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PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A ENVELOPPER ET,OU BAGUER LES CIGARES ET OBJETS ANALOGUES.
L'invention est relative aux machines à envelopper et ou baguer, en particulier aux machines manipulant des cigares ou des objets semblables, et capables de travailler des matières d'emballa- ge souples ou flexibles comme par exemple la matière cellulosique transparente, mince, désignée dans le commerce sous le nom de céllo- phane. L'invention concerne également un emballage perfectionné, plus spécialement destiné à des cigares, et une méthode perfection- née d'exécution de pareils emballages.
Un des principaux objets de l'invention est de prévoir une machine organisée alimentant, enveloppant et baguant des cigares, plus rapide que les machines en usage jusqu'à présent, et qui com- bine en une seule les fonctions de deux ou plusieurs maohines.anté- rieures avec, comme résultat, une économie de temps, de travail et d'encombrement.'
Un autre objet important de l'invention est de procurer une maohine, une méthode, et un emballage de cigare employant la
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matière mentionnée plus haut, dans laquelle l'emballage est fermé ou scellé sans faire intervenir la chaleur. Un autre objet de l'in- vention est de procurer une machine, une méthode et un artiole, u- tilisant une fermeture ou pli terminal plissé ou du genre soufflet. et une couture longitudinale d'assujettissement.
A cet effet l'in- vention a également pour objet de retenir les fermetures ou plis terminaux en place par gaufrage mécanique ne nécessitant pas l' emploi de la chaleur, et d'un type particulièrement propre à vain- cre l'élasticité naturelle des matières précédemment mentionnées
Un autre objet de l'invention est de procurer un mécanis- me bagueur simple et néanmoins efficace travaillant à vitesse éle- vée, particulièrement étudié pour être employé conjointement avec le présent mécanisme à envelopper, mais susceptible d'être employé seul, et qui peut dans son ensemble être facilement enlevé et remis en place.
Comme certains fabricants de cigares préfèrent disposer les bandes ou bagues à l'intérieur tandis que d'autres les préfèrent extérieures à l'emballage, le bagueur de la présente machine est étudié pour exécuter sélectivement le baguage de l'une ou l'autre façon.
Pour les fabriques qui mettent leurs cigares en boites avant l'enveloppement ou baguage, il est nécessaire que les cigares ne quittent leurs positions relatives respectives,du fait que dans les boites ils sont souvent disposés suivant la.couleur, le meil- leur côté au dessus, les cigares s'adaptant ou se plaçant également mieux lorsqu'ils sont introduits dans la boite dans les mêmes or- dre et position. Il est également nécessaire de bien maintenir les cigares à rencontre d'un déplacement longitudinal dont résulterait une mauvaise position de la bande.
Conformément, un objet de l' invention est de prévoir une machine qui exécutera les opérations d'emballage et de baguage,
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durant les opérations d'alimentation, de baguage et d'enveloppemento
Par suite, un objet de l'invention consiste à prévoir des pinces de transfert sur des transporteurs et des convoyeurs, qui font prise avant relâchement de la prise de leurs prédécesseurs.
Un autre objet encore de l'invention est de prévoir une machine de grande souplesse fonctionnant d'une manière satisfaisan- te pour des cigares dont les formes et les dimensions sont très différentes. Par suite, un objet de l'invention est de prévoir des moyens de oonvoyage et de support pour débiter des cigares aux posi- tions de manipulation ou de-travail, avec leurs axes ou centres des cigares en relation convenable avec les moyens de manoeuvre, quel- ques soient les dimensions ou les,diamètres des cigares. Dans ce but également l'invention prévoit une large marge de réglage des mécanismes d'enveloppement et de baguage pour l'adaptation à des dimensions différentes de cigares.
Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un méca- nisme perfeotionné de pliage de bandes qui ne libère pas une extrémi- té de la bande tandis qu'il replie l'autre extrémité par dessus la première, et qui retient les extrémités pliées et adhérentes durant le déplacement ou trajet à partir de la position de baguage jusqu' au moment où les extrémités des bandes ont fermement adhéré.,..
Eu égard aux buts et objets définis et d'autres buts et objets non spécifiquement mentionnés, l'invention consiste en cer- taines dispositions constructives et combinaisons qui seront ci- après complètement décrites et ensuite définies dans les revendica- tions annexées.
Dans les dessins annexés, accompagnant le présent mémoire-, et dans lesquels les mêmes caractéres de références désignent les parties analogues :
Fig. 1 est une vue en élévation latérale du mécanisme de transfert de cigares de l'alimentation du magasin jusqu'au premier convoyeur d'une machine oonstruite conformément à l'invention;
Fig. 2 est une vue en bout, en coupe, suivant la ligne 2-2 de la fig. 1;
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Fig. 3 est une vue en bout, partielle, du premier convoy- eur de cigares;
Fig. 4 est une élévation latérale partielle, dessinée à plus grande échelle, de la fig. l, à la station d'éjection de la tourelle de transfert;
Fig. 5 est une vue en bout de cette même disposition, obtenue suivant la ligne 5-5 de la fig. 4;
Fig. 6 est une vue en élévation latérale, partiellement en coupe, de la machine, montrant l'entraînement des mécanismes de baguage et d'enveloppement ;
Fig. 7 est une vue en élévation latérale et coupe de l' ensemble du mécanisme de baguage;
Fig. 8 est une coupe en plan de ce même mécanisme;
Fig. 9 est une vue en élévation de face du mécanisme de baguage, obtenue suivant la ligne 9-9 de la fig. 7 ;
Fig. 10 est une vue en coupe, en bout, du dispositif mouilleur, la coupe étant obtenue suivant la ligne 10-10 de la fig.
7 ;
Fig. 11 est une vue de détail, en plan, du magasin à ban- des ou bagues;
Figs. 12,13, 15 à 18 et 20 à 22 sont des vues de détail, en élévation, des parties actives dans différentes positions, mon- trant les phases successives du fonctionnement du mécanisme de ba- guage;
Figs. 14, 19 et 21 sont des vues de détail, en plan, du mécanisme précédent;
Fig. 23 est une vue en élévation en bout, en coupe, de la machine, obtenue suivant la ligne 23-23 de la fig. 6 ;
Fig. 24 est une vue en élévation latérale de l'ensemble du mécanisme d'alimentation des enveloppes;
Fig. 25 est une vue en élévation en bout, en coupe, du même mécanisme, la coupe étant obtenue suivant la ligne 25-25 de la fig. 24 ;
Fig. 26 est une vue de détail, en élévation latérale, en
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coupe, du mécanisme de coupe et de fixation de la cellophane;
Fig. 27 est une vue en plan du dispositif de fixation, obtenue suivant la ligne 27-27 de la fig. 26; Fige* 28 est une vue en plan du mécanisme coulissant de transfert et de déplacement;
Fig. 29 est une vue en élévation en bout de ce même méoanis me, suivant la ligne 29-29 de la fig. 24;
Fig. 30 est une vue en élévation latérale, en coupe, du dispositif de transfert du premier convoyeur ou chaine à bandes ou bagues à la chaîne d'enveloppement;
Fig. 31 est une vue en élévation en bout de ces mêmes mé- canismes, obtenue suivant la ligne 31-31 de la fig. 30 ;
Fig. 32 est une vue en élévation latérale du mécanisme de transfert de la ohaine d'enveloppement à la chaîne du deuxième con- voyeur ;
Fig. 33 est une élévation en bout du mécanisme de la chai- ne d'enveloppement;
Fig. 34 est une élévation latérale de ce même mécanisme; Fig. 35 est une vue en plan, en coupe, de la chaîne d'en- veloppement, obtenue suivant la ligne 35-35 de la fig. 33, montrant les dispositifs de manoeuvre des parois des poches de la chaine d'enveloppement;
Fig. 36 est une vue en plan de la chaîne d'enveloppement, obtenue suivent la ligne 36-36 de la fig. 33 ;
Figs. 37 à 40 sont des vues en élévation latérale des parties actives du mécanisme de transfert de cigares du premier con- voyeur ou chaîne à bandes ou bagues à la chaîne d'enveloppement ;
Figs. 41 à 43 montrent également des élévations latérales des parties actives dans différentes positions du mécanisme de trans- fert de cigares de la chaîne d'enveloppement à la chaine du deuxième convoyeur;
Fig. 44 est une vue en élévation en bout et coupe du mé- canisme de pliage de la couture de fermeture ou d'assujettissement;
Fig. 45 est une vue en élévation latérale et coupe de ce
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même mécanisme, obtenue suivant la ligne 45-45 de la fig. 44;
Fig. 46 est une vue en plan du méoanisme de pliage de la couture de fermeture ou d'assujettissement, obtenue suivant la li- gne 46-46 de la fig. 44;
Figs. 47 à 52 sont des vues en élévation latérale des par- ties aotives dans différentes positions, pendant l'exécution de la couture de fermeture ou d'assujettissement à la partie inférieure de l'enveloppe;
Fig. 53 est une vue en plan, en coupe, d'ensemble, des mé- canismes d'exécution des plis extrêmes;
Fig. 54 est une vue en élévation latérale du mécanisme formant les plis extrêmes, obtenue suivant la ligne 54-54 de la figu re 53;
Fig. 55 est une vue en bout, en coupe, du même mécanisme, obtenue suivant la ligne 55-55 de la fig. 54 ;
Fig. 56 est une vue en élévation latérale du mécanisme de guidage du pli terminal, obtenue suivant la ligne 56-56 de la fig. 53 ;
Fig. 57 est une vue en bout du même mécanisme, obtenue sui- vant la ligne 57-57 de la fig. 56 ;
Fig. 58 est une vue en élévation latérale du mécanisme de pillage, obtenue suivant la ligne 58-58 de la fig. 53 ;
Fig. 59 est une vue en élévation en bout du même méoanisme, obtenue suivant la ligne 59-59 de la figure 58 ;
Fig. 60 est une vue en élévation latérale du mécanisme de gaufrage, obtenue suivant la ligne 60-60 de la fig. 53 ;
Fig, 61 est une vue en élévation par bout de ce même mé- canisme, obtenue suivant la ligne 61-61 de la figure 60 ;
Fig. 62 est une vue en élévation latérale des parties ac- tives du mécanisme de formation des plis terminaux, prêt à exécuter le pli terminal;
Fig. 63 est une vue en plan de ce même mécanisme, obtenue suivant la ligne 63-63 de la fig. 62 ;
Fig. 64 est une vue en élévation latérale montrant les
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parties actives exécutant le pli terminal;
Big. 65 en est une vue en plan, obtenue suivant la ligne 65-65 de la fige 64 ;
Fig. 66 est une vue par bout, en coupe, obtenue suivant la ligne 66-66 de la figure 64 ;
Fig. 67 est une vue en plan montrant les parties actives après l'achèvement du pli terminal;
Fig. 68 est une vue en plan montrant comment le pli ter- minal est guidé dans les parties actives du mécanisme de guidage;
Fig. 69 est une vue en élévation latérale de ce même mé- canisme, obtenue suivant la ligne 69-69 de la fig. 68 ;
Fig. 70 est une vue en élévation par bout, et coupe, des parties actives du mécanisme de guidage, obtenue sùivant la ligne 70-70 de la fig. 68 ;
Figs. 71 à 73 sont des vues en élévation latérale des par- ties actives du mécanisme de plissage, montrant les différentes po- sitions de ces parties pendant le plissage d'un pli terminal;
Figs. 74 à 76 sont des vues en élévation latérale des par- ties actives du mécanisme de gaufrage, montrant leurs différentes positions durant l'exécution de l'opération de gaufrage;
Fig. 77 est une vue en plan d'un cigare enveloppé et bagué ;
Fig. 78 est une vue en élévation latérale de ce cigare;
Fig. 79 est une vue en élévation en bout du cigare enve- loppé et bagué;
Fig. 80 est une vue en élévation latérale du mécanisme de transfert distributeur;
Fig.' 81 est une vue latérale partielle de la fig.' 80 au point de déchargement des cigares;
Fig. 82 est une vue en élévation par bout du mécanisme d' éjeation des cigares, obtenue suivant la ligne 82-82 de la fig. 80 ;
Fig. 83 est une vue en élévation par bout, partielle, ob- tenue suivant la ligne 83-83 de la fig. 80.
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Les divers moyens dont il sera question par après peu- vent varier considérablement quant à la construction, tout en res- tant dans la portée des revendications, le dispositif partioulier choisi pour représenter l'invention étant l'une de ses nombreuses réalisations possibles. L'invention n'est par suite pas limitée aux détails précis représentés et décrits.
Le mécanisme employé pour exéouter l'invention prévoit, en combinaison avec un mécanisme pour envelopper les cigares, des moyens de convoyage pour transporter vers et éoarter du dit méoanis- me, des cigares à envelopper par ce dernier, et un mécanisme baguetr fonctionnant pour baguer le cigare tandis qu'il occupe les dits moyens de oonvoyage.
De préférence, on prévoit des moyens pour supporter de façon sélective le bagueur en place pour agir sur un cigare occu- pant le mécanisme de convoyage, avant ou après enveloppement.
