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BE1016331A6 - Procede contre les inondations et/ou pour restaurer des nappes phreatiques et/ou des sources. - Google Patents

Procede contre les inondations et/ou pour restaurer des nappes phreatiques et/ou des sources. Download PDF

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BE1016331A6
BE1016331A6 BE2004/0579A BE200400579A BE1016331A6 BE 1016331 A6 BE1016331 A6 BE 1016331A6 BE 2004/0579 A BE2004/0579 A BE 2004/0579A BE 200400579 A BE200400579 A BE 200400579A BE 1016331 A6 BE1016331 A6 BE 1016331A6
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BE
Belgium
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grooves
channels
water
holes
soil
Prior art date
Application number
BE2004/0579A
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English (en)
Original Assignee
Bernardy Fulicien
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
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Publication date
Application filed by Bernardy Fulicien filed Critical Bernardy Fulicien
Priority to BE2004/0579A priority Critical patent/BE1016331A6/fr
Application granted granted Critical
Publication of BE1016331A6 publication Critical patent/BE1016331A6/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01BSOIL WORKING IN AGRICULTURE OR FORESTRY; PARTS, DETAILS, OR ACCESSORIES OF AGRICULTURAL MACHINES OR IMPLEMENTS, IN GENERAL
    • A01B13/00Ploughs or like machines for special purposes ; Ditch diggers, trench ploughs, forestry ploughs, ploughs for land or marsh reclamation
    • A01B13/16Machines for combating erosion, e.g. basin-diggers, furrow-dammers

Landscapes

  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Soil Sciences (AREA)
  • Environmental Sciences (AREA)
  • Soil Working Implements (AREA)

Abstract

Procédé de retenue d'eau de pluie dans un sol, en particulier dans un champ, dans lequel on forma dans ledit sol des trous ou gorges ou rigoles séparés les uns des autres pour former des volumes de retenue d'eau dans le sol, caractérisé en ce qu'on forme lesdits trous ou gorges ou rigoles dans un sol déchaumé ou ameubli, de manière à ce qu'on moins le fond des trous ou gorges ou rigoles ne soit pas comprimé.

Description


  Procédé contre les inondations et/ou pour restaurer des nappes phréatiques et/ou des sources
La présente invention a pour objet un procédé pour lutter contre les inondations et/ou pour restaurer des nappes phréatiques et/ou des sources.
On connaît par les documents US-A-4,195,695 et AU-B-29389/84 des procédés dans lequel on forme par compression ou compactage des trous, gorges, etc. dans des champs, lesdits trous ou gorges ou rigoles étant distants l'un de l'autre. Dans ces procédés connus, le fond et les parois latérales du trou ou gorge ou rigole sont comprimés ou compactés, ce qui réduit la vitesse de pénétration de l'eau de pluie dans le sol. De plus, la profondeur et la grandeur des gorges ou rigoles sont réduites, puisque celles-ci sont formées par compression du sol, ceci réduisant de manière importante le volume utile de chaque gorge.

   Enfin, la réalisation de gorge ou rigole par compression est fortement influencée par toute dénivellation du terrain, ainsi que par la résistance du sol au compactage.
Dans ces procédés connus, la quantité d'eau retenue ne correspond sensiblement qu'au volume du trou ou de la gorge ou rigole fermée. De plus, l'eau présente dans les trous ou gorges met beaucoup de temps à pénétrer dans le sol, ce qui ne permet pas en cas de forte pluie, au sol de retenir de l'eau en tant que tel. Enfin, les trous ou gorges, une fois mouillés, mettent beaucoup de temps à sécher.

   Ces systèmes connus n'ont pas trouvé d'utilisation commerciale car ils conduisent plus à former des rigoles d'écoulement préférentiel d'eau.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients.
Selon l'invention, on retient de l'eau de pluie (éventuellement sous forme de ruissellement) dans un sol, en particulier dans un champ, en formant dans ledit sol des trous ou gorges ou rigoles fermées séparés les uns des autres pour former des volumes de retenue d'eau dans le sol. On forme lesdits trous ou gorges ou rigoles dans un sol déchaumé ou ameubli (la formation des trous, excavations, etc. est avantageusement effectuée lors d'une même opération que l'opération de déchaumage), de manière à ce qu'on moins le fond des trous ou gorges ne soit pas comprimé. Avantageusement le fond et les parois latérales des rigoles ne sont sensiblement pas comprimés.

   De telles rigoles sont alors obtenues par un dispositif ou outil n'exerçant sensiblement pas pression sur le fond et les parois latérales des rigoles. Dans le procédé suivant l'invention, on soulève avantageusement la tene hors du trou ou gorge à former. Eventuellement on pousse la tene vers les côtés de la gorge, en évitant de comprimer le fond de la gorge ou rigole.
Dans la présente description, on utilise les mots gorges, rigoles, tranchées, excavations à ciel ouvert pour désigner des volumes (par exemple ouverts vers le haut) créés dans le sol et aptes à recevoir et à retenir de l'eau.
Dans les tenains en pente, voire en forte pente, il est préférable de former des rigoles sensiblement transversalement à la pente pour récolter les eaux au plus vite,

   éviter un ruissellement des eaux vers les cours d'eau et pour éviter des coulées de boues.
Selon une forme de réalisation, les trous ou gorges ou rigoles formés présentent au moins partiellement des parois latérales non comprimées ou non compactées.
Avantageusement, les trous ou gorges ou rigoles formés ont un volume de retenue d'eau d'au moins 1 litre, avantageusement d'au moins 5 litres, de préférence d'eau moins 10 litres.
En particulier, des gorges ou rigoles sont réalisées dans ledit sol, lesdites gorges ou rigoles présentant un volume de retenue d'eau d'au moins 25 litres, une profondeur d'au moins 10cm, une largeur moyenne d'au moins 10cm et une longueur d'au moins 25cm. La formation de gorge est préférée car elle est rapide et permet la formation de volume de réception d'eau stable, tout en assurant un fond perméable de grande surface.

