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" PERFECTIONNEMENTS AUX GAZOGENES "
La présente invention a trait aux gazogènes du genre où le réglage de la combustion est obtenu par la subdivision de la grille en sections et par la restriction de l'admission d'air à chaque section en un point éloigné de la surface de la grille.
Une grille de ce genre est décrite dans le brevet belge N 371635 du 3 Juillet 1930 , pour " Perfectionne- ment$ aux gazogènes et analogues " .
L'invention vise une construction perfectionnée de la grille ,et a aussi pour but d'améliorer le degré de réglage obtenu.
Suivant une caractéristique de l'invention , dans le gazogène , l'air est admis à la surface de la grille à travers des canaux qui sont relativement larges à une ex- trémité pour former les orifices à la surface de la grille, mais qui sont relativement étroits et étranglés en un point de leur longueur éloigné de cette extrémité.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le rapport de la section de l'étranglement à la section
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de l'orifice qu'il alimente et réduit pour le moins à un centième.
D'autres caractéristiques et particularités de l'invention ressortiront de la description qui V@ être faite d'un gazogène conforme à l'invention , en regard des dessins annexés, dans lesquels
La Figure est une coupe axiale du gazogène.
La Figure 2 est un plan inversé de l'un des anneaux coniques formant la grille.
Les Figures 3 et 4 sont des coupes suivant les lignes 3-3 et 4-4 de la Figure 2.
La Figure 5 est un plan du racloir représenté sur la Figure 1 .
La Figure 6 est un plan inversé du chapeau du racloir.
Ainsi que cela est représenté , le gazogène est constitué par une chambre de combustion cylindrique a comportant une enveloppe métallique extérieure a1 et des anneaux a2 de revêtement réfractaire , de diamètre croissant vers l'extrémité intérieure de la chambre. Le dessus de la chambre est fermé par un couvercle métallique! 3 dans lequel est montée une trémie de chargement b munie d'un couvercle b1 disposé sur une charnière b3 et munie d'une cloche c. suspendue par une chaîne c1 à l'extrémité intérieure d'un levier à contre-poids .
A l'extrémité supérieure de la chambre est disposé un tuyau de sortie de gaz .4 et au couvercle a3 est fixée une chicane a4 pour empêcher la matière venant de la trémie d'entrer dans la sortie de gaz. Dans le revêtement de la chambre de combustion sont prévus plusieurs trous de ringards @ dans lesquels sont engagées des tubulures @1 fixées dans
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l'enveloppe a1 et munies de bombons e2 . La chambre de combustion est supportée par des consoles L fixées à l'enve- loppe a1 et montées sur des colonnes! . La partie infé- rieure de la paroi de la chambre de combustion est consti- tuée par un anneau refroidi par de l'eau ,dans lequel sont prévus des trous de ringards g1 et une porte de scories .
La paroi intérieure g3 de l'anneau refroidi par de l'eau s'étend au-dessous de la chemise d'eau et est légè- rement évasée.
Au-dessous de la chambre de combustion est dispo- sée une grille rotative constituée par une cuve à eau h munie d'une couronne de roulement h1 par laquelle elle cet supportée sur des rouleaux h2 dont chacun est monté dans une console h3 prévue sur le socle h4 . A la cuve à qui est composée de segmenta ,sont fixés des segments h5 d'une roue à vis .en. fin , et sur le fondement,auprès de la cuve , est montée une vis sans fin il 6 au moyen de laquelle on peut faire tourner lentement l'ensemble de la grille.
