Journal of International Migration and Integration / Revue De L'integration Et De La Migration Internationale, 2009
In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans... more In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans countries. This debate has been as much about the political legitimacy of ethnoracial data collection in the census as it has been about the scientific legitimacy of ethnic statistics to understand social inequality and discrimination. These questions have not provoked the same kind
Journal of International Migration and Integration Revue De L Integration Et De La Migration Internationale, 2004
... philosophie (ministtre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration) allait donc ... more ... philosophie (ministtre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration) allait donc encourager la reconversion des ONG mono-ethniques ... par le sport qui consiste notam-ment 5 ne pas encourager la pratique sportive entre personnes de mtme origine (Germain, Dansereau et ...
Journal of International Migration and Integration Revue De L Integration Et De La Migration Internationale, Apr 10, 2009
In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans... more In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans countries. This debate has been as much about the political legitimacy of ethnoracial data collection in the census as it has been about the scientific legitimacy of ethnic statistics to understand social inequality and discrimination. These questions have not provoked the same kind
Journal of International Migration and Integration / Revue De L'integration Et De La Migration Internationale, 2009
In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans... more In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans countries. This debate has been as much about the political legitimacy of ethnoracial data collection in the census as it has been about the scientific legitimacy of ethnic statistics to understand social inequality and discrimination. These questions have not provoked the same kind
Journal of International Migration and Integration Revue De L Integration Et De La Migration Internationale, 2004
... philosophie (ministtre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration) allait donc ... more ... philosophie (ministtre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration) allait donc encourager la reconversion des ONG mono-ethniques ... par le sport qui consiste notam-ment 5 ne pas encourager la pratique sportive entre personnes de mtme origine (Germain, Dansereau et ...
Journal of International Migration and Integration Revue De L Integration Et De La Migration Internationale, Apr 10, 2009
In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans... more In recent years, ethnic statistics have been at the core of a passionate debate in many Europeans countries. This debate has been as much about the political legitimacy of ethnoracial data collection in the census as it has been about the scientific legitimacy of ethnic statistics to understand social inequality and discrimination. These questions have not provoked the same kind
Résumé
La dernière décennie aura été marquée, au Québec, par l’expression d’un inconfort grandis... more Résumé
La dernière décennie aura été marquée, au Québec, par l’expression d’un inconfort grandissant face à l’immigration. Tant le discours politique que les sondages d’opinion auront véhiculé l’image d’une population moins encline à l’ouverture. Peu de travaux ont toutefois cherché à savoir comment les conduites quotidiennes et, en particulier, la cohabitation interethnique à l’échelle des quartiers ont pu être influencées par ces évolutions. Une recherche a été conduite entre 2011 et 2012 en vue d’apporter une réponse à cette question en ciblant comme terrain quatre quartiers de classes moyennes. Elle s’inspire largement des travaux sur la géographie des rencontres impliquant la différence. Le choix a cependant été fait de mettre l’accent sur les processus et conditions qui les rendent possibles plutôt que sur leurs éventuels effets. L’enquête cherche ainsi à renouer avec certains enseignements de l’École de Chicago, dont le caractère intermédiaire du quartier en tant qu’espace partagé, l’implication des engagements multiples sur les relations sociales et l’importance de la construction de la situation par ses participants. Les résultats montrent comment les individus se livrent à un travail de cadrage de la différence afin de maintenir le caractère ouvert de l’espace. Ils mettent aussi en évidence l’émergence d’ordres sociaux locaux différenciés d’un quartier à l’autre, les classes moyennes continuant à y occuper un rôle de pivot entre les groupes, en contradiction avec les images véhiculées à leur sujet. L’ensemble de la démarche souligne enfin l’utilité de l’enquête de terrain afin d’aborder la cohabitation interethnique par le bas et non à partir d’une vue normative et surplombante se focalisant sur les discours et les valeurs.