   Le fond des gorges ou rigoles est avantageusement sensiblement horizontal et a une largeur minimale d'au moins 5cm, de préférence d'au moins 10cm, en particulier de 10 à 25 cm. Les parois latérales des gorges ou rigoles s'étendent avantageusement dans un plan formant un angle de plus de 30[deg.], avantageusement de plus de 40[deg.], en particulier de 45[deg.] à 70[deg.] par rapport à un plan vertical, ceci pour limiter au maximum les éboulements des parois latérales.
De préférence, des gorges ou rigoles sont réalisées dans ledit sol, lesdites gorges ou rigoles présentant un volume de retenue d'eau comprise entre 50 et 500 litres, une profondeur comprise entre 15 cm et 50cm, une largeur moyenne comprise entre 20cm et 50cm et une longueur comprise entre 50cm et 1000cm.

   La réalisation de gorges ou rigoles de volume réduit permet, en cas de rupture d'une paroi latérale d'une rigole, au volume d'eau de la rigole d'être repris par une ou des rigoles adjacentes.
La longueur des rigoles ou gorges ou rigoles dépendra de la pente du tenain. En effet si le tenain est très plat (horizontal), il est possible de créer des gorges ou rigoles ou de longueur importante. Toutefois, dès que le tenain présente une inclinaison de plus de 5[deg.], en particulier de plus de 10[deg.], il est important de former des gorges ou rigoles de longueur réduite, par exemple de moins de 10m, en particulier de moins de 5m, par exemple de 0,5 à 3m.

   Ces gorges ou rigoles s'étendent alors de préférence sensiblement transversalement à la pente.
Selon une forme de réalisation avantageuse, on réalise plusieurs lignes parallèles de trous ou de gorges ou rigoles, les trous et gorges ou rigoles d'une ligne étant séparés des trous et gorges ou rigoles d'une ligne adjacente d'une distance d'au moins 10cm, avantageusement d'au moins la largeur moyenne ou du diamètre moyen des trous ou gorges ou rigoles. En particulier, les trous ou gorges ou rigoles d'une ligne sont séparés entre eux d'une distance d'au moins 10cm, avantageusement d'une distance d'au moins 20cm, en particulier de 30 à 100cm.
Selon un détail d'une forme de réalisation, les gorges ou rigoles ont une forme allongée de section transversale sensiblement trapézoïdale, dont le fond est avantageusement plus petit que 50% de la largeur du sommet.

   Le fond est avantageusement légèrement courbe, de préférence avec un rayon de courbure supérieur à la moitié de largeur maximale de la section transversale, de préférence supérieur à cette largeur maximale.
Selon un mode de réalisation préférée, les trous ou gorges ou rigoles sont formés moins de 1 heure, avantageusement moins de 20 minutes, de préférence moins de 5 minutes après l'étape de déchaumage ou d'ameublissement du sol.

   Par exemple, les trous ou gorges ou rigoles sont formés juste après ou lors de l'étape de déchaumage ou d'ameublissement de sol.
Selon une mise en oeuvre particulièrement intéressante, mais pas obligatoire, les trous ou gorges ou rigoles sont formés dans des champs après la récolte, par exemple dans les 15jours qui suivent la récolte, en particulier en bordure desdits champs.
Selon une forme de réalisation particulière qui permet de consolider les murs créés entre des gorges ou rigoles successives, on soumet à compression la tene ou sol situé entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne.
Selon un détail d'un procédé suivant l'invention, on forme au moins une ligne de gorges ou rigoles séparées les unes des autres par de la tene, chaque gorge présentant dans le sens longitudinal deux extrémités en pente et une partie centrale,

   lesdites extrémités en pente s'étendant au moins sur 10cm, de façon avantageuse sur au moins 20cm.
L'invention a également pour objet une machine agricole pour la formation de plusieurs lignes distinctes composées de gorges ou rigoles successives séparées les unes des autres, ladite machine étant pourvue d'un moyen pour créer des lignes de gorges ou rigoles ou excavations dont au moins le fond n'est pas tassé ou compacté ou comprimé, - d'un moyen pour former ou laisser entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne une séparation formée de tene.

   De façon avantageuse, la machine comporte un moyen pour créer une gorge qui est monté mobile par rapport à un châssis et un moyen pour soulever le moyen créant une gorge, ledit moyen étant commandé par un dispositif de manière à former ou laisser entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne une séparation formée de tene. Ce moyen de soulèvement reçoit avantageusement des instructions de commande d'une unité de commande recevant des données quant à l'inclinaison du tenain, de manière à pouvoir créer des gorges ou rigoles dont le fond est sensiblement horizontal. Le moyen comporte avantageusement une pointe articulée, qui pique dans le sol lorsqu'une excavation doit être effectuée et qui se redresse ensuite.

   La pointe est également articulée lors de la fin de la formation d'une excavation.
De préférence, la machine comporte un moyen pour compacter ou consolider la tene formant une séparation entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne.
Selon un détail avantageux, la machine comporte un moyen pour créer un canal sensiblement continu, et un moyen pour refermer en plusieurs endroits le canal continu de manière à former une série de gorges ou rigoles adjacentes.
Selon une forme de réalisation préférée, la machine comporte un moyen pour déchaumer ou ameublir le sol, avant la réalisation de rigoles fermées.
L'invention a encore pour objet une machine agricole comportant au moins un outil adapté pour être enfoncé dans le sol.