Dans les meilleures constructions, le mécanisme d'envelop- pement comprend la combinaison avec des moyens pour placer, autour d'un cigare, une feuille de matière, avec les extrémités faisant saillie sous forme tubulaire, d'instruments pour replier en dedans les extrémités saillantes, ainsi qu'un mécanisme pour aplatir le tube plié, des dispositifs pour replier sur lui-même le tube aplati, et un méoanisme pour gaufrer pu onduler le tube à l'endroit du pli.
Dans les meilleures constructions, les dits moyens d'enveloppement comprennent un mécanisme formant une couture de fermeture ou d'as- sujettissement pour unir les bords longitudinaux de la feuille en- veloppe.
Le bagueur comprend en combinaison avec un magasin à ban- des ou bagues, un mouilleur, un dispositif d'application de bandes ou bagues, un élément de succion tournant, et des moyens pour ac- tionner le dit élément afin de reprendre une bande ou bague au maga- sin, la transporter au mouilleur et de ce dernier au dispositif d' application de bandes ou bagues.
De préférence, les dits moyens oomprennent un mécanisme pour communiquer au dit élément un mouve- ment de va et vient vers et s'écartant du dit magasin afin d'y re-
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prendre une bande ou bague et d'amener une bande ou bague en contact aveo l'objet à baguer,
La méthode employée en exécutant l'invention, consiste à placer autour de l'article ou de l'objet une matière en feuille, transparente et élastique, avec ses extrémités en saillie au delà des extrémités de l'objet, à replier en arrière là matière saillante, et plisser ou gaufrer la matière le long de la ligne de pli, les ondulations du plissage ou gaufrage s'étendant en travers de la ligne de pli.
L'emballage conforme à l'invention comprend un tube entou- rant l'objet à emballar et présentant une couture de fermeture ou d' assujettissement longitudinale, le tube ayant ses extrémités pliées, aplaties, et rabattues sur les extrémités du cigare, les parties de l'extrémité du tube voisines des lignes de pliage formées par le ra- battement des extrémités comportant un plissage ondulé ou gaufrage pour retenir la matière en place, en produisant de ce fait un embal- làge fermé sans avoir recours à la chaleur ou au collage.
Bien que l'invention sera définie et divulguée dans son application aux cigares, il doit être entendu qu'elle est applica- ble à une grande variété d'objets autres que des cigares, en parti- culier à ceux d'une conformation allongée, circulaire ou polygonale, ou en forme de bâton. Il est à noter qu'eu égard au fait que l'un des objets de l'invention est de supprimer la chaleur pour fermer ou sceller des matières d'emballages pour lesquelles la chaleur é- tait antérieurement employée, la machine est particulièrement utile lorsque les objets sont susoeptibles d'être endommagés par la cha- leur, les cigares, les artioles ou objets recouverts de chocolat, et les objets en soie ou recouverts de soie étant cités à titre d' exemples.
Les divisions principales de la machine @@ vont être décrites à tour de rôle, sont les suivantes :
Le dispositif de transfert de l'aimentation de magasin à la première chaîne de convoyage.
Le mécanisme de baguage.
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Le dispositif de transfert à la chaîne d'enveloppement.
L'alimentation de matière d'emballage.
Le mécanisme d'emballage.
Le distributeur de cigares et le transfert du distributeur.
DISPOSITIF DE TRANSFERT DE L'ALIMENTATION DE MAGASIN A LA PREMIERE
CHAINE DE CONVOYAGE.
En se référant aux figures 1 et 2, les cadres latéraux 100 de la machine d'enveloppement, supportent des consoles 101 portant une plaque 102 qui constitue la table de support du magasin à ciga- res. Des consoles 103 sont fixées aux cadres latéraux 100, ces oon- soles supportant des arbres 104,105, 106 et 107 tandis que les ca- dres 100 supportent des arbres 108,109, 110, 111, et 112.
L'arbre 108 est entrainé par un pignon cône 113, en prise avec un pignon 222 de l'arbre 223 supporté dans des consoles d'ap- pui 224 portées à leur tour par les cadres 100. L'arbre 108 compor- te également un pignon 114 en prise avec un pignon 115 de la oomman- de du magasin de cigares. Une manivelle 116 fixée à l'extrémité de l'arbre 108 est reliée, par une tige 117, à une patte 118 d'un em- brayage à billes 119 d'un arbre 120 supporté par des consoles 101.
La manivelle 116 présente une fente ou rainure 121 dans laquelle est logée un prisonnier 122 à l'aide duquel la tige 117 est attachée à la manivelle 116. La course descendante de la manivelle 116, dé- terminée par ses liaisons, amène l'embrayage à billes 119 en engage- ment et détermine la rotation de l'arbre 120. A l'achèvement de la course descendante de la manivelle 116, le bras 117 se soulève pour dégager l'embrayage à billes 119, en permettant à l'arbre 120 de rester immobile. De cette façon on oommunique à l'arbre 120 un mouvement d'entrainement intermittent.
L'arbre 120 porte un pignon
123 engrenant aveo un pignon 124 monté sur l'arbre 104, le pignon
124 entrainant un pignon 125 de l'arbre 105, lequel pignon engrène avec un pignon 126 porté par un arbre 127 supporté par des braq bas- culant 128 suspendus à l'arbre 105,
L'arbre 108 constituant l'arbre d'entrainement principal PQur le mécanisme de transfert, porte des cames 133, 134, 135 et.
136. Un levier ooudé 137 monté sur l'arbre 110 porte un galet de
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came 138 maintenu contre la périphérie de la came 133 par un res- sort 139. Le levier coudé 137 actionne une extrémité d'une tige
140 pivotant sur une cheville 141. L'autre extrémité de la tige
140 se relie à un bras 142 fixé à un arbre 143 porté par des bras 128; Des bras 144, fixés à l'arbre 143, portent des chevilles 145 qui viennent en engagement avec des projections ou saillies 146 de doigts 147. Des ressorts 148, attachés aux bras 144 sont accrochés aux doigts 147. Un chemin de came de la came 134 est en engagement avec un galet 149 porté par un levier coudé 150 monté librement sur l'arbre 109.
L'extrémité du levier 150 porte, y attachée, une che- ville 151 sur laquelle est montée à pivot une bielle 152 reliée à un bras à fente ou rainure 153 fixé, sur l'arbre 111, par une che- ville 154 montée de façon réglable dans la fente ou rainure 155 du bras 153.' Le mouvement communiqué à l'arbre 111 fait osciller les bras 156 y attachés et les bras 157 librement montés sur l'ar- bre 109, les bras 157 étant reliés aux bras 156 par des bielles
158 tournant sur des chevilles 159.
De cette façon, les doigts de guidage des cigares, 160, qui font partie des bielles 158, sont actionnés.'
Des chemins de came formés dans les faces voisines de ca- mes 135 et 136 viennent en engagement avec des galets 161 unis à des chevilles portées par des pattes 162 de cadres 163, des bras
164 montés sur un arbre 109 étant attachés aux pattes 162 par les chevilles des galets. Des chemins de came formés dans les faces op- ' posées des cames 135 et 136 viennent en engagement avec des galets
165 portés par des bras 166 montés librement sur l'arbre 109. Les prolongements 167 de bras 166 portent des chevilles sur lesquelles sont montées des bielles 168 attachées aux chevilles portées par des pattes 169 des cadres 163.
Les cames 135, 136 comportent des rebords 170 venant en engagement avec des galets 171 portés par des blocs 172 fixés à des tiges influencées par des ressorts, 173, pourvues de doigts 174.
Les ohaines 132, entrainées de façon intermittente par un pignon de Genève 247, fig. 6, entrainent des roues à dents 131
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montées sur un arbre 112. L'arbre 112 porte un pignon 130 en prise avec un pignon 129 actionnant l'arbre 105 supportant la tourelle.
Chacune des deux tourelles comprend des organes stationnaires 175 portés par un moyeu fixé à l'arbre 105 et des organes mobiles 176 portés par un moyeu tournant sur l'arbre 105, les organes 176 por- tant des chevilles 177 conditionnées pour engager des bras 178 fi- xés sur l'arbre 106. La came 133 actionne un bras 179 de l'arbre 109, relié par une bielle 180 à un bras 181 fixé sur l'arbre 106, Un levier de came 182 de l'arbre 109, pourvu d'un galet de came 183 s'engageant dans un chemin de la came 133, actionne une tige 184 montée sur une cheville 185 du levier 182, et reliée à un bras four- chu 186 fixé sur l'arbre 107. Des bras 187, fixés sur l'arbre 107 se relient à un éjecteur 188 monté à glissement dans des gorges ou évi- dements ménagés dans les moyeux des organes immobiles des tourelles, 175.
Les cigares C sont délivrés ou débités du magasin à ciga- res sur des courroies 189 passant sur des poulies 190, entrainées de façon intermittente par l'arbre 120. Les oourroies 189 se dépla- oent plus rapidement que le convoyeur débiteur, du magasin à cigares, de sorte que les cigares C se séparent lorsqu'ils sont débités sur les courroies, les cigares passant alors sous un dispositif de ten- sion supérieur= constitué par une console 191 portant un bras flottant 192 supportant des galets 193 prenant appui sur une cour- ' roie 194 passant autour d'une poulie de l'arbre 127.
Les cigares sont repris aux courroies de débit 189 tandis qu'elles sont à l'ar- rêt, à une vitesse correspondant à celle du convoyeur de débit du magasin de cigares, et de ce fait les cigares s'accumulent à nou- veau en formation serrée au point de débit.
Lorsque les courroies 189 viennent à l'arrêt, les doigts 147 saisissent le cigare par en dessous, en raison de l'action des ressorts 148, amenés en fonctionnement par la rotation de l'arbre 143 par la came 133. L'arbre 143 porte un bras 195 supportant une cheville 196 qui abaisse un organe 197 d'une bielle 198 reliée au bras flottant 192, en soulevant de ce fait ce dernier et en libé- ' , rant la pression d'alimentation en avant sur les cigares.
Le cigare;
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le plus en avant C qui doit être transféré, rencontre les doigts , de guidage actionnés par came, 160, qui se meuvent en avant avec le cigare C, empêchant ce dernier de tourner jusqu'au moment où il pé- nètre entre les mâchoires formées par la plate-forme 163 1$des ca- dres de soulèvement 163 et les doigts 174. Lorsque les courroies
189 reprennent leur déplacement, les doigts 147 sont soulevés par la came 133, et le dispositif de tension supérieur est ramené à sa position inférieure sur la courroie 194 afin d'appliquer une pres- sion d'alimentation en avant sur les cigares restant C.
La rotation de l'arbre 108 amène les portions basses de bords en came 170 sous des galets de came 171, en permettant ainsi aux tiges influencées par des ressorts,173, de descendre, les doigts 174 venant de ce fait à l'arrêt sur le cigare C. Les cadres de soulèvement 163 sont légèrement déplacés en avant, en séparant ainsi le cigare C logé dans leurs mâchoires du cigare C maintenu par les doigts 147, ce mouvement étant assuré par les cames 135 et 136 et l'intermédiaire de leur liaison au cadre de soulèvement 163.
La rotation des cames 135 et 136 en engagement avec les galets 161, soulève les cadres de soulèvement 163 en amenant ainsi le cigare qu'ils portent entre la série de bras la plus inférieure
175,176 de la tourelle. Les bras 178 actionnés par came abaissent alors des chevilles 177, et des ressorts de torsion 199, fig.2, dont chacun est assujetti à une extrémité au moyeu d'une série d'organes mobiles de tourelle 176, et accroché à l'autre extrémité à un col- lier 200 de l'arbre 105, font tourner les moyeux pour amener les organes 176 en engagement avec le cigare.
Dans l'intervalle, les portions élevées des bords de came
170 sont venues en engagement aveo les galets 171, soulevant ainsi les tiges tendues par des ressorts, 173, et libérant ou écartant les doigts 174 du cigare. Le mouvement de rotation des cames 135 et 136 oontinuant, ramène, par l'intermédiaire des bras 166, 167 et des bielles 168, ainsi que par l'intermédiaire de pattes 162, les cadres de soulèvement 163 de leur position élevée, en un trajet cir- oulaire, dans leur position inférieure, prêts à recevoir le cigare
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suivant à transférer.
La came 134 de l'arbre 108 attaque un galet 201 porté par un levier de came 202 fixé sur l'arbre 110, auquel est également as- sujetti des bras de manoeuvre 203 comportant des secteurs dentés 204 en engrènement avec des crémaillères 205 de tiges 206, figs. 4 et 5. Les tiges 206 portent des doigts 207 glissant sur des tiges de plongeurs 208, pressées par des ressorts et portant des blocs dé- portés 209.' Les tiges 206 et 208 sont montées dans des oonsoles 210, montées à leur tour sur l'arbre 112.
