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Perfectionnements aux appareils pour la distillation ou le traitement à chaud de matières carbonées et autres.
La présente invention concerne des appareils pour la distillation et le traitement à chaud d'une matiè- re carbonée, ainsi que la fabrication de briquettes.
Suivant une caractéristique de cette invention, une enveloppe ou cornue pour le traitement à chaud de ma- tières, telles que des matières cartonnées solides, est munie de plusieurs vis d'alimentation dont les filets sont espacés de manière que, bien que se pénétrant mutuellement et tournant l'un dans l'autre, ils ne soient pas en contact.
Un espace demeure donc libre entre les filets dans l'axe de ,la cornue et les vapeurs produites pendant le traitement à
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chaud peuvent se rassembler dans cet espace et être éliminées de l'enveloppe; si on le désire, on peut aussi faire passer un fluide de chauffage par cet espace. On peut utiliser deux vis construites suivant le principe des vis d'Archimède, qui tournent dans le même sens, et les filets peuvent avoir le morne sens d'enroulement et le même pas, c'est-à-dire tous deux enroulés à droite ou tous doux enroulés à gauche mais les vis à enroulement à droite doivent tourner en sens inverse de celui de la.rotation des aiguilles d'une montre et les vis enroulées à gauche dans le sens des aiguilles d'une montre.
La distance qui sépare les filets des vis conjuguées peut être modifiée suivant la nature de la matière en trai- tement, car elle ne doit pas être suffisamment rande pour permettre à la matière de passer à travers cet espace ou de glisser en arrière le long des filets de la vis. Pendant la rotation des vis conjuguées, la matière est refoulée à travers le corps de la cornue sous la forme d'anneaux seg- mentaires séparés, disposés entre les filets au hélices des vis, ces anneaux étant brisés ou interrompus par suite de ce que les filets des vis se pénètrent mutuellement à l'endroit de l'axe de la cornue.
Dans le cas de matières carbonées so- lides, les anneaux obtenus à la sortie de la cornue devront avoir une épaisseur d'environ 11 cm. car on a déterminé que 11 cm. représente approximativement l'épaisseur maximum à travers laquelle la chaleur d'un fluide de chauffage à une température dtenviron 5400 C peut pénétrer en une période de temps économique, c'est-à-dire en trois ou quatre heures.
Les vis d'alimentation conjuguées disposées de la manière décrite ci-dessus sont plus particulièrement destinées à être employées dans une cornue verticale, mais on peut les utiliser aussi dans une cornue horizontale ou inclinée.
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Une autre caractéristique de la présente invention, consiste à produire des briquettes de différentes formes et dimensions, qui sont plus dures ou plus denses que les an- neaux segmentaires produite antérieurement.
A cet effet la matière est refoulée, au moyen de plusieurs vis conjuguées, d'une enveloppe ou d'une partie d'enveloppe contenant ces vis conjuguées, qui peuvent se pénétrer mutuellement ou être très rapprochées l'une de l'autre, dans une autre enveloppe ou une autre partie de la même enveloppe, qui est subdivisée en cellules ou en com- partiments au moyen de cloisons, de fagon à transformer la matière en briquettes ou plaques dont la forme en coupe trans- versale correspond à la forme de ces cellules ou compartiments.
Les cloisons peuvent être disposées transversalement à l'en- veloppe ou radialement à celle-ci et dans le cas où des ma- tières carbonées sont traitées à basses températures ou à des températures moyennes et où l'on fabrique en même temps des plaques ou briquettes, la plus grande largeur de chaque cel- lule ou compartiment ainsi formé ne dépasse pas de préféren- ce 11 cm. car des expériences ont montré que pour effectuer une carbonisation à basse température, entre les limites de température de 480 C et 6500 C, l'épaisseur de la matière ne doit pas dépasser 11 cm.
et qu'en outré ,la cha- leur doit être appliquée de tous côtés à la matière transfor- mée en briquettes, La chambre contenant les cloisons en ques- tion peut être chauffée extérieurement ou intérieurement, o.u à la fois extérieure et intérieurement, et ces plaques ou cloisons sont de préférence faites d'une pièce avec l'envelop- pe elle-même, de fagon à transporter par conduction la cha- leur appliquée à l'extérieur de l'enveloppe jusqu'à tous les ôtés de la matière située à l'intérieur des cellules ou com-
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partiments formes par ces cloisons.
Ces cellules ou compar- timents ne doivent pas nécessairement avoir la même surface ni la mime section transversale, et dans le même appareil on peut leur donner des dimensions et des formes différentes de fagon à produire des plaques de coke ou des briquettes ayant n'importe quelle forme désirée ou n'importe quelle surface désirée en section transversale, tout en restant dans les li- mites pratiquables indiquées ci-dessus, quant aux dimensions.
