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procédé pour le traitement de briquettes par la chalear.
Cette invention est relative à des perfectionnements apportés au traitement par la chaleur, de briquettes de charbon, de coke, de minerais et matières analogues.
Des 'briquettes formées de grands ou de petits morceaux de matière par ex. de menu ou de poussier de charbon, sont d'habitude faites, en comprimant les particules avec ou sans un ou plusieurs liants tels que la poix, le goudron, l'asphalte, les résidus de pétrole, des matières organiques décomposées, des liqueurs sulfitiques, du silicate de soude, de l'amidon, des mélasses et autres substances.
Il est conau que dans la fabrication de briquettes com- bustibles, on peut obtenir de meilleurs résultats lorsque les briquettes sont soumises à un processus de cuisson dans le but d'augmenter leur résistance et de les rendre moins fumeuses et plus imperméables.
Ainsi, par exemple, lorsqu'on emploie de la poix ou de l'asphalte comme liant, on peut obtenir de biens meilleurs
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résultats, lorsoue les briqaettes initialement formées sont soumises à un processus de caisson en élevant leur tempéra-
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tare jusculen a.n point oa le liant fond et coule autour des urticales poir les agglomérer ainsi lors du. refroidisse- ment. ¯.n chasifant davantage, le liant peut être partielle-
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ment ai complètement carbonisé, en réalisant ainsi on lien a très solide entre les pàrti.cales. il y,toutefois le désavan- tage, qae lorsqu'on traite de grandes qupatités, il est né- cessaire pc r le travail économique, de maintenir en oeuvre de grandes quantités de matières et, de ce fait, les bri-
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a:
r tvs peuvent être quelque peu malmenées et endommagées.
Ceci ne peut pas être grave lorsque les briquettes sont froides ou. lorsqu'elles ont été Chauffées à une température telle que le liant a été carbonisé. tans la phase où il est en étal de fusion, les 'briquettes sont cependant très fra-
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gilea et sont facilement déformées oa même défaites, -'un dos bats de la présente invention est de rpmédier a cette difficile.
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Selon la présente invention, les briquettes chauffées sont noyées dans u@ corps solide conducteur de la chaleur et ce, sous forme de morceaax qui sont plus petits que les
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briquettes à chao.ifer,
qu.oiqae saffis8LIT nt grossiers potar laisser encore ane proportion élevée de vide dalle la matière considérée comme un toat. @es briquettes sont de préférence
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anenées et enlevées dtz far oi de la cornue, tout en étant :iavécs....a terméra'tare pca.t être: sa:f.fisa11Li6nt élevéc poar fondée et/on carboniser oa décomposer le liant et elle peat être -desso:zs de la température initiale de la décomposi- tio. de la briquette co-isidérée comme tout, ou bie.., si né- cessaire, on peut employer des températures plus élevées.
@e procédé de chauffage des briquettes tandis qu'elles
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sont noyées dans an corps de matière co .dezcteur de la cha- leur e. rioreeaux, permet da- faire passer contiü..lme:.t au tra-
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vers d'an four chauffe an grand nombre de briquettes ainsi noyées et ce, sans abrasion appréciable, ce qui consti@ue une particularité importante de la présente invention, :Le préférence, les briquettes ainsi noyées, sont passées conti- nument ou par intermittence;, à travers une cornue ou four.
Il est important lorsqu'on emploie un liant de texture, de graduer le traitement par la chaleur, de manière à ce que le liant soit fonda à un degré ou les briquettes ne sont pas soumises à un poids ou une pression sensibles. @eci est particulièrement important lorsque l'on opère dans une cor- nue verticale de manière à ce qae les briquettes ne scient pas déformées ou cassées par le poids de la matière super- posées. Ainsi, il est nécessaire de s'arranger pour qae une caisson suffisante de la coache extérieure de la briquet te se produise avant qu'une charge sensible soit appliquée et ce, de manière à permettre à la briquette de devenir ri- gide sur le temps qu'elle met à parcourir la zône de plus haute température.
Différentes sabstances peuvent être employées pour noyer les briquettes. On peut par exemple employer de la granaille métallique, da minerais de fer, des escarbilles de coke, du gros des cailloux ou. analogaes, mais une substance particulièrement appropriée est l'anthracite. Dans le cas ou cette substance n'est pas saffisamment conductive, on peut employer des granules d'alaminiam, dans ce cas, la température doit être bien maintenue au-dessous du point de fusion de 675 C.
Des mélanges de deux ou de plusieurs substances peuvent être employés et des granules métalli- ques sont particulièrment appropriés, pourvus que leur poids spécifi.qae ne soit pas trop élevé. di on emploie de l'anthracite, celai-ci doit être cons- titué par une matière qui passe au tamis de 1/2 pouc@ et dont les fines (par ex. matière passant au tamis de 1/4 pou-
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ce} ont de préférence été éliminées. Dans une forme d'exé- cation préférée de l'invention les briqaettes peuvent être constiaées par des fines d'anthracite convenablement clas- sées et dimensionnéss, qai ont été traitées selon le pro- cédé de la demande de brevet n 273035 (cas 4), les 'briquet- tes étant montées soas pression.
