuxième caractéristique importante de cet appareil, con- formément à la présente invention, est que la pièce de monnaie qui est restée suspendue dans la niche, sert à déplacer, par poussée, la crémaillère en la rendant solidaire de la barre de traotion, mais avec cette particularité, que la traction de la barre et l'a- vanoement de la crémaillère n'est possible qu'après que la pièce de monnaie a basculé autour d'elle même, dans le plan vertical, ce mouvement de rotation étant nécessaire et mis à profit pour dé- brayer la barre de traction immobilisée par un levier de calage solidaire du boîtier et venant s'enoliqueter dans le support de la crémaillère, rendant ainsi les deux organes, solidarisés'par la présence de la pièce de monnaie, immobilisées.
Il est à noter, que' le levier de verrouillage de la crémaillère est dimensionné de tel- le manière, qu'il n'est décalé que lorsque la pièce de monnaie in- troduite dans la niohe a le diamètre exact prédéterminé.
Ces deux caractéristiques essentielles convenablement oonju- guées produisent cet effet intéressant, que la niohe ne peut s'en-
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gorger et qu'elle se débarrasse automatiquement, comme il sera montré dans la suite, des pièces soit un peu trop grandes intro- duites -dans l'appareil, soit des pièces qui se seraient engagées en même temps et partiellement dans la niche, ou bien introduites l'une après l'autre dans le goulot de l'entonnoir. Dans ce dernier cas, la première pièce vient occuper dans la niche sa position normale, tandis que la deuxième provoque un oalage provisoire de la crémaillère, par suite de sa position qui la fait chevaucher sur deux organes dont un fixe (entonnoir) l'autre mobile (support de la crémaillère).
Contrairement à ce qui se produit dans d'au- tres dispositifs connus, la niche peut modifier ses dimensions et il suffit de quelques légères tractions successives pour dégager la barre et permettre à l'appareil de fonctionner normalement. Il en résulte que le dépannage de l'appareil, selon la présente in- vntion est pratiquement exolu, tandis que, dans les appareils à niche rigide en largeur et en longueur, une pièce un peu trop grande ou deux pièces introduites simultanément dans la niohe peu- vent produire une panne et mettre l'appareil hors service.
Le dé- gorgement de la niche s'opère ici de la façon suivante: si une piè- ce est contrariée par une seconde pièce jetée simultanément ou du moins avant que la première n'ait agi, il suffit d'exeroer de lé- gères tractions répétées sur la barre, ce qui provoque le bascule- ment de la pièce engagée dans la niche et, quand on lâche la barre, la niche s'allonge et laisse tomber la première pièce, qui est alore remplaoée par la deuxième. Si oelle-oi passe directement dans la Caisse, l'inconvénient sera en tout cas infiniment moindre, que si l'on doit aller dépanner l'appareil, chose généralement très coù- teuse et du plus mauvais effet moral sur l'exploitant du billard.
Le fait, de pouvoir varier, dans certaines limites, la lon- gueur de la niohe a une importance capitale, car ceci permet d'u- tiliser le même appareil, sans autre modification, pour des pièces de monnaie de valeurs différentes, mais de diamètres assez rappro- chés; par exemple, l'appareil fabriqué pour des pièces de un franc français, peut être utilisé pour des pièces de un franc belge,
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25 centimes français et 50 centimes italien, et ainsi de suite.
L'intérêt d'un tel réglage n'échappera à personne: il représente à lui seul, un progrès technique considérable, permettant l'exécu- tion en grandes séries, indépendemment des pièces de monnaies.plus ou moins semblables à utiliser.
Enfin, la troisième caractéristique est réalisée par l'inter- vention d'un dispositif de verrouillage à double effet jumelé à une came de déclenchement du levier d'attaque de la douille oom- mandant le olapet de contrôle des billes. Comme il a été dit, cette douille glisse sur le bout arrière de la barre de traction.
A l'effet de simplifier la description et servir la clarté de l'exposé, il sera procédé à l'analyse séparée des trois oarao- téristiques énoncées.
Les figures 1 à 5 montrent, à titre semi-schématique un exem- ple non limitatif d'application de l'objet de la présente inven- tion. La figure 6 montre un cas oonoret d'application'de l'appa- reil complet sur un billard russe et plus particulièrement sur le tiroir d'un billard russe brevet Woll.
Figure 1 montre le dispositif d'attaqua de la crémaillère et son verrouillage.
Figure 2 montre le dispositif,,'de commande de l'organe atta- quant le clapet contrôlant les billes.
Figure 5 montre le verrouillage et le déclenchement de la douille contrôlant le clapet interceptant ou donnant le passage aux billes.
Figures 4 et 5 montrent un détail de la commande du verrouil- lage et de déclenchement (Fig. 3), conçu de manière à pouvoir être maintenue des des conditions invariables, indépendamment de la po- sition relative de la crémaillère. Ceci a pour conséquence,, comme il a été dit plus haut, de permettre l'admission de pièces de dia- mètres diffétents, sans modifier le moment et les conditions de fonctionnement du verrouillage.
Le mode de fonctionnement est le suivant:
On introduit une pièce de monnaie de la dimension prévue dans
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l'entonnoir 58 (fig,8). Cette pièce 13, quand l'appareil est à sa position de repos, tombe dans la niche (Fig. 1) formée, d'une part, par le plan incliné 14 et le plan parallèle 10 du levier d'entraînement 9, lequel plan 10 peut être pourvu d'un prolonge- ment ou voile vertical servant à bien guider la pièce de monnaie ou le jeton engagés dans la niche.
D'autre part, dans le sens du diamètre de la pièce de monnaie 13, cette dernière est maintenue en place 1) par un ergot 18 émergeant du support 2 et placé dans l'axe horizontal coïncidant approximativement avec le diamètre de la piè- ce 13; 2) par un deuxième ergot 12', placé un peu en contre-bas et ajusté de telle manière, que la pièce 13 ne peut passer à travers la niche; 5) par la face opposée et mobile de la niche, repréaen- tée par un crochet en forme de pied de biche 11 du levier d'entrai- nement 9.
Ce crochet est fendu de telle manière, qu'il ne puisse en au- cun cas venir en prise avec l'ergot 12 placé sur se trajectoire, ce qui est indispensable pour éviter l'entraînement de la orémail- lère (entraînement partiel) s'il n'y a pas de pièce de monnaie 13 dans la niche.
Le levier 9 pivote autour de l'axe 8, dans une fourohe 7 so- lidaire de la barre de traction 1.
Si l'on exerce une traction sur la barre 1, quand la niche est vide, ce déplacement de la barre ne produit auoun effet sur la crémaillère et la barre de traction 1 est incapable de libérer les billes, ainsi qu'il sera expliqué dans la suite.
Mais si l'on tire la barre de traction 1 dans le sens de la flèche 6, quand une pièce de monnaie 13 se trouve dans la niche, on pourra entraîner la crémaillère 3 et son support coulissant 2 dans la direction de la flèche 6, pourvu qu'aucune résistance mé- canique ne s'oppose à ce déplacement. Cette résistance, relative- ment importante, est offerte par le pignon 4 du mouvement d'horlo- gerie et elle est mise à profit pour obtenir la rotation de la piè- ce 13 dans le plan vertical.
Cette rotation se fait de telle sor- te, que le bord avant de la pièce de monnaie reste engagé oontre
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les ergots 12 - 12' formant charnière, tandis que le bord opposé arrière, engagé dans le fond du crochet 11 se déplace vers la droi- te, jusqu'à ce que l'extrémité mobile du levier 9 renoontre le plan directeur 22, qui l'empêche de basculer davantage.
Si la coulisse 2 de la crémaillère 3 était libre (non verrouil- lée) rien ne s'opposerait à l'entraînement de la crémaillère, ren- due momentanément solidaire de la barre de traotion 1 du fait de l'entremise de la pièce de monnaie 13 servant de poussoir.
Mais, la coulisse 2 étant verrouillée par le levier 19-20, on ne pourra tirer à soi la barre de traotion que d'une longueur éga- le au jeu qui est prévu entre le bec du verrou et le bord de l'en- taille 18 servant de buttée au levier de verrouillage et qui est prévue sur le bord de la plaque horizontale 17 solidaire de la glissière 2.
Les dimensions et les positions relatives du bout mobile 11 du levier 9 et du doigt d'attaque du levier 19-20 sont déterminées de telle façon, que la tête 11 du levier 9, avancée dans le sens de la flèche 6, jusqu'à venir en contact avec une pièce (13) de diamètre plus petit, que l'on aurait frauduleusement fait deecen- clore à la hauteur voulue à l'aide d'un fil ou autrement, et bascu- lée ensuite -- du fait de la traction exercée sur la barre 1 -- échappe à l'emprise que, normalement elle doit avoir sur le doigt 20 du levier de verrouillage. En conséquence, la course maxima de la barre de traction 1 ne sera égale qu'à la somme de la différen- oe de diamètres des pièces normale et anormale, plus le jeu entre le verrou 19 et le bord de la buttée 18 prévue dans la coulisse 2.
Cette course (course morte) est, de loin, insuffisante pour per- mettre de réaliser l'enclenchement et l'entraînement subséquent de la douille 27 commandant le clapet. Par oonséquent, l'appareil ne fonctionnera pas et la pièce 13 de diamètre trop faible devra être retirée, ou bien elle tombera dans la caisse sans avoir produit d'effet utile, dès que la barre de traotion 1 aura été lâchée, puis- que celle-ci est sollicitée par son ressort de rappel. Ce ressort de rappel, non figuré dans le dessin, pourra se trouver à tout en-
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droit convenable,- y compris à l'intérieur de la barre de traotion 1, si celle-ci est creuse.
Si la pièce 13 introduite dans la niche a le diamètre voulu, la barre de traction 1 ne se déplacera d'abord qu'imperceptible- ment dans le sens de la flèche 6 et l'extrémité 11 du levier 9 viendra nécessairement buter contre le doigt 20 du levier de ver- rouillage et le poussera dans le sens de la flèche 21. Ce déplace- ment a pour effet de dégager la crémaillère 2-3 et elle pourra dès lors être entraînée sur toute la longueur de la course de la barre de traction 1. Il doit être entendu, que le levier de verrouillage 19-20 est solidaire du boitier de l'appareil.
Une fois le bec 19 dégagé de l'entaille 18 formant cran d'ar- rêt, il viendra s'appuyer sur le bord de la plaque 17 et ne peut produire un nouveau verrouillage que lorsque la crémaillère 2-5 sera revenue tout près de son point de départ, à la suite du mou- vement rétrograde lent que lui imprime le pignon 4 du mouvement d'horlogerie.
Après avoir amené la crémaillère 3 à fond de course de char- gement, on lâche la barre de traction 1 et la niche se déforme au- tomatiquement, en longueur et en largeur, de sorte que la pièce de monnaie 13, manquant d'appui, doit tomber par la lumière 23 pré- vue dans le fond du boitier, au-dessus de la cassette.
11 y a lieu de faire ressortir, qù'en aucun cas la pièce de monnaie ne pourra être soumise à un mouvement violent de projec- tion et qu'elle doit tomber tranquillement, presque verticalement, puisque la crémaillère, qui forme un des points d'appui, est arrê- tée au moment de la chute. D'autre part, à ce moment précis, le levier est ramené par un ressort de rappel (non figuré au dessin) vers la coulisse 2 et le nez du crochet 11 en forme de pied de bi- che vient prendre appui sur le plan incliné 16, ce qui provoque un élargissement notable de la niche, qui devient en même temps plus longue. Or, au.. repos de l'appareil, le crochet 11 pénètre dans le creux 15 et donne par conséquent la largeur normale de la niche.
Après ces différentes opérations, la crémaillère 3 revient
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lentement en arrière en sens opposé à la flèche 5.
Mais, avant d'abandonner la barre de traotion 1 à l'action de son ressort de rappel, il y a lieu d'examiner l'effet qu'elle pro- duira sur la douille 27 commandant le volet (Fig. 2).
Quand la oourse de la barre 1 est suffisante ( et cette cour- se peut être réglée à volonté, entre certaines limites admises, en changeant la position de la via de buttée 30 solidaire de la barre de traction 1 et limitant la course par son contact avec la paroi avant 28' de l'appareil ) le bec 26 du levier 25 solidaire égale- ment de la barre 1 et pivoté en 24 aur le support 7 a glissé sur la surface supérieure de la douille 27 et tombe finalement, par son propre poids, sur la barre de traction 1.
Par conséquent, lorsque la barre 1 revient à son point de départ, ou bien encore, ai elle est repoussée vers son point de départ (cas qui peut se présenter si le ressort de rappel est attaché simultanément à la barre 1 et à la douille 27) la dite douille 27 est poussée vers la gauche à fond de course et elle agit sur le clapet, en le relevant, ce qui permet aux billes de circuler dans les rainures qui les mènent à la recette.
A ce moment entre en action le dispositif de verrouillage et de déclenchement (Fig. 3).
La position du verrou , double effet 37-38-30-40-41-42-45 est telle que figurée au dessin, étant donné que, des que la crémaillè- re s'est déplacée vers la droite (position de chargement) le res- sort de rappel 44 tire ce système de leviers de verrouillage dans la position de repos. En déplaçant la douille 27 vers la gauche, selon le sens de la flèche 46, l'ergot de butée 35 solidaire de la douille 27 vient frotter sous le plan incliné 42 du levier 41, le soulève et, l'ayant dépassé, ce levier 41 reprend immédiatement sa position de repos et s'oppose au déplacement vers la droite de la douille 27. Dans la Fig. 3, l'ergot 35 est montré en pointillé dans sa position de calage.
Mais le ressort de rappel de la barre de traction 1, bien que placé dans l'âme de la barre tubulaire, n'a nullement besoin d'être
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fixe d'autre part à la douille 27. En effet, on peut fixer l'ex- trémité de ce ressort de rappel à une oreille solidaire du fond 28 du boitier, cette oreille traversant la douille 27 et la barre 1 par une fente fraisée à cet effet. Dans oe cas, la douille 27 est complètement libre et n'est plus attirée vers l'intérieur du boitier. Mais elle est sollicitée par le poids du clapet, qui lui donne la tendance de pénétrer dans le boitier, aveo moins de for- ce.
La came 40, solidaire du système de verrouillage déorit, par suite de la rotation limitée des leviers de verrouillage, lorsque l'ensemble est remonté par l'ergot 35 qui passe sous le plan incliné 42, n'arrive pas à soulever le levier 25.
La crémaillère revenant peu à peu en arrière vers son point de départ, selon la direction de la flèche 45, un taquet de butée solidaire de la crémaillère 3 ou de son support coulissant 2 vient en contact, à un certain moment proche de la fin de la oour- se de retour, c'est-à-dire proche de la fin du temps de jeu, avec le levier 43 et fait tourner le système de verrouillage autour de son axe de rotation 37.
Il s'ensuit, que le levier 41-42 finit par dégager tout d'a- bord l'ergot 35. La douille 27 pourra alors rentrer dans le boitier par suite de la poussée qu'elle subit de la part du clapet. Mais elle ne peut pas rentrer, aussi longtemps que le bec 26 du levier 25 solidaire de la barre n'est pas soulevé par la oame 40, ceci dans la supposition que le ressort de rappel de la barre de trao- tion est assujetti au boîtier.
La crémaillère continuant sa course rétrograde, il arrivera un peu après, que la oame 40 viendra en contact avec la plan d'at- taque 36 solidaire du levier 25 et débordant au-dessus de la came.
Peu à peu, le nez 26 glissera sur le bord de la douille 27 jusqu' au moment où les deux arêtes en contact lâcheront prise. A ce mo- ment, la douille 27, devenue libre, rentrera dans l'appareil solli- citée par le poids du clapet.
La crémaillère continuant encore sa course rétrograde vers la
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gauche, le système de leviers de verrouillage continue sa rota- tion et le crozhet 5 du levier 38 vient, finalement, s'engager derrière le plot 34 solidaire de la douille 27, immobilisant ain- si cette douille et s'opposant impérativement à son mouvement de recul, en d'autres termes: en empêchant le clapet de se soule- ver ou d'être soulevé frauduleusement. Pendant cette dernière phase de son action, la came 40 maintient le levier 25 dans sa position de débrayage, sans le soulever davantage. Le plan 36 est suffisamment prolongé vers l'arrière du boitier, pour que le levier ne puisse jamais accrocher, par son nez 26, le bord de la douille 27, même si la barre de traction est extraite à fond de course.
Par conséquent, aussi longtemps que la came se trouve dans sa position la plus élevée, ce qui est la cas lors- que la crémaillère est arrivée à son point de départ à fin de course de déchargement, le levier 25 ne peut pas embrayer la douille 27. Les dimensions et les positions relatives des divers leviers du système de verrouillage sont établis de telle maniè- re, que l'accrochage du levier 25 (par son nez 26) avec la douil- le 27 ne pourra pas non plus avoir lieu, même quand l'accrocha- ge de la douille 27 par le levier 38-39 n'est pas encore réali- sé et la traction de la barre 1 sera sans effet.
Etant donné, qu'il est d'une grande importance que le jeu du système de verrouillage décrit se produise toujours dans des conditions absolument identiques, sans dépendre absolument de la position finale de la crémaillère, il y a lieu d'introduire un correctif dans la commande du système de verrouillage décrit.
C'est ce qui est illustré dans les Fig. 4 et 5.
On voit que le verrou n'eet plus attaqué directement par la crémaillère ou par son support 2, mais bien par un organe spé- cial 4Q pouvant être décalé à volonté par rapport au support 2.
Cet organe 49, sous forme de coulisse est fixé sur le support 2 et il peut être décalé à l'aide d'une tige 55 qui vient buter contre la paroi arrière 28 du boîtier. Cette tige de réglage est fixée, par filetage, dans le support â solidaire de la crémail-
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lére 3 et, d'autre part, elle est en relation étroite avec la coulisse 49 par le moyen de deux colliers 52, 52 embrassant le renflement 53 de la dite tige de réglage 55, de telle manière, qu'en déplaçant le renflement 53 vers l'avant ou l'arriérse, on entraine impérativement la coulisse 49, laquelle est reliée au support 2 par deux vis jouant dans des boutonnières 50-50'.
La coulisse réglable 49 est pourvue d'un taquet d'entraînement 51 qui attaque le doigt 43' solidaire du levier 43 et fait donc basculer le système de leviers-came 38-39-40-41-42 indépendem- ment de la position finale du support 2 et de la crémaillère 3, de manière à garantir un cycle de travail oonstant du dispositif de verrouillage.
Oe réglage a son importance dans le fait, qu'il permet de varier sensiblement la longueur de la niche, et cette variation relativement faible suffit pour oontrarier le fonctionnement du dispositif de verrouillage, si celui-ci n'était pas rendu indé- pendant de la crémaillère.
Dans la Fig. 6 on voit une application complète de l'appa- reil dans un billard russe. On y remarque le clapet fermé et la biellette qui réunit la douille 27 au levier de commande du dit clapet 65. Par ailleurs, le dessin est suffisamment explicite pour ne pas nécessiter d'autres explications. On remarque que le clapet abaissé, les billes 71 ne peuvent pas s'échapper.