A l'intérieur de l'enveloppe contenant ces cloisons, ou dans ces cloisons elles-mêmes, on peut placer des tubes intérieurs qui servent à extraire de l'enveloppe les gaz dégagés pendant le traitement à chaud de la matière. Ces conduits ou bien des conduits supplémentaires peuvent aussi être employés, si on le désire, pour y faire passer un fluide de chauffage qui ajoute son action à celle du fluide de chauffage appliqué à l'extérieur de l'enveloppe, ou bien remplace ce fluide de chauffage extérieur. On peut aussi employer par exemple en un ou en plusieurs ventilateurs aspirateurs pour extraire par ces conduits les gaz dégagés ou pour favoriser la circulation du fluide de chauffage dans ces conduits.
On peut disposer à la partie inférieure de l'enveloppe une boite ou récipient, de préférence étanche aux gaz et à cotés inclinés, et établir une communication entre cette boite ou récipient et l'enve- loppe en question, au moyen de trappes à charnières, à bords chanfreinés, qui ferment normalement l'extrémité inférieure de l'enveloppe d'une manière étanche aux gaz.
Ces trappes sont de préférence commandées par des poids ou des ressorts de façon que lorsque la pression exercée par les vis d'ali- mentation sur la charge de matière contenue dans l'enveloppe dépasse une limite déterminée, les trappes s'ouvrent par la pression et une partie de la charge est éjectée dans la boî- tee ou récipient hermétique placé en-dessous des trappes, ces
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dernières étant ramenées automatiquement, lorsque la pression a cessé ou diminué, au moyen des poids ou des ressorts men- tionnés plus haut, dans une position dans laquelle elles fer- ment de nouveau l'extrémité inférieure de l'enveloppe.
En conséquence, on peut faire varier la densité du coke en ré- glant le degré de pression qui est nécessaire pour que les trappes soient obligées de s'ouvrir automatiquement et de laisser passer dans la boite une partie du coke ou autre ma- tière mise en briquettes, L'enveloppe qui contient les cloi- sons est faite en métal et peut être entourée d'une envelop- pe extérieure espacée de l'enveloppe intérieure et servant, si on le désire,de chambre de combustion, ou munie d'un ori- fice d'entrée et d'un orifice de sortie pour la circulation d'un fluidede chauffage.
Le chauffage de l'enveloppe contenant les vis con- juguées ou de l'enveloppe contenant les cloisons, ou de ces doux enveloppes, peut se faire de n'importe quelle manière désirée, par exemple au moyen de gaz de soufflage qui sont empruntés à un gazogène adjacent, en combinaison avec une arrivée d'air qui est admis dans la chambre entourant les vis conjuguées ou dans celle contenant les cloisons mention- nées ci-dessus.
Pour permettre la dilatation de la cornue dans le sens vertical ou longitudinal, des joints appropriés étan- ches aux gaz sont établis par exemple entre ltenveloppe métal- lique qui contient les cloisons et l'enveloppe réfractaire extérieure qui l'entoure, ou bien entre ltenveloppe et la boîte ou récipient à coke. Les vis qui servent à faire avan- cer la matière à travers les cellules de l'enveloppe peuvent être de n'importe quel type désiré mais il est préférable d'utiliser des vis conjuguées dont les filets ne sont pas en contact l'un avec l'autre.
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Suivant une autre caractéristique de la présente invention, des matières carbonées ou autres sont refoulées à travers une enveloppe ou cornue par l'action combinée de plusieurs vis, ltenveloppe ou cornue étant chauffée au moyen de gaz de soufflage qui sont extraits d'un gazogène à gaz à l'eau adjacent et qui sont admis dans une chambre entourant l'enveloppe ou cornue.
A cet effet, les gaz de soufflage chauds sont ame- nés d'un gazogène à gaz à l'eau, avec aussi peu de pertes que possible de leur chaleur dite sensible, et ils sont admis, avec de l'air réchauffé, dans la chambre de combustion de la cornue, de façon que dans le cas de matières carbonées, il se produise un processus de distillation à basse, moyenne ou haute température tandis que la matière est refoulée ou déplacée dans l'enveloppe ou la cornue par les vis qui coo- pèrent. Si on le désire, cette enveloppe peut être dubdivi- sée en cellules ou compartiments de façon que l'opération de distillation s'effectue en même temps que la fabrication de plaques ou briquettes.
On produit ainsi un mélange com- bustible dans la chambre de combustion de la cornue, où la chaleur sensible du gaz de soufflage s'ajoute à la chaleur dérivée de la combustion des gaz de soufflage eux-mêmes.
Suivant une autre caractéristique de la présente invention les gaz de soufflage passent dans un dispositif de retenue de poussières avant d'entrer dans la chambre de combustion de la cornue. Une forme appropriée d'appareil pour retenir les poussières consiste en une chambre cylin- drique dont la partie inférieure est conique; on fait en- trer les gaz, contenant les escarbilles et la poussière, dans la partie supérieure cylindrique de l'appareil, suivant une tangente à. la périphérie du cylindre, ce qui imprime aux
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gaz entrants un mouvement centrifuge ou tourbillonnant.
