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"Vanne d'arrêt et son procédé de construction sur une conduite".
La présente invention concerne un procédé de construction, sur une conduite en charge, d'une vanne destinée à arrêter un écoulement de fluide dans la conduite, en particulier sur une cohduite de pétrole en amont d'une tête de puits endommagée.
Une conduite, comme celle qui alimente une tête de puits de pétrole, ne comporte usuellement pas de moyen d'arrêt du fluide qui s'y écoule, en dehors des vannes montées sur ce que l'on appelle 1"'arbore de Noël". Pour mémoire, l'arbre de Noël est un dispositif plus ou moins complexe de vannes, en forme de croix, capable de résister à la pression du gisement.
Lorsque, par exemple dans le cas d'un puits de pétrole éruptif, cet arbre de Noël est endommagé, l'écoulement du pétrole ne peut plus être maîtrisé qu'au prix de longs efforts fastidieux et dangereux qui, en outre, peuvent condamner définitivement le puits en question. Ces efforts fastidieux et dangereux peuvent consister en un forage d'un puits parallèle au puits à maîtriser et à la coulée de produits connus, pour boucher le puits à maîtriser. Une remise en service du guise-nient alimentant précédemment le puits maîtrisé ne peut se faire usuellement que par un forage d'un nouveau puits.
Toutes ces opérations sont très coûteuses et nécessitent beaucoup de temps avant d'être achevées.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de procurer un procédé qui permette de construire sur la conduite, en amont de la tête de puits, une vanne dont les éléments sont assemblés autour de la conduite, sans devoir passer ces éléments par l'extrémité de conduite destinée à supporter l'arbre de Noël. Ce procédé permet de transformer la conduite pour l'obturer à l'endroit où est construite la vanne. L'arbre de Noël peut être endom- magé, arraché..., le pétrole s'échappant sous pression de la conduite
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peut être enflammé..., sans que cela ne gêne outre mesure la construction susdite, à condition de prendre les mesures de sécurité connues de l'homme du métier.
A cet effet, le procédé suivant l'invention consiste en : - une réunion d'au moins deux éléments de vanne sur la conduite, de manière à former un corps de vanne autour de celle-ci, un élé- ment de vanne étant pourvu d'un alésage de manoeuvre d'axe sensi- blement transversal à l'axe longitudinal de la conduite, - une réalisation d'une étanchéité entre le corps de vanne et la condui- te et entre les deux éléments de vanne, - un agencement dans un conduit de manoeuvre d'un tiroir destiné à l'obturation au moins partielle de la conduite, - une fixation de façon étanche du conduit de manoeuvre au corps de vanne pour que le tiroir soit axialement dans le prolongement de l'alésage de manoeuvre, - une installation dans un conduit de guidage d'un outil de perçage dont la section transversale correspond à la section transversale du tiroir,
une fixation de façon étanche du conduit de guidage au corps de vanne pour que l'outil de perçage soit axialement dans le prolon- gement de l'alésage de manoeuvre, - un perçage d'un passage dans la paroi de conduite, à l'aide de l'outil de perçage, et - un enfoncement du tiroir dans le passage percé, jusqu'à ce qu'il soit en travers de la conduite pour l'obturer.
Suivant un mode avantageux de l'invention, le procédé comporte en outre le perçage à travers la conduite de part en part.
Ce mode avantageux de réalisation permet par exemple de soutenir à ses deux extrémités le tiroir enfoncé en travers de la conduite.
Suivant un mode particulièrement avantageux de l'invention, le procédé comporte de plus : - une réalisation, dans le corps de vanne, d'un alésage de guidage situé, par rapport à la conduite, à l'opposé de l'alésage de manoeuvre
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de façon que les alésages de guidage et de manoeuvre soient sensi- blement coaxiaux, - la fixation de façon étanche du conduit de guidage sur le corps de vanne en regard de l'alésage de guidage, - un retrait de l'outil après le perçage du passage, et - un enfoncement du tiroir depuis le conduit de manoeuvre dans le passage percé suivant un sens identique au retrait de l'outil, pour l'obturation de la conduite.
Ce mode particulier de réalisation permet par exemple de profiter de l'outil de perçage pour guider le tiroir lorsque l'enfoncement de ce dernier est réalisé dans le sens du retrait de l'outil de perçage, le tiroir étant appliqué contre l'outil.