   Cet outil comporte une pièce adaptée pour écarter la tene lorsque l'outil est enfoncé dans le sol, et un élément en forme de pointe articulé à la pièce, cet élément étant destiné à pénétrer en premier lieu le sol. Un moyen est présent pour contrôler la position de l'élément par rapport à la pièce. Ainsi l'élément peut pivoter entre une position sensiblement verticale et une position sensiblement horizontale. Une position sensiblement verticale de la pointe est avantageuse pour assurer une pénétration contrôlée de l'outil dans le sol (par exemple lors d'un mouvement descendant de l'outil par rapport à un support de la machine), tandis qu'une position sensiblement horizontale de la pointe est avantageuse pour contrôler la forme du fond de la gorge et/ou pour soulever de la tene lors d'un mouvement ascendant de l'outil par rapport au support.

   Dans une forme de réalisation possible, la pointe est placée en position sensiblement verticale pour assurer un mouvement ascendant plus aisé de l'outil.
Une autre invention est un procédé d'absorption d'ozone par des algues. Dans ce procédé, on met en culture des algues marines dans un milieu de culture, et on met en contact ce milieu de culture avec un milieu gazeux contenant de l'ozone. Le contact du milieu gazeux avec le milieu de culture d'algue se fait par exemple par barbotage du milieu gazeux dans le milieu de culture ou dans un milieu aqueux destiné à être conduit vers le milieu de culture et/ou par pulvérisation ou atomisation d'un milieu aqueux, par exemple d'un milieu aqueux chargé en algues, dans le milieu gazeux contenant de l'ozone.

   De façon appropriée, on contrôlera les paramètres de culture de l'algue pour favoriser la culture de l'algue ayant le meilleur potentiel d'absorption de l'ozone, par rapport aux algues ayant un faible pouvoir d'absorption. Le milieu de culture aura par exemple une salinité qui sera contrôlée. La température du milieu sera par exemple contrôlée pour être maintenue entre 15[deg.]C et 50[deg.]C, en particulier entre 20 et 40[deg.]C. Pour améliorer le contact ozone/algues, il est prévu selon un mode de réalisation, de prévoir des supports poreux légers (par exemple densité inférieure à 1,1) sur lesquels les algues peuvent s'accrocher. Pour activer la croissance des algues, il est encore prévu de pouvoir injecter un milieu oxygéné, de l'oxygène, etc. dans le milieu de culture pour favoriser la culture des algues et favoriser l'absorption d'ozone.

   Dès que la teneur en algue est supérieure à une teneur maximale admissible, il est prévu de pouvoir retirer une partie des algues produites dans la culture.
Des particularités et détails de l'invention ressortiront de la description suivante, dans laquelle il est fait référence aux dessins ci annexés.
Dans ces dessins, - la figure 1 est une vue de haut d'un champ dont les bords ont été traités avec le procédé selon l'invention ; - la figure 2 est vue de haut à plus grande échelle de plusieurs rigoles de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale (ligne III-III) d'une rigole de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale (ligne IV-IV) de la rigole de la figure 3 ; la figure 5 est une vue schématique d'une machine pour effectuer une opération de déchaumage et pour réaliser des rigoles ;

   la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI- VI de la machine de la figure 5 ; la figure 7 est une vue schématique en perspective d'un outil pour former une rigole ; la figure 8 est une vue de dessus de l'outil de la figure 7 ; la figure 9 est une vue de devant de l'outil de la figure 7 ; - la figure 10 est une vue en coupe de l'outil de la figure 9 selon la ligne X-
X ; coupe selon la ligne VII- VII de la machine de la figure 5 ; la figure 11 représente schématiquement un puisard susceptible d'envoyer des eaux sur un tenain muni de rigoles suivant l'invention, - la figure 12 représente un bassin d'orage muni de moyens pour envoyer des eaux sur un tenain muni de rigoles suivant l'invention ; la figure 13 est une vue schématique d'une autre machine adaptée pour former des rigoles ; la figure 14 est une vue de haut de l'outil de la machine de la figure 13 ;

   - les figures 15 et 16 sont des vues de position de l'outil, et la figure 17 représente schématiquement deux circuits de distribution d'eau reliés entre eux via leur chambre principale de distribution.
La figure 1 montre un champ déchaumé dont les bords ont été traités pour réaliser une série de gorges ou rigoles séparées les unes des autres. Le volume total des gorges ou rigoles est par exemple de 50 à 10000m<3>par ha, par exemple de 500 à 5000 m<3>par ha. les gorges ou rigoles sont par exemple formées sur une bande de 5 à 10 m de largeur, voire plus telle qu'une largeur de 50m ou plus. Eventuellement, des rigoles sont formées sur toute la surface du tenain.
La formation de ces excavations dans le sol convient aussi bien dans les tenains plats ou avec faible pente, que dans des tenains plus en pente.

   Dans ce cas, il faut former les excavations 1 transversalement à la pente. Le nombre de bandes d'excavations dépendra du type de tenain, ainsi que des tenains voisins. Ainsi il est possible de ne faire sur certains tenains que des excavations en périphérie, soit pour bloquer les eaux du tenain vers un autre tenain ou une route, ou pour capter des eaux ruisselant sur ce tenain, mais provenant d'un autre tenain ou d'une route en amont. Ainsi, il est possible de former un tenain muni sur toute sa surface d'excavations ouvertes, ou seulement sur une ou des bandes bien distinctes ou en une ou des zones bien distinctes du tenain.