Il en résulte que les poussières et les escarbilles sont pro.- jetées contre les côtés de la chambre et, sous l'effet de la pesanteur, tombent au fond de celle-ci, d'ou. elles peuvent se rendre par un tuyau ou un conduit dans un bac à garde hydraulique, d'où elles sont extraites au moyen d'un racloir de temps à autre.
Suivant une autre caractéristique de la présente invention, et dans le cas où l'on désire allumer et utiliser les gaz de soufflage de la manière indiquée ci-dessus, on emploie la chaleur des escarbilles et des poussières qui passent dans l'extracteur de poussières, pour chauffer l'air, ou l'air secondaire, nécessaire à l'allumage des gaz de souf- flage. On dispose à cet effet un tuyau d'entrée d'air qui s'étend axialement à travers l'extracteur d'air cyclone et ce tuyau d'air est entouré d'un tuyau ou d'une enveloppe con- centrique par lequel les gaz de soufflage passent, après que la poussière et les cendres en ont été séparées, pour se ren- dre à la cornue, dans une chaudière ou ailleurs.
Grâce à cette disposition et par suite du fait que les poussières et les cendres chaudes élèvent considérablement la température des pièces de l'extracteur de poussière, la température de l'air est aussi portée à peu près à la même valeur et l'opé- ration de chauffage est encore assistée par la chaleur sensi- ble des gaz de soufflage qui peuvent s'écouler le long de l'extérieur du tuyau d'air jusqu'à ce que lesd.eux tuyaux montés concentriquement entrent dans la chambre de combustion de la cornue ou d'un organe équivalent.
Il peut être désirable dans certains cas de soumet- tre le résidu solide ou le coke à basse température produit dans une cornue à basse température, du genre contenant deux
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hélices de refoulement, à une température plus élevée en vue d'en expulser la matière volatile et d'ajouter cette ma- tière volatile aux gaz produits pendant la phase à basse température de la production de gaz, tout en produisant en même temps du coke ordinaire, à haute température. A cet ef- fet la cornue à basse température, qui peut consister en un cylindre métallique contenant deux vis d'alimentation, peut être contigtte ou superposée à une cornue en terre réfractaire ou être placée au-dessus de n'importe quel autre genre de cor- nue convenant pour la distillation à haute température.
La chaleur nécessaire pour le traitement de la matière dans la cornue a. haute température peut être produite dans des car- neaux entourant celle-ci et les gaz chauds peuvent passer ensuite dans des carneaux entourant la cornue métallique con- tigüe ou superposée, qui est ainsi soumise à une température moindre de sorte qu'une opération de distillation à basse température s'y effectue. Au lieu d'évacuer directement du coke contenant un certain pourcentage de matière volatile, la cornue à basse température peut être établie de façon à décharger son contenu soit dans un récipient d'où le coke est transféré dans la cornue à haute température, soit direc- tement dans la cornue à haute température.
Dans les cas où la cornue à basse température est superposée à la cornue à haute température, et où la première est munie de deux vis d'avancement, ces dernières agissent comme des poussoirs ou des plongeurs, elles font passer la matière de la cornue à basse température dans celle à haute température et elles la font avancer, à travers cette dernière, jusque dans un récipient à coke à haute température. Cette disposition évi- te la nécessité d'employer un extracteur mécanique à la base de la cornue à haute température, comme on en emploie gêné-
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ralement actuellement dans les cornues à haute température.
Pour que l'invention puisse être clairement com- prise et facilement mise en pratique, elle va être décrite maintenant avec plus de détails à l'aide des dessins annexés qui montrent à titre d'exemples des cornues construites conformément à différentes formes de réalisation de l'inven- tion et dans lesquels:
La Fig. 1 est une coupe verticale montrant les vis ou organes de propulsion en élévation, le dispositif d'éva- cuation placé à l'extrémité inférieure de la cornue n'étant pas représenté.
La Fig. 2 est une vue en bout, partie en coupe et la Fig. 3 est une coupe horizontale de la tête de la cornue, la coupe étant faite par la ligne 3-3 de la Fig.l.
La Fig. 4 est une coupe verticale d'une cornue pourvue de deux vis dalimentation et destinée à la distil- lation à basse température de matières carbonées et à la fa- brication simultanée de briquettes.
La Fig. 5 est une coupe transversale par la ligne 2x-2x de la Fig. 4.
La Fig. 6 est une coupe transversale par la ligne 3X-3X de la Fig. 4, l'enveloppe extérieure n'étant pas re- présentée.
La Fig. 7 est une coupe transversale correspondant à la Fig. 6 mais montrant une disposition modifiée des pla- ques ou des cloisons à l'intérieur de l'enveloppe inférieure.
La Fig. 8 est une coupe longitudinale et la Fig.9 une coupe transversale montrant une construction modifiée de l'appareil.