Suivant un mode plus particulièrement avantageux de l'invention, le procédé comporte encore un déplacement d'un élément mobile de fermeture dans une position de fermeture du conduit de guidage, lorsque l'outil de perçage est au repos et dans une position d'ouverture de ce conduit, pendant l'opération de perçage.
Ce mode plus particulier de l'invention permet par exemple d'isoler de la conduite l'outil de perçage pour un échange, une récupération après le perçage, etc.
Suivant un mode préféré de l'invention, le procédé comporte, après l'enfoncement du tiroir pour obturer la conduite et après la fermeture du conduit de guidage, un démontage de l'outil de perçage et éventuellement du conduit de guidage au-delà de la fermeture par rapport à la conduite.
Ce mode préféré de l'invention permet par exemple d'abaisser sensiblement le prix de la construction de la vanne dont des éléments importants sont réutilisables.
Suivant un mode particulièrement préféré de l'in- vention, le procédé comporte : - un montage d'une conduite d'évacuation à la place d'au moins une section du conduit de guidage, - un bouchage de la conduite en aval du tiroir, - un retrait au moins partiel du tiroir hors de la conduite.
Ce mode particulièrement préféré de l'invention permet non seulement de boucher-une conduite dont l'arbre de Noël
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est détruit mais aussi de la remettre en service à un coût avantageux.
L'invention a également pour objet une vanne d'arrêt d'écoulement de fluide dans une conduite.
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Suivant l'invention, cette vanne comporte : - au moins deux éléments de vanne qui, réunis autour de la conduite et fixés à celle-ci, forment un corps de vanne présentant un alésage de manoeuvre d'axe transversal à l'axe longitudinal de la conduite, - des moyens d'étanchéité entre les deux éléments de vanne et entre le corps de vanne et la conduite, - un tiroir mobile suivant son axe longituidnal et destiné à obturer au moins partiellement la conduite, - un conduit de manoeuvre pour le tiroir, fixé de façon étanche au corps de vanne, dans le prolongement de l'alésage de manoeuvre de façon que l'axe longitudinal du tiroir soit sensiblement dans l'alignement de l'axe transversal susdit, - un outil mobile de perçage d'une paroi de la conduite,
dont la section transversale correspond à la section transversale du tiroir et dont la direction de perçage est sensiblement dans l'alignement de l'axe transversal précité, -, un conduit de guidage de l'outil de perçage, fixé de façon étanche au corps de vanne, - des moyens d'actionnement de l'outil pour lui communiquer un mouvement de perçage et éventuellement un mouvement de retrait, et - des moyens de déplacement du tiroir pour l'enfoncer en travers de la conduite afin d'obturer celle-ci.
Suivant une forme de réalisation avantageuse de l'invention, le conduit de manoeuvre sert de conduit de guidage.
Par cette forme de réalisation avantageuse, on peut éviter dans bien des cas des problèmes d'alignement des conduits de manoeuvre et de guidage.
Suivant une forme préférée de l'invention, - le corps de vanne comporte un alésage de guidage coaxial à l'alé- sage de manoeuvre et situé à l'opposé de ce dernier par rapport à la conduite,
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- le conduit de guidage est fixé de façon étanche au corps. de vanne en regard de l'alésage de guidage, - les moyens d'actionnement sont agencés pour que l'outil perce la conduite de part en part, et - les moyens de déplacement sont agencés pour enfoncer le tiroir dans un sens identique à celui du retrait de l'outil de perçage.
De préférence, le conduit de guidage comporte au moins deux sections fixées l'une à l'autre par une bride dont les dimensions correspondent à une bride de fixation d'une conduite d'évacuation, les moyens de déplacement étant en outre agencés pour retirer le tiroir dans un sens identique à celui du perçage.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description des dessins annexés au présent mémoire et qui illustrent, à titre d'exemples non limitatifs, le procédé et des formes de réalisation particulières de la vanne suivant l'invention.
La figure 1 représente une vue en perspective, avec coupes partielles, d'une vanne d'arrêt, suivant une forme de réalisation de l'invention, installée sur une conduite.