   Par exemple, des zones en contrebas pounont être munis d'excavations ou gorges pour retenir des eaux d'amont, par exemple de pré déjà gorgé d'eau.
La rigole 1 a une longueur L (par exemple de lm à 10m) et une largeur 1 (par exemple 15cm à 50cm), et une profondeur maximale PM (par exemple de 10 à 40cm). Des rigoles de longueur supérieure à 10m, par exemple de 20 à 50m sont possibles sur des tenains plats.
Les gorges ou rigoles s'étendent en une série de lignes parallèles Ll ,L2, ...(le nombre de lignes est par exemple de 3, 4, 5 , 8 voire plus), les axes desdites lignes Ll, L2, ... étant distants les uns des autres d'une distance D conespondant par exemple de 2 à 4 fois la largeur maximale de la gorge. Les gorges ou rigoles 1 d'une même ligne sont distantes les unes des autres d'une distance X conespondant par exemple de 1 à 2 fois la largeur 1.

   Les gorges ou rigoles 1 de la ligne Ll sont décalées par rapport aux gorges ou rigoles de la ligne L2. Cette forme de réalisation est avantageuse pour assurer une meilleure retenue des eaux sur le tenain et une bonne infiltration des eaux en profondeur sans ou sensiblement sans dispersion des eaux dans les autres rigoles. Une telle forme de réalisation permet également de pouvoir limiter la puissance du tracteur, puisque lorsqu'une rigole 1 de la ligne Ll est en fin de formation, la formation d'une rigole 1 de la ligne L2 débute, tandis que lorsque la partie la plus profonde de la rigole 1 de la ligne Ll est en formation, la rigole 1 de la ligne L2 est terminée et une nouvelle rigole 1 de la ligne L2 n'est pas encore en cour de formation.
Les rigoles peuvent avoir des longueurs et des largeurs différentes, par exemple en fonction de la pente du tenain.

   Les rigoles peuvent être par exemple très longues pour des tenains plats, et moins longues pour des tenains en pente. Les rigoles fermées à leurs extrémités sont avantageusement mis en quinconce.
La gorge 1 présente dans le sens longitudinal une profondeur variable, le fond dans le sens longitudinal présentant des parties courbes extrêmes 2, 3 avec une dénivellation importante, et une partie centrale avec un maximum de profondeur sensiblement au milieu 4.
Dans le sens transversal, la gorge a un profil présentant deux parties inclinées 5,6 reliées entre elles par un fond courbe 7. La pente des parties inclinées est avantageusement de moins de 45[deg.] par rapport à la verticale V.
Les gorges ou rigoles 1 sont avantageusement réalisées perpendiculairement à la pente naturelle Y1,Y2, ... du tenain.

   L'ouverture supérieure 8 des gorges ou rigoles se situe sensiblement dans un plan horizontal.
Les gorges ou rigoles 1 sont réalisées pour qu'au moins le fond de la gorge ou rigole soit ameubli pour assurer une meilleure pénétration P de l'eau retenue dans la gorge ou rigole.
La figure 5 montre schématique une machine qui peut être tirée par un tracteur pour réaliser des gorges ou rigoles 1 suivant l'invention.
Cette machine comporte : - un support 20 avec des roues 21 et un système d'attache 22 pour être tiré par un tracteur ; - une série d'outils 23 de déchaumage ou pour ameublir le sol lors de l'avancement A de la machine par le tracteur, lesdits couteaux 23 rentrant dans la partie supérieure du sol ; des bras 24 montés mobile par rapport au support 20 ;

   - des outils 25 montés sur les bras 24 pour former les gorges ou rigoles lors de l'avancement de la machine (A), un dispositif de commande 26 (par exemple hydraulique, vérin, etc.) pour assurer un pivotement R de chaque bras par rapport à un axe B 1 ,B2, ... , c'est-à-dire un enfoncement ou un relèvement des outils 25 par rapport au support ; un détecteur de niveau 27 donnant un signal au dispositif de commande 26 pour assurer un léger pivotement du bras 24 par rapport à son axe longitudinal de manière à ce que la gorge soit sensiblement symétrique par rapport à un plan vertical longitudinal.
Les dispositifs de commande 26 sont reliés entre eux pour assurer que lorsqu'un bras est en position maximale d'enfoncement, un autre bras est en position relevée (pour ne pas créer de gorge).
Un outil 25 pour créer des gorges ou rigoles est représenté à la figure 7.

   Cet outil est destiné à être tiré de manière à pousser la tene se trouvant devant lui et la soulever. Pour ce faire, l'outil 25 présente un couteau articulé 25A pénétrant dans le sol et soulevant la tene, et des rampes latérales 25B et supérieures 25C pour guider les tenes soulevées par le couteau vers l'extérieur de la gorge formée.
Les gorges ou rigoles peuvent également être réalisées au moyen d'autres outils, tels que des godets soulevant le volume de tene d'une gorge, un soc de charrue monté sur un bras pour faire varier l'enfoncement du soc, un outil pour réaliser un sillon continu, ledit outil étant alors combiné à un système pour fermer le sillon formé à distance prédéterminée, etc.

   Il est également possible de compacter le sol situé entre deux gorges ou rigoles successives ou adjacentes pour limiter le risque d'éboulement de tene dans une gorge formée.
La figure 13 montre schématiquement une autre machine apte à créer des gorges ou rigoles dans le sol. Cette machine comporte un support 50 adapté pour être monté sur un tracteur, de manière à pouvoir déplacer le support dans le sens d'avancement du tracteur A. le support 50 comporte deux parties, à savoir une partie 51 portant l'outil 52, et une partie 53 adaptée pour être montée sur le tracteur, les parties 51 et 53 étant reliées entre elles par une articulation 54. Un moyen de commande, tel qu'un vérin hydraulique 55 permet de contrôler la position du bras 51 par rapport à la partie 53 par pivotement du bras 51 autour de l'axe F de l'articulation (flèche Fl).