La Fig. 10 est une coupe par la ligne 8x-8x de la Fig. 8; @ La Fig. 11 est une coupe par la ligne 9x-9x de la
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Fig. 8.
La. Fig. 12 est une vue de détail montrant les lu- mières par lesquelles le distillat gazeux est extrait de l'intérieur des conduits.
La Fig. 13 est une coupe montrant l'extrémité su- périeure d'un des arbres qui portent les vis d'alimentation et le système de boite à bourrage combiné à cet arbre.
La Fig. 14 est une coupe par le palier à billes et le support représentés sur la Fig. 13.
La Figs. 15 et 16 sont des vues prises perpendicu- lairement ltuneà l'autre, et la Fig. 17 est un plan du méca- nisme de commande et des engrenages réducteurs servant à actionner les vis d'alimentation.
La Fig. 18 est une vue en élévation, partie en coupe, de l'appareil cyclone servant à retenir les poussiè- res.
La Fig. 19 est une vue en plan de la Fig. 18.
La Fig 20 est une coupe verticale longitudinale et la Fig. 21 une coupe verticale transversale d'une forme modifiée d'appareil convenant pour réaliser simultanément une distillation à basse température et une distillation à haute température.
La Fig. 22 est une coupe de l'enveloppe de la cornue à basse température, par la ligne 8-8 de la Fig.20.
La Fig. 23 est une coupe dans l'enveloppe inté- rieure de la cornue à haute température, par la ligne 9-9 de la Fig. 20.
A est une enveloppe métallique dont l'axe longitu- dinale est dans un plan vertical et qui possède en coupe ho- zontale, comme le montre plus clairement la Fig. 3, la forme de deux cercles ou lobes Al, Al qui se coupent, chacun de ces cercles contenant une vis de propulsion B; les filets
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b b des vis B, B sont décalés l'un par rapport à l'autre ou placés hors d'alignement et légèrement espacés de fagon que, bien que les filets b,b tournent l'un dans l'autre, il reste entre les filets des vis, à l'endroit de l'axe de ltenvelop- pe A, un espace C dans lequel les constituants volatils peu- vent se rassembler et d'où ils peuvent être extraits de l'en- veloppe A.
Autour de l'enveloppe métallique A, mais à une certaine distance de celle-ci, se trouve une enveloppe exté- rieur D faite en matière réfractaire et munie d'un orifice d'entrée d et d'un orifice de sortie d1 pour un fluide de chauffage. L'enveloppe extérieure D repose à son extrémité inférieure .' un support E et l'extrémité supérieure d'une trémie d'évacuation F entoure l'extrémité inférieure de lten- veloppe A. Celle-ci est pourvue de brides à son extrémité supérieure a et repose sur l'enveloppe extérieure D qui la supporte ; en outre, un trongon supérieur A2 est muni d'une bride en al et est supporté également par ltenveloppe D.
Grâce à la disposition de l'enveloppe A à l'intérieur de l'enveloppe extérieure D, l'enveloppe A peut se mouvoir dans le sens vertical par rapport à l'enveloppe extérieure, ce qui permet la dilatation nécessaire de la cornue dans le sens ver- tical. Des garnitures d'étanchéité appropriées telles que des anneaux en asbeste e ou en métal du type employé dans les moteurs à combustion interne peuvent être placées entre l'enveloppe A et l'enveloppe extérieure D qui l'entoure, de fagon à maintenir un joint étanche aux gaz. La cornue peut être chauffée de n'importe quelle manière désirée, par exem- ple au moyen de gaz de soufflage fournis par un gazogène ad- jacent et introduits dans la chambre située entre l'envelop- pe extérieure D et l'enveloppe intérieure A.
Le trongon supé- rieur séparé A2 de l'enveloppe A est muni d'un tuyau a2 pour le départ du gaz, d'un côté, et d'une cheminée de descente
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a3 pour l'entrée du charbon, et la matière qui doit subir le traitement peut être introduite, si on le désire, au moyen d'un dispositif de mesure du charbon construit par exemple suivant le principe des poches à plomb ou au moyen d'une van- ne rotative ou d'un organe équivalente en vue d'empêcher le gaz de s'échapper. La trémie d'évacuation du coke F est munie, dans l'exemple représenté, d'une porte à charnière f se fer- mant hermétiquement ; mais si on le désire, l'évacuation du coke peut se faire de fagon continue, par des moyens appro- priés quelconques.
Les vis de propulsion B, B sont de préfé- rence enroulées dans le même sens c'est-à-dire qu'elles sont toutes deux enroulées à droite ou toutes deux à gauche; elles ont le même pas et sont de dimensions telles qu'elles s'a- daptent exactement dans les lobes cylindriques Al, Al de l'en- veloppe A.