La figure 2 est une vue éclatée de la vanne suivant la figure 1, montrant des moyens d'étanchéité.
La figure 3 représente, partiellement en coupe transversale, une autre forme de réalisation d'une vanne suivant l'invention.
La figure 4 illustre une variante de tiroir pour la vanne suivant l'invention.
Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
A la figure 1 est représentée à titre d'exemple une vanne d'arrêt 1 destinée à arrêter dans une conduite 2 un écou- lement d'un fluide, par exemple du pétrole qui s'écoule dans le sens indiqué par la flèche 3.
La vanne d'arrêt 1 comporte par exemple un corps de vanne 4 qui peut être formé par deux éléments de vanne 5 et
6 réunis autour de la conduite 2 par des vis 7 schématisées par leurs têtes. Les éléments de vanne 5 et 6 présentent chacun dans le cas
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de l'exemple un canal 8,9 à section semi-circulaire dont le rayon est sensiblement égal au rayon externe de la conduite 2.
Les deux canaux 8,9 peuvent être agencés pour se compléter lors de la réunion des éléments de vanne 5 et 6, de façon à enserrer étroitement la conduite 2. Ainsi le corps de vanne 4 ne forme plus qu'une pièce avec la conduite 2.
Une étanchéité peut être assurée entre les deux éléments de vanne 5 et 6 par deux joints 10 (figures 1 et 2), connus en soi, disposés de part et d'autre de la conduite dans un interstice entre les deux éléments de vanne 5 et 6. Ces joints 10, résistant aux matières et pressions dans la conduite 2, sont par exemple comprimés entre les deux éléments de vanne 5, 6 lors de la fixation de ces derniers sur la conduite 2.
Avantageusement, une étanchéité est assurée aussi entre la conduite 2 et le corps de vanne 4, aux endroits où la conduite 2 débouche de ce dernier. Une forme de réalisation de moyens d'étanchéité 11 pour un endroit susdit nécessite par exemple une chambre 12 à filet interne (figure 2) coaxiale à la conduite 2 et formée dans le corps de vanne 4 pour que le filet d'un élément de vanne 5 complète le filet de l'autre élément de vanne 6.
Autour de la conduite 2, dans la chambre 12 précitée, on peut disposer deux demi-bagues métalliques déformables 13, obtenues chacune par une section passant par leur axe longitudinal respectif, pour qu'elles forment ensemble une bague d'étanchéité 113 tout autour de la conduite 2. Une face frontale 14 de cette bague d'étanchéité 113, tournée vers l'extérieur du corps de vanne 4, peut comporter une rainure circulaire en V. Deux demi-anneaux 15 obtenus chacun par une section suivant leur axe longitudinal respectif et présentant un côté frontal 16 profilé en V sont également disposés dans la chambre
12 pour former un anneau 115 autour de la conduite 2 et pour que leurs côté frontaux 16 puissent pénétrer dans la rainure circulaire en V susdite.
Deux demi-manchons circulaires 17 filetés de l'extérieur pour entrer en prise avec le filet interne de la chambre 12, et délimités chacun par une section suivant leur axe longitudinal
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respectif, sont munis de moyens connus en soi (goupilles, emboîtements, etc. ) pour pouvoir être réunis autour de la conduite 2 et ne former qu'un manchon de serrage 117 à filet correspondant au filet interne de la chambre 12. Le manchon de serrage 117 ainsi formé est agencé pour présenter par exemple une face frontale plane 18 entrant en contact avec une face frontale plane 19 correspondante de l'anneau 115, tournée vers l'extérieur du corps de vanne 4.
Un vissage du manchon de serrage 117, pourvu par exemple d'une tête hexagonale pour recevoir un outil de vissage, dans la chambre filetée 12 provoqúe l'enfoncement de l'anneau 115 dans la chambre 12 et la compression par l'anneau 115 de la bague d'étanchéité 113 dans le fond de cette chambre 12. Cette compression écrase la bague 113 pour former une étanchéité entre conduite 2 et corps de vanne 4. De plus, le côté frontal 16 profilé en V pénètre dans la rainure en V de la face frontale 14 et presse les bords de la rainure en V contre la conduite 2 et contre le filet de la chambre 12 pour augmenter l'étanchéité entre ces éléments.