   Le vérin 55, ainsi que son arbre sont reliés à pivotement aux dites parties 51,53. L'outil 52 comporte deux pièces 52A,52B reliées à pivotement entre elles. Le pivotement des pièces entre elles est obtenu grâce au pivot 56 (axe de pivotement G, pivotement Gl). Ce pivotement est contrôlé par exemple par un système hydraulique, tel qu'un vérin 57 s'étendant entre le bras 51 et un prolongement 58 de la pièce 52B. Le vérin 57 et son arbre sont reliés par un pivot 59,60 respectivement au prolongement 58 et au support 50.
La pièce 52B a la forme d'une pointe est et est destinée à faciliter l'enfoncement de l'outil dans le sol, à définir la forme du fond de la gorge ou rigole, et à soulever de la tene hors de la gorge lors d'un mouvement ascendant de l'outil 52.

   Il est également possible de faire pivoter la pointe 52B lors du mouvement ascendant de l'outil, pour faciliter son extraction hors du sol.
Lors de l'avancement du tracteur, la pièce 52A sert d'écarteur de tene et/ou de moyen pour guider la tene hors de la gorge, lorsque l'outil est enfoncé dans la tene.
Pour faciliter l'enfoncement de l'outil dans la tene, le vérin 57 est activé pour amener la pointe 52B dans un plan sensiblement vertical, par exemple un plan présentant une inclinaison de 5 à 30[deg.] par rapport au plan vertical, la pointe étant dirigée vers la direction d'avancement de l'outil ou du tracteur A par rapport au plan vertical. Par plan vertical, on entend ici un plan perpendiculaire au plan du tenain. Pour faire pénétrer l'outil, on fait pivoter la partie ou bras 51 vers le bas (Fl).

   Ce mouvement de pivotement associé au mouvement d'avancement du tracteur (A) fait pénétrer rapidement l'outil 50 dans le sol.
Dès que la profondeur d'enfoncement souhaitée est atteinte, le vérin est commandé pour amener la pointe 52B dans un plan sensiblement horizontal ou sensiblement parallèle au plan du sol. Ceci permet de définir la forme du fond et de chasser la tene hors de la gorge ou d'écarter la tene pour former une gorge. Lorsque la gorge doit être anêtée, le bras 51 est pivoté (Fl) tout en maintenant la pointe dans sa position , de manière à soulever une partie de la tene hors de la gorge.
Cette méthode de fonctionnement est intéressante car elle permet de réduire les variations ou sauts de puissance nécessaire lors de la formation de gorges ou rigoles successives.

   La puissance s'accroît d'abord de manière progressive lors de l'enfoncement de la pointe, pour atteindre la puissance maximale requise une fois que la pointe est dans sa position horizontale. Lors du relèvement de l'outil, la puissance requise est réduite progressivement, la quantité de tene à écarter étant réduite.
Des avantages de procédé selon l'invention sont :
- possibilité de réaliser les trous, gorges ou rigoles, rigoles ou pièges à eau non en urgence, c'est-à-dire dans le calme et dans de bonnes conditions climatiques.

   Le procédé suivant l'invention est donc un procédé pour prévenir des dégâts dus aux eaux, coulées de boues, inondations, etc. - Les gorges ou rigoles, trous, etc. sont avantageusement réalisés après la moisson, par exemple après l'enlèvement des céréales, la récolte du maïs, des pomme de tene, des betteraves ou de la paille, après une étape de déchaumage ou d'ameublissement du sol ou lors d'une étape de déchaumage ou à la place d'une étape de déchaumage, Meilleure infiltration des eaux dans le sol, en particulier en cas de forte pluie ou de pluie d'orage, ceci permettant une meilleure pénétration des eaux vers les sous-sols profonds et dans les nappes phréatiques.

   Cette meilleure pénétration permet une meilleure évacuation de l'eau dans le sol, un moindre compactage du sol lors de la chute de pluies battantes, et la constitution de réserve d'eau dans le sol profond. - La réalisation de trous, gorges ou rigoles, avec un fond ameubli, assure une meilleure pénétration de l'eau, cette dernière étant intéressante pour les champs non encore récoltés, surtout les tenains en pente. De telles rigoles permettent d'éviter le risque de coulées de boues. Possibilité de prévenir ou limiter les coulées de boues, en réduisant les phénomènes de ruissellement. - Possibilité de prévenir ou limiter les phénomènes d'érosion et de lavage ; les engrais (nitrate, phosphate, potasse et autres oligo éléments), l'humus, les microorganismes, etc. sont retenus sur la parcelle.

   Cette moindre érosion du sol permet d'assurer que le champ ne perde pas de sa valeur nutritive, et permet également d'éviter l'envasement de ruisseaux, rivière, fleuve, etc. ou la pollution de ceux-ci par des engrais.
Possibilité de retenir des volumes d'eaux importants ; Prévenir ou limiter les inondations ;
Possibilité de ne traiter que des bandes de la parcelle, par exemple pour éviter que les tenes ne soient emportées sur une parcelle voisine et/ou sur la route.
Possibilité d'éviter que les eaux de pluies ne viennent perturber le fonctionnement de stations d'épuration, par un apport d'eau trop important et/ou par un apport de boue dans la station.

   Permet d'éviter le mélange de boues provenant d'une parcelle avec des produits toxiques ou dangereux libérés lors d'une inondation (il est bien connu que les boues de dragage de fleuve ou grosse rivière sont en général impropres à une utilisation agricole et nécessitent des étapes coûteuses de traitement (séchage, calcination) et/ou de stockage), incinération Possibilité de faire l'étape de déchaumage et de réalisation de trous/gorge en une seule opération ou un seul passage. - meilleur séchage de la couche supérieure du champ au printemps,
- possibilité de semer plus tôt dans la saison et d'avoir de meilleurs rendements pour les cultures.
Les tenains gorgés d'eaux sèchent plus vites et seront plus faciles à travailler après l'hivers et permettent un semis plus précose avec un meilleur rendement.

