<Desc/Clms Page number 1>
"Conducteur unilatéral pour redressement du courant alternatif. ayant fait l'objet d'une demande de brevet déposée aux Etats- 'Unis le 29 octobre 1926 serial n 145017.
La présente addition se rapporte à des perfectionnements au dispositif faisant l'objet du brevet principal, brevet fran- çais n 320619, du', 22 septembre 1924 et en particulier aux re- dresseurs de courant alternatif dans lesquels les électrodes
<Desc/Clms Page number 2>
sont constituées de métaux différents qui remplissent alterna- tivement le rôle de cathode et d'anode.
Dans le brevet principal, on a indique un redresseur dont l'une des électrodes comprend un métal à l'état colloidal, tan- dis que l'autre est constituée par une matière qui, lorsqu'elle est soumise à l'action d'un agent oxydant, produit une couche superficielle de telle nature que l'appareil ne laisse passer le courant électrique que dans une seule direction. Dans ce brevet principal, le composé était obtenu en entourant d'acide les électrodes et en faisant -passer un courant électrique entre elles.
On a trouvé que la résistance interne du redresseur peut être considérablement réduite par application d'une certaine pression sur la substance colloïdale. Tour prévenir tout court- circuit possible dû à la force de la pression effectuée par les particules métalliques à la surface de l'autre électrode, la présente invention proposé d'augmenter l'épaisseur de la couche d'oxyde sur cette dernière électrode. On obtient ce résultat en traitant l'électrode avant son immersion dans l'acide.
La présente invention a pour premier objet de réduire les . pertes internes d'un redresseur du type dénommé "à colloïde ". et en deuxième lieu d'en simplifier le mode de fabrication. En outre, elle améliore la caractéristique de conductibilité uni- latérale d'un tel redresseur. Les autres traits de l'invention apparaîtront dans son exposé.
Elle sera mieux oomprise au moyen de la description sui- vante et du dessin joint, qui se rapportent à un mode de réali- sation choisi à titre exemple non limitatif.
La figure 1 est une coupe verticale de ce mode de réalisa- tion du redresseur faisant l'objet de l'invention.
L'appareil se compose d'un tube ou récipient 1 constitué d'un métal passif à l'acide concentré, comme du fer, et dont la
<Desc/Clms Page number 3>
surface intérieure est émaillée
Une des extrémités du récipient est fermée par la matière formant le tube lui-même, et l'autre par une matière de scellement amor- phe 2, telle qu'un composé de soufre ou analogue. Au fond est logée l'électrode 3, ci-après dénommée anode, forméd d'une métal, i tel que l'argent ou analogue, qui se prête facilement à la forme colloïdale, et dont les composés d'oxydation sont relativement bons conducteurs du courant électrique. Cette électrode a une épaisseur telle qu'elle puisse être aisément adaptée à la forme du récipient sur lequel elle est fixée par le rivet 4, de pré- férence de même métal que -l'anode 5.
Un ajustage serré entre la pièce d'argent et la boîte a pour effet de prévenir sur le joint les effets d'érosion d'origine électrolytique, sur toute la péri- phérie du rivet.
Suivant une variante, l'anode peut être constituée par une calotte métallique s'adaptant exactement au fond du tube et ar- gentée sur sa surface intérieure, ce qui permet d'éviter les in- convénients du rivet de fixation et assure un meilleur contact entre l'anode et le récipient.
Le chiffre de référence 5 désigne une certaine quantité de métal, sous forme pulvérulente, de même matière que l'anode et obtenue par des procédés connus, remplissant l'espace du fond du, tube indiqué en pointillé sur la figure, tandis que, directement au-dessus, se trouve une masse de matière absorbante de liqui- de, 6, telle que sable, paille de verre, ou analogue, suppor- tant une couche d'amiante 7. Les lignes horizontales 8 indiquent la présence d'un acide concentré saturant entièrement la matiè- re absorbante.
Dans le but d'éviter la montée du liquide par capillarité ou endosmose, une bague de verre 9 ou analogue est placée entre les deux couches d'amiante 7 et 10 et les maintient écartées.
Au centre du système et profondément enfoncé dans le métal
<Desc/Clms Page number 4>
pulvérulent se trouve une autre électrode 12, ci-après dénommée cathode, formée d'une alliage tel que xxx nickel-silice ou ana- logue,dont la couche superficielle est rendue perméable au cou- rant da s une seule direction. Comme il a été dit, l'ensemble
2 des organes est maintenu en plape par la pastille ferment cou- vercle, fixée par un étranglemtn ll prastiqué criculairement dans la paroi du récipient et dans la pastille 2. La pastille Z supporte une plaque circulaire 13 de matière isolante, vulcanite, ébonite, gummite ou analogue , dans le centre de laquelle est logée une pièce métallique 14 en forme de dé à coudre.
Cette dernière est reliée à la cathode 12 par le conducteur 15 de :même matière que cette cathode ; dé à coudre à les dimensions convenables pour s'engager dans un contact à pince du type standard. Il est évident cependant que cette extrémité de l'ap- pareil peut avoir toute autre forme convenable pour s'adapter à n'importe quel genre de connetion de circuits électriques.
Un appareil construit conformément à la description ci-dessus a la propriété de redresser des courants alternatifs ayant une amplitude relativement grande.
A titre d'exemple, on indique ci-après un mode de fabrica- tion de l'appareil, constituant un des objets de l'invention :
L'anode est tout d'abord fixée au fond du récipient et la quantité voulue de poudre métallique est entassée au-dessus.La cathode 12 est ensuite chauffée par des moyens extérieurs, par exemple dans un four ; elle est ainsi portée au rouge, environ 300 degrés centigrades et, dans cet état, enfoncée fortement au centre de la masse d'argent en poudre, tendant à comprimer les particules qui sont à son voisinage.
Ceci a, par contre, l'a- vantage de diminuer la résistance interne du redresseur, et pas conséquent les pertes, tandis qu'on continue à appuyer fortement sur la cathode, on ajoute une .petite quantité d'argent en pou- dre à la surface supérieure de laquelle on dépose le sable, la
<Desc/Clms Page number 5>
paille de verre ou autre matière analogue; l'acide est alors versé jusqu'à saturation de la substance absorbante. Au contact de l'acide, la cathode chaude produit'un violent crépitement, et une lourde couche d'oxyde se forme, qui adhère énergiquement au métal, assurant au redresseur une longue durée de fonctionne -ment stable, et aussi le prémunissant contre toute possibilité de court-circuit dû à la pression exercée par les particules d'argent.
On place ensuite les plaques d'amiante .séparées entre elles par un anneau de verre, et reposant sur la surface du sa- ble, puis le tube est scellé au soufre et, enfin, on dispose le couvercle isolant et le dé de connection.
Il est bien entendu que d'autres modes de réalisation, comme constitution et comme procédé- de fabrication, peuvent être imaginés sans sortir de l'esprit de 1 '.invention. par exemple,le récipient pourrait être pris soit comme anode, soit comme cathode, auxquels cas ils devraient être constitués soit en argent,soit en alliage nickel-silice suivant la fonction qu'il aurait à remplir.