Les mhaines de convoyeur 132 passant sur les roues à chaîne 131, comportent, fixés à intervalle, des étriers 211 portant des chevilles 212 sur lesquelles sont mon- tés à pivot des doigts 213 et 214 reliés ensemble par des ressorts 216 attachés à des chevilles 215. Les doigts en U, 213, comportent d'un côté des extrémités prolongées 217 propres à venir en engage- ment avec le bloc 209, et les côtés opposés des doigts comportent des secteurs dentés 218 en engrènement avec des seoteurs dentés 219 des doigts en U, 214.
La commande transmise du pignon de Qenève., fait tourner d'une façon intermittente les tourelles de 90 , afin d'amener un cigare, reçu des cadres de soulèvement 163, en position pour être éjecté dans les poches formées par les doigts 213,214 de ohaines convoyeuses 132. Lorsque les tourelles atteignent la position d' éjection, le plongeur éjecteur, actionné par came, 188, glisse dans des rainures formées dans les moyeux des organes en forme de tourelle, stationnaires, 175, et prennent appui contre le oôté du cigare 0.'
Dans l'intervalle, les doigts 207, par l'intermédiaire du dispositif d'engrènement à crémaillère décrit, se sont déplacés vers le cigare C, en formant ainsi aveo le plongeur 188 une pinoe pour le cigare.
Les bras actionnés par came, 178, (fig.' 1) pressant contre des chevilles 177, font tourner les moyeux de tourelle mo- biles à l'encontre de l'action de ressorts 200, et font basouler les bras 176 en les écartant du cigare C qui est alors maintenu par
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le plongeur 188 et des doigts 207. Le plongeur 188 et les doigts 207 emmènent alors le cigare vers la poche des ohaines de convoy- eur 132, les doigts 207 des tiges 206 se déplaçant en arrière jus- qu'au moment ou ils butent contre les blocs 209 en déplaçant par suite ces derniers jusqu' prendre appui oontre la oonsole 210 et comprimer le ressort 220.
Les blocs 209, en se déplaçant en arrière, permettent au ressort 216 de fermer les doigts 213 et 214 pour sai- sir le cigare, le plongeur 188 revenant alors en arrière dans sa première position. Le cigare ainsi délivré à la poche des chaînes 132 est alors entrainé d'une façon intermittente, par les chaînes, vers l'élément ou dispositif de baguage.
On notera dans la fig. 3 que le dispositif comprend deux séries coopérantes ou paires de pinces ou dispositifs de prise op- posés, 213,214 sur les deux chaines 132, les deux séries étant é- oartées suivant la longueur du cigare afin de ménager entre elles un espace pour les opérations de baguage et admettre des doigts de transfert.
Du fait que les dispositifs de prise opposés 213 et 214 sont reliés entre eux par des seoteurs dentés 218 et 219, ils se déplacent également, et par suite l'axe d'un cigare large coïncide- ra avec celui d'un cigare étroit. Cette disposition est importante pour ménager une relation déterminée entre l'axe du cigare et les mécanismes de pliage et de baguage aux diverses stations d'opéra- tions.
L'ensemble du système convoyeur, et les mécanismes d'en- veloppement'et de baguage (fig. 6) sont actionnés par un moteur ou une transmission ( non représentée ), par l'intermédiaire d'une oourroie de commande principale 225 aotionnant une poulie 226 fi- xée à l'arbre d'entrainement 227, grâce à un embrayage de friction 228, actionné par un levier fourchu 229 articulé à pivot sur une cheville 230 qui est supportée par une oonsole 231 montée sur les cadres latéraux 100 de la maohine.
Le levier fourchu 229 comporte un bras 232 actionné par une came 233 montée sur une cheville 234, laquelle est actionnée par l'intermédiaire d'un levier à main 235.'
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Afin de faciliter l'arrêt de la machine, de n'importe quel o8té de cette dernière, la came 233 est reliée, par une barre 236, à différents autres leviers à main 237 convenablement disposés sur la machine.
A l'arbre 227 est fixé un pignon 238 en prise avec le pignon 239 d'un arbre 240 supportant un autre engrenage 241 qui commande un engrenage 242 monté sur l'arbre à came 243. L'engre- nage 242 actionne à son tour un engrenage 244 fixé à l'arbre 245.'
Pour entrainer de façon intermittente les chaînes de convoyage décrites plus haut, le pignon ou engrenage 244 porte un galet 246 actionnant le pignon de Genève 247 monté sur un arbre 248, le moyeu 249 de l'engrenage 244 verrouillant le pignon de Ge- nève lorsque le galet 246 ne se trouve pas en engagement avec cet- te roue. Sur l'arbre du pignon de Genève 248, est monté un pignon 250 transmettant le mouvement, par l'intermédiaire d'un pignon 251, à l'arbre 252 sur lequel sont montées des roues à dents 253 entrai- nant les chaines de convoyage 132.
Ainsi qu'il est ci-après décrit, la machine est oonstrui- te de telle façon que le cigare peut être bagué avant ou après son enveloppement, c'est à dire muni de bandes ou bagues internesou ex- ternes à l'enveloppe, en plaçant simplement le mécanisme de baguage avant les éléments du dispositif d'enveloppement (non représenté) ou après ce dispositif ( comme il est indiqué en traits interrompus) fige 6.
MECANISME DE BAGUAGE ( figs. 7 à 11).
Le mécanisme de baguage est supporté à glissement par une console 254 montée sur le cadre postérieur de cadres latéraux 100. A la console 254 est attaché le logement ou carter 255 por- tant et renfermant la commande du mécanisme de baguage. Ce dernier est entrainé à partir de l'arbre 245 oomportant une roue à dents 256 (fig. 23) commandant, par l'intermédiaire d'une ohaine 257, une roue à dents 258 montée sur un arbre 259 supporté par des pa- liers prévus dans la console 254 et le logement ou carter 255. Le bras 259 porte un pignon cône 260, en prise aveo un pignon cône 261 monté sur un arbre vertical 262. Cet arbre porte également un
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engrenage hélicoïdal, 263,engrenant avec un autre pignon hélicoïdal 264 de l'arbre 265 supporté dans des paliers de la partie supérieu- re 266 du logement ou carter 255.
Pour faire tourner par intermittence la tourelle de ba- guage 275, le pignon 264 est équipé d'un galet 267 actionnant un pignon de Genève 268 monté sur l'arbre 269, lequel porte un pignon , 270 en prise avec un pignon 271 librement monté sur l'arbre 272.
A ce dernier est assujetti un logement 273 supportant l'arbre de tourelle 274 sur lequel est monté la tourelle de baguage 275, entrai, née en rotation, de façon intermittente, par un pignon 276 de l'ar- bre 274 actionné par un pignon intermédiaire 277 à partir du pi- gnon 271.
Pour communiquer un mouvement ou déplacement à la tourel- le, supplémentairement à sa rotation, en direction de et en s'écar- tant du magasin à bandes ou bagues et du cigare, le logement 273 reçoit de l'arbre 272 un mouvement de basculement vertical, l'arbre 272 étant actionné dans ce but par un levier came 278 prévu sur l' arbre et comportant un galet 279 s'engageant dans un chemin de came 280 d'une came 281 montée sur un arbre 265.
La tourelle 275 comprend un certain nombre de bras qui sont forés pour ménager des canaux d'air 282 (fig. 9) et ils sont équipés à leurs extrémités de têtes de succion 283 destinées à re- tenir les bandes ou bagues B. Sur l'arbre 274 de la tourelle 275 est montée une tête de réglage d'air stationnaire 284 reliée, par l'intermédiaire d'un tube 285, à une pompe de succion standard ( non représentée).* La tête de réglage 284 est construite et placée de telle façon que son évidement de succion ne relie que trois des quatre canaux d'air 282 de la tourelle 275, car trois bras seule- ment de la tourelle 275 supportent à leurs têtes de succion des ban- des ou bagues B à appliquer au cigare 0, fig. 13.
Le quatrième bras dont la bande ou bague B a été reprise,ou enlevée, reçoit la suc- cion lorsqu'il arrive sous le magasin à bandes ou bagues 286 pour reprendre une autre bande ou bague B.
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Le magasin à bandes ou bagues ( figs. 9 et 11 ) comprend des parois latérales 286, qui sont réglables pour des bandes ou ba- gues de différentes largeurs, ce réglage s'obtenant à l'aide de vis côniques de pression 287, les bandes ou bagues se trouvant entre des barres latérales 286a pourvues de rebords de support à leurs ex- trémités inférieures. Les barres latérales 286a sont supportées de façon réglable sur des tiges portées par une console 288 assujettie au logement 266. Le mouvement de levée de la tourelle amène la tête de succion du bras de tourelle supérieur en engagement aveo la ban- de ou bague inférieure, et le mouvement descendant de la tourelle extrait la bande ou bague du magasin.
Un dispositif mouilleur de bandes ou bagues (fig. 10) des- . bague de tiné à mouiller chaque bande ou/cigare, gommée à une extrémité, au premier arrêt de chaque bras de support de : . bande ou bague après avoir quitté le magasin 286, consiste en une roue ou rouleau de mouillage 289 pourvu d'un anneau de feutre 290, mouillé par l'eau
M occupant le récipient 291, lequel est maintenu de façon réglable par une console 292 fixée au cadre principal 100. La roue ou rou- leau de mouillage 289 est fixé à un arbre 293 supporté par un pa- lier 294 du réoipient 291. Sur l'arbre 293 est fixé un roohet 295 actionné par un cliquet 296 articulé à pivot sur le levier 297 qui est fixé à l'arbre 298 supporté dans la console 292.
Sur l'arbre
298 est fixé un levier 299 relié, par une tige 300, à un levier oou- dé 301 pivoté sur une cheville 302 assujettie au logement 266. Le levier coudé 301 est équipé d'un galet 303 en engagement aveo une oame 304 montée sur un arbre 265, le rouleau ou roue de mouillage
289 étant ainsi entrainé en rotation par intermittence.
L'extrémité gommée de la bande ou bague B est délicate- ment pressée contre l'anneau de feutre mouillé 290 (fig. 13), par un levier 305 pivoté sur une cheville 306 de la console 292 et équi- pé d'un secteur denté 307 en engagement avec un autre secteur 308 monté sur l'arbre oscillant 298.
Au quart de tour suivant de la tourelle 275, la bande ou bague mouillée est placée au-dessus d'un cigare C porté par une sé-
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rie de dispositifs de prise des chaines 132. Le mouvement d'abaisse- ment de la tourelle 275 place la bande ou bague B contre le côté là supérieur du cigare C et la maintient/par succion et pression.
Les plis latéraux de la bande ou bague B (fig. 9) sont exécutés par une paire de doigts plieurs 309 et 310 pivotés sur une plaque coulissant verticalement, 311, montée à glissement dans la partie antérieure du logement 266. La plaque glissante 311, compor- te une patte 312 portant une cheville 313 reliée, par une bielle 314, à un levier de came 315 pivoté en 318 dans le logement 266 et comportant un galet 316 qui s'engage dans un chemin de came 317 de, la came 281, la plaque glissante 311, et les doigts plieurs 309 et 310, étant ainsi déplacés vers le haut et vers le bas. Ces derniers doigts sont reliés, par l'intermédiaire de secteurs dentés 319 (figs. 8 et 9),et le doigt 309 est équipé d'un levier 320 portant un galet 321 qui agit conjointement avec une plaque came station- naire 322 assujettie par des prisonniers 324 au logement 266.
Dans la position supérieure de la plaque 311, les doigts sont ouverts par la plaque carne 322 mais, durant le mouvement descendant de la plaque 311, le galet 321 vient en regard de l'extrémité inférieure inclinée de la plaque came 322, et les doigts sont fermés par le ressort 323 et, avec une pression légère, élastiquement glissante, pressent la bande contre les côtés du cigare.
Ainsi, tandis que la portion médiane de la bande ou bague B est maintenue entre la tourelle 275 et le cigare 0, les doigts 309 et 310 sont déplacés vers le bas par la plaque glissante 311, amènent la bande doucement contre les côtés du'cigare (fig. 9) et restent dans leur position inférieure jusqu'au moment ou les replis inférieurs de la bande ou bague B sont exécutés, pour éviter tout gondolement des côtés ou des coins supérieurs de la bande ou bague.
Le premier pli inférieur de la bande est exécuté par une paire de doigts plieurs inférieurs 325 (figs. 17 à 22) qui sont ar- ticulés à pivot en 327 sur une plaque de guidage 326, montée à pi- vot sur un prisonnier 328 entre des plaques 329 montées sur une tête de guidage 330, laquelle est montée à glissement sur des tiges de guidage 331 supportées par une console 332 fixée au logement
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255.
La tête de guidage 330 est équipée d'une crémaillère 333 en prise avec un secteur denté 334 monté sur un arbre 335 supporté par une console 332, et portant un autre secteur denté 336, (fig. 7), engrenant avec un secteur denté 337 monté à pivot sur un prisonnier ou cheville 338 que porte le logement 255. Le secteur denté 337 est équipé d'un levier-came 339 pourvu d'un galet 340 s'engageant dans un chemin de came de la double oeme 341 montée sur l'arbre 259. Par ce moyen, les doigts sont déplacés transversalement relativement à et sous le cigare, entre les dispositifs de prise 213, 214.