   En cas de gel, le gel sera à même de pénétrer plus profondément dans le sol, détruisant de la sorte des insectes, parasites et larves. Les tenains seront enfin plus propices à la pousse ou à la germination des graines, semis, etc. de part leur teneur élevée en eau en profondeur dans le sous-sol.

   - non nécessité de réaliser des banages, des bassins d'orage, des murs anti crues, etc.
Des gorges ou rigoles ou trous selon l'invention pounont également être formée dans un champ, pour former des bandes de tenains aptes à retenir des eaux, ces dernières s'avérant alors propices à améliorer la pousse des plants, semis, etc.
Des tenains pounaient être traités pour protéger des captages ou des sources ou pour améliorer la quantité d'eau présente dans le sol par exemple d'une zone de captage ou d'une future zone de captage Il est également intéressant de créer des gorges ou rigoles ou trous selon l'invention dans des bandes coupe feu de forêts,

   ceci permettant de réduire la quantité d'eau s'écoulant éventuellement dans les tranchées d'irrigation et/ou de garder dans un état sensiblement humide les lignes coupe-feu.
- Il s'est également avéré intéressant de réaliser des gorges ou rigoles selon l'invention dans des tenains inondables, par exemple en bordure de rivière ou d'étangs ou de lacs, pour accroître le degré de retenue d'eau.
- Etc. Dans le cas de tenains en pente, les rigoles coupent le ruissellement des eaux, c'est-à-dire que les rigoles s'étendent sensiblement transversalement à la pente.
Il est clair que tout le champ, en particulier en présence d'un tenain en pente forte, aurait pu être muni de gorges ou rigoles, ce qui aurait encore accru la capacité de retenue des eaux. Il est en outre possible de préparer des tenes peu propices à la culture, pour retenir les eaux.

   Dans ce cas, il est même envisageable de pomper des eaux d'un puisard ou d'un bassin de retenue, pour les amener vers de tels tenains, ceci permettant alors de soulager des zones inondées ou inondables, voire des zones de captage.
La figure 11 montre schématiquement un puisard 30 associé à une vanne antiretour 31 permettant d'éviter que des eaux de rivière ne remontent dans le puisard 30 en cas de forte crue, cette vanne (par exemple une électrovanne) 31 permettant en outre qu'en cas d'inondation avale, des eaux souvent d'égout ne sortent hors du puisard 30 et se répandent dans les zones inondées en aval ou ne remontent dans les habitations en amont. Ce puisard 30 est relié à un réservoir tampon 60 via un conduit 61 muni d'une vanne 62.

   Ce réservoir tampon est destiné à recevoir des eaux provenant de l'entrée 63 lorsque la vanne anti retour 31 est activée (la vanne 62 étant alors en position ouverte), pour empêcher des eaux de remonter dans le puisard.
Une pompe 32 est placée pour pomper de l'eau et des boues hors du réservoir pour être amenée via des conduites fixes ou non, dans un réservoir, de préférence dans un tenain présentant une série de gorges ou rigoles 1 selon l'invention. Le cas échéant, un tracteur peut être utilisé pour pomper plusieurs m<3>d'eau et de boues s'écoulant dans le puisard, cette boue et eau étant ensuite versées dans un réservoir ou sur un tenain présentant des gorges ou rigoles selon l'invention.

   Ce puisard est avantageusement muni d'un couvercle étanche ou est muni de moyen apte à coopérer avec une coiffe ouverte ou non, étanche au niveau du couvercle de visite.
Les eaux peuvent aussi être pompées pour être amenées dans un cour d'eau, par exemple beaucoup plus en aval de préférence. La figure 12 montre schématiquement un bassin d'orage 40 présentant une sortie 41 munie d'une vanne 42, et une paroi intérieure 43 de débordement. Lorsqu'un trop important apport d'eau de pluie anive, le niveau d'eau dépasse le niveau de l'écrétoir 43, de sorte que l'eau passe par dessus permettant ainsi un débit de sortie plus important. Le bassin d'orage est muni d'une vanne 42 pour contrôler le débit d'eau sortant en cas de trop gros débit, voir d'anêter tout passage d'eau pour permettre un remplissage supplémentaire du bassin.

   Par exemple, on autorisera un passage d'eau hors du bassin en début de pluie ou quand les risques d'inondation sont nuls.
Une pompe 44 est placée dans le bassin, par exemple dans la partie de celui-ci située entre la paroi 43 et la sortie 41. Cette pompe est reliée à une conduite 45 pour amener de l'eau et des boues vers un réservoir tampon, en particulier vers un tenain présentant des gorges ou rigoles selon l'invention. Cette eau aurait le cas échéant pu être pompée dans des citernes de tracteur pour l'amener ensuite vers un réservoir tampon ou un tenain muni de gorge selon l'invention. Avantageusement, le réservoir présente un orifice permettant un débit de sortie d'eau maximum, même lorsque l'eau ne déborde au-dessus de l'écrétoir.

   Pour ce faire, par exemple l'orifice situé au bas de l'écrétoir dans la forme de réalisation aura un diamètre conespondant au diamètre de sortie du bassin. Ceci permettra ainsi d'autoriser un débit d'évacuation d'eau maximum tant que les risques d'inondations sont nuls et d'anêter toutes les eaux en cas d'innondations. L'orifice ou passage montré dans le bas de l'écréteur aurait pu se trouver à un autre endroit du banage.

