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It.pEBFEOTIONN.JjHJ TS jU :,¯OT.UHW iiSYNOHHJNES COMPENSES A ALIMENTGATION ROTORIQUE"
La commutation des moteurs asynchrones compenses à alimentation rotorique devient difficile quand la. puissance est importante et,notamment, quand la machine doit débiter une grande puissance réactive. Les difficultés croissent avec la tension de réactance et, par suite, avec la vitesse de rotation de la machine.
Différents moyens ont déjà été proposés pour faciliter la commutation : emploi d'un enroulement
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relié d'un côté au collecteur et mis en court/-ci.rouit du côté opposé, raccourcissement longitudinal des spires, multiplication des phases.
Ces dispositifs offrent des inconvénients sérieux.*
La tension sur le collecteur est insuffisante pour que la machine puisse travailler en compensateur, la tôlerie doit être spéciale et la réalisation devient plus difficile, ou bien il se produit des phénomènes d'auto- excitation très gênants.
La présente invention a pour objet des perfection- nements apportés aux enroulements et à la construction du collecteur en vue d'éliminer les inconvénients sus- visés.
Un premier perfectionnement est relatif à un enroulement fermé permettant d'obtenir la commutation "cage d'écureuil" avec un nombre d'encoches par pôles pouvant atteindre quatre fois le nombre de phases ctèst- à-dire douze dans le cas de secondaire triphasé. Comme on le sait, on a une commutation "cage d'écureuil" quand il y a, à tout moment, au moins une section en court- circuit par encoche ; cette condition étant essentielle- ment favorable à la commutation, Avec un enroulement en parallèle ordinaire à pas raccourci, il faudrait, pour réaliser cette condition, adopter un nombre d'encoches par pôle au plus égal à trois, ce qui n'est pratiquement pas possible.
L'enroulement, objet de l'invention, se compose de deux bobinages en parallèle, sur les mêmes lames : un enroulement imbriqué et un enroulement ondulé.
Chacun des enroulements comptants est un bobi- nage différentiel permettant d'obtenir la tension entre lames désirée. L'enroulement ondulé joue le rôle de
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connecteur L:ordey par rapporté l'enroulement imbriqué et permet de supprimer les connexions équipotentielles. La longueur et, par suite, la résistance de la spire connec- tée entre deux lames successives sont notablement accrues par rapport à l'enroulement à pas raccourci ordinaire et le courant de court-circuit considérablement réduit.
La fig. 1 du dessin ci-annexé représente ur- exemple de réalisation du nouvel enroulement, relatif à une machine à quatre pôles, neuf rainures par pôle, trois sections par encoche et cent-huit lames au collecteur.
Elle montre schématiquement une spire I de l'enrou- lement imbriqué d'un pôle P et une spire 0 de l'enroulement ondulé du pôle suivant P1.
La spire I est reçue par les rainures 1, 2, 8,9 du premier pôle P et la spire 0 par les rainures 10, 11, 17, 18 du second pale P .
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Les deux extrémités de la spire I sont connectées aux lames L1 et L2 du collecteur, celles de la spire 0 aux lames L et L .
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Les lames L et L , diamétralement opposées et
55 équipotentielles, n'ont pas besoin d'être réunies, bien que cela puisse être fait sans inconvénient.
La tension par spire normale étant égale à 6,5 volts, la tension entre lames, dans le cas de L'enroulement représenté sur la fig.l, est égale à : 6,5 (cos 10 -cos 30 =0,77 volt.
Un second perfectionnement consiste à réaliser l'enroulement à collecteur en métal résistant, par exemple, en laiton. Les pertes normales dans cet enroulement croissent proportionnellement à l'augmentation de résis- tance, mais les pertes dues aux courants de court-circuit diminuent dans la même proportion de sorte que les pertes totales dans cet enroulement restent très faibles par
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rapport aux pertes totales de la machine. Il est d'ailleurs possible de réaliser également le collecteur en métal de résis- tivité et de dureté élevées, par exemple, en bronze phospho- reux. L'utilisation d'un tel métal permet, en outre, l'emploi des machines ainsi construites dans des locaux soumis à des émanations gazeuses attaquant le cuivre.
Le dernier perfectionnement est relatif à l'emploi de la multiplication des phases dans le stator.il permet de réaliser l'enroulement secondaire à six phases, par exemple, sans risque d'autoexcitation, comme il s'en produit quand le secondaire est exécuté normalement à trois phases séparées.
Conformément à l'invention, on bobine le stator de la machine en formant deux enroulements polygonaux indépendants,par exemple, deux enroulements triangulaires. Le démarrage peut se faire en triphasé sur un seul des enroulements. Pour la marche normale, les six extrémités des enroulements sont connectées aux six balais du collecteur.
La figure 2 représente un exemple de réalisation de ce dernier perfectionnement.
S est le stator de la machine, dont le bobinage forme deux triangles inversés T, T' ; 0 le collecteur, sur lequel sont figurés six balais b, et R désigne les résis- tances de démarrage.
Il est naturellement loisible, sans sortir du cadre de l'invention, d'appliquer les perfectionnements sus- indiqués distinctement ou d'employer simultanément deux d'entre eux ou les trois ensemble.
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