Chaque vis de propulsion B peut être constituée par une pièce coulée creuse enfilée et calée sur un arbre rotatif Bl, et ces vis sont mises en rotation par les arbres Bl, Bl qui passent dans des bottes à bourrage rendues étanches de la manière décrite à propos des Figs. 13 et 14. les arbres Bl, Bl qui portent les vis de propulsion B, B sont suspendus à ces boites à bourrage mais si c'est nécessaire, ils peu- vent également reposer sur une traverse non représentée, située à la base de l'enveloppe A. Lorsque les arbres Bl, Bl tournent, ces bourrages maintiennent un joint étanche aux gaz.
H, H sont les roues d'engrenage au moyen desquelles chaque arbre Bl est mis en rotation, ces roues étant calées sur chaque arbre immédiatement au-dessus des boites à bour- rage G, G. Les roues d'engrenage H, H sont destinées à engre- ner chacune avec un seul pignon I, de sorte que les deux ar- bres Bl, Bl sont mis en rotation dans le même sens. Le pignon I est porté par un bout d'arbre il sur lequel est calée une
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roue hélicoïdale 12 qui est à son tour actionnée par une vis sans fin 13. Cette dernière peut être portée par un arbre (non représenté)actionné par une courroie qui est à son tour actionnée, au moyen d'un mécanisme à vis sans fin, par un arbre recevant son mouvement d'une source appropriée quelconque de force motrice.
Cette transmission réductrice sert à faire tourner les vis très lentement, par exemple à raison de 6 à 10 tours par heure. Lorsqu'on dispose de l'é- lectricité, on peut adopter l'autre méthode préférable re- présentée sur les Figs. 15, 16 et 17.
Dans l'exemple des Figs. 4 à 17, 1 est l'enveloppe dans laquelle on fait passer la matière qui doit être gazéi- fiée ou mise en briquettes. 2 est une enveloppe supérieure contenant deux vis d'alimentation ne se touchant pas 2a, 2a 3, 3 sont des conduits de gaz formés dans les cloisons trans- versales 4, 4,ces cloisons étant faites d'une pièce avec l'enveloppe 1 de fagon que la chaleur soit transmise à tra- vers la paroi extérieure de l'enveloppe et par l'intermé- diaire des cloisons à tous les côtés de la matière contenue dans les cellules ou les compartiments 4a, 4a.
Les conduits 3, 3 sont ouverts à leur extrémité inférieure, leurs extrémi- tés supérieures étant fermées par des bouchons 3a 3 de fagon à empêcher la matière d'y pénétrer, et ils sont munis d'ouvertures latérales 3b, 3b pour l'extraction du distillat gazeux au moyen d'un ventilateur extracteur (non représenté).
Les cellules ou compartiments 4a, 4a formés par les cloisons 4, 4 sont ouverts en haut et en bas de fagon que lorsque la matière est refoulée dans ces compartiments ou cellules, elle est mise en briquettes ou en plaques dont la forme et les dimensions correspondent à celles des cellules ou compar- timents 4a, 4a. Autour de l'enveloppe 1 se trouve une envelop-
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pe extérieure 5 dans laquelle on fait passer des gaz de chauffage ou à l'intérieur de laquelle on brûle des gaz, cette enveloppe étant munie d'un orifice d'entrée de gaz à et d'un orifice de sortie de gaz 5b
Une boite ou un récipient entourant l'extrémité inférieure de l'enveloppe 1 présente des faces latérales inclinées destinées à recevoir les briquettes lorsqu'elles sont refoulées et sortent de l'enveloppe 1.
Un joint étanche aux gaz est formé entre une bride 6a de cette boîte 6 et l'enveloppe 1 au moyen d'une garniture d'étanchéité appro priée 6b, cette disposition présentant l'avantage de permet- tre la dilatation de la cornue 1 dans le sens longitudinal.
L'enveloppe 1 est normalement fermée par deux trappes à charnières 7, 7 présentant des bords chanfreinés 7a, 7ast munies de contrepoids 7b, 7b et l'on voit aisément que par suite de cette disposition, la matière contenue dans les cellules 4a, 4a étant soumise à une pression plus grande que celle exercée sur lestrappes par les contrepoids 7b,7b les trappes s'ouvrent automatiquement et déchargent dans la chambre étanche aux gaz 6 une certaine quantité de la matiè- re mise en briquettes. Ensuite, lorsque la pression a cessé, les trappes 7, 7 se referment automatiquement. La matière est introduite dans l'enveloppe 2 contenant les vis d'ali- mentation 2a, 2a par un orifice d'admission 8x et le distil- lat gazeux est éliminé de l'enveloppe supérieure 2 par un ori- fice 9 desortie du gaz.
Le passage des gaz dégagés pendant le traitement à chaud, vers l'orifice de sortie 9, est indi- qué sur les dessins par des flèches et l'on voit que le dis- tillat gazeux produit à la partie supérieure de l'enveloppe se rend directement à l'orifice 9, tandis que les gaz dé- gages dans le bas de l'enveloppe sont aspirés de fagon à
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s'élever dans les conduits de gaz, 3, 3 d'où ils passent par les ouvertures 3b. 3b dans le conduit de sortie de gaz 9.