Pour empêcher toute détérioration du cigare et obtenir un pli étroitement appliqué, les doigts 325, lorsqu'ils avanoent vers le cigare C (fig. 17), sont guidés vers le bas de façon à déga- ger le bord du cigare, par un bras 342 attaché à une plaque de gui- dage 326 et comportant un galet 343, lequel galet roule par dessus un bossage 344 de la console 332. Dès que le galet 343 quitte le bossage 344, un ressort 345, placé entre la plaque de guidage 326 et la tête de guidage 330, presse fermement les doigts 325 oontre le cigare C (fig. 18) et assure l'application étroite du pli de la bande ou bague B. Les doigts 325 sont pressés élastiquement contre le cigare, de sorte qu'ils peuvent se prêter aux irrégularités des cigares.
Dès lors que le premier pli inférieur est exécuté, un élé- ment plieur ou galet 346 (fig. 18 ) avance vers le cigare C et re- plie ou place l'autre extrémité de la bande ou bague B par dessus l'extrémité déjà repliée (fig. 20). Le galet plieur 346 est monté sur une'cheville 347 supportée par un patin de guidage en forme de fourche,348, articulé à pivot, en 349, sur un bloc de support 350 (fig. 18) monté sur une tête de guidage 351 supportée à glissement par des tiges de guidage 331 et équipé d'une crémaillère 352 en en- grènement aveo un secteur denté 353 monté sur un arbre-manchon 354 entourant l'arbre 335, et comportant un autre secteur àenté 355 (fig. 7) engrenant aveo un secteur denté 356 monté à pivot sur une cheville 338.
Le secteur 356 est équipé d'un levier-came 357 pourvu d'un galet 358 s'engageant dans l'autre chemin de came de la double
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came 341. Entre le bloc de support 350 et la tête de guidage 351, '. on a prévu une plaque de séparation en forme de coin 359 ? qui, lors- que le galet 346 s'avance vers le cigare C, pénètre entre deux che- villes 360 montées sur des doigts 385, afin d'écarter suffisamment les doigts (fig. 21) pour admettre entre eux le galet, tandis que les bords des doigts continuent de maintenir la première extrémité pliée de la bande ou bague contre le cigare. Le galet 346 roule l' extrémité gommée et mouillée de la bande ou bague B par dessus le premier pli, en scellant ou fixant de ce fait la bande ou bague.
Le patin de guidage 348 est équipé d'un ressort 361, de sorte que le galet 346 pressera la bande ou bague d'une façon élastique, fer- mement contre le cigare 0, et peut céder aux irrégularités des ci- gares. Les doigts 325 sont équipés d'un ressort 362 qui les refer- me à nouveau lors du retrait de la plaque-coin 359. Afin de mainte- nir les doigts 325 parallèles au bloc.de guidage 326, on a prévu une cheville de guidage 363.
Durant les opérations de pliage qui viennent d'être dé- orites, les doigts plieurs latéraux, 309 et 310, oonservent leurs positions de fermeture contre le cigare, mais dès que le repliement inférieur est complété, les doigts 309 et 310 libèrent le cigare (figo 20) et se meuvent vers le haut. La libération des doigts 309 et 310, tandis qu'ils occupent leur position inférieure, s'obtient grâoe à une came étoilée 364 ( figs.8 et 20) montée sur l'arbre de tourelle 274. Une légère rotation de la tourelle (voir la position en traits interrompus dans la fig. 16) provoque l'engagement de la came étoilée 364 aveo le galet 365 du levier 320, pour ouvrir les doigts.
Ensuite la tourelle 275 et les doigts 309 et 310 de la pla- que 311 se meuvent ensemble vers le haut, dans une position pour laquelle l'autre galet 321 du levier 320 vient en engagement avec une plaque-came stationnaire 322, la came étoilée 364 quittant alors le galet 365 et les doigts 309 et 310 étant maintenus ouverts par la plaque-came.
Après repliement de la bande ou bague B autour du cigare
C, les chaines de convoyage 132 poursuivent leur mouvement inter-
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mittent d'avancement des cigares, et tandis que les doigts 325, retournent en arrière à leur position initiale, le galet 346 reste en engagement avec la bande ou bague, son mouvement de retour cor- respondant avec celui du cigare, jusqu'au moment ou le cigare at- teint la plaque de guidage stationnaire 366 (fige 12) montée sur une patte du logement 255. Lorsque le cigare quitte la position de baguage, il passe entre la plaque guide inférieure 366 et un guide supérieur élastique 367, qui empêche le relâchement ou l'ouverture élastique des extrémités de la bande, et maintient la bande jusqu' au moment ou le scellement est sec.
Le guide élastique 367 est mon- té de façon réglable sur une console 368 fixée au logement 266.
Le cigare bagué C est alors convoyé ou amené à un disposi- tif de transfert, qui le transporte des chaines de oonvoyage 132 à une chaîne d'enveloppement, constituée par un certain nombre de poches individuelles se déplaçant de façon intermittente au synohro- nisme des ohaines 132.
Le dispositif de transfert (figs. 30 et 31) est supporté par une console 369 montée sur une console d'appui 370 supportée par le cadre transversal 371 (fig. 6) et un arbre 372 qui est monté dans les deux cadres latéraux 100. La console de support 369 porte les deux arbres-guides verticaux 373 sur lesquels est montée à glis- sement la tête de transfert 374, laquelle est actionnée par l'in- termédiaire d'une bielle 375 à partir d'un levier 376 relié, par l' intermédiaire d'une autre bielle 377, à un levier came 378 compor- tant un galet 379 s'engageant dans un chemin de came d'une double came 380 montée sur l'arbre 381 (fig. 6). Ce dernier arbre est oom- mandé par un engrenage 382 à partir d'un engrenage 244 de l'arbre 245.
La tête de transfert 374 porte une pièce en forme de came 383 (fig. 30) actionnant un galet 384 monté sur une cheville 385 sup- portée par une fourche 386, à laquelle est fixée une tige 387 sup- portée à glissement par un palier de guidage 388 articulé à pivot sur une cheville 389 montée dans des pattes 390 des cadres 100.
Un ressort 391, placé entre le palier de guidage 390 et la fourche ' 386, presse le galet 384 vers la came 383. La fourohe 386 porte un
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arbre 392 auquel sont reliés des leviers coudés 393 articulés à ,pivot sur des chevilles 394 montées sur les cadres latéraux 100,
La tête de transfert 374 porte également, sur des pi- /vota 395, une paire de leviers de support 396, équipés de chevilles '397 sur lesquelles sont pivotés des doigts de prise de cigare 398 comportant des bras 399 pourvus de galets de guidage 400. Ces galets de guidage sont en engagement constant avec un arbre vertical d'é- lévation 401 supporté à glissement dans la tête de transfert 374 et oomportant,à son extrémité supérieure, une plaque de soulèvement de cigares 404.
La distance entre les deux doigts de prise 398 peut être réglée suivant le diamètre du cigare, grâce à des vis de ré- glage, 403 portées par les leviers de support 396. Un ressort 402, se prolongeant entre les leviers 398, maintient les bras 399 contre les vis 403, et ramène également chacune des paires de leviers 396, 398 vers l'autre paire de leviers, dans la mesure permise par l'en- gagement de galets 400 avec l'arbre 401. L'arbre 401 porte, à son extrémité inférieure, une fourche 405 qui est actionnée par une ti- ge 406 articulée à pivot sur un levier 407 (fig. 6) relié, par une bielle 408, à un levier came 409 comportant un galet 410 actionné par le second chemin de came de la double came 380.
Les leviers 376, 378,407 et 409 sont articulés à pivot sur la console d'appui 370,
Tandis que les chaînes de convoyage 132, qui transportent les cigares bagués C, sont en mouvement, la tête de transfert 374 oc= oupe sa position la plus inférieure (figs 30,31 et 37) de sorte qu' un cigare peut passer par dessus les doigts de prise 398 et la pla- que de soulèvement 404.
Dans cette position, le galet 384 est main- tenu en arrière par la cane 383, en maintenant les leviers coudés 393 écartés du chemin des dispositifs de prise des chaines 132: Dès que les chaînes 132 arrêtent leur mouvement, la tête de transfert 374 se meut vers le haut, en amenant la came 383 à libérer le galet 384,'de sorte que la tige 387 est déplacée en avant par le ressort 391 pour actionner les leviers coudés 393, les extrémités libres, supérieures, de ces derniers pressant contre les extrémités prolon-
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gées 217 des doigts de prise, en U, 213, en ouvrant de ce fait les dispositifs de prise 213, 214. En même temps, l'arbre 401 a été déplacé vers le haut pour amener la plaque de soulèvement 404 en engagement avec le cigare C.
Les doigts de prise ou de re- tenue 398 se sont également déplacés vers le haut avec la tête de transfert 374, et lorsque les galets 400 quittent la partie épaisse inférieure de l'arbre 401 et viennent en regard de sa partie supé- rieure mince,le ressort 402 ramène les paires de leviers 396,398 'une vers l'autre, amenant les doigts de prise ou de retenue 398 à se femmer et saisir le cigare C qui est alors transféré, par un mouvement asoendant complémentaire de la tête de transfert 374, dans les poches de la chaîne d'enveloppement (fig. 38).
On notera de ce qui précède et des figures 37 à 40 que, durant ce transfert, une prise positive est en tout temps mainte- nue sur le cigare. Même au moment où les parois de la poche d'enve- loppement 429 s'ouvrent pour recevoir le cigare et que les doigts de transfert 398 s'ouvrent pour libérer les cigares, le cigare est maintenu de façon sûre, par le dessus et le dessous, par le plon- geur 404 et la plaque de tension 436.
La chaîne d'enveloppement (fi.33, 34,35 et 36) est constituée par un certain nombre de pattes de support 411, reliées ensemble par deux séries de maillons de chaine 412 passant sur des roues à dents, folles, 413 (fig. 6) et sur des roues à dents comman- dées, 414, montées sur l'arbre 415 dans des consoles 416 suppor- tées par des barres de guidage 417 montées sur le cadre supérieur 418 attaché aux cadres principaux 100. Les roues à dents 413 sont montées sur l'arbre 419 supporté par des consoles d'appui 420 éga- lement fixées à des barres de guidage 417. L'arbre 415 est entrai- né par un pignon 421 qu'il porte, ce pignon engrenant aveo un pi- gnon 422 (fig. 6) monté sur une cheville 423 et commandé à partir d'un pignon 424 engrenant aveo un pignon 425 (fig. 23).
Le pignon 424 (fig. 6) est monté sur l'arbre 426, et le pignon 425 est monté sur l'arbre 427 qui porte un autre pignon 425, engrenant aveo le
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pignon 250 de l'arbre de commande de Genève 248. Chaque patte de support 411'porte des crémaillères 428 (fig. 35) auxquelles sont fixées les parois de retenue ou de prise 429 (figs. 33 et 35).
Les crémaillères 428 sont agencées par paires, les crémaillères de chaque paire étant déplacées dans des directions opposées par des roues d'engrenage 430 montées sur des manchons 431 de la patte de support 411. Les roues d'engrenage 430 sont actionnées par une au- tre crémaillère 432 (fig. 35), se terminant par une tige 433 prolon- gée à partir de la patte de support 411.
La tige 433 et la crémail- lère 432 sont normalement pressées vers l'extérieur par un ressort
434 qui force les parois de retenue ou de prise 429 à faire prise sur un cigare C ou bien, si aucun.' cigare ne se trouve entre les parois, maintient oes dernières fermées (fig. 34). Lorsqu'un ci- gare est transféré des chaînes de convoyage 132 dans la chaine d' enveloppement, un levier 435 (fig. 6) presse la tige 433 vers l'; intérieur, en amenant les crémaillères 428 à ouvrir ou séparer les parois 429, et les doigts de prise 398 et la plaque de soulèvement
404 délivrent le cigare entre les dites parois (figs. 39 et 40).
Dès que le cigare est délivré entre les parois 429, le levier 435 libère la tige 433 et le ressort 434 amène les parois 429 à se fer- mer et maintenir le cigare. Les doigts de prise 398 et la plaque de soulèvement 404 du mécanisme de transfert sa, retirent alors dans leur position la plus inférieure, Chaque patte de support 411 est également équipée d'une plaque de guidage supérieure 436 (fig; 33) , montée sur les tiges 437 supportées à glissement dans des manchons
431 et réliées à leurs extrémités supérieures par une barre 438.
La plaque de soulèvement 436 se trouve dans sa position la plus in- férieure lorsque la poche formée par les parois 429 est vide.
Lorsque le cigare est délivré entre les parois, la plaque 436 reste ,à la partie supérieure du cigare et se meut vers le haut avec ce dernier, maintenant le cigare contre la plaque de soulèvement 404
Afin de maintenir la chaîne d'enveloppement ferme et de niveau, tandis que le cigare passe par les différentes phases de l'envelop-
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pement, les pattes de support 411 sont équipées de patins de guida- ge 439 s'engageant dans des gorges 440 (fig. 36) formées dans les barres de guidage 417.
