BE1007453A3 - Systeme integre de controle a distance, des inventaires permanents d'unites marquees individuellement, applique aux bovins. - Google Patents

Abstract

La présente invention prévoit d'organiser la lecture automatique de l'identification de l'animal à une distance de vingt mètres dans la direction visée. La marque auriculaire, porteuse du numéro d'identification renferme un émetteur-récepteur de radio et un décodeur d'adresse. Chaque circuit de la marque auriculaire est alimenté par une pile hermétiquement enrobée dans un boîtier avec les composants électroniques d'où sortent les dipôles d'antenne. La plupart des circuits sont alimentés de manière périodique par un compteur d'impulsions. L'adresse codée est liée informatiquement au numéro d'identification de la marque. Le terminal portable de l'Agent Contrôleur est relié logiquement à l'émetteur-récepteur portable sur un même support. Cet émetteur-récepteur est limité en distance et direction. L'autorité compétente peut déverrouiller ces limites pour ses besoins spécifiques. La lecture binaire se fait en séquence en commençant par la première position binaire. Si la concordance est trouvée un signal de validation est émis, il y a au moins une marque visée qui contient cette position binaire dans l'état questionné.

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Système intégré de contrôle à distance, des inventaires permanents d'unités marquées individuellement, appliqué aux bovins. Les bovins sont le plus souvent identifiés individuellement à l'aide d'une marque auriculaire plastique portant un numéro dont une partie est lisible à une distance perpendiculaire de cinq mètres. Pour la lutte contre les maladies, les inventaires de troupeaux de bovins doivent être contrôlés au moins une fois par an. 



  Quatre méthodes sont actuellement proposées pour les contrôles : le listing ; le barre code sur la marque ; le transpondeur, composant passif, et le terminal portable. 



  Le listing est le moyen le plus simple. Il permet de contrôler l'inventaire manuellement. S'approcher de   l'ani-   mal, écrire les informations de mise à jour et les encoder en ordinateur, pour chaque animal, prend un certain temps, de l'ordre de trois minutes par animal. Le barre code n'apporte pas de gain de temps, la lecture visuelle est aussi rapide. Un puissant champ électromagnétique à courte distance est transformé en énergie par le transpondeur pour   qu 1 il   émette son code interne, sans apporter non plus de gain de temps. La localisation du transpondeur généralement sous-cutané n'est pas facile. Le terminal portable économise l'inscription mais alourdi l'encodage des données.

   La combinaison du terminal portable et du barre code ou du transpondeur oblige toujours le contrôleur à s'approcher de chaque marque d'identification, l'une après   l'autre.   



  La présente invention prévoit d'organiser la lecture automatique de l'identification de l'animal à une distance de vingt mètres dans la direction visée. 



  L'objectif du projet vise à minimiser la consommation pour garantir une durée de vie de la batterie de dix ans ; concevoir l'enrobage de l'électronique enrobé dans la 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 marque pour lier les deux identifications et conserver la lecture visuelle ; imaginer un système simple pour limiter les coûts ; implanter des règles de sécurité pour éviter des lectures intempestives ; utiliser un protocole qui, tout en étant simple, rapide et fiable reste d'un coût limité ; faciliter la comparaison des informations de la base de données pour traiter les anomalies sur place et confirmer la lecture par la visualisation de ces informations. En cas d'anomalie, le contrôle et la rectification manuels pourra être effectué immédiatement, sur place, à charge du responsable de l'anomalie. 



  Les avantages obtenus grâce à l'invention, qui se complète d'un terminal portable, sont d'annuler le temps nécessaire pour le contrôle des animaux présents physiquement et à l'inventaire. La lecture d'un code prend septante millisecondes et tous les animaux d'une étable peuvent être   contrôlés   autour d'un point central de l'étable sans se déplacer près de chaque animal. Le contrôle des boucles en réserve, non encore placées se fait à la même vitesse sans avoir à les manipuler. Il y a trois millions de bovins en Belgique. Le temps moyen économisé est de quelques minutes par animal et se compte en milliers d'années-homme par an et par variété animale pour l'Europe.

   En cas de nécessité, l'autorité compétente peut supprimer les limites scellées et travailler dans un cercle de plus de deux cents mètres de manière omni-directionelle, par exemple pour contrôler des mouvements, des points de passage ou des grands rassemblements. 



  Le système s'accorde avec les directives de la Communauté Européenne. Ces avantages garantissent une grande efficacité pour la lutte contre les maladies et pour l'élevage mais également un meilleur service à la population, en retraçant l'origine des animaux ou produits contaminés par des agents contagieux ou des résidus toxiques. 



  L'invention est une systémique relationnelle de portée très large, et, en conséquence, contribue à la qualité de la vie des personnes plutot que d'être un produit isolé.

Claims (9)

1. Revendications 1. La marque (Fig. 1) (1) porteuse du numéro d'identification renferme un émetteur-récepteur de radio et un décodeur d'adresse. Chaque circuit de la marque auriculaire est alimenté par une pile (2) hermétiquement enrobée dans un boîtier (3), avec les composants électroniques (4), pour lui assurer une longue durée de fonctionnement et d'où sortent les dipôles d'antenne (5).
2. 2. La plupart des circuits sont alimentés de manière périodique par un compteur d'impulsions décrit plus loin. Le codage électronique de l'identification se fait sur trente-deux positions binaires pour éviter les doubles.