Les arbres 2b 2b qui portent les vis de propul- sion 2a sont suspendus à des boites à bourrage 8,8, mais si c'est nécessaire, ils peuvent aussi reposer sur une traver- se (non représentée) située à la base de l'enveloppe. Lors- que les arbres 2b, 2b tournent, ces bourrages 8, 8 maintien- nent un joint étanche aux gaz. A cet effet chaque boîte à bourrage 8 comprend une partie cylindrique 8a (Fig.13) dont l'intérieur est usiné et sur chsque arbre 2b est calé au moyen de deux clavettes 8b, 8b un collier 8c d'un diamètre s'adaptant exactement dans le corps 8a de la boite à bourra- ge, ce collier étant muni de trois segments élastiques 8d 8d, 8d de construction semblable à celle des segments de piston d'un moteur à combustion interne.
En-dessous du col- lier 8e se trouve un palier à billes avec support 8e qui supporte le poids de l'arbre 2 transmis par le collier 8c et le reporte sur l'épaulement 8f de l'extrémité inférieure de la boite à bourrage. L'épaulement 8f est muni d'une rai- nure 8g qui entoure l'arbre 2b et qui est remplie d'une ma- tière de bourrage souple comme l'asbeste, de fagon à empê- cher la poussière d'arriver au palier à billes.
10,10 sont les roues d'engrenage au moyen des- quelles chaque arbre 2b est mis en rotation; ces roues sont calées sur chaque arbre 2b immédiatement au-dessus des boites à bourrage 8, 8. Les roues dentées 10,10 sont chacune des- tinées à engrenar avec un pignon unique 11 de façon que les deux arbres 2b, 2b soient mis en rotation dans le même sens.
Le pignon 11 est supporté par un bout d'arbre sur lequel est calée une roue hélicoïdale 12 qui à son tour est action-
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née par une vis sans fin 13. Cette dernière est portée par un arbre 14 actionné par une roue hélicoïdale 15.Celle-ci engrène avec une roue hélicoïdale intermédiaire 16 qui à son tour est en prise avec une vis sans fin 17 montée sur l'arbre 18 d'un moteur 19. Ce mécanisme de commande sert à réduire la vitesse du moteur d'environ 1000 tours par minute à une vitesse de rotation, pour les vis 2b, 2b,de
6 à 10 tours à l'heure.
On voit sur les Figs, 18 et 19 que le gaz de souf- flage, chargé de poussières, venant d'un gazogene à gaz à l'eau (non représenté) entre dans l'extracteur de poussière par le tuyau J traversant le cote de l'enveloppe circulaire.
Comme les gaz sont lancés à l'intérieur et dans une certaine mesure tangentiellement les gaz chargés de poussières tour- billonnent violemment comme on l'a indiqué par les flèches, ,les cendres et les ascarbilles, qui contribuent au chauffage de l'air dans le tuyau K retombant par l'orifice de sortie El dans un bac à eau E2. Les gaz de soufflage entrent ensuite dans la chambre de combustion de la cornue.
Sur les Figs. 20 à 23, 0 est une cornue ou chambre à haute température faite en matériaux réfractaires et P est une cornue à basse température placée au-dessus de la cornue à haute température et destinée à. la distillation à basse température de matières carbonées. La cornue à haute tempé- rature est entourée d'une chambre de combustion 01 et peut être chauffée de n'importe quelle manière désirée, par exem- ple par la méthode antérieurement décrite.
Les gaz chauds qui quittent la chambre de combustion 01 de la cornue à gaz à haute température 0 sont envoyés dans les deux chambres de combustion P1, Pl entourant la chambre ou cornue à basse (température P, et P2, P2, sont des orifices d'air servant à
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l'admission d'air dans les chambres de combustion P1; Pl en vue de refroidir les gaz chauds jusqu'à n'importe quelle température désirée. Les vis conjuguées P3, P3 situées à l'intérieur de la cornue à basse température P sont destinées à être mises en rotation par des engrenages P4, de la manière décrite plus haut.
Q, est un récipient contenant la matière brute qui est introduite dans la cornue à basse température C, et à mesure que cette matière est refoulée à travers la cornue à basse température P, elle est mise sous la forme d'anneaux segmentaires par les vis conjuguées P3, P3, et les gaz mis en liberté pendant l'opération de distillation à basse température sont évacués en P5. Les anneaux segmentaires de semi-coke passent ensuite dans la cornue à haute température 0 et au cours de l'opération de production de gaz à haute température qui y est effectuée, la matière est refoulée dans la cornue par ltaction des vis conjuguées P2, P2 et est transformée en un coke à haute température.
La matière épuisée quitte la cornue à haute température par une cheminée de descente appropriée ou par un organe équivalent 01.