Le levier 435 (fig. 6) est monté sur un arbre 441 supporté par des consoles d'appui 442 attachées aux barres de guidage 417. A l'extrémité opposée de l'arbre 441 est assujetti un autre levier 443,relié par une tige 444 à un levier-came 445 (fig.' 6) , pourvu d'un galet AA6 (fig. 33) en engagement aveo un ohemin de came de ia came 447 de l'arbre 243.'
ALIMENTATION DE LA MATIERE D'EMBALLAGE.
La matière en feuille dans laquelle le cigare doit âtre en- veloppée, est prélevée d'une bobine R (fig. 24) montée sur un arbre 448 porté par des consoles 449 attachées au couvercle 450 monté sur le cadre supérieur 418. La feuille W qui dans la réalisation repré- sentée est constituée d'une matière cellulosique transparente, telle celle connue dans le commerce sous le nom de cellophane, est passée sur un rouleau'de friction 451 et un rouleau de guidage 452, et par dessus un rouleau flottant 453, ainsi qu'un autre rouleau de guidage 454, dans le mécanisme de coupe et de prise.
La feuille W est entrai- née par un mécanisme de prise glissant à travers le mécanisme de coupe, coupée alors à la longueur requise, et le flan coupé A est alors déplacé par un mécanisme de transfert glissant entre le ci- gare bagué C de la chaine de convoyage 132 et la poche correspondan- te de la chaine d'enveloppement. L'ensemble du mécanisme d'alimenta- tion d'enveloppes est actionné par un pignon 455 monté sur l'arbre 223, lequel porte un pignon cône 456 en prise avec le pignon cône 457 (fig. 23) de l'arbre 243.
Le pignon 455 entraine, grâoe à un pi- gnon intermédiaire 458, de l'arbre 459, un pignon 460 de l'arbre d' entrainement principal d'alimentation d'enveloppes 461 qupporté dans une console 462 attachée au cadre latéral postérieur 100.
Le mécanisme de coupe de feuilles est actionné par un le- vier-came 463 (fige. 24 et 25) comportant un galet 464 s'engageant dans un chemin de came 465 d'une came double 466 montée sur l'arbre de commande 461. Le levier came 463 est librement pivoté sur l'ar- bre 467 et est fixé à un autre levier 468 relié, par une tige 469, ; à un levier 470 assujetti à l'arbre 471, lequel est supporté par
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des paliers de la console de support de couteau 472 (fig. 26). Cette console est maintenue de façon réglable par deux barres de guidage stationnaires, 473, attachées aux consoles de support 462.
Sur l'ar- bre 471 sont assujettis les leviers double 474 reliés, à une extré- mité, par des bielles 475, à une plaque de support de couteau 476 portant le couteau supérieur 477.' Les autres extrémités des leviers double 474 sont reliées par des bielles 478 au cadre de couteau in- férieur 479 monté à glissement dans la console de support de cou- teau 472, et portant le couteau inférieur 480.
En raison du mouvement de basculement communiqué à l'arbre
471 par la tige 469 et le levier 470, les leviers double 474 dépla- cent la plaque du couteau supérieur 4'76 vers le bas et le cadre du couteau inférieur 479 vers le haut, en produisant la coupe entre les couteaux 477 et 480, qui se recouvrent l'un l'autre à une extré- mité (fig. 25). La plaque de support du couteau supérieur 476 est également équipée d'une paire de rouleaux de guidage 481 qui assu- rent un glissement plus aisé de la plaque 476, sur le cadre 479, en direction duquel elle est sollicitée par le ressort 482.
Durant l'opération de coupe, la feuille d'enveloppe W est maintenue entre une plaque supérieure stationnaire 483 et une plaque inférieure basculante 484. La plaque de retenue supérieure
483 est montée sur une paire de tiges verticales 485 montées libre- ment dans la console 472, et reliées à leurs extrémités supérieures par une barre transversale 486, les tiges et la plaque de retenue étant pressées vers le haut par des ressorts 487.
La plaque de rete- nue inférieure 484 est assujettie à un arbre 488 (figs.- 26 et 27) actionné par un levier 489 comportant un rouleau 490 qui vient en engagement avec une barre basculante 491 sous l'action d'un res- sort 492,= La barre basculante 491, est reliée à une extrémité, par une bielle, à un levier coudé 493 (fig.
24) monté sur un arbre 494, et elle est reliée, à l'autre extrémité, à un levier coudé 495 ar- ticulé à pivot sur une cheville 496 (fig.' 26), les leviers 493,
495 étant reliés par la tige 498.' Le bras 497 du levier 493 reçoit, par l'intermédiaire d'une autre tige 499, un mouvement de bascule-
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ment d'un double levier 500 comportant à une extrémité un galet 501 s'engageant dans un chemin de came 502 du pignon 458. Le levier dou- ble 500 est pivoté sur une cheville 503 supportée par la console 462.
La longueur requise de matière d'emballage est tirée à travers le mécanisme de coupe par un dispositif de prise glissant constitué par une plaque de fixation supérieure, stationnaire, 504, montée sur une console 505 supportée par une plaque glissante 506, laquelle est montée à glissement dans des rainures de barres de gui- dage 473, A la plaque glissante 506 est assujettie une barre crémail- lère 507 actionnée par un pignon 508 monté sur une cheville 509 (fig. 25) supportée par la console 462. Au pignon 508 est assujetti un autre pignon 510 en engrènement avec un secteur denté 511, monté librement sur l'arbre 467 supporté par une console d'appui 512 de la console 462.
Au secteur denté 511 est assujetti un chemin de guidage monté rainuré 513 dans lequel s'engage un galet 514/de façon réglable sur un levier 515 fixé à un arbre 516, lequel arbre reçoit un mouvement d'oscillation qui lui est communiqué par un secteur denté 517 monté sur cet arbre et actionné par un secteur denté 518 monté à pivot sur l'arbre 467 et relié à un levier came 519 pourvu d'un galet 520 en ' engagement avec un chemin 521 de la double came 466.
La console de retenue 505 porte un arbre 522 actionné par un levier 523 muni d'un galet 524, lequel est maintenu contre la surface supérieure de la barre basculante 491 par un ressort 526, l'arbre 522 comportant, y assujetti, le doigt de retenue inférieur 5250
Pour commencer l'alimentation de la feuille W, cette der- nière est engagée entre des couteaux 477 et 480 et entre les deux séries de doigts de retenue ou de prise 483,484 et 504,525.
Par un léger mouvement d'abaissement de la barre basculante 491, actionnée par le levier 497 et la came 502, le doigt 484 est ouvert par le le-, vier 489 et le doigt 525 est fermé par le ressort 526, en maintenant la feuille W entre la plaque de retenue supérieure 504 et le doigt 5250 Dès que la feuille %7 est ainsi retenue, la barre crémaillère
507 est actionnée par le pignon 508 et les autres liaisons de la ca-
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me 466 en amenant la plaque 506,qui porte la plaque 504 et le doigt
525, à glisser en avant d'une distance égale à la longueur de la matière d'emballage nécessaire pour former l'enveloppe d'un cigare.
Les couteaux 477 et 480 sont alors actionnés par les leviers 474 et la oame 465, comme décrit plus haut, pour sectionner de la feuille une longueur d'enveloppe.
Afin d'empêcher une saccade sur la bobine R, qui pourrait déterminer la rupture de la feuille lorsqu'elle est tiréé par le dispositif de retenue ou de prise, la feuille est prélevée à la bobi- ne par les rouleaux d'alimentation de feuille à friction, tournant d'une manière continue, 451 et 452, et l'on prévoit un rouleau 453 formant une boucle f lottante. Ce dernier rouleau forme une boucle dans la matière d'emballage prélevée à la bobine R tandis que l'ex- trémité antérieure de la matière d'emballage, après sectionnement, est maintenue par les doigts de prise 483, 484 et, lors de l'opéra- tion d'alimentation suivante, la matière est reprise à la boucle par les doigts de prise ou de retenue 504 et 525.'
Le rouleau à friction d'alimentation de feuille,451,
est monté sur un arbre 527 supporté par une console d'appui 528 montée sur les barres 473. L'arbre 527 porte un plateau de friction 529, entrainé par un galet de friction, monté d'une manière réglable,
530, de l'arbre 531, lequel est supporté par des consoles d'appui .
532 et porte, à son extrémité inférieure, un pignon cône 533 entrainé d'une manière continue par un pignon cône 534 monté sur l'arbre 461.
A l'arbre 527 est relié un pignon 535, engrenant avec un pignon 536 monté sur l'arbre 537 lequel est également supporté par la console
528 et supporte le rouleau d'alimentation 452. Le rouleau flottant
453 est équipé de chevilles 538 supportées à glissement dans des gor- ges d'un cadre de guidage 539 (fig. 24) attaché à la console
528. Un rouleau de guidage 454 est monté sur la cheville 540 prévue dans la console 528 (fig. 24). Le poids du rouleau flottant 453 qui prend appui dans la boucle de la feuille W tire cette feuille W, tendue, autour des rouleaux à friction d'alimentation 451, 452, en- trainés en rotation d'une façon continue, et le rouleau 451 ne tire
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la matière de la bobine R qu'autant que la feuille W est ainsi ti- rée autour des rouleaux.
Dès que le rouleau flottant 453 atteint sa position la plus inférieure, et repose sur le fond du cadre 539, la boucle est libérée du poids du rouleau 453 et la feuille W est détendue et ne forme pas, avec le rouleau de friction tournant 451, un contact suffisant pour être prélevée de la bobine R, jusqu'au moment où les doigts 525 et 504 tirent à nouveau sur la feuille et soulèvent le rouleau boucleur. nement
Après section d'un flan A de la bande W, un dispositif de transfert de feuille, coulissant, (fige. 24,28 et 29) amène le flan dans la position d'application sur le cigare C:
Le dispositif de transfert coulissant est constitué par une paire de patins glissants 541 (fig. 28) supportés à glissement par dès rails guides 542 montés sur une barre transversale immobile
543 (fig. 26) et sur une console de support de transfert 544 (fige.
24 et 29)'. Sur les patins glissants 541 on monte à pivot une paire' de doigts de prise 545 actionnés par des ressorts 546. Les deux pa- tins glissants 54l sont reliés, à une extrémité, à un organe en forme de pont, 547, fixé à un patin guide 548 supporté à glissement par une barre de guidage 549 montée sur la barre transversale 543 et la console 544. Les patins glissants 541 sont équipés de guides de pa- pier 572 pour assurer la position correcte du glan A lorsqu'il est, saisi et transporté.
Un patin-guide 548 est déplacé, d'un mouvement alternatif, par une tige 550 actionnée par un levier 551 articulée sur un ar- bre 467. Le levier 551 est équipé d'une voie en forme de gorge,552 (fig. 25), dans laquelle est engagée un galet 553 monté sur un le- vier 554, lequel est monté à son tour sur l'arbre oscillant 516.'
Sur l'une des barres de guidage 473 (figs. 24 et 28) est montée une, console de support 555 supportant un arbre 556, et sur cet arbre est monté un levier 557 équipé de galets 558.
L'arbre 556 est ao- tionné par un levier 559 relié, par une tige 560, à un levier 561 monté sur l'arbre 494, lequel est actionné par le levier 497:'On pré-, voit un autre mécanisme de déplacement, constitué par un levier 562
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équipé de galets 563 et articulé à pivot, par l'intermédiaire de chevilles 564, sur une console d'appui 565 montée, de façon régla- ble, sur la console 544. La console 565 porte un arbre 566 sur le- quel est montée une manivelle 567 au contact de laquelle le levier
562'est maintenu grâce au ressort 568. L'arbre 566 est actionné par un levier 569 relié par une tige 570 au levier 571 (fig.24) assujet- ti à l'arbre 494.
La plaque glissante 506 et les patins glissants 541 se meu- vent à l'unisson, mais dans des directions opposées, de sorte que lorsque les doigts de prise 504,525 ont fait avancer une longueur . de bande W, les patins glissants 541 se déplacent en arrière, les bords de la bande pénétrant dans les guides de papier 572.' Lorsque la plaque glissante 506 et les patins glissants 541 atteignent l'ex- trémité de leurs déplacements respectifs, les doigts 545 des patins glissants passent sous les galets 558 du levier 557, préalablement abaissé par le basculement de l'arbre 494, pour actionner la barre
491, de sorte que ces doigts 545 s'ouvrent et se meuvent par dessus l'extrémité de la bande encore maintenue par la plaque 504 et les doigts 525, mais se projettent au delà des extrémités des guides de papier 472.:
Lorsque l'arbre 494 est actionné inversément pour dépla- cer vers le haut la barre oscillante 491, afin de libérer le doigt de prise 525 et ramener le doigt de prise 484 à la position de pri- se, le levier 557 soulève les galets 558 en libérant de ce fait les doigts 545 et provoquant la fermeture de ces derniers, du fait des ressorts 546, et maintient l'extrémité de la bande contre les patina -guides 541.