Dans la forme de réalisation décrite, la vanne d'arrêt 1 comporte dans l'élément de vanne 5 un alésage de manoeuvre 20 dont l'axe coupe l'axe de la conduite 2 et lui est perpendiculaire.
L'alésage 20 débouche, d'une part, dans le canal semi-circulaire 9 et, d'autre part, dans une face externe 23 de l'élément de vanne 5. Un conduit de manoeuvre 21 est agencé coaxialement dans le prolongement de l'alésage de manoeuvre 20 et est fixé de façon étanche à la face externe 23, par exemple par une bride 221 qui forme une extrémité du conduit de manoeuvre 21.
Dans le conduit de manoeuvre 21 est agencé un tiroir 24 qui peut y être déplacé suivant la direction de l'axe de l'alésage 20. L'autre extrémité du conduit de manoeuvre 21 est fermée par un couvercle au travers duquel passe de façon étanche une tige
125 qui peut être manoeuvrée de l'extérieur, par exemple par un vérin hydraulique 25, pour déplacer le tiroir 24, comme cela sera expliqué ultérieurement, entre une position d'attente à l'écart de la conduite 2 et une position d'obturation en travers de la conduite
2. Le tiroir 24 peut être un cylindre plein dont le diamètre est au
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moins égal au diamètre interne de la conduite 2 à obturer.
Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, il y a dans l'élément de vanne 6 un alésage de guidage 26 coaxial à l'alésage de manoeuvre 20 et situé à l'opposé de celui-ci par rapport à la conduite 2. L'alésage de guidage 26 débouche, d'une part, dans le canal semi-circulaire 8 et, d'autre part, dans une face externe 28 de l'élément de vanne 6. Un conduit de guidage 27, coaxial à l'alésage de manoeuvre 20, est fixé de façon étanche sur la face externe 28 dans le prolongement de l'alésage de guidage 26. Dans ce conduit de guidage 27 est logée une fraise 29 dont le diamètre est choisi pour percer dans la paroi 102 de la conduite 2 un trou dont le diamètre est par exemple égal à celui du tiroir 24. La fraise 29 peut présenter une face circulaire frontale 129 garnie de tranchants tournés vers la conduite 2.
Dans le cas de la figure 1, un perçage est réalisé par la fraise 29 de part en part de la conduite 2. Un dispositif d'actionnement 30 connu en soi, assure par l'intermédiaire d'une tige de commande 229, la rotation et les mouvements d'avance et de retrait de la fraise 29 suivant les flèches respectives 31 et 32. Un outil de carottage peut être utilisé à la place de la fraise 29. Des moyens de guidage et d'étanchéité 329 peuvent être agencés sur la tige de commande 229, dans le conduit de guidage 27, entre la fraise 29 et le dispositif d'actionnement 30.
Comme le montre la figure 1, on peut avantageusement prévoir dans le conduit de guidage 27 un dispositif de fermeture 33 de ce conduit 27. Ce dispositif de fermeture 33 est de préférence situé entre la fraise 29 dans sa position de repos à l'écart de la conduite 2 et cette dernière. Le dispositif de fermeture 33 peut comporter, pour assurer par exemple la fermeture après le perçage de la conduite 2, une soupape cylindrique 34 qui peut être déplacée vers le haut de façon connue au moyen d'un volant 35 et qui peut en outre être déplacée vers le bas pour ouvrir le conduit de guidage 27, pour permettre à la fraise 29 de passer vers la conduite 2.
D'une manière similaire, un autre-dispositif de fermeture non représenté peut être prévu dans le conduit de manoeuvre 21, avantageusement entre l'extrémité 36 du tiroir 24, dans la position
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d'attente représentée à la figure 1, et l'extrémité 37 du tiroir 24, dans la position d'obturation en travers de la conduite 2. L'autre dispositif de fermeture peut aussi comporter une soupape et un volant pour déplacer la soupape comme expliqué ci-dessus afin, d'une part, d'isoler de la conduite 2 la section du conduit de manoeuvre 21 qui comporte le tiroir 24 en position d'attente (que le tiroir 24 soit en position d'obturation ou en position d'attente) et, d'autre part, de laisser le passage libre pour le déplacement du tiroir 24.