Ces briquettes sont amenées avec environ la moitié de leur propre volage de matière pal- vérulente, à l'extrémité d'une cornue verticale, qui est convenablement chauffée de manière à élever la températare de charge à environ 250 C. On a trouvé, qae ceci est ane température très appro-riée qaoiqae d'aatres températures prissent être employées. Le mélange de matières est maintenu à cette températare pendant un temps assez long pour faire fondr et carboniser la poix par ex. en ayant une cornue de lengueur saffisante et en réglant la vitesse d'alimentation de la matière, qai peut être alimentée continament ou par intermittences.
Ou fond de la cornue les briqaettes sont sé- parées de la matière qui les noie et cette dernière peut être réutilisée en étant de préférence sans refroidissement retoarnée au sommet de la cernae.
:Dans une cornue extérieurement chauffée il y a généra- lement une température dégradée à partir de la paroi de la cornac vers l'intérieur de la charge. Une aatre particalari- té importante de la présente invention réside dans ce que, pour ce metif, on fait passer de la vapeur ou du gaz à tra- vers da mélange des briquettes et de la matière dans laqael- le elles soit noyées, dans le but d'égaliser la température da mélange entre la paroi de cornue et le milieu de la charge.
@insi, de la vapeu@ petit être envoyée aa fond de et dans la cernue v'rticale et cette vapeur se trouvant à basse tem- pératare permet d'appliqier '-- l'extérieur de la paroi de cor-
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nue une température beaucoup plus élevée sa .s que la par- tie de charge qui lai est adjacente ne soit soumise à an chauffage excessif. La vspear peut sortir de la cornue à l'état surchauffée et elle peat être utilisée alors pour le préchauffage habituel da mélange de briquettage, précédent la compression, ou pour la récupération de solvant dans le procédé faisait l'objet de la demande de brevet n 273035 (cas 4). les briquettes de ce procédé pouvant être cuites par le procédé de la présente invention.
En employant de la vapeur de cette manière, on peu:, employer une tempéra-care externe élevée et la température interne de la cornue peut être réglée par le réglage de l'alimentation en vapeur.
En employant des briquettes formées de poussi.er d'an- thracite mélangé de poix et en les chauffant selon la pré- sente invention à une température d'environ 250 0, on a pa former des briquettes très duras qui présentent des résis- tances mécaniques considérables et résistent très bien aux conditions climatériques.
Une autre application de la présente invention réside dans le chauffage de briquettes d'anthracite aux tempéra- tares habituellement employées dans la carbonisation de charbons bitumineux et qui sont bien supérieures à 250 C. lorsque les briquettes sont chauffées à cette température dans une cornac ou foar, tandis qu'elles sont noyées dans une matière grana-aire oa grossièrement pulvérisée, telle que l'anthracite concassé, on a troavé, qutelles deviennent encore plus cohérentes et que, si elles sont par exemple chauffée à environ 950 C, elles prennent la dareté, la ré- sistance et les caractéristiques générales apparentes du coke métallurgique de bonne qualité.
On a trouvé que l'an- thracite concassé ne se transforme pas matériellement aux températures employées dans la carbonisation et ce, même au contact des briquettes soumises à la carbonisation.
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Des briquettes formées de ou contenant du charbon bita-
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minsax, p3avent également être chauffées à de telles tempé- ratures de carbonisations tandis qu'elles sont noyées dans un corps d sclides en morceaux, conducteurs de la chaleur.
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t însà, par exeùiple, des briqo.et.tes formées de charbon gras bitumineux p avant être carbcnisées tandis qu'elles sont 81...si noyées, à des températures de 500-600 e ou à des tem-
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pératures de 9000-10000 C. Dans certains cas, lorsqu'on tra- vaille des charbons qui gonflent, il peut être nécessaire de préchauffer les briquettes vers leur point de décomposiet -,ion ou légèrement au.-desso.s''.de les maintenir à ce point oa à peu près pendant un temps relativement court.
Dans cer- tains cas il peat être désirable d'incorpcrer aux briquettes des constituants inorganiques sasceptibles de réagir cata-
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lytiqaemont contre les tendances au gonflement. On a trca- vê, notamment, qae des briquettes faites avec an charbon de ecketact ion, par la méthode décrite dans la demande de brevet n 273035 (cas 4), tendent à @ gonfler et a se dé- former lorsqu'elles sont soumises au'procédé-de carbonisa-
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tion de 1,-prése.,te invention mais que cdei peut être par- faitement réduit lorsque les briquettes contiennent une fai- ble proportion, soit 0,5% de chlorure ferrique.
L'invention a été décrite ci-dessus dans sa forme pré- férée avec référence à des briquettes dans lesquelles on emploie an liant à la poix. L'invention peut cependant être appliquée aux briquettes, quelle que scit la nature du
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liant 011 encore, t saús al1can liant . lie plus, l'invention a été décrite en se référant en particalier à ane cornue verticale, mais il est évident qu'elle peut également être
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exécrée dans an four à type horizontal à coiivoyear oü dans an foar d'an type quelconque approprié.