Tandis que la plaque 504 et le doigt 525 glissent à nouveau en arrière, pour reprendre l'extrémité antérieure de la ban de, qui a été sectionnée par les couteaux 477 et 480, les doigts
545 et les patins glissants 541, actionnés par le patin-guide 548 et la tige 550 entrainent en avant le flan d'enveloppe A sectionné, jusqu'à un emplacement situé au-dessus du cigare C qui doit être transféré des chaînes de convoyage 132 dans la chaîne d'enveloppe- ment. Avant que le cigare à transférer n'atteigne le flan A, le fonctionnement supplémentaire de l'arbre 494 actionne la manivelle
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567 et le levier 562, en amenant les galets 563 à ouvrir les doigts de prise 545 pour libérer le flan.
MECANISME D'ENVELOPPEMENT.
Lors'que le cigare C, soulevé par le dispositif de trans- fert, atteint le flan A, ce dernier est serré entre le cigare C et la plaque de guidage supérieure 436 et il est alors repris, avec le cigare, dans la poche de la chaine d'enveloppement, formée par les parois 429, qui replie délicatement la cellophane sur les côtés du cigare à la station A de la chaine d'enveloppement, Le cigare C est entrainé par la chaine d'enveloppement à une station à vide II,et ensuite à la station III, station à laquelle est exécutée la ooutu- re longitudinale ou inférieure par un mécanisme de pliage et de cou- ture (figs. 44 à 52).
Le mécanisme de couture comprend des consoles 573,suppor- tées par les cadres principaux 100 de la machine. Les consoles 573 portent une paire de chevilles 574 sur lesquelles sont montées des roues d'engrenage 575 qui reçoivent un mouvement d'oscillation des segments d'engrenage 576 fixés à une console de pont, susceptible de basculer, 577, librement montée sur l'arbre 578.
La console de pont, 577, est équipée d'un levier 579 ac- tionné, par l'intermédiaire d'une tige 580, à partir d'un levier- came 581 (fig. 6) comportant un galet 582 s'engageant dans un chemin de came d'une came double, 583, de l'arbre 381. La console de pont 577 porte un pont 584 organisé pour faire pression sur la couture de fermeture et guider cette dernière sur la plaque 593 lorsque le cigare se meut vers la station suivante.
Sur l'arbre 578 est également monté un double levier pli- eur 585, comportant un autre levier 586 actionné par l'intermédiaire d'une tige 587 à partir d'un levier-carne 588 (fig.6) comportant un galet 589 en engagement avec l'autre chemin de came de la double came 583. Le levier plieur 585 porte une plaque de pliage de la cou- ture de fermeture, 590, correspondant à la gorge de la plaque de pli age 591 qui est montée entre les moyeux 592 des roues d'engrenage 575.
Lorsque le cigare arrive à la station III, il est
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disposé partiellement par dessus la plaque de pliage 591 (fig.48) , et alors,'par un mouvement de basculement du levier 585, la plaque de pliage, 590 replie les bords pendants du flan A dans la gorge de la plaque de pliage 591 (fig.49) et se retire ensuite à nouveau (fig.50), en formant, du flan A, une enveloppe ou emballage tubulai- re E, dont les extrémités se prolongent au-delà des extrémités du cigare.'
Ensuite, par le mouvement de la console de pont 577 et des secteurs 576, la plaque de pliage 591 exécute une demi révolu- tion, de la position de la fig. 50 à celle de la fig.
52, entrela- çant les extrémités repliées, et faisant saillir la couture de fer- méture dans la direction opposée, en sorte qu'elle peut être reti- rée de la gorge de la plaque 591 lorsque les parois 429 de la chai- ne d'enveloppement entrainent le cigare de. la station III à la station IV. Afin d'empêcher la coutume de fermeture de s'ouvrir, de et/fermer le vide entre la plaque 591 et la plaque de support fixe
593, le pont 584 est basculé vers le haut par le mouvement de la console de pont 577, dans la position représentée à la fig. 52, et, lorsque le cigare se meut en avant, par dessus le pont, la couture de fermeture de l'enveloppe E est repassée à plat. Lorsque le ciga- re atteint la plaque de support 593, l'action inverse de la console de pont 577 ramène le pont 584 et la plaque de pliage 591 dans leur position initiale.
La plaque 593 est fixée aux consoles 594 (fig.6) montées sur les consoles 573, et maintient la couture de fermetu- re tandis que le cigare occupe les stations suivantes IV, V et VI, stations dans lesquelles sont exécutés les plis terminaux de l'en- veloppe E.
Comme l'enveloppeE est actuellement sous forme de tube à extrémités ouvertes, on prévoit des mécanismes de pliage pour ces extrémités de chaque côté de la machine (fig. 23) pour replier.' le.s portions terminales saillantes. Les mécanismes de pliage dis- posés de chaque côté, sont actionnés par un arbre 595 portant une roue à dents 596 actionnée par une chaîne 597 à partir d'une roue à dents 598 (figs, 6 et 23) montée sur un arbre 245. Les mécanis-
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mesde pliage, disposés de chaque côté, sont montés dans des logements 599 supportés à glissement par des consoles 600 fixées aux cadres latéraux 100. Les mécanismes de pliage, dans chaque logement (fig.
53), sont actionnés, par l'arbre 595 et l'intermédiaire d'un pignon conique 601, monté sur cet arbre et engrenant avec un pignon o8ni- que 602 monté sur l'arbre 603.
Chaque mécanisme de pliage terminal (fig.53) est consti- tué par un mécanisme de pliage et de planage,en forme de soufflet, disposé à la station IV, un mécanisme de guidage ou de retenue des plis, disposé entre la station IV et la station V, un mécanisme plieur disposé à. la station V et un mécanisme gaufreur pour gau- frer ou onduler l'extrémité fonctionnant à la station suivante.
Le mécanisme exécutant les plis en forme de soufflet (figs. 54 et 55) situé à la station IV, est constitué par une pai- re de doigts de pliage étroits, 604, et une paire de doigts de pli-; age et de planage larges, 605, tous assujettis à des chevilles in- dividuelles 606 équipées de ressorts 607. Les chevilles 606 sont montées à pivot dans une tête 608 comportant quatre prolongements, montrés à la fig. 55, entre des paires voisines desquelles on a monté des doigts 604,605, chacun des ressorts 607 étant relié à une cheville 606 et au prolongement de tête voisin. La tête 608 est portée par un manchon 609, monté à glissement dans une console ! de guidage 610 attachée au logement 599.
Au manchon 609 est fixé un collier réglable 611 relié, par une bielle 612, à un levier ooudé 613, 616 articulé à pivot sur un arbre 614, supporté par des paliers 615 du logement 599 et comportant un galet 617 engagé dans un che- min de came 618 d'une came 619 montée sur l'arbre 603. Des doigts de pliage 604 et des doigts de pliage 605 sont équipés de pattes 620 (fig. 53) par l'intermédiaire desquelles ils sont actionnés à partir d'une cheville de tête, 621, montée à glissement dans le manchon 609, dans lequel est également monté un ressort 622 main- tenant normalement la cheville de tête écartée des pattes 620;
La cheville de tête, qui contrôle l'ouverture et la fermeture des doigts de pliage 604 et 605,tandis que le manohon 609 déplace ces
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doigts vers ou les écarte de l'extrémité de l'enveloppe, est ac- tionnée par un levier coudé 623,625 qui comporte une vis de régla- ge 624 et est monté à pivot sur l'arbre 614, tandis qu'il comporte un galet 626 s'engageant dans un chemin de came 627 d'une came .628, montée sur l'arbre 603. La construction ci-dessus est telle que-les doigts des deux séries sont maintenus ouverts par des moyens .en forme de came et agissant d'une manière positive, mais sont re- fermés sur le cigare, lorsque cette fermeture est permise, par de légers ressorts 607, en empêchant ainsi tout dommage si des cigares de très grand format sont manipulés.
Les opérations de pliage (figs. 62 à 67) sont exécutées d'une manière telle que des doigts de pliage 604 et 605 sont ou- verts par la cheville de tête 621 et déplacés en avant par le man- .ohon 609, axialement vers le cigare C, par dessus et à l'écart des extrémités de l'enveloppe E. (figs. 62 et,63). La cheville de tête
621 est alors ramenée en arrière et les doigts 604 et 605 sont fer- més par les ressorts 607 avec une légère pression élastique sur le cigare, à la base du cône. Le manchon 609 et les doigts 604, 605 sont alors déplacés en arrière, et les doigts de pliage 604 plient et repassent les côtés de l'enveloppe E (figs. 64 à 66), tandis que les doigts de pliage larges 605 qui suivent à faible distance les doigts de pliage 604 aplatissent ou pressent ensemble les pa- rois supérieure et inférieure de l'enveloppe.
Afin de maintenir le pli terminal en forme de soufflet jusqu'au moment où le cigare atteint la position V, une paire de doigts de guidage basculant, 629, se ferme sur le pli (fig.' 67) et empêche ce dernier de se rouvrir, ce qui pourrait se produire en raison de la nature élastique de la matière constituant l'enve- loppe'. Dans son trajet vers la station V, où le pli terminal doit être/plié, l'extrémité pliée passe en outre entre une paire de doigts de guidage stationnaire, 630 (figs.' 68 à 70) en sorte que le pli est assuré et maintenu jusqu'au moment ou il atteint le mé- canisme de pliage à la station V.
On remarquera que le pli en forme de soufflet est positivement maintenu à plat par les diffé-
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rents mécanismes de guidage, de pliage et de gaufrage jusqu'au moment ou il est finalement gaufré.
Les doigts de guidage basculant 629 du mécanisme de gui- dage (figs. 56 et 57) sont articulés à pivot sur des chevilles 631, et sont reliés entre-eux, en vue de déplacements égaux et opposés, par l'intermédiaire de secteurs dentés 632. Des chevilles 631 sont montées dans une tête 633 qui porte également les doigts de guidage stationnaires, montés de façon réglable, 630, et qui est attachée à une cheville stationnaire 634, maintenue par la oonsole de guida- ge 610. Le doigt de guidage supérieur 629 est relié par une bielle 635 'à un levier coudé 636, 637, monté à pivot sur l'arbre 614, et comportant un galet 638 qui s'engage dans un chemin 639 de la oame 640 montée sur l'arbre 603.
Le mécanisme de pliage (fics. 58 et 59) est constitué par une paire de matrices de pliage 641 montées sur une paire de leviers de support 642 articulés à pivot sur des chevilles 643 d'une tête 644, laquelle est attachée à une cheville de support stationnaire 645 fixée dans la console de guidage 610. Les leviers ' 642 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire de secteurs dentés 646. La patte supérieure 642 est reliée par une bielle 647 à un levier coudé 648, 649 monté à pivot sur un arbre 614 et compor- tant un galet 650 engagé dans un chemin 651 d'une came 652 montée sur l'arbre 603.
La tête 644 porte une cheville 643 sur laquelle est pivotée un doigt 654 destiné à replier en arrière, sur elle-mê- me la matière, après qu'elle a été pliée,le doigt 654 étant action- né, par l'intermédiaire d'une bielle 655, grâce à un levier coudé 656, 657 monté à pivot sur l'arbre 614 et comportant un galet 658 s'engageant dans un chemin 659 d'une capte 660 montée sur l'arbre 603.
Dès que l'extrémité pliée en forme de soufflet de l'enve- loppe pénètre entre les matrices de pliage ouvertes 641,(fig.71) ces matrices sont refermées et replient l'extrémité pliée suivant une ligne de pliage ou de pli transversal (fige 72).' Les matri- ces de pliage 641. s'ouvrent alors à nouveau et le doigt plieur
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654 bascule en avant pour replier délicatement en arrière, l'extré- mité saillante sous le pli (figo 73). Le doigt plieur 654 reste dans cette position, agissant à la manière d'un guide, tandis que ,le cigare est entrainé vers la station VI par la chai ne d'enveloppe- ment.
Dès que le cigare atteint la plaque de guidage 661-du mécanis- me de gaufrage, qui maintient la partie doublée rabattue., en place (figs. 60 et 61), le doigt plieur 654 est ramené dans sa position initiale.
Le mécanisme de gaufrage (figs. 60 et 61) consiste en une paire de machoires de gaufrage à surface ondulée, ou gaufrée, 662, montées sur les bras 663 d'une paire de leviers 667 montés à pivot sur des chevilles 664 d'une tête de support 665 attachée à une cheville 666 supportée dans la console 6100 Les leviers 667 sont à reliés par des bielles 668 aux chevilles coudées d'un organe/double manivelle, 669, fixé sur l'arbre 670 supporté dans la tête 665.
La double manivelle et les bielles forment une double genouillère procurant une pression considérable dans des directions opposées.
L'arbre 670 porte un levier 671 actionné par une bielle 672 et l' intermédiaire d'un levier coudé 673,674 articulé à pivot sur l'ar- bre 614 et comportant un galet 675 engagé dans un chemin 676 d'une came 677 montée sur l'arbre 603. Une plaque de guidage 661 est mon- tée'sur les pivots 644 de la tête 665.