La figure 3 illustre une autre forme de réalisation de la vanne d'arrêt 1 suivant l'invention. Dans ce cas, le conduit de guidage est constitué par le conduit de manoeuvre 21. En effet, le tiroir 24 est agencé à l'arrière de la fraise 29 suivant le sens de perçage et peut être déplacé, par exemple en même temps que la fraise 29, par un flasque de poussée 38 calé sur la tige de commande 229. Des butées à billes 39 peuvent être avantageusement disposées, d'une part, entre la fraise 29 et le tiroir 24 et, d'autre part, entre ce dernier et le flasque de poussée 38 pour permettre au tiroir 24 de ne pas être entraîné en rotation par la tige de commande 229.
Un logement 40 est avantageusement prévu dans l'élément de vanne 6, à l'opposé de l'alésage de manoeuvre 20 par rapport à la conduite 2. Ce logement 40 présente de préférence un volume permettant de recevoir la fraise 29 lorsque le tiroir 24 est enfoncé en travers de la conduite 2 pour l'obturer. Il peut y avoir un couvercle 41 qui ferme de façon étanche le logement 40 et qui permet, le cas échéant, d'atteindre la fraise 29 pour la récupérer après un perçage de part en part de la conduite.
On peut aussi concevoir que, dans le cas de la figure 3, la fraise 29 usine au moins une partie du logement 40 qu'elle occupe après enfoncement du tiroir 24.
Le dispositif de fermeture 33 de la figure 1, représenté à titre d'exemple, comporte un couvercle 42 fixé à une bride
43 à l'opposé de la soupape 34 par rapport au conduit de guidage
27. Ce couvercle 42 peut être enlevé et une conduite d'évacuation non représentée peut être fixée à la bride 43 pour par exemple laisser s'échapper du pétrole jaillissant de la conduite 2 pendant son perçage.
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On peut apercevoir que, lorsque la fraise 29 est en position de repos, avant ou après le perçage de la conduite 2, la soupape 34 peut être e déplacée vers le haut pour obturer cette conduite d'évacuation.
En outre, la figure 1 montre que le conduit de guidage 27 est formé avantageusement de deux sections, l'une 45 comportant le dispositif de fermeture 33 et l'autre 46 contenant la fraise 29 au repos. Les deux sections 45 et 46 sont reliées entre elles par exemple par des brides 47 dont les avantages seront expliqués ci-après.
Le tiroir 24, représenté sous la forme d'un cylindre à surface externe lisse aux figures 1 et 3, ferme de façon étanche le passage percé dans la conduite par le fait de tolérances très étroites entre ce passage et le tiroir 24. Celui-ci peut cependant comporter avantageusement des joints d'étanchéité connus de l'homme de l'art.
Ce tiroir 24 peut éventuellement être réalisé en un métal déformable que l'on peut mater pour en dilater le diamètre extérieur dans le passage percé afin de colmater ainsi ce dernier de façon définitive.
Les dispositifs d'actionnement 30 et de déplacement (vérin 25) peuvent être agencés, d'une façon connue en soi, pour réaliser ce matage.
Le procédé de construction de la vanne d'arrêt 1 suivant l'invention peut être avantageusement décrit au moyen de l'exemple de réalisation de la figure 1. On réunit sur la conduite 2 les deux éléments de vanne 5 et 6 en les appliquant de part et d'autre de la conduite 2. Outre les vis 7 déjà mentionnées, des dispositifs de guidage connus en soi peuvent être utilisés pour aligner correctement les éléments de vanne 5, 6.
Outre l'étanchéité expliquée ci-dessus entre éléments
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de vanne 5, 6 et/ou conduite 2, on peut encore avantageusement prévoir entre ceux-ci la coulée de ce que l'on appelle dessoudures à froid". Il s'agit par exemple de produits à deux composants mélangés et suffisamment fluides que pour pénétrer dans des interstices qui subsistent entre éléments de vanne 5, 6 et/ou conduites 2, ces produits peuvent par exemple durcir à l'abri de l'air. Des canaux non représentés peuvent être prévus pour faciliter cette coulée.