   Lorsqu'on utilise une vanne et une pompe dans les formes de réalisation des figures 11 et 12, il est avantageux de pouvoir commander à distance et/ou automatiquement la mise en fonctionnement de la vanne et de la pompe, par exemple au moyen d'un système de commande détectant le niveau d'eau dans le puisard ou dans le bassin.
Les vannes, en particulier la vanne 42, seront régulées selon l'évolution des pluies, pour obtenir une gestion intelligente des banages.

   Les zones humides qui seront ainsi formées seront des réservoirs d'eau pour assurer une bonne pénétration d'eau dans le sol et donc pour les périodes plus sèches.
Un autre objet de l'invention est un procédé pour éviter ou réduire les problèmes liés aux eaux calcaires et/ou aux eaux acides.
Les problèmes liés aux eaux calcaires sont : dépôt de tartre, bouchage de canalisation, dépôt sur des résistances chauffantes, dépôt sur les parois de lavabos, miroirs, vitres, parois de douche, baignoires, etc. De tels dépôts sont même visibles sur la vaisselle, vene, assiette, casserole, percolateur, fers à repasser, etc.

   La quantité de savon requise pour des eaux calcaires est plus importante, ce qui entraînera une pollution plus importante au niveau des rivières, fleuves, etc.
Pour réduire ces problèmes, on a proposé d'adoucir ces eaux calcaires, par exemple au moyen d'adoucisseur utilisant une résine synthétique. Cette résine doit périodiquement être rincée pour sa régénération. Cette régénération est opérée au moyen d'une grande quantité d'eau chargée en sel ou d'une sorte de saumure. Cette régénération des adoucisseurs constitue dès lors une pollution des égouts, des ruisseaux, des rivières et des fleuves.
Le problème des eaux agressives est qu'elles attaquent les canalisations, les appareils, les points de raccord, etc., ces attaques pouvant entraîner des fuites.

   Par exemple, les tuyaux en cuivre recuit ne résistent pas aux eaux acides et agressives.
Pour solutionner les problèmes de distributions d'eaux calcaires et d'eaux acides, il est proposé de mélanger une ou des eaux calcaires avec une ou des eaux acides dans une chambre de mélange, et de conduire ensuite l'eau de la chambre dans le circuit de distribution d'eau des consommateurs. Avantageusement, on contrôle les quantités d'eaux calcaires et acides mélangées entre elles pour obtenir un pH compris entre 6 et 8, avantageusement entre 6 et 7,5, de préférence entre 6,5 et 7,2. Il suffit donc de relier des chambres de distribution ou de château d'eau entre elles, pour qu'une eau acide soit envoyée vers une chambre contenant une eau calcaire, et vice versa.

   La conduite reliant la chambre de distribution alimentée principalement en eaux acides, à la chambre de distribution alimentée principalement en eaux calcaires est utilisée pour l'amenée d'eau nécessaire pour assurer un pH adéquat de l'eau des deux chambres de distribution.
La figure 17 représente schématiquement deux circuits de distribution d'eau reliés entre eux via leur chambre principale de distribution.
Le château d'eau 100 présente une chambre 101 contenant un volume d'eau à distribuer via un circuit de distribution 102. L'eau est amenée dans la chambre 101 via une pompe 103 et une canalisation 104. L'eau est pompée d'une source ou nappe phréatique, par exemple calcaire.
Le château d'eau 110 présente une chambre 111 contenant un volume d'eau à distribuer via un circuit de distribution 112.

   L'eau est amenée dans la chambre 111 via une pompe 113 et une canalisation 114. L'eau est pompée d'une source ou nappe phréatique, par exemple acide.
Les chambres 101 et 111 sont munies d'un bassin 106,116 de réception des eaux avant que celles-ci ne passent dans les chambres 101 et 111 en tant que telles. Ces bassins 106,116 présentent un canal 120 avec une vanne 121 pour assurer le passage d'eau du bassin dans une chambre, et un moyen de débordement (tel qu'un rebord ou un orifice) 122 assurant que lorsque l'eau dépasse un niveau prédéterminée, l'eau passe par débordement du bassin dans la chambre.
Les bassins 106,116 sont reliés entre eux par une canalisation 123 associée à une installation de pompage (pompes 124,125 situées au bas des châteaux d'eau).

   La canalisation 123 présente à chaque extrémité, un coude 126 pour amener de l'eau dans un bassin, un orifice d'entrée 127 associé à une vanne 128 pour assurer un passage d'eau de ou vers la chambre, et un raccord 129 avec une vanne 130 reliant sensiblement le fond du bassin à la canalisation 123. Les bassins 106,116 peuvent le cas échéant être munis de moyen pour faciliter le mélange d'eau acide avec de l'eau calcaire, et inversement.
Les bassins servent avantageusement de bassins tampons.

   Eventuellement, chaque chambre comporte deux bassins tampons, un pour recevoir de l'eau provenant de l'autre château d'eau, et l'autre pour recevoir l'eau pompée de la source ou de la nappe phréatique.
Les bassins servent également de moyens pour amener de l'eau fraîchement pompée, c'est-à-dire soit acide, soit calcaire, ou de l'eau non encore mélangée (mélange eau acide + eau calcaire), d'un bassin vers l'autre. Ceci permet ainsi de limiter la quantité d'eau à transporter entre lesdits châteaux d'eau et d'assurer un contrôle conect du mélange à effectuer pour obtenir un pH adéquat. Avantageusement, l'orifice d'entrée 127 est associé à un conduit de distribution 131 avec une vanne 128 commandée par un système électronique recevant des informations quant au pH de l'eau présente dans la chambre.