Les ondulations des machoires 662 reçoivent une forme en V (fig.61). Le gaufrage produit par les machoires 662, en particu- lier en travers du pli transversal, est efficace pour assujettir d'une façon sûre le pli à l'encontre de l'élasticité de la matière, à l'extrême pointe, et là où avec un pli en accordéon, le gaufrage rejoint le cône de l'extrémité de l'emballage.
Afin d'empêcher la rupture des organes, ou un excès de pression sur l'enveloppe, la cheville 666 est montée élastiquement dans la console 610, à l'aide du ressort 678 agencé entre l'extré- mité de la cheville et une plaque 679. Parallèlement à la cheville
666, dans la console 610, on a monté une cheville de sureté, régla-
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ble, 680.
Lorsque les machoires de gaufrage sont entièrement fer- mées pour gaufrer le pli terminal rabattu de l'enveloppe E (fig. 75), le double organe coudé 669 vient en engagement avec l'extrémité de la cheville de sureté 680 qui, par déplacement subséquent 671 sert à la manière d'un pivot, contre lequel porte le double organe coudé 669, et, en raison du montage élastique de la cheville 666, l'ensem- ble du mécanisme de gaufrage se déplace légèrement vers le cigare en empêchant de ce fait la rupture de la matière d'enveloppe et la détérioration des parties ou organes actifs du mécanisme, et permet l'emploi de matière d'enveloppement ou d'émballage de diverses é- paisseurs.
Après que les machoires de gaufrage 662 se sont à nouveau ouvertes, le cigare bagué et enveloppé, fini, P, est emmené à la station VII où il est transféré des poches de la chaîne d'envelop- pement dans les pinces des chaines de convoyage 681, par un méoanis- me de transfert (fig.32) du même type et de même construction que celui décrit pour transférer le cigare C des chaînes de convoyage 132 dans les poches de la chaine d'enveloppement.
Les deux mécanismes de transfert sont identiques sous la plupart des rapports, le transfert étant, principalement, inversé.
La tête de transfert 374 dans ce second mécanisme de transfert, por- te une pièce en forme de came 682 en remplacement de la pièce en forme de came 383 du premier mécanisme de transfert, et est action- née par l'intermédiaire d'une bielle 683 reliée à un levier 685 (fig. 6) articulé à pivot à la cheville 686 supportée par la console de support 370. Le levier 685 est relié, par l'intermédiaire d'une bielle 687, à un levier-came 688 comportant un galet 689 (fig.23) s'engageant dans un chemin de la double carne 690 montée sur l'arbre 243. Le levier-came 688 est articulé à pivot sur une cheville 691 (fig.6), sur laquelle est également monté à pivot un autre levier came 692 comportant un galet 693 (fig. 23) s'engageant dans l'au- tre chemin de la double came 690.
Le levier came 692 actionne, par l'intermédiaire d'une bielle 694, un levier 695 qui est relié, par une bielle 684, à l'arbre ooulissant en forme de came 401 du
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deuxième méoanisme de transf ert. Les chaînes de convoyage 681 sont entraînées par les roues à chaînes 696 montées sur l'arbre 427, et passent sur des roues à chaines,folles, 697 (figs. 80 et 82) montées ,sur l'arbre 698 supporté par les cadres latéraux 100. Les chaînes de convoyage 681 sont de la même construction que les premières chaînes de convoyage 132 et portent des jougs 211 et des doigts de prise en
U, 213 et 214 analogues, ces doigts étant ouverts et fermés d'une manière analogue.
Les extrémités prolongées 217 des doigts 213 sont actionnées pour ouvrir les doigts de prise à la station VII, par des leviers coudés 699 articulés sur des chevilles 700 montées dans des pattes des cadres latéraux 100. Les leviers coudés 699 sont ana- logues aux leviers 393 du premier mécanisme de transfert et sont actionnés par l'intermédiaire d'une tige 701, grâce à une fourchet te 702 portant un galet 703 actionné par la pièce en forme de came
682. La fourchette 702 est supportée par une cheville 704 montée à glissement dans un palier de guidage 705, analogue au palier 388, et pivoté sur une cheville 706 (fig. 6) maintenue par des pattes 707 des cadres latéraux 100. Un ressort 708 repousse constamment le galet 703 dans le trajet de la pièce en forme de came 682.
Lorsque le cigare enveloppé P arrive à la station VII, un bras de levier 709 (fig. 33) du levier 443 monté sur l'arbre 441 presse contre la cheville 433 et détermine l'ouverture des parois de retenue ou de prise 429. En même temps, la plaque de soulève- ment 404 du deuxième mécanisme de transfert a été soulevée pour venir en engagement avec le cigare enveloppé (fig.4l)-',' Simultané- ment, des doigts de prise 398 sont amenés, par soulèvement, en po- sition ouverte, directement sous les parois de retenue ou de prise, ouvertes 429.
Le cigare enveloppé P, maintenu entre la plaque de guidage supérieure 436 et la plaque de soulèvement 404 est alors entrainé vers le bas entre les deux doigts de prise 398 qui se fer- . ment immédiatement et se meuvent vers le bas avec la plaque de sou- lèvement 404, (fig. 42) amenant le cigare enveloppé entre les pin- ces ouvertes 213, 214 des chaines de convoyage 681. Dès que le ci-
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gare enveloppé P est placé entre les doigts de prise 213, et 214, la came 682 actionne les leviers coudés 699 pour libérer l'extrémi- té prolongée 217 du doigt 213, et les doigts 213 et 214 sont fer- més par le ressort 216. En même temps, les doigts de prise 398 sont à nouveau ouverts et, avec la plaque de soulèvement 404, se meuvent vers le bas dans leur position la plus inférieure.
Le cigare enveloppé P est alors convoyé par les ohaines
681 vers l'extrémité de débit de la machine. La plaque de guidage supérieure 436, pour mouvoir le cigare enveloppé, en direction des- cendante, à la station VII, à la manière décrite, est actionnée par un /galet 710 d'un levier 711 monté librement sur l'arbre 441 (fig.33).
Le levier 711 est relié à un autre levier 712 qui, par l'intermé- diaire d'une tige de liaison 713, est actionné par un levier-came
714 comportant un galet 715 (fig. 23) s'engageant dans un chemin de came 716 prévu sur un arbre 243 (figs. 6 et 23). Le levier 711, par l'intermédiaire du galet 710 qui vient en engagement avec la barre transversale 438 des tiges 437, pourse la plaque de guidage su- périeure 436 vers le bas au synchronisme du mouvement de la plaque de soulèvement 404. Afin que le cigare enveloppé P puisse être fer- mement maintenu entre la plaque de guidage 436 et la plaque de sou- lèvement 404, on prévoit un ressort 717 entre les deux parties de la tige 713. Cet agencement assure le maintient t le guidage con- venables des cigares en cas de variation des dimensions de ces derniers.
Si l'on désire appliquer la bande B au cigare, après que ce dernier est enveloppé, au lieu de l'y appliquer avant l'envelop- pement, le mécanisme de baguage peut être fixé au-dessus des chaînée de convoyage 681 comme il est indiqué en traits interrompus à la droite de la fig. 6, exactement dans la même position relative ou relation par rapport à ces chaînes que celle décrite précédemment, en se référant aux chaines de convoyage 132, en introduisant des boulons 254a dans des trous 254b.
En démarrant la machine il est désirable,afin d'éviter l'obstruction,de retenir la matière d'emballage jusqu'au moment où
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le cigare arrive à la station 1 d'application de l'enveloppe. Ceci s'obtient en ramenant la bande W hors du trajet des doigts de prise
504 et 525." En manoeuvrant un levier à main 718 (fig. 24) monté sur l'arbre 719, une pièce came 720 du dit arbre fait pression vers le bas contre la barre 486 qui oblige les tiges 485, auxquelles la pla- que de retenue ou prise supérieure 483 est attachée, de se mouvoir vers le bas, déplaçant de ce fait la bande W, qui est maintenue en- tre la plaque de prise ou de retenue supérieure 483 et la plaque de prise ou de retenue inférieure basculante, 484, vers le bas et hors du trajet des doigts de prise 504 et 525.
L'arbre 719 est supporté par des pattes'sur la console de support de couteaux 472. Lorsqu'un cigare approche de la station d'enveloppement 1, le levier à main
718 est déplacé inversément, libérant la pièce came 720 de la bar- re transversale 486, laquelle est déplacée vers le haut par les ressorts 487, amenant les plaques de retenue ou de prise 483 et
484 en arrière dans leur position initiale, et la bande W est alors saisie au moment convenable par les doigts 504 et 525 commençant l'alimentation de la matière vers les cigares.
DEBIT DE CIGARESET TRANSFERT DE DEBIT.
En se référant aux figs. 6 et 23, un levier came 721 .. monté sur l'arbre 372, porte un galet-came 722 s'engageant dans un . chemin d'une doublé came 723. Ce levier 721 fait basculer l'arbre 372, en actionnant de ce fait un levier 724 et une tige 725 y reliée,'
Un levier coudé 726, monté librement sur l'arbre 372 porte un ga- let de came 727 s'engageant dans un chemin de came formé dans la face opposée de la double came 723,' le levier 726 étant relié à une ,tige 728.
En se référant aux figso 80 à 83, l'extrémité de la ti- ge 725 est reliée à un bloc 729 qui porte des tiges d'éjecteur
730, montées à glissement dans un palier 731 attaché à l'arbre
698, et reliées à leurs autres extrémités à la queue 732 d'un plongeur d'éjection ou de soulèvement 733. Une plaque de support de cigares, en forme d'U, 734, comporte une fente prévue dans sa 'base, correspondant au oontour de la queue 732, et est mainte-
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nue contre la surface inférieure du plongeur éjecteur 733 par des ressorts de compression 735 montés sur des chevilles 736 portées par le plongeur.
L'extrémité de la tige 728 porte une fourchette 737 re- liée à un bras 738 fixé à un arbre 739 supporté par le palier 740 que porte les cadres latéraux 100. Le palier 740 supporte une oon- sole 741 pourvue d'un palier 742, dans lequel sont montées à glisse- ment des tiges 743 dont les extrémités sont fixées à la queue 744 d'une plaque de pression 745. Une plaque en forme d'U, 746, desti- née.à engager le côté supérieur du cigare, oomporte dans sa base une fente correspondant au contour de la queue 744, et est mainte- nue contre la surface supérieure de la plaque de pression 745 par des ressorts 747 portés par des chevilles 748 attachés à la plaque de pression.
L'arbre 739 porte un bras 749 relié par une bielle 750 à un bras 751 monté à pivot sur une cheville 752, dans un palier 753 de la console 7410 Le bras 751 porte également une cheville 754 qui supporte une patte 755 reliée aux bras 756 (fig.83) lesquels sont montés à basculement sur une tige 757 portée par des paliers 758 montés sur la plaque de débit ou de distribution 759. Les extré- mités libres des bras 756 portent une plaque de tension supérieure 760 qui, par l'intermédiaire du moyen ci-dessus, alternativement repose sur les cigares et est soulevée pour libérer ces derniers en vue du mouvement d'avancement.
La console, s'étendant,transversalement, 740, comporte des pattes 761 supportant des chevilles 762 sur lesquelles est mon- té le pont 763. Les cigares enveloppés passent par dessus le sus- dit pont 763 et sont conduits sur la table de distribution ou de débit 759 qui est supportée par des cornières 764, attachées aux cadres terminaux 765 portés par les cadres latéraux 100.
Le fonctionnement du mécanisme de distribution ou de dé- bit est ainsi qu'il suit :
Les emballages de cigares enveloppés P se trouvant dans les pinces des chaines 681 entrainées par intermittenoe, sont amenés
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à la station d'éjection Z (figs. 80 et 82). L'emballage P arrivant à la station d'éjection pénètre entre les plaques en U 734 et 746, les fourches 766 et 767 des plaques étant conformées pour correspon- dre au trajet de déplacement de l'emballage dans la position d'éjec- tion.
Après pénétration entre les plaques élastiquement pressées
734 et 746, la commande des chaines de convoyage est momentanément arrêtée pour l'éjection de l'emballage P, qui est encore maintenu parles doigts 213 et 214 des chaines de convoyage et est également maintenu par les fourohes 766 et 767, les dernières fourches 767 étant agencées pour faire pression sur la bande de cigare fraîche- ment fixée, B, lorsque cette bande est appliquée à l'extérieur de l'enveloppe E.
La tige actionnée par came, 725, exécute alors un mouvement ascendant, amenant le plongeur d'éjection 733 contre l' emballage P, les ressorts 735 de la plaque 734 étant comprimés, et l'emballage ? est alors pressé contre la plaque influencée par un ressort, 746, la soulevant à l'encontre de la pression des ressorts
747 et amenant l'emballage contre la plaque de pression 745 qui, lpar un mouvement subséquent de la tige 725, est soulevée à
1.'encontre de l'action des ressorts 769 des tiges 743.'