REVENDICATIONS
1.- Procédé de traitement ou de distillation de matières carbonées ou autres, consistant à faire mouvoir la matière dans une enveloppe au moyen de plusieurs vis du genre des vis d'Archimède, les axes de ces vis étant espacés d'une manière telle que leurs filets, tout en se pénétrant mutuellement et en tournant ltun dans l'autre, ne sont pas en contact, de sorte que les vapeurs dégagées peuvent se rassembler dans l'espace laissé entre les filets des vis et être extraites de cet espace.
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2. - Procédé de distillation de matières carbonées suivant la revendication 1, dans lequel l'enveloppe est chauffée extérieurement et dans lequel l'enveloppe est chauf- fée extérieurement et dans lequel un fluide de chauffage gazeux est également envoyé dans l'espace laissé entre les filets des vis.
3. - Appareil pour la distillation ou le traitement à chaud de matières carbonées ou autres, comprenant une enveloppe ou cornue, des vis d'alimentation ininterrompues, de pas semblables et placées dans l'enveloppe, ces vis étant espacées d'une manière telle que leurs filets, bien que se pénétrant mutuellement et tournant l'un dans l'autre, ne sont pas en contact.
4.- Appareil pour la distillation ou le traite- ment à chaud de matières, comprenant une enveloppe, des dispositifs pour introduire la matière dans cette enveloppe, un orifice de sortie de gaz pour les constituants volatils produits pendant le traitement à chaud, des dispositifs pour décharger le résidu solide de l'enveloppe, et es vis d'alimentation ininterrompues situées dans l'enveloppe et s'étendant suivant la longueur de celle-ci, les filets de ces vis étant espacés de façon à laisser à l'endroit de l'axe de l'enveloppe, entre les filets des vis, un espace par lequel le distillat gazeux peut se rendre à l'orifice de sortie des gaz.
5.- Procédé de fabrication de briquettes, plaques ou autres objets fagonnés, consistant arefouler une matiè- re, au moyen de plusieurs vis à action combinée, hors d'une enveloppe ou partie d'enveloppe contenant ces vis, jusque dans une autre enveloppe ou une partie de la même enveloppe qui est subdivisée en cellules ou compartiments au moyen décroisons qui transforment la matière en briquettes ou
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plaques dont la forme, en coupe transversale, correspond à celle des cellules ou compartiments.
6. - Procédé de fabrication de briquettes, plaques ou autres objets façonnés, suivant la revendication 5, dans lequel l'enveloppe ou cornue est chauffée extérieurement ou à la fois extérieurement et intérieurement.
7. - Procédé de fabrication de briquettes, plaques ou autres objets façonnés, suivant la revendication 5, dans lequel des conduits de gaz sont prévus pour extraire de l'enveloppe ou cornue les gaz ouapeurs produits pendant le traitement à chaud.
8.- Appareil pour la fabrication de briquettes, plaques ou autres objets fagonnés, comprenant une enveloppe qui est subdivisée en cellules ou compartiments au moyen de cloisons qui sont de préférence faites d'une pièce avec l'enveloppe, et des vis qui coopèrent pour refouler la ma- tière dans ces compartiments ou cellules.
9. - Appareil suivant la revendication 8, dans le- quel les cloisons sont munies de tubes ou de conduits creux par lesquels les gaz produits pendant le traitement à chaud de la matière sont extraits et/ou utilisés pour le chauffage interne de la matière.
10.- Appareil suivant la revendication 8 ou 9, dans lequel l'enveloppe ou cornue contenant cecloisons est en- tourés par une enveloppe extérieure servant de chambre de combustion ou dans laquelle on fait circuler des gaz de chauf- fage.
11.- Appareil suivant la revendication 8, 9 ou 10, dans lequel l'extrémité inférieure de l'enveloppe ou cornue est munie de trappes à charnière qui ferment normalement l'enveloppe de fagon étanche aux gaz et qui sont commandées
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par des poids ou des ressorts de telle fagon que lorsque la pression exercée par les vis d'alimentation sur la charge de matière dépasse une limite déterminée, ces trappes s'ou- vrent sous la poussée et une partie de la charge est éjectée dans une boite ou un récipient plaça en-dessous des trappes.
12.- Appareil pour la distillation à basse tempé- rature de matières carbonées et pour la fabrication de bri- quettes, comprenant une enveloppe contenant plusieurs vis d'annulation, une enveloppe chauffée extérieurement Commu- niquant avec l'enveloppe contenantles vis et subdivisée en cellules ou compartiments par des cloisons transversales qui sont faites d'une pièce avec l'enveloppe chauffée extérieure- ment, des conduits de gaz disposés dans ces cloisons pour extraire les gaz produits pendant le traitement à chaud de la matière, et des trappes à ressorts ou à contrepoids pla- cées à la partie inférieure de l'enveloppe, dans le but spécifié.
13.- Appareil suivant les revendications 8 à 12, dans lequel des joints permettent la dilatation de l'envelop- pe contenant les cloisons, dans le sens vertical ou longi- tudinal.