   L'adresse codée est liée informatiquement au numéro d'identification de la marque lors de la fabrication.
3. 3. Le terminal portable (15), qui aura préalablement mémorisé l'inventaire à contrôler (16), est connecté logiquement à l'émetteur-récepteur portable (17) de l'agent contrôleur et glissés tous les deux (Fig. 3) sur le support (18). C'est au niveau de cet émetteur-récepteur que les limites des vingt mètres et de l'antenne directionnelle (19) sont scellées afin de freiner les abus par l'obligation de viser les animaux à contrôler. L'autorité compétente peut enlever ces limites pour ses besoins spécifiques.
4. 4. Le principe de lecture est simple. Les positions binaires de la chaine sont lues dans l'ordre en commençant par la première position binaire à gauche. Si la concordance est trouvée, il y a au moins une marque visée qui contient cette position binaire dans l'état questionné. Les deux premières positions binaires sont alors transmises. Les marques qui concordent émettent un signal de validation. Ensuite les trois premières positions binaires sont transmises 1 et ainsi de suite.

   Le procédé se poursuit jusqu'à détection de chaque marque visée sur une distance limitée volontairement à vingt mètres. Les informations correspondantes de la base de données à savoir le numéro d'identification, le sexe, la robe et l'âge de l'animal identifié sont visualisées au fur <Desc/Clms Page number 4> et à mesure sur le terminal portable pour la vérification ainsi que le nombre de boucles identifiées lors de la lecture et les messages du système. L'algorithme est simple à décoder, il n'est pas gêné par la présence de plusieurs boucles dans le même champ de lecture et il consomme peu d'énergie pour les marques.
5. 5. Le processus exploite l'ensemble du contenu des messages évitant de poser des questions redondantes. Si la validation a été constatée avec une chaîne de n positions et pas avec la chaîne suivante de n+1 positions, c'est que la dernière position questionnée doit être inversée. La nouvelle chaîne à questionner en tiendra compte pour passer ainsi directement une position binaire plus avant, chaine de n+2 bits.
6. 6. Une position binaire de parité est ajoutée au protocole à des fins de validation de la transmission. Le signal de codage est constitué de trois basses fréquences (par exemple respectivement 12,24 et 48 kilos-hertz) de modulation EMI4.1 nommée 0 , 1 et 2 : 0 pour une position binaire à zéro ; 1 , pour une position binaire à un et 2 pour une position codée égale la précédente. En début de message la valeur envoyée est respectivement 0 et 2 si la première position du message est 1 et 0. En fin de message, la valeur envoyée est respectivement 0,1 et 2 si la dernière position du message est 2,0 et 1. En appliquant ces règles, la chaîne binaire d'interrogation 100 deviendra 010201 .

   Outre le contrôle de parité, aucune valeur identique ne se suit et la probabilité de lire erronément un code tout en satisfaisant les règles est infinitésimale. La fréquence l peut être utilisée pour le réveil des circuits puisqu'aucun aucun message ne commence par cette fréquence.
7. 7. L'émetteur-récepteur de la marque auriculaire (Fig. 2) est constitué pour la réception : d'un oscillateur local (11) piloté par quartz (6) ; d'un transistor mélangeur (7) ; d'un étage de fréquence intermédiaire (8) ; de la détection (9) et d'un décodeur (10). En émission, en cas d'identité entre, la chaîne de positions binaires reçue et décodée, avec le code interne, le décodeur d'adresse actionne le transistor <Desc/Clms Page number 5> de puissance (12) de vingt milli-watts qui reçoit le signal de l'oscillateur local pendant cent micro-secondes et le transmet à la seule antenne (5) de réception et d'émission.
8. 8. L'alimentation du quartz à 32KHz qui pilote l'oscillateur local (à 130 MHz) est continue et un interrupteur électronique (13) commandé par le débordement d'un compteur des battements, sur vingt-deux positions binaires environ vingt et sept fois par heure, alimente le récepteur pendant cent micro-secondes équivalent à quatre minutes de consommation en dix ans ou à la douzième position binaire, environ tous les dixièmes de seconde pendant trente minutes en phase d'attente de lecture (équivalent à deux seconde de consommation par lecture). Au moment de la lecture, le circuit reste alimenté pendant le déroulement du protocole jusqu'à la fin de la lecture de la marque auriculaire. L'émission consomme un dixième de milli-watts par lecture complète.

   Le schéma proposé utilise le quartz qui pilote l'oscillateur local du récepteur comme horloge pour le compteur et l'oscillateur local pour générer l'onde porteuse lors de l'émission. L'antenne intégrée constituée de deux dipôles, limités par la taille de la marque auriculaire, impose de travailler avec une fréquences élevées, entre cent et cinq cents MHerz. D'autres applications ont déjà développé les blocs de base à adapter et à assembler sur le circuit (14) intégré.
9. 9. Le codage électronique est fixé à la marque plastique pour enfermer physiquement le caractère bis-univoque des identifications électronique et visuelle.