   Le conduit de distribution permet une amenée d'eau en plusieurs points dans la chambre ou une amenée sensiblement uniforme. Un tel conduit de distribution est avantageux car il permet d'éviter de devoir utiliser un mélangeur pour assurer une bonne répartition de l'eau acide dans de l'eau calcaire, et vice versa.
Lors du mélange des eaux acides avec des eaux calcaires, un dépôt ou une précipitation de particules est possible. Pour réduire le nombre de particules solide passant dans le circuit de distribution , par exemple 112, il est avantageux de prévoir un dispositif de filtration ou de piégeage de particules 150 au voisinage du château d'eau.

   La régénération d'un élément filtrant peut alors être effectuée en plaçant le filtre 150 sur la conduite 114 amenant de l'eau acide dans le bassin 116.
Des filtres peuvent également être prévus pour le château d'eau recevant de l'eau calcaire provenant d'une source. Le mélange d'eau calcaire avec une eau acide, et inversement, permet d'obtenir une eau mieux équilibrée, ce mélange d'eaux présentant une meilleure qualité gustative. Un tel mélange d'eau sera meilleur pour la santé des hommes et des animaux. En effet, un excès de calcaire dans l'eau est un facteur favorisant la formation de calculs ou pienes dans les reins. D'autre part, trop d'acidité est également nosif pour la santé.

Claims (20)

Revendications
1. Procédé de retenue d'eau de pluie dans un sol, en particulier dans un champ, dans lequel on forme dans ledit sol des trous ou gorges ou rigoles séparés les uns des autres pour former des volumes de retenue d'eau dans le sol, caractérisé en ce qu'on forme lesdits trous ou gorges ou rigoles dans un sol déchaumé ou ameubli, de manière à ce qu'on moins le fond des trous ou gorges ou rigoles ne soit pas comprimé.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles présentent des parois latérales non comprimées ou non compactées.
3. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles ont un volume de retenue d'eau d'au moins 1 litre, avantageusement d'au moins 5 litres, de préférence d'eau moins 10 litres.
4. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que des gorges ou rigoles sont réalisées dans ledit sol, lesdites gorges ou rigoles présentant un volume de retenue d'eau d'au moins 25 litres, une profondeur d'au moins 10cm, une largeur moyenne d'au moins 10cm et une longueur d'au moins 25cm.
5. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que des gorges ou rigoles sont réalisées dans ledit sol, lesdites gorges ou rigoles présentant un volume de retenue d'eau comprise entre 50 et 500 litres, une profondeur comprise entre 15 cm et 50cm, une largeur moyenne comprise entre 20cm et 50cm et une longueur comprise entre 50cm et 1000cm.
6. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on réalise plusieurs lignes parallèles de trous ou de gorges ou rigoles, les trous et gorges ou rigoles d'une ligne étant séparés des trous et gorges ou rigoles d'une ligne adjacente d'une distance d'au moins 10cm, avantageusement d'au moins la largeur moyenne ou du diamètre moyen des trous ou gorges ou rigoles.
7. Procédé suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles d'une ligne sont séparés entre eux d'une distance d'au moins
10cm, avantageusement d'une distance d'au moins 20cm, en particulier de 30 à 100cm.
8. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les gorges ou rigoles ont une forme allongée de section transversale sensiblement trapézoïdale, dont le fond est avantageusement plus petit que 50% de la largeur du sommet.
9. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles sont formés moins de 1 heure, avantageusement moins de 20 minutes, de préférence moins de 5 minutes après l'étape de déchaumage ou d'ameublissement du sol.
10. Procédé suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles sont formés juste après l'étape de déchaumage ou d'ameublissement de sol.
11. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les trous ou gorges ou rigoles sont formés dans des champs dans les 15jours qui suivent la récolte, en particulier en bordure desdits champs.
12. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on soumet à compression la tene ou sol situé entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne.
13. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on forme au moins une ligne de gorges ou rigoles séparées les unes des autres par de la tene, chaque gorge présentant dans le sens longitudinal deux extrémités en pente et une partie centrale, lesdites extrémités en pente s'étendant au moins sur 10cm, de façon avantageuse sur au moins 20cm.
14. Machine agricole pour la formation de plusieurs lignes distinctes composées de gorges ou rigoles successives séparées les unes des autres, ladite machine étant pourvu d'un moyen pour créer des lignes de gorges ou rigoles dont au moins le fond n'est pas tassé ou compacté ou comprimé, - d'un moyen pour former ou laisser entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne une séparation formée de tene.
15. Machine suivant la revendication 14, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour créer une gorge qui est monté mobile par rapport à un châssis et un moyen pour soulever le moyen créant une gorge, ledit moyen étant commandé par un dispositif de manière à former ou laisser entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne une séparation formée de tene.
16. Machine suivant la revendication précédente, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour compacter ou consolider la tene formant une séparation entre deux gorges ou rigoles successives d'une ligne.
17. Machine suivant la revendication 14, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour créer un canal sensiblement continu, et un moyen pour refermer en plusieurs endroits le canal continu de manière à former une série de gorges ou rigoles adjacentes.
18. Machine suivant l'une quelconque des revendications 14 à 17, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour déchaumer ou ameublir le sol.
19. Machine suivant l'une quelconque des revendications 14 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un outil adapté pour être enfoncé dans le sol, cet outil présentant une pièce adaptée pour écarter la tene lorsque l'outil est enfoncé dans le sol, un élément en forme de pointe articulé à la pièce, cet élément étant agencé pour pénétrer en premier lieu le sol, et un moyen pour contrôler la position de l'élément par rapport à la pièce.
20. Machine suivant la revendication 19, caractérisée en ce que le moyen de contrôle contrôle le pivotement de l'élément au moins entre une position sensiblement verticale et une position sensiblement horizontale.
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