L'emballage P ascensionnant ainsi et à tout moment fer- mement maintenu, est finalement libéré des doigts de prise 213,
214, des chaines de convoyage 681, et s'arrête lorsque les extré- mités prolongées 768 de la plaque 734 viennent en alignement avec le sommet du pont 763 (voir fig. 81).
Le pont 763 comporte des fentes dans lesquelles s'ajustent les extrémités prolongées 768 de la plaque 734, en sorte qu'il n'existe pas de fente latérale- ment prolongée par dessus laquelle le cigare doit être poussé.
La tige actionnée par came, 728, exécute un mouvement de descente et attire le bras 738 vers le bas, faisant ainsi tour- ner l'arbre 739 pour amener une série de doigts 770 qu'il porte contre la face ou côté arrière de l'emballage P, afin d'amener l' emballage (représenté en traits interrompus), sur le pont 763,
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menant à la table de distribution 759. En même temps, l'arbre 739 actionne les bras 749, 751,pour soulever les bras 756 et la plaque 760, afin de libérer la pression sur les emballages P, de sorte que l'emballage qui vient d'être déchargé entraine les emballages pré- cédents, en avant, de la vàleur de la largeur d'un cigare.
Lorsque l'emballage est déchargé d'entre les plaques 733, 745, les ressorts 769 ramènent les tiges 743 dans leurs posi- tions initiales, positions dans lesquelles des colliers d'arrêt, réglables, 771,portés par ces tiges,prennent appui contre le sommet du palier 742. La tige 728 ascensionne alors et ramène les doigts 770 à leur première position, et permette également à la plaque de tension supérieure 760 de revenir à sa position de repos sur les cigares, sous l'action d'un ressort 772 de la tige 757, la plaque, lorsque les bandes de cigares B sont extérieures, reposant sur ces bandes et les empêchant de s'ouvrir. La tige 725 descend alors et ramène le plongeur d'éjection 733 dans sa position initia- le.
L'emballage P lorsqu'il est amené sur le pont 763, pénètre entre les guides latéraux 773 et 774 et passe sur la table de distribution 759. Le guide 773 se prolonge, mais d'une partie seulement, suivant la longueur de la table de distribution 759, en vue de l'accessibilité, tandis que le guide 774 se prolonge sur toute la longueur de la table. Les emballages passent également sous les courroies de tension supérieures 775 et 776, prévues pour empêcher le roulement des cigares, et auxquelles des poids 777 sont attachés de distance en distance. L'extrémité des courroies est bouclée autour d'une tige 778 attachée au guide 773. De cette façon, les emballages P sont maintenus en alignement et la cou- ture inférieure des emballages, ainsi que la bande et le scelle- ment de la bande sont maintenus intacts.
Les emballages P avançant sur la table 759 arrivent au
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.voisinage d'une plate-fonne 779 (figs. 80 et 83) supportée par une console 780, portée, d'une façon réglable, par des pattes ou bandes
781 attachées à l'un des cadres 765, et qui sont rendues rigides par les barres d'entretoisement 782. L'opérateur place une boite à cigares, ou un récipient analogue, sur la plate-forme 779, contre ' un arrêt 783.' Les emballages P qui se sont accumulés en formation serrée au point de distribution, sont alors glissés sur la table par l'opérateur et empaquetésdans la boite.
FONCTIONNEMENT
Les cigares disposés en rang, comme représenté à la fig. 1, sont poussés ou amenés par les courroies 189 et 194 en position d'engagement par des doigts d'arrêt ou de guidage, latéralement es- pacés, 160, qui viennent se placer contre le cigare antérieur et a- gissent pour le redresser s'il se trouve de biais. Les doigts se re- tirent alors comme les cigares sont poussés par les courroies 189 et 194, plaçant le cigare antérieur ou de tête contre les doigts élévateurs ou de transfert 174. Les doigts 160 continuent de se re- tirer quelque peu. Les doigts 174 et les organes de retenue 147 maintiennent alors le cigare de tête et les cigares suivante, et les doigts 174 s'écartent dès lors quelque peu du cigare suivant pour empêcher les frottements entre les faces des cigares durant le trans- fert.
Le cigare est alors soulevé dans les pinces 175,176 et bas- .culé par ces dernières de 90 pour être éjecté,;, la face inférieure tournée vers l'intérieur dans les doigts de prise 213, 214 montés sur les chaînes sans fin se déplaçant par intermittence, 132;' Durant le mouvement d'éjection, des doigts animés d'un mouvement de va et vient, 207, appliquent une légère pression sur l'éjecteur, qui sert à empêoher le déplacement du cigare jusqu'au moment ou,de façon cer- taine, il est saisi par les doigts de prise de la chaîne.
Les chaînes 132 transportent alors le cigare à la pre- mière position de baguage (montrée à la fig. 6 ) où les opérations de baguage sont exécutées si la bande doit se trouver à l'intérieur de l'enveloppe du cigare, tandis que le cigare est maintenu de façon sûre, au voisinage de chaque extrémité, par les doigts de prise
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latéralement espacés.
La tourelle à bandes, à succion, 275, est déplacée dans l'ensemble vers le haut, pour venir en engagement avec une bande dans le magasin à bandes, et ensuite vers le bas, pour extraire une bande et également pour amener une bande antérieurement prélevée,d'un bras diamétralement opposé de la tourelle, en position ,sur la partie supérieure du cigare,' Les doigts élastiquement influ- encés 309,310 descendent alors le long du bras de tourelle radia- lement étendu, espacés entre eux de plus que la largeur du cigare pour dépasser les coins de ce dernier, et les doigts se rassemblent alors et pressent légèrement vers le centre du cigare tandis qu'
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ils BmïniiiKEKtxà: continuent à descendre pour replier la bande.
Il en résulte un contact glissant avec la bande et la bande est appliquée étroitement sur le dessus et les arêtes du cigare, et maintenue repliée sur les trois côtés du cigare tandis que les extrémités de la bande, prolongées vers le bas, sont ame- nées l'une sur l'autre.
Les extrémités de la bande sont repliées contre la face inférieure du cigare par les deux doigts 325 et 348 dont l'un est fendu ou découpé et se meut tout d'abord en travers de la face infé- rieure du cigare pour guider ou placer une extrémité,et l'autre se meut entre les parties fendues ou découpées du premier doigt pour guider ou placer l'autre extrémité tandis que lea parties fendues ou découpées maintiennent rabattue la première extrémité. Ce second doigt se déplace avec le cigare lorsque les chaînes 132 amènent ce dernier à la plaque 366 pour maintenir la bande fermée jusqu'à être engagée par la plaque, agissant à la manière d'un pont entre la po- sition de baguage et le bord de la plaque.
Comme déjà décrit, le mécanisme de baguage constitue un élément complet, qui peut être aisément enlevé de la première position de baguage et placé dans une seconde position, position dans laquelle il appliquera la bande ultérieurement à l'enveloppe- ment du cigare au lieu de l'appliquer avant cette opération,
Le cigare est alors transféré des chaines 132 aux poohes ;
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de la ohaine d'enveloppement, le cigare étant, durant le transfert, placé ou engagé dans une feuillec de matière d'emballage préalable- ment amenée entre le cigare et la poche, comme il est représenté à la fig. 24. Comme les matières cellulosiques transparentes et minces utilisées, se recourbent ou bouclent facilement et sont dif- ficiles à guider par les bords ou à pousser, les moyens d'entraine- , ment prévus maintiennent une prise positive au bord antérieur de la bande pour son alimentation et sa mise en place.
Le cigare et la feuille d'emballage sont amenés ou pous- sés dans des poches ouvertes de la chaine d'enveloppement tandis 'que le'cigare est délicatement mais continuellement maintenu ou pincé entre des surfaces opposées pour empêcher le déplacement du cigare aux grandes vitesses auxquelles cette machine est destinée à fonctionner. Les parois de prise ou de retenue de la chaine d' enveloppement se ferme sur le cigare avant que ce dernier n'achève ; son mouvement ascendant pour tirer l'enveloppe vers le bas, et l' appliquer intimement sur le dessus et les arêtes du cigare.
Les cô- tés pendantsde l'enveloppe sont alors repliés ou rabattus et réu- ni's par couture, comme il a été antérieurement décrit, afin de for- mer un tube faisant saillie à chaque extrémité au delà du cigare.
Les extrémités du tube sont alors pliésées ou pliées en forme de soufflet-par des organes plieurs suivis par des doigts de planage (figs. 62 à 76), ces doigts étant légèrement pressés d' une manière Mastique pour descendre le cône du cigare afin d'ap- pliquer étroitement et de repasser l'enveloppe pliée contre les extrémités de cigares de diverses formes sans danger de briser le cigare. Ce repassage et planage a pour effet de tendre la couture de fermeture en empêchant son bâillement. Comme la matière cellu- losique principalement employée conjointement avec cette machine, est tout à fait élastique, des guides 629 et les faces internes des organes de planage et des pinces employés, agissent concurem- ment pour maintenir continuellement les plis antérieurement fer- més, jusqu'à exécution du gaufrage final.
Le pli en forme de soufflet est alors transversalement
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replié, et la portion extrême au delà du pli est rabattue vers l' arrière ; à l'effet de maintenir la matière dans cette position on y forme une série de plis aigus ou ondulations de profil en V, transversalement au rabattement ou ligne de pliage. Ceci a pour ef- fet d'assujettir les plis, et les angles vifs, de même, semble-t- il que la tension de la matière aux sommets ou pointes des ondula- tions font disparaitre l'élasticité de la matière là où cette dernière est gaufrée.
Les gorges profondes forment des plis d'accordéon con- formés à la manière de lances servant à raccorder entre elles ou fondre l'une dans l'autre, élégamment, la partie gaufrée et l'ex- trémité en bec d'âne de l'emballage, et à empêcher l'extrémité gau- frée de s'ouvrir en ce point, la conformation en lances faisant ap- , paremment disparaitre l'élastioité de la matière en cet endroit.
Il ressort de ce qui précède, que le soellement à chaud, qui était couramment employé devient inutile. Comme les em- ballages scellés, fermés à la chaleur, constitués à l'aide de ma- tières cellulosiques transparentes s'ouvrent souvent à la couture et aux extrémités à moins qu'une chaleur telle n'ait été employée qu'elle suffit à altérer l'apparence de la matière et à endomma- ger le cigare, la méthode de fermeture qui vient d'être décrite et l'emballage résultant, présentent des avantages substantiels.
Le cigare complètement enveloppé est ensuite transféré à d'autres chaînes de convoyage,, situées sous la chaine d'envelop- pement, pour assurer le transport ou entrainement vers le mécanis- me distributeur de cigare et, durant ce transport ou déplacement, le mécanisme de baguage est actionné si des bandes extérieures doi- vent être appliquées. Au point de débit ou de distribution, l'em- ballage de cigare, après avoir circulé en partie autour des roues à chaines, est soulevé en direction radiale par un éjecteur 733, 745, saisissant l'emballage, par le dessus et le dessous, entre des pinces de chaînes jusqu'à atteindre une position située dans l'alignement de l'extrémité de réception de la table de débit ou de distribution 759.
L'emballage est alors poussé sur la table par
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\ les doigts basculants 770 et amené au contact de la rangée de ciga- res déjà disposée sur cette table, prêts à être emballés dans une boite 'ou récipient.
On notera de ce qui précàde que depuis l'alimentation jus- qu!à la distribution, les cigares sont, durant leurs déplacements, ..maintenus de façon sûre telle que les divers mouvements des cigares ainsi que les opérations sur les cigares peuvent s'exécuter, sans déplacement ou perte de contrôle du cigare, à des vitesses plus éle- vées que celles qu'il serait sinon possible de réaliser, REVENDICATIONS.
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1.- Une machine pour envelopper et baguer des cigares, et des objets analogues, comprenant un mécanisme d'enveloppement et un mé- canisme de convoyage pour convoyer les cigares, ou semblables, dans et les écarter du champ d'action du mécanisme d'emballage, et un mé- canisme de baguage pour appliquer les bandes aux cigares ou sembla- bles, tandis qu'ils sont maintenus par le dit mécanisme de convoyage.
''''-' 2.- Une machine telle qu'elle est revendiquée à la revendica- tion 1, dans laquelle le mécanisme de convoyage est pourvu d'un cer- tain nombre de paire de pinces, déplaçant des cigares en succession relativement aux mécanismes d'enveloppement et de baguage et mainte- nant continuellement une prise sur les cigares durant les opérations d'enveloppement et de baguage.
3.- Une machine pour envelopper ou baguer des cigares et des ,objets analogues, comprenant un mécanisme d'enveloppement, ou un mé- 'oanisme de baguage, un mécanisme convoyeur comportant un convoyeur ou des convoyeurs mobiles sans fin et un certain nombre de paire de pinces sur ces convoyeurs, propres à entrainer les cigares ou sem- blables, en un déplacement rectiligne, dans et les écarter du champ d'action du dit mécanisme d'enveloppement ou mécanisme de baguage.