La grille proprement dite consiste en une partie verticale cylindrique 1 fixée au bord intérieur de la cuve et sur le dessus de laquelle est monté un ensemble d'anneaux coniques il,i, i3,i et posé chacun sur le dessus de l'autre, avec recouvrement. L'anneau supérieur i5 comporte un dessus plat et un prolongement tubulaire j dirigé vers le bas, auquel est fixé un tube de joint j1 dont l'extrémité infé- rieure pénètre dans une cuve de joint hydraulique. Au bord intérieur de la cuve à eau Il est fixé un cône k muni d'un prolongement de joint t dirigé vers le bas et de forme cylindrique. Au-dessous de la grille proprement dite est disposé un organe 1 formant joint hydraulique ,cendrier et entrée d'air et muni,de trois , rigoles .
annulaires 1 3 3 11 13 et d'un trou jour central .-Cet organe 1 , 1 et et d'un trou jour central . Cet organe est
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fixe et est disposé de façon.que le prolongement k1 plonge dans la rigole 1 1 , dans laquelle de l'eau est maintenue pour former un joint , que le cône k surplombe de manière à délivrer les cendres tombant de la grille dans la rigole 12 ,et que le tube j1 s'engage dans de l'eau dans la rigole 13 .
A la rigole 12 est relié un tuyau à air vertical 14 descendant dans un puisard à joint hydraulique. , tuyau à un branchement duquel est relié un tuyau d'entrée d'air m1 muni d'un ohapeau de réglage d'air m2 et d'une soufflerie à main A l'anneau i de la grille est reliée une charrue à poussière n descendant dans la rigole 1. 2 et destinée à traîner tout le tour la poussière rassem- blée dans la rigole , de façon à la faire tomber, par le tuyau 1. , dans le puisard @ , d'où elle peut être enlevée par une pelle.
Au-dessus de la grille est disposé un racloir refroidi par de l'eau ,muni de deux bras 0 et d'un Moyeu central o1 aur le dessus duquel est monté un chapeau o2 refroidi par de l'eau . Ce chapeau peut être, avec certains combustibles ,plus petit que cela est représenté. Le ra- cloir est porté par un arbre tubulaire passant à travers l'anneau intérieur 1. 5 et à travers le trou central de l'or- gane 1 , et supporté à son extrémité inférieure, qui est carrée , par un sabot o3 . L'espace de refroidissement par l'eau des bras débouche dans l'organe tubulaire par un trou central traversé par un tuyau d'entrée d'eau central o4 , atteignant le sommet du chapeau o2 refroidi par de l'eau.
Un raccord pour le tuyau o4 est conduit à travers l'arbre p au-dessous de l'organe 1 , et on prévoit aussi , au-dessous de l'organe 1 ,un tuyau de raccord de sortie, communiquant avec l'intérieur de l'arbre p .La face infé-
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rieure du MOYEU o1 couvre le joint entre l'arbre et l'anneau i5 , , et les côtés inférieurs des bras ± reçoivent des degrés correspondant à ceux de la grille conique.
L'arbre p est disposé de manière à permettre au racloir de se soulever si cela est nécessaire , et un mécanisme à levier 9 comprenant un levier chargé 1 est prévu pour régler le poids effectif par lequel le racloir s'oppose au soulèvement par toute obstruction adhérant à la grille.
Ainsi qu'on le verra , l'ensemble de l'air fourni à la surface de la grille est pris à travers la chambre fermée par joints hydrauliques disposée au-dessous des anneaux de la grille , la construction de ces anneaux cons- tituant les'orifices de grille de la canalisation d'air et leurs entrées rétrécies de la manière suivante .
Sur la face intérieure des anneaux coniques i2, i3,i4 et i5 est prévue une série de bossages qui reposent sur la surface supérieure de l'anneau qui se trouve en dessous ,et entre lesquels sont ménagés des espaces divergents r qui forment des canaux divergents pour l'air , dont les extrémités larges constituent les orifices à la surface de la grille et dont les extrémités étroites constituent les entrées d'air rétrécies, le canal divergent servant au même but que la chambre de distribution du brevet susmentionné , à savoir à éloigner l'entrée rétrécie des orifices de la grille .
Des dimensions convenables pour un canal formé par des espaces divergents de ce genre seraient de 110 à 150 mm x 6 mm à la sortie et 18 x 6 mm à l'entrée, les canaux ayant environ 110 mm de long. L'analogie de cette construction avec celle décrite dans le brevet susmentionné serait peut-être mieux saisie si les orifices de la grille étaient munis d'éléments saillants constituant un grillage,
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car alors on pourrait dire que.les canaux évasés constituent une chambre de distribution pour les orifices de la grille.