14. - Appareil pour la fabrication de briquettes, plaques ou autres objets fagonnés, suivant les revendications 8 à 13, dans lequel chaque vis d'alimentation est suspendue à une boite à bourrage.
15. - Appareil suivant les revendications. 8 à 14, dans lequel les vis d'alimentation qui coopèrent sont action- nées par des engrenages réducteurs.
16.- Procédé continu de distillation deatieres carbonées, consistant à faire avancer ces matières, au moyen de plusieurs vis conjuguées, dans une enveloppe ou cornue chauffer extérieurement dans laquelle ces matières sont sou-
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mises à une distillation à basse ou à moyenne température, et ensuite dans une cornue chauffée extérieurement dans la- quelle les matières sont gazéifiées à de hautes températures et mises sous forme de briquettes, plaques ou autres objets façonnés.
17. - Procédé de chauffage ou de distillation de ma- tières carbonées et autres, consistant à refouler ou à faire avancer celles-ci dans une enveloppe ou cornue, au moyen de plusieurs vis conjuguées, l'enveloppe ou cornue étant chauf- fée par des gaz de soufflage qui sont extraits d'un gazogène à gaz à l'eau adjacent et introduits dans une chambre entou-- rant l'enveloppe ou cornue.
18.- Procédé de chauffage ou de distillation de matières carbonées et autres, consistant à extraire des gaz de soufflage chauds d'un gazogène à gaz à l'eau adjacent et, à transporter ces gaz, avec aussi peu de perte que possible de leur chaleur dite sensible, jusqu'à la chambre de combus- tion d'une cornue ou enveloppe dans laquelle les matières à traiter sont refoulées ou déplacées par plusieurs vis conju- guées, de telle façon-que la chaleur sensible des gaz de souf- flage s'ajoute à la chaleur dérivée de la combustion des gaz de soufflage eux-mêmes.
19.- Dans des procédés de chauffage ou de distilla- tion de matières carbonées ou autres, ou de fabrication de briquettes suivant les revendications 17 ou 18, la caracté- ristique consistant a faire passer les gaz de soufflage dans un dispositif de retenue des poussières avant que leur cha- leur sensible soit utilisée et/ou que ces gaz de soufflage soient allumés.
20.- Appareil cyclone pour retenir les poussières, destine à être employé dans le procédé suivant la revendica-
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tion 17 18 ou 19, comprenant une chambre cylindrique dont la partie inférieure est conique, les gaz de soufflage qui contiennent les escarbilles et les poussières étant introduits dans la partie supérieure cylindrique de l'appareil suivant une tangente à la périphérie du cylindre, ce qui imprime aux gaz entrants un mouvement centrifuge ou tourbillonnant.
21. - Procédé de chauffage ou de distillation de matières carbonées suivant la revendication 17, 18, 19 ou
20, dans lequel l'air, ou l'air secondaire, nécessaire pour la combustion des gaz de soufflage est envoyé à travers l'ap- pareil de retenue des poussières pour y être réchauffé ou surchauffé.
22. - Procédé continu de distillation de matières carbonées, consistant à faire avancer la matière, au moyen de plusieurs vis conjuguées, dans une enveloppe ou cornue chauffée extérieurement, dans laquelle la matière subit une distillation à basse ou à moyenne température, et à faire passer ensuite la matière dans une cornue ou enveloppe dans laquelle elle subit une distillation à des températures élevées.
23.- Appareil pour le traitement à chaud ou la distillation de matières carbonées et autres, construit, disposé et destiné à fonctionner en substance de la manière décrite ci-dessus avec référence à l'un quelconque des exem- ples représentés sur les dessins annexés.
24. - Appareil pour réaliser une opération continue de distillation à basse température ou à température élevée ou unraitement à chaud, construit, disposé et destiné à fonctionner en substance de la manière décrite ci-dessus avec référence aux Figs. 4 à 12 ou 20 à 23.
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25.- Extracteur de poussières du genre cyclone destiné à être employé pour la réalisation du procédé sui- vant l'une quelconque des revendications précédentes, cons- truit, disposé et destiné à fonctionner en substance comme ci-dess décrit avec référence aux Figs. 18 et 19.
26.- Les procédés décrits ci-dessus pour la distil- lation de matières carbonées et/ou la fabrication de briquet- tes, plaques ou autres objets façonnés.
27.- Le procédé décrit ci-dessus pour la fabrica- tion de briquettes, plaques ou autres objets façonnés à par- tir de matières carbonées, en même temps que s'opère la distillation à basse température;de ces matières.
28.- Appareil pour la distillation ou le traite- ment à chaud de matières et/ou pour la fabrication de bri- quettes, briques, blocs ou autres objets fagonnés, construit, disposé et destiné à fonctionner en substance de la manière décrite dans n'importe lequel des exemples représentes sur les dessins annexés, dans le but indiqué.