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" Perfectionnements aux métiers à tisser sans navette."
Cette invention a trait aux métiers à tisser sans navet- te du type décrit dans la demande de brevet belge N 273.304 ou autres types similaires, dans lesquels la trame provient d'une bobine montée en position fixe sur le bâti du métier, d'un coté de celui-ci, et s'introduit dans le pas au moyen d'un bras ou aiguille porte-trames animé d'un mouvement de va- et-vient.
La dite aiguille passe la trame double d'un côté à l'autre du tissu et se retire après que la boucle de la trame a été saisie par un mécanisme approprié°
Dans ce type de métiers, le meilleur moyen pour retenir la trame dans la lisière opposée au coté du tissu par où elle est introduite, c'est de disposer de ce côté du métier un méca- nisme muni d'une bobine analogue à la bobine centrale des ma- chines à coudre, au moyen duquel le filde cette bobine pas- se dans la boucle de la trame. De cette manière le fil de la
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bobine se trouve incorporé dans le tissu comme si c'était le dernier fil de la chaîne du tissu et il se forme sur cette par- tie du tissu une lisière parfaite exactement pareille à celle qui se forme sur le bord par où la trame est introduite.
Un mécanisme approprié pour retenir la trame de cette façon est décrit particulièrement dans les demandes de brevet6N 273.304 et N 273. 807.
L'objet de la présente invention est de pouvoir tisser en double toile sur un métier de ce type, dans(la but de tisser des velours ou des tissus à poil d'une façon analogue à ce qui se fait sur les métiers à navette, sur lesquels on tisse si- multanément deux toiles ou pièces de tissu qui restent unies l'une à l'autre par le fil de poil qui va d'une toile à l'autre, de sorte que si l'on coupe ensuite ce fil de poil par sa partie médiane on obtient deux tissus de velours, chacun desquels est achevé de la façon ordinaire.
L'invention consiste essentiellement à disposer sur un métier du type décrit dans le--s brevets antérieurs cités ci- dessus, deux bras ou aiguilles porte-trames, formés par des rubans élastiques en acier, chacun desquels porte-trames pas- se une des deux trames correspondant aux deux tissus qui sont tissés simultanément.
Les deux rubans élastiques porte-trames sont fixés à l'extrémité d'un même bras oscillant, comme ce- lui qui est décrit dans les deux susdits brevets antérieurs, et sont guidés comme dans ces brevets antérieurs au moyen de galets disposés de sorte que quand les rubans porte-trames sont introduits dans les deux pas du tissu, ils ont un sens droit et quand ils se retirent, ils s'incurvent à peu près suivant un arc de cercle. En combinaison avec ces deux aiguil- les porte-trames on prévoit sur le côté opposé du métier deux mécanismespour retenir les daux filsde trame et former les lisières des deux pièces de tissuo Chacun de ces mécanismes
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a une disposition semblable à celle qui est décrite dans les brevets antérieurs.
Dans les dessins ci-j oints sont représentées les parties d'un métier sans navette nécessaires pour l'intelligence de la présente invention.
La figure 1 est une élévation de front du métier, montrant lesdeux aiguillesou rubans porte-trames.
La figure 2 représente en schéma la méthode déjà connue du tissage de deux pièces de velours à la fois.
La figure 3 est une vue de front à plus grande échelle, partie en coupe par la ligne III III de la, figure 4, représen- tant l'extrémité du métier où il y a le mécanisme de formation de la lisière, et la,3 extrémités des deux aiguilles porte-trames qui introduisent simultanément les deux trames.
La figure 4 est une coupe par la ligne IV-IV de la figure 3.
Comme on le voit sur la figure 1 des dessins, le métier comprend, d'une façon similaire à ce qui a été décrit dans les brevets antérieurs, un bâti 1 avec dec poulies 2 montées sur l'arbre principal 3 du métier, qui est celui qui communique le mouvement au battant et qui en même temps par l'intermédiaire du volant 4, bielle 5, secteur denté 6 et pignon 7, commande le bras 8 lui donnant un mouvement d'oscillation en correspon- dance avec le mouvement d'oscillation du battant.
Ce bras 8 porte fixées sur son extrémité les deux aiguilles porte-trames 9 et 10 lesquelles sont guidées au moyen de galets 17 montés sur la pièce en forme d'arc de cercle 18 du bâti du métier, de telle sorts que quand le bras 8 oscille dans le sens desai- guillesd'une montre, les rubans porte-trames 9 et 10 se cour- bent suivant un arc de cercle, mais quand le bras 8 oscille en sens contraire, les aiguilles porte-trames se redressent et s'introduisent dans le pas, passant la trame d'un côté du tissu au côté opposé.
A l'autre extrémité du métier on a prévu les deux tambours
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15, 16 analogues à ceux qui sont décrits dans les susdits bre- vets antérieurs, chacun da ces tambours étant en correspondance avec une des aiguilles porte-trames pour retenir la trame in- troduite par cette aiguille. Les deux tambours 15,16 sont com- mandés par une même roue dentée 24 de sorts qu'ils tournent à la même vitesse et en synchronisme avec le mouvement des ai- guilles porte-trames 9, 10.
Le fonctionnement de chacun de cesmécanismes 15, 16 est le même qui a déjà été décrit en rapport avec les brevets an- térieurs déjà cités.
Pour tisser simultanément sur ce métier deux pièces de velours, on dispose le métier de la façon connue, muni de deux ensouples 25, 26 dont l'une 25 contient les chaînes de (tond des deux toiles et l'autre 26 contient la chaîne de poil qui est commune aux deux toiles. Les lisses sont combinées de telle sorte qu'elles forment deux pas 11,12 au-dedans desquels pas- sent simultanément lesdeux aiguilles9, 10 introductrices des deux trames 13, 14 provenant des deux bobines fixes placées à droite sur la figure 1. De cette façon on tisse deux pièces de tissu unies par une chaîne de poil 26 qui va d'une pièce à l'autre. Si l'on coupe ensuite cette chaîne au moyen d'un cou- teau 20 de la manière connue, on obtient deux piècede velours qui sont recueillies séparément sur les deux mécanismes 21 et 22.
REVENDICATIONS.
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