Abstract
“Here, it’s polyethnic”: Framing ethnic diversity in four middle-class neighbourhoods in Montréal
During the last decade, it has become increasingly common to hear people express discomfort toward immigration in Quebec. Both political discourse and opinion polls paint a picture of a population less inclined to be open than before. However, few studies have examined how this apparent trend has shaped everyday practices, especially interethnic relations, at the neighbourhood level. We conducted research from 2011 to 2012 to probe this question, taking four middle-class neighbourhoods as our field sites. While it was inspired by other studies of the geography of encounters with difference, our research emphasized the processes and conditions under which such encounters are made possible rather than their potential effects. It thus reconnects with some of the lessons from the Chicago School of urban sociology, such as the intermediate character of the neighbourhood as a shared space, the implications of multiple commitments for social relations and the importance of participants’ framing of the situation. The findings show how individuals work to frame difference in such a way as to maintain the openness of neighbourhood space. They also demonstrate that the local social orders differ from one neighbourhood to another, but that in all of them, the middle classes still occupy a pivotal mediating role between groups, which contrasts with their current prevailing image. The study as a whole underlines the relevance of doing fieldwork as a way to investigate interethnic relations from the ground up, rather than imposing a normative view from above that focuses on discourse and values.
Résumé
Le discours sur la mixité sociale programmée en milieu résidentiel a refait surface, nota... more Résumé
Le discours sur la mixité sociale programmée en milieu résidentiel a refait surface, notamment dans les programmes de revitalisation de quartiers anciens à forte concentration de pauvreté. En se basant sur une étude des discours des divers intervenants ayant contribué à la réalisation du projet Lavo dans le quartier Hochelaga à Montréal, dans le cadre d’une recherche comparative internationale sur les discours sur la mixité sociale, les multiples significations de la mixité sociale sont explorées plus particulièrement à Montréal. Compromis immobilier pragmatique typique d’un contexte de gouvernance néolibérale, reposant de plus en plus sur les acteurs communautaires et privés, la mixité sociale induite par une petite dose de gentrification fait partie d’une lutte contre la ghettoïsation mais est rarement présentée, à la différence de ce qui se dit ailleurs, comme une opportunité pour consolider la cohésion sociale.
Abstract
Planned Social Mix in Residential Areas in the Face of International Criticism: The Case of Hochelaga in Montreal
The debate on planned social mix in residential areas has surfaced again, notably with respect to programs designed to revitalize old neighbourhoods where there is significant poverty. On the basis of a study of the positions of the various players who were involved in the Lavo project in Montreal’s Hochelaga district, which was part of an international comparative study of views on social mix, the various meanings of this concept are explored with specific reference to Montreal. A typical pragmatic real estate compromise in a context of neoliberal governance, relying to an increasing extent on community-based and private-sector players, the social mix created by a small dose of gentrification is part of the struggle against ghettoization, but in Montreal, unlike other cities, it is rarely touted as an opportunity to strengthen social cohesion.
Résumé
Le mouvement associatif montréalais a acquis, au fil du temps, une grande capacité de coo... more Résumé
Le mouvement associatif montréalais a acquis, au fil du temps, une grande capacité de coordination des acteurs locaux et d’animation des processus de concertation à l’échelle du quartier. Un tel mandat découle en bonne partie de la redéfinition, par l’État, du rôle de la société civile dans la gestion du social, ce qui a pu se traduire par la prise en compte du quartier comme espace signifiant. À travers trois études de cas, centrées sur l’action associative au niveau local, soit les éco-quartiers, les tables de concertation intersectorielle de quartier et les consultations publiques non gouvernementales, on observe une territorialisation de l’action communautaire ainsi qu’un recentrage des programmes gouvernementaux autour du territoire local. Cela tend à renforcer l’institutionnalisation du mouvement associatif et, par le fait même, à accentuer la logique de concertation en réseau sur un mode partenarial. Ces processus supposent un jeu de contraintes et de potentiels qui ne manquera pas d’être interpellé par la nouvelle architecture du pouvoir municipal. Les différents niveaux de gouvernance urbaine, apparus dans le sillage des phases de fusion et défusion municipales, susciteront-ils une redéfinition du cadre territorial d’action qui s’est mis en place ces dernières années ?