La fraise 29 est agencée dans son conduit de guidage 27 et celui-ci est fixé, comme déjà décrit au corps de vanne 4. De
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même, le tiroir 24 est agencé dans son conduit de manoeuvre 21 et celui-ci est fixé au corps de vanne 4. La fraise 29 est mise en rotation et déplacée vers la conduite 2, par le dispositif d'actionnement 30, pour percer, dans le cas de cet exemple de réalisation, un passage dans la paroi 102 de la conduite 2, de part en part de celle-ci. Ensuite les moyens d'actionnement 30 sont commandés pour retirer la fraise 29 à l'écart de la conduite 2.
A ce moment, une commande peut être donnée au vérin 25 pour que celui-ci pousse le tiroir 24, hors de son conduit de manoeuvre 21, dans l'alésage de manoeuvre 20 et enfonce ensuite, dans le sens de la flèche 32, le tiroir 24 en travers de la conduite 2 pour obturer cette dernière.
Lorsque la fraise 29 a été retirée du passage percé et est revenue dans sa position de repos, on peut avantageusement agir sur le volant 35 pour fermer par la soupape 34 le conduit de guidage 27. Cela peut être utile pour, par exemple, remplacer une fraise 29 endommagée ou encore monter un outil d'alésage plus précis à la place de la fraise 29, afin d'obtenir un passage encore mieux ajusté au tiroir 24. Une ouverture 121 peut avantageusement être prévue dans le conduit de guidage 21, de préférence à l'endroit de la. position dite de repos de l'outil, pour ces opérations de montage, démontage et remplacement d'outils. De même, un couvercle étanche 221 pour cette ouverture 121 peut aussi être prévu.
Lorsque le tiroir 24 a été enfoncé en travers de la conduite 2, on peut aussi avantageusement actionner le volant de l'autre dispositif de fermeture non représenté, correspondant au conduit de manoeuvre 21, pour, par exemple, pouvoir récupérer le vérin hydraulique 25 quand la conduite est obturée et même récupérer une section du conduit de manoeuvre 21 située à l'opposé de la conduite 2 par rapport à l'autre dispositif de fermeture.
Dans le cas du dispositif de la figure 3 par exemple, on peut avantageusement enfoncer le tiroir 24 à la suite de la fraise
29, sans avoir eu à veiller à un alignement précis des axes de conduit de manoeuvre 21 et de conduit de guidage 27, le conduit de manoeuvre
21 servant de conduit de guidage comme expliqué ci-dessus.
On peut envisager, aussi dans le cas du dispositif de la figure 1, d'utiliser le conduit de guidage 27 comme conduit
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de manoeuvre et, lorsque la fraise 29 est retirée en position de repos après perçage du passage, de démonter la fraise 29, au travers de l'ouverture 121, pour la remplacer par le tiroir 24 que l'on enfonce ensuite en travers de la conduite 2 au moyen du dispositif d'actionnement 30. Cette opération de remplacement est possible lors de l'utilisation du dispositif de fermeture 33 qui isole la section 46 de conduit de guidage de la conduite 2.
De même, l'utilisation du dispositif de fermeture 33 permet de fermer la section de conduite de guidage 45, de détacher de la section 45 la section de conduite de guidage 46, la fraise 29 et le dispositif d'actionnement 30 pour les récupérer et les utiliser ultérieurement. On peut alors fixer sur la bride 47 ainsi libérée soit un couvercle étanche soit une conduite d'évacuation qui, après ouverture de la soupape 34 permet par exemple de remettre le puits en activité, à condition d'avoir bouché la conduite 2 en aval du tiroir 24 et d'avoir retiré au moins partiellement le tiroir 24 de la conduite 2 pour permettre un écoulement vers le dispositif de fermeture 33.
La figure 3, montre des sabots 50 dont une face 51 sensiblement semi-cylindrique est adaptée au diamètre de la conduite 2. On peut utiliser des tiges filetées 52 vissées dans l'élément de vanne 6 pour presser ces sabots 50 contre la conduite 2 et ainsi la conduite 2 contre l'élément de vanne 5. De cette manière, on peut avantageusement réaliser une bonne fixation de la conduite 2 dans le corps de vanne 4, tant en amont qu'en aval du passage à percer, suivant le sens d'écoulement dans la conduite 2. En adaptant le nombre de sabots 50, on peut obtenir une fixation telle qu'il ne soit pas nécessaire que le rayon des canaux 8 et 9 de la figure 1 soit ajusté au rayon externe de la conduite 2.
Comme déjà mentionné, l'espace libre entre conduite 2 et éléments de vanne 5, 6 peut être comblé par des moyens d'étanchéité, connus en soi, qui peuvent être fluides lors de leur mise en place.
On peut prévoir en différents endroits du corps de vanne 4 des canaux ou moyens d'injection etc., pour injecter, par exemple à l'endroit où la fraise 29 perce la conduite 2, un ou des fluides connus en soi, capables de s'opposer à une inflammation
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du fluide dans la conduite 2 et/ou à une accumulation dangereuse de chaleur produite par le perçage, etc.
L'homme du métier connaît les façons de réaliser les guidages des différents éléments mobiles, comme la fraise 29 et le tiroir 24, et l'étanchéité des différents composants de la vanne 1 en fonction des pressions rencontrées. Il peut résoudre les problèmes de forces à mettre en oeuvre par les moyens d'actionnement 30 et de déplacement (vérin 25) en fonction de ces mêmes pressions.
L'invention décrite ci-dessus peut être mise en oeuvre aussi dans le cas de conduites 2 formées par plusieurs tubes concentriques, comme c'est souvent le cas pour des puits de pétrole éruptifs. Alors par exemple, on adapte la vanne d'arrêt l, la fraise 29 et le tiroir 24 aux dimensions du tube métallique externe des tubes concentriques et l'on adopte avantageusement, après le perçage par la fraise 29, un enfoncement préalable du tiroir 24 contre la fraise 29 et ensuite un retrait de celle-ci alors que le tiroir 24 est maintenu contre la fraise 29. On peut éviter ainsi un blocage éventuel de l'enfoncement du tiroir 24, provoqué par exemple par la chute d'un tronçon de tube interne situé au-dessus du perçage et libéré par cette opération de perçage.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux formes de réalisation décrites et que bien des modifications peuvent être apportées à ces dernières sans sortir du cadre de la présente invention.
Par exemple, un tiroir creux 124 illustré à la figure 4 peut être mis en oeuvre dans le dispositif de la figure 1, à la place du tiroir 24. Ce tiroir 124 permet avantageusement, en étant enfoncé dans le sens de la flèche 32, d'obturer par une première section 224 la conduite 2. Lorsque le tiroir 124 est enfoncé plus loin dans le même sens, pour que sa section 324 soit en regard de la conduite 2, il laisse s'écouler le fluide, situé en amont dans la conduite 2, vers le dispositif de fermeture 33, au travers d'un orifice 325 percé à la périphérie du tiroir 124 et communiquant avec une cavité 326 que comporte ce dernier et qui s'ouvre du côté du dispositif de fermeture 33. Le fluide ne peut pas passer vers la partie de conduite 2 en aval du perçage.
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On peut aussi suivant l'invention concevoir un passage percé par la fraise 29 d'un seul côté de la conduite 2 et non pas de part en part comme décrit ci-dessus. Dans ce cas, le tiroir 24 est avantageusement profilé, à l'extrémité enfoncée en avant dans la conduite 2, pour que cette extrémité épouse la courbure interne de la paroi 102 non percée, opposée à la paroi percée.
Une conduite 2 obturée par le tiroir 24 peut par exemple être sectionnée à ras du corps de vanne 4 là où elle sort de ce dernier du côté en aval suivant le sens d'écoulement. Un couvercle étanche (non représenté) peut être alors fixé sur ce côté du corps de vanne au moyen de vis enfoncées dans les taraudages 105, 106 (figure 2).
Si la conduite 2 en aval du corps de vanne 4 est jugée en bon état, il peut être possible, lorsqu'elle est obturée par le tiroir 24, de réparer ou de remplacer l'arbre de Noël de cette conduite 2.
On peut, entre autres, prévoir un couvercle étanche (non représenté) pour la fermeture du fond 225, du conduit de manoeuvre 21, par lequel passe de façon étanche la tige 125. Ceci permet par exemple de retirer le vérin 25 et la tige 125 et d'empêcher une fuite par l'ouverture ainsi libérée.