La disposition et la construotion des orifices de la grille perfectionnée obvie à la nécessité d'un grillage ou d'orifi- ces de grille relativement petits ,car il n'est pas néces- saire de former les orifices de façon qu'ils s'opposent à l'entrée du combustible. Les anneaux de la grille sont ver- rouillés l'un sur l'autre par des pattes s formées à leurs faces inférieures et s'engageant dans les extrémités d'enco- ches t de l'anneau se trouvant en dessous . On peut appli- quer d'autres moyens , tels que des pattes et des boulons, pour assembler les anneaux de la grille ,et lorsque la grille a un grand diamètre, on peut prévoir un support intermédiaire qui peut être constitué , par exemple, par des consoles supportant l'un des anneaux intermédiaires.
Dans la cuve à eau h est disposée une charrue, non représen- tée ,sur laquelle la rotation de la cuve fait remonter les scories . Un jet de vapeur ou un saturateur d'un autre genre peut être prévu dans le tuyau d'entrée d'air, la vapeur aidant la formation du gaz de gazogène et agissant aussi pour empêcher les scories d'atteindre une température à laquelle elles fondent.
Dans le fonotionnement , le diamètre croissant vers le bas de la chambre de combustion permet l'expansion du combustible à mesure qu'il descend et l'empêche d'adhérer aux parois de la chambre. La partie inférieure , refroidie à l'eau, de la paroi de la chambre, qui est à la zone de com- bustion , empêche les scories d'adhérer à la paroi. Le re- froidissement par de l'eau du gazogène peut être étendu plus haut que cela est représenté , si l'on veut, par exemple, en raison d'une nature spéciale du combustible devant être employé , pour lequel il y a plus de possibilités que la
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combustion s'élève au-dessus de la surface de la grille.
Le bras et le chapeau du racloir sont refroidis à l'eau, aussi bien pour leur préservation que pour empêcher l'adhé- rence des scories. Le chapeau agit aussi pour rompre la colonne de.combustible et aide à sa descente sur la grille.
Dans le gazogène particulier décrit plus haut, et en par- ticulier , en brûlant des ordures, la cloche de la trémie de remplissage a l'avantage de former une couche de com- bustible concave, qu'on a trouvé réduire la tendance à la formation d'un noyau central humide.
On peut appliquer ,si l'on veut ,des moyens pour obtenir un tirage équilibré ,c' est-à-dire pour appli- quer une pression telle que la pression voulue à la sortie du gaz soit maintenue.
Evidemment, l'invention n'est pas limitée aux détails de construction particuliers de l'exemple décrit ci-dessus, par exemple , on peut faire un racloir tournant et une grille fixe ou tournant également ,à une vitesse différente ou dans le sens opposé , bien que les difficultés mécaniques pour réaliser cela seraient évidemment plus grandes.
De même , il serait possible d'omettre le raoloir en formant sur les anneaux de la grille une disposition de palettes analogues à des pétales d'une fleur ,dont les bords menants seraient inclinés de manière à se visser dans la masse du combustible et qui agiraient aussi de manière à entraîner les cendres , les scories, etc, vers la péri- phérie, ce qui est effectué dans le cas présent, par l'incli- naison sur le rayon du bord menant des bras du racloir.
Le racloir a nécessairement un certain effet de retenue sur le combustible, et si l'on peut s'en dispenser, il en résul-
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tera bien un certain avantage ..mais on ne saurait trop insister sur l'importance d'empêcher les scories de s'assembler sur la grille à la façon d'une ombrelle sous laquelle l'air peut s'accumuler et en sortir sans réglage , en des points de combustion localises.
Des expériences qui ont été conduites avec des gazogènes comportant un réglage restrictif conforme au brevet susmentionné , indiquent que des résultats encore meilleurs peuvent être obtenus en intensifiant le réglage restrictif ou les proportions relatives entre la section de l'entrée de l'air et la section des orifices de grille qu'elle alimente ,dans lesquelles la section de l'entrée de l'air est réduite à environ un centième ou moins de la section des orifices de grille, cela sans diminuer notable- ment la capacité de débit du gazogène.
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