Abstract
The evolution of the community movement in Montreal: A state orchestrated focus on space?
Over time the Montreal community movement acquired a significant capacity for co-ordinating local actors and designing co-operation at neighbourhood level. This mandate was in large part the result of the state’s redefinition of the role of civil society in social affairs, with the neighbourhood identified as the relevant spatial unit. Based on three case studies of local-level community action—eco-neighbourhoods; cross-sectoral neighbourhood consultations; non-governmental public consultations—we observe the emergence of place-based community action as well as the redeployment of government programmes towards the local level. These processes tend to encourage an institutionalization of the community movement, and thereby reinforce the logic of concerted action in networks and via partnerships. The game of constraints and possibilities thereby implied will not be left untouched by the newly designed municipal power structure, however. Following from municipal mergers and de-mergers, new levels of urban governance have appeared. Will they give rise to a redefinition of the territorial action frame that has been developed over the last years?
Uploads
Papers by Annick Germain
La dernière décennie aura été marquée, au Québec, par l’expression d’un inconfort grandissant face à l’immigration. Tant le discours politique que les sondages d’opinion auront véhiculé l’image d’une population moins encline à l’ouverture. Peu de travaux ont toutefois cherché à savoir comment les conduites quotidiennes et, en particulier, la cohabitation interethnique à l’échelle des quartiers ont pu être influencées par ces évolutions. Une recherche a été conduite entre 2011 et 2012 en vue d’apporter une réponse à cette question en ciblant comme terrain quatre quartiers de classes moyennes. Elle s’inspire largement des travaux sur la géographie des rencontres impliquant la différence. Le choix a cependant été fait de mettre l’accent sur les processus et conditions qui les rendent possibles plutôt que sur leurs éventuels effets. L’enquête cherche ainsi à renouer avec certains enseignements de l’École de Chicago, dont le caractère intermédiaire du quartier en tant qu’espace partagé, l’implication des engagements multiples sur les relations sociales et l’importance de la construction de la situation par ses participants. Les résultats montrent comment les individus se livrent à un travail de cadrage de la différence afin de maintenir le caractère ouvert de l’espace. Ils mettent aussi en évidence l’émergence d’ordres sociaux locaux différenciés d’un quartier à l’autre, les classes moyennes continuant à y occuper un rôle de pivot entre les groupes, en contradiction avec les images véhiculées à leur sujet. L’ensemble de la démarche souligne enfin l’utilité de l’enquête de terrain afin d’aborder la cohabitation interethnique par le bas et non à partir d’une vue normative et surplombante se focalisant sur les discours et les valeurs.
Abstract
“Here, it’s polyethnic”: Framing ethnic diversity in four middle-class neighbourhoods in Montréal
During the last decade, it has become increasingly common to hear people express discomfort toward immigration in Quebec. Both political discourse and opinion polls paint a picture of a population less inclined to be open than before. However, few studies have examined how this apparent trend has shaped everyday practices, especially interethnic relations, at the neighbourhood level. We conducted research from 2011 to 2012 to probe this question, taking four middle-class neighbourhoods as our field sites. While it was inspired by other studies of the geography of encounters with difference, our research emphasized the processes and conditions under which such encounters are made possible rather than their potential effects. It thus reconnects with some of the lessons from the Chicago School of urban sociology, such as the intermediate character of the neighbourhood as a shared space, the implications of multiple commitments for social relations and the importance of participants’ framing of the situation. The findings show how individuals work to frame difference in such a way as to maintain the openness of neighbourhood space. They also demonstrate that the local social orders differ from one neighbourhood to another, but that in all of them, the middle classes still occupy a pivotal mediating role between groups, which contrasts with their current prevailing image. The study as a whole underlines the relevance of doing fieldwork as a way to investigate interethnic relations from the ground up, rather than imposing a normative view from above that focuses on discourse and values.
Le discours sur la mixité sociale programmée en milieu résidentiel a refait surface, notamment dans les programmes de revitalisation de quartiers anciens à forte concentration de pauvreté. En se basant sur une étude des discours des divers intervenants ayant contribué à la réalisation du projet Lavo dans le quartier Hochelaga à Montréal, dans le cadre d’une recherche comparative internationale sur les discours sur la mixité sociale, les multiples significations de la mixité sociale sont explorées plus particulièrement à Montréal. Compromis immobilier pragmatique typique d’un contexte de gouvernance néolibérale, reposant de plus en plus sur les acteurs communautaires et privés, la mixité sociale induite par une petite dose de gentrification fait partie d’une lutte contre la ghettoïsation mais est rarement présentée, à la différence de ce qui se dit ailleurs, comme une opportunité pour consolider la cohésion sociale.
Abstract
Planned Social Mix in Residential Areas in the Face of International Criticism: The Case of Hochelaga in Montreal
The debate on planned social mix in residential areas has surfaced again, notably with respect to programs designed to revitalize old neighbourhoods where there is significant poverty. On the basis of a study of the positions of the various players who were involved in the Lavo project in Montreal’s Hochelaga district, which was part of an international comparative study of views on social mix, the various meanings of this concept are explored with specific reference to Montreal. A typical pragmatic real estate compromise in a context of neoliberal governance, relying to an increasing extent on community-based and private-sector players, the social mix created by a small dose of gentrification is part of the struggle against ghettoization, but in Montreal, unlike other cities, it is rarely touted as an opportunity to strengthen social cohesion.
Le mouvement associatif montréalais a acquis, au fil du temps, une grande capacité de coordination des acteurs locaux et d’animation des processus de concertation à l’échelle du quartier. Un tel mandat découle en bonne partie de la redéfinition, par l’État, du rôle de la société civile dans la gestion du social, ce qui a pu se traduire par la prise en compte du quartier comme espace signifiant. À travers trois études de cas, centrées sur l’action associative au niveau local, soit les éco-quartiers, les tables de concertation intersectorielle de quartier et les consultations publiques non gouvernementales, on observe une territorialisation de l’action communautaire ainsi qu’un recentrage des programmes gouvernementaux autour du territoire local. Cela tend à renforcer l’institutionnalisation du mouvement associatif et, par le fait même, à accentuer la logique de concertation en réseau sur un mode partenarial. Ces processus supposent un jeu de contraintes et de potentiels qui ne manquera pas d’être interpellé par la nouvelle architecture du pouvoir municipal. Les différents niveaux de gouvernance urbaine, apparus dans le sillage des phases de fusion et défusion municipales, susciteront-ils une redéfinition du cadre territorial d’action qui s’est mis en place ces dernières années ?
Abstract
The evolution of the community movement in Montreal: A state orchestrated focus on space?
Over time the Montreal community movement acquired a significant capacity for co-ordinating local actors and designing co-operation at neighbourhood level. This mandate was in large part the result of the state’s redefinition of the role of civil society in social affairs, with the neighbourhood identified as the relevant spatial unit. Based on three case studies of local-level community action—eco-neighbourhoods; cross-sectoral neighbourhood consultations; non-governmental public consultations—we observe the emergence of place-based community action as well as the redeployment of government programmes towards the local level. These processes tend to encourage an institutionalization of the community movement, and thereby reinforce the logic of concerted action in networks and via partnerships. The game of constraints and possibilities thereby implied will not be left untouched by the newly designed municipal power structure, however. Following from municipal mergers and de-mergers, new levels of urban governance have appeared. Will they give rise to a redefinition of the territorial action frame